Cameroun-dépigmentation : Carimo annonce une perte de 15 millions de F

 

Suite à la descente du ministère de la Santé dans les locaux de Carimo, un comité annonçant la valeur des pertes a été commis.

15 000 000 F. C’est la somme perdue par l’entreprise de Cosmétique, portée par l’entrepreneure Camerounaise, Carine Moungoué. A travers un communiqué daté du 1er septembre 2022, l’entreprise déplore l’intervention du gouvernement qui a abouti à la saisie de ses produits.

L’entreprise semble déçue de cette intervention. « Nous tenons à préciser qu’au lendemain de la première sortie du ministre de la santé publique, nous avions procédé au retrait et à l’arrêt de la commercialisation systématique des produits dits prohibés et avions engagé par la même occasion des procédures à des fins de régularisations ».

Par ailleurs, l’entreprise indique que, « en date du 23 août un dossier portant sur l’homologation des produits Carimo a été déposé en bonne et due forme. Aussi des voies administratives contiuent jusqu’à ce jour d’être explorées dans le but de rétablir tant sur le plan national qu’international, l’image de Carimo ».

Cette descente du Minsanté sur le terrain intervient quelques semaines après le reportage de France 24 sur la dépigmentation au Cameroun.

L’opération selon le gouvernement a cours dans les régions du Centre, de l’Est, du Littoral et de l’Ouest jusqu’au 9 septembre 2022, intervient quelques jours seulement après la décision du ministre de la Santé Publique interdisant la fabrication, la circulation des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle, contenant de l’hydroquinone et ses dérivés, le mercure et ses dérivés ainsi que les corticoïdes.

« Toutes ces substances sont nocifs pour la santé et sont à l’origine des maladies en pleine recrudescence comme le diabète, le cancer, l’hypertension artérielle pour ne citer que celles-là », a précisé le Dr Solange Kouakap, Inspecteur Général des Services Pharmaceutiques et des Laboratoires et Chef de la mission.

Cameroun-dépigmentation : les produits non autorisés enlevés du marché

Une mission du ministère de la santé Publique est descendue sur le terrain le 31 août 2022.

Trois semaines après le reportage de France 24 qui a levé le voile sur le sujet de la  dépigmentation au Cameroun, le ministère de la Santé passe à l’offensive.

En effet, une mission du ministère de la santé Publique est descendue sur le terrain le 31 août 2022 pour le contrôle et l’inspection des établissements de fabrication, de stockage, de distribution et de vente des produits cosmétiques, de compléments alimentaires ainsi que pour la lutte contre les faux médicaments et le trafic illicite des produits pharmaceutiques.

Cette opération qui a cours dans les régions du Centre, de l’Est, du Littoral et de l’Ouest jusqu’au 9 septembre 2022, intervient quelques jours seulement après la décision du ministre de la Santé Publique interdisant la fabrication, la circulation des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle, contenant de l’hydroquinone et ses dérivés, le mercure et ses dérivés ainsi que les corticoïdes.

Selon un reportage d’Equinoxe télévision, une descente a effectué au quartier Bastos, dans les locaux de Carimo, une des pionnières dans le domaine de la cosmétique décapante au Cameroun.

« Toutes ces substances sont nocifs pour la santé et sont à l’origine des maladies en pleine recrudescence comme le diabète, le cancer, l’hypertension artérielle pour ne citer que celles-là », a précisé le Dr Solange Kouakap, Inspecteur Général des Services Pharmaceutiques et des Laboratoires et Chef de la mission.

Cameroun-dépigmentation : les produits décapants en perte d’éclat

Ces dernières années, les entreprises de cosmétiques ont multiplié les offres des produits permettant de se blanchir. L’envol a été perturbé par un reportage de Nourane Foster publié par France 24.

« Collagène » de Nourane Foster vient de mettre ses collègues du secteur en difficulté. Après la diffusion de ce produit décapant sur France 24, le 09 juillet, une vague d’indignation a animé l’opinion publique. Manaouda Malachie, patron de la santé publique camerounaise a interdit la vente de produits éclaircissants.

C’est par correspondance que le ministre de la santé a notifié ces entreprises. Il s’agit du Gluta pur (glutathionne, collagène, vitamine C), gélule super éclaircissante « aphrodisiaque », gélules amincissantes « Deva Slim », thés amincissants et anti cholestérol, des produits distribués par les entreprises Mira Comestic ; de : « Vitamine VC, Gluthationne 20000 mg, gélule amincissante, thé minceur 10 jours « Yamad », thé Extase, des Entreprises Carimo ; les promotrices des Entreprises Sisi Secret et des entreprises Nourishka, ont également été saisies à cet effet.

Il les invite à « suspendre toutes les activités de commercialisation de tels produits sans une autorisation préalable de mon département ministériel, étant en entendu qu’elle s’apparente à une mise danger de la vie d’autrui, répressible par le code pénal camerounais ».

Ainsi, le membre du gouvernement accuse ces entreprises de « violation de la réglementation en matière de commercialisation des compléments alimentaires et boissons diététiques ».

 « L’importation, la vente ou le débitage à titre gratuit onéreux des compléments alimentaires en République du Cameroun, sont subordonnés à une autorisation préalable du ministère de la Santé Publique ».

Ces notes du Minsanté divise néanmoins l’opinion, même en insistant sur la préservant de la peau noire, d’aucuns estiment que le gouvernement fait du populisme et qu’il y a des cas de santé public plus urgents qui ne sont pas pris en compte.

Néanmoins, d’autres estiment qu’il faut avant toute chose prendre les décisions radicales pour éviter aux utilisateurs de ces produits d’êtres méconnaissables dans les 10 années à venir. « Si on n’agit pas maintenant, dans dix ans, on sera face à une situation impossible à maitriser, au regard des conséquences de ces produits sur la santé ».

Cameroun – produits de beauté : Carine Mongoué retire son affiche publicitaire querellée et fait son mea-culpa

L’entreprise Carimo Empire SARL prend acte de la demande du ministre de la Communication de retirer l’affiche publicitaire  qui alimente la polémique depuis quelques jours. Dans un communiqué publié le 23 octobre 2020,  elle s’excuse de l’interprétation que l’opinion a pu en faire.

Suite à l’injonction du ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, Carimo impire SARL procède au retrait de son affiche publicitaire au centre de la polémique.

‹‹ Nous avons appris avec surprise que ladite affiche indexée était enclin à une discrimination raciale orientée contre la « race noire » ; suggérant ainsi que les personnes noires de carnation claire, pourraient être considérées comme des blancs ››, écrit l’entreprise de Carine Mongoué dans un communiqué publié le 23 octobre dernier, soit au lendemain de la décision du Mincom

L’entreprise fait son mea-culpa.  : ‹‹ Nous profitons de l’occasion de ce communiqué, pour présenter toutes nos excuses à l’opinion publique, aux non ciblés qui se seraient senti discriminés par cette affiche publicitaire, du moins par son interprétation, qui n’avait pour seul but que de mettre en lumière les effets suscités par la gamme de produit illustrée sur ladite affiche et représentée par son égérie d’apparence claire ››.

Carimo empire SARL tient toutefois à préciser que son but but ultime a toujours été de promouvoir la femme africaine.

 

Cameroun/Décapage de la peau: le gouvernement donne 48h à Carine Mongoue pour retirer l’affiche « mettez-les à vos pieds »

Le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi a décidé, le 22 octobre, de la suspension de l’affiche de la marque Carimo sujette à polémique depuis plusieurs jours dans les chaumières et réseaux sociaux

Une affiche scandaleuse (photo). Présentant une dame à la peau décapée majestueusement installée sur un fauteuil se faisant désirer par des hommes et femmes à la mélanine intacte (peau noire). L’affiche nourrit les débats depuis plusieurs jours au Cameroun .

Par un communiqué publié ce 22 octobre 2020, le ministre de la Communication suspend ladite publicité. Se référant à la loi du 29 décembre 2006, dont l’un des articles interdit toute propagande à caractère  discriminatoire, portant atteinte à la race.

« A l’observation, l’affiche publicitaire au centre de cette campagne comporte des jugements de valeur sur les personnes, fondées sur la couleur de leur peau et susceptibles par conséquent de porter atteinte à leur dignité. Par ailleurs, les messages référentiels qui s’en dégagent suggèrent des atteintes à l’éthique et à la morale publique », justifie René Emmanuel Sadi.

La promotrice de la marque des produits de beauté Carimo – Carine Mongoue – a « un délai de 48 heures » pour retirer toutes les affiches de cette campagne publicitaire « illicite et outrageante », selon le communiqué du gouvernement.

La décision de René Emmanuel Sadi remet sur la table la problématique du respect de loi sur la publicité. Dans un contexte d’anarchie, marqué par le phénomène des publicités mensongères et de promotion des produits nocifs, notamment pour la santé.