Cameroun : faire de la lecture un art

Tel est l’objectif du concours de lecture « les futurs Bao ». Une compétition réservée aux élèves de CM1, CM2 et des classes 5/6 vient de s’achever.

Pour l’édition 2023, c’est l’école Mont Carmel de la ville d’Obala qui s’est illustrée au concours national de lecture à haute voix. Dans les catégories francophone et anglophone, les élèves d’Obala ont séduit le jury, présidé par l’écrivain Gaston Kelman, lors de la finale qui s’est déroulée au Canal Olympia.
Chaque candidat durant le concours a lu un texte tiré d’un livre de son choix et a été évalué sur l’articulation, l’intonation, le respect de l’esprit général du texte, le respect du contexte et le respect des liaisons.Six finalistes ont été retenus. Pour la grande finale, les candidats francophones devaient lire des extraits de l’hommage de Charles Ndongo à Christian Wangue, tandis que les candidats anglophones devaient lire des extraits d’hommage à Harriet Tubman.
Dans la catégorie francophone, Carla Mballa a gagné devant Abena Mballa et Syrielle Anatsa Ngueko, tandis que du côté anglophone, c’est également une fille qui a remporté le bao d’or, Queen Njie. Elle est suivie par Maxime Foe Ngono et Marienne Medjeme.
A travers ce concours, les organisateurs souhaitent encourager les jeunes enfants à aimer la lecture, à améliorer leur vocabulaire et leur expression, « cette initiative permet aux enfants de redécouvrir la beauté de la lecture à haute voix et a été réalisée avec beaucoup de compétence et de professionnalisme.Je tiens à l’encourager ainsi que les équipes qui la portent, notamment la Fondation Dr Nana Payong Chantal, » souligne l’évèque d’Obala, Mgr Sosthène Léopold Bayemi.

Cameroun-Café littéraire : hommage rendu à Christian Wangue

Gaston Kelman va saluer la mémoire du journaliste disparu lors d’une conférence-débat qu’il va animer ce 18 novembre 2022 à la Fondation Tandeng Muna à Yaoundé dès 16H.

 

Le 24 octobre dernier, le Cameroun perdait l’un de ses plus illustres journalistes. Christian Wangue cassait alors sa plume du côté de Brest en France de suite de longue maladie. Le journaliste tout au long de sa carrière a tiré sa renommée au travers de l’émission ‘Lecture‘ qu’il présentait sur les antennes de la CRTV.

Aujourd’hui, pour saluer la mémoire de celui qui fût par ailleurs chargé de mission au Secrétariat général de la présidence de la République, l’espace culturel Kaba Ngondo lui rend hommage.

Ce sera lors d’un café littéraire prévu pour  le vendredi 18 novembre 2022 à partir de 16h. Et c’est la salle de conférence la Fondation Tandeng Muna (en face de la direction générale des Impôts) qui va servir de cadre à cet effet.

L’évènement va également servir de lieu pour un débat autour de l’œuvre de Gaston Kelman. L’écrivain camerounais dont les extraits des livres sont dans des manuels scolaires français va revenir sur son parcours et expliquer certaines positions jugées polémiques et qui suscitent bon nombre de débats.

« Je suis noir et je n’aome pas le manioc »

Il sera également question de balayer les suspicions autour de son ouvrage, « Je suis noir mais je n’aime pas le manioc ».

L’initiative que porte l’espace culturel Kaba Ngondo est un concept autour du livre et des auteurs.

 

Cameroun : le journaliste Christian Wangue est mort

Le défunt était chargé de mission au Secrétariat Général de la présidence de la République.

Christian Wangue, journaliste chargé de Mission au Secrétariat Général de la Présidence de la République est mort ce lundi 24 octobre 2022 des suites de maladie.

Le journaliste diplômé depuis 1987 de l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information (ESSTI) l’ancêtre de l’ESSTIC, aurait succombé à un cancer qui le faisait souffrir depuis plusieurs années, selon ses proches.

Après avoir marqué de son empreinte le métier de journaliste pendant son bref séjour à la CRTV, Christian Tobie Wangue a servi à l’Institut des relations internationales du Cameroun (Iric) avant d’être recruté il y a 12 ans à la présidence de la République où il occupait le poste de chargé de mission au secrétariat général au moment de sa disparition.

« La presse est en deuil, la profession perd un des journalistes les plus doués de sa génération, éclectique et iconoclaste. Un homme qui aimait lire. Eh oui, Christian Wangue aimait les belles lettres… En véritable précurseur, il aura été de tous les changements possibles de la communication » a déclaré la journaliste Marie François Ewolo lors de l’hommage rendu à l’illustre disparu au 20h de la Crtv-Radio hier lundi.