Importation du riz indien vers le Cameroun : une société indienne négocie le transport

Le Ministre du Commerce, 𝗟𝘂𝗰 𝗠𝗮𝗴𝗹𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗠𝗯𝗮𝗿𝗴𝗮 𝗔𝘁𝗮𝗻𝗴𝗮𝗻𝗮, a reçu le 05 novembre 𝗦𝗵𝗶𝘃𝗮𝗺 𝗠𝗮𝗹𝗶𝗸, Responsable Afrique de la société indienne 𝗔𝗺𝗶𝗿 𝗖𝗵𝗮𝗻𝗱 𝗝𝗮𝗴𝗱𝗶𝘀𝗵 𝗞𝘂𝗺𝗮𝗿 𝗘𝘅𝗽𝗼𝗿𝘁 𝗟𝘁𝗱.

Selon une note du ministère du Commerce, l’Inde a consenti à exporter 1,34 million de tonnes de riz vers sept pays d’Asie et d’Afrique. Le Cameroun est ainsi servi avec 190 000 tonnes.  Cette annonce a été faite au mois d’octobre 2023. C’est dans ce contexte que 𝗦𝗵𝗶𝘃𝗮𝗺 𝗠𝗮𝗹𝗶𝗸, Responsable Afrique de la société indienne 𝗔𝗺𝗶𝗿 𝗖𝗵𝗮𝗻𝗱 𝗝𝗮𝗴𝗱𝗶𝘀𝗵 𝗞𝘂𝗺𝗮𝗿 𝗘𝘅𝗽𝗼𝗿𝘁 𝗟𝘁𝗱. a rencontré Luc Magloire Mbarga Atangana. Cette entreprise spécialisée dans la production, la transformation et la commercialisation du riz indien, propose de faciliter l’importation de ce stock de riz au Cameroun, à des prix abordables.

Selon le ministère du Commerce, 𝗔𝗺𝗶𝗿 𝗖𝗵𝗮𝗻𝗱 𝗝𝗮𝗴𝗱𝗶𝘀𝗵 𝗞𝘂𝗺𝗮𝗿 𝗘𝘅𝗽𝗼𝗿𝘁 𝗟𝘁𝗱 dispose de succursales qui se chargent de faciliter les formalités de transport des marchandises à des tarifs compétitifs. La société se propose donc de mettre en place les meilleures solutions logistiques pour garantir une livraison rapide et efficiente du riz au Cameroun. 𝗦𝗵𝗶𝘃𝗮𝗺 𝗠𝗮𝗹𝗶𝗸 a également exprimé l’intérêt de sa société à développer un partenariat avec le Cameroun, permettant ainsi au pays d’accéder facilement à différentes qualités de riz indien.
Lors de la réunion, des échantillons de riz ont été présentés au Ministre du Commerce pour évaluer la qualité du produit. Les deux parties ont convenu de travailler ensemble pour établir un partenariat gagnant-gagnant. Cependant, 𝗟𝘂𝗰 𝗠𝗮𝗴𝗹𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗠𝗯𝗮𝗿𝗴𝗮 𝗔𝘁𝗮𝗻𝗴𝗮𝗻𝗮 a souligné qu’au-delà de ce partenariat facilitant l’importation de riz, la société indienne devrait également envisager d’investir au Cameroun dans la production et la transformation du riz.
En rappel, l’Inde devrait expédier au total plus d’un million de tonnes de cette catégorie de la céréale vers ces 7 pays, dont 295 000 tonnes vers les Philippines uniquement. Cette démarche reste exceptionnelle dans un contexte global d’interdiction des ventes à l’étranger de riz blanc non basmati depuis le 20 juillet dernier afin d’assurer un approvisionnement confortable sur le marché intérieur et limiter la hausse des prix.
D’après les données de la plateforme TradeMap, la Guinée a importé près de 800 000 tonnes de riz indien en 2022 pour 284 millions $. Pendant ce temps, le Cameroun a dépensé 175 millions $ dans l’achat de 529 000 tonnes alors que la Côte-d’Ivoire a injecté 417 millions $ pour l’acquisition d’environ 1,2 million de tonnes de la céréale.

Cameroun-sucre : 280 000 tonnes importées au cours de l’année 2023

L’information ressort d’une réunion de concertation entre le ministre du commerce et les acteurs clés du secteur.

Une réunion de concertation et d’orientation présidée ce 23 novembre 2023 par le ministre du Commerce, Luc Magloire MBARGA ATANGANA, avec les responsables des agglomérées opérant dans la production, et le raffinage du sucre.
Il était question au cours de cette rencontre tenue dans la salle des conférences de son département ministériel de procéder à un examen partagé des besoins ainsi que des perspectives d’approvisionnement du marché au titre de l’année 2024. Il en ressort que les importations de sucre ont atteint 280 000 tonnes au cours de l’année 2023, pour une demande nationale annuelle estimée à 225 000 tonnes. En tenant compte de ces importations, du stock de début d’année et de la production locale qui s’élève à 86500 tonnes, la disponibilité en sucre pour 2023 laisse un stock prévisionnel de plus de 135 000 tonnes de sucre au 1er janvier 2024.
De plus, la Société Sucrière du Cameroun, SOSUCAM, annonce une production prévisionnelle de 100 000 tonnes au cours de cette campagne de production grâce à leur plan de relance qui prévoit l’augmentation des superficies récoltées et l’amélioration des traitements des parcelles, la rénovation du parc matériel et le renforcement de la coupe mécanique visant à améliorer les volumes des cannes transportés et faciliter le broyage, ainsi que la mise à niveau des usines pour une forte réduction des pertes et une remontée des performances de production de sucre/jour.
Le marché du sucre a été marqué par la hausse des coûts du sucre sur le marché international, notamment au cours du deuxième semestre de l’année avec un impact direct non seulement sur les prix du sucre sur le marché national, mais aussi sur la réalisation des quotas alloués aux importations. Afin de satisfaire la demande nationale sans cesse croissante, le Ministre du Commerce a recommandé aux responsables des agglomérées de travailler ensemble dans une transparence absolue. Il a également relevé la nécessité de la régulation du marché du sucre dans le but de garantir l’accès de cette denrée à tous les consommateurs au juste prix.

Commerce : le Cameroun abrite dès demain une rencontre internationale sur le Café

Le Cameroun va abriter dès le 28 novembre 2023 une grande rencontre sur le café à l’initiative du Ministère du commerce en collaboration avec le Centre Islamique de développement du commerce basé depuis 1983 à Casablanca au Maroc.

Les 28 et 29 novembre 2023, le Centre Islamique pour le Développement du Commerce (CIDC), le Ministère du Commerce du Cameroun et la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA), en collaboration avec le Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café (CICC), organisent le tout premier 𝗢𝗜𝗖 𝗖𝗼𝗳𝗳𝗲𝗲 𝗠𝗲𝗲𝘁 𝗖𝗮𝗺𝗲𝗿𝗼𝗼𝗻. Cette réunion, qui se tiendra dans la capitale camerounaise, devrait contribuer à stimuler les flux commerciaux et d’investissement dans l’industrie du café entre les États membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI).
L’objectif principal de cet événement, explique le comité d’organisation, est de développer des solutions durables et équitables pour l’industrie du café, tout en ouvrant de nouvelles opportunités d’investissement entre le Cameroun et les pays importateurs de l’OCI.
L’𝗢𝗜𝗖 𝗖𝗼𝗳𝗳𝗲𝗲 𝗠𝗲𝗲𝘁 𝗖𝗮𝗺𝗲𝗿𝗼𝗼𝗻 réunira des délégations de haut niveau, des experts de l’industrie, des décideurs politiques et des investisseurs.
Lors d’une visioconférence organisée à Yaoundé le 24 août dernier, le Ministre camerounais du commerce a confirmé la disponibilité de son pays à abriter ce grand rendez-vous. Le café produit d’importance capitale qui sera au centre des attractions, est un produit stratégique pour le Cameroun, un produit de forte consommation. Le programme envisagé vise à promouvoir les investissements et le commerce autour du café dans une logique de chaîne de valeur. Selon Abdou Diop le CEO, le Coffee Meet Cameroun « nous permettra d’accroître les exportations. L’idée est de construire une chaîne de valeur autour de ce produit de consommation mondiale .Nous nous engageons pour une mobilisation internationale pour la réussite du rendez-vous. L’objectif est de mobiliser 30-50 acteurs internationaux (vendeurs, acheteurs…) ».
A l’occasion de la visioconférence, tout en se réjouissant de l’intérêt porté par l’Organisation Internationale du Café (OIC) sur le Cameroun, le Ministre du commerce Luc Magloire Mbarga Atangana qu’assistait le Secrétaire Exécutif du Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café(CICC) Omer Gatien Malledy ,s’est félicité de l’excellence de la relation qu’entretient le Cameroun principal exportateur de café avec l’OCI.
« C’est une opportunité que nous voulons saisir. Plusieurs réunions ont déjà été organisées avec les opérateurs économiques, nous formalisons les projets. Nous entendons les mobiliser pour ne rien rater », a déclaré Omer Gatien Malledy. Prenait part également à la visioconférence, l’Ambassadeur du Cameroun au Maroc qui en a profité pour présenter sa doléance au Mincommerce « Si on pouvait via le CIDC avoir directement de la banane camerounaise au Maroc ».

Cameroun : comment le gouvernement veut éviter l’importation du sucre en 2024

Une réunion mettant ensemble les acteurs clés a eu lieu le 23 novembre 2023 à cet effet.

Une réunion de concertation et d’orientation entre le ministre du Commerce, Luc Magloire MBARGA ATANGANA, avec les responsables des agglomérées opérant dans la production, et le raffinage du sucre a eu lieu le 23 novembre 2023. Il était question au cours de cette rencontre tenue dans la salle des conférences de son département ministériel de procéder à un examen partagé des besoins ainsi que des perspectives d’approvisionnement du marché au titre de l’année 2024.

D’après le ministère du Commerce, il en ressort que les importations de sucre ont atteint 280 000 tonnes au cours de l’année 2023, pour une demande nationale annuelle estimée à 225 000 tonnes. En tenant compte de ces importations, du stock de début d’année et de la production locale qui s’élève à 86500 tonnes, la disponibilité en sucre pour 2023 laisse un stock prévisionnel de plus de 135 000 tonnes de sucre au 1er janvier 2024.

De plus, « la Société Sucrière du Cameroun, SOSUCAM, annonce une production prévisionnelle de 100 000 tonnes au cours de cette campagne de production grâce à leur plan de relance qui prévoit l’augmentation des superficies récoltées et l’amélioration des traitements des parcelles, la rénovation du parc matériel et le renforcement de la coupe mécanique visant à améliorer les volumes des cannes transportés et faciliter le broyage, ainsi que la mise à niveau des usines pour une forte réduction des pertes et une remontée des performances de production de sucre/jour » indique le Mincommerce.
A souligner que, le marché du sucre a été marqué par la hausse des coûts du sucre sur le marché international, notamment au cours du deuxième semestre de l’année avec un impact direct non seulement sur les prix du sucre sur le marché national, mais aussi sur la réalisation des quotas alloués aux importations. Afin de satisfaire la demande nationale sans cesse croissante, le Ministre du Commerce a recommandé aux responsables des agglomérées de travailler ensemble dans une transparence absolue. Il a également relevé la nécessité de la régulation du marché du sucre dans le but de garantir l’accès de cette denrée à tous les consommateurs au juste prix.

 

Cameroun-Obala: le kilo de cacao à 2050 FCFA

La vente a eu lieu le 22 novembre 2023 en présence du ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana.

D’après les informations du ministère du Commerce, les producteurs de Nkolmbene dans l’arrondissement d’Obala, département de la Lékié, ont réalisé une affaire exceptionnelle ces deux dernières semaines. Lors de deux ventes groupées de cacao présidées par le Ministre du Commerce, 𝗟𝘂𝗰 𝗠𝗮𝗴𝗹𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗠𝗯𝗮𝗿𝗴𝗮 𝗔𝘁𝗮𝗻𝗴𝗮𝗻𝗮, ces travailleurs acharnés ont encaissé la mirobolante somme d’un milliard vingt-cinq millions huit cents cinq milles (1.025.805.000 ) FCFA en paiement cash, sans intermédiaire.
Le prix record atteint par le kilogramme de cacao lors de la vente groupée à Nkolmbene ce jour, dans l’arrondissement d’Obala, est fixé à un prix exceptionnel de 2050 FCFA. Les producteurs locaux ont réuni une quantité importante de 120 tonnes de cacao de qualité, suscitant l’intérêt de cinq acheteurs concurrents. La société TELCAR, dont la PDG a personnellement effectué le déplacement pour assister à la vente, a finalement remporté les récoltes en surpassant toutes les offres avec son offre de 2050 FCFA par kilogramme de cacao. Ce prix dépasse ainsi le précédent record de 2015 FCFA/kg établi à Batchenga le 8 novembre, consolidant ainsi la position du producteur camerounais en tant que le mieux rémunéré au monde.
La même source souligne que le département a connu deux ventes fructueuses : la première à Batchenga le 8 novembre, où 370 tonnes de cacao ont été vendues pour un montant de sept cent soixante-dix neuf millions huit cents cinq milles (779.805.000) FCFA, et la seconde à Obala ce 22 novembre, où 120 tonnes ont été vendues pour deux cents quarante six millions (246.000.000) FCFA.
Cette vente record a permis aux producteurs de l’arrondissement d’Obala de récolter 246 millions de FCFA. Le Ministre du Commerce a exprimé sa satisfaction quant à cette réussite et a souligné les mesures prises par le gouvernement pour soutenir les producteurs de cacao. Il a également encouragé les producteurs à entretenir des échanges réguliers avec leurs partenaires acheteurs afin d’améliorer la qualité du partenariat.
Comparativement aux autres pays producteurs de cacao, les producteurs camerounais jouissent d’une position privilégiée. En effet, le prix officiel du cacao en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, est fixé à 1000 FCFA/kg pour la campagne 2023-2024, tandis qu’au Ghana, deuxième producteur mondial, il est de 1100 FCFA/kg. Ainsi, le producteur camerounais perçoit un prix deux fois plus élevé que celui de son homologue ivoirien.

Cameroun : le projet de farine de manioc à nouveau d’actualité

A l’heure de la guerre Russo-Ukrainienne, le Cameroun a pensé à accélérer la production des féculents locaux pour contourner la rareté de la farine de blé sur le marché.

Utiliser les féculents locaux pour produire la farine dans le but de contourner la rareté et le coût élevé de la farine de blé sur le marché. Dans ce sens, le Ministre du Commerce, 𝗟𝘂𝗰 𝗠𝗮𝗴𝗹𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗠𝗯𝗮𝗿𝗴𝗮 𝗔𝘁𝗮𝗻𝗴𝗮𝗻𝗮, a présidé une rencontre le lundi 20 novembre, au cours de laquelle un jeune entrepreneur camerounais, 𝗣𝗲𝗹𝗸𝗶𝗻𝘀 𝗔𝗷𝗮𝗻𝗼𝗵, promoteur de la Société CassVita, a présenté son projet de production de manioc destiné à la fabrication de farine panifiable.

Selon le ministère du Commerce, grâce aux partenaires extérieurs, notamment l’Agence Française de Développement (AFD) et le Programme Alimentaire Mondial (PAM), Pelkins Ajanoh a pu acquérir un terrain d’une superficie de mille (1 000) hectares dans la Région du Littoral. Son objectif est de produire annuellement 30 000 tonnes de farine de manioc, à un prix équivalent à celui de la farine de blé importé, soit 400 F/kg contre un prix du jour de farine locale compris entre 900 Fet 2000 F pratiqué par les producteurs locaux de farine. Ce qui contribue à réduire la dépendance du Cameroun aux importations massives de blé.

A noter qu’actuellement, le pays importe près de 900 000 tonnes de blé chaque année, ce qui représente une charge financière considérable. Le projet de 𝗣𝗲𝗹𝗸𝗶𝗻𝘀 𝗔𝗷𝗮𝗻𝗼𝗵 vise à la longue à inverser cette tendance en favorisant la production locale de farine de manioc, une alternative à la farine de blé importée.

𝗟𝘂𝗰 𝗠𝗮𝗴𝗹𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗠𝗯𝗮𝗿𝗴𝗮 𝗔𝘁𝗮𝗻𝗴𝗮𝗻𝗮, a exprimé son soutien et ses félicitations au promoteur du projet pour sa contribution significative à la politique nationale d’import-substitution. Le Mincommerce a par ailleurs souligné que cette initiative est un exemple inspirant pour d’autres entrepreneurs camerounais, les encourageant à explorer les opportunités offertes par les ressources locales.

Cependant, le pays continue d’importer la farine de blé pour la fabrication du pain. Selon les données du Centre international du commerce, le Cameroun a dépensé plus de 548 milliards de FCFA pour les importations du blé au cours de la période 2012-2017. En 2020 seulement, le pays a importé 860 000 tonnes pour un coût de 156 milliards de FCFA.

Cameroun : les prix des boissons inchangés

Cette décision a été prise à la suite d’une concertation tenue ce jeudi, 16 novembre, avec les acteurs de la filière brassicole.

Luc Magloire Mbarga Atangana a eu une réunion de concertation avec les acteurs de la filière brassicole le 16 novembre 2023. Autour de cette assise, le ministre du Commerce a décidé de maintenir les prix des bières et autres boissons hygiéniques inchangés jusqu’à nouvel ordre.

Il y a plus d’un mois, 𝗹’𝗔𝘀𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗣𝗿𝗼𝗱𝘂𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗹𝗰𝗼𝗼𝗹 𝗱𝘂 𝗖𝗮𝗺𝗲𝗿𝗼𝘂𝗻 (𝗖𝗔𝗣𝗔) avait unilatéralement décidé de réajuster les ristournes commerciales accordées aux détaillants. En réaction à cette décision, des 𝗦𝘆𝗻𝗱𝗶𝗰𝗮𝘁𝘀 𝗱’𝗲𝘅𝗽𝗹𝗼𝗶𝘁𝗮𝗻𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗱é𝗯𝗶𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗯𝗼𝗶𝘀𝘀𝗼𝗻 et le 𝗖𝗼𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳 𝗱𝗲𝘀 𝗕𝗮𝗿𝗺𝗲𝗻 𝗱𝘂 𝗖𝗮𝗺𝗲𝗿𝗼𝘂𝗻 avaient prévu d’organiser des sit-in devant les usines des membres de la CAPA pour exprimer leur opposition à cette mesure jugée « injuste ».
Face aux risques potentiels pour l’ordre public que pouvait engendrer ce mouvement de protestation, le Ministre du Commerce avait appelé à la retenue. Il avait demandé à la CAPA de suspendre temporairement son réajustement des ristournes commerciales et avait fait la même demande au Collectif des Barmen du Cameroun, afin de garantir un environnement propice à des négociations entre toutes les parties concernées.
Selon le ministère du Commerce, la réunion du 16 novembre 2023 a permis de renouer le dialogue entre les différentes parties. Pour le moment, un statu quo a été décidé par le membre du gouvernement, en attendant la résolution des problèmes soulevés par les sociétés brassicoles, les distributeurs et les détaillants, notamment en ce qui concerne la classification des catégories des débits de boisson et la structure des prix. Selon des sources concordantes, une réunion entre les acteurs de la filière brassicole est prévue la semaine prochaine, afin de poursuivre les discussions.

Cameroun-Espagne : un Accord-cadre de partenariat signé

Il a été signé le 08 novembre 2023 à Yaoundé.

Le ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’économie Sociale et de l’Artisanat Achille BASSILEKIN III et le Directeur général de la Fondation espagnole des Chambres de Commerce pour la Création et le Développement des Entreprises (INCYDE) Francisco Javier COLLADO CORTES ont signé ce 08 novembre 2023, à  Yaoundé, un Accord-cadre de partenariat. C’était en présence de S.E. Ignacio LUMBRERAS Ambassadeur du Royaume d’Espagne au Cameroun.
L’Accord-cadre de partenariat en question vise la promotion et le développement de l’entrepreneuriat et de l’esprit d’entreprise, par le biais de la formation et du conseil, du développement d’initiatives d’auto-emploi et de consolidation d’entreprises, ainsi que de la découverte et de la promotion d’initiatives d’entreprises qui permettent d’améliorer le monde des affaires.
Il porte sur la formation des formateurs dans le domaine de l’entrepreneuriat en vue du développement intégral et qualifié des compétences des professionnels formés ; l’accompagnement des structures d’incubation, notamment dans le cadre de l’échange d’expériences à travers des séminaires et stages d’imprégnation dans les incubateurs de Haute Technologie de la Fondation INCYDE ; et la participation du Ministère comme partenaire stratégique aux forums et sommets internationaux organisés par la Fondation INCYDE.
À la sortie de l’Accord, le Ministre Achille BASSILEKIN III a tenu a précisé que « cet accord marque la détermination du Gouvernement d’Espagne à accompagner le développement de l’écosystème entrepreneurial camerounais. Cette fondation INCYDE à travers les communautés autonomes a développé un réseau d’incubateurs spécialisés qui peuvent non seulement être utiles pour l’accompagnement de l’entrepreneuriat dans des domaines spécialisés qui ont été identifiés dans la SND-30, mais également pour le développement de l’entrepreneuriat de haute technologie qui est un domaine de spécialisation de cette Fondation« .
En rappel, en 2020 et 2021, par exemple, l’Espagne a respectivement capté 6,8% et 6,1% des exportations camerounaises, se hissant chaque fois dans le top 5 des principaux clients du pays.

Cameroun : le cacao atteint un nouveau prix record de 2015 FCFA le kilogramme

A l’initiative du ministère du Commerce, une vente groupée de cacao a permis à l’arrondissement de Batchenga d’atteindre un prix record de 2015 FCFA par kilogramme de cacao, surpassant ainsi toutes les attentes.

Le Ministre du Commerce, 𝗟𝘂𝗰 𝗠𝗮𝗴𝗹𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗠𝗯𝗮𝗿𝗴𝗮 𝗔𝘁𝗮𝗻𝗴𝗮𝗻𝗮, préside le mercredi 08 novembre 2023 à Batchenga dans le département de la Lékié, une cérémonie de vente groupée de cacao pour la campagne 2023/2024. Cette vente groupée de cacao a permis à l’arrondissement de Batchenga d’atteindre un prix record de 2015 FCFA par kilogramme de cacao, surpassant ainsi toutes les attentes.

La vente groupée a permis aux producteurs de Batchenga de mobiliser une impressionnante quantité de 152 tonnes de cacao de qualité. Trois acheteurs ont rivalisé pour remporter ces récoltes prometteuses. La mise à prix était fixée à 1960 FCFA, mais après des débats animés et des propositions compétitives, la société 𝗔𝘁𝗹𝗮𝗻𝘁𝗶𝗰 𝗖𝗼𝗰𝗼𝗮 𝗖𝗼𝗿𝗽𝗼𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 (ACC SA) a remporté, atteignant le prix exceptionnel de 2015 FCFA par kilogramme de cacao, dépassant ainsi le prix précédent de 1850 FCFA/Kg obtenu à Djoum il y a moins d’un mois.
Cette vente record a permis aux producteurs de Batchenga de récolter plus de 306 millions de FCFA, une somme qui ravive les espoirs des agriculteurs locaux et renforce l’économie camerounaise.

Selon le ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana qui supervisait la vente groupée organisée par l’Office national du cacao et du café (ONCC), en présence des responsables du Fonds de développement des filières cacao et café (FODECC) et du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC), c’est « la juste récompense de la loyauté à celui qui incarne les institutions ».

A titre de comparaison, le prix officiel du cacao pour la campagne 2023-2024 est de 1000 FCFA/Kg en Côte d’Ivoire (1er producteur mondial) et 1100 FCFA/kg au Ghana (2e producteur mondial). Il en découle que le producteur camerounais touche un prix de deux fois l’équivalent de ce que touche le producteur de Côte d’Ivoire. Dans son élan, le membre du gouvernement a dit ne pas exclure que d’ici la fin de la campagne en cours, ce record de 2015 FCFA/Kg soit battu.

Le ministre a encouragé les agriculteurs bénéficiaires à investir dans l’amélioration de la production, la qualité du cacao et les conditions de vie. Reconnaissant que la force de production était vieillissante, 𝗟𝘂𝗰 𝗠𝗮𝗴𝗹𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗠𝗯𝗮𝗿𝗴𝗮 𝗔𝘁𝗮𝗻𝗴𝗮𝗻𝗮 a appelé les jeunes à retourner à l’agriculture et à saisir les opportunités qui s’offrent à eux.

Cameroun : Carrefour installe son 7è supermarché dans la ville de Douala

L’annonce a été faite lors d’une rencontre entre 𝗟𝘂𝗰 𝗠𝗮𝗴𝗹𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗠𝗯𝗮𝗿𝗴𝗮 𝗔𝘁𝗮𝗻𝗴𝗮𝗻𝗮, ministre du Commerce et Philippe Marcillon directeur de CFAO Retail Cameroun le 03 novembre 2023.

Le directeur général de Cfao Retail Cameroun, a annoncé l’inauguration, le 10 novembre 2023, du 7e supermarché Carrefour Market. La nouvelle enseigne est située à Bonabéri, à Douala. Après Logpom, toujours à Douala, en mars 2023, le Carrefour Market de Bonabéri est le 2e espace commercial ouvert par cette enseigne française au Cameroun depuis le début de l’année 2023. Ces  nouveaux supermarchés font partie de la 2e phase du plan d’investissements du couple Cfao Retail-Carrefour au Cameroun. En termes de perspectives, Carrefour entend également se déployer dans la région de l’Ouest, notamment à Bafoussam.

En novembre 2022, la structure a obtenu un prêt de 9 milliards de FCFA auprès de 2 banques locales. Ces fonds ont servi à financer l’expansion PlaYce au Cameroun.

CFAO est un des leaders de la distribution spécialisée et de services en Afrique et dans les Collectivités et Territoires d’Outre-Mer. CFAO a créé CFAO Retail pour mettre en place une stratégie de développement ambitieuse dans le secteur de la grande distribution en Afrique de l’Ouest et Centrale.

Pour mener à bien cette stratégie, CFAO Retail a conclu une alliance avec Carrefour, le 2ème acteur mondial de la grande distribution. Les deux groupes ambitionnent développer  l’enseigne sous différents formats, dans huit pays d’Afrique de l’Ouest et Centrale : Côte d’Ivoire, Cameroun, Nigéria, Sénégal, Ghana, Gabon, Congo et République Démocratique du Congo.

 

Affaires : ce que le directeur de CFAO et le ministre du Commerce se sont dit

Les deux personnalités se sont rencontrées le 03 novembre 2023.

Philippe Marcillon, Directeur général de CFAO Retail Cameroun et Luc Magloire Mbarga Atangana se sont vus le 03 novembre année courante. A l’occasion, plusieurs sujets ont été abordés, dont l’inauguration prochaine d’un Supermarché à Bonabéri, à Douala, le 10 novembre 2023.
Ils sont par ailleurs revenus sur l’opération spéciale de vente promotionnelle intitulée « l’offre choc« . Cette campagne, lancée à l’occasion du 6e anniversaire de 𝗖𝗮𝗿𝗿𝗲𝗳𝗼𝘂𝗿 𝗖𝗮𝗺𝗲𝗿𝗼𝘂𝗻, a proposé des prix très attractifs pour les consommateurs. S’étalant du 28 septembre au 28 octobre 2023, cette offre choc a permis aux clients de profiter de réductions significatives sur divers produits.
Par exemple, un ventilateur de 40 cm, initialement vendu à 14 900 F, était proposé à 9 900 F, soit une réduction de 5 000 F.
De même, une bouilloire électrique 1,8 L Delta, habituellement vendue à 5 900 F, était disponible à 3 990 F. Quant au Bailey 75CL, généralement vendu à 10 000 F, il était proposé à 7 990 F. La bouteille d’huile 1L Oléo souvent vendue à 1490 F était disponible à 1375 F. Selon les responsables de 𝗖𝗮𝗿𝗿𝗲𝗳𝗼𝘂𝗿 𝗖𝗮𝗺𝗲𝗿𝗼𝘂𝗻, ces offres promotionnelles ont rencontré un vif succès auprès des consommateurs camerounais. En décembre prochain, l’enseigne prévoit de poursuivre cette dynamique en lançant de nouvelles initiatives promotionnelles à l’occasion des fêtes de fin d’année.
Le Ministre du Commerce a vivement félicité 𝗖𝗮𝗿𝗿𝗲𝗳𝗼𝘂𝗿 𝗖𝗮𝗺𝗲𝗿𝗼𝘂𝗻 pour cette initiative, soulignant qu’elle s’inscrit dans la dynamique de lutte contre la vie chère engagée par le Gouvernement. Il a encouragé le Directeur général de CFAO à multiplier ce type d’opérations, offrant ainsi aux citoyens camerounais la possibilité d’accéder à des produits à des prix avantageux.
Pour rappel, Philippe Marcillon est devenu directeur de Cfao Retail Cameroun en janvier 2023. Il remplaçait à ce poste Luc Demez qui assurait cette fonction depuis 2015. Avant, il était Directeur général de la filiale Tadjikistan du groupe Schiever spécialisé dans la grande distribution pendant quatre ans. De 2016 à 2019, il a officié en qualité de Directeur d’opération à Auchan Retail Vietnam. On notera également son passage à Auchan Retail Russia en tant que Directeur régional.
En mémoire, le groupe CFAO est une société multinationale spécialisée dans les secteurs de la distribution automobile, des produits et services pharmaceutiques, de la gestion de centres commerciaux et supermarchés.

Cameroun : le prix du pain revue à la baisse

Cette décision permettra aux consommateurs de bénéficier d’une réduction de 15F sur la baguette de pain de 200 grammes.

15F. Les consommateurs de pains bénéficieront de cette reduction lors de l’achat de la baguette de pain de 200 grammes. C’est le fruit d’une concertation fructueuse, à l’issue de négociations intenses, entre le Ministre du Commerce, 𝗟𝘂𝗰 𝗠𝗮𝗴𝗹𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗠𝗯𝗮𝗿𝗴𝗮 𝗔𝘁𝗮𝗻𝗴𝗮𝗻𝗮, et le Syndicat Patronal des Boulangers du Cameroun.

Cette décision permettra aux consommateurs de bénéficier d’une réduction de 15F sur la baguette de pain de 200 grammes. Après avoir reçu une correspondance des Boulangers annonçant une baisse du prix de 150 F à 140 F, le Ministre du Commerce a estimé que cette diminution n’était pas suffisante par rapport à la baisse proportionnelle du prix de la farine, un ingrédient essentiel dans la fabrication du pain. Il a donc convoqué une réunion de concertation qui s’est tenue aujourd’hui dans la Salle de Conférences du Ministère du Commerce, en présence des associations de défense des droits des consommateurs.

Suite à des débats , toutes les parties ont finalement trouvé un accord, fixant le prix du pain à 135 F pour la baguette de 200 grammes. Cette réduction de 15 F s’appliquera à tous les types de pain, garantissant ainsi une diminution équitable pour tous les consommateurs. Le Ministre a souligné que cette décision était applicable pour une période transitoire de deux mois, en attendant une évaluation ultérieure qui pourrait conduire à une baisse plus significative.
Selon le ministère du Commerce, cette mesure n’était qu’une première étape vers l’objectif de ramener le prix du pain à 125 F, ce qui aurait un impact direct sur le budget des ménages. « Pour garantir le respect de cet accord, 𝗟𝘂𝗰 𝗠𝗮𝗴𝗹𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗠𝗯𝗮𝗿𝗴𝗮 𝗔𝘁𝗮𝗻𝗴𝗮𝗻𝗮 a donné des instructions strictes à tous les services de contrôle relevant de son ministère, afin de s’assurer de l’application effective du prix convenu lors des discussions. Un renforcement du contrôle du poids du pain est également prévu pour garantir la qualité et la quantité du produit offert aux consommateurs« .

L’Inde autorise l’exportation de 190 000 tonnes de riz vers le Cameroun

« Une victoire majeure pour notre pays, classé deuxième en termes de volume de riz reçu avec 190 000 tonnes« , selon le ministère du Commerce.

L’Inde exportera du riz blanc non basmati vers 7 pays à travers le monde à savoir la Guinée, la Côte d’Ivoire, les Seychelles, le Cameroun, les Philippines, le Népal et la Malaisie. C’est ce qu’a indiqué un décret du gouvernement publié le 18 octobre.

Selon une note du ministère du Commerce, l’Inde a consenti à exporter 1,34 million de tonnes de riz vers sept pays d’Asie et d’Afrique. Le Cameroun est ainsi servi avec 190 000 tonnes. « Ce volume considérable équivaut à près de quatre mois de consommation locale de riz, garantissant ainsi la couverture du marché et soulageant les consommateurs de toute crainte de pénurie pendant les fêtes de fin d’année« .

Le Cameroun peut ainsi se féliciter d’occuper la deuxième place en termes de volume à recevoir, juste derrière les Philippines qui bénéficieront de 290.000 tonnes. Les autres pays concernés par ces exportations spéciales sont la Malaisie, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Népal et les Seychelles.

Il faut souligner que, l’essentiel du riz consommé au Cameroun provient des importations. Rien qu’au cours des 6 premiers mois de l’année 2021, le Cameroun a importé une cargaison de 319 330 tonnes de riz. Soit une hausse de plus de 59 000 tonnes par rapport à la même période en 2020.

L’Institut national de la statistique tirait la sonnette d’alarme en 2019 dans son rapport sur le commerce extérieur. «La production nationale est estimée à 217 280 tonnes et la demande nationale (consommation finale des ménages et variations des stocks) à 757 000 tonnes… Il ressort que la forte hausse des importations de riz engendre un gap entre l’offre et la demande d’environ 332 300 tonnes.

Cet écart s’expliquerait par les exportations informelles vers les pays voisins » peut- on lire dans ledit document. Par ailleurs, selon une étude sur le positionnement stratégique de la filière fabrication des produits à base de céréale, menée en 2021 par le bureau de mise à niveau des entreprises camerounaises, 70% de la production locale de riz est exportée vers le Nigéria.

 

Affaires : le Cameroun signe une convention fiscale avec la Chine

Cette entente est l’aboutissement d’un long processus de négociation entamé depuis 2013.

Après 10 ans de négociations, le Cameroun signe une convention fiscale avec la Chine. Dans une note d’information publiée ce 17 octobre 2023, le ministère des Finances du Cameroun annonce avoir signé, ce même jour à Beijing, en Chine, une convention fiscale avec l’Empire du Milieu. Le document signé côté camerounais par Louis Paul Motazé, le ministre des Finances, apprend-on officiellement, vise « l’élimination de la double imposition en matière d’impôt sur le revenu, et la prévention de la fraude et de l’évasion fiscale ».

La signature de cette convention revêt une grande importance, car elle devrait faciliter les échanges commerciaux et les investissements entre le Cameroun et la Chine. En éliminant la double imposition, elle offre une plus grande sécurité fiscale aux entreprises et aux particuliers impliqués dans des transactions entre les deux pays.

Selon le ministre des Finances Louis Paul Motaze, « il importe de relever que la signature de cette convention s’inscrit dans le cadre d’un vaste chantier de densification de notre réseau de conventions fiscales lancé il y a une dizaine d’années déjà dans l’optique d’améliorer et de renforcer l’attractivité du territoire camerounais vis-à-vis des investissements étrangers ; De même, elle marque une étape importante dans la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Développement (SND) 2020-2030 et vers l’émergence de notre pays à l’horizon 2035 telle que voulue par le Chef de l’État », a souligné le membre du gouvernement Camerounais.

La Chine étant l’un des premiers partenaires économiques et commerciaux du Cameroun, explique le Ministre, il était nécessaire de négocier une convention fiscale afin de lever les obstacles au plan fiscal aux échanges entre les deux pays, notamment la double Imposition des entreprises qui opèrent dans les deux pays. « Cet accord boostera sans doute les échanges entre le Cameroun et la Chine pays et permettra d’attirer encore davantage les Investissements chinois au Cameroun », a-t-il promis, expliquant en outre que « la convention fiscale qui vient d’être signée met ainsi en place les meilleures conditions de promotion des investissements dans notre pays à travers les nombreux avantages fiscaux qu’elle accorde, notamment l’élimination de la double imposition, des taux préférentiels d’imposition des revenus d’investissement, la clause de non-discrimination et la procédure amiable en cas de différends ».

En signant cette convention, le Cameroun porte son réseau conventionnel en matière fiscale à 15 conventions de non double imposition et 2 conventions multilatérales à portée globale. Au plan bilatéral, il faut compter les conventions signées avec la France (1976), le Canada (1988), la Suisse (1990), la Tunisie (1999), le Maroc (2012), l’Afrique du Sud (2015), les Emirats Arabes Unis (2017), l’Allemagne (2017), la République Tchèque (2023), et les six pays membres de la CEMAC.

 

Affaires : la BAD appelle les étrangers à investir en Afrique

L’économiste en chef du Groupe de la Banque africaine de développement, Kevin Urama, appelle les entrepreneurs scandinaves et irlandais à faire de l’Afrique leur destination d’affaires et d’investissement.

En visite officielle au Danemark, en Finlande, en Irlande, en Norvège et en Suède du 25 au 29 septembre 2023,  Urama a déclaré que le boom démographique de l’Afrique qui devrait en faire la région la plus peuplée du monde d’ici à la fin du siècle, avec jusqu’à 3,4 milliards d’habitants- offrait d’énormes possibilités d’affaires et d’investissement au reste du monde.

« Avec une population de plus de 1,3 milliard d’habitants [actuellement], 600 millions de jeunes, une urbanisation rapide et des revenus croissants pour les classes moyennes, l’Afrique est la première frontière des marchés émergents », a-t-il indiqué.

Selon Kevin Urama, l’agriculture et l’énergie en Afrique offrent d’immenses opportunités pour le commerce et l’investissement avec les pays nordiques, car la taille du marché de l’alimentation et de l’agriculture en Afrique atteindra 1 000 milliards de dollars américains d’ici à 2030, contre 300 milliards de dollars en 2022.

L’Afrique possède 65 % des terres arables non cultivées de la planète, ce qui représente un vaste potentiel pour l’agriculture durable et l’agro-industrie.

S’exprimant lors d’une réunion avec des hommes d’affaires à Copenhague, au Danemark, le 28 septembre, M. Urama a déclaré que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), le plus grand bloc régional au monde en termes de nombre de pays, était un marché estimé à 3 500 milliards de dollars.

« Les entreprises danoises devraient saisir ces opportunités commerciales et investir davantage en Afrique », a appelé M. Urama, qui est également le vice-président du Groupe de la Banque chargé de la Gouvernance économique et de la Gestion des connaissances.

Il a indiqué que le commerce bilatéral entre le Danemark et l’Afrique avait augmenté de 28,6 % entre 2018 et 2022, passant de 2 milliards à 2,6 milliards de dollars américains, soulignant qu’il y avait un potentiel de croissance.

« Mais cette augmentation est insuffisante, tant en valeur qu’en termes relatifs. Entre 2018 et 2022, les exportations totales du Danemark vers l’Afrique ne représentaient en moyenne que 0,3 % du total des importations mondiales de l’Afrique », a-t-il précisé.

Les importations du Danemark en provenance d’Afrique ne représentaient que 0,1 % des exportations totales de l’Afrique entre 2018 et 2022.

Urama était accompagné, lors de ce voyage, par Mme Mette Knudsen, administratrice de la Banque africaine de développement représentant le groupe des pays nordiques, l’Inde et l’Irlande.

 

Yaoundé va abriter le forum économique tunisien

L’événement d’affaires se tiendra dans la capitale politique le 12 octobre 2023.

Le ministre du Commerce, 𝗟𝘂𝗰 𝗠𝗮𝗴𝗹𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗠𝗯𝗮𝗿𝗴𝗮 𝗔𝘁𝗮𝗻𝗴𝗮𝗻𝗮, a reçu en audience ce 6 octobre, 𝗦𝗼𝗻 𝗘𝘅𝗰𝗲𝗹𝗹𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗠𝗼𝗵𝗮𝗺𝗲𝗱 𝗞𝗮𝗿𝗶𝗺 𝗕𝗲𝗻 𝗕ê𝗰𝗵𝗲𝗿, Ambassadeur de la République de Tunisie au Cameroun. Au cœur de cette rencontre, le Forum économique tunisien qui se tiendra le 12 octobre 2023 à Yaoundé. Un événement qui revêt une importance capitale, puisqu’il s’agit d’une mission économique multisectorielle, réunissant tous les secteurs d’activité tels que les services, les biens marchands, les études et l’ingénierie.

Cette mission, qui se déroulera à Yaoundé et Douala, sera conduite par le Tunisia Africa Business Council (TABC), un conseil d’affaires visant à renforcer davantage la coopération économique entre la Tunisie et les autres pays d’Afrique, en collaboration avec l’ambassade de Tunisie au Cameroun. TABC indique que cette mission est également organisée en partenariat avec des acteurs locaux que sont le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), l’Agence de promotion des investissements (API) et la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat du Cameroun (Ccima).

Cette mission de prospection d’opérateurs économiques tunisiens sera ponctuée par un forum d’affaires Cameroun-Tunisie le 12 octobre prochain à Yaoundé. Le programme prévoit aussi des rencontres avec les institutions et le secteur privé camerounais, des rencontres B2B ciblées avec les PME et PMI selon le secteur d’activité de chaque entreprise tunisienne participante, ainsi que des visites professionnelles. « Cette mission vise notamment à renforcer la coopération économique entre la Tunisie et le Cameroun et la mise en place des partenariats entre les opérateurs économiques tunisiens et camerounais opérant dans divers domaines », indique l’ambassade de Tunisie.

A l’occasion, les deux personnalités ont revisité la coopération commerciale et économique existante entre le Cameroun et la Tunisie. Une coopération qui se veut renforcée dans le contexte de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), une nouvelle donne qui ouvre des perspectives prometteuses pour le Cameroun et ses partenaires.
Il convient de souligner que la coopération bilatérale entre le Cameroun et la Tunisie est profondément ancrée dans l’histoire. Toutefois, a souligné le diplomate tunisien, il est crucial de la redynamiser et de lui donner toutes les chances de réussite, afin de saisir pleinement les opportunités offertes par la mise en œuvre de la Zlecaf.

 

Cameroun-Thaîlande : de nouvelles opportunités de coopération

Le ministre du Commerce, 𝗟𝘂𝗰 𝗠𝗮𝗴𝗹𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗠𝗯𝗮𝗿𝗴𝗮 𝗔𝘁𝗮𝗻𝗴𝗮𝗻𝗮, a reçu en audience ce 5 octobre 2023, Son Excellence 𝗞𝗜𝗧𝗧𝗜𝗦𝗔𝗖𝗞 𝗞𝗟𝗢𝗠𝗖𝗛𝗜𝗧, le nouvel Ambassadeur du Royaume de Thaïlande au Cameroun.

Le Cameroun et la Thaîlande se sont rencontrés. Au cours de cet échange, les deux personnalités ont abordé divers sujets, en mettant l’accent sur le renforcement des liens commerciaux et économiques entre les deux nations. Dans cette optique, une attention particulière a été portée sur les secteurs de l’agro-industrie et de la technologie, qui offrent un potentiel prometteur pour une collaboration mutuellement bénéfique.

Le ministre 𝗠𝗯𝗮𝗿𝗴𝗮 𝗔𝘁𝗮𝗻𝗴𝗮𝗻𝗮 et l’Ambassadeur 𝗞𝗟𝗢𝗠𝗖𝗛𝗜𝗧 ont exprimé leur volonté commune d’explorer de nouvelles opportunités de coopération et de favoriser les échanges dans ces domaines clés.
Selon le ministère du Commerce, la rencontre entre ces deux personnalités marque une étape significative dans le raffermissement des relations entre le Cameroun et la Thaïlande. Elle témoigne également de l’engagement des deux nations à promouvoir la coopération Sud-Sud, une approche qui favorise l’échange d’expertise et le partage de bonnes pratiques entre pays du Sud dans le but de réaliser des progrès communs.
Les échanges entre les deux pays ont déja des affaires dans plusieurs autres domaines. En exemple, selon les statistiques de la direction générale des douanes du ministère des Finances du Cameroun, le riz consommé dans le pays est principalement importé de Thaïlande, pays de provenance de 52% des importations de cette céréale en 2012.

Cameroun-Turquie : une rencontre économique prévue à Douala en octobre

En prélude à l’organisation de cette foire, les deux parties se sont rencontrées le 08 septembre 2023.

Dans le cadre des préparatifs de ce rendez-vous d’affaires, une délégation turque d’opérateurs économiques turcs conduite par Fabrice Funiba Président de la Turkish and Cameroonian businessmen’s association (TURCABA) a rendu visite ce vendredi 8 septembre au Ministère du Commerce.
A l’occasion, les deux parties ont passé en revue le bienfondé de cette manifestation économique et commerciale devant se tenir du 3-4 octobre prochain à Douala. C’est une initiative des Organisations étatiques turques TIM et IMMIB, sous la tutelle des Ministères du Commerce Turc et Camerounais, supervisée par la TURCABA. « Nous sommes venus vous informer de la tenue de cette Foire dans la capitale économique. L’objectif est de promouvoir des liens socio-économiques entre le Cameroun et la Turquie. Nous sollicitons qu’elle soit parrainée par le Ministre du commerce. Le Président Erdogan nous instruit de nouer des partenariats gagnants- gagnants avec l’Afrique. Nous avons été dans plusieurs pays africains, nous irons en Tanzanie après cette foire pour organiser une opération similaire », a déclaré L.Tuna Ozel Conseiller commercial de l’Ambassade de la République de Turquie en terre Camerounaise.
Au sortir de l’audience de ce jour,la partie Turque dit vouloir établir des liens gagnants-gagnants avec l’Afrique dans le cadre de la Zlecaf . Selon le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana, « c’est la manifestation de l’attractivité de notre économie, il ne s’agit plus de rester dans le climat classique de vendre ou acheter. Mais, de saisir cette rencontre pour créer les sociétés conjointes, les joint-ventures .Ça rentre dans le cadre SND30, de produire et transformer localement afin de réduire les importations. Il est important de densifier les liens commerciaux.25 entreprises turques de différents secteurs d’activités seront là. Nous travaillons avec la Chambre de commerce d’Industries, des Mines et de l’Artisanat à Douala pour mobiliser les opérateurs économiques ».

Cameroun-vente du riz : des caravanes mobiles annoncées à Yaoundé et Douala

Le ministère du commerce a eu une séance de travail le 05 septembre 2023 avec les responsables du ministère des Finances ,du Port autonome de Douala ,les importateurs et les détaillants.

Le 05 septembre 2023 Luc Magloire Mbarga Atangana a reçu les responsables du ministère des Finances ,du Port autonome de Douala ,les importateurs et les détaillants pour tabler sur les stratégies d’approvisionnement en riz dans les villes de Yaoundé et Douala. Aussi, rassurer les consommateurs quant à la disponibilité des stocks, « cent cinquante mille tonnes pour approvisionner les ménages« . L’objectif de la réunion visait à examiner l’état des stocks, faire une projection dans la perspective des fêtes de fin d’année .

Afin de faciliter la tâche aux consommateurs, des caravanes mobiles de ventes de riz et des produits de première nécessité seront organisées dans les villes de Yaoundé et de Douala dans les délégations régionales du Commerce et les Communautés urbaines. En collaboration avec les entreprises citoyennes qui comme par le passé bénéficieront des mesures d’accompagnement A en croire  Luc Magloire Mbarga Atangana,. « Le risque de pénurie est éloigné pour les trois prochains mois. Nous voulons réduire les prix pour parvenir au niveau soutenable. Des mesures d’accompagnement sont prises pour rassurer les consommateurs sur l’ensemble du triangle national qu’ils ne sont pas abandonnés ».
« La situation du marché de ce produit social étant préoccupante, il a fallu la tenue de cette réunion très courue afin que les participants expliquent au membre du Gouvernement les mesures prises pour assurer l’approvisionnement des marchés en dépit des difficultés rencontrées: complications pour le transfert de fonds auprès des fournisseurs ,les coûts élevés du riz importé ,problèmes de fiscalité;ventes conditionnées…. Face à ce contexte morose,les échanges ont permis de rechercher des solutions concrètes pour assurer l’approvisionnement du marché camerounais en riz. Au cours de cette séance de travail regroupant les importateurs, les grossistes, les détaillants, les responsables des Ministères du commerce ,des Finances et du Port autonome de Douala, les principaux problèmes qui plombent le secteur ont été relevés : la dissimulation des stocks, les spéculations, ’interdiction d’exportation par l’Inde « , souligne le ministère du commerce.

Cameroun : de nouvelles disciplines techniques et pratiques dans l’enseignement général

Dès cette année scolaire, plusieurs disciplines de l’enseignement technique seront progressivement introduites dans les programmes de l’enseignement général.

Mini révolution dans l’enseignement secondaire au Cameroun. Les apprenants auront droit tous à de nouvelles matières. C’est principalement le cas des disciplines comme la comptabilité, le commerce ou encore l’économie sociale et familiale (ESF). Au ministère des Enseignements secondaires (Minesec), on admet que cette innovation a pour but d’augmenter les compétences des élèves pour leur donner les acquis pour mieux s’insérer dans le monde du travail ou alors de créer eux-mêmes leur emploi.

Ce choix de faire migrer ces enseignements techniques vers l’enseignement général est en réalité l’une des conséquences du chantier de l’amélioration du système éducatif camerounais. Le refrain au Minesec c’est que bien que ce système éducatif donne satisfaction, il est impératif de l’améliorer pour continuer d’avoir de meilleurs résultats, a en croire Stopblablacam.

Cette innovation est par ailleurs une réponse aux exigences de la Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30). Ce document diagnostique que « la qualité du système d’éducation et de formation, l’employabilité, l’entreprenariabilité, les contenus et la qualité de l’offre d’éducation ne sont pas toujours en adéquation avec la demande du système productif en termes de main d’œuvre et d’entrepreneurs ou créateurs d’entreprise ». Pour une meilleure adéquation entre l’éducation et le monde du travail, la SND30 propose justement d’accentuer l’offre de formation technique et professionnelle.

Commerce : le Cameroun va abriter une rencontre internationale sur le Café

Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce a confirmé la disponibilité du son pays  le 24 aoput 2023.

Du 28-29 novembre 2023 le Cameroun va abriter cette grande rencontre sur le café à l’initiative du Ministère du commerce en collaboration avec le Centre Islamique de développement du commerce basé depuis 1983 à Casablanca au Maroc. Lors d’une visioconférence organisée à Yaoundé le 24 aoùt dernier, le Ministre Camerounais du commerce a confirmé la disponibilité du son pays à abriter ce grand rendez-vous.

Le Café produit d’importance capitale qui sera au centre des attractions dans quelques mois, est un produit stratégique pour le Cameroun, un produit de forte consommation. Le programme envisagé vise à promouvoir les investissements et le commerce autour du café dans une logique de chaine de valeur. Le CIDC dans le cadre des préparatifs de la réussite de cette prochaine rencontre d’affaires, bénéficie du soutien du Cabinet Mazars. Selon Abdou Diop le CEO, le Coffee Meet Cameroun « nous permettra d’accroitre les exportations. L’idée est de construire une chaine de valeur autour de ce produit de consommation mondiale .Nous nous engageons pour une mobilisation internationale pour la réussite du rendez-vous. L’objectif est de mobiliser 30-50 acteurs internationaux (vendeurs, acheteurs…) ».
Tout en se réjouissant de l’intérêt porté par l’Organisation Internationale du Café (OIC) sur le Cameroun, le Ministre du commerce Luc Magloire Mbarga Atangana qu’assistait le Secrétaire Exécutif du Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café(CICC) Omer Gatien Malledy ,s’est félicité de l’excellence de la relation qu’entretient le Cameroun principal exportateur de café avec l’OCI.
« C’est une opportunité que nous voulons saisir. Plusieurs réunions ont déjà été organisées avec les opérateurs économiques, nous formalisons les projets. Nous entendons les mobiliser pour ne rien rater », a déclaré Omer Gatien Malledy. Prenait part également à la visioconférence, l’Ambassadeur du Cameroun au Maroc qui en a profité pour présenter sa doléance au Mincommerce « Si on pouvait via le CIDC avoir directement de la banane camerounaise au Maroc ».

Cameroun : le gouvernement met 100 millions de F dans l’incubateur de la Chambre de Commerce

La signature d’accord entre les deux parties a eu lieu le 23 aout 2023 à Yaoundé.

100 millions de FCFA. C’est le montant que le ministère des PME va octroyer au centre d’incubation de la CCIMA. La signature de l’Accord de partenariat entre le Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat et le Président de la Chambre de Commerce, d’Industrie, des Mines et de l’Artisanat du Cameroun qui abrite le Centre d’Incubation Pilote de la CCIMA s’est effectuée le 23 août 2023 à Yaoundé.
A l’occasion, le ministre des PME Achille BASSILEKIN III a indiqué que 100 millions FCFA seront débloqués dans le budget 2024 du MINPMEESA pour soutenir cet incubateur. En faisant cette annonce, le MINPMEESA a indiqué que ce montant permettra au CIP-CCIMA de renforcer ses activités, de soutenir les projets des incubés et surtout de démontrer en terme de qualité ce que ce centre est capable de produire pour servir de référentiel à d’autres structures d’incubation publiques sur le territoire national.
L’ Accord de partenariat s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement des structures d’incubation, et vise la promotion des activités d’incubation du CIP-CCIMA, l’échange d’informations et l’appui aux projets des incubés. D’après cette convention, il s’agira entre autres d’accompagner le positionnement du laboratoire d’analyses du CIP-CCIMA dans l’écosystème du développement de l’agro-industrie et de faciliter l’éclosion des entreprises viables, économiquement rentables et compétitives.
Selon le Président de la CCIMA Christophe EKENcette subvention servira à l’installation des jeunes incubés. Pour mémoire, le Centre d’Incubation Pilote de la CCIMA (CIP) a pour objectifs la lutte contre le chômage des jeunes, la formation des jeunes à l’auto-emploi, la création d’emplois nouveaux et l’incitation à la transformation des produits agricoles.

Cameroun-produits au formol : les responsables iront en prison

A l’occasion de la réunion relative à la mise en place d’une plateforme multisectorielle en charge des opérations conjointes de contrôle sanitaire des aliments, Luc Magloiure Mbarga Atangana a annoncé cette mesure.

L’utilisation du formol se fait par des commerçants véreux qui veulent accélérer le processus de maturation ou de conservation des denrées alimentaires telles que la banane, des fruits et légumes ainsi que la viande et le poisson. Une pratique qui inquiète les autorités car, le formol est une substance chimique toxique et cancérigène utilisée pour la conservation des morts.
Une reunion a eu lieu sous instruction du Premier ministre chef du gouvernement en présence des représentants des administrations sectorielles, de l’Agence des normes et de qualité (ANOR)du Conseil national de la consommation (CONACO) et de la Ligue Camerounaise des consommateurs (LCC) pour la prise des mesures. L’objectif  était de trouver les moyens de dissiper la psychose installée au sein de l’opinion publique suite au phénomène du murissage de la banane et de l’ananas par le biais du formol.
Cette assise avait également pour centre d’intérêts, la question de l’utilisation des pesticides régie par un accord sur les mesures sanitaires et phytosanitaires de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). « La loi prévoit des sanctions et des amendes pour les délinquants. Dans le cadre de la protection des consommateurs, plusieurs Administrations interviennent avec en première position, le Ministère du Commerce« .
A en croire Jacqueline Koa président du CONACO. Le conseil national de la consommation depuis 2020 effectue des descentes sur les sites de production des ananas.  Selon le membre du Gouvernement, « il y a un problème de la maitrise de la circulation des produits. Les mesures répressives doivent être prises. Le recours aux produits phytosanitaires n’est pas interdit, car le traitement du produit est obligatoire ».
Pour remédier à cette situation d’urgence le ministre du Commerce a annoncé la fin de la récréation et a formulé des recommandations fortes : le contrôle des articulations des produits, la présence permanence sur le terrain, veiller à l’application des sanctions administratives judiciaires et pénales.

Le Cameroun a pris part au Sommet du G25 sur le café africain

La rencontre a eu lieu du 8 au 9 août 2023 à Kampala en Ouganda.

En présence des Chefs d’Etats et de Gouvernement, des Ministres ,du Président en exercice de l’Organisation Interafricaine du Café (OIAC) SE Girma Amente ,et de nombreuses personnalités ,le Chef de délégation Camerounaise qui répondait sur instructions présidentielles à l’invitation adressée au Cameroun par SE Yoweri Museveni, Président de la République de l’Ouganda ,a rappelé que le Cameroun a toujours compté parmi les leaders de la production du café en Afrique(160000 tonnes pour la campagne 1986-1987,qui faisait du Cameroun le 2 ème producteur africain avant la chute des prix ayant occasionnée un déclin progressif de la filière.

Pour y remédier, une stratégie de développement de la filière a été élaborée en 2010 par le Gouvernement, avec l’appui des partenaires au développement. Elle a pour mission fondamentale, de passer d’une filière de subsistance, à une filière professionnalisée et durable, économiquement profitable pour les différents acteurs. D’après le Chef Département ministériel en charge des questions commerciales, le Ministre Luc Magloire Mbarga Atangana, le thème du Sommet du G25 sur le Café Africain : « Transformer le secteur café africain du café par la valeur ajoutée », correspond aux attentes de la stratégie camerounaise de développement du café.

Contexte

Ce rendez-vous international autour de la tasse intervient après la déclaration réussie signée en 2022 à Nairobi au Kenya par les membres afin d’ajouter le café à la liste des produits stratégiques de l’Union africaine, conformément à l’Agenda 2063 de l’UA. Pour la circonstance, les pays producteurs ont été invités par le Chef de délégation de la partie camerounaise, à « cesser d’être des fournisseurs de matières premières pour les usines des autres ou de simples comptoirs pour des produits transformés issus de l’Afrique mais transformés hors de l’Afrique. C’est l’heure de la transformation de notre café pour le développement de l’économie africaine ». Troisième boisson la plus consommée dans le monde, après l’eau et le thé, deuxième produit échangé dans le monde après le pétrole, le café est consommé par près d’un milliard de personnes. Selon le rapport de l’Organisation internationale du café (OIC), l’Afrique a consommé pour la période 2021-2022, ce qui équivaut à 12,87 millions de sacs de café (60 kg), Le taux de consommation s’accroit de 2,6% par an en raison de la relance de la politique de promotion de la consommation et de la transformation locale par les États à l’instar du Cameroun.

Cameroun-Douala : 57 nouveaux conteneurs de poissons avariés saisis

La cargaison appartenant à Congelcam en provenance du Togo a accosté le 02 août 2023.

Le navire MSC RIONA a accosté au quai N°15 de la RTC, le 2 août dernier, avec une cargaison de 981 conteneurs dont 57 frigorifiques.  Pendant son opération, les équipes d’exploitation de la Régie du terminal à conteneurs (RTC) du port autonome de Douala (PAD) ont fait le constat de la présence de conteneurs avec une forte odeur de putréfaction. Une fois saisie de la situation, le directeur général de la RTC a immédiatement alerté la capitainerie du port.

A l’issue de la séance de travail à bord du navire, il a principalement été constaté ce qui suit température de l’ensemble de conteneurs frigorifiques entre -I8°C et -20°C; le conteneur numéro Segu 976318/9 enregistrait une température de – 22°C; une forte odeur nauséabonde assurément de poisson avarié se dégage autour de la cale 836, où étaient entreposés des conteneurs frigorifiques.

Ce nouveau scandale intervient au moment où 625 conteneurs de produits frigorifiques avariés appartenant à Congelcam sont stationnés au PAD depuis plus de quatre mois. Congelcam qui contrôle plus de 80% du marché local d’importation des produits halieutique, a été sommée par une mise en demeure du port de les enlever. Mais Congelcam refusait de mener cette opération, invoquant une défaillance de fonctionnement de chaîne de froid au port, ayant entraîné le pourrissement de ses cargaisons.

 

Cameroun : le gouvernement recherche un prestataire pour la construction du port sec de Ngaoundéré

L’Appel d’offres national a été lancé par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Maître d’Ouvrage).

 

Le Maître ouvrage vient de lancer un appel d’offres pour la présélection des cabinets, devant, mener l’étude pour la réalisation des études Architecturales et Techniques de ce port. L’étude devrait permettre de proposer des solutions techniques appropriées d’aménagement et à évaluer les coûts de réalisation des travaux et de maîtrise d’œuvre.

« Le prestataire retenu sera tenu de réaliser pour une durée de douze mois, les études socio-économiques, environnementales, architecturales, assainissement, etc. Il devra aussi proposer des solutions techniques appropriées d’aménagement et évaluer les coûts de réalisation des travaux et la maîtrise d’œuvre, pour un coût prévisionnel des prestations de 1 352 414 250 FCFA TTC », précise l’appel d’offres.

Les retombées pour ce projet sont immenses car ce port permettra aux importateur tchadiens et centrafricains de dédouaner leurs marchandises directement à N’Gaoundéré, ce qui va leur éviter les tracasseries routières sur l’axe Douala-N’Gaoundéré. Ces opérations sans aucun doute réduiront le coût des marchandises du fait des économies sur la logistique. La création d’un port entraine automatiquement les emplois, les hôtels, les restaurants ; et autres activités génératrices de revenus.

Cameroun : le gouvernement autorise l’importation rapide de 150 000 tonnes de riz

 

La demande a été faite, ce mardi 18 juillet 2023, aux acteurs par Luc Magloire Mbarga Atanga, ministre du Commerce.

Les patrons d’entreprises avaient en effet été conviés à une réunion par une correspondance en date du 13 juillet 2023 signé par le ministre du Commerce. « J’ai l’honneur de vous convier à prendre part personnellement à la réunion de concertation que je présiderai le mardi 18 juillet 2023…. qui portera sur la situation du marché du riz », indiquait la lettre.

Réunis donc ce mardi 18 juillet en concertation, le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana a demandé aux acteurs « d’irriguer le marché Camerounais en riz, en procédant à l’importation illico -presto de cent cinquante mille tonnes de riz pour le dernier trimestre ».

Au cours de la rencontre, le ministre du Commerce a réaffirmé l’accompagnement du gouvernement aux acteurs. En contre partie, ils leur demande de renvoyer l’ascenseur aux consommateurs. « Nous avons chaque fois saisi les autorités portuaires au sujet du séjour prolongé des bateaux. Nous avons eu un écho favorable. Les pouvoirs publics qui procèdent toujours à l’accompagnement des importateurs en cas de nécessité ne pourraient se substituer à eux. Les gens ont régulièrement bénéficié de l’accompagnement de l’Etat en matière de facilitation des importations. Renvoyez l’ascenseur aux consommateurs« .

Selon les données compilées par l’Institut national de la statistique (INS), le gouvernement camerounais a depuis 2020, dépensé 530,1 milliards de FCFA pour l’achat du riz auprès des pays étrangers. Les importations de cette céréale ont respectivement coûté 159,8 milliards de FCFA en 2020(+5%), 207, 9 milliards de FCFA en 2021(+5,4%) et 162,5 milliards de FCFA à fin octobre 2022(+1%). Cette situation s’explique par le fait que la production nationale de riz qui oscille autour de 220 000 tonnes/an n’arrive pas encore à satisfaire la demande estimée à environ 600 000 tonnes.

Coopération économique : un centre professionnel des métiers du Cuir annoncé à Maroua

Le Ministre des PME, de l’économie sociale et de l’artisanat Achille BASILILEN III a conduit une délégation Camerounaise au premier Forum Maroc-Cameroun des Affaires sur le Bois et le Cuir qui se tient à Rabat, au Maroc, du 10 au 12 mai 2023.

Achille Basililen III a conduit une délégation Camerounaise au premier Forum Maroc-Cameroun des Affaires sur le Bois et le Cuir qui se tient à Rabat, au Maroc, du 10 au 12 mai 2023 en présence de Azzedine Jettou, président de la Fédération Marocaine des Industries du Cuir (FEDIC).

Organisé par l’Ambassade du Cameroun à Rabat en collaboration avec plusieurs entités gouvernementales et privées des deux pays. Placé sous le thème, « Le Développement des filières du bois et du cuir au service de la promotion économique et la redynamisation de la coopération entre le Cameroun et le Maroc », le premier Forum Maroc-Cameroun des Affaires sur le Bois et le Cuir, a pour centre d’intérêt la redynamisation et le renforcement des liens économiques et commerciaux entre le Maroc et le Cameroun.

Pendant les deux jours, les deux pays vont partager leurs expériences et meilleures pratiques dans les filières du bois et du cuir, avec l’objectif de développer conjointement ces secteurs et d’encourager les investissements et la coopération bilatérale.

Plusieurs sessions vont meubler ce forum, axées principalement sur le renforcement de la coopération entre les deux pays, le cadre incitatif à l’investissement privé au Cameroun, le potentiel du secteur du cuir marocain, la formation et le développement des échanges commerciaux entre les deux pays. Les panels vont également aborder des sujets tels que les opportunités d’investissement dans les filières bois et cuir au Cameroun, l’appui de la Banque Africaine de Développement au Maroc et l’amélioration des partenariats commerciaux entre les acteurs privés et publics marocains et camerounais en matière de commerce du bois.

Au cours de l’ouverture dudit forum, le Ministre des PMEESA a indiqué que c’est une nouvelle page pour ces deux filières au regard de la mobilisation de ses acteurs : « J’ai la conviction à travers la forte mobilisation des acteurs de l’interprofession et des PME dans ces 2 filières que le Cameroun et le Maroc vont écrire de nouvelles pages dans le développement de nos relations économiques et commerciales et que la physionomie de notre pays dans ces 2 filières va s’en trouver modifiée dans le sens de sa modernisation».

Parmi les projets annoncés, un Centre Professionnel des Métiers du Cuir sera construit à Maroua, au Cameroun, nécessitant un appui technique en équipements de transformation modernes et un renforcement des capacités des jeunes porteurs d’initiatives économiques qui y seront formés. Par ailleurs, l’Ambassadeur a souligné la nécessité de soutenir la communauté des artisans impliqués dans la pérennisation d’un savoir-faire traditionnel séculaire et de promouvoir une économie locale vitale pour les collectivités décentralisées.

Rappelons que le Maroc est un importateur traditionnel du bois camerounais, avec des importations d’essences diverses atteignant environ un milliard de FCFA en 2021.

 

 

 

Cameroun : le gouvernement annonce une lutte contre la contrebande et le commerce illicite du ciment

Cette annonce a été faite ce mardi 9 mai 2023 au cours d’une réunion au ministère du commerce sur la filière ciment.

La lutte contre la contrebande et le commerce illicite du ciment au Cameroun. Ce sont les sujets qui ont réuni les responsables des services techniques du Ministère du commerce et les principaux cimentiers le 09 mai 2023.

« Nous sommes vraiment engagés à aider l’administration à éradiquer ces phénomènes. Les embarcations de fortune facilitent les transports de part et d’autre, vu la porosité des frontières », a déclaré représentant de Dangote abondant dans le même sens que le directeur général de la Cimencam.

Ceux-ci ont proposer pour y remédier, la surveillance des frontières, la poursuite des combats contre les contrebandiers. « Personne ne peut comprendre que le clinker baisse et qu’il n’y ait pas de soupçon de baisse de prix du ciment. Personne ne pouvait l’imaginer », s’étonne le membre du Gouvernement qui a instruit ses services techniques à engager dans les tous prochains jours, une guerre sans merci contre les contrebandiers et les adeptes du commerce illicite.

« Notre rencontre est dictée par l’actualité suite à l’évolution du marché international sur le ciment. Cette semaine, on n’assiste à la baisse des cours du cacao, du bois… Le vrai débat est que l’ascenseur doit fonctionner dans les deux sens. Faites attention si une brèche s’ouvre, vos activités seront mises en péril. Vous devez combattre le phénomène de contrebande en premier lieu », a souligné Luc Magloire Mbarga Atangana.

Cameroun : une usine de transformation du riz ouverte à Yagoua

Il s’agit d’une initiative du Programme national de du développement participatif (Pndp).

Une nouvelle usine de transformation de riz vient de voir le jour dans la commune de Yagoua, département du Mayo Danay, région de l’Extrême-Nord. L’infrastructure a été réceptionnée le 30 avril 2023.

Cette nouvelle usine de transformation de riz est une initiative du Programme national de du développement participatif (Pndp), une stratégie de réduction de la pauvreté mise sur pied par le l’Etat avec l’appui de ses partenaires financiers et techniques.

D’un coût de plus de 50 millions de FCFA, cette nouvelle usine a pour objectif de contribuer à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire dans le pays. En effet, le riz qui est produit dans cette commune, pourra être transformé et vendu très moins cher sur place, à travers une capacité de décorticage de 49 000 tonnes de riz paddy en trois variétés.

Il faut souligner que, le pays ne parvient pas encore à satisfaire la demande locale en matière de riz estimée à 600 000 tonnes. Et pour combler le déficit évalué à plus de 200 000 tonnes, l’État a recours aux importations.

Des importations qui lui ont coûté pour le compte de l’année 2021, 207,974 milliards de FCFA pour une quantité importée de 776 601 tonnes contre 591 597 tonnes en 2020 évaluée à 159,871 milliards de FCFA. Soit une hausse de 185 004 tonnes (31,3%) en un an.