La communauté camerounaise s’est mobilisée vendredi à Lyon pour dénoncer les attentats commis par l’organisation terroriste
La communauté camerounaise s’est mobilisée vendredi soir, 07 août, à Lyon pour dénoncer les attentats commis par l’organisation terroriste Boko Haram au Cameroun.
En effet, depuis trois semaines, la ville de Maroua, à l’extrême-nord du Cameroun, est la cible d’attentats terroristes où des enfants sont utilisés afin de se faire exploser sur des lieux publics. Des attentats-suicides qui ont déjà causé la mort de plus d’une cinquantaine de personnes et qui ont fait près d’une centaine de blessés graves.
Jean Eric Sende, président de l’association «Jeunesse, Arts, Cultures et Sport en Liberté», en coordination avec Roger Kuitchoua, président de l’association «Emergence Sud», ont donc décidé d’organiser une manifestation pour lutter contre les actions terroristes de l’organisation Boko Haram. Même si à travers ce rassemblement ils souhaitaient attirer l’attention du monde sur les actions terroristes qui ont eu lieu au Cameroun, ce phénomène touche de nombreux autres pays d’Afrique que ce soit le Mali, le Tchad ou le Nigeria.
Un fléau qui vient déranger la paix dans le monde et contre lequel la communauté camerounaise a souhaité lutter vendredi soir.
La communauté camerounaise s’est mobilisée pour lutter contre les actions terroristes de Boko Haram au Camerounlyonmag.com)/n
Les chiffres, présentés pour le premier trimestre 2015, sont de Didier D. Tchuidja, le président de la Communauté camerounaise en Turquie (CCT). 8 Camerounais sur 10 s’y rendent pour le commerce
Selon Didier D. Tchuidja, à la tête de la Communauté camerounaise en Turquie (CCT) depuis «trois ans», le nombre de ressortissants camerounais vivant dans ce pays s’élève aujourd’hui à environ 1500 personnes. «Quand nous avons reçu notre président, Paul Biya, il y a presque deux ans, nous étions environ 2500 Camerounais sur place. Mais aujourd’hui, d’après mes estimations, le nombre avoisine 1500», a-t-il indiqué dans la presse publique hier, mercredi 08 avril.
Certains disposent de documents leur permettant de circuler librement, tandis que d’autres paient parfois le prix de leur irrégularité. On a encore en mémoire le cas de Nancy Tamfu, appréhendée par la police turque en août 2014, alors qu’elle était enceinte et souffrante, et décédée le 30 décembre de la même année «faute de soins» dans un centre de rapatriement, comme avait eu à le dénoncer à cette date des associations turques.
Toutefois, le Chargé d’affaires de l’ambassade de Turquie au Cameroun, qui a contacté la rédaction de Journalducameroun.com sur le sujet, indique pour sa part que Nancy Tamfu « n’est pas décédée faute de soins » mais plutôt de suites de maladie. D’après ses explications, elle avait été admise dans une structure hospitalière le 08 décembre, avant de succomber 20 jours plus tard. Le 24 décembre, elle avait réussit à donner naissance à un enfant, actuellement sous garde en Turquie en attendant l’aboutissement d’un certain nombre de procédures avec sa famille.
«Les gens arrivent au fur et à mesure. Il n’y a pas un avion de Turkish Airlines qui arrive sans avoir au moins dix Camerounais. Sur ces dix personnes, il y a huit qui viennent pour faire du commerce et deux qui viennent pour s’établir», précise Didier D. Tchuidja.
Les échanges commerciaux entre la Turquie et le Cameroun sont sur une courbe ascendante depuis quelques années. Pour illustration, estimés à 75 milliards de francs CFA en 2013, les échanges commerciaux entre les deux pays avoisinaient près de 100 milliards de F CFA en 2014, au mois d’août. Selon l’agence de presse turque, les deux parties envisagent de porter ces échanges à 307 milliards de F CFA en 2015.
La Turquie figure dans le peloton des 20 premières puissances économiques mondiales. Economie émergente, le pays, situé aux confins de l’Asie et de l’Europe, veut désormais renforcer sa coopération avec le Cameroun en insistant sur des volets comme la sécurité et la défense. A ce titre, le Parlement camerounais vient de donner son quitus pour le renforcement des accords de défense qui unissent les deux pays.
Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a effectué une visite officielle en Turquie en mars 2013 Droits réservés)/n
La communauté camerounaise résidant à N’Djamena a organisé samedi une marche de soutien aux soldats tchadiens et camerounais engagés dans la lutte contre la secte
La colonie camerounaise au Tchad a organisé samedi matin, 28 février, une marche de soutien aux forces de défense et de sécurité tchadiennes en intervention au Cameroun et au Nigeria. De l’ambassade du Cameroun au Tchad sis au quartier Bololo, jusqu’à la place de la nation, les résidents camerounais vivant au Tchad ont crié « NON à Boko Haram », « STOP Boko Haram. »
Dans le cortège étaient visibles des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: « la colonie camerounaise du Tchad remercie son Excellence Idriss Deby Itno et son armée pour son soutien a la lutte contre Boko Haram ».
Dans son mot de bienvenu, le président de la colonie camerounaise au Tchad, Jean Foka, a indiqué que c’est un bel exemple sous régionale l’intervention tchadienne au Cameroun. Il a par ailleurs annoncé un don de la communauté camerounaise au Tchad aux forces des défenses et de sécurité constitué de packs d’eau, du sucre, du thé et du riz.
La Communauté camerounaise au Tchad a manifesté à N’Djamena le 28 février 2015Tchadinfos.com )/n
Dans son discours le représentant du ministre délégué à la présidence, chargé de la défense et des anciens combattants, le chef État major particulier, le général Ndoubayo Marc, a salué l’initiative de la communauté camerounaise avant de rappeler que le Tchad et le Cameroun sont deux pays liés par l’histoire.
La Communauté camerounaise au Tchad a offert un don aux forces de défense tchadiennesTchadinfos.com )/n
La dépouille d’Herman Anu, étudiant camerounais décédé à Séoul en septembre dernier, est en route pour le Cameroun
Personne n’oubliera ce jeune homme qui fonçait sans jamais se laisser perturber par une chute ou un hiver glacial. Le courage c’était lui, la détermination et l’engagement aussi. Herman Anu, puisqu’il s’agit de lui, est décédé. Ses amis disent de lui qu’il était une vraie joie de vivre, ce jeune camerounais illuminait de par sa présence, toujours prêt à rendre service sans se défaire de ce sourire permanent qui barrait son visage angélique.
Épris de fortes sensations, il les explorait dans tous les sens; de l’amour de sa moto en passant par les ordinateurs dont il décortiquait les labyrinthes, Herman était identifié à travers ses casquettes et surtout par son éternel casque noir qu’il arborait une fois coincé sur son bolide.
Quelques mois avant son décès il avait été victime d’une fracture à la jambe qui le cloua momentanément dans son fauteuil. Qu’allez-vous donc croire, il n’aurait sûrement pas lâché prise, c’était mal le connaitre car il s’est remis en selle plus tard question de rattraper les kilomètres et de s’offrir 10 coudées de plus sur le tarmac.
Journalducameroun.com)/n
Cet air innocent perceptible à son contact, ne permettait pas de lui coller véritablement un âge. Vingtaine ou trentaine nul ne saurait le déterminer. Tenez donc, sur sa page Facebook, une image d’une éternelle candeur y est à jamais figée car il a cassé le guidon; Herman s’est éclipsé.
Ce sont désormais des visages défaits, déchirés et pleins d’interrogations qui ont pris place face à ce départ soudain d’Herman communément appelé entendez C’est clair, les ordinateurs sont en berne et exposés au virus car c’est une certitude, une conviction, une réalité, Herman Anu l’anti-virus a tiré sa révérence le 13 septembre.