Les travaux d’aménagement du Lac municipal pourraient démarrer en janvier 2017

L’hôtel cinq étoiles prévu dans la première phase du projet devrait être opérationnel en 2019, pour la CAN qu’abritera le Cameroun

Le projet d’aménagement du lac municipal de Yaoundé – pollué et fermé au public depuis 1982 – commence à se dessiner, avec la signature, mardi dernier, de deux conventions de prêts d’un montant de 21,173 milliards de F CFA y afférents. Les conventions ont été signées par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du terriroire (Minepat), Louis Paul Motaze; et par le représentant de la Deutsche Bank Espagne, Antonio Navarro-Escabias.

Le projet, dans sa première phase, permettra de dépolluer le lac et d’aménager ses contours avec des espaces verts, commerces et autres agréments. Il est aussi prévu ici la construction d’un hôtel cinq étoiles qui pourrait être inauguré avant la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 qu’organisera le Cameroun.

« Pour un projet qui sera exécuté dès 2017, les délais conduiraient à ce qu’il soit opérationnel en 2019. Il viendrait renforcer la capacité hôtelière de notre capitale », explique Roger Mvogo, sous-directeur de la coopération avec l’Europe au Minepat, dans une interview accordée à la presse publique mercredi.

D’après des informations émanant de la Communauté urbaine de Yaoundé, qui assure la « maîtrise d’ouvrage déléguée des travaux », la deuxième phase débutera par une étude pour déterminer l’aménagement de la « vallée de la Mingoa », zone qui va du « Camp Yeyap » (nom d’un camp de la gendarmerie, NDLR) à la voirie municipale. Ici, pas de délai communiqué pour les travaux proprement dits.

Le lac municipal de Yaoundé va faire sa mue. Photo pour illustration
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Lettre ouverte au chef de l’Etat camerounais au sujet des casses à Yaoundé

Par Marcel Hervé Zanga

Excellence Monsieur le président de la République,

Je viens avec un profond respect et une déférence particulière auprès de votre très haute sollicitude soumettre à votre illustre attention une analyse qui porte sur les raisons et les effets d’entrainement du désamour persistant entre le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé et les populations autochtones et allogènes de notre ville.

Excellence, Monsieur le président de la République, je suis camerounais et fier de l’être seulement les atrocités infligées par le délégué de la communauté urbaine de Yaoundé en la personne de Gilbert Tsimi Evouna aux populations ne laisse personne indifférent.

Tout commence par la destruction sans sommation de Nta’ba. Les populations jetées dans la rue, pleuré et crié au scandale! Le délégué du gouvernement n’a en aucun cas semblé, ému par ce flot de détresse et de douleurs. Pour toute réponse, il déclarera qu’il se promène avec son cercueil. Quelqu’un qui agirait dans la légalité demanderait aux plaignants d’aller lui porter plainte. Le délégué du gouvernement, en déclarant qu’il se promène avec son cercueil, reconnaît explicitement qu’il fait des abus et qu’il s’attend à être tué!

Ces casses terminées, on s’attendait à une belle mise en valeur des lieux, il n’en est rien! Aujourd’hui, cet endroit est couvert d’herbes sauvages, refuge des brigands de tout bord, et autres fumeurs de chanvre. Sans vouloir faire un inventaire à la Prévert de toutes ses casses injustifiées, Je me contenterai ensuite de rappeler la destruction du Camp Sic de Tsinga, pour un prétendu projet de construction de nouveaux logements sociaux plus modernes. L’histoire de ce énième échec de celui qui se fait appeler Jack Bauer fait plus pleurer que rigoler, lorsqu’on réalise comment l’argent des Camerounais est brûlé dans des magouilles aussi foireuses!

Il faut d’ailleurs mentionner que la plupart des terrains sur lesquels Monsieur le délégué du gouvernement fait casser des maisons ne reviennent pas toujours à la Communauté urbaine de Yaoundé, ces terrains prennent presque toujours des chemins de traverse pour se retrouver entre les mains de personnes jusque-là inconnues dans les sites. Si lors des premières casses, parce qu’une bonne frange de la population de notre ville pensait que le délégué du gouvernement voulait moderniser Yaoundé le soutenait, aujourd’hui que ses véritables desseins sont connus, il est normal que les populations décident de défendre leurs intérêts. Actuellement, le délégué casse à tout vent parfois disons-le pour rien commettant ainsi les pires exactions dans toute la cité capitale.

Excellence, Monsieur le Président de la République,

Vous aviez été élu au suffrage universel par les dignes camerounais afin de diriger leur destinée, comment donc comprendre le fait que M. le délégué que vous aviez nommé parce que jouissant du pouvoir discrétionnaire se prenne pour un petit dieu méprisant ainsi tout un peuple. J’attire votre attention sur cette triste situation qui perdure laissant une amertume très accentuée auprès des populations qui se demandent si leurs cris ne vous parviennent pas ou tout simplement s’imaginent que vous êtes complice de ce massacre de casses destructives.

Pour preuve un honorable membre du parti dont vous tenez les rênes a été victime des sévices de cette nébuleuse de casses, d’arnaque, d’escroquerie et d’abus de toute sorte en la personne du patriarche Justin Laurent Ateba Yene. D’après nos recoupages, cette nouvelle série de casses reprend juste au lendemain de votre départ du pays pour un court séjour à l’étranger. Même du temps de Fouda André, d’Emah Basile et même d’Amougou Noma, Yaoundé n’avait jamais couru les risques qui le menacent aujourd’hui à cause d’un individu dont le rêve est de s’enrichir: Gilbert Tsimi Evouna. A ce niveau également on serait à même nous interroger si ce dernier a profité de votre absence afin d’installer une vraie psychose auprès des populations de Yaoundé?

Pourquoi chosifier, humilier, ridiculiser tout un peuple de la sorte? M. Gilbert Tsimi Evouna est-il plus camerounais que nous autres? Pourquoi restez-vous si indifférent face à nos pleurs? Qui du peuple camerounais ou du délégué du gouvernement vous a élu?

Excellence, Monsieur le Président de la République,

En bon bantou vous n’ignorez pas que «le chien avait mordu son maitre parce qu’affamé.» et qu’un peuple qui subit peut crier au ras le bol un de ses quatre. Nous ne le souhaitons pas mais dites-vous bien que pour bon nombre de camerounais M. Gilbert Tsimi Evouna est pire que la secte terroriste Boko Haram, et peut être une épine à votre pied pour les échéances à venir.

Tant de casses pour quel résultat? Je vous exhorte à poser cette question à votre délégué auprès de la communauté urbaine de Yaoundé parce qu’il est vomi par les populations. Quel est le sort réservé aux déguerpis?

Il est quand même incompréhensible que la maison de M. Gilbert Tsimi Evouna soit construite sur un marécage avec une clôture qui se trouve sur la place sensée servir de chaussée et qu’à ce niveau rien ne soit fait. En soit disant bon bâtisseur ne devrait-il pas commencer par lui-même question de donner raison à cette maxime qui dit que «la charité bien ordonnée commence par soi-même»? En bon adepte du désordre il l’a plutôt inversée.

Autre fait et pas des moindres, l’organisation de son évènement baptisé Yaoundé en fête (YAFE) qui a été mis sur pied afin de barrer la voie à la foire de Tsinga est une illustration parfaite que M. Gilbert Tsimi Evouna est tout sauf un bon travailleur comme si les yaoundéens lui avaient dit qu’ils aimaient ses fausses réjouissances. Comment transformer la place du défilé où vous êtes souvent assis en marché, en toilettes publiques qu’il n’arrive pas à construire dans toute la ville, en débit de boissons, en auberge, un vrai bordel avec une insécurité à nulle autre pareille? Que dire de la bande d’arnaqueurs qu’il a mis sur pied appelée police communale? Oui, je le dis avec conviction Excellence, le désordre urbain est encouragé par cet homme. Un désordonné peut-il mettre de l’ordre?

Excellence, Monsieur le Président de la République,

La feuille de route du délégué du gouvernement est-elle axée sur les seules casses? N’a-t-il pas autre chose à faire? Regardez l’état des routes de la capitale politique de notre pays de véritables étangs de poissons, Yaoundé pue parce qu’il n’existe pas de toilettes publiques ce qui entraine les populations à se mettre à l’aise partout et n’importe où.

Fils de catéchiste, aujourd’hui vous êtes président de la république du Cameroun mais comment analyser ses phrases du délégué du gouvernement je cite «Yaoundé n’est pas fait pour la débrouillardise.» quand nous savons que le contexte de l’emploi au Cameroun n’est pas l’auberge d’à côté?

Vous l’aviez dit dans un de vos discours «tant Yaoundé respire le Cameroun vit.» Est-il encore possible de donner du crédit à ses paroles, Excellence dans un contexte excusez-moi du néologisme tsimi evounéen?

Je vous en prie en tant que garant des institutions républicaines de frapper le poing sur la table, débarrassez nous de ce triste personnage qui ne vous fait pas grandir qui fait plus de mal aux populations que de bien M. Gilbert Tsimi Evouna afin d’éviter une grosse colère nationale.

Dans l’espoir que cette analyse attirera votre très haute attention et vous aidera à mieux appréhender les enjeux de Yaoundé, afin que les pêcheurs en eaux troubles soient placés devant leurs forfaits ou tout simplement écartés, je vous prie de croire, Excellence, Monsieur le Président de la République, aux sentiments de respect, de déférence et de collaboration de tous les Yaoundéens.


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La communauté urbaine de Douala détruite à près de 40% après l’incendie

D’après le gouverneur de la région du Littoral, les bureaux d’environ 150 personnes ont été consumés par l’incendie déclaré dans la nuit du 06 au 07 avril. Une enquête a été ouverte

L’incendie qui s’est déclarée dans la nuit du 06 au 07 avril dans les bâtiments de la Communauté urbaine de Douala, a détruit près de 40% des infrastructures d’accueil de l’immeuble, d’après le gouverneur de la région du Littoral qui a donné une conférence de presse mardi après-midi à Douala.

Pour Joseph Beti Assomo, à cause de cet incendie, quelque 150 personnes n’ont plus de bureaux pour travailler.

Une enquête a été ouverte pour savoir s’il s’agit d’un incendie ordinaire, du fait d’une main criminelle ou d’un acte délibéré pour «cacher des choses».

Les recherches comprennent plusieurs volets. On parle d’une enquête technique concernant le bâtiment ; et/ou d’une enquête financière et administrative pour recenser la nature des dossiers détruits par les flammes.

Le gouverneur de la région du Littoral a associé à ces enquêtes le ministère des Finances et celui en charge de l’Administration territoriale et de la décentralisation. «Toute la lumière sera faite sur cet incendie», a promis Joseph Beti Assomo.

Joseph-Beti Assomo, le gouverneur de la région du Littoral
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Redevance publicitaire: La Communauté urbaine de Yaoundé met en garde contre l’arnaque

Le Délégué du gouvernement dénonce le recouvrement effectué par certains organismes de gestion des droits d’auteurs

Gilbert Tsimi Evouna met en garde les opérateurs illégaux en matière de gestion publicitaire au sein de la ville de Yaoundé dont il a la charge. Dans un communiqué publié à cet effet, il déclare: [i «Les organismes de gestion des droits d’auteur et des droits voisins des droits d’auteur en général et de la SOCADAP (Société Camerounaise des Droits Artistiques et Plastiques) en particulier, n’ont aucune qualité à s’immiscer de quelque moyen que ce soit dans le recouvrement des taxes et redevances publicitaires] qui sont des ressources budgétaires assises sur la publicité locale de la ville de Yaoundé et non assimilables à des droits d’auteurs ou droits voisins d’une quelconque corporation d’artistes.»

Dans l’optique de mieux orienter le public et les annonceurs sur les organismes qui sont habilités aux recouvrement des taxes et redevances publicitaires, le Délégué du gouvernement explique : «Ils doivent impérativement s’acquitter desdites taxes auprès des régies publicitaires suivantes, agrées par la Communauté Urbaine de Yaoundé : Equinoxe Sarl, Optimedia, Media Target, National.Com, Media Plus, Global Outdoor Systems , Equateur, Le Phenix Sarl, Maximin, Elfi Events.»

Une épée de Damoclès plane désormais au-dessus de la tête d’éventuels imposteurs, ce que ne manque pas de relever la plus haute autorité de la Communauté Urbaine de Yaoundé: «En dehors des régies publicitaires ci-dessus énumérées, tout autre intervenant qui opérerait dans l’espace publicitaire de la ville Yaoundé, le fait en toute illégalité et s’expose aux sanctions prévues par la réglementation en vigueur.»

Gilbert Tsimi Evouna, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé
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Yaoundé: Les commerçants du marché 8e sommés de déguerpir

Le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé donne un ultimatum jusqu’au 15 juillet avant le début des travaux de construction dudit marché

Les commerçants du célèbre «marché 8e» dans le deuxième arrondissement de Yaoundé sont priés de libérer les lieux avant le 15 juillet prochain, prévient le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, Gilbert Tsimi Evouna. Motif invoqué : la construction d’un véritable marché sur cette place où des matrones et autres bayam sellam commercialisent au quotidien des vivres frais.

La communauté urbaine de Yaoundé voudrait ainsi transformer ce site, qui ressemble plus à une poubelle à ciel ouvert aujourd’hui, à l’image d’autres marchés plus organisés à l’instar de celui de Mvog-Betsi. Gilbert Tsimi Evouna lance donc un ultimatum qui arrive à échéance le 15 juillet prochain pour libérer les espaces, faute de quoi «La communauté urbaine de Yaoundé se chargera de libérer lesdits espaces en leur lieu et place», avise-t-on ici.

Gilbert Tsimi Evouna, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé

La Communauté urbaine de Yaoundé vend ses logements.à Paris

Gilbert Tsimi Evouna veut intéresser la diaspora camerounaise à l’achat des appartements de la nouvelle Cité des 7 collines

Dans l’invitation établie par l’ambassadeur du Cameroun en France à l’endroit des Camerounais résidant en France, Lejeune Mbella Mbella parle d’un « important événement ». Il s’agit de la réunion que présidera le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, Gilbert Tsimi Evouna, dans les locaux de la représentation diplomatique du Cameroun à Paris le 12 avril prochain. Le lundi 14 avril et le mardi 15 avril 2014, une « permanence d’informations » sera également consacrée aux opportunités, d’acquisition d’un logement de type T3, T4, T5 à la Cité des 7 collines à Yaoundé, Tsinga, selon la note de l’ambassadeur. Encore appelée « Résidence Ongola », cette nouvelle cité, en train d’être achevée, et qui devrait être habitable à la mi-2014, a été construite sur le site de l’ancien Camp SIC (mis pour Société immobilière du Cameroun, ndlr) de Tsinga.

Le délégué du gouvernement a déjà publié des annonces dans les médias camerounais pour indiquer la mise en vente des deux cent logements disponibles . Les appartements T3 disposent de deux chambres à coucher, deux douches, une cuisine, un salon de 25m2 ; les T4 sont constitués de trois chambres, deux douches, une cuisine, un salon de 30 m2 ; Les T5 enfin comportent quatre chambres, trois douches, une cuisine et un salon de 31m2. Peut-être est-ce pour trouver une clientèle ayant « le cash » que Gilbert Tsimi Evouna se rend à Paris pour intéresser la diaspora. Les T3 sont mis en vente à 30 millions de F CFA; les T4, 40 millions ; les T5, 50 millions.

Une affiche de la Communauté urbaine de Yaoundé présentant la nouvelle » Résidence Ongola »
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Cameroun: Le marché de Nkol-Eton détruit à Yaoundé

La communauté urbaine veut assainir l’endroit et structurer son exploitation à des fins de commerce

De nombreuses commerçantes désormais sans stand de vente
La communauté urbaine de Yaoundé la capitale camerounaise a procédé ce mardi, 21 septembre 2010, à la destruction du petit marché de Nkoleton, un quartier situé non loin du quartier résidentiel de Bastos. Aux environs de 10 heures 30 locale, des engins sont entrés dans le marché et ont cassé les petits étalages qui servaient de points de vente à de nombreuses gérantes de petit commerce. Nous allons faire comment mon fils, s’interroge une dame; on nous avait dit qu’il va venir casser mais on se disait qu’il devait attendre encore un peu parce que c’est la rentrée scolaire et que maintenant ils savent que les parents comme nous doivent se débrouiller pour payer l’école aux enfants, nous a déclaré une dame dont les produits étaient étalé à même le sol. Du côté de la communauté urbaine, on affirme que les personnes qui occupaient le marché de Nkoleton avaient été averties de ce que l’endroit devrait être détruit. Dans les coulisses, on reconnaît aussi que le récent incendie qui s’est déclaré dans ce marché il y a une dizaine de jour aurait précipité la décision de casser. Après le feu qui avait brulé l’autre jour, on a vu les gens de Tsimi (Agents de la communauté urbaine), venir mettre des croix sur certaines boutiques et dire qu’on devait détruire le marché; je savais que c’était sérieux parce que le délégué lui-même est venu ici deux fois nous déclare un ancien occupant des lieux. Les opérations de destruction permettront de construire des points de ventes plus sécurisés pour les populations. Au total ce serait près de 40 étalages de ventes tenus par des femmes qui ont été détruits. On dénombre aussi une vingtaine de boutique. Certains observateurs ont salué l’initiative de cette destruction. Le problème c’est que les gens croient qu’il faut simplement s’installer et on peut vendre; personne ne veut par exemple respecter les règles d’hygiène, on verse la poubelle partout et c’est là le problème a commenté un des nombreux curieux qui assistait à la destruction.

La méthode Tsimi critiquée
Pourtant, tous n’approuvent pas la méthode de la communauté urbaine, qu’on accuse de ne pas être ouverte au dialogue. Nous n’avons rien contre les plans d’assainissement de la ville, moi ce qui m’embête c’est le manque d’ouverture du délégué du gouvernement; nous lui avons fait une requête, où on lui présentait nos titres fonciers et nous avons demandé que la communauté nous fournisse les plans de construction qui pour eux étaient conformes aux exigences d’embellissement; ils n’ont pas répondu et sont venus casser, voilà ce qui nous dérange nous a déclaré une des victimes de la casse. De nombreuses victimes des destructions déclarent que la communauté urbaine ne leur a donné que 7 jours de préavis, très insuffisant pour pouvoir se réorganiser. Dans certains marchés, on donnait des préavis de 3 mois, nous a fait savoir une dame. Autre point de confusion, Certains bâtiments sur les mêmes lignes n’ont pas été détruits. La communauté urbaine a fait savoir qu’elles le seront. Le fait que ces bâtiments servent d’habitation a fait qu’on leur accorde un délai supplémentaire. Il y a une dizaine de jours un violent incendie s’était déclaré au petit marché de Nkoleton. Mis en cause, la vétusté des installations électriques. Les autorités administratives qui étaient descendues sur les lieux avaient demandé à la communauté urbaine de prendre des mesures appropriées pour prévenir ce genre d’incident. Officiellement, il n’existe pas de marché à Nkoleton. Les premiers commerçants s’y sont installés progressivement et d’autres ont suivi. La communauté urbaine de Yaoundé a toujours voulu détruire ces installations, mais tardait à se décider. Malgré l’illégalité de son existence, ce petit marché servait de point d’approvisionnement en vivres et autres cultures. Il était aussi un point de perception de petites taxes pour la commune de Yaoundé 1er. Aujourd’hui, on nous abandonne alors que nous payons toujours les taxes et tout ça ce n’est pas normal, a indiqué une victime.

les commerçante sont dépassé par les évènements
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Cameroun: La feuille de route du nouveau délégué auprès de la communauté urbaine de Garoua

La réhabilitation de la voirie urbaine est l’une des priorités du premier magistrat municipal

Installé à la tête de la communauté urbaine de Garoua(Cug) dans l’Extrême-Nord du Cameroun, Ahmadou Bouba, nouveau délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Garoua a du pain sur la planche. Presque tout est à refaire. La ville de Garoua est meurtrie par ses routes en piteux états, des quartiers entiers sombrant dans l’obscurité et des populations sevrées d’eau potable. Ahmadou Bouba ambitionne changer ce visage.

Le ministre de l’administration territoriale et de la Décentralisation(Minadt), Marafa Hamidou Yaya l’exhorte à redonner à cette ville sa coquetterie d’antan à travers, l’élaboration et l’adoption d’un plan directeur d’urbanisme, le retour de l’éclairage public, l’accès du plus grand nombre à l’eau potable, le curage des caniveaux, la lutte acharnée contre le désordre urbain dont l’une des manifestations à Garoua est l’exploitation anarchique du transport par motos taxis, des gares routières et autres espaces de ramassage des voyageurs.

La feuille de route du nouvel homme fort de la ville de Garoua prévoit dès lors la réalisation de trois projets majeurs, à savoir, la réhabilitation de la voirie urbaine, du retour de l’éclairage public et de l’assainissement des finances et la création des nouvelles richesses.

La réhabilitation de la voirie urbaine est primordiale pour le développement de Garoua. Car la voirie actuelle, manque d’entretien. Les routes de la ville présentent un aspect vétuste. Les nids de poule et les gros trous ont fini d’achever le bitume vieux de 30 ans. Chaque année, un budget de 60 millions est attribué à l’entretien de la voirie urbaine. Une somme que les responsables techniques jugent très insuffisante au vu du coût de réhabilitation qui est estimé à 12 milliards de Fcfa. Depuis deux ans, un projet de réhabilitation est en gestation mais, il tarde à prendre corps.

Autres points prioritaires, c’est de résoudre le problème de mauvaise gestion des ressources financières dont est victime la ville de Garoua. Elle se matérialise par les détournements des deniers de la commune de la ville, l’incivisme fiscal dont se rendent coupables plusieurs opérateurs économiques locaux de la ville. Cette situation a conduit à un déficit considérable des caisses de la commune, ainsi que plusieurs mois de salaires impayés du personnel de la commune. Il revient donc à Ahmadou Bouba d’assainir les finances et de créer des nouvelles richesses.
Le nouveau délégué auprès de la Cug devra également batailler dur pour maintenir la ville éclairée. Avec 1544 points lumineux à Garoua, moins de 300 fonctionnent à l’heure actuelle dans cette ville qui est classée parmi les cités camerounaises où l’insécurité va grandissante. Et d’après les populations de cette ville, le manque d’éclairage public est l’un des facteurs favorisant de cette insécurité.
Face à tous ces problèmes, les populations de la communauté urbaine de Garoua attendent du nouvel homme fort de la ville qu’il redonne à cette ville sa clarté d’antan.

Marafa Hamidou Yaya, Minatd
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Démolitions à Yaoundé: Les familles sont accablées!

Plusieurs fois annoncées, les destructions des domiciles construits sur les terrains de la magzi ont débuté cette semaine

C’est l’amertume, et surtout le désarroi qui se lisait sur le visage de la vielle maman, habitant du quartier Mvan, pendant qu’elle enlevait son lit, de ce qui lui à servi de maison jusqu’à ce jour. Pour cause, elle disposait de deux journées pour quitter les lieux qu’elle occupait dans l’illégalité et qui est une propriété de la Magzi. Comme cette femme d’une soixantaine d’années, nombreux sont les habitants illégaux qui verront leur demeure réduite en poussière par les bulldozers de la magzi.

C’est aux environs de 14 heures mardi dernier que le caterpillard de la magzi a donné le ton en réduisant en cendre une barrière faite en parpaing, et à peine sorti du sol. Puis a suivi une maison en chantier, dont les constructions étaient presque achevées, un domicile donc les murs étaient élevés et la clôture d’un local entièrement broyée sous le regard meurtri de son propriétaire. Au total, 3 maisons en construction et une clôture faite en matériaux définitifs ont servi de point de départ pour ces démolitions qui vont se poursuivre toute la semaine. Pour cette première journée, la situation s’est avérée « embarrassante » quand il s’est agit de la maison d’un colonel, en service dans les forces armées camerounaises. « C’est la maison du colonel » s’écrie la demoiselle qui se trouvait au premier étage de la somptueuse demeure. Le ministre du Domaines et des Affaires foncières M. Pascal Anong Adibimé va demander de présenter le titre foncier attribué au propriétaire de la maison par la magzi, seule condition pour échapper à la démolition. Ce qui ne sera pas fait. Interrogé sur le traitement réservé à ce cas de figure, le représentant du gouvernement précise que certains dossiers seront traités au cas par cas. Ce colonel dispose de quelques jours pour me présenter le titre foncier qui lui confère le droit de résidence en ce lieu. La situation du colonel présente à souhait les enjeux de cette opération. Sur ces lieux de près de 800 habitations, selon certaines sources de la magzi, une bonne tranche de ces domiciles appartient aux hommes de la haute société. Même si le ministre se veut rassurant il n’y a ni de petit, ni de grand devant la loi a t-il indiqué, il n’en reste pas moins vrai qu’il y a des « habitants de bonne foi » dont les dossiers seront étudiés « au cas par cas »

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Ce matin, nombreuses sont les familles qui se sont rendues à la magzi, dans l’espoir de s’entretenir avec le ministre, car elles affirment être en possession d’un titre foncier. Conséquence, elles doivent être indemnisées et recasées. Sans succès, car ce dernier « n’a pas eu suffisamment de temps » pour s’entretenir avec ces habitants meurtris, qui éprouvent déjà d’énormes difficultés à l’idée de devoir abandonner leurs maisons, fruit d’énorme sacrifices consentis pour se retrouver dans la rue

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