Il représente par ailleurs 16,5% du PIB et 73% du PIB dans le secteur primaire, indique le Minfi
Le secteur agricole représente 16,5% du PIB du Cameroun et 73% dans le PIB du secteur tertiaire, a-t-on appris jeudi, 31 mars, à l’issue du Conseil de cabinet du mois de mars, présidé comme de coutume par le Premier ministre.
Le ministre délégué auprès du ministre des Finances, Elung Paul Che, qui a présenté un exposé sur l’état des engagements de l’Etat dans le domaine de l’agriculture aux autres membres du gouvernement, a relevé que le secteur agricole présente également un solde global excédentaire de 656,3 milliards de FCFA en 2014; constituant ainsi «le premier pourvoyeur de devises avec 55% des exportations».
Elung Paul Che a tenu à relever, au titre des «efforts de soutien au secteur agricole»: l’augmentation du budget du ministère de l’Agriculture de 12% au cours de la période 2014-2016, «soit un passage de 98,3 à 110,2 milliards de FCFA».
Des mesures fiscales ont déjà été prises pour accompagner les acteurs du secteur notamment : les exonérations de TVA sur les engrais, les semences, les pesticides et les équipements agricoles; l’exonération de TVA des intérêts sur les prêts liés au financement des opérations de crédit-bail; l’exonération de l’impôt sur le revenu des entités collectives du secteur agricole, ainsi que des agriculteurs individuels. Il est aussi à souligner que des dispositifs de facilitation de l’accès aux crédits pour les investisseurs ruraux sont en expérimentation, à l’instar du service bancaire minimum garanti, avec une suppression des agios sur les comptes.
L’Etat camerounais a besoin de mobiliser 3350 milliards de FCFA pour mettre en uvre son Plan national d’investissement agricole, boussole établie sur la période 2014-2020.
A l’issue du Conseil de cabinet tenu jeudi, le Premier ministre a prescrit au ministre des Finances et au ministre chargé de l’Economie de «privilégier l’approche partenariale dans la recherche des financements destinés au secteur agricole et de prendre en compte cette exigence dans la programmation des dépenses y relatives». Il a également prescrit au ministre des Finances d’accélérer la mise en place de la Cameroon Rural Financial Corporation (Carfic), la banque agricole tant attendue, et dont Elung Paul Che assure que le capital de 10 milliards de FCFA a déjà été «entièrement libéré».
Production jugée insuffisante jeudi par le Premier ministre. Ambitions du Cameroun: produire 600 000 tonnes de cacao, 200 000 tonnes de café et 3000 tonnes d’Arabica à l’horizon 2020
Le ministre camerounais de l’Agriculture et du développement rural, Henri Eyebe Ayissi, a présenté jeudi, 31 mars 2016, la production nationale de cacao et de café au cours de l’année 2015. C’était au cours du conseil de cabinet du mois de mars que présidait le Premier ministre, Philémon Yang. Selon le Minader, le Cameroun a produit 250 000 tonnes de cacao, 20 000 tonnes de café Robusta et 3000 d’Arabica au cours de l’année écoulée.
Cette production a été jugée « insuffisante » par le chef du gouvernement qui a émis des propositions visant le renforcement des politiques de financement dudit secteur. Objectif : réaliser le Plan de relance et de développement de la filière cacao-café qui intègre la hausse de la production nationale à 600 000 tonnes de cacao, 200 000 tonnes de café et 3000 tonnes d’Arabica à l’horizon 2020.
Ce plan de relance s’articule autour de « la production et la diffusion du matériel végétal de qualité, la fertilisation et la protection des vergers, l’amélioration de la qualité des produits marchands, l’appui aux opérations post-récolte, l’encadrement, la formation et la structuration des acteurs ruraux, etc », peut-on lire dans le communiqué rendu public ce vendredi.
S’agissant de la collecte des 600 milliards de FCFA nécessaires pour la croissance de la production du cacao et du café camerounais, Philémon Yang a recommandé de privilégier l’approche partenariale dans la recherche des financements. Ce, conformément au Plan de relance et de développement de la filière cacao-café, consulté par Journalducameroun.com. Selon ce programme, le financement nécessaire sera pourvu à 25% par l’Etat ; 65% par les opérateurs des filières elles-mêmes, y compris le recours à des financements extérieurs; 7% à mobiliser auprès de la coopération et divers partenaires (dont 3% par les ONG) ; et enfin 3% par les autres investisseurs.
Au menu des échanges qui ont eu lieu jeudi à Yaoundé, la mise en uvre du Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé à partir du fleuve Sanaga
Le Premier ministre camerounais, [b Philémon Yang a présidé jeudi, 28 janvier 2016, à Yaoundé la première session du Conseil de cabinet de l’année 2016. Il était question de parler entre autres, de la mise en uvre du Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et ses environs, à partir du fleuve Sanaga (Paepys), et du projet de construction du barrage hydroélectrique de Natchigal.
En présence des autres ministres, ministres délégués et décrétaires généraux, le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), Basile Atangana Kouna, a procédé à la présentation desdits projets. A ce propos, il indique que ce projet vise un apport additionnel de 300.000 mètres cube (m3) d’eau/jour. Objectif, satisfaire la demande de la ville de Yaoundé, projetée à 254.000 m3/jour en 2022.
Selon le Minee, l’ouvrage cité d’un coût de 399 milliards de FCFA, concerne la construction des infrastructures de : prise d’eau à Nachtigal ; de traitement d’eau à Emana-Batchenga ; deux stations de reprise à Nkometou III et Nyom II ; un réservoir de tête sur le mont Ndindan à Yaoundé ; d’une conduite de 64 kilomètres environ entre Nachtigal et Yaoundé et de deux conduites à l’intérieur de la ville de Yaoundé.
Concernant le projet d’aménagement du barrage hydroélectrique de Nachtigal de 420 mégawatts, Basile Atangana Kouna a souligné qu’il est le fruit d’un partenariat signé avec les sociétés Electricité de France (EDF), Rio Tinto Alcan (RTA) et la Société financière internationale (SFI).
Pour le projet d’une valeur de 656 milliards de FCFA, quelques travaux préliminaires devraient être engagés au premier trimestre 2016. Tandis que le lancement définitif de la construction est envisagé au quatrième trimestre 2016.
Lors du conseil de cabinet qu’il a présidé mercredi, Philémon Yang a recommandé que soient rendus effectives la libération des emprises et une communication optimale
L’exécution des projets de construction des autoroutes et l’amélioration des procédures de passation, d’exécution et de contrôle de la commande publique étaient à l’ordre du jour du conseil de cabinet du mois de décembre.
Au terme des échanges tenus mercredi, 23 décembre 2015, s’agissant de la construction des autoroutes, notamment celles reliant Douala à Yaoundé, Kribi à Edéa et l’autoroute de Nsimalen, le Premier ministre (PM), Philémon Yang, a prescrit une meilleure communication en direction des populations concernées. Objectif, mettre l’accent sur l’impact positif des projets cités sur les conditions de vie des populations locales.
Il a par ailleurs demandé au ministre du Domaine, du Cadastre et des Affaires foncières et à son homologue de l’Administration territoriale et de la Décentralisation de veiller à la concrétisation des indemnisations et à la libération des emprises des autoroutes en cours de construction.
Pour ce qui est de la gestion des commandes publiques, après un bilan de l’année 2015 qu’à présenté le ministre des Marchés publics, Philémon Yang a demandé à ce dernier de renforcer la gouvernance du système de commandes publiques. Il est question de sanctionner les acteurs défaillants et les contrevenants à la réglementation en vigueur.
Le sujet était au menu d’un Conseil de Cabinet présidé jeudi à Yaoundé par le Premier ministre camerounais, Philemon Yang. L’intégralité du communiqué de presse publié à l’issue des travaux
Le Premier ministre, chef du gouvernement, Monsieur Philemon Yang, a présidé un Conseil de Cabinet ce jeudi 29 octobre 2015 à partir de 9h dans la salle des conseils de l’immeuble abritant ses Services. Y prenaient part les ministres d’Etat, les ministres, les ministres délégués ainsi que les secrétaires d’Etat.
Les travaux, consacrés au projet de loi de finances, ont donné lieu à deux exposés: l’un par le ministre des Finances sur «les perspectives budgétaires 2016-2018 et les grandes lignes du projet de loi de finances pour l’exercice 2016» et l’autre par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire sur «la stratégie d’exécution des investissements publics en 2016».
En prélude à ces présentations, le Premier ministre a délivré une importante communication axée sur les principaux défis du gouvernement au lendemain du réajustement du 2 octobre 2015. Il a appelé l’équipe gouvernementale à plus d’efficacité et de détermination dans l’exécution de ses missions, avant de donner des directives visant à résorber les déficiences identifiées par le président de la République lors du dernier Conseil ministériel.
Des préconisations spécifiques ont également été faites au sujet des feuilles de route ministérielles pour l’exercice 2016. Evoquant plus particulièrement la mise en uvre du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance économique et la préparation des Coupes d’Afrique des Nations de football féminine de 2016 et masculine de 2019, le chef du gouvernement a prescrit plus de célérité dans l’exécution des chantiers.
Relativement au fonctionnement des services publics, le Premier ministre a demandé aux chefs de département ministériel de renforcer la mise en uvre des mesures de lutte contre la corruption, d’améliorer les conditions de fourniture des prestations aux usagers ainsi que la qualité de la dépense. Cette dernière mesure devra se traduire notamment par une diminution significative du nombre et de la taille des missions à l’étranger.
Il les a en outre invités au respect scrupuleux de la directive permanente du président de la République leur prescrivant de «veiller à ce que les fonctionnaires placés sous leur autorité et admis à faire valoir leurs droit à la retraite, libèrent effectivement à temps le service».
La parole est ensuite revenue au ministre des Finances pour la présentation de son exposé. Il en ressort que l’avant-projet de budget pour l’exercice 2016, qui sera soumis à l’arbitrage du président de la République, s’équilibrerait en recettes et en dépenses à 4 249,8 milliards de F contre 3 746,6 milliards de F dans la loi de finances initiale en 2015.
Ce budget visera non seulement à financer les charges de fonctionnement courant de l’Etat, mais surtout à garantir le parachèvement des projets structurants de première génération et ceux inscrits dans le plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance, ainsi que la construction des infrastructures nécessaires à la tenue des Coupes d’Afrique des Nations de football 2016 et 2019.
Par ailleurs, un volant de ressources sera consacré à la mise en uvre des objectifs de développement durable (ODD) concomitamment au lancement des projets structurants de deuxième génération. Le ministre des Finances a préconisé un renforcement de la discipline budgétaire, la maîtrise du fichier solde et de la masse salariale, la réduction des dépenses fiscales, l’encadrement rigoureux des subventions et des transferts, gage d’une exécution satisfaisante du budget pour l’exercice 2016.
Les travaux se sont poursuivis avec l’exposé du ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire sur la stratégie d’exécution des investissements publics pour l’exercice 2016. Les mesures envisagées à cet effet comprennent le renforcement de l’appropriation des procédures par les maîtres d’ouvrage, l’amélioration des dispositifs de suivi, le raccourcissement des procédures de passation des marchés et le déploiement du contrôle de gestion auprès des responsables chargés du pilotage des programmes.
Le ministre chargé de l’économie a également suggéré une meilleure prise en charge des investissements de moins de cinq millions de F, exécutés par bon de commande et la constitution d’une banque des données des projets abandonnés, non achevés ou mal exécutés afin d’assurer le financement prioritaire de ces projets dans les budgets futurs, après la levée des contraintes ayant conduit à la mauvaise exécution constatée.
Au terme des échanges qui ont suivi les exposés, et en attendant les derniers arbitrages du président de la République sur le projet de loi de finances pour l’exercice 2016, le chef du gouvernement a donné des directives pour une participation efficace des membres du gouvernement à la session budgétaire au Parlement et la bonne exécution du budget de l’Etat dès janvier 2016. Le Conseil s’est achevé à 11h15mn.
Yaoundé, le 29 octobre 2015.
Le secrétaire général des Services du Premier ministre,
(é) Séraphin Magloire FoudaCalque.
Les services de la Primature du Cameroun.Droits réservés)/n
Au nombre de 185 au 30 septembre 2015, les instituts privés d’enseignement supérieur accueillent quelque 72 000 étudiants
Les Instituts privés d’enseignement supérieur (IPES) au Cameroun accueillent «quelque 72000 étudiants soit 20% de la population estudiantine nationale», a révélé mercredi le ministre de l’Enseignement supérieur au cours du conseil de Cabinet de septembre 2015, présidé par le Premier ministre.
«Leur nombre est passé de 12 en 2001, au moment de la promulgation de la loi d’orientation de l’enseignement supérieur, à 185 à ce jour. Autrefois concentrés à Yaoundé et Douala, ces instituts ont essaimé dans toutes les huit autres régions», a précisé le Pr. Jacques Fame Ndongo.
Cette croissance ne va pas cependant sans poser des problèmes. «En dépit des progrès réalisés, des efforts méritent d’être faits pour assurer l’employabilité des diplômés, moderniser les équipements didactiques, relever le niveau des enseignants et surtout renforcer la composante industrielle, scientifique et technologique des cursus offerts dans les instituts privés d’enseignement supérieur», peut-on lire dans le communiqué publié à l’issue du conseil de cabinet du mois de septembre.
Dans une annonce diffusée le 25 août 2015, le Minesup informait que les universités publiques et les instituts privés d’enseignement supérieurs (IPES) accueilleraient au total «environ 450 000 étudiants» pour la rentrée académique 2015-2016.
La question a fait l’objet d’un exposé lors du Conseil de cabinet du mois d’avril, présidé jeudi par le Premier ministre. l’intégralité du communiqué publié à l’issue des travaux
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Philémon Yang, a présidé un Conseil de Cabinet ce jeudi 30 avril 2015 à partir de 9h dans le bâtiment principal du complexe abritant ses Services.
Le Vice Premier Ministre, les ministres d’Etat, les ministres, les Ministres délégués ainsi que les Secrétaires d’Etat prenaient part aux travaux, dont l’ordre du jour comportait deux points, à savoir: 1. l’exposé du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation sur «la mise en uvre de la réglementation relative aux loteries, jeux de hasard et paris sportifs»; 2. l’exposé du ministre de l’Eau et de l’Energie sur «la stratégie gouvernementale de promotion des énergies renouvelables».
Intervenant après la communication introductive du Chef du Gouvernement, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a dressé un état des lieux et tracé les perspectives du secteur des jeux de hasard au Cameroun.
Distincts des jeux de divertissement, les jeux de hasard, qui reposent sur la probabilité d’un gain, en nature ou en argent, la chance ou le sort primant sur l’adresse du joueur, font florès au Cameroun. Cet essor a permis l’apparition de nombreux acteurs dans le secteur, plus ou moins respectueux des règles de cette activité exercée sous le régime de l’autorisation et avec de nombreux garde-fous.
Le ministre a indiqué que les autorisations valides concernent: six casinos fonctionnels, dont quatre à Douala et deux à Yaoundé; un casino autorisé mais non fonctionnel à Douala; sept sociétés de jeux de hasard autorisées pour les loteries et paris sportifs et trois salles de jeux de divertissement de plus de 15 machines autorisées à Douala et une à Yaoundé.
Il a souligné que ce secteur est gangrené par de nombreux maux, dont le choix de la clandestinité de quelques opérateurs, les comportements addictifs de certains joueurs, la localisation inappropriée des établissements de jeux ou le non-respect de l’interdiction des jeux aux mineurs. A cela, s’ajoute l’inadaptation de la réglementation aux évolutions récentes à l’instar les jeux et paris en ligne. D’où l’important chantier de refonte du cadre normatif engagé par les pouvoirs publics.
Au terme des échanges qui ont suivi cette présentation, le Premier ministre a demandé au ministre chargé de l’Administration territoriale, en attendant l’aboutissement de la révision du cadre juridique des jeux de hasard mis en place en 1989 et 1992, de prendre des mesures urgentes d’assainissement de ce secteur, afin de contenir les nombreux risques d’atteintes à l’ordre social et l’ordre public.
Les travaux du Conseil se sont poursuivis avec l’exposé du ministre de l’Eau et de l’Energie portant sur «la stratégie gouvernementale de promotion des énergies renouvelables», lequel a mis en exergue l’important potentiel en la matière au Cameroun et les pistes de sa valorisation. Les sources d’énergie répertoriées comprennent: l’éolien, le solaire, la géothermie, la biomasse et les énergies marines.
Leur exploitation est envisagée aussi bien par le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) que par le Plan de Développement du Secteur de l’Electricité (PDSE), en complément de l’hydroélectricité de grande puissance et du gaz naturel.
L’encadrement juridique et institutionnel des énergies renouvelables a été amorcé dans la loi du 24 décembre 2011, régissant le secteur de l’électricité et à la faveur de la création d’une direction dédiée en 2012 au sein du Ministère de l’Eau et de l’Energie.
Le ministre chargé de l’énergie a souligné que plusieurs projets sont par ailleurs en cours d’exécution à l’instar de celui visant l’implantation de mini centrales solaires dans 166 localités à moyen terme et 1000 localités à terme. Ces projets qui concernent aussi la promotion du biogaz et de la micro hydroélectricité, accroitront la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique du Cameroun. Une expérience pilote de production de l’énergie éolienne verra bientôt le jour sur les Monts Bamboutos, avec la construction d’une centrale de 42 mégawatts extensibles à 80 mégawatts.
A l’issue de cette présentation, le Chef du Gouvernement a demandé au ministre chargé de l’énergie de parachever les travaux relatifs à l’adaptation du cadre juridique des énergies renouvelables et la mise à jour, en relation avec les administrations concernées, du volet énergies renouvelables du Plan de Développement du Secteur de l’Electricité, pour en faire un levier efficace de développement économique.
Le Conseil s’est achevé à 10h30.
Le Secrétaire général des Services du Premier ministre, Louis Paul Motaze.
Le siège des Services du Premier ministre, à Yaoundéspm.gov.cm)/n
Le Premier ministre a présidé un Conseil de cabinet jeudi, au cours duquel trois ministres ont été invités à présenter l’actualité dans leurs départements. Le communiqué publié à l’issue de ce Conseil
Communiqué publié à l’issue du Conseil de cabinet tenu jeudi, 26 Mars 2015
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Son Excellence Philemon YANG, a présidé un Conseil de Cabinet ce jeudi 26 mars 2015 à partir de 9h dans le bâtiment principal du complexe immobilier abritant ses Services.
Y prenaient part le Vice Premier Ministre, les Ministres d’Etat, les Ministres, les Ministres Délégués ainsi que les Secrétaires d’Etat.Trois présentations étaient inscrites à l’ordre du jour des travaux à savoir: 1. L’exposé du Ministre des Sports et de l’Education Physique sur «les acquis et défis de la politique de promotion de l’éducation physique»; 2. La présentation du Ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales rendant compte des premiers résultats découlant de «la mise en uvre de l’agriculture de seconde génération dans le sous-secteur élevage et pêche» 3. L’exposé du Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain sur «les normes en matière de construction et d’habitat au Cameroun».
Le Ministre chargé des Sports a fait savoir que la politique de promotion de l’éducation physique avait enregistré d’importantes mutations ces dernières années. Transformations qui s’inscrivent en droite ligne des recommandations des états généraux du sport et de l’éducation physique, organisés du 27 au 30 novembre 2010 à Yaoundé et dont la loi éponyme du 15 juillet 2011 est la pierre angulaire.
Dans le milieu scolaire, les méthodes pédagogiques et programmes d’éducation physique ont été rénovés, tandis que le statut de cet enseignement a été revalorisé dans les curricula et aux examens officiels par un arrêté du Premier Ministre signé le10 septembre 2012. Toutes choses qui suscitent plus d’engouement pour l’éducation physique chez les élèves. Les ressources humaines préposées à cet enseignement, bien que bénéficiant désormais de toutes les primes allouées aux autres enseignants du secondaire, sont toujours en nombre insuffisant, avec1professeur d’EPS pour 700 élèves dans l’enseignement public, seulement 45,33% des établissements secondaires publics pourvus et de nombreuses disparités régionales. Le Ministre a révélé que la question des infrastructures sportives en milieu scolaire demeurait très préoccupante, en raison du non-respect des dispositions de la loi n°74/22 du 5 décembre 1974 relative aux équipements sportifs et socio-éducatifs, qui rend obligatoire la présence d’installations sportives dans le cadre des projets de création d’établissements scolaires.
Abordant la problématique de l’éducation physique en milieu extrascolaire, le Ministre chargé des sports a rappelé que la politique gouvernementale en la matière s’appuie sur des recommandations fortes de l’OMS et de l’UNESCO. C’est dans ce sillage qu’il a situé l’institutionnalisation depuis neuf ans, de la Journée Nationale de l’Education Physique, célébrée chaque premier samedi du mois de juin. Cette action symbolique de sensibilisation est complétée par une démarche infrastructurelle soutenue par le Chef de l’Etat, donateur des Parcours Vita de Yaoundé, Douala etBamenda.Ces infrastructures de référence seront complétées par des plateformes de3-loisirs sportifs dans quelques autres villes secondaires à la faveur de la signature de la convention cadre de partenariat MINSEP-FEICOM.
Après les échanges qui ont suivi l’exposé du Ministre des Sports et de l’Education Physique, le Chef du Gouvernement lui a prescrit des directives visant l’accroissement de l’offre en matière d’éducation physique en milieu scolaire et extra-scolaire.
Les travaux du Conseil se sont poursuivis avec le compte rendu du Ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales, d’où il ressort que quatre ans après le Comice agropastoral d’Ebolowa, la «mise en uvre de l’agriculture de seconde génération dans le sous-secteur élevage et pêche» est prometteuse. Les trois programmes exécutés par le Ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales; à savoir i) Développement des productions et industries animales, ii) Amélioration de la couverture sanitaire des cheptels et de la lutte contre les zoonoses et iii) Développement des productions halieutiques, favorisent l’augmentation quantitative et qualitative de l’offre nationale en protéines animales.
Il a noté à cet égard que les principales stations zootechniques ont été réhabilitées, des géniteurs performants ont été importés, tandis les techniques d’insémination sont progressivement diffusées. D’heureuses perspectives s’offrent à la production laitière grâce au volet «Appui au développement de la filière laitière» du Programme d’amélioration de la productivité agricole.
Le Ministre a souligné que le Programme Agropoles a permis la création de trois agropoles à Bomono-Douala,Kribi et Bankim, consacrés respectivement à l’aviculture, la porciculture et la pisciculture. Ledit programme complète d’autres actions significatives conduites en matière de financement, de formation et d’encadrement des producteurs.
En ce qui concerne l’exploitation des ressources halieutiques, l’entrée en service imminente de l’Institut des arts et métiers nautiques et de la pêche de Limbe favorisera la modernisation des techniques.
Dans le domaine de l’apiculture, l’aboutissement du processus de labellisation, au titre d’indicateur géographique de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), du miel blanc d’Oku, permettra aux producteurs de conquérirle marché international.
Au chapitre des perspectives immédiates, le Ministre chargé de l’élevage a mentionné l’industrialisation des filières bovine, porcine et avicole dans le cadre du Plan d’urgence pour l’accélération de la croissance économique qui permettra la construction d’abattoirs et d’entrepôts frigorifiques modernes. Il a en outre évoqué les nombreuses opportunités d’emplois du sous-secteur dont il a la responsabilité, notamment dans le cadre du projet de promotion de l’entreprenariat des jeunes qui s’exécutera pendant les six prochaines années, pour un coût total de 33,5 milliards de F CFA et 20160 emplois directs créés d’ici 2021.
Les directives du Premier ministre au ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales visaient l’amélioration des conditions d’exécution des différents programmes de son département ministériel, gage d’accroissement des productions animales et halieutiques.
La parole est enfin revenue au ministre de l’Habitat et du Développement urbain pour son exposé sur «les normes en matière de construction et d’habitat» qui a fait la distinction entre les normes techniques de fabrication et d’utilisation d’une part, et les normes juridiques, d’autre part. L’une et l’autre catégorie de normes sont des outils au service d’un développement durable et maîtrisé des villes, dans un contexte où le Cameroun enregistre un taux d’urbanisation de plus de 52%.
En matière de construction et d’habitat, la normalisation permet de structurer et d’encadrer le secteur par la standardisation des produits et procédés, de rationaliser les coûts par les économies d’échelle, d’industrialiser la production et surtout d’assurer la sécurité et la sûreté des constructions et aménagements.
L’état des lieux dressé par le Ministre a mis en évidence l’existence de normes juridiques éparses, dans différents textes législatifs et réglementaires, dont la consolidation est envisagée dans un Code de l’habitat et de la construction. L’avènement de l’Agence des Normes et de la Qualité (ANOR) a permis l’adoption de 201 normes techniques internationales relatives aux constructions, homologuées en 2014. Dans le même ordre d’idées, la Mission de Promotion des Matériaux Locaux avait quant à elle approuvé en 2002 six normes nationales sur les matériaux, dont notamment les briques de terre.
A l’issue de cette présentation, le Chef du Gouvernement a demandé au Ministre chargé de l’habitat de parachever l’élaboration du projet de Code de l’habitat et de la construction. Le Conseil s’est achevé à 11h.
Yaoundé, le 26 mars 2015 Le secrétaire général des services du premier ministre, Louis Paul Motaze
Dans le cadre des grands chantiers, le ministre de l’Emploi suggère de former les Camerounais dans les emplois occupés par les étrangers
Le gouvernement se préoccupe de la représentativité de la main d’ uvre locale dans les emplois accordés par les entreprises exerçant au Cameroun. Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop), Zacharie Perevet, l’a indiqué jeudi, lors du conseil de cabinet du mois d’octobre que présidait le Premier ministre. Le Minefop a présenté aux autres membres du gouvernement un exposé sur «la régulation de la main d’ uvre étrangère dans les entreprises exerçant au Cameroun».
Zacharie Perevet a relevé qu’il existe au Cameroun «un régime juridique spécifique qui encadre strictement le recours aux travailleurs de nationalité étrangère». Au 31 décembre 2013, a-t-il relevé, on recensait «1410 travailleurs en bonne et due forme, revêtus du visa du ministre chargé de l’Emploi».
Le Minefop a déploré la «violation des lois» en vigueur au Cameroun, depuis le lancement des chantiers dits «structurants» (barrages hydroélectriques pour illustration, ndlr) qui ont occasionné le recrutement de milliers de travailleurs étrangers. Il a souligné également le cas du lancement du troisième opérateur de téléphonie mobile au Cameroun (Viettel Cameroun S.A. opérant sous la marque commerciale Nexttel) qui a fait venir des centaines de Vietnamiens.
A cet égard, à la fin de son exposé, le ministre de l’Emploi a suggéré «le renforcement de la formation des ressources humaines camerounaises dans les spécialités occupées par les étrangers et l’insertion de clauses de transfert de technologie dans les conventions sous-tendant les grands projets». Ce dernier point semble destiné à la Chine et aux autres partenaires du Cameroun qui gagnent généralement des contrats pour assurer la maintenance des infrastructures qu’ils construisent.
Viettel Cameroun S.A., troisième opérateur de téléphonie mobile, a fait venir des centaines de Vietnamiens au Camerounafrotechmag.com)/n
D’après les données du ministère du Commerce, les destinations privilégiées par le Cameroun sont l’Union européenne et l’Asie orientale
Le Commerce du Cameroun avec les pays de la sous-région Afrique centrale est très faible, voire minime, d’après les données communiquées jeudi par le ministre du Commerce lors d’un conseil de cabinet présidé par le Premier ministre.
«Les exportations privilégiées des exportations camerounaises demeurent l’Union européenne (59%) et l’Asie orientale (24%). La pénétration des marchés africains reste insuffisante, notamment au sein de la CEMAC qui n’absorbe que 5% des exportations camerounaises. Lesquelles comportent majoritairement les matières premières, dont 50% environ pour le pétrole brut. Il s’ensuit une balance commerciale structurellement déficitaire, particulièrement depuis la dévaluation du Franc CFA en 1994», a expliqué Le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana.
Pour redresser la situation, a-t-il poursuivi, le gouvernement s’est engagé dans une campagne de promotion du «made in Cameroon» et l’organisation des Journées économiques camerounaises à l’Etranger. Six pays ont déjà abrité ces Journées: Le Nigéria, le Maroc, le Brésil, les Etats-Unis, l’Algérie et la République démocratique du Congo. La signature d’accords bilatéraux commerciaux comme celui signé avec le Nigéria rentre également dans cette démarche.
«Le Gouvernement accompagne par ailleurs les entreprises intéressées par les marchés sous régionaux à traduire dans les faits le principe de libre circulation des biens consacré par les communautés économiques régionales auxquelles le Cameroun appartient. C’est dans ce sens que des agréments ont été délivrés à 19 et 13 entreprises ainsi que 145 et 81 produits industriels respectivement au sein de la CEMAC et de la CEEAC», a illustré le ministre du Commerce.
Au chapitre des projets, Luc Magloire Mbarga Atangana a relevé que des études sont en cours pour la création d’une bourse des matières premières ainsi que la dématérialisation complète des procédures du commerce extérieur. Il a également mentionné que le département ministériel qu’il dirige étudie la construction d’un laboratoire national des produits alimentaires et les mesures pour la certification des produits à l’exportation.
En dehors de cette présentation du ministre du Commerce qui portait sur «les grandes lignes de la stratégie nationale de dynamisation des exportations des biens et services», le Conseil de cabinet du 25 septembre 2014 a également écouté un exposé du ministre des Transports. Robert Nkili devait entretenir les membres du gouvernement sur «l’état d’exécution des directives reçues le 27 février 2013 relatives à la réhabilitation du système national de météorologie»
«La construction du Centre météorologique national est réalisée à 90% tandis que le réseau synoptique de base est progressivement réhabilité, comme en témoignent la mise en exploitation effective de vingt stations météorologiques automatiques, la réhabilitation en cours d’une dizaine d’autres et l’installation de cent postes pluviométriques», a résumé le ministre des Transports, Robert Nkili, dans son exposé.
Il a été examiné par le gouvernement au cours dun Conseil de cabinet présidé hier par le Premier ministre
Le Premier ministre, Philémon Yang, a présidé hier à Yaoundé, un conseil de cabinet consacré à l’examen du projet de « plan d’urgence pour l’accélération de la croissance économique du Cameroun ». Estimé en 2013 à 4,8 %, le gouvernement envisage de le porter à 6% au courant de cette année. Dans le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE), vision macroéconomique conçue pour la décennie 2010-2020 et devant permettre au Cameroun d’être une économie émergente à l’horizon 2035, les politiques tablaient sur un taux de croissance de 5,5%. Le projet, avant sa mise en uvre devra d’abord être validé par le président de la République pour bénéficier ensuite d’un « traitement prioritaire » dans les administrations. Il s’appuiera sur les ressources du budget de l’Etat camerounais pour l’exercice 2014 (arrêté à 3312 milliards de F CFA), et comportera une liste d’ « investissements prioritaires ».
Le nouveau projet devant permettre l’amélioration de la croissance économique du Cameroun apparaît ainsi comme la remise en question du Dsce. Le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Emmanuel Nganou Ndjoumessi, a, au cours de ce conseil de cabinet, indiqué qu’il « s’adosse » plutôt sur le Dsce. Pour parvenir aux résultats escomptés, le gouvernement dit compter sur une plus grande implication du secteur privé, la mise en place d’un meilleur climat des affaires, une plus grande disponibilité des financements. Dans le secteur public, le projet prescrit d’augmenter le taux d’exécution du budget d’investissement public (BIP) pour le porter à 90% au courant de cette année, de faire une utilisation judicieuse des ressources issues de la coopération bilatérale et multilatérale, entre autres. Toutes choses qui pourraient permettre d’augmenter la taille du Produit intérieur brut (PIB), avec « un effet bénéfique sur la notoriété du Cameroun et par ricochet sur les investissements directs étrangers et nationaux ainsi que sur les recettes budgétaires. ».
Un projet de plus ?
La décision du gouvernement de réviser le DSCE qui devait amener le Cameroun à « l’émergence » et dont les indicateurs sont plutôt au rouge, peut être saluée. Mais, le contexte dans lequel il intervient, amène plutôt à quelques constats interrogatioons. Ce projet semble s’inscrire, non pas comme un travail élaboré avec patience, mais comme une réponse à chaud face aux inquiétudes du chef de l’Etat camerounais, exprimées le 31 décembre 2013 dans son traditionnel « discours à la Nation ». Paul Biya avait alors eu à tancer le gouvernement dans un discours d’une rare lucidité. « Il semble en effet que nos efforts, aussi louables soient-ils, ne suffiront pas, à leur rythme actuel, pour que le Cameroun devienne un pays émergent en 2035 », avait affirmé le président camerounais.
Il avait décrit quelques carences : « Notre croissance est actuellement soutenue par la bonne tenue des recettes pétrolières et les crédits publics. L’investissement privé demeure quant à lui insuffisant. Nous devons encore améliorer le climat des affaires [.] Comment expliquer qu’aucune région de notre territoire ne puisse afficher un taux d’exécution du budget d’investissement public supérieur à 50 % ? [.] Ce dont nous avons besoin pour les prochaines années, c’est d’un véritable plan d’urgence. Avec le DSCE, nous avons le tableau de bord. Il nous faut maintenant agir», avait suggéré Paul Biya. En souhaitant cette fois que l’action aille au bon rythme, dans la bonne direction, et avec une administration tournée vers « l’intérêt de la communauté nationale », comme l’avait recommandé le président de la République.
Le Conseil de cabinet tenu par le Premier ministre a fait ressortir des «perspectives hautement prometteuses» concernant l’activité dans le secteur portuaire
Le Cameroun compte, selon l’importance du trafic, quatre ports principaux : Douala, Limbe, Kribi et Garoua. Le port de Douala concentre à lui seul 95% du trafic et 98% du chiffre d’affaires des ports nationaux. En 2013, des biens d’une mesure de 10 millions de tonnes ont été enregistrés dans cette plateforme portuaire, au-delà des capacités du port, comme l’a expliqué le ministre des Transports, Robert Nkili, à l’issue du Conseil de cabinet du 26 février 2014. Raison sans doute pour laquelle le Premier ministre, Yang Philémon, a demandé au ministre des Transports de « travailler à l’augmentation des capacités de stockage des terminaux du port autonome de Douala [.] afin de désengorger la plateforme portuaire de Douala », comme on peut le lire dans le communiqué publié à l’issue de cette réunion.
Le port de Limbe quant à lui est consacré à une activité tournée vers le transport des passagers avec les pays voisins du Cameroun, auxquels on peut ajouter un terminal et un yards pétrolier. Le port de Kribi, encore en construction, et devant être opérationnel « dans les tout prochains moins » augure de perspectives flatteuses. Complémentaire aux ports de Douala et de Limbe, il comprendra un port général à caractère commercial, un appontement minéralier et un terminal gazier. Toutes choses qui ont fait dire à Robert Nkili que « les perspectives du secteur portuaire sont hautement prometteuses ».
Quelques problèmes ont toutefois été notés à l’issue de ce Conseil de cabinet, notamment l’abandon du Port de Garoua, « en raison de l’ensablement » et qui sert néanmoins à l’échange des marchandises avec le Nigéria. Ce port a été confié à la communauté urbaine de Garoua en 2004 et n’a pas vu une amélioration de ses infrastructures depuis de nombreuses années. Le gouvernement préfère se consacrer pour le moment au développement des infrastructures sur les ports de Douala, de Kribi (à venir) et accessoirement de Limbe.
Cet état des lieux des infrastructures portuaires nationales, présenté par le ministre des Transports, était à l’ordre du jour du Conseil de cabinet tenu hier. Le parterre de ministres a également eu droit à un exposé du ministre de l’Agriculture et du Développement rural sur « les mesures de soutien envisagées pour un bon déroulement de la campagne agricole 2014 ».
Un conseil de cabinet présidé par le Premier ministre du Cameroun, Philémon Yang.spm.gov.cm)/n