Sommet des trois bassins forestiers : la participation de la BDEAC

Du 26 au 28 octobre, le Centre International de Conférence de Kintélé, une banlieue de Brazzaville a accueilli le Sommet des Trois Bassins des Écosystèmes de Biodiversité et des Forêts Tropicales à savoir : les bassins du Congo, de l’Amazonie, du Bornéo et du Mékong.

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale était au Sommet des trois bassins forestiers au Gabon. La rencontre a eu lieu du 26 au 28 au Centre International de Conférence de Kintélé, une banlieue de Brazzaville. La Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) a pris part à ce Sommet, représentée par une délégation conduite par son Vice-Président,  Jean Paterne MEGNE EKOGA.
En effet, l’un des défis majeurs auquel font face ces trois bassins est celui de la déforestation. Afin de lutter contre ce fléau, le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo (F2BC) constitue le premier mécanisme de financement africain destiné à assurer la préservation du second poumon écologique mondial, à travers notamment le financement d’une transition économique durable de l’Afrique Centrale et de l’Afrique de l’Est.
A titre de rappel, la BDEAC avait été sélectionnée pour héberger la ligne de financement « Fonds Bleu pour le Bassin du Congo ». C’est ainsi qu’une convention portant mandat de gestion du F2BC a été signée le 07 décembre 2022 avec la Commission Climat pour le Bassin du Congo (CCBC).
Au cours de ce Sommet, la BDEAC a organisé un évènement parallèle au cours duquel elle a partagé le panel avec la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale, la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement, le Programme des Nations Unis pour le Développement et la Banque Postale du Congo.
En participant à cet évènement majeur, l’objectif général de la BDEAC était de communiquer et d’informer une fois de plus sur deux principaux points : l’importance du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo qui est un outil novateur de coopération régionale pour le financement de l’action ; et l’accompagnement effectué par la BDEAC pour le financement des projets identifiés dans son plan d’investissement. Il s’agira ultérieurement de valoriser le modèle de gouvernance mis en place pour le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, modèle efficient dans le contexte africain de financement des actions climatiques, et de souligner les actions déjà menées par la BDEAC, afin d’ouvrir des perspectives de partenariat avec la Commission Climat du Bassin du Congo, dans cadre du financement des projets inscrits dans le plan d’investissement du Fonds.

 

 

Affaires : le Cameroun signe une convention fiscale avec la Chine

Cette entente est l’aboutissement d’un long processus de négociation entamé depuis 2013.

Après 10 ans de négociations, le Cameroun signe une convention fiscale avec la Chine. Dans une note d’information publiée ce 17 octobre 2023, le ministère des Finances du Cameroun annonce avoir signé, ce même jour à Beijing, en Chine, une convention fiscale avec l’Empire du Milieu. Le document signé côté camerounais par Louis Paul Motazé, le ministre des Finances, apprend-on officiellement, vise « l’élimination de la double imposition en matière d’impôt sur le revenu, et la prévention de la fraude et de l’évasion fiscale ».

La signature de cette convention revêt une grande importance, car elle devrait faciliter les échanges commerciaux et les investissements entre le Cameroun et la Chine. En éliminant la double imposition, elle offre une plus grande sécurité fiscale aux entreprises et aux particuliers impliqués dans des transactions entre les deux pays.

Selon le ministre des Finances Louis Paul Motaze, « il importe de relever que la signature de cette convention s’inscrit dans le cadre d’un vaste chantier de densification de notre réseau de conventions fiscales lancé il y a une dizaine d’années déjà dans l’optique d’améliorer et de renforcer l’attractivité du territoire camerounais vis-à-vis des investissements étrangers ; De même, elle marque une étape importante dans la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Développement (SND) 2020-2030 et vers l’émergence de notre pays à l’horizon 2035 telle que voulue par le Chef de l’État », a souligné le membre du gouvernement Camerounais.

La Chine étant l’un des premiers partenaires économiques et commerciaux du Cameroun, explique le Ministre, il était nécessaire de négocier une convention fiscale afin de lever les obstacles au plan fiscal aux échanges entre les deux pays, notamment la double Imposition des entreprises qui opèrent dans les deux pays. « Cet accord boostera sans doute les échanges entre le Cameroun et la Chine pays et permettra d’attirer encore davantage les Investissements chinois au Cameroun », a-t-il promis, expliquant en outre que « la convention fiscale qui vient d’être signée met ainsi en place les meilleures conditions de promotion des investissements dans notre pays à travers les nombreux avantages fiscaux qu’elle accorde, notamment l’élimination de la double imposition, des taux préférentiels d’imposition des revenus d’investissement, la clause de non-discrimination et la procédure amiable en cas de différends ».

En signant cette convention, le Cameroun porte son réseau conventionnel en matière fiscale à 15 conventions de non double imposition et 2 conventions multilatérales à portée globale. Au plan bilatéral, il faut compter les conventions signées avec la France (1976), le Canada (1988), la Suisse (1990), la Tunisie (1999), le Maroc (2012), l’Afrique du Sud (2015), les Emirats Arabes Unis (2017), l’Allemagne (2017), la République Tchèque (2023), et les six pays membres de la CEMAC.

 

Cameroun : un accord pour soutenir les PME de la filière bois

Le ministre des PME a signé cette entente le 13 septembre avec le Riffeac.

La Convention de partenariat signée entre le Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat et le Réseau des Institutions de Formation Forestière et Environnementale en Afrique Centrale (RIFFEAC) de ce 13 septembre 2023 s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement des Très Petites Entreprises (TPE), des PME, des Organisations de l’Economie Sociale et des artisans de la filière forêt-bois.
Selon le ministère des PME, il était question pour cette convention d’assurer aux des PMEESA une offre de formation continue afin d’améliorer la qualité de leurs produits et services. Les domaines de cette collaboration sont multiples et incluent entres autres l’échange de données et d’informations sur la filière forêt-bois ; l’accompagnement des TPE, PME, des artisans et des organisations de l’économie sociale dans l’intégration de la fonction de formation ; le renforcement des capacités des promoteurs de PME, des acteurs de l’Economie Sociale et des artisans, ainsi que de leurs encadreurs et formateurs exerçant dans la filière forêt- bois…
Au cours de cette cérémonie, les deux personnalités Achille BASSILEKIN II du MINPMEESA et Pr. KOUBOUANA Félix du RIFFEAC ont mutuellement réaffirmé la volonté de travailler ensemble pour l’intérêt supérieur des deux institutions afin de favoriser le développement de l’artisanat la migration des artisans et des acteurs de l’économie sociale de l’informel vers le formel. Avec cette convention, un lendemain meilleur s’ouvre pour ces derniers.
Il convient de relever ici que la filière bois contribue à hauteur de 4,2% à la création du Produit intérieur brut (PIB) du pays avec à son compte 500.000 emplois. A cela l’on peut ajouter qu’en termes d’exportation le secteur forestier contribue à 14% aux exportations et compte parmi les piliers de l’économie aux côtés du pétrole brut (40%) et du cacao (15%).

Cameroun-décentralisation : 1.8 milliard de F pour les travaux dans 7 communes

Les Conventions de partenariat  ont été signées le 14 février 2023 à Yaoundé, par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine Ousmane Mey et les Maires de sept Communes.

Selon le ministère del’Economie, il s’agit des Communes de Ngomedzap dans la région du Centre, du Mayo-Darlé dans l’Adamaoua, de Banka à l’Ouest, de Nkongsamba 1er dans le Littoral, de Garoua-Boulai à l’Est, de Belo au Nord-Ouest et de  Poli dans la région du Nord.

D’un coût global de 1,853 milliards de FCFA pour 1475 emplois directs créés, ces ouvrages concernent, la construction de 12 logements sociaux dans la Commune de Ngomedzap, le pavage et l’assainissement dans les Communes du Mayo-Darlé, Nkonsamba 1er et Garoua-Boulai, l’aménagement en pavés de pierres et de béton dans les Communes de Banka et de Poli et enfin la réhabilitation d’une route et la construction d’un pont dans la Commune de Belo.

Pour le Ministre de l’Economie, Alamine Ousmane Mey, «la signature de ces conventions participe de la promotion des approches à Haute Intensité de Main d’Œuvre dans la réalisation des investissements publics… Elle s’inscrit dans une démarche progressive, visant à renforcer le nombre de CTDs bénéficiaires et à apporter des réponses endogènes aux problèmes de chômage, de pauvreté et de déficit infrastructurel de base auxquels font face ces Communes ».

Outre les emplois générés, il est attendu de la réalisation de ces projets en approche HIMO, la redistribution de près de 741 millions de FCFA de revenus aux populations riveraines, et la formation de plus de 600 jeunes non qualifiés à la fabrication et pose des pavés, la taille et pose des pavés de pierres, la construction des ouvrages en maçonnerie de moellons, la fabrication des briques de terres etc.

Le Cameroun emprunte près de 265 milliards FCFA à la Banque mondiale

Les accords ont été signés ce 26 octobre 2022.

Le ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey, et le directeur des opérations de la Banque mondiale au Cameroun, Abdoulaye Seck ont signé trois accords de prêt ce jour.

La première convention porte sur le financement du projet d’aménagement et de valorisation des investissements dans la vallée du Logone (Viva Logone). Cette signature de convention fait suite à l’autorisation du 11 octobre dernier du président de la République accordée au Minepat pour obtenir ce financement de près de 113 milliards FCFA au bénéfice de ce projet qui vise l’exploitation de 12 000 hectares.

La seconde convention porte sur le financement du Projet d’urgence contre la crise alimentaire (Pucca). Ce projet dont l’accord de prêt vaut 60 milliards de F vise l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, l’accroissement de la résilience climatique des ménages et des producteurs dans les zones ciblées.

Le projet filets sociaux va aussi bénéficier d’un financement. C’est d’ailleurs l’objet de la troisième convention. Les 92 milliards FCFA dédiés à ceci, vont financer le projet Filets sociaux qui sont des transferts d’argent en direction des ménages les plus pauvres.

Pour le cas de la première convention, présenté en septembre dernier par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Viva Logone espère booster la production de riz dans la vallée du Logone où la Société pour l’expansion modernisation de la riziculture (Semry) est déjà installée.

Le PNUD prête plus de 14 milliards de F au Cameroun pour soutenir les PME

La convention de coopération entre le Gouvernement Camerounais et le Programme des Nations Unies pour le Développement a été signée ce mardi 27 septembre 2022.

Alamine Ousmane Mey, Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire et le Représentant Résidant du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Jean Luc Stalon, arrivé en fin de séjour au Cameroun ont signé hier un accord de prêt.

D’un montant de 21 millions USD soit près de 14,2 milliards de FCFA, cette entente s’inscrit dans le cadre de l’opération de soutien au secteur privé camerounais affecté par la pandémie de la Covid-19. Cette opération a pour objectif de renforcer la résilience des très petites, petites et moyennes entreprises face aux conséquences négatives de la Covid-19 et d’autres chocs, et de favoriser une relance rapide de l’activité économique pour une croissance plus forte et plus inclusive.

« Nous espérons qu’avec toutes ces mesures qui s’orientent vers le renforcement de l’appareil productif national pour relever le niveau de souveraineté de production locale, nous serons à même d’avancer vers l’émergence à l’horizon 2035 avec beaucoup plus de facilité, de rapidité et de résilience face aux chocs futurs qui pourraient se manifester et pour lesquels il nous faut nous préparer dès à présent », a souligné Alamine.

De manière spécifique, le gouvernement, à travers ce projet, entend préserver les emplois et contribuer à la survie des entreprises les plus affectées. Il entend également relancer l’économie et renforcer la résilience par le renforcement de la compétitivité et la productivité des entreprises en améliorant leurs capacités techniques, opérationnelles et managériales. Il s’agira par ailleurs de contribuer à l’amélioration du climat des affaires pour permettre aux PMEs d’être plus compétitives.

La cérémonie de signature de convention de ce mardi 27 septembre 2022, fait suite à la signature le 21 août 2022, d’un accord de prêt de 18,9 millions USD, entre le Gouvernement Camerounais et la Banque Arabe pour le Développement Economique (BADEA). Dans son mot de circonstance, le Représentant Résidant du PNUD, Jean Luc Stalon a précisé que « Cette étape est importante vers l’entrée en vigueur du prêt de la BADEA, destiné au financement de l’opération ».

En rappel, le PNUD s’est engagé à apporter un concours financier d’un montant d’un million cinquante mille dollars US (USD 1 050 000) pour accompagner le Gouvernement dans la mise en œuvre de ce Projet.

A travers sa réalisation, le Gouvernement avec l’appui de la BADEA et du PNUD, porte un coup de pouce important dans l’amélioration des conditions de vie des populations, qui s’inscrit en droite ligne de la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030.

Cameroun : 10 ans pour rembourser les 185 milliards de F que la Sonara doit à Vitol

Le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, a présidé le 22 septembre à Yaoundé, la cérémonie de signature d’une convention de restructuration et de remboursement de la dette de Société nationale de raffinage (Sonara), vis-à-vis du trader suisse, Vitol S.A.

La dette de 185 milliards de F de la Société nationale de raffinage (Sonara) vis-à-vis de Vitol S.A., son plus gros créancier au lendemain de l’incendie de mai 2019, sera remboursée sur une période de 10 années, avec un taux d’intérêt de 5,5% hors taxes.

La signature de convention à cet effet a eui lieu le 22 septembre dernier. Cette entente entre les parties permet le rétablissement de la confiance entre la Sonara et les fournisseurs de pétrole brut, l’amélioration des indicateurs de trésorerie dans le cadre de l’analyse de la viabilité de la dette extérieure de l’État et le renforcement de la crédibilité du Cameroun auprès des investisseurs internationaux.

L’accord entre Vito et l’Etat du Cameroun marque la première étape de la deuxième phase du processus de restructuration et de remboursement de la dette de la Sonara vis-à-vis de ses créanciers.

La première s’étant achevée en Octobre 2021 à travers la signature d’une convention similaire vis-à-vis des banques locales, d’un montant de 261 milliards de F. « La signature de la convention de ce jour marque le parachèvement du processus de restructuration réussi de ces dettes engagées depuis 2020 » a précisé Louis Paul Motaze.

Cameroun : 8,6 milliards de F pour booster la production agricole

Gabriel Mbaïrobe, ministre de l’Agriculture et du développement rural (Minader) et Léandre Djummo, directeur général de la Commercial Bank of Cameroon (CBC), ont signé le 08 septembre à Yaoundé, une convention de partenariat à cet effet.

8,6 milliards de F. C’est la somme que la Commercial Bank of Cameroon a octroyé au gouvernement par convention pour relever la production agricole au Cameroun. Une entente actée qui s’est faite en présence directeur général de la Banque africaine de développement (BAD) pour l’Afrique Centrale, Serge N’Guessan.

Le rôle de la Commercial Bank of Cameroon dans cette collaboration avec le ministère de l’Agriculture, sera entre autres d’assurer la mise en œuvre de la facilité de refinancement, définir les critères d’éligibilité des Etablissements de microfinance à travers lesquels ces financements seront mis à la disposition des bénéficiaires.

Concrètement, la convention signée entre les deux parties concerne l’ouverture d’une ligne de crédits de 8,6 milliards FCFA mise à la disposition de l’Etat du Cameroun par la BAD, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de développement des chaînes de valeurs agricoles (PD-CVA).

Outre les agriculteurs installés dans les zones rurales, l’enveloppe de 8,6 milliards FCFA cible en priorité les Petites et moyennes entreprises mise en place par des jeunes et des femmes. Les chaînes de valeurs concernées sont : la banane plantain, le palmier à huile et l’ananas.

Le nouvel outil financier comporte deux guichets, le fonds de garantie d’un montant de 3 milliards FCFA et la facilité de refinancement à hauteur de 8,6 milliards FCFA. La facilité de refinancement va engloutir 60% des besoins des porteurs de projets, les Etablissements de microfinance (EMF) vont contribuer à hauteur de 30% de leurs ressources propres et le porteur de projet à 10%.

Le partenariat Minader-CBC vise l’accroissement des revenus des bénéficiaires à hauteur de 818 000 FCFA chaque année par ménage et des gains de plus de 6 millions FCFA pour les jeunes entrepreneurs.

Cameroun-Foumban : 180 millions de F pour une maison de la culture et des sports

Les coûts du Projet s’élèvent à 280 000 €. L’AIMF apportera 200 000 € et la Commune 80 000 €.

La signature de la Convention Financière d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage, dans le cadre de sa Rénovation a eu lieu le mercredi 07 Septembre 2022 à Paris en France.

La Commune de Foumban représentée par l’Hon Tomaino Ndam Njoya et l’Association Internationale des Maires et Responsables des Capitales et Métropoles Francophones représenté par Pierre Baillet.

Le projet consiste en la rénovation de l’ancienne mairie rurale pour en faire une Maison de la culture et des sports. Ledit projet est évalué à 180 millions FCFA, dont 131 millions à la charge de l’AIMF et 52 millions de contreparties à décaisser par la mairie.

Les travaux proprement dits vont consister en l’aménagement d’un centre multimédia, d’un espace de projection cinématographique, et d’un espace de vidéoconférence. La bibliothèque municipale devrait également être délocalisée dans la nouvelle structure tout comme le bureau de l’agence d’urbanisme et le bureau d’études de la commune de Foumban. La Maison sera complétée en extérieur par un terrain multisports.

Pour rappel, le projet de rénovation de l’Ancienne Mairie Rurale en Maison de la Culture et des Sports  intervient après l’annonce du projet de Réhabilitation et Extension de l’Ancienne Régie Nshi-Foumban qui va permettre à la Ville de Foumban d’avoir sa Mini Centrale  Hydroélectrique dans les prochains mois.

Cameroun : la Douane fait appel au Conseil des chargeurs pour booster les recettes

Le directeur général des Douanes, Fongod Edwin Nuvaga, et celui du Conseil national des chargeurs du Cameroun (Cncc), Auguste Mbappe Penda, ont signé, le 12 août à Douala, un protocole d’accord de collaboration.

Une entente qui va permettre d’améliorer la production des données statistiques relatives aux natures, quantités et volumes des marchandises en provenance et à destination du Cameroun ; sécuriser davantage les mouvements desdites marchandises etc.

« Ce protocole d’accord est utile et il a fallu du temps pour le mettre en place. Le dialogue était nécessaire, car nos destins sont liés. La Direction générale des Douanes veut mobiliser plus de recettes et maîtriser les flux. D’où il faut maîtriser tout le commerce extérieur, en amont et en aval. Le CNCC assure la défense des intérêts des importateurs et des exportateurs, en vue de développer le commerce extérieur », a expliqué le DG du CNCC.

Selon la Douane, ce protocole d’accord s’inscrit en effet, dans le cadre de la mise en œuvre de conventions et directives internationales, notamment en matière de gestion coordonnée des frontières et la mutualisation des données.

La convention arrive au moment où, en juillet dernier la Direction générale des Douanes (DG), a annoncé les recettes d’un montant provisoire comptabilisé de l’ordre de 76 milliards FCFA ; en hausse de 66,7 milliards  par rapport à l’objectif dudit mois.

 

Cameroun-14 péages automatiques : l’accord sur la réalisation du projet entre en vigueur ce jour

La signature de cet accord direct et de la convention de collecte a eu lieu ce 10 juin 2022.

Le contrat de partenariat public-privé pour le financement, la conception, la construction l’équipement l’exploitation et la maintenance de 14 postes de péages automatiques sur certaines routes bitumées du réseau routier camerounais signé en 2020, par l’État du Cameroun et TOLLCAM entre dans sa phase d’exécution dès ce 10 juin 2022.

Le document signé confie au partenaire TOLLCAM, le financement, la conception, la construction l’équipement l’exploitation et la maintenance des 14 postes de péages automatiques.

Il s’agit des postes ci-après : Nsimalen, Mbankomo, Tiko, Edea, Boumnyebel, Nkometou, Bayamgam, Bafia, Mbanga, Manjo, Bandja, Matezem, Foumbot, Dschang.

Avec la signature de ce jour, le contrat entre dans sa phase de gestion et d’exécution pour une durée de deux ans, sur les sites déjà identifiés et prêts pour le démarrage des travaux.

Pour ce faire, le ministre a demandé à TOLLCAM,  la construction d’un poste de péage automatique témoin dans un délai de 06 mois, que ce poste soit aménagé et mis en service.

Philippe Serain, Président de TOLLCAM, a pris ces recommandations du  MINTP comme un véritable Challenge, pour sa structure, qui a immédiatement commencé les travaux sur les sites de Mbankomo, Boumnyebel Edéa et Nsimalen où des installations de chantier ont déjà été effectuées.

Le financement consenti s’élève à un peu plus de 36 milliards de FCFA à la signature du contrat, auquel il convient d’ajouter l’écart de 5 milliards 800 millions imputables aux conséquences de la conjoncture économique et financière internationale.

Cameroun : les PME à l’école de la normalisation

L’atelier de renforcement des capacités des PME pour la normalisation et l’amélioration de la qualité de leurs produits a eu lieu le 09 juin 2022 à Yaoundé.

L’atelier a été présidé par Achille Bassilekin III. Le but de cette initiative est d’assurer la protection des consommateurs n effet, l’atelier concourt à l’accompagnement des Petites et Moyennes Entreprises (PME) à travers le renforcement et le développement de leurs systèmes de production en qualité et en quantité.

Par ailleurs, la promotion du « Made in Cameroon » a été également l’un des objectifs de cet atelier.

La rencontre était destinée à soixante (60) promoteurs de PME ou aux chargés du service de la production issus des secteurs agro-alimentaire et sélectionnés dans le Fichier National des PME.  Ce renforcement des capacités se fait dans le cadre de la mise en œuvre de deux Conventions.

La Convention du 1er décembre 2016 avec l’ANOR relativement à « la normalisation des produits artisanaux camerounais et ceux des PME pour leur plus grande compétitivité sur les marchés nationaux et internationaux » ; et la Convention du 23 décembre 2020 avec Lanacome, en vue de garantir l’innocuité des produits en vente destinés à la consommation au Cameroun.

Les piliers essentiels de ladite normalisation trouvent leur ancrage dans le contrôle de la qualité à travers lequel les parties se proposent d’encadrer et de former le personnel en charge dudit contrôle et de la répression des fraudes ; dans l’évaluation de la conformité qui suppose la mise à niveau du secteur prioritaire et qui vise à promouvoir la qualité.

Cameroun-projet de fer Lobe-Kribi : le Dr Youmssi Bareja explique comment cette convention minière aurait dû être négociée

Cet expert en mines et pétrole fait quelques propositions qui auraient pu permettre au Cameroun de mieux marchander avec les Chinois de Sinostell dans le cadre du projet de fer de Lobe-Kribi.

Le Cameroun vient de signer une convention minière avec Sinosteel pour le développement du gisement de fer de Lobe. L’encre n’a pas fini de couler à propos. La convention dans sa consistance mérite pour le moins d’être analysée. Qu’est-ce qu’une convention minière ? C’est un contrat entre un État et une compagnie minière détentrice d’un permis de recherche qui a mis en évidence un gisement et a aussi démontré sa rentabilité.

La convention minière  est de plus en plus décriée par les compagnies minières, la société civile et l’ITIE (Initiative pour la transparence des industries  extractives ; le Cameroun en est membre); Et pour cause, ce document ouvre la voie à des pratiques de deux poids deux mesures. Les termes sont définis à la tête du client; bref la convention minière favorise la corruption.

Aujourd’hui, plusieurs pays africains, suite aux exigences des bailleurs de fonds, abandonnent l’option de la convention minière et préfèrent celle du code minier et son décret d’application dans lesquels tout est prévu et dans le détail. Ce procédé permet à toutes les compagnies, sans exception, d’avoir les mêmes obligations et les mêmes avantages. Donc, le Code minier camerounais, bien que promulgué en 2016 est déjà caduque et nécessite de toute urgence des amendements afin de faire du Cameroun une destination minière.

Aujourd’hui, nous avons sur la table une convention minière signée que nos spécialistes du ministère et de la SONAMINES ont tôt fait de brandir aux Camerounais comme le trophée du siècle dans l’industrie minière naissante du pays.

J’ai des questions pour nos chers « experts » en négociation des contrats et conventions minières:

Combien de fois dans vos vies avez-vous eu à négocier une convention minière sachant que le Cameroun, depuis son accession à l’indépendance n’a toujours aucune mine ?

Les techniques et habilités à la négociation des contrats et conventions minières s’acquièrent avec le temps et l’expérience et  s’obtiennent en fonction du nombre de contrats qu’on a eu à négocier dans sa carrière.

C’est comme dans l’aviation: l’expérience d’un pilote de ligne est fonction du nombre de KM volé.

Acceptez que vous soyez relativement nouveaux en matière de négociation des contrats miniers et admettez que des erreurs seront commises et pourront parfois être fatales pour le pays. Je vais, dans les lignes qui suivent, donner quelques points clés de la convention minière que j’aurai sécurisée pour l’Etat camerounais si j’avais été à votre place.

De prime abord, je tiens à souligner que j’ai participé à des négociations des contrats miniers dans les pays suivants : Inde, Yémen, Gabon, RDC, Zambie, Éthiopie, Guinée, Mozambique et Afrique du Sud etc….avec des multinationales ci-après :

2006-2008 : Je suis représentant du groupe minier russe « RÉNOVA » du milliardaire russe Victor Veckselberg en Afrique centrale (Gabon, RDC) avec résidence à Kinshasa.

2008-2013 : Je suis directeur de développement d’affaires et de la gestion du patrimoine minier Afrique-Moyen Orient et Asie du Groupe Brésilien, premier producteur mondial de fer « Vale », avec résidence à Johannesburg ;

2013-2017 : Je suis invité au Gabon dans le cadre de la mise en Œuvre du Plan Stratégique « Gabon Émergent » (PSGE) du président Ali Bongo; pour aider au développement du volet Mines. Ainsi, je suis nommé directeur de développement d’affaires et de la stratégie de la nouvelle compagnie nationale minière (Société équatoriale des mines-SEM)

2019 : Je suis le directeur régional du Développement d’affaires du Laboratoire d’analyses Géochimiques du groupe canadien « ALS Geochemistry  » avec résidence à Johannesburg.

Accordons-nous a priori sur une chose : Sinosteel n’a jamais découvert un gisement de fer au Cameroun. Le gisement de fer de la Lobe, anciennement appelé « gisement de fer des mamelles de Kribi » avait été découvert à l’époque coloniale.

Le permis de recherche sur la Lobe avait été attribué à Sinosteel Cameroun dans le seul but de confirmer les réserves qui étaient déjà connues.

Dans le monde des affaires minières, quand un Etat attribue un permis d’exploration dans une zone qui a déjà fait l’objet de la mise en évidence d’un gisement, le nouveau propriétaire, après avoir confirmé les réserves, s’il souhaite continuer en phase de développement du projet et exploitation est appelé à payer ce que nous appelons dans notre  jargon : « UN PAS DE PORTE » ou « BONUS DE SIGNATURE ».

Le pas de porte se calcule en fonction des substances et à un prix que chaque pays détermine.

1-Pour le cas du gisement de fer de la Lobe, j’aurai demandé à Sinosteel de payer à l’Etat camerounais après signature de la convention, un montant d’environ 5 dollars par tonne de minerais de fer prouvé ; ainsi, comme ils ont déclaré 650 millions de tonnes de minerais de fer à 33%, environ 200 millions de tonnes à 65% après enrichissement. Le calcul est simple, Sinosteel devrait verser près de 2 milliards de dollars (environ 1200 milliards de F cfa) à l’Etat camerounais avant d’obtenir le permis d’exploitation.

Ce que je vous dis ici a été fait en Guinée Conakry sur le fer de Simandou avec Rio Tinto, BHP et Vale ; au Gabon sur le fer de Belinga avec les Chinois de COMIBEL. Pourquoi le Cameroun n’a pas exigé un pas de porte ? Le fer de la Lobe est un patrimoine national et ne peut être octroyé aux Chinois à zéro franc, surtout que ce ne sont pas eux qui ont découvert ce gisement.

2-En ce qui concerne la participation de l’État camerounais dans ce projet, j’aurais demandé et obtenu 15% (free carry non diluable) dans le projet avec l’option d’acheter 20% du projet au prix du marché.

3- J’aurais négocié et obtenu que le DGA de Sinosteel soit toujours un Camerounais nommé par l’État camerounais.

4- J’aurais imposé un calendrier de développement du projet contraignant  aux Chinois (construction de la mine, construction du pipeline de 17 km, construction du port minéralier, construction de la centrale électrique).

5-J’aurais négocié et obtenu la mise sur pied d’un Fonds de développement communautaire à hauteur de 0,5% du chiffre d’affaire payable tous les mois dans un compte géré par les riverains de la zone touchée  par les activités minières.

6- J’aurais négocié et obtenu des Chinois une politique RSE claire et contraignante.

7- J’aurais négocié et obtenu des Chinois un plan de réhabilitation environnementale avant, pendant et après la mine, ainsi que la mise sur  pied d’un Fonds pour ces activités gérées par un organe indépendant.

8- J’aurais négocié et obtenu de faire du transfert de compétence une réalité dans le projet sur le principe de 10 Camerounais par Chinois. Donc, sur chaque Chinois qui arrive au Cameroun pour le projet, il faut recruter 10 Camerounais. Au fur et à mesure, réduire le nombre de Chinois dans le projet jusqu’à zéro Chinois après 15 ans.

9-J’aurais moi-même mis sur pied le model financier du projet (discount cash flow). C’est un document qui est considéré comme le tableau de bord financier du projet. Il permet de voir la rentabilité du projet sur une période donnée. Généralement, il se fait sur la durée du permis d’exploitation sur 20 ans et sur cette base, on peut facilement voir quand est ce qu’il faut commencer à diluer les Chinois du projet et nationaliser la mine au-delà de 30, voir 40 ans au plus tard ( on ne peut pas laisser les Chinois éternellement exploiter ce gisement).

10-J’aurais négocié et obtenu la clause sur le « windfall tax « . C’est une taxe qui est imputable aux compagnies qui font des super bénéfices. Personne ne sait ce que le prix du fer sera dans 5, 10 voir, 20 ans. Donc, cette taxe permettra au Cameroun de toujours profiter de ses ressources si d’aventure les prix venaient à flamber sur le marché et que la compagnie minière seraient en train de faire des super profits.

11- J’aurais négocié et obtenu de limiter la prorogation du permis d’exploitation de 10 ans seulement après la première expiration de 20 ans, donc au total 30 ans …..Le retour sur investissement d’un projet minier est de 10 à 15 ans.

12- J’aurais négocié et obtenu un financement du projet sur le ratio 50/50 (equity and loan); apport propre et prêts et obtenu des Chinois d’augmenter substantiellement le capital de Sinosteel Cameroun .Voyez-vous, en accordant un financement de 30/70 aux Chinois, nous leur donnons la possibilité d’endetter énormément le projet, ce qui aura les conséquences sur leurs bilans annuels.

13- J’aurais négocié et obtenu que l’argent levé sur les places boursières ou des prêts obtenus auprès des institutions financières sur le développement du fer de la Lobe avec notre titre minier soient directement virés dans les comptes de Sinosteel Cameroun, ceci pour barrer la route à tout détournement de ces fonds par les Chinois et de leurs partenaires camerounais.

14- J’aurais négocié et obtenu pour l’État camerounais ce que nous appelons « the right of first refusal  » ; c’est une clause qui oblige le partenaire, au cas où il veut vendre ses participations du projet ; de les proposer d’abord à l’Etat camerounais et ce n’est qu’après le refus de l’Etat camerounais de les acheter qu’il a la possibilité de chercher un repreneur à l’extérieur.

15-J’aurais négocié et obtenu une taxe sur la production « Royalties » de 2%

16- J’aurais négocié et obtenu de faire transformer au minimum 30% de minerais de fer en produit fini) ne pas confondre avec l’enrichissement ) sur place par les Chinois ; ce qui nécessitera pour Sinosteel de construire une usine métallurgique sur place à Kribi en plus des autres infrastructures du projet.

17- J’aurai inclus une clause sur les métaux de base et précieux interdisant leur  exploitation car la  convention signée est juste pour l exploitation du fer.

NB: pour rappel, le « pas de Porte  » est juste un droit d’entrée dans le projet. Ainsi, Sinosteel devra payer les taxes, les droits miniers, etc. comme l’indique le code minier ; l’État  camerounais, en tant que actionnaire à 15%, percevra en bonne et due forme les dividendes.

Tous les points développés ci-dessus permettent juste de montrer que, loin des généralités qu’on retrouve dans la convention minière signée, nos fonctionnaires du ministère et de la Sonamines pouvaient faire mieux que de laisser un grand boulevard et une grande marge de manœuvre aux Chinois qui pourraient faire des Camerounais des esclaves dans le projet et des riverains exposés à la dégradation environnementale au profit du développement économique de la Chine et un manque à gagner énorme pour notre pays.

La convention minière a des manquements qui pourront dans un avenir proche ou lointain, porter  préjudice au Cameroun et à nos enfants.

Je suggère la révision de cette convention minière tout en tenant compte des bonnes pratiques actuelles dans l’industrie minière et aussi de penser à mettre sur pied une convention minière type par groupe de substances non négociable qui sera juste remis aux futurs partenaires qui souhaiteraient développer des projets miniers au Cameroun pour signature.

Cameroun : une convention de partenariat avec le Canada en faveur des PME

Achille Bassilekin II  a signé hier 26 avril une convention avec François Awounkeu représentant pays de Cuso international.

En présence du Haut-Commissaire du Canada au Cameroun Richard BALE, une convention de partenariat avec François Awounkeu représentant pays de CUSO International «CUSO » a été signée.

Cette convention qui intervient dans le cadre de la poursuite de l’encadrement et l’accompagnement de ses cibles (PME, UES et Artisans), a pour objectifs d’appuyer le développement d’entreprises de production de biens et services portées par les femmes et les jeunes, dans les secteurs de l’artisanat, de l’économie sociale et des très petites entreprises.

Aussi, d’accompagner les porteurs d’entreprises dans la migration du secteur informel vers le secteur formel ; d’appuyer le développement de modèles d’affaires innovants et à fort potentiel économique auprès des entreprises répertoriées par le Minpmeesa ; et d’appuyer le développement ou le renforcement de plateformes/réseaux qui promeuvent l’entrepreneuriat comme moyen de développement économique local.

Cette convention intervient dans plusieurs filières. La diffusion de la culture d’entreprise ; l’assistance technique, notamment à travers l’organisation des sessions de formation et de renforcement des capacités en faveur des personnels du Minpmeesa, des PME, des Unités de l’Economie Sociale et des artisans; au développement des innovations dans les domaines des PME et économie sociale.

Par ailleurs, grâce à ce partenariat, les PME vont bénéficier de la recherche de financements pour la mise en œuvre de projets conjoints ; de la promotion des relations d’affaires entre les entreprises camerounaises et les entreprises partenaires de Cuso et à la mise en relation des organisations canadiennes et camerounaises dans des domaines d’intérêt commun.

Pour rappel, Cuso International est une organisation canadienne de développement née en 1961 et qui travaille à réduire la pauvreté et les inégalités grâce aux efforts de bénévoles hautement qualifiés, de partenariats collaboratifs et de donateurs compatissants.

Cameroun : 427 milliards de F CFA pour un nouveau terminal au Port de Douala

Le directeur général du Port autonome de Douala (PAD), Cyrus Ngo’o, et l’administrateur général de la société anglaise KTH ont signé le 31 mars à Douala, une convention pour la construction, l’exploitation et la rénovation avant rétrocession au PAD, d’un nouveau terminal.

La construction d’un nouveau terminal d’exploitation de 427 milliards de F CFA et d’une superficie de 42 hectares a réuni le PAD et la société anglaise KTH hier à Douala.

 D’après les termes de la convention, le groupe KTH construira deux «terminaux mixtes vraquiers avec 900 mètres linéaires de quai sur la rive droite du fleuve Wouri du Port de Douala-Bonabéri». Le Port de Douala-Bonaberi dispose actuellement de 8 terminaux : à conteneurs, bois, fruitier, pêche, minéralier, marchandises diverses, industriel, pétrolier. Ajoutés à ces aires techniques, l’entreposage long séjour, le centre de répartition navale, et l’assistance navire.

La convention de type BOT (financement intégralement recherché par le promoteur sans aval ni caution du Port autonome de Douala), signée entre Cyrus Ngo’o et le partenaire, porte sur un projet qui « participe du vaste processus de transformation physique du combinat portuaire  de Douala-Bonabéri à travers la  rénovation, la modernisation et le développement  des capacités d’accueil et de manutention des marchandises».

Le nouveau terminal sera construit en deux phases. La première phase prévoit 450 ml de quai ; des silos de capacité cumulée de 30 000 tonnes, une route et un chemin de fer, une station de pesage, un atelier de maintenance ; un bâtiment administratif R+3 de 200 m² ; une station de fourniture d’électricité ; un système de lutte contre les incendies ; un parking équipé ; trois magasins de 2000, 3000 et 10 500 m² ; une aire de stockage, etc.

Quant à la seconde phase, il y aura un quai de 450 ml ; des silos de capacité cumulée de 30 000 tonnes (suite phase I) ; une route et un chemin de fer (suite phase I) ; une station de pesage (suite phase I) ; un atelier de maintenance (suite phase I) ; un bâtiment administratif R+3 de 200 m² ; une station de fourniture d’électricité ; l’extension du système de lutte contre les incendies ; l’extension du parking équipé ; la construction de magasins additionnels : l’agrandissement de l’aire de stockage ; entre autres.

 

Entrepreneuriat féminin : le programme Sufawe Cemac a eu lieu à Douala

 

Cette initiative de soutien et d’accompagnement des femmes entrepreneures Africaines s’est tenue hier 29 mars 2022.

 

Sufawe Cemac est un projet soutenu par le Groupe Attijariwafa bank avec son concept « Afrique développement » dont l’objectif est de «construire ensemble un réseau d’opportunités».

La rencontre de Douala s’inscrivait dans le cadre de cette initiative qui a pour but de booster le dynamisme de femmes de la sous-région Afrique centrale. Au menu des échanges, il y a eu, un débat sur les Business Women, les enjeux et les opportunités de croissance en Afrique et des rencontres d’affaires.

Ces échanges étaient autour du thème : « Business Women : Enjeux et opportunité de croissance en Afrique ».

Dans ses propos introductifs, le directeur général de la Scb Bank Cameroun a fait savoir qu’il « s’agit d’une plateforme en vue de tracer une relation et de partager des idées avec les chefs d’entreprises ».

«  C’est un programme pilote avec des activités visant à promouvoir le potentiel féminin dans les affaires, en contribuant à rendre plus efficace la contribution féminine à l’explosion économique du continent », a expliqué Alexandre Beziaud.

Depuis sa création, le forum a réuni déjà plus de 7.300 opérateurs et généré plus de 17 mille en début d’affaires.

Le Sufawe Cemac a pour vocation de déployer une série d’initiative de promotion et de soutien de l’entreprenariat féminin porté par le Club Afrique Développement Cameroun avec la participation du Gabon, de la République du Congo et du Tchad.

« Au Cameroun, les femmes qui représentent plus de la moitié de la population, constitue un potentiel important. Si les femmes et les hommes bénéficiaient les mêmes opportunités en terme de participation à l’économie, par le biais de l’entreprenariat dans un travail rémunéré, la production mondiale pourrait augmenter de plusieurs milliards de dollars», a souligné pour sa part Louis Paul Motaze, ministre des Finances.

Le Stand Up For African Women Entrepreneurs (Sufawe) est une initiative du groupe Attijariwafa Bank, né de la signature d’une convention de partenariat portant sur l’accompagnement des femmes entrepreneures Africaines par Mohamed El KETTANI, Président-Directeur Général du Groupe Attijariwafa Bank avec la Banque Africaine de Développement (BAD) et plusieurs associations patronales féminines.

Cameroun : une convention de 342 millions F CFA entre Société Générale et NAMé Recycling

Ce financement sera réinvesti dans la production de palettes en plastique dans les villes de Douala et Yaoundé.

Société générale Cameroun (SGC), la filiale de la banque française Société générale, valide un prêt de 342 millions de francs CFA (plus de 521 000 euros) en faveur de l’entreprise belgo-camerounaise spécialisée dans la collecte et le recyclage des déchets plastiques.

Ce crédit à moyen terme a pour objet, l’acquisition par NAMé Recycling de divers équipements et machines pour la production de palettes en plastique. Ce matériel aura un impact direct sur les plans social, environnemental et financier.

Concrètement, le matériel va permettre : la création de plus de 25 emplois directs ; le frein au déboisement de nos forêts, notamment par le fait de ralentir l’utilisation du bois pour la fabrication des palettes et la production d’un plastique HDPE (un plastique rigide utilisé dans les secteurs alimentaire, chimique et médical).

Par ailleurs, il va faciliter l’accroissement des flux financiers permettant à la jeune entreprise d’atteindre une maturité financière nécessaire pour créer une véritable industrie de recyclage en Afrique Centrale. Le prêt est remboursable dans 60 mois à compter de la date de signature de la convention, le 9 février 2022.

SGC alloue ces fonds dans le cadre du programme Finance à impact positif en faveur duquel la banque commerciale a pris des engagements depuis 2015. À travers sa démarche RSE (responsabilité sociétale et environnementale).

 La banque accompagne, également ses clients dans le développement de leur business tout en intégrant de manière effective les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leur fonctionnement et stratégies.

Cameroun : dotation française de 201 milliards de FCFA

C’est le fruit de la coopération entre les deux pays pour soutenir le budget national de développement local.

Il s’agit de la signature de quatre conventions entre la France et le Cameroun. Des accords qui permettent de booster l’accélération de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement, SND30.

Les fonds alloués par la France se déclinent notamment autour de la convention d’affectation de la troisième phase du Contrat de désendettement et de développement (C2D). On parle ici d’une enveloppe de 43,6 milliards de FCFA.

Cet appui vient financer des projets liés aux conditions de mobilité et de réduction de la pollution. Celui concerné principalement ici est le projet ‘Yaoundé Cœur de ville’. Il sera question d’aménager trois quartiers de la cité capitale que sont Mvan, Elig-Effa et Elig-Edzoa.

Toujours concernant les projets C2D, 59, 04 milliards de FCFA vont servir au financement du « Projet Capitales régionales ». Les villes concernées ici sont celles de Maroua et Bamenda où il y aura une prolongation de ce qui a été réalisé à Bafoussam et Garoua.

La rencontre entre le Premier ministre camerounais, l’ambassadeur de France et le directeur général de l’Agence française de développement a également abouti à un accord-cadre multi tranches allant de la période 2022-2024.

A cet effet, le Cameroun bénéficie d’un prêt de 98,4 milliards de FCFA. Ce montant sert de soutien au budget de l’Etat.

La France dans sa volonté d’accompagner le Cameroun vers sa transformation structurelle comme l’a souligné son ambassadeur, S.E Christophe Guilhou, ajoute à ce prêt un autre de 45,92 milliards de FCFA pour la stabilisation de budget de l’exercice 2022.

La rencontre qui se déroulait au sein de l’auditorium des Services du Premier ministre a connu la participation des ministres en charge de l’Economie, des Finances et du Développement urbain.

Y prenaient également part, les maires de Bamenda, Maroua et Yaoundé avec des représentants de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement.

 

Présidentielle 2018: une convention à l’américaine pour Akere Muna

C’est dans une ambiance de show politique à l’américaine que le FPD, parti politique ayant investi le candidat Akere Muna a tenu sa convention samedi au palais des congrès de Yaoundé. Plus de 2000 personnes y ont pris part.

La manifestation politique à laquelle Akere Muna a convié une foule importante de sympathisants samedi ressemblait à l’un de ces meetings que l’on voit très souvent au pays de l’oncle Sam. Entre intermèdes, standing ovation, guest stars, et discours ponctués de punchlines, l’ambiance était surchauffée.

La rencontre a débuté par des animations culturelles sous la conduite de Paul Mahel, directeur de campagne de Akere Muna. Ce dernier a, à travers des histoires et petites insolites, tenu en haleine la foule de militants. Puis, sous sa conduite va démarrer le bal des guest stars.

Des musiciens invités

L’artiste One love va être introduit sur scène. Ce dernier à qui l’on doit le titre “Paul Biya doit partir” n’a ménagé aucun effort pour agiter les mélomanes. Comme lui, le temps d’un intermède, Coco Ateba montera aussi sur scène pour soutenir la candidature de Akere Muna.

Présence remarquée de quelques gladiateurs aux premières de la démocratie

Les gladiateurs en question ce sont Bernard Muna et Yondo Black. Ils ont été mis à l’honneur samedi pour leur activisme en faveur de l’avènement d’une société de démocratie au Cameroun. Et ce n’est pas le président de la plateforme pour la nouvelle république, Jacques Maboula Mboya, qui va déroger à ce devoir de reconnaissance. Rappelant les raisons de son engagement en politique, il va mettre un accent sur Me Yondo Black qui a été pour lui un sauveur.

En effet, alors que durant les années 1990 éclate une grève estudiantine au Cameroun, Jacques Maboula et 72 autres étudiants impliqués dans cette grève sont arrêtés et mis aux arrêts. Ils seront enfermés pendant près d’une semaine. C’est un gendarme conscient du triste sort qui pouvait être réservé à ces jeunes qui prit l’initiative de contacter Me Yondo Black pour lui parler de leur détention.  C’est ainsi que Me Yondo black va leur prêter main forte et militer pour qu’ils soient libérés. Nostalgique de ce moment, le président de la plateforme pour la nouvelle république va faire un standing ovation particulier à cet homme là, mais aussi aux représentants de l’Afp, l’Upc, et du Manidem venus soutenir le candidat du FPD.

Les Amazones surchauffent la salle

Place est ensuite donnée aux « amazones », des femmes politiques camerounaises surnommées ainsi pour la circonstance.  Sous la modération du Maire Maboula, la présidente de l’Upc, Issa Habiba, lance un appel à la “libération du Cameroun”. Pour elle, la direction du pays par un octogénaire ne peut conduire qu’à un « Cameroun sinistré ». « Le soir du 7 octobre, il faudra mettre le bulletin orange dans l’urne pour voter un homme équilibré, le président Muna », martèle-t-elle.

Même son de cloche pour Alice Sadio. La présidente de l’Afp va remettre à l’ordre du jour des pages sombres du Cameroun comme “l’affaire Koumateke”- du nom de cette paturiente morte en couche dans un hôpital public de Douala en même temps que ses jumeaux après une négligence médicale.  Elle créé alors une union fusionnelle entre elle et la gente féminine dans la salle qui va la soutenir avec de fortes acclamations. Elle clos son show en révélant que « “Mr Propre” [nom donné à Akere Muna pour sa « forte intégrité morale »]-  a le profil du job, surtout qu’il a été biberonné à la politique ».

Akéré Muna entre sur scène et opère un voyage dans le futur

L’entrée du Candidat sera tout aussi spectaculaire. Il sera introduit sur scène par Doukou Daman, le président du Front populaire pour le développement (FPD).  Cris, applaudissement avec en fond, des militants en liesse reprenant en choeur « Akere président! Akere président »,  agrémenteront le moment.

Sur scène, le candidat va faire un voyage dans le temps, présentant le Cameroun  en 2025. Autant dire, sa vision pour le Cameroun futur. Un Cameroun «  où il y aura plus de crise anglophone. Un Cameroun sous un nouveau pacte social avec à la clé un système éducatif modernisé grâce à un financement annuel de 100 milliards de Fcfa; un système de santé universel financé à 700 milliards Fcfa par an ; une économie au service de développement et un pays qui a retrouvé son leadership international grâce à sa participation aux rencontres internationales d’envergure.” va

Akere Muna a par la suite présenté l’équipe d’experts qui a travaillé à la réalisation d’une étude-pays de 400 pages environ, à partir de laquelle il a construit son programme politique. Cette étude se présente comme un état des lieux du Cameroun évalué sur  quatre domaines que sont : la gouvernance démocratique et l’Etat de droit, la gouvernance économique et le management des ressources publiques, la gouvernance d’entreprise et le développement socio-économique durable à large assise.

 

Commerce : Jumia signe un accord avec la Direction des douanes du Cameroun

Cette convention entend faciliter à la douane camerounaise, la collecte des taxes sur les produits importés après leur acquisition en ligne sur la plateforme de Jumia.

C’est un partenariat officiel. En effet, Jumia, leader du e-commerce au Cameroun, a paraphé un document avec la Direction générale des douanes du Cameroun en vue de permettre à cette dernière de collecter des taxes sur les produits importés, après leur achat en ligne sur la plateforme de Jumia. En clair, ceci voudrait dire que, la plateforme Jumia accordera des facilités de dédouanement des colis importés pour le compte de ses clients.

Ainsi, à travers cette convention, l’opérateur du e-commerce s’engage à introduire sur le territoire camerounais, les produits commandés à partir de sa plateforme. Et ce, en conformité avec la législation douanière camerounaise. Grâce à cette convention, la douane camerounaise souhaite tirer profit de la dynamique observée dans le e-commerce au Cameroun. Une activité dont la plupart des produits échappent encore à la douane à cause de la présence des canaux d’importation déstructurés.

Paul Biya ordonne un audit du contrat de concession de Camrail

Ce contrat a été signé le 19 janvier 1999 et porte sur la privatisation de la gestion et l’exploitation du domaine ferroviaire du Cameroun par Camrail pour une durée de 20 ans.

Le président de la République demande que soit effectué un audit de la convention signée le 19 janvier 1999 entre l’Etat du Cameroun et la société Camrail. Par ladite convention, cette structure gagnait la gestion et l’exploitation du domaine ferroviaire du Cameroun.

L’audit ordonné par le chef de l’Etat intervient au moment où le rapport d’enquête de la commission chargée de déterminer les circonstances et les responsabilités dans le déraillement de train ayant fait 79 morts et 575 blessés à Eseka, le 21 octobre dernier, vient d’être publié.

Cet audit devrait permettre de s’assurer de la qualité et de la rigueur de la gestion de ce domaine par Camrail. La procédure y relative se fondera sur les clauses dudit contrat de concession, lequel conférait à la société, l’exploitation technique et commerciale des services de transport ferroviaire de marchandises et des voyageurs ; l’exploitation, la maintenance, le renouvellement et l’aménagement des infrastructures ferroviaires ainsi que la gestion domaniale courante du domaine ferroviaire concédé.

Dans le détail, la structure est responsable de la définition de la nature, la configuration, l’organisation technique et commerciale des services ferroviaires commerciaux réguliers de transport des marchandises et des voyageurs et du financement des investissements, du renouvellement et de l’aménagement des infrastructures ferroviaires.

Le président Paul Biya commande par ailleurs un audit des deux avenants à la convention de concession conclus  en 2005 et en 2008.

Dans le cadre du premier avenant, l’Etat du Cameroun limitait les redevances que devraient lui reverser Camrail à un maximum de 1,5 milliards de FCFA pendant cinq ans, quel que soit le chiffre d’affaires et les bénéfices réalisés. Le 04 novembre 2008, l’Etat décide d’octroyer une subvention de 72 milliards de FCFA à cette même société pour le renouvellement des infrastructures ferroviaires.

Une autre mesure qui devra être implémentée dans les prochains jours, sur décision du chef de l’Etat, est «l’ouverture des discussions entre les partenaires au sein de Camrail pour une plus grande présence de l’Etat dans ladite société et une meilleure prise en compte des préoccupations sociales, notamment l’activité de transport voyageur

Actuellement, la société Camrail est détenue à 77,4% par le français Vincent Bolloré. L’Etat du Cameroun détient 13,5 % des actions suivi de Total 5,3% et de la SEBC du Groupe Thanry  3,8 %.

 

 

 

 

 

 

 

Assurance volontaire: une convention pour l’affiliation des jeunes au Cameroun

Le document y relatif a été signé mardi à Yaoundé entre le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique et la Caisse nationale de prévoyance sociale

Le ministère camerounais de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec) et la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) ont signé, mardi à Yaoundé, une convention portant sur la mise en place d’une plateforme de facilitation de l’affiliation au régime de l’assurance volontaire des bénéficiaires des divers projets, programmes et appuis destinés à l’insertion sociale et professionnelle des personnes inscrites à l’Observatoire national de la jeunesse (ONJ).

A travers ledit contrat, d’une durée de trois ans renouvelable par tacite reconduction, le département ministériel devra intéresser et orienter vers le guichet de l’assureur les jeunes du terroir et ceux de la diaspora détenteurs d’une «Carte jeune», veiller au versement des cotisations sociales, prendre en charge ledit versement à hauteur de 100% la 1ère année, 50% la 2ème année et 25% la 3ème année.

Le Minjec mettra aussi à disposition ses différentes structures pour l’exécution des activités prévues, sensibilisera les jeunes sur le bien-fondé de la protection sociale, veillera à leur affiliation, informera le partenaire des cas de suspension ou de retrait de financement de projets/programmes.

La CNPS, pour sa part, affiliera tout détenteur de la «Carte jeune», à qui il fournira un relevé d’identité bancaire, versera à l’affilié ou à ses ayants droit toutes les prestations sociales, et lui délivrera un document d’informations sur le service.

En début août dernier, la CNPS avait indiqué avoir déjà enregistré quelque 110.000 souscriptions à ce service.


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Gouvernance sportive: le Soudan du sud sollicite l’expertise du Cameroun

une délégation du Comité national olympique du Soudan séjourne dans le pays afin de trouver des voies de collaboration pour s’imprégner de l’expérience dans la gestion de la promotion de l’olympisme

Une délégation du comité national olympique du Soudan du Sud séjourne au Cameroun pour solliciter l’expertise de ce pays en matière de gouvernance sportive, a-t-on appris lundi auprès du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC).

Dans ce sillage, une convention de partenariat a été signée entre les Comités nationaux olympiques des deux pays, ce qui est de nature à conforter la délégation sud soudanaise.

Selon la même source, les responsables du comité national olympique du Soudan du sud sont au Cameroun «pour rechercher de l’expertise et des voies de collaboration avec des Comités nationaux olympiques africains expérimentés dans la gestion des programmes de promotion de l’olympisme dans leur pays».

Le président du Comité national olympique du Soudan du Sud (CNO), Wilson Deng Kouirot, a signé avec son homologue du Cameroun, Hamad Kalkaba Malboum, un protocole d’accord d’une durée de quatre ans avec le CNOSC.

A en croire l’hôte du Cameroun, «le CNOSC a beaucoup d’expérience dans le domaine du sport. Il va nous accompagner dans certains sports comme le football, le volley-ball et l’athlétisme sur lesquels nous allons nous concentrer car le Cameroun a eu de grands athlètes dans ces disciplines. Ceux-ci n’auraient pas pu émerger sans un bon management sportif».

Reconnu en 2015 par le Comité international olympique, le CNO du Soudan du Sud est le plus jeune au monde. Il a participé à ses premiers Jeux olympiques en août 2016 à Rio au Brésil.


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Le Minefop appuie la formation des acteurs de l’agrosylvopastoral

Zacharie Perevert a signé mercredi une convention avec l’Ecole pratique d’agriculture de Binguela dans le but de renforcer le dispositif de formation des jeunes

Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop) s’engage à renforcer le dispositif de formation des acteurs du domaine de l’agrosylvopastoral à l’Ecole pratique d’agriculture de Binguela (Epab). Une convention y relative a été signée mercredi, 23 novembre 2016, par Zacharie Perevert, et le vice-président de la Chambre d’agriculture des pêches, de l’élevage et des forets du Cameroun (Capef) chargé de l’élevage, Dr Dewa Mohamadou, représentant le président de ladite structure à cette cérémonie.

Le maire de la commune de Mbankomo, Bonaventure Atangana, le sous-préfet de Mbankomo et des délégations des ministères des Forêts et de la Faune et de l’Agriculture et du Développement rural étaient présents à la cérémonie de mercredi. Le ministre de Ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales y était également représenté.

Selon ladite convention, il est question pour le Minefop de contribuer au «développement des programmes de formation, d’accompagner l’EPAB dans la formation et le recyclage des formateurs, superviser l’évaluation et la délivrance des certificats de fin de formation, et d’organiser des plateformes d’orientation, d’information, de sensibilisation et de valorisation de la formation professionnelle».

«La convention que nous venons de signer permettra une crédibilisation accrue de notre école. Cette cérémonie sert à matérialiser années avec le Minefop», a indiqué le directeur de l’EPAB, Amougou Etogo Roland.

Signature de la Convention Minefop-EPAB le 23 novembre 2016
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L’EPAB est située dans la région du Centre sur l’axe Yaoundé-Ngoumou. Logé sur un domaine de 124 hectares extensible, cette école dispose d’un centre de formation aux métiers de la forêt et du bois, d’un centre de formation aux métiers agropastoraux, d’un centre de formation à la mécanisation agricole, un centre d’incubation et d’assistance aux entreprises agropastorales et d’une ferme d’application et de production.

Créée en 1962 par le gouvernement camerounais sous financement du Fonds européen pour le développement (FED), cette école est devenue une unité opérationnelle de la CAPEF -selon un décret du chef de l’Etat datant du 13 avril 2016- avec pour principales missions d’assurer la formation des acteurs du domaine agrosylvopastoral, de veiller à l’insertion socioprofessionnelle des jeunes formés, d’accompagner la création et la gestion d’entreprises dans ce secteur ainsi que d’assurer le transfert des technologies.

Unité de multiplication végétale de l’EPAB le 23 novembre 2016
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Plus de 200 apprenants (ouvriers et exploitants) y sont actuellement formés dans les domaine de l’aviculture, la porciculture, la pisciculture, l’apiculture, l’élevage non conventionnel, la fabrication de la provende, les cultures maraîchères et vivrières, les techniques de multiplication végétales et la culture des champignons.

«L’EPAB me permet d’améliorer mes méthodes de travail dans le domaine des porcs et le suivi des bêtes. J’ai appris ici à opérer des porcs, ça fait partie des multiples techniques que je n’avais jamais pratiquées», a indiqué Roger Simo, apprenant recruté dans le cadre du programme de Promotion de l’entrepreneuriat agropastoral des jeunes (PEA- jeune).

Porcherie de l’EPAB filmée le 23 novembre 2016
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Nestlé Cameroun veut étendre son usine de production à Douala

Les travaux annoncés par la firme locale du groupe agro-alimentaire suisse Nestlé couteront 10 milliards de FCFA

La filiale camerounaise du groupe agro-alimentaire suisse Nestlé annonce des travaux d’extension dans son usine de production de Douala, pour un investissement de 10 milliards de francs CFA, a appris mercredi APA auprès de cette entreprise.

Pour la réalisation de ce projet, le groupe Nestlé et le gouvernement camerounais ont procédé à la signature d’une convention qui permet à cette multinationale de bénéficier des avantages prévus dans la loi de 2013 portant incitation à l’investissement privé en République du Cameroun.

Selon des sources proches du dossier, Nestlé Cameroun envisage depuis quelques temps d’introduire le poivre de Penja (Littoral), un condiment local labellisé il y a quelques années par l’Organisation africaine pour la propriété intellectuelle (OAPI) dans la fabrication d’un de ses produits, en l’occurrence, le cube Maggi.

Cette activité nécessite l’acquisition de nouveaux équipements pour répondre à la nouvelle donne, sans oublier que l’extension de l’usine de Douala répond également à un souci d’augmentation de la production à partir de laquelle Nestlé approvisionne les autres pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).


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Le Cameroun et la RCA veulent revoir leur convention sur le transport

Les syndicats des transporteurs ont échangé la semaine dernière à Bangui pour lever les obstacles au trafic entre les deux pays, entrainant la flambée des prix des denrées alimentaires

Le Ministre du Commerce, Come Hassane a tenu une réunion jeudi, 30 septembre 2016, avec les opérateurs économiques pour discuter avec eux des mesures à prendre afin de réduire la flambée des prix des produits de première nécessité constatée ces derniers temps en Centrafrique.

Les opérateurs ont relevé dans leurs interventions le cout élevé du transport des marchandises depuis la ville camerounaise de Douala à Bangui.

Selon ces derniers, la convention qui lie les transporteurs camerounais et centrafricains interdit le trafic interne des Etats. Or le parc automobile centrafricain est tel que pour que les marchandises arrivent sur toute l’étendue du territoire centrafricain, il faut le concours des transporteurs camerounais.

La convention interdisant aux transporteurs camerounais de desservir l’intérieur de Centrafrique a fait qu’une centaine de camions camerounais sont bloqués à Bangui. Du coup le peu de camions qui circulent entre les deux pays a fait augmenter le cout de transports ayant des répercussions directes sur les prix des marchandises.

Pour arrêter cette flambée de prix il faudrait que les deux Etats discutent de leur convention sur les transports afin de rendre fluide la circulation des camions des marchandises en faveur de Centrafrique ont expliqué les opérateurs économiques.

Les syndicats des transporteurs du Cameroun et de Centrafrique ont eu des discussions la semaine dernière à Bangui pour dissiper les barrières qui mettent à mal le trafic entre les deux pays de la sous-région de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale.


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Les Etats-Unis financent la création de 11 centres de traitement d’eau

Une convention de financement sous forme d’un don de 410,463 millions de F sera bientôt signé entre la Camwater et l’Agence américaine du commerce et du développement

Le directeur général de la Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater) a reçu l’autorisation de signer avec l’Agence américaine du commerce et du développement (US Trade and Developpement Agency, USTDA), une convention de financement sous forme de don d’un montant de 703.224 dollars (410, 463 millions de F CFA) dédiés aux études de faisabilité de 11 centres de traitement d’eau potable dans le pays, a-t-on appris dimanche, 25 septembre 2016, auprès de l’entreprise de patrimoine.

Cette enveloppe, selon la même source, représente la contrevaleur d’un fonds de plus de 421 millions FCFA et devrait s’imbriquer dans le plan directeur de l’hydraulique urbaine en périurbaine du Cameroun, qui vise un taux de desserte de l’ordre de 85% à l’horizon 2032 contre quelque 35% actuellement.

En 2008, rappelle-t-on, l’USTDA avait déjà octroyé 385.876 dollars (225 231 millions de F CFA) au Cameroun pour l’assistance technique du Système d’information géographique (SIG) d’extension du réseau d’approvisionnement en eau potable.


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Cameroun: la Fécafoot s’attache les services d’un sponsor espagnol

La cérémonie de signature du contrat de sponsoring entre la Fédération camerounaise de football et l’entreprise Future EM est prévue ce mardi 30 août 2016 à Yaoundé

La cérémonie de signature du contrat de sponsoring entre la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) et l’entreprise Future EM, propriétaire de la marque espagnole Mahou (agroalimentaire, brasserie, cosmétique) est prévue ce mardi 30 août 2016, dans la capitale du pays, Yaoundé.

A travers ladite convention, le partenaire accompagnera l’instance fédérale dans le développement de la discipline à la base à travers un « Championnat des héros » un « Play off » pour le tournoi inter-poules pour la montée en division d’élite.

Il est également prévu que le groupe, qui aura sa base dans la ville de Limbe (Sud-Ouest) et dont l’un des représentants est l’ancien international Daniel Ngom Kome, s’active dans le social à travers la construction d’ une école dans cette localité.

La Fécafoot, rappelle-t-on, comptait déjà comme sponsors un opérateur de téléphonie mobile ainsi qu’un producteur d’eau minérale.


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Le Cameroun s’aligne derrière la convention de Minamata sur le mercure

Adoptée en janvier 2013 par 140 Etats, ladite convention a pour objectif de réduire l’utilisation du métal lourd hautement toxique, en particulier lors de la fabrication de produits industriels

Les 18 et 19 mai 2016, il s’est tenu à Yaoundé, la capitale camerounaise, un colloque d’implémentation de la convention de Minamata sur le mercure. Ledit atelier était présidé par le ministre camerounais de l’Environnement et de la protection de la nature, en présence de nombreux experts venus des organisations nationales et internationales et du système des Nations unies.

Au cours des travaux, le gouvernement camerounais et les experts ont regretté la concentration en augmentation jusque dans les régions éloignées de toutes pollutions. La transportation par les airs, par les courants marins, les métaux lourds hautement toxiques, dont le mercure, gagnent tous les continents du globe et touchent tous les écosystèmes et toutes les chaînes alimentaires. Et l’Afrique centrale n’est pas à l’abri. Il est donc plus qu’urgent d’implémenter localement la convention de Minamata sur le mercure.

Adoptée en janvier 2013 par 140 Etats, cette convention internationale a pour objectif de réduire la production et l’utilisation du mercure, en particulier lors de la fabrication de produits et lors de processus industriels. Elle concerne également la question du stockage et du traitement des déchets. Une fois ratifié par 50 Etats, le traité devrait entrer en vigueur, dès 2016 selon le v u des organisateurs.

La convention prévoit notamment – d’ici 2020 – la disparition de certains produits utilisant du mercure. Entre autres, des thermomètres, batteries ou lampes fluorescentes. Elle donne également un délai de 15 ans aux Etats pour fermer les mines de mercure. Un mouvement que le Cameroun, en s’alignant derrière cet accord, entend suivre.


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Minas-Feicom: une convention signée en faveur des personnes vulnérables

L’accord conclu mardi, 12 avril 2016, vise une meilleure identification des besoins des communes en matière d’encadrement des couches vulnérables

Une convention de partenariat a été signée mardi, 12 avril 2016, par le ministère des Affaires sociales (Minas) et le Fonds spécial d’Equipement et d’Intervention Intercommunal (Feicom). L’accord vise à mettre en place une meilleure identification des besoins des communes en matière d’encadrement des couches vulnérables. La cérémonie y relative était présidée par le Minas, Pauline Irène Nguene, en présence du directeur général du Feicom, Philippe Camille Akoa.

« La convention vise à mettre un cadre de concertation par lequel les compétences transférées au communes par l’Etat y seront utilisées », a tenu à préciser Philipe Camille Akoa.

Depuis 2010, le Minas procède au transfert des compétences en matière d’attribution d’aides et depuis 2015 à celles relatives à la réinsertion sociale. « Avec cette convention, une porte est ouverte pour que les personnes vulnérables, notamment les personnes handicapés, soient pris en compte et que nos bâtiments prennent en compte l’approche handicap et l’accès universel », a expliqué le chef de la division du Développement social des études de la coopération au Minas, Samuel Njock.

A la fin de la signature de la convention, les deux parties ont convenu de respecter leur engagement pour le bien être des personnes vulnérables.


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