L’un des responsables de l’encadrement technique de l’équipe nationale féminine éthiopienne s’exprimait ainsi au moment où son staff arrivait à Douala en vue du match de samedi contre les Lionnes U17
L’équipe nationale de football féminine de l’Ethiopie est arrivée à Douala « pour faire le résultat », d’après leur encadrement technique. Elle affrontera samedi, 09 janvier 2016, la sélection nationale du Cameroun dans le cadre de la deuxième phase des éliminatoires de la coupe du monde féminine des moins de 17 ans qui aura lieu cette année en Jordanie.
Forte de 27 personnes parmi lesquelles 18 joueuses, le reste étant constituée du staff administratif et technique, la délégation éthiopienne est plutôt optimiste à quelques heures de la confrontation avec les jeunes Lionnes indomptables.
« Nous savons que le Cameroun est un grand pays du football. Mais, nous sommes venus au ici pour chercher notre qualification », a déclaré Tesfaye, l’un des responsables de l’encadrement technique.
En d’autres termes, « nous savons que si nous faisons un bon résultat au match aller, cela nous facilitera la tâche au match retour, raison pour laquelle nous allons nous donner à fond pour obtenir un bon résultat », a-t-il ajouté.
Pour se donner les chances de qualification pour le prochain tour, la sélection nationale cadette du Cameroun est en stage bloqué depuis une semaine dans une banlieue de Douala, où elle a multiplié des matches amicaux avec des équipes locales.
Le trio arbitral de nationalité malienne ainsi que le commissaire de la Confédération africaine de football (CAF) sont déjà sur place.
Les Lionnes U17 en entraînement au stade de la Réunification de Douala.Lionnes U17)/n
Accrochées face au Japon (1-2) lors de leur deuxième sortie, après un carton face à l’Equateur (6-0), les Camerounaises affrontent la Suisse ce mardi soir pour leur dernier match dans le groupe C
Les Lionnes indomptables du Cameroun disputent leur troisième match de poule de la Coupe du monde féminine 2015 ce mardi soir, 16 juin, contre la Suisse.
Le coup d’envoi de cette rencontre décisive dans la perspective d’une qualification pour le deuxième tour sera donné à 22 heures, heure de Kolofata dans la région de l’Extrême-nord du Cameroun.
Les Camerounaises qui avaient bousculé les Nipponnes, championnes du monde, lors du deuxième match de groupe, auront un gros coup à jouer face à une équipe de Suisse considérée comme l’une des meilleures sur le continent européen.
Si les Camerounaises ont nécessairement besoin d’une victoire après avoir frappé un grand coup d’entrée face à l’Equateur (6-0), même un nul pourrait cependant les qualifier pour le deuxième tour en tant que meilleur troisième.
Actuelles troisièmes de la poule, à égalité de points avec les Suisses (3 points), les filles d’Enow Ngachu peuvent aussi se qualifier pour les huitièmes de finales si elles n’encaissent pas trop de buts en cas de défaite.
Pour l’instant, le Cameroun figure dans le tableau des quatre places disponibles pour les meilleurs troisièmes avec un gros avantage au goal-average (+5) sur les autres prétendants.
Dans tous les cas, les Camerounaises devront garder à l’esprit qu’elles ont plus d’une chance de se qualifier pour les huitièmes de finale.
Le Cameroun a été la première équipe à arriver au Canada pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA. Les vice-championnes d’Afrique ont atterri à Vancouver, en Colombie-Britannique, le vendredi 15 mai
Le Cameroun a été la première équipe à arriver au Canada pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Canada 2015 . Les vice-championnes d’Afrique ont atterri à Vancouver, en Colombie-Britannique, le vendredi 15 mai, soit exactement 24 jours avant leur entrée en lice dans la compétition, le 8 juin au BC Place.
Le Cameroun s’entraînera à Vancouver sous la direction d’Enow Ngachu, troisième sélectionneur en termes de longévité au poste parmi les 24 équipes engagées dans la compétition. Le programme d’entraînement des Lionnes indomptables comprenait notamment un match contre le club de North Shore Renegades, le 17 mai.
Les Lionnes se sont facilement imposées dimanche avec un écart de deux buts face aux filles de North Shore Girls Soccer Club, NSGSC (3-1). Les buts camerounais ont été marqués par Ngono Manie (30e), Bella Rose (76e), et Meffometou Falone dans les dernières minutes de la rencontre.
Un match d’exhibition est prévu mardi contre le Coastal FC au South Surrey Athletic Park Field.
La footballeuse Cathy Bou Njouh, s’adressant aux médias lors de l’arrivée des Lionnes indomptables au CanadaLOC)/n
« Notre principal objectif est de faire mieux qu’en 2012 au Tournoi Olympique de Football Féminin », prévient Ngachu. « Nous savons que ça va être très dur pour nous, mais l’Équateur et la Suisse sont eux aussi des nouveaux venus dans la compétition. Il peut y avoir des surprises », estime le coach du Cameroun.
Les Lionnes à l’entrainement à Vancouver Team Press Officer des Lionnes indomptables / Leocadia)/n
Les Camerounaises n’ont encore jamais été battues cette année après trois sorties. Elles ont notamment signé une victoire 2:3 en Côte d’Ivoire. Les deux nations s’apprêtent à participer pour la première fois à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA .
Les autres équipes arriveront au Canada entre le 15 mai et le 5 juin.
Les Lionnes se sont facilement imposées dimanche, 17 mai, en amical, face aux filles de North Shore Girls Soccer Club (3-1)Team Press Officer des Lionnes indomptables / Leocadia)/n
Thérèse Raissa Neguel Damgoua a été retenue par la Fifa au titre d’arbitre principal au Mondial de football féminin qui se déroulera du 6 juin au 5 juillet 2015 au Canada
Sept arbitres sur les 66 en lice ainsi que trois équipes sur les 24 nations qualifiées vont représenter le continent africain à la prochaine Coupe du monde de football féminin, qui se disputera du 6 juin au 5 juillet 2015 au Canada, a-t-on appris samedi de sources officielles.
Selon la Fédération internationale de football association (FIFA), sept arbitres africaines dont trois de champ, parmi les 66 arbitres en lice, sont attendues au Canada contre six arbitres assistantes sur les 44 cooptées.
Les trois arbitres principaux sont la Camerounaise Thérèse Raissa Neguel Damgoua, l’Ethiopienne Ledya Tafesse et la Zambienne Gladys Lengwe, alors que les assistantes sont la Togolaise Mana Ayawa Dzodope, la Malawite Bernadettar Kwimbira, la Marocaine Souad Oulhaj et la Malgache Lidwine Pelagie Rakotozafinoro.
De même, sur les 24 équipes attendues au Canada, l’Afrique sera représentée par la Côte d’Ivoire (Groupe B, Ottawa), le Cameroun (Groupe C, Vancouver) et le Nigeria (Groupe D, Winnipeg).
Dans le Groupe B, les Ivoiriennes, pour leur première participation affronteront l’Allemagne et la Norvège, deux habituées du tournoi, ainsi que la Thaïlande, première participation également.
Dans le Groupe C, le Cameroun en découdra avec l’Equateur, la Suisse et le Japon, tenant du titre.
Habitué des phases finales, le Nigeria, troisième représentant du continent africain logé dans le Groupe D, sera opposé aux Etats-Unis, forts de leur double titre, à l’Australie et à la Suède.
La footballeuse d’origine camerounaise figure systématiquement dans le onze de départ de l’équipe de France à la coupe du monde féminine de football. Un titre de capitaine qui se mérite
Le parcours de la France au Canada est placé sous le signe de l’évolution. Le sélectionneur Gilles Eyquem a fait le pari du repos et du renouvellement. Depuis le début du tournoi, chaque joueuse a effectué un passage sur le banc, à une occasion ou à une autre. Dans ces conditions, une performance de premier plan ne garantit pas nécessairement une place de titulaire au match suivant. Pourtant, au sein de cette formation extrêmement flexible, Griedge Mbock Bathy figure systématiquement dans le onze de départ d’Eyquem.
Elle représente l’ingrédient de base dans la recette du succès des Bleuettes. La Franco-camerounaise a disputé l’intégralité des 390 minutes de jeu de son équipe et n’échangerait toutefois sa place pour rien au monde. «Je le prends comme un grand compliment», explique la capitaine française. «Je sais que l’entraîneur compte sur moi pour diriger la man uvre sur le terrain et négocier les moments difficiles. C’est un rôle qui me convient. Nous parlons souvent ensemble. Il m’a dit qu’il avait confiance en mes qualités de meneuse. De mon côté, j’ai très envie de lui donner raison. Je compte bien tout faire pour aider mes partenaires à atteindre leurs objectifs.»
S’il y a beaucoup de personnalités dans l’équipe, la tâche de Griedge consiste à parler à tout le monde et à s’assurer que le groupe fonctionne bien. «Certaines n’ont pas la langue dans leur poche, d’autres sont plus réservées», décrit-elle. «Il y aussi les danseuses : Aissatou Tounkara, Aminata Diallo et moi. Nous avons nos blagueuses, comme Faustine Robert et Deborah Garcia. Il faut de tout pour faire un monde et l’ambiance est bonne. Je veille simplement à ce que l’équilibre soit respecté, afin que tout le monde avance dans la bonne direction.»
Sa capacité à fédérer figure évidemment au nombre de ses atouts mais son omniprésence sur le terrain s’explique également par une autre raison: Mbock Bathy est avant tout une excellente joueuse. Alors que les distinctions individuelles sont habituellement réservées aux attaquantes et aux milieux de terrain, la défenseuse a réussi un petit exploit en s’adjugeant le Ballon d’Or adidas de la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA 2012.
Y aller franchement
La joueuse de l’En Avant Guingamp fait preuve d’une grande autorité au sein de l’arrière-garde et ce n’est pas un hasard si la France n’a concédé qu’un but depuis le début de l’épreuve canadienne. Loin d’être décisive, cette unique faute de concentration est intervenue dans le temps additionnel du match contre le Costa Rica, alors que les Bleuettes menaient déjà 5:0. «C’est une statistique très flatteuse. J’espère que nous allons continuer comme ça et que nous ferons preuve de la même efficacité contre l’Allemagne», poursuit Griedge, déjà tournée vers la demi-finale.«Ce match s’annonce très équilibré, l’équipe qui défendra le mieux ira en finale».
Si les deux équipes se révélaient intraitables en défense, la place en finale se jouerait dans une nouvelle séance de tirs au but. En quart de finale, la défenseuse avait réussi sa tentative avec sûreté, et elle s’était déjà illustrée dans cet exercice lors des quarts de finale et de la finale de la Coupe du Monde Féminine U-17. «Je sais ce qui compte dans ces moments-là. Il faut rester concentrée, choisir un côté et y aller franchement», explique-t-elle.
Quasiment certaine d’être alignée au coup d’envoi, Griedge sera sans doute encore sur le terrain sur le terrain au coup de sifflet final. On ne la sort pas de l’équipe aussi facilement, et encore moins d’un tournoi qu’elle est bien décidée à gagner.
Griedge Mbock, capitaine de l’équipe de France féminine de football