Cameroun-Bus Rapide Transit : Douala se rapproche de Dakar

Une délégation de la Communauté urbaine de Douala (CUD) vient de séjourner dans la capitale du Sénégal. Les autorités camerounaises s’inspirent de de l’expérience sénégalaise dans la construction et la gestion du Train express régional.

Selon le maire de ville de Douala Roger Mbassa Ndine, le démarrage des travaux de réalisation du projet Bus rapid transit (Brt) est prévu cette année. La Banque mondiale qui assure le financement en a donné des garanties, et la communauté urbaine de Douala affine ses stratégies. Une délégation de la CUD a séjourné à Dakar du 14 au 15 juin 2022. Sa mission était de s’enquérir de l’expérience sénégalaise dans la réalisation d’un tel projet dans la mobilité urbaine.

En effet, le président sénégalais Macky Sall a lancé l’exploitation du Train express régional (Ter), ligne de chemin de fer électrique, le 27 décembre 2021. Construit sur une distance de 35 km, le Ter relie la capitale Dakar à la nouvelle ville de Diamniadio. Les travaux évalués à 780 milliards de francs CFA ont bénéficié du financement d’au moins six institutions.

En raison de cette expérience, la délégation de la CUD s’est rapprochée du Conseil exécutif des transports urbain de Dakar (Cetud). L’équipe conduite par le premier adjoint au maire de la ville de Douala Geremie Solle a échangé avec les responsables du Cetud sur plusieurs points. Il s’agit des enjeux du Brt, du niveau d’exécution du projet, du pilotage des aspects environnementaux et sociaux, des innovations et des perspectives à propos de la mobilité urbaine.

A l’occasion de cette mission, la délégation camerounaise a visité le Ter. Une visite qui lui a permis de réaliser que « le Sénégal nous offre déjà la possibilité d’avoir une vie du réel de ce que nous sommes en train d’imaginer. Nous avons été très impressionnés non seulement par le projet BRT, mais toute la philosophie que la ville de Dakar met en œuvre pour  la mobilité urbaine », a déclaré le chef de la délégation aux médias sénégalais.

Pour rappel, le Système de Bus rapid transit est un projet visant à améliorer la mobilité urbaine à Douala où le réseau de bus représente moins 1% de transports selon la Banque mondiale. Le projet présente plus d’un intérêt pour la métropole où la population exerce une pression sur les infrastructures de transport. Eulalie Saïsset, Benjamin Fouchard et Aiga Stokenberga chercheurs de la Banque mondiale (BM) ont démontré en 2020 dans un billet que le système de Brt représenterait une économie d’environ 1,6% du PIB de la ville de Douala.

Selon ces chercheurs, une fois le Brt mis en place, l’accès à l’emploi augmentera de 138% chez les personnes pauvres. Le nombre d’habitants de la ville qui accèdent à un hôpital public en 45 minutes va augmenter de 43% à 58%. La part des femmes qui arrivent au marché en 45 minutes passera de 71 à 80%, etc.

Cameroun : le ministre des Marchés publics menace de sanctionner le super maire de Douala

Ibrahim Talba Malla intime l’ordre à Roger Mbassa Ndine de reconduire sans délai, le président de la Commission interne de passation des marchés publics, le nommé Henri Etoa Moussongo, suspendu.

Imbroglio ! Le ministre délégué à la présidence de la République chargé des Marchés publics (Minmap) Ibrahim Talba Malla est remonté contre le maire de la ville de Douala. C’est au sujet de la nomination à la présidence de la Commission de passation des marchés publics au sein de la Communauté urbaine de Douala (Cud). Roger Mbassa Ndine a suspendu le président de la Commission interne de passation des marchés publics que le ministre a nommé par décision N°000159/CAB/MINMAP du 15 mars 2019.

Du coup, l’autorité municipale s’attire les foudres du membre du gouvernement. Dans une première correspondance en date du 14 avril 2022, le ministre demande au maire de revenir sur sa suspension. De « rapporter sa décision et de considérer Henri Etoa Moussongo comme président de la Commission ». Mais, jusqu’à signature de la deuxième correspondance le 03 juin 2022, « il me revient que jusqu’à date, vous ne vous êtes pas encore conformé aux termes de ma lettre ». Constate la Minmap.

Pourtant, selon l’article 11 (b) du décret portant  Code des marchés publics, les commissions internes de passation des marchés publics placées auprès des Maîtres d’ouvrages des collectivités territoriales décentralisées (communes et régions), sont composés entre autres, d’un président nommé par l’autorité des Marchés publics, le Minmap notamment. C’est aussi cette Autorité qui a le pouvoir de démettre ce directeur de ses fonctions.

Au regard de ces dispositions et face à l’entêtement du maire, le membre du gouvernement rappelle que la suspension d’Henri Etoa Moussongo est un acte pris en violation de la réglementation en vigueur. Cette violation « vous expose aux sanctions prévues à l’article 194 du Code des marchés publics », prévient-il.

Au regard de la loi, « l’Autorité chargée des marchés publics peut prendre à l’encontre des acteurs du secteur public reconnus coupables de violation des dispositions du présent Code, une décision d’interdiction d’intervenir dans la passation et le suivi de l’exécution des marchés publics pendant une période n’excédant pas deux (2) ans ». Ainsi prévoit l’article 194, du décret N°2018/366 du 20 juin 2018 portant Code des marchés publics. Par conséquent, le Minmap ordonne au maire de ville de mettre en œuvre ses directives sans délai.

Dans les prochains jours, l’on verra si le Maître d’ouvrage, le maire de ville va s’exécuter cette fois, ou si dans le cas contraire, l’Autorité en charge des Marchés publics passera à la répression.

Cameroun : le projet « Sawa beach » annoncé il y a près de 20 ans refait surface

Roger Mbassa Ndine, Maire de Douala et Cyrus Ngo’o ont signé ce 4 mai 2022, trois conventions marquant le lancement de la phase l de ce projet qui est en attente depuis 2003.

Le PAD et la Communauté urbaine de Douala relancent le projet « Sawa Beach ». Les deux institutions ont signé trois accords en vue du lancement effectif de ce vaste projet sorti de ses fonts baptismaux en 2003.

Roger Mbassa Ndine et Cyrus Ngo’o ont successivement paraphé l’accord-cadre de coopération Ville/Port pour la réalisation du projet «Sawa Beach»,  la décision portant création du Comité inter-administration chargé de définir le cadre institutionnel du projet, et l’accord portant création d’un Comité paritaire CUD/PAD.

«Il s’agit d’un projet particulier qui revêt des caractéristiques particulières par l’implication des pouvoirs publics, des communautés, et des partenaires privés. Il se particularise également par la prise en compte des valeurs culturelles et traditionnelles locales, ainsi que les considérations environnementales », a expliqué le Maire de Douala.

Pour mener à terme le projet «Sawa Beach», d’un montant prévisionnel de 550 milliards de FCFA, le Maire de Douala appelle à la mise sur pied «d’une coalition solide et gagnante» entre les collectivités coutumières, les banques, les assurances, les marchés financiers, les opérateurs de télécommunications, d’énergies, d’eau, entreprises de BTP, architectes, ingénieurs, la diaspora etc…

La triple signature entre la CUD et le PAD avait pour objectifs, d’identifier l’ensemble des préalables à lever avant l’effectivité du projet, proposer un dispositif institutionnel approprié, élaborer une architecture juridique et financière sur le rôle de chaque acteurs, proposer des textes réglementaires et un calendrier de mise en œuvre du projet.

Pour mémoire, ce projet a été initié en 2002 par le colonel à la retraite Edouard Etondè Ekoto. L’ancien délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala (CUD) rêvait faire de la capitale économique une cité moderne en faisant surgir d’une mangrove insalubre une cité aux allures de Venise tropicale.

Le projet  est constitué d’un centre d’affaires (hôtels, palais des congrès, centre culturel, etc.), d’une zone administrative, d’un port de plaisance, d’une base nautique, d’espaces verts et de jardins publics, d’un parc d’attraction, d’espaces commerciaux et résidentiels, de logements sociaux au nombre de 10 000, etc. Le tout construit sur 1000 hectares entre le port et l’aéroport.

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Douala : après la Smid, la Communauté urbaine créé une nouvelle société

L’assemblée générale constitutive de la Société d’études de Douala (Sedo) aura lieu le 7 octobre prochain dans la cité économique.

La Communauté urbaine de Douala amorce la création d’une nouvelle société dans la deuxième capitale du pays. La Société d’études de Douala (Sedo). Elle est créée avec pour objectif de mener sur place des études de projets.

La Sedo est lancée dans le cadre du nouveau Plan directeur d’urbanisme de la ville de Douala. Lequel a été présenté le 17 septembre dernier, lors de la 3e Conférence internationale sur la mobilité urbaine « MobilizeYourCity ». Ledit Plan présente tous les projets de développement de la ville de Douala

L’Assemblée générale constitutive de la Sedo est prévue le 7 octobre prochain.

La Sedo arrive un an après le lancement de la Société métropolitaine d’investissement (Smid) la première société créée sous fonds privés par la Communauté urbaine de Douala. Elle jouit d’un capital de 5 milliards de Francs CFA.

« Ce n’est pas la maladie de créer des société. C’est pour combler un vide. Pour avoir un projet qu’on réalise à temps, il faut que les études soient bien faites. Nous avons donc pensé qu’il faut, à Douala, un grand cabinet d’étude de dimension internationale », indique Fritz Ntonè Ntonè en marge de la Conférence « MobilizeYourCity ».

Douala: les souscriptions pour la Société métropolitaine d’investissement s’achèvent ce jeudi

La Communauté urbaine a clôturé la campagne de communication autour du projet lundi 02 juillet 2018 par une rencontre avec les étudiants de l’université de Douala.  

Il ne reste plus que 24 heures à la Communauté urbaine de Douala (Cud) pour collecter la somme de 10 milliards Francs Cfa nécessaire pour le lancement de la Société métropolitaine d’investissement de Douala (Smid). L’appel public à contribution à l’épargne, lancé le 04 avril 2018 à Douala, devait initialement s’achever le 22 mai. Mais sur autorisation de la Commission des marchés financiers, le délai des souscriptions a été prorogé et expire ce jeudi 05 juillet 2018.

A la première date butoir, Fritz Ntone Ntone, le délégué du gouvernement auprès de la Cud, n’avait pas fait le point des contributions. Il a tout juste indiqué que le délai supplémentaire de 44 jours a été accordé à cause des multiples doléances de potentiels volontaires, des Camerounais de la diaspora notamment.

Campagne de communication

A quelques heures de la nouvelle échéance, la Cud n’a pas fait de point sur la situation. On sait tout juste que le patron de l’hôtel de ville a piloté plusieurs campagnes de communication autour du projet, dans la ville de Douala et dans d’autres régions du pays. Pour clôturer ladite campagne de communication, Fritz Ntone Ntone s’est rendu à l’université de Douala, lundi 02 juillet 2018.

« Il y a un partenariat entre l’université et la Cud. S’il y a des informations de part et d’autre, il faut que nous soyons outillés. Pour le projet que nous sommes en train de mettre en place, il est nécessaire que l’enseignant saisisse tous les contours. C’est une démarche pédagogique pour préparer nos populations à l’avènement des marchés financiers. Il ne faut pas être analphabète financier», a expliqué le délégué.

Aux étudiants, Fritz Ntone Ntone, a expliqué que la Société métropolitaine d’investissement de Douala est une société qui demande la participation de tous ceux qui aiment Douala. « Votre ville se développe. Vous placez votre argent », a-t-il vanté.

En rappel, la Communauté urbaine de Douala a lancé l’appel public pour la contribution au capital de la Smid le 04 avril 2018. Le montant total de l’émission est fixé à 10 milliards F. Cfa. Le coût de l’action est de 10 000 Francs Cfa et chaque souscrivant doit prendre au minimum 15 actions.

Selon la structure de l’actionnariat, la Communauté urbaine contribuera à hauteur de 23% dans le capital. 10% du capital est ouvert aux entreprises publiques, 20% aux entreprises privées et 47% aux personnes physiques. Le dividende annuel par action est évalué à 1360 Francs Cfa pour un taux de rentabilité interne de 17,3%. Le délai de récupération est de 6,6 ans.

Douala : 5000 dossiers de permis de bâtir « en souffrance » à la Communauté urbaine

L’annonce est du délégué du gouvernement auprès de la ville de Douala. Il invite par ailleurs les personnes ayant introduit ces dossiers à se rapprocher de ses services.

Le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala (CUD) a rendu public un communiqué dans lequel il annonce que près de 5000 dossiers de demande de permis de construire introduits entre 1960 à 2017 se trouvent à ce jour « en souffrance» dans ses services. La direction de l’urbanisme et de la salubrité publique de la CUD aurait répertorié ces dossiers, et constitué une liste consultable dans les locaux de l’institution à Bonanjo, ainsi que dans les mairies d’arrondissement de la ville de Douala.

Fritz Ntonè Ntonè exhorte les propriétaires desdits dossiers à bien vouloir consulter ces listes, puis à se rapprocher du département de l’urbanisme afin de s’enquérir de la suite à donner à l’instruction de leur dossier, ceci dans un délai de 90 jours. La Communauté urbaine est résolue à gérer tous les dossiers en souffrance et promet de détruire ceux déposés avant 2008 dont les propriétaires ne se seront pas présentés dans les délais.

Les procédures d’obtention de permis de bâtir ont très souvent été décrites par certains usagers comme étant fastidieuses. Consciente de cela, la Communauté urbaine indique qu’elle organisera dans «les tous prochains jours, une vaste campagne de facilitation de l’obtention des permis de construire», à laquelle toutes les personnes ayant des dossiers ou souhaitant en déposer sont conviées.

 

Douala : La Communauté urbaine recherche 10 milliards F Cfa pour lancer une Société d’investissement

Un appel public à l’épargne en vue de la constitution du capital de cette société d’économie mixte a été lancé ce 4 avril 2018.

La Communauté urbaine de Douala (Cud) a procédé mercredi 04 avril 2018 au lancement d’un appel public à l’épargne pour la contribution au capital de la Société métropolitaine d’investissement de Douala (Smid). Les souscriptions qui s’ouvrent le 05 avril se dérouleront jusqu’au 22 mai 2018. Le montant total de l’émission est fixé à 10 milliards F. Cfa. Le coût de l‘action est de 10 000 F. Cfa et chaque souscrivant doit prendre au minimum 15 actions.

Le dividende annuel par action est évalué à 1360 F. Cfa pour un taux de rentabilité interne de 17,3%. Le délai de récupération est de 6,6 ans. D’après la structure de l’actionnariat, la Cud contribuera à hauteur de 23% dans le capital, soit 230 000 actions. 10% du capital est ouvert aux entreprises publiques, 20% aux entreprises privées. L’action de catégorie C, la plus importante (47% du capital) est ouverte aux personnes physiques.

Fritz Ntone Ntone, le délégué du gouvernement, rassure que la Cud a obtenu le visa de la Commission des marchés financiers le 13 mars 2018. Il fait savoir en outre que la création de la Smid arrive à un moment où l’on déplore l’inadéquation entre la croissance démographique et le niveau d’investissements des infrastructures. « La ville de Douala compte plus de 3 millions d’âmes et accueille chaque mois 10 000 âmes. Il faut garantir les besoins réels et essentiels de ces populations», relève-t-il.

D’après le délégué du gouvernement, il se pose ainsi dans la capitale économique la nécessité de densifier l’éclairage public pour lutter contre l’insécurité, de favoriser l’accès à un transport de masse décent, de construire des espaces marchands et d’améliorer l’attractivité économique. Des chantiers et bien d’autres qui nécessitent un budget estimé à 1400 milliards F. Cfa à mobiliser avant 2025, d’après le plan d’urbanisation de la Cud.

«A ce jour, 500 milliards F. Cfa ont déjà été investis. Il nous faut 900 milliards F. Cfa d’ici 2025 pour avoir la ville de rêve, tel que prévue dans le plan d’urbanisme. Pour cela, il faut des apports additionnels. Il faut faire agir la solidarité locale pour développer Douala », détaille Fritz Ntone Ntone.

La Société métropolitaine d’investissement de Douala va se pencher sur le financement de trois projets pilotes pour un coût total évalué à 8,4 milliards F. Cfa, apprend-on. Il s’agit de la construction du marché Bonamoussadi, de la réhabilitation et l’extension du marché New Deido, la construction du centre de loisirs à la vallée Bessèkè.

Pour le cas du marché New-Deïdo par exemple, il est prévu la construction de 1827 boutiques d’une superficie de 3 à 10 m2 de superficie, la construction de 16 magasins et l’aménagement de deux grandes chambres froides. La Communauté urbaine de Douala a évalué le coût total des travaux à 4,2 milliards F. Cfa, dont 1,8 milliards F. Cfa des investissements se feront sur fonds propres et 2,4 milliards F. Cfa par dette.

Communauté urbaine de Douala: trois grévistes admis à l’hôpital

Les concernés ont éprouvé des malaises après avoir passé plus de trois jours sans manger ni boire, en signe de contestation sur le  différend qui les oppose au délégué du gouvernement auprès de la CUD.

Trois des dix délégués du personnel de la Communauté urbaine de Douala (CUD) sont actuellement internés dans des formations hospitalières de la cité économique. Le premier d’entre eux, Giotto Paolo, a été conduit d’urgence à l’hôpital Laquintinie jeudi. Le groupe venait alors d’entamer sa troisième journée de grève de la faim.

Deux autres manifestants affaiblis ont été internés vendredi.

Depuis le début de la semaine, dix anciens délégués du personnels se réunissent devant l’immeuble siège de la CUD. Ils réclament le paiement de onze mois de salaire et l’annulation de la suspension prononcée contre eux par le délégué du gouvernement auprès de la CUD, Fritz Ntonè Ntonè, en avril, après une manifestation des employés pour une amélioration de leur couverture sociale.

Le secrétaire général de la confédération des syndicats des travailleurs du Cameroun s’est rendu au chevet des frondeurs. Charles Nitcheu Walle  a promis de mobiliser les différents syndicats en faveur de leur cause. De son côté, Fritz Ntonè Ntonè ne semble pas prêt à revenir sur sa décision. Il affirme attendre l’issue des procédures judiciaires en cours.

 

 

 

Douala: 1500 milliards de F requis pour l’aménagement urbain

Cette somme permettra de relever les défis du plan d’urbanisme et d’occupation des sols au cours des dix prochaines années, et de contenir une poussée démographique anarchique

La Communauté urbaine de Douala (CUD) situe à 1500 milliards de FCFA, les fonds nécessaires pour l’aménagement urbain de la métropole économique du Cameroun à l’horizon 2025, notamment le plan d’occupation des sols répondant aux normes d’urbanisme appropriées a-t-on appris jeudi au terme de la première session de réflexion sur la mise en place d’une société d’économie mixte (SEM).

L’équipe-projet, composée d’experts nationaux et internationaux composée en trois groupes a adopté les termes de références qui répartissent les missions qui incombent à chaque groupe.

Ainsi, le premier groupe va s’atteler sur les aspects juridiques et réglementaires, le deuxième sur l’organisation et la mise en place de la société, tandis que le troisième va mettre un accent sur la promotion et la légitimation de la structure.

Pour relever le défis du plan d’urbanisme et d’occupation des sols au cours des dix prochaines années, et de contenir une poussée démographique anarchique, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, Fritz Ntonè Ntonè, a rappelé que la ville a besoin de 1500 milliards de francs CFA d’ici 2025.

Dans cette perspective, il y a lieu d’explorer tous les voies et moyens d’avoir des financements additionnels et surtout innovants.

Outre les fonds propres de la Communauté urbaine de Douala, l’apport de l’Etat, les fonds issus de la coopération multilatérale et l’aide de pays amis sont attendus sans oublier l’apport du secteur privé.

La promotion des grands projets a commencé, et 20 d’entre eux ont retenus pour implémenter la nouvelle vision de développement de la ville de Douala.

La Banque mondiale promet 18 milliards de F pour l’assainissement de Douala

Cette annonce survient, mardi, au terme de la restitution d’une étude portant sur la gestion des déchets et les problèmes des inondations

La Banque mondiale a accepté de débloquer une enveloppe 18 milliards de francs CFA, destinée aux travaux d’assainissement de la ville de Douala, a indiqué mardi, 06 septembre 2056, la Communauté urbaine de Douala (CUD).

Cette annonce intervient au terme de la restitution d’une étude menée par le cabinet EDE, portant sur la gestion des déchets, les problèmes des inondations et des écoulements des eaux, ainsi que les autres problèmes liés à l’assainissement de la voirie urbaine.

A en croire le délégué du gouvernement auprès de la CUD, Fritz Ntonè Ntonè, les études menées par les experts vont permettre de «jeter les bases d’un modèle économique de gestion fiable, social et inclusif».

En d’autres termes, ce qui est également important de voir dans cette politique qui est en train de se définir, «c’est qu’on veut rendre l’assainissement productif où il y aura de la rentabilité grâce aux nouvelles technologies qui seront employées, lesquelles pourraient permettre de produire du biogaz, de l’électricité et des bio-fertilisants», a-t-il souligné.

D’après des témoignages, les habitants de certains quartiers précaires de la ville de Douala ont l’habitude d’orienter le tuyau de leur fosse septique dans les drains pour vidange.

Tandis que les entreprises de vidange locales déversent le contenu de leurs citernes certes à travers un lit filtrant, sans toujours respecter le processus de traitement prévu.

Il en découle un danger pour les populations, exposées à des maladies hydriques ainsi qu’à un impact environnemental conséquent.

Ce phénomène prend des proportions inquiétantes, avec une démographie galopante et le développement de l’habitat spontané où des gens investissent des marécages, des bas-fonds et autres flans de montagnes pour y ériger des habitations précaires, avec le risque de catastrophes naturelles que cela suppose.


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Yaoundé: le marché de Mvog-Mbi victime des casses

Les agents de la Communauté urbaine de la ville se sont rendus sur les lieux mercredi pour démolir les commerces et les habitations situés aux abords de la route

Mercredi, 25 mai 2016, des agents de la Communauté urbaine de Yaoundé (Cud) accompagnés des éléments de la police et de la gendarmerie ont procédé à la destruction de tous les commerces et habitations situés aux abords de la route.

Les casses se sont étendues au lieu-dit Cami Toyota et à la route secondaire de Mvog-Atanga Mballa. Cette opération s’inscrit dans le cadre de l’assainissement urbain institué par le délégué du gouvernement auprès de la Cud.

Les commerçants et riverains éplorés avaient pourtant reçu, en décembre 2015, la visite des agents de la CUY venus leur donner comme consignes de quitter les lieux, avec un délai de 20 jours.


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Au Cameroun, humains et excréments se côtoient à la décharge de Youpwe

Sur le site, les excréments déversés à ciel ouvert jouxtent les maisons, dégagent des odeurs que les populations inhalent au quotidien. Pourtant la CUD ne semble pas prête à remédier à la situation

C’est une odeur qui colle au corps comme la poix. Elle agresse les narines : un mélange d’ uf pourri et d’excréments humains. Devant une grande cour boueuse, un camion déverse une lourde substance noire. L’exercice dure une vingtaine de minutes, sous l’ il vigilant du vidangeur. La pestilence le laisse de marbre. Gaston Nguepi n’a ni cache-nez, ni mouchoir pour se protéger : [i «Cela fait neuf années que je déverse les déchets des toilettes ici. Depuis ce matin, j’ai déjà fait cinq tours à la décharge».

A un jet de bille, deux petits garçons qui rentrent de l’école vêtus de leur uniforme scolaire hâtent le pas. «Ah les cacas noirs!», s’exclame l’un d’eux en courant, cartable sur le dos. « Ce que ça sent aujourd’hui ! » Gaston sourit, retourne à son camion et démarre en trombe. Un autre véhicule arrive, déverse ses «cacas noirs» et s’en va. Puis un trosième, un quatrième, un huitième. A la décharge du Bois des singes, à Douala, capitale économique du Cameroun, les excréments humains se répandent dans la nature, depuis plus de deux décennies, sans traitement préalable.

Des mouches et des hommes
Le site sis à Youpwè, dans une zone de mangrove sur les rives du fleuve Wouri, a été construit dans les années 1990, pour faire face au boom démographique. C’est dans ce lit filtrant, sorte de station artisanale constituée d’une grande fosse, que les camions déposent leur chargement issu des fosses septiques. Du sable est censé être versé par-dessus. Mais les pluies diluviennes qui arrosent Douala ont eu raison du procédé.

«Ça ne pouvait pas tenir, car tous les déchets sont vidés directement dans cette décharge. C’est l’unique de la ville, explique Germain Sontzia, pelle à la main. Je travaille ici depuis plus de vingt ans et, chaque jour, au moins trente camions desservent le site. Chaque camion fait entre quatre et six tours par jour». Le vieil homme de 65 ans au dos voûté et à la démarche lourde est l’un des deux éboueurs engagés par la communauté urbaine de Douala (CUD), gestionnaire du site. Leur rôle ? Trier et en extraire papier hygiénique, slips, vêtements. Mais où va donc le liquide ? Germain pointe du doigt un point imaginaire au lointain. «Dans le Wouri, là-bas».

Mais avant de se déverser dans le plus long fleuve de la capitale économique, les excréments passent d’abord entre les maisons qui jouxtent la décharge. Aucune canalisation n’a été aménagée. «Chacun se débrouille comme il peut pour éviter que les cacas l’envahissent, explique en soupirant Esther, une habitante dont la maison est construite en matériaux provisoires. J’ai été obligée de creuser». Sa fille de 7 ans nous tire par la main pour nous mener derrière la baraque. Dans un long canal, une pâte boueuse. Mouches et insectes rôdent. L’eau noire suinte et se déverse dans la cour. L’odeur est vraiment insoutenable. «Parfois je ne parviens même pas à dormir parce que ça sent trop», lâche la fillette, la main droite sur le nez.

«On devait y construire une forêt de récréation»
L’odeur ne dissuade pourtant pas des centaines d’habitants de s’installer chaque année sur ce site appartenant au domaine privé de l’Etat du Cameroun. Dans une ville de plus de 3 millions d’habitants, l’accès au foncier est un réel problème. «Nous n’avons pas d’endroits où rester. J’ai 58 ans et j’ai passé toute ma vie à enchaîner les petits boulots. Je n’ai pas eu l’argent pour acheter, se désole Jean-Gaston. J’ai été obligé de venir ici où les terrains sont moins chers. Si on avait où loger, on ne serait pas restés ici».

Dans son bureau climatisé où il nous reçoit dans son smoking taillé sur mesure, Engels Ombolo Tassi a du mal à masquer son inquiétude face à un «dossier qui donne des insomnies» au gouvernement. «C’est un désastre écologique. On a 40 hectares de réserve forestière, toute la réserve du Bois de singes, entièrement détruits par la population, qui a même remblayé la mangrove. L’espace des Bois des singes est le domaine privé de l’Etat. On devait y construire une forêt de récréation, un jardin botanique ou zoobotanique. C’est un espace vert où on ne devrait rien construire. Les terrains ne sont pas à vendre», insiste le chef du Service régional des forêts du littoral qui se lève de son fauteuil pour retirer d’un coffre un dossier volumineux dont certaines pages ont jauni. L’air concentré, il feuillette.

A la date de mai 2015, on dénombrait sur le site de la réserve forestière, 151 maisons (en matériaux définitifs ou provisoires), une école maternelle et primaire, un centre de santé, des mosquées, des églises et des organisations non gouvernementales. «Je n’ai jamais vu un tel degré d’incivisme dans la capitale économique, lâche comme s’il n’y croyait toujours pas Engels Ombolo Tassi. Nous avons mené des campagnes de sensibilisation pour expliquer à la population qu’elle était installée sur un site vert, une forêt utile pour tout le pays. En vain. Nous avons placé des plaques d’avertissement qu’ils ont détruites».

«Cette odeur est devenue notre parfum»
Les habitants, eux, sont unanimes sur deux points : ils ont trouvé la décharge et ont acheté les terrains sur lesquels ils sont installés. A qui ? Silence. «Vous pensez que nous pouvons encore quitter ce site? Demande, hilare, un voisin. Cela fait huit ans que je vis ici. Même l’odeur est devenue notre parfum. Nous sommes des damnés. Nous acceptons notre sort, faute de mieux». Pour ce quadra, au lieu de chercher à les déloger, le gouvernement devrait plutôt penser à construire une décharge «digne du pays, leader de l’Afrique centrale». «Quand ils déversent, les selles à l’état brut se retrouvent sur la route. Ils doivent les traiter avant», implore Ruth Maleng, une habitante.

Sidi Baré, le délégué régional de l’environnement et de la protection de la nature, n’aime pas les mots «excréments», «cacas» ou «selles». Il préfère parler de «boues de vidange». «Ce sont des déchets organiques non toxiques. C’est la concentration, la régularité et la densité des dépotages qui font en sorte qu’on se retrouve avec certains paramètres au-delà de ce qui est normal, détaille-t-il. Du coup, la nappe phréatique ainsi que la biodiversité aquatique sont atteintes. La mangrove a totalement péri. Les arbres sont finis». En dehors de ce problème environnemental «global» qui touche une superficie de plus de 40 hectares, le patron de l’environnement dans la région explique que les eaux de consommation de la population utilisées pour la boisson ou les travaux domestiques issues du site sont «souillées». Plus grave, «en cas de remontée des eaux du Wouri, ce quartier pourra être complètement englouti», prévient Sidi Baré.


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Le poisson que la population mange
Pas besoin d’en arriver là pour s’interroger sur les conséquences sanitaires d’une telle situation. Pour le toxicologue Mokmbashagle Ismella, responsable du centre de santé Ismaël, situé non loin de la décharge, les habitants sont exposés au choléra, à la dysenterie, à différents types de vers intestinaux et à toutes sortes de bactéries. «On ne peut même pasexclure les maladies comme la typhoïde, regrette avec tristesse Mokmbashagle Ismella. Voyez comment tout descend entre les maisons et rejoint la mer. Et c’est cette mer-là qui produit le poisson que la population mange». Et le médecin de rappeler que «beaucoup pensent par ignorance que les selles sont un engrais biologique pour la culture du manioc. Des gaz très toxiques sont émis lors de la putréfaction des matières fécales qui infectent la terre».

Chaque semaine, le centre de santé reçoit au minimum 30 patients. Parmi eux, plus de 70 % sont des cas «confirmés» de paludisme. Un record selon le toxicologue. «Avant, j’étais à Ngangue, l’un des quartiers les plus insalubres de Douala. Pourtant le taux de prévalence du paludisme n’était pas aussi élevé».

Assise à même le sol dans son salon et les deux mains occupées à découper un drap immaculé, Jacqueline Kouam Tcheundem est l’une des patientes de celui qu’elle appelle affectueusement «Doc Ismael». Cette femme imposante, surnommée «Madame le Maire», est la présidente du développement du quartier et de l’association des Femmes dynamiques des Bois de singes : «Ces cacas sont parfois déversés en pleine route, peste-t-elle. Il faut traiter ces selles comme en France. Ils ne doivent pas aller dans la mer. Comment pouvons-nous encore manger du poisson?» Il y a deux ans, Jacqueline Kouam Tcheundem ainsi que de nombreux habitants ont organisé des mouvements de protestation pour exiger que la décharge soit délocalisée. Interpellés par les forces de l’ordre, les habitants ont fini par se lasser.«Nous savons bien que nous sommes installés sur un terrain « vert », mais nous n’avons nulle part où aller ! Nous sommes aujourd’hui près de 4 000 habitants. Il est trop tard».

Acheter la paix sociale
Que faire ? Depuis quelques années, la communauté urbaine de Douala (CUD) annonce la construction de deux stations d’épuration, pour le traitement de ces «boues de vidange». Mais le projet traîne.Déloger les populations en attendant ? Une solution pas du tout envisageable pour l’instant. «Le problème est devenu beaucoup plus complexe. On parle peut-être déjà des milliers de personnes. Des ONG dedéfense des droits humains sont déjà à l’affût. Il y a des enjeux de paix sociale», reconnaît Engels Ombolo Tassi. Il n’a pas tort. «Plutôt mourir que de quitter ma maison. J’ai dépensé plus de 2 millions de francs CFA (3 000 euros) pour l’achat du terrain et la construction, jure Etienne, agent commercial. Nous supportons les odeurs, nous supportons le paludisme qui nous menace chaque jour à cause des moustiques. On n’ira nulle part sans dédommagement».

A la décharge, les deux éboueurs, Germain Sontzia et Jean-Daniel Ebongué (48 ans et employé depuis quinze ans), ont aussi une doléance : ils supplient la CUD d’augmenter leur salaire. [i «Nous aspirons les odeurs les plus violentes, nous nettoyons le site, mais nous touchons seulement 50 000 francs CFA par mois [76 euros]. Avec cet argent, nous achetons le lait pour notre santé, énumère Germain. C’est insuffisant pour nourrir notre famille et envoyer nos enfants à l’école»]. Un camion arrive, Germain s’interrompt et accourt, pelle à la main. Trente minutes plus tard, les deux compères, dos courbés, nettoient le site puant.


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3,8 milliards de FCFA pour la construction des services techniques de l’hôtel de Douala

La construction des services techniques de la Communauté urbaine de Douala (CUD) siège de l’hôtel de ville de la métropole économique camerounaise

La construction des services techniques de la Communauté urbaine de Douala (CUD) siège de l’hôtel de ville de la métropole économique camerounaise, nécessiteront un investissement de 3,8 milliards de francs CFA, a-t-on appris samedi.

Il s’agit là du résultat de l’appel d’offre que le ministère des Marchés publics vient d’attribuer à la société du BTP dénommée Bati service chargée de réaliser les «travaux de second uvre» des locaux devant abriter les services techniques de la CUD.

Selon le communiqué officiel du ministère des Marchés publics relatif à ce marché, la prestation, qui sera réalisée sur un bâtiment de six étages pourvu d’un sous-sol, devront s’effectuer sur une période de 18 mois.

La publication de cet appel d’offre intervient un an après un incendie qui a ravagé deux des quatre étages des services abritant de la CUD.


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Affichage publicitaire à Douala: une pollution visuelle et mentale

Par Alphonse Ayissi Abena, Président national de la Fondation camerounaise des consommateurs

Lettre ouverte à Fritz Ntonè Ntonè, délégué du gouvernement à la CUD

Monsieur le Délégué du Gouvernement, l’affichage publicitaire constitue non seulement une pollution visuelle (participant de beaucoup à la ville « Douala moche ») mais également une pollution mentale, avec des conséquences sur la santé publique et l’environnement.

La situation de l’affichage publicitaire est un véritable scandale dans la ville de Douala. Rien ne semble pouvoir enrayer le gigantisme qui est maintenant de rigueur. Nous assistons, impuissants, à l’accaparement de l’espace public au profit de quelques-uns. Avec la multiplication aberrante des panneaux 6×4, la saturation visuelle avec l’arrivée des bâches de plusieurs centaines de mètres carrés sur les façades d’immeuble ainsi que des écrans géants énergivores, notre regard est en permanence parasité par la réclame commerciale.

De plus, certains dispositifs représentent un encombrement sur les trottoirs et donc un obstacle à la circulation des passants et plus particulièrement des personnes à mobilité réduite.

Actuellement, La pollution visuelle due à ces publicités intempestives est une vraie préoccupation en matière de protection du paysage. Est-il nécessaire de signaler que nous payons tous la publicité ? Telle une taxe masquée, elle est incluse dans le prix de tous les produits que nous achetons.

Cependant, une redevance est versée par les régisseurs à la CUD, à quoi sert- elle vraiment ? Notre ville manque de tout: aires de jeux pour enfants, terrains de sport, salle de spectacle et bibliothèques.

A la liberté d’information commerciale, qui s’est transformée en un droit au matraquage et au harcèlement, la Fondation camerounaise des consommateurs oppose la liberté de non-réception pour nos concitoyens. La publicité est légitime, mais elle ne doit pas être imposée. Chacun devrait avoir le choix d’accéder ou non à cette information. L’espace public est un bien commun, c’est un lieu d’échange et de rencontre qui ne peut être privatisé.

Monsieur le Délégué, la réglementation sur l’affichage publicitaire inscrite dans la loi N°2006/018 du 29 décembre 2006 régissant la publicité au Cameroun est laxiste, vous pouvez agir concrètement pour que le territoire de votre communauté urbaine ne soit plus le terrain de jeu des afficheurs publicitaires.

Il nous semble que le caractère résidentiel et agréable d’une ville est inversement proportionnel au nombre de panneaux publicitaires qui sont imposés à la vue des résidents ou des visiteurs.
Gandhi disait « celui qui voit un problème et qui ne fait rien, fait partie du problème ».

Voici nos propositions pour lutter contre la pollution visuelle, la privatisation de l’espace public, pour protéger les enfants et les écoles, pour lutter contre le gaspillage énergétique et la pollution émis par ces dispositifs publicitaires, pour retrouver la beauté de notre ville et reconquérir les espaces péri-urbains:
-Interdiction de l’affichage publicitaire aux abords des écoles
– La limitation des Formats des panneaux publicitaires à 16 m²
-L’enlèvement des panneaux publicitaires scellés ou installés sur les trottoirs
– Limitation de la publicité lumineuse : contrôle de l’intensité lumineuse des dispositifs, notamment dans le cadre des économies d’énergie et afin d’éviter les pollutions nocturnes
– Limitation de la densité des dispositifs publicitaires dans la ville : en instaurant une inter-distance minimale de 200 m
De plus en plus de villes dans le monde bannissent les panneaux publicitaires de leurs villes pour des raisons esthétiques et d’amélioration du cadre de vie. Vous aussi, vous pouvez agir pour diminuer l’affichage publicitaire dans votre ville. Soit en ne renouvelant pas les contrats avec les afficheurs, soit en adoptant un Règlement Local de Publicité très restrictif.

Espérant une réponse favorable de votre part, nous vous prions de croire, Monsieur le Délégué, à l’assurance de notre respectueuse considération.


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Un faussaire tente de détourner 517 millions à la BEAC

L’individu a tenté d’obtenir au nom de la Communauté urbaine de Douala (CUD), mardi 05 avril 2016, un virement estimé à 517 millions de Fcfa

Le nommé Thomas Ayang, âgée de 44 ans a été maitrisé par les responsables de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), de l’agence de Douala. Ce dernier a tenté d’obtenir au nom de la Communauté urbaine de Douala (CUD), un virement d’une somme qui s’élève à 517 millions de Fcfa.

Entre ses mains, ont été saisis une note de paiement de 04 factures représentant les entreprises Camtel, la camerounaise des eaux (CDE) et deux autres établissements.

Le document en question, porte les signatures de trois hauts cadres de la CUD. Le faussaire quant à lui, était également en possession d’une fausse carte d’identité et déclare qu’il est moto taximan et taximan.

A ce qu’il dit, les documents lui auraient été remis par son ancien voisin du quartier Logbaba qu’il a rencontré mardi, 05 mars, à Bonanjo. C’est ce dernier qui lui aurait demandé de déposer lesdits documents à la BEAC.

Le suspect a donc été mis à la disposition de la Division régionale de la police judiciaire du Littoral pour la suite des enquêtes.

Il devrait à cet effet être poursuivi pour tentative de détournement de fonds publics, de faux et d’usage de faux.


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Douala: 1400 milliards de F pour le plan directeur d’urbanisme de la ville

Cette information relève d’une étude rendue publique par la Communauté urbaine de Douala (CUD), dans la région du Littoral

La mise en place du nouveau Plan directeur d’urbanisme (PDU) de la ville de Douala à l’horizon 2025 nécessitera plus de 1400 milliards de francs CFA, d’après une étude rendue publique lundi par la Communauté urbaine de Douala (CUD).

Ce nouveau plan apporte des réformes aussi bien sur l’aménagement de la voirie urbaine que sur les transports, le drainage des eaux fluviales, la restructuration des quartiers et l’aménagement des nouveaux quartiers.

A ce sujet, les Plans d’occupation des sols (POS) qui fixent leur affectation et définissent les droits à construire devraient permettre de maîtriser les types de constructions pour un paysage urbain harmonieux.

Désormais, la « ville de Douala dispose d’une boussole, puisqu’on sait où on va », a déclaré le délégué du gouvernement auprès de la CUD, Fritz Ntoné Ntoné, qui a rappelé que le dernier plan du genre remontait à 1959, avant l’indépendance du Cameroun en 1960.

D’après la CUD, Douala qui compte environ trois millions d’habitants pour 18.000 hectares occupés fait face à un problème d’urbanisation du fait de l’occupation anarchique des terres.

Ces chiffres devraient augmenter de façon exponentielle d’ici 2025, alors que la ville disposerait d’un peu plus de 16.000 hectares de terrain dont 11.700 hectares facilement urbanisables.

Au regard de la poussée démographique, les limites naturelles de la ville de Douala en général et du département du Wouri en particulier risquent d’être étroites, d’où des études pour une probable connexion avec les départements voisins du Moungo, du Nkam et de la Sanaga-Maritime.

Ces localités sont toutes dans la région du Littoral dont Douala, principale métropole économique du pays, en est également la capitale régionale.


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Douala: le chantier des grands drains démarre en janvier 2016

L’annonce a été faite dimanche, 08 novembre, par le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de la ville, Fritz Ntonè Ntonè

A l’occasion de la troisième édition de l’agora de Douala où des citadins de la ville discutent du devenir de leur cité, le délégué du gouvernement Fritz Ntonè Ntonè a annoncé, dimanche 8 novembre 2015, que les travaux d’édification de nouveaux drains (pose de parois et fonds en béton sur les tracés existants) vont commencer en janvier 2016.

Un projet d’une centaine de milliards de francs prévu depuis peu. Il s’agit de la principale réponse des pouvoirs publics au difficile assainissement de la capitale des affaires, engluée dans d’inextricables conflits entre vie urbaine et occupation anarchique des sols, décharges sauvages d’ordures, circulation des eaux, pour ne citer que ceux-là.

Fritz Ntonè Ntonè a également fait savoir qu’un aménagement de Makepe-Missoke allait se réaliser avec l’appui de la coopération internationale. Une manière de concilier urbanisme et social, de décharger quelque peu ce quartier-symbole des problèmes d’assainissement, bien que la zone reste précaire.

En juin dernier, des inondations géantes avaient d’ailleurs frappé des dizaines de quartiers, et singulièrement les communes de Douala III et V, parmi les plus populaires de la cité. Qui a alors pu mesurer que les effets du changement climatique se manifestent ainsi, a regretté le délégué du gouvernement devant quelques citadins venus discuter de solutions pour éviter que Douala se noie. A la salle des fêtes d’Akwa, place traditionnelle du débat, les personnes ayant répondu à l’appel des Amis de la ville de Douala interpellaient autant l’édile que la conscience collective.

Dirigeants et citoyens sont convaincus que le degré d’implication des habitants n’est pas suffisant, bien que les effets néfastes du climat actuel se vivent au quotidien. Ceux qui en ont pris conscience animaient donc des échanges dimanche, afin d’enrichir la participation camerounaise à la Cop 21, la prochaine conférence sur le réchauffement du climat prévue à Paris fin novembre.


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Electrification à Douala: la Cud mobilise 27 milliards

Selon le délégué du gouvernement Fritz Ntoné Ntoné, ce montant est réservé aux travaux d’entretien de l’éclairage public qui s’étendront sur les trois prochains mois

La Communauté urbaine de Douala (Cud) prévoit au cours des trois prochains mois, la mobilisation de 27 milliards de francs CFA « en procédure d’urgence » pour l’électrification de la ville avant la fin de l’année.

Les travaux de l’entretien de l’éclairage public a expliqué le délégué du gouvernement auprès de la Cud, Fritz Ntoné Ntoné, consisteront, entre autres, à la pose des fils souterrains et à travers les poteaux, le dimensionnement des accessoires des lampadaires, la rénovation des équipements détériorés.

« Nous venons de lancer des appels d’offre pour la reconstruction et la réhabilitation de tous les axes. Dans quelques semaines, toute la ville sera illuminée », a rassuré l’édile municipal.

Pour « la célérité » des travaux, les autorités municipales ont décidé de les diviser en quatre lots, ce qui devrait permettre à la capitale économique du Cameroun, de retrouver toute sa splendeur dans les prochaines semaines.

Ce découpage est de nature à « être présent dans les délais », pour la tentaculaire ville de Douala dont la population qui croit de manière exponentielle avoisinerait déjà 4 millions d’habitants.

D’ores et déjà, des habitants de Douala se mettent à rêver de voir leur ville briller de mille feux, d’autant que « la présence de l’électricité participe de la sécurisation des populations, surtout que des malfrats préfèrent opérer dans l’obscurité », font observer des habitants de la cité portuaire.


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Lutte contre la rage: la Cud distribue 2000 doses de vaccins

La campagne d’immunisation des bêtes organisée par la Communauté urbaine de Douala ira jusqu’au 10 octobre prochain. Elle s’inscrit dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre la maladie

La journée mondiale de lutte contre la rage s’est célébrée lundi, 28 septembre 2015, au Cameroun. A l’occasion, l’esplanade de la mairie d’arrondissement de Douala 3e, dans la métropole économique camerounaise, a été retenue pour la vaccination de nombreuses bêtes.

L’opération s’inscrivait dans le cadre d’une campagne initiée par la Communauté urbaine de Douala (Cud) en collaboration avec le ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia).

Au total, 2000 doses de vaccins ont été remises aux personnels du Minepia par la Cud, pour le bon déroulement de l’opération de vaccination des bêtes, prévue jusqu’au 10 octobre prochain. Les six communes d’arrondissement de Douala sont concernées.

Selon le délégué régional du Minepia pour le Littoral, Dr René Saleu, près de 60.000 personnes meurent chaque année dans le monde des suites de rage, la majorité étant constituée d’enfants. Cette maladie, qui est une zoonose meurtrière, est transmise à l’homme dans 95% des cas par la morsure de chiens infectés. Les premiers symptômes de la rage chez l’Homme après introduction du virus sont notamment un état grippal, la fièvre, la fatigue, des céphalées, une sensation de malaise etc.

D’après la police sanitaire de la rage, en 2015, 205 chiens mordeurs ont été enregistrés dans la région du Littoral et particulièrement dans la ville de Douala.

Chien enragé.
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«Occupation jeunes» 2015: plus de 55 km de caniveaux nettoyés

La 4e édition du programme lancé par la communauté urbaine de Douala s’est achevée vendredi 07 août 2015 dans la capitale économique camerounaise

635 stagiaires pour curer 55028 m de caniveaux de 05 arrondissements de Douala. C’est ce qui ressort de la 4e édition de la campagne d’assainissement initiée par la communauté urbaine de Douala (Cud) sous la supervision du délégué du gouvernement auprès de la Cud, Fritz Ntone Ntone.

Cette année, «Occupation jeunes» 2015 a tenu à donner un nouveau visage à la capitale économique camerounaise.

Au-delà des caniveaux, la lutte contre le désordre urbain était aussi dans l’agenda des jeunes stagiaires de la Cud. 1500 plaques, affiches et autres collages ont été retirés des façades de la ville.

Un accent a été mis sur le désherbage et le balayage des alentours de quelques espaces publics, la pose de la peinture, la libération des emprises publics, la sensibilisation des populations pour des comportements civiques et les causeries éducatives.

En employant tous les mois, chômeurs, diplômés et enfants de la rue, le programme «Occupations jeunes» mis sur pied en 2008 a pour but de lutter contre la pauvreté et le chômage au Cameroun.
Le programme «Occupation jeune» a déjà enregistré 1300 stagiaires depuis sa création.

Fritz Ntone Ntone félicite les stagiaires du programme « Occupation jeunes » 2015
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Cud: les causes de l’incendie survenu en avril dernier connues

Elles ont été évoquées au cours de la session extraordinaire du conseil de communauté, vendredi, 03 juillet 2015

Selon les différentes enquêtes menées après l’incendie de l’hôtel de ville de la Communauté urbaine de Douala, il ressort que la vétusté des bâtiments, la surcharge et la vétusté du circuit électrique, la surcharge des bureaux, sont à l’origine de l’incident survenu dans la nuit du 6 avril 2015. Avec plus de 300 millions F de dégâts en divers matériels. L’information a été communiquée vendredi, 3 juillet 2015, lors de la session extraordinaire du conseil de communauté consacrée au compte-rendu de ce sinistre.

Au total, quatre enquêtes ont été menées. Deux judiciaires et deux administratives. Pour le 2e cas de figure, il y aura eu les investigations diligentées par une équipe mixte venue de Yaoundé, du ministère des Finances et de celui de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.

Quant à l’enquête au niveau local relevant de la préfecture, quelques propositions sont à retenir: mettre en place un système de sécurité sensible pouvant interrompre le fonctionnement du groupe électrogène en cas de problème; intégrer de nouvelles mesures de sécurité en y associant les normes d’architecture en vigueur; s’assurer de la fonctionnalité des bouches d’incendie en améliorant le débit d’eau, surtout au plateau Joss, etc.

Justement, l’un des points principaux à l’ordre du jour de la session de vendredi était la présentation du projet de réhabilitation de l’hôtel de ville, dont le montant est de plus de 2 milliards F, études comprises. «Nous avons envisagé et retenu que ce n’est pas seulement la partie sinistrée qui doit être réhabilitée, mais c’est tout l’hôtel de ville qui doit être modernisé et ses installations mises aux normes», a précisé à cet effet le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, Fritz Ntone Ntone.

Et parmi les axes de modernisation, on a en perspective l’installation d’une alimentation solaire pour une grande partie du bâtiment, des détecteurs de fumée, un revêtement en aluminium et vitres suffisamment solide pour résister aux sinistres. Des réaménagements sont également prévus.

Selon le délégué du gouvernement, le projet tient compte de la surcharge: «donc s’il y avait entre 100 et 150 personnes dans ce bâtiment, après la réhabilitation, on n’aura pas plus de la moitié.»

Les travaux devraient durer un an.


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Aménagement urbain: le gouvernement débloque 109 milliards de F

Cette somme est destinée au programme d’aménagement urbain de la capitale économique du Cameroun, Douala, confrontée aux inondations

Le gouvernement camerounais vient de décider du déblocage de 109 milliards de francs CFA. Le montant est destiné au programme d’aménagement urbain de la ville de Douala, confrontée ces derniers jours aux graves inondations.

Ces fonds seront supportés aussi bien par le budget de l’Etat que par la Communauté urbaine de Douala (CUD), a indiqué le gouverneur de la région du Littoral Joseph Beti Assomo

Il s’agit de procéder à la réhabilitation et à la construction des infrastructures dans le cadre du programme d’urgence décidé par les pouvoirs publics dont l’objectif est de faire face aux inondations et autres catastrophes naturelles qui planent sur cette cité cosmopolite.

Dans la pratique, l’on a annoncé le lancement dès ce mardi, 23 juin 2015, d’une vaste campagne d’investissement humain avec, en prime, le curage des caniveaux et des drains. Opération qui mobilisera plus de 500 jeunes au cours des deux prochains mois, a précisé le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala.

Les autorités ont promis une descente sur le terrain sur les six communes urbaines d’arrondissement que compte Douala, dont la population est estimée à plus de 3 millions d’habitants.

Autre décision, le lancement d’une vaste opération de démolition des bidonvilles, notamment dans les marécages, ces zones interdites à l’habitation ayant été prises d’assaut par des populations qui y ont érigées des habitations précaires et sommaires, occasionnant des inondations.


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Opération «Occupations jeunes»: la Cud emploie 222 jeunes en juin à Douala

Pendant un mois, cette troisième vague du programme, pour le compte de l’année 2015, va contribuer à embellir la capitale économique du Cameroun

La Communauté urbaine de Douala (Cud) a accueilli vendredi, 05 juin 2015, 222 jeunes non scolarisés dans le cadre du programme «Occupations jeunes». Ces jeunes qui constituent la 3ème vague de l’opération comptant pour l’année 2015 sont répartis dans divers groupes, selon les ateliers: «propreté générale», «lutte contre le désordre urbain», «travaux en régie». Objectif, redonner à Douala, capitale économique du Cameroun, une meilleure image. Plus propre et attrayante.

Activités en ateliers
Au niveau de l’atelier «propreté générale», pendant un mois, les jeunes ont la charge, entre autres, de désherber et d’assainissement la ville.

Les travaux en régie se dérouleront pour la plupart en interne. Ils regroupent la fabrication des pavés, de parpaings, et de tout ce dont la Communauté urbaine a besoin pour effectuer ses travaux de terrain.

Les 222 recrues sont également appelés à lutter contre le désordre urbain (enlèvement des affichettes et affiches).

Selon le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, Fritz Ntonè Ntonè, toutes les mesures ont été prises pour que la pluie ne soit pas une entrave au bon déroulement de ces travaux sur le terrain.

En employant tous les mois, chômeurs, diplômés et enfants de la rue, le programme «Occupations jeunes» mis sur pied en 2008 a pour but de lutter contre la pauvreté et le chômage au Cameroun.


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1500 milliards de FCFA pour l’aménagement de Douala à l’horizon 2025

C’est le constat d’une étude menée par la Communauté urbaine de la métropole économique du Cameroun

L’aménagement de la ville de Douala nécessite la mobilisation de 1500 milliards de FCFA pour les dix prochaines années, selon une étude de la Communauté urbaine de Douala (CUD).

Le nouveau plan directeur de la cité portuaire qui fera l’objet d’un débat et d’une adoption lors d’un conseil de communauté, intègre, entre autres, la création des nouveaux quartiers, l’aménagement de la voirie urbaine, la modernisation des infrastructures de transports, l’adduction d’eau, l’éclairage public.

Il est question de « moderniser notre métropole économique, principale porte d’entrée et de sortie et principal poumon économique du Cameroun avec plus de 75 pour cent du tissu industriel du pays », a déclaré Fritz Ntoné Ntoné, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala.

La mobilisation de ces ressources requiert l’appui de l’Etat et l’accompagnement des partenaires au développement, même si d’après la CUD, il reviendra d’abord à la municipalité de trouver les poches de recettes afin de répondre à cette préoccupation « qui devient une nécessité », a-t-il dit.

Avec des recettes estimées environ à 40 milliards de francs CFA, il apparaît clairement que la municipalité, seule, ne pourra pas répondre à ce défi de développement, raison pour laquelle l’implication de l’Etat et des acteurs au développement apparaît inévitable.

Avec plus de trois millions d’habitants, Douala fait face à des problèmes dus à la croissance de la cité, dont la démographie galopante constitue « une bombe à retardement », selon certains observateurs.


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Cameroun: Tolérance zéro pour les motos taxi dans la ville de Douala

L’édile de la ville, le Dr Fritz Ntonè Ntonè, a confirmé la mise en uvre de cette mesure dès le 12 juin prochain comme initialement prévu

La répression va commencer
Conformément au décret du Premier ministre de décembre 2008, fixant les modalités d’exploitation des motos taxi à titre onéreux, la mesure visant à interdire la circulation des motos taxi dans certaines zones de la ville de Douala sera effective dès le 12 juin comme initialement annoncé. Le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala (C.u.d) le Dr Fritz Ntonè Ntonè l’a réaffirmé au cours d’un point de presse donné ce jeudi 31 mai « trois mois de sursis ça suffit, ainsi donc le 12 juin 2012 tous ceux qui vont se retrouver dans la zone interdite même s’ils sont détenteurs des pièces conformes seront en infraction et les motos saisies lors des contrôles seront mises en fourrière. Même dans les zones normales de circulation, si leurs dossiers ne sont pas complets et qu’ils se font interpeller, la moto ira en fourrière jusqu’à ce que régularisation soit faite par le propriétaire fautif» a dit le premier magistrat de la ville. Il ne sert donc à rien de tenter quoi que ce soit, le Délégué du gouvernement auprès de la C.u.d affirme qu’il n’y aura plus de report de délai encore moins de négociation car la date du 12 juin 2012 est née d’un consensus entre les autorités de la ville que sont la C.u.d et la préfecture du Wouri d’une part et les conducteurs de motos taxi d’autre part. Les syndicats des motos taxi le reconnaissent et entendent respecter la mesure, même s’ils émettent quelques réserves : « nous sommes d’accord de respecter la mesure prise par le gouvernement. Le délégué du gouvernement a dit qu’elle va entrer en vigueur et nous la respecteront. Malheureusement pendant la période d’identification, les mairies et de façon générale toutes les collectivités locales n’ont rien fait pour encourager les motos taxi à se mettre en règle ».

L’incivisme persiste
Lancée depuis plusieurs mois, l’opération d’identification des motos taxi piétine. Au 31 mai 2012, seules 7000 motos taxi ont été identifiées sur près de 70 000 qui circulent dans la ville de Douala, l’opération va se poursuivre mais entre-temps ceux qui ne respecteront pas la règle seront traqués « des dispositions sont prises pour une permanence d’action » prévient Fritz Ntonè Ntonè. La délimitation des zones interdites sera matérialisée avant le 12 juin 2012 par des panneaux de signalisation qui seront installés dans les quartiers Akwa, Bali, Bonanjo, Bonapriso. Les conducteurs de motos taxi qui n’auront pas toutes leurs pièces seront conduits dans une cellule spéciale qui sera installée à la salle des fêtes d’Akwa afin de corriger l’impair.

Douala refait sa toilette
Depuis quelques semaines les espaces circulants sont matérialisés à Douala, dans le centre-ville et ses environs : panneaux, tracés et signalisations diverses ont refait surface, la chaussée a retrouvé ses différents compartiments que sont entre autres les passages cloutés et les aires de stationnement. Le respect de cette signalisation sera à nouveau obligatoire, il s’agira en gros pour les usagers d’observer les sens uniques de certaines routes, de respecter la matérialisation faite et les parkings. Mais parce que tous les travaux de réhabilitation de la voirie ne sont pas encore achevés, cette opération se fera à petits trots: «progressivement les usagers seront informés sur les routes concernées à partir du début juin, comme il y a encore des travaux à Akwa, ce ne sont pas tous les sens interdits qui seront interdits» a expliqué le Délégué du gouvernement.

Zones interdites à la circulation des motos taxi à Douala
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Coopération Sud-Sud: Ouagadougou au secours de Douala

Les patrons des deux collectivités territoriales décentralisées ont signé ce samedi 4 février 2012, à Douala, un protocole d’accord, d’amitié et de coopération décentralisée

Le document paraphé par Simon Compaoré et Fritz Ntoné Ntoné a deux pages et trois articles. Les deux premiers renseignent sur les objectifs du protocole, tandis que le 3e parle de son entrée en vigueur. A travers ce texte, les deux villes s’engagent à instaurer une coopération décentralisée permanente, en vue de procéder à des échanges de connaissances et d’expériences dans tous les domaines de la gestion urbaine et de la gouvernance locale, pour le développement économique, social et culturel des populations. Etablir à Ouagadougou un accord-cadre d’amitié et de coopération décentralisée, formel, adossé à un programme d’application est le second objectif de cette convention. D’après Fritz Ntoné Ntoné, la ville de Ouagadougou n’a pas été choisie au hasard. Cette ville a des performances avérées dans le domaine de la gestion municipale. C’est une icône dans le domaine de la gouvernance locale, justifie le médecin, en rappelant au passage que Ouagadougou est la première ville d’Afrique francophone à avoir obtenu un prêt direct de l’Agence française de développement. Les bonnes pratiques que vous avez éprouvées à Ouagadougou pourraient être de bonne inspiration pour la ville de Douala dans sa quête d’un renouveau durable, insiste-t-il. Simon Compaoré a donc pour principale tâche de proposer la recette magique à la ville de Douala. C’est cet homme qui a transformé la ville de Ouagadougou, la capitale administrative et politique de Burkina Faso. De 60.000 habitants sur une superficie de 980 hectares en 1960, la ville compte aujourd’hui plus de 2 millions d’habitants sur une étendue de 52.000 hectares.

Piliers de la gouvernance locale en Afrique
Il est l’un des piliers de la gouvernance locale en Afrique, voire dans le monde. Simon Compaoré est en effet le président de l’association des maires de Faso, et secrétaire général de l’Association internationale des maires francophones (Aimf). Avant la signature du protocole d’amitié, Fritz Ntone Ntone et son hôte ont pris part aux travaux du 2e séminaire régional du Projet d’appui au renforcement des collectivités locales du Cameroun et du Congo et de leurs associations nationales (Parecc). La cérémonie de samedi s’est déroulée en présence justement du secrétaire permanent de l’Aimf, et du secrétaire permanent du conseil national de la décentralisation. L’Aimf a été créée en 1979, avec 20 villes fondatrices, à l’initiative des maires de Paris et de Québec, Jacques Chirac et Jean Pelletier. Elle est à la fois un forum de concertation entre les maires et un réseau de coopération attaché à renforcer la démocratie locale. Elle réalise en outre des projets qui contribuent à l’amélioration du bien-être des populations et à la modernisation de la gestion municipale. L’Aimf est présidée par le maire de Paris, Bertrand Delanoë. Son secrétaire permanent est, depuis 2009, Pierre Baillet. L’Aimf rassemble et établit des liens entre les maires et responsables des capitales et métropoles où le français est la langue officielle. Elle a pour but de faciliter la réalisation de projet, l’échange de pratiques et de connaissances, en fournissant une tribune internationale aux villes francophones.

La signature de la convention entre les deux responsables de municipalités
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C.u.d – Ccima: Partenariat public-privé pour la construction des espaces marchands

Une réunion en vue de la construction des équipements marchands a réuni le 1er magistrat et les opérateurs économiques de Douala

Le constat parle de lui-même, les équipements marchands de la ville de Douala souffrent de plusieurs maux : obsolescence, insalubrité, saturation, insécurité, enclavement, gouvernance entre autre. Et pourtant c’est un secteur économique qui sur tous les plans tient une dimension essentielle dans le développement de la ville, notamment par le fait qu’il contribue à hauteur de 40%, soit 4 emplois sur 10 sur la totalité des emplois dans la ville. Et pourtant, très peu d’efforts ont été faits pour améliorer ce secteur. En vue de leur modernisation et de leur sécurisation, la Communauté urbaine de Douala (C.u.d) vient de lancer un appel public à manifestation d’intérêt pour la construction, l’exploitation et la maintenance des marchés de Bonamoussadi, Congo et Ndogpassi à travers des partenariats public-privé et c’est pour présenter cette opportunité que le Délégué du gouvernement auprès de la C.u.d a rencontré les hommes d’affaires ce lundi 17 octobre au siège de la Chambre de commerce de l’industrie des mines et de l’artisanat (Ccima) : Il existe en réalité 8 projets, dans un 1er temps on démarre avec seulement 4. Conscient des moyens importants exigés, ces projets vont se réaliser conformément à la loi qui donne des facilités dans le cadre des échanges public-privé. Il était donc question qu’il y ait une large explication de ce concept auprès des opérateurs économiques a expliqué Fritz Ntonè Ntonè le Délégué du gouvernement auprès de la C.u.d.

Les hommes d’affaires invités à s’investir
Une occasion idoine pour les opérateurs économiques : c’est une très heureuse initiative qui rejoint les préoccupations qui sont les nôtres dans la mesure où nous avons relayé ces préoccupations vers la Communauté urbaine suite à de nombreuses situations de sinistre que nous avons vécus dans les espaces marchands et qui commandaient des mesures fortes et urgentes laisse -t-on entendre à la Ccima. La séance de travail de ce lundi a permis à travers une projection vidéo de découvrir les projets visés. La date de dépôt des dossiers de manifestation d’intérêt est reportée au 31 Octobre 2011 à 10h. Les opérateurs intéressés sont invités à prendre attache avec les responsables de la C.u.d affectés à la tâche. L’objectif visé est de combler le lourd déficit accumulé en la matière et faire efficacement face à la demande, sans cesse croissante d’espaces commerciaux, requis par des opérateurs économiques dont la plupart sont connectés à des réseaux internationaux, mais aussi devant satisfaire les besoins de clients, encore plus exigeants qu’hier. Cette initiative rentre dans le cadre d’un vaste programme de construction d’un marché de gros de produits vivriers et, d’un réseau de marchés secondaires et de centres commerciaux modernes, dans le cadre de partenariats publics-privés.

Douala manque d’espaces marchands aménagés
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Douala: Occupation illégale des espaces verts à Bonamoussadi, Fritz Ntone Ntone fait une descente sur le terrain

Réaction du Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala

Qu’est-ce qui a motivé votre descente le jeudi 18 août 2011 à Bonamoussadi?
Il s’agit d’une descente mixte puisque nous sommes avec les services compétents du ministère de l’urbanisme et de l’habitat (Minduh), du ministère du domaine et des affaires foncières (Mindaf), de la Société immobilière du Cameroun (Sic) et de la Mission d’aménagement et d’équipements des terrains urbains et ruraux (Mateur). Nous sommes venus ici parce qu’il y a une tension sur le terrain entre certains opérateurs qui prétendent disposer des espaces et les habitants de la Sic. On a donc visité les quatre sites (deux à la zone A, un au bloc 5, et un face tradex Bonamoussadi ndlr) querellés pour constater qu’effectivement il y a des constructions sur ces sites, la première observation c’est que nous avons condamné l’agissement de certains individus qui se sont permis, sans en avoir la capacité, de détruire les constructions. Ce n’est pas de leur ressort donc nous le condamnons même si nous-mêmes on arrive à cette conclusion car ce sont des constructions non autorisées, la résolution est d’étudier ces dossiers de près de façon à pouvoir rendre compte à nos différentes hiérarchies pour les tenir informées de la situation qui prévaut sur le terrain et demander la conduite à tenir. Nous n’avons pas eu la chance de trouver les intéressés sur le terrain malgré notre appel. Je saisis cette occasion pour leur dire qu’ils sont attendus à la communauté urbaine de Douala à tout moment munis de leurs dossiers qu’on les examine en bonne et due forme.

Pourquoi avoir attendu trois jours après les incidents pour réagir alors que l’urgence s’est faite sentir?
Personnellement j’ai été mis au courant en début de cette semaine, vous avez aussi vu que ce sont des murs suffisamment frais, mais vous le savez ce sont des murs qui ont été érigés pendant le long week-end, généralement quand on est dans l’illégalité on veut aller vite et on choisi les week-ends pour travailler et nos éléments spécialisés sont allés sur le terrain pour faire arrêter les travaux et saisir quelques appareils. C’est la nuit de mardi à mercredi que ces débuts de construction ont connu du vandalisme, nous avons réagi de manière prompte et pour éviter qu’il y ait des échauffourées entre les ouvriers, entre les concernés et les habitants de la Sic, il fallait qu’il y ait cette descente pour calmer les uns et les autres, ils n’ont pas le droit de se faire justice, l’administration est saisie du dossier et nous sommes en train de l’examiner dans tous les sens. Un comité est sur pied, nous nous sommes donné une semaine pour faire le point et nous verrons par la suite les conclusions que nous pourrions en tirer afin que tout rentre dans l’ordre.

Fritz Ntone Ntone, délégué du gouvernement auprès de la commune urbaine de Douala
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Compte administratif 2009: Le caillou dans la chaussure de la CUD

Le préfet du Wouri a interpellé les conseillers municipaux afin de clarifier le compte administratif 2009 lors d’une double session

Ce qui fait problème c’est parce que 2009 comme je vous l’ai expliqué a été un exercice particulièrement difficile et important, à partir du moment où un poste comptable a trois receveurs et que chaque receveur est responsable de son compte de gestion, il ne peut donc pas avoir un seul compte de gestion c’est pour cela que nous ne pouvons pas avoir un seul compte de gestion consolidé.
Fritz Ntonè Ntonè, délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala

Fritz Ntonè Ntonè a du s’expliquer à nouveau sur les problèmes liées au compte administratif 2009 de la Communauté Urbaine de Douala (C.u.d), interpellé quelques minutes plutôt par le Préfet du Wouri dans le cadre de la double session ordinaire et extraordinaire du conseil de la C.u.d consacrée à l’évaluation à mi-parcours du niveau d’exécution du budget de l’exercice 2011 et à l’examen des questions liées au compte administratif 2009. Le premier magistrat de la ville est revenu de long en large sur ce dernier supplice qui fait office de caillou dans la chaussure de la C.u.d. Lors des travaux qui se sont déroulés ce 22 juillet 2011, on a noté la présence des maires des arrondissements du Wouri et des grands conseillers de la C.u.d. Cette session était présidée par le préfet du Wouri, Bernard Okalia Bilaï et le délégué du gouvernement auprès de la C.u.d, Fritz Ntonè Ntonè, président dudit conseil.

Pour consolider le compte administratif 2009, il faut qu’il y ait une tierce personne mandatée par les finances, vous savez aussi que suite au contrôle qu’il y a eu ici on a interpellé un certain nombre de personnels pour des manquements, les dossiers sont au tribunal pour consolider cette petite partie il faut qu’on attende l’issue, c’est une autre raison qui fait qu’on mette entre parenthèses. La troisième raison c’est qu’i y a des mécanismes financiers et comptables qui deviennent de plus en plus complexes tels que les subventions de l’état. Toute subvention qui nous vient de l’état et qui ne passe pas par la caisse du receveur municipal ne va donc pas se retrouver dans le compte de gestion.
Fritz Ntonè Ntonè, délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala

C’est en fait Bernard Okalia Bilai le préfet du Wouri qui a instamment demandé aux responsables municipaux de régler ces blocages, bien au-delà il a grandement indexé la gestion de la C.u.d, non sans avoir remis sur la sellette un certain nombre de questions urbaines, l’éclairage public, la voirie urbaine et bien d’autres qui semblent avoir trouvés réponses du moins c’est ce que dit Fritz Ntonè Ntonè : les travaux vont donc démarrer dès la fin de septembre début octobre, je rappelle que le boulevard de la liberté sera refait, je rappelle que le boulevard de la république sera refait, je rappelle qu’il y a deux grands lots à New bell où près de 60% de routes secondaires seront faites, je rappelle qu’il y a au moins 5 à 6 km de pavés à faire, c’est ce programme qui va commencer en octobre. On ne perd rien à attendre.

Fritz Ntone Ntone, délégué du gouvernement auprès de la commune urbaine de Douala
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C.U.D : Informatisation du système de gestion de la ville de Douala

La communauté urbaine envisage d’investir près de 300 millions de francs Cfa sur le projet

www.developingdouala.com, ainsi se nomme le futur site Internet de la ville de Douala, qui devrait être disponible d’ici la fin de cette année. Le site est en effet l’un des trois sous-systèmes de gestion de données de la ville, qui ont été présentés ce mercredi 9 septembre 2009 à Douala par le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine, le Dr Fritz Ntonè Ntoné. En plus du site, il y a aussi le sous-système d’information géographique, intégré à l’observatoire urbain de la direction des études, de la planification urbaine et du développement durable. Le troisième sous-système est celui de la gestion des données financières et comptables, considéré comme le plus important. En effet, il permettra de palier au manque de fiabilité des états comptables, au faible rendement dans le recouvrement des recettes et à l’absence d’outils informatisés pour leur traitement.

Des manquements relevés il y a deux ans par une mission conjointe ministère des finances – ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation, effectuée entre avril et juillet 2007. Des manquements qui, dès la mise en service du nouveau système d’information et de gestion des données (SIGED), ne seront plus qu’un triste souvenir. Le délégué du gouvernement a invité ses collaborateurs à se mettre sur les voies d’une nouvelle vision de la gouvernance au sein de la Communauté Urbaine de Douala, qui nous éloignera quelque peu des lieux communs qui ont porté l’institution sur les feux de l’actualité ces derniers mois. Selon lui, ce système arrive à point nommé, dans un environnement marqué par la décentralisation, et qui nécessite la mise en uvre d’un système amélioré de gestion des villes.


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Le Système d’information et de Gestion des Données (SIGED)
Adossé au logiciel sim-ba, le système, selon ses concepteurs (l’association internationale des maires francophones), va permettre d’avoir une même interface servant à enregistrer des opérations de l’ordonnateur et du comptable ainsi que des contrôles internes permanents. Cofinancé par la Communauté Urbaine de Douala, l’Association Internationale des maires Francophones (AIMF) et la Coopération française, le système est évalué à 300 millions de francs Cfa et devrait être mis en service dès octobre prochain. Et dire qu’une nouvelle aire s’ouvre à la Communauté Urbaine de Douala.


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