Transfert: David N’Gog vers la Turquie?

Le footballeur Franco-Camerounais mis à l’essai à Darmstadt n’a finalement pas signé dans le club allemand

En fin de contrat avec le Stade de Reims, relégué en Ligue 2, David N’Gog a failli découvrir la Bundesliga. Mis à l’essai à Darmstadt, l’attaquant français d’origine camerounaise n’a finalement pas signé dans le club allemand. Désormais, l’ancien joueur de Liverpool pourrait filer en Turquie.

En effet, selon les informations de L’Equipe, David N’Gog pourrait rejoindre Adanaspor. Promu en Première division turque, Adanaspor espère attirer l’attaquant français.

Une proposition aurait même été formulée au joueur, libre depuis la fin de son contrat avec Reims (relégué en Ligue 2). L’ancien Parisien avait été mis à l’essai par Darmstadt mi-juillet, mais il n’avait pas trouvé d’accord avec le 14e du dernier Championnat d’Allemagne.

Le joueur de 27 ans est également courtisé par les Chypriotes de l’APOEL Nicosie, les Grecs de l’Olympiakos, et les Italiens du Genoa et de Pescara.


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Clément Nkamanyi: «Le Challenge fonctionne avec l’apport des Camerounais de la diaspora»

Il est le président du Challenge Camerounais qui se déroule du 21 au 23 mai à Darmstadt en Allemagne

Vous êtes le président du Challenge depuis combien de temps?
Je suis président depuis seulement Septembre 2009, mais l’association a été créé depuis 1992, d’abord autour du football et ensuite elle a évolué et s’est étendue à d’autre activités, le tennis de table le handball et aussi un Business forum. D’un autre côté, il y a un volet initiatives de solidarité en faveur de certaines régions au Cameroun.

C’est quoi les innovations du challenge cette année?
L’innovation cette année c’est le quizz show. Pour ceux qui vont participer, on va poser des questions sur le Cameroun et le monde. Les personnes qui le voudront pourront répondre en français ou en anglais.

Avez-vous des soutiens?
Le challenge n’est pas politique. L’initiative fonctionne avec l’apport des Camerounais de la diaspora qui sont invités à supporter à hauteur de 150 euros pour l’évènement. Nous avons obtenu du gouvernement allemand que cette contribution puisse être déduite des impôts annuels. Ceci concerne 100 à 150 personnes. Nous avons aussi le soutien de nos sponsors camerounais (Afriland first Bank, le crédit foncier, ou Chanas Assurance) et même en Allemagne.

Que représente aujourd’hui le Challenge en termes de chiffres?
Le challenge attire annuellement près de 10 000 personnes. Ensuite, le Challenge intègre aussi de nombreuses associations qui envoient chacune au moins dix délégués. Il y a au sein du Challenge de nombreuses commissions qui réunissent près de 40 personnes et chaque année, une association membre demande l’organisation du Challenge et a ses propres commissions d’organisation. Nous travaillons en collaboration.

Le président est élu pour combien de temps?
Il est élu pour deux ans renouvelables autant de fois que possible. Mais, la quantité de travail qu’implique la gestion du Challenge est telle qu’après deux mandats, on a plus suffisamment d’énergie.

Qu’est ce que ça vous fait de présider le Challenge?
C’est pour moi une fierté déjà parce que je suis à la tête d’une association camerounaise qui fonctionne. Cela permet de taire les critiques qui disent souvent que les camerounais n’ont pas cette capacité à se réunir autour d’un projet et le mener à bien.

Finalement il semble que les camerounais d’Allemagne sont plus dynamiques, c’est dû à quoi?
Nous avons peut être pris l’habitude des Allemands. De nombreux Camerounais qui ont fait les études et qui travaillent ici ont certainement appris de l’expérience allemande. Cela fait que les Camerounais d’Allemagne ont pris le bon exemple des Allemands qui s’organisent sur tout. Il y a d’autres facteurs que je ne saurais vraiment expliquer.

Pour nos lecteurs, si on demandait qui est Clément Nkamanyi?
Je travaille comme consultant et je travaille depuis trois ans chez Siemens Logistics à Duisbourg en (Allemagne). Je travaille sur les technologies de l’information. Au Cameroun, j’ai fait mes études au Saint Joseph College à Buea (Sud ouest du Cameroun) après j’ai fait deux ans d’étude à Bamenda (Nord Ouest du Cameroun). J’arrive à l’université de Yaoundé en 1994.

Quels souvenirs gardez-vous de cette époque?
Je suis arrivé à Yaoundé lorsqu’on avait déjà restructuré l’Enseignement supérieur et bien qu’il y ait une université à Buea j’ai choisi l’université de Yaoundé I parce que j’avais la possibilité d’y continuer des études en informatique. Mais après une année à Yaoundé je suis rentré là où je vivais (Kumba) pour y faire du Business. Je gérais un restaurant parce que je voulais aller à l’étranger pour approfondir mes études en informatique. Je trouvais que l’université de Yaoundé I n’était pas suffisamment équipée pour le niveau que je voulais atteindre. Après cette expérience, je n’attendais plus qu’une opportunité pour partir à l’étranger. Le restaurant c’était bien sûr une bonne affaire, mais la ville de Kumba où je vivais était une petite ville et je ne pouvais pas évoluer à mon rythme. J’arrive en Allemagne en 1998 et je m’installe à Cologne. Après je me suis rendu à Duisbourg ou j’ai poursuivi mes études. Aujourd’hui je suis ingénieur, je travaille pour une entreprise allemande qui est au centre de l’Allemagne.

Clément Nkamanyi, le président du Challenge Camerounais
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