Enseignement supérieur au Cameroun: l’ENSPT devient SUP’PTIC

Ce changement de dénomination fait l’objet du décret N°2016/425 signé du président de République Paul Biya, le 26 octobre 2016

L’Ecole nationale supérieure des Postes et Télécommunications (ENSPT) prend la dénomination d’Ecole nationale supérieure des Postes, des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication (SUP’PTIC). Tel est l’article 1er du décret N°2016/425 signé du président de République Paul Biya, le 26 octobre 2016.

Etablissement public d’enseignement supérieur à « statut particulier » au Cameroun, SUP’PTIC est dotée « de la personnalité juridique et de l’autonomie financière ». Ce nouveau statut lui confère une marge de man uvre beaucoup plus grande, puisque n’étant plus une « direction » dépendante d’une tutelle. Idem pour l’Ecole nationale supérieure des Travaux publics (ENSTP) et l’Institut national de la Jeunesse et des Sports (INJS), respectivement réorganisés par décrets N°2016/426 du 26 octobre 2016 et N°2016/427 de la même date.

Les missions de SUP’PTIC
Placé sous la tutelle technique du ministère des Postes et Télécommunications, sous la tutelle académique du ministère de l’Enseignement supérieur et sous la tutelle financière du ministère des Finances, cet établissement est chargé des missions : d’enseignement supérieur professionnel, de formation technique spécialisée, de formation continue et de recherche appliquée en matière de poste, de télécommunications et de technologies de l’information et de la communication (TIC), de formation en gestion des entreprises relevant de ces domaines.

Un plus dans la transformation de l’ENSPT en SUP’PTIC : l’apport des TIC à l’ère du numérique. A cet effet, l’alinéa 4 de l’article 2 du décret précise que « des centres de formation et de recherche appliquée et des incubateurs dans les métiers des postes, des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication, peuvent, en tant que de besoin être créés par arrêté conjoint du ministre chargé des postes et télécommunications et du ministre chargé de l’enseignement supérieur, après délibération du Conseil de Direction ».

L’accès aux formations
SUP’PTIC garantit « l’égal accès aux formations à toute personne de nationalité camerounaise, remplissant les conditions académiques requises dans les limites de ses capacités d’accueil », souligne l’alinéa 1 de l’article 20 dudit décret. Ce n’est pas dire que l’accès est fermé aux étudiants de nationalité étrangère. Bien au contraire, ceux remplissant les conditions académiques requises peuvent être admis à SUP’PTIC, « conformément aux usages internationaux et/ou aux conditions et accords signés entre le Cameroun et le pays d’origine des postulants », tel que prévu par l’alinéa 2 du même article.

A SUP’PTIC, les études sont organisées en cycles et filières de formation, déclinés en Licence, Master et Doctorat/PhD. L’établissement dispose ainsi de trois structures d’encadrements à savoir : un Conseil des Enseignements, des Etudes, de la Recherche et Scientifique ; un Conseil des Professeurs et un Conseil de Discipline.

Dispositions transitoires
Fondamentalement, la nouvelle donne – en matière de dénomination – ne change rien pour les étudiants en cours de formation à l’Ecole nationale supérieure des Postes et Télécommunications. Régis par la réglementation sous l’empire de laquelle ils ont été admis à cette école, ils le resteront jusqu’à la fin de leur scolarité, souligne l’article 48 du décret présidentiel. Par ailleurs, le personnel enseignant en service reste régi par son statut d’origine « sous réserve du changement de statut, conformément à la réglementation en vigueur ».

Reste donc que le patrimoine de l’ENSPT (biens meubles et immeubles) soit transféré à SUP’PTIC, conformément à l’article 45 du décret N°2016/425 qui vient donc abroger toutes dispositions antérieures contraires, notamment le décret no 92/050 du 24 mars 1992, portant statut de l’Ecole nationale supérieure des Postes et Télécommunications.

L’entrée de l’ENSPT à Yaoundé, la capitale camerounaise.
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Crtv: Charles Ndongo est le nouveau directeur général

Précédemment directeur central de la télévision nationale, Charles Pythagore Ndongo a été nommé mercredi 29 juin 2016 par décret présidentiel. Il remplace à ce poste Amadou Vamoulké

Charles Pythagore Ndongo est le nouveau directeur général de l’Office de radiodiffusion télévision camerounaise (Crtv). L’information est contenue dans le décret présidentiel N°2016/272 du 29 juin 2016, lu ce mercredi sur les antennes de la radio nationale.

Précédemment directeur central de l’antenne télé à la Crtv (il avait été nommé en septembre 2015 à l’issu de la 34ème session extraordinaire du conseil d’administration de la Crtv), Charles Ndongo remplace, au poste de Dg, Amadou Vamoulké. Ce dernier, mis en examen judiciaire le 17 février 2015 pour un détournement supposé de deniers publics en complicité avec son prédécesseur, Gervais Mendo Ze, était alors au centre d’une enquête du Tribunal criminel spécial qui suit son cours.

A l’ère du numérique
Charles Ndongo qui annonçait son départ à la retraite il y a quelques années est donc bien parti pour diriger la mutation vers l’ère de la Télévision numérique terrestre et de la numérisation en cours à la Crtv. L’objectif principal étant d’améliorer la productivité de l’entreprise à capitaux publics, par la mise en place de six chaînes spécialisées: chaîne Crtv, News, Régional, Sports, Culture, Entertainment.

Dans sa tâche, le journaliste principal hors échelle de renommée nationale est accompagné d’Emmanuel Wongibe, nommé lui aussi, par décret présidentiel N°2016/273 du 29 juin 2016, directeur général adjoint de l’Office de radiodiffusion télévision camerounaise (Crtv).

Charles Ndongo, 4ème directeur général de la Crtv
« Mes mots sont des mots de remerciements pour le Seigneur qui fait toujours bien ce qu’il a à faire. Mes mots sont des mots de remerciements, naturellement pour le chef de l’Etat, qui m’a vu travaillé depuis toutes ces années et qui a décidé aujourd’hui de me donner un bonus après m’avoir fait confiance pendant des décennies » : ce sont là les premières réactions du 4ème Dg de l’histoire de la Crtv, après sa nomination. Charles Pythagore Ndongo, au micro de la Crtv radio, a révélé qu’il était pourtant à « deux mois quasiment jour pour jour » de sa « retraite ».

Le nouveau Dg qui dit avoir toujours été « un professionnel » espère le rester « jusqu’au bout des ongles et irradier tout cela dans la maison » qu’il connait depuis fort longtemps. « Et normalement ça devrait bien se passer dans la convivialité, dans l’efficacité, dans l’excellence que nous allons tous nous donner comme objectif », a conclu Charles Ndongo.

Cette nomination du chef de l’Etat intervient au moment où le Conseil d’administration de la Crtv tenait sa 44ème session ordinaire sous la présidence du PCA Issa Tchiroma Bakary, par ailleurs ministre camerounais de la Communication.

Décret n°2016/272 du 29 juin 2016 portant nomination du Dg de l’Office de Radiodiffusion Télévision Camerounaise (CRTV)
Décret n°2016/273 du 29 juin 2016 portant nomination du Dga de l’Office de Radiodiffusion Télévision Camerounaise (CRTV)

Après avoir gravi les échelons à la Crtv depuis les années 80, Charles Ndongo dans la peau de Dg.
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Médias: la Sopecam devient une société à capital public

Le décret de 1985, qui la maintenait sous le statut d’un Établissement public à caractère industriel et commercial, a été abrogé jeudi. Léger changement dans ses organes de gestion

La Société de presse et d’éditions du Cameroun (Sopecam), créée le 18 juillet 1977, est désormais une société à capital public, avec un capital social initial de 2,5 milliards de F CFA (2 564 670 000 F CFA dans le détail), d’après un décret présidentiel publié jeudi, 28 avril 2016, approuvant également ses nouveaux statuts.

Avant cette date, la Sopecam, qui édite le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, fonctionnait encore sous le statut d’un Établissement public à caractère industriel et commercial (Epic), avec un décret datant du 12 décembre 1985.

Avec le texte publié ce jeudi, l’Etat réaffirme être « l’unique actionnaire de la Sopecam » – ce qui était déjà le cas -, en lui assignant, comme sous le statut d’Epic, une tutelle technique (ministère de la Communication), et une tutelle financière (ministère des Finances).

L’entreprise a pour vocation: « la recherche et la mise à disposition de l’information à l’usage de tous les publics, à l’intérieur comme à l’extérieur du Cameroun ou par tout moyen approprié, en particulier l’édition et l’agence de presse ». Dotée de la personnalité juridique et de l’autonomie financière, elle peut, toujours selon le décret du 28 avril 2016, « créer des filiales, succursales, agences, comptoirs et dépôts en relation avec son objet. »

Approchée par Journalducameroun.com, une source proche de la direction générale de la Sopecam relève que le texte signé par le chef de l’Etat permet simplement d’arrimer la structure à la Loi du 22 décembre 1999 portant statut général des établissements publics et des entreprises du secteur public et parapublic au Cameroun, notamment au niveau de ses organes de gestion. Une mise à jour qui ne concerne donc pas uniquement la Sopecam mais qui a déjà été faite par certaines entreprises publiques à l’instar du Parc national de matériel de génie civil (Matgénie); et qui sera suivie par d’autres.

Pour rappel, dans son rapport annuel 2011, la Chambre des comptes de la Cour suprême avait épinglé la Sopecam sur les exercices 2004-2005, lui reprochant de fonctionner avec des organes de gestion en déphasage avec la loi du 22 décembre 1999 suscitée; et l’acte uniforme Ohada relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique (G.I.E.) du 17 avril 1997.

En tant qu’entreprise publique de deuxième catégorie, la Chambre des comptes estimait que la Sopecam devait disposer, au niveau de ses organes de gestion: d’une assemblée générale, d’une direction générale et d’un conseil d’administration. Y compris également un commissariat aux comptes au titre ici d’organe de surveillance. L’assemblée générale chapeautera désormais le Conseil d’administration et la Direction générale.

Il s’avère que la Sopecam fonctionnait encore avec une Commission financière en l’absence d’un commissariat aux comptes. Ladite Commission financière, d’après l’enquête de la Chambre des comptes, avait fonctionné de manière illégale avec une seule personnalité, alors qu’elle était statutairement composée de trois représentants de départements ministériels: un représentant du ministère délégué à la présidence de la République, chargé du Contrôle supérieur de l’Etat, un représentant du ministre des Finances, un représentant du ministre de la Communication.

« Le représentant du Contrôle Supérieur de l’Etat qui assurait la présidence de la Commission jusqu’en 2004 et qui avait été nommé dans les Services du Premier ministre a continué à exercer seul les missions de la commission et a même produit deux rapports en 2004 et 2005 », dénonçait le Rapport. « Le président de la Commission financière doit être le représentant du Contrôle Supérieur de l’Etat auquel il rend compte », prescrivait-elle alors; regrettant de nombreuses « irrégularités » observées sur les opérations de dépenses.

Pour sa défense, la direction générale de la Sopecam avoua avoir proposé un projet de statuts « conforme à la législation en vigueur », en 2003, au conseil d’administration et au ministère des Finances. Les statuts tant attendus depuis lors ont été approuvés ce 28 avril 2016.

Ces derniers prescrivent à la Sopecam de faire recours à deux commissaires aux comptes (un titulaire et un suppléant), tous deux agréées à la Cemac, pour le suivi de la gestion financière de l’entreprise.


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Enow Abrams Egbe et Haman Dairou font leur entrée au Conseil électoral d’Elecam

L’ancien gouverneur de région et l’ancien préfet ont été nommés le 21 avril par décret présidentiel. Ils permettent de pourvoir l’instance à 18 membres

Le président de la République, Paul Biya, a nommé hier, jeudi 21 avril 2016, deux nouveaux membres au sein du Conseil électoral d’Electoral d’Elections Cameroon (Elecam). Il s’agit de Enow Abrams Egbe et Haman Dairou. Le premier a été gouverneur de la région de l’Adamaoua puis inspecteur général du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd). Le second a été préfet du Haut-Nkam, dans la région de l’Ouest.

Enow Abrams Egbe et Haman Dairou viennent occuper les deux places laissées vacantes depuis la nomination d’Abdoulaye Babale au poste de directeur général d’Elecam en juillet 2015; et la démission de l’évêque de Bafoussam, Mgr Dieudonné Watio, au courant du deuxième semestre 2015.

Le Conseil électoral d’Elecam est donc désormais pourvu à 18 membres comme l’exige ses statuts. Il a pour rôle de veiller au bon fonctionnement d’Elections Cameroon et au respect de la loi électorale par tous les intervenants, « de manière à assurer la régularité, l’impartialité, l’objectivité, la transparence et la sincérité des scrutins. » Le Conseil électoral est actuellement présidé par Samuel Fonkam Azu’u.


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CNC: les nouveaux responsables en poste

Le président et le vice-président du Conseil national de la communication ont été installés jeudi, 10 décembre 2015, par le Premier ministre camerounais, Philemon Yang

Jeudi, 10 décembre 2015, après la 13e session du Conseil national du Tourisme consacrée à la politique gouvernementale en matière de formation professionnelle dans les métiers du tourisme, de l’hôtellerie et des loisirs, le chef du Gouvernement a enchainé avec la cérémonie d’installation des nouveaux responsables du Conseil national de la communication (CNC) nommés par décret du chef de l’Etat le 27 novembre 2015.

Peter Essoka et Janvier René Mvoto Obounou ont ainsi été installés aux fonctions respectives de président et de vice-président du CNC, organe de régulation et de consultation créé par la loi 90/052 du 19 décembre 1990 relative à la liberté de communication sociale au Cameroun, et réorganisé en janvier 2012.

Après avoir rendu un hommage appuyé au défunt président de l’organe, Monseigneur Befe Ateba en mémoire duquel une minute de silence a été observée, le chef du Gouvernement a salué l’ uvre du nouveau président qui a assumé « avec efficacité, l’intérim » de la présidence du Conseil depuis la disparition du prélat le 4 juin 2014.

Il a ensuite rappelé brièvement les missions et le rôle du Conseil avant d’assurer le nouvel exécutif du soutien des pouvoirs publics « qui suivent avec intérêt les efforts déployés par l’institution pour faire respecter la déontologie de la communication sociale au Cameroun », un secteur consacré par la liberté de la presse que le chef du Gouvernement ne souhaite pas voir transformer en licence.

Installation de Peter Essoka et Janvier René Mvoto Obounou par le PM, jeudi 10 décembre 2015.
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Cnc: Peter Essoka, de l’intérim à la présidence!

L’ancien journaliste de la Cameroon radio television a été nommé à la tête du Conseil national de la communication par décret présidentiel vendredi, 27 novembre 2015

Vendredi, 27 novembre 2015, le président de la République du Cameroun, Paul Biya, a signé deux décrets nommant de nouveaux responsables à la tête du Conseil National de la Communication (CNC). Dans le premier, Peter Essoka hérite du poste de président et dans le second, Joseph René Mvoto Obounou est nommé vice-président.

Depuis environ 17 mois, le vétéran du journalisme au Cameroun, ancien de la CRTV, assurait l’intérim après le décès de Monseigneur Befe Ateba qui a présidé aux destinées de cette institution pendant trois ans avant d’être emporté par la maladie.

Peter Essoka, celui qu’une bonne frange de la population camerounaise, appelle « le président des anglophones » pour ses reprises – en fond sonore sur les ondes de la Crtv en langue de Shakespeare- des discours du chef de l’Etat, Paul Biya, a également commis, entre autres, trois ouvrages : « Journey to my Emmaus », « Lamentation for a beloved country » et « Stand up ! Be Strong ! Don’t quit ! »

Ces trois livres, accompagnés chacun d’un CD, sont une compilation des sujets de réflexions distillés sur la Crtv, à l’émission Morning Safari diffusée de lundi à vendredi à 6h20mn. C’est véritablement en 1994 que Peter Essoka, se jette dans la constitution chaque matin de ces sujets de réflexion sur les tares de notre société.

Pour succéder à Peter Essoka au poste de vice-président, Joseph René Mvoto Obounou, journaliste principal hors échelle. Ce dernier, retraité depuis environ six ans, a longtemps servi au ministère de la Communication.

Peter Essoka, président du CNC.
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L’Observatoire national sur les changements climatiques prend corps au Cameroun

Joseph Armathé Amougou et Forghab Patrick Mbomba ont été nommés respectivement directeur et directeur adjoint de l’Onacc du Cameroun, au terme d’un décret présidentiel publié mercredi

Joseph Armathé Amougou et Forghab Patrick Mbomba ont été nommés respectivement directeur et directeur adjoint de l’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc) du Cameroun, a-t-on appris au terme d’un décret présidentiel publié mercredi.

Dans le même temps, Wouamene Mbele est fait président du conseil d’orientation de cet organisme public. Créé le 10 décembre 2009 par le chef de l’Etat Paul Biya, l’Onacc est notamment chargé d’établir les indicateurs climatiques pertinents pour le suivi de la politique environnementale, de mener des analyses prospectives visant à proposer une vision sur l’évolution du climat, de fournir des données météorologiques et climatologiques à tous les secteurs de l’activité humaine concernés et de dresser le bilan climatique annuel du pays.

Il doit aussi initier et promouvoir des études portant sur la mise en évidence des indicateurs, des impacts et des risques liés aux changements climatiques, collecter, analyser et mettre à la disposition des décideurs publics, privés ainsi que des différents organismes nationaux et internationaux, les informations de référence sur les changements climatiques au Cameroun.

L’Onacc doit également initie des actions de sensibilisation et d’information préventive sur les changements climatiques, être un instrument opérationnel dans le cadre des autres activités de réduction des gaz à effet de serre, proposer au gouvernement des mesures préventives de réduction d’émission de gaz à effet de serre ainsi que des mesures d’atténuation et/ou d’adaptation aux effets néfastes et risques liés aux changements climatiques.

Selon le Plan national d’adaptation aux changements climatiques (Pnacc) que vient de publier le gouvernement, quelque 320.000 Camerounais, sur une population totale de quelque 22 millions d’âmes, sont déjà touchés à plusieurs niveaux par les catastrophes liées au climat.


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Transport de l’électricité: la Sonatrel fait son entrée au Cameroun

La Société national de transport d’électricité a été créée jeudi par décret présidentiel. La structure s’occupera notamment de l’exploitation et de la maintenance du réseau électrique

«Il est créé, pour compter de la date de signature du présent décret, une société à capital public dénommée Société nationale de transport d’électricité, ci-après désignée « Sonatrel »». Cette phrase constitue l’article 1er du décret N°2015/454/ du 08 octobre 2015, portant création de ladite structure.

Selon le texte du chef de l’Etat publié jeudi, la Sonatrel vient donner une nouvelle impulsion dans le secteur de l’électricité au Cameroun, puisqu’elle a pour objet «le transport de l’énergie électrique et la gestion du réseau de transport, pour le compte de l’Etat».

Dans cet objet, plusieurs missions détaillées dans l’article 2 du décret. Entre autres, «l’exploitation, la maintenance et le développement du réseau public de transport d’énergie électrique et de ses interconnexions avec d’autres réseaux; la gestion des flux d’énergie électrique transitant par le réseau public de transport; la planification, la réalisation des études et la maîtrise d’ouvrage des infrastructures et ouvrages de transport d’électricité, ainsi que la recherche et la gestion de financements y relatifs; etc.»

L’article 4 du texte précise néanmoins que la nouvelle Sonatrel est placée sous la tutelle technique du ministère chargé de l’électricité (ministère de l’Eau et de l’Energie, ndlr) et sous tutelle financière du ministère chargée des finances (ministère des Finances, ndlr).

La création de cette société de patrimoine apporte des changements dans le secteur de l’électricité au Cameroun, puisque désormais, les activités seront dévolues à deux structures distinctes. Il reviendra à l’entreprise concessionnaire, en l’occurrence, le Fonds britannique Actis, propriété d’Energy of Cameroon (Eneo), les activités liées à la production et à la commercialisation de l’électricité, tandis que la Sonatrel s’occupera du transport et de la distribution.

Ce changement est conforme aux dispositions réglementaires depuis la libéralisation intervenue dans secteur de l’électricité au Cameroun il y a une quinzaine d’années qui a vu la privatisation de l’ex entreprise de patrimoine, la Société nationale d’électricité du Cameroun (Sonel).

Chez les consommateurs, l’on espère l’amélioration des prestations, notamment la réduction des délestages pendant la période d’étiage.


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Jeannette Ewu Ngeme aux commandes de la sécurité publique

Première femme à prendre les rênes de cette direction à la Sûreté nationale, la commissaire divisionnaire camerounaise a été nommée le 21 septembre 2015 par décret présidentiel

Au sein de la police camerounaise, qu’une femme accède à la tête de la sécurité publique à la Sûreté nationale, c’est une première. Le commissaire divisionnaire Ewu Ngeme née Akenji Jeannette Ngum a été nommée à ce poste le mardi, 21 septembre 2015, par décret présidentiel.

En janvier 1986, elle fut également la seule femme à être admise par concours direct à l’Ecole nationale supérieure de police de Yaoundé.

Native de Bamenda, née dans le village Nkwe le 10 août 1961, Jeannette Ewu Ngeme a été, de 1987 à 1997, chef de service de l’Instruction au Centre d’instruction et d’application de la police de Mutengene. De 1997 à 2000, elle va continuer de gravir les échelons en devenant commissaire à l’Emi-Immigration de la ville de Buea, pour accéder au grade de commissaire divisionnaire en 2009. Sans compter que de 2005 à 2011, Jeannette Ewu Ngeme sera inspecteur général à la Sûreté nationale du Sud-Ouest à Buea.

C’est en 2014, que celle qui est marié au divisionnaire David Ewu Ngeme, et mère de trois garçons, est affectée à la délégation régionale de la Sûreté nationale du Centre. A Yaoundé, elle a été plusieurs fois commandant des troupes de la Sûreté nationale lors des parades militaires au boulevard du 20 mai.

Aujourd’hui, le curriculum vitae du commissaire divisionnaire Jeannette Ewu Ngeme marque un plus avec sa récente nomination. Sa nouvelle mission, conduite avec efficacité la sécurité publique de l’administration centrale camerounaise.

Jeannette Ewu Ngeme, une touche féminine à la sécurité publique du Cameroun.
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Paul Biya fixe les modalités d’exercice de l’activité de gardiennage au Cameroun

Le décret y relatif, signé du chef de l’Etat et rendu public mercredi, porte application de la loi n°97/021 du 10 septembre 1997 relative aux activités privées de gardiennage

Le chef de l’Etat, Paul Biya, a signé mercredi 16 septembre 2015, le décret n°2015/407 du 16 septembre 2015 fixant les modalités d’application de la loi n°97/021 du 10 septembre 1997, relative aux activités privées de gardiennage, modifiée et complétée par la loi n°2014/027 du 23 décembre 2015.

Ledit décret statue sur les modalités de demande d’agrément. Il indique deux conditions à remplir pour ouvrir une société de gardiennage. Il s’agit notamment de l’exigence de fonder une société, régie par le droit camerounais, dont le capital est détenu à majorité par des nationaux; et celle d’obtenir un agrément.

Selon l’article 13, le dossier de demande d’autorisation d’exercice comprend entre autre «une demande timbrée, une copie de l’acte de naissance et les certificats de nationalité et domicile et un extrait de casier judiciaire du propriétaire de la société, une copie conforme du récépissé d’inscription au registre du commerce, une liste indicative du matériel susceptible d’être utilisé et une déclaration sur l’honneur de se conformer aux dispositions législatives et réglementaires régissant les activités privées du gardiennage, signée du propriétaire de l’établissement».

S’agissant du retrait de l’agrément, la décret présidentiel prévoit qu’il peut se faire en cas «d’une condamnation définitive du propriétaire de l’entreprise, de trouble grave ou atteinte à la sécurité de l’Etat imputé au personnel dirigeant ou suppléant, d’une violation persistante et répétée de la législation»

Recrutement du personnel de gardiennage
Suivant des dispositions déjà énoncées dans l’article 9 de la loi du 10 septembre 1997, le présent texte indique que «le personnel des sociétés de gardiennage est recruté sur la base de contrats établis suivant les formes prescrites par la réglementation en vigueur». Il précise par ailleurs que le propriétaire d’une entreprise est tenu dans, un délai de 30 jours, de déclarer au ministre chargé de l’Administration territoriale tout nouveau recrutement ou licenciement.

Selon des dispositions contenues dans le même décret présidentiel, qui intervient au moment où le Cameroun renforce les mesures sécuritaires dans sa lutte contre le terrorisme, notamment la secte islamiste Boko Haram, le personnel de gardiennage doit être identifié physiquement.

Chaque agent est désormais obligé d’arborer un uniforme de couleur jaune vif, et une carte professionnelle pendant les heures de service. «Les accessoires de la tenue uniforme ne doivent en aucun cas, par leur présentation ou tout autre élément extérieur, être de nature à créer la confusion avec ceux des agents de maintien de l’ordre ou des autres services publics astreints au port d’un uniforme», indique l’article 20. S’agissant des outils de travail, les entreprises de gardiennage sont autorisées à disposer d’un matériel élémentaire de communication, de protection, d’alarme et des brigades canines.


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Paul Biya fixe les modalités de rémunération des délégués, des maires et adjoints

Le salaire de base des élus locaux, fixé entre 400.000 et 150.000 FCFA, a été décidé par décret du chef de l’Etat camerounais, publié mercredi 16 septembre 2015

Le président de la République du Cameroun, Paul Biya, a signé, mercredi, le décret n°2015/405 du 16 septembre 2015, fixant les modalités de rémunération des délégués du gouvernement, des maires et de leurs adjoints.

Ledit décret accorde aux personnalités suscitées une rétribution comprenant un salaire de base, une b indemnité de fonction et une indemnité de représentation. L’alinéa 2 de l’article 2 précise que «la rémunération fixée par le présent décret est distincte des indemnités de fonction et de représentation, ainsi que des autres avantages auxquels peuvent prétendre les délégués, les maires, et leurs adjoints».

Suivant les résolutions du chef de l’Etat, les salaires sont ainsi répartis: 400.000 FCFA pour les délégués du gouvernement, 250.000 FCFA pour les maires et 150.000 FCFA pour leurs adjoints. L’article 5 du présent décret indique que «la rémunération des délégués du gouvernement, des maires et de leurs adjoints est supportée par la dotation générale de la décentralisation inscrite au budget de l’Etat ».

Un deuxième décret, n°2015/406, signé ce même jour, fixe les indemnités et les autres avantages dont bénéficient les personnalités désignées. Il s’agit d’une somme de 250.000 FCFA pour les délégués du gouvernement et 150.000 F pour les maires. A cela, s’ajoute un logement de fonction, des frais de téléphone, d’eau et d’électricité.


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Paul Biya institue un 4ème recensement de la population et de l’habitat au Cameroun

Le décret y relatif, signé du chef de l’Etat, a été publié mardi et lu sur les ondes de la radio nationale. L’opération est placée sous l’autorité du ministère en charge de la population dans le pays

Le chef de l’Etat, Paul Biya, a signé, mardi, le décret n°2015/397 du 15 septembre 2015, portant institution du quatrième recensement général de la population et de l’habitat (4eme RGPH) sur l’étendue du territoire camerounais.

Ledit décret, lu mardi soir sur les antennes de la radio nationale, place le 4eme RGPH sous la conduite du ministère en charge de la population au Cameroun (ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, ndlr).

L’opération entend rendre disponibles des données nécessaires à la planification du développement et à la prise en compte du dividende démographique dans l’élaboration des politiques permettant l’évolution du Cameroun vers l’émergence à l’horizon 2035.

Selon l’article 3 du décret présidentiel, il sera, entre autres, question de «connaitre l’effectif de la population; déterminer les caractéristiques de l’habitat, les équipements et outils de production des ménages; présenter la structure de la population selon le sexe, l’âge et les caractéristiques sociodémographiques; produire des données pour le suivi/évaluation de la mise en uvre de la stratégie pour la croissance et l’emploi».

Le recensement des personnes se fera dans leurs lieux de résidence qu’elles soient présentes ou pas, exception faite pour certaines catégories. Notamment les prisonniers, les forces de défense et de sécurité en casernes, quartiers et camps assimilés, etc. L’alinéa 1 de l’article 5 précise que «seront recensées toutes les personnes physiques résidant sur le territoire de la République du Cameroun à l’exception des membres du corps diplomatique et consulaire et leurs familles».

Suivant les indications du chef de l’Etat, contenues dans le décret promulgué mardi, le conseil national est l’organe d’orientation stratégique du 4eme RGPH. Il est à ce titre chargé d’orienter les activités, d’adopter le budget, de se prononcer sur les questions techniques soumises par le comité technique ou la coordination nationale, d’adopter le rapport général et de soumettre au premier ministre les résultats de l’opération.

Le décret indique que d’autres organes ont également la charge du suivi du 4eme RGPH. Il s’agit du comité technique qui veille à l’exécution des décisions du conseil national, de la coordination nationale et des comités régionaux, départementaux et d’arrondissements. Toutes les activités du recensement, dont le lancement avait été retardé du fait de l’insécurité à l’Extrême-Nord du pays, se dérouleront sous l’observation du Fond des nations unies pour la population (UNFPA).


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L’armée de terre camerounaise accueille cinq nouveaux généraux

Les colonels Frédéric Ndjonkep Meyomhy, Jacob Kodji, Bouba Dobekreo, Valère Nka et Simon Ezo’o Mvondo ont été élevés jeudi au grade de général de brigade

Le chef de l’Etat, Paul Biya, a élevé ce jeudi, 13 août, cinq officiers supérieurs de l’armée de terre camerounaise, au grade de général de brigade.

Au sein de ces nouveaux généraux, on retrouve le colonel Jacob Kodji. C’est cet officier supérieur qui commandait, à titre intérimaire, depuis le mois d’août 2014, la quatrième région militaire interarmées (RMIA 4). Cette unité de commandement a été mis sur pied pour apporter une riposte efficace à la lutte contre Boko Haram. La RMIA 4 est née de l’éclatement, voulu par le président de la République, de la troisième région militaire interarmées qui couvrait les trois régions septentrionales du pays, à savoir: l’Adamaoua, le Nord et l’ Extrême-Nord. Le colonel Jacob Kodji a été nommé ce jeudi général de brigade ; et confirmé par un autre décret, au commandement de la RMIA4, dont le poste de commandement est basé à Maroua, dans la région de l’Extrême-Nord.

Comme le colonel Kodji, le président de la République a confirmé ce 13 août 2015 Frédéric Njonkep Meyomhy à la tête de la troisième région militaire interarmées, qui couvre les régions du Nord – sans le département du Mayo Louti – et de l’Adamaoua. Précédemment colonel et commandant par intérim de cette région militaire, il passe également au grade de général de brigade.

Le colonel Bouba Dobekreo, coordonnateur des Bataillons d’interventions rapides (BIR), forces spéciales camerounaises dont le travail est salué sur le front contre Boko Haram, fait partie des généraux nommés ce jeudi.

Le colonel Ezo’o Mvondo Siméon, commandant de la 11ème Brigade d’infanterie motorisée (BIM) basée à Ebolowa, dans le Sud, peut se prévaloir du même statut.

Par les textes signés ce jeudi, le chef de l’Etat a également accordé le grade de général de brigade de l’armée de terre camerounaise au colonel Nka Valère, Attaché de défense au Haut-commissariat du Cameroun à Abuja, au Nigéria.


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Le Matgénie peut désormais soumissionner à des appels d’offres dans le BTP

Grâce à la révision de ses statuts, concrétisée par deux décrets présidentiels publiés les 07 et 08 avril, le Parc national de matériel du génie civil peut désormais exécuter des travaux

Le Cameroun se dote de cellules de lutte contre les trafics dans ses aéroports

Créées par décret présidentiel, elles visent à barrer la voie aux trafics de drogues, d’armes, d’explosifs, d’objets d’arts et de médicaments contrefaits

Les aéroports internationaux du Cameroun seront désormais dotés de cellules aéroportuaires anti-trafics (CAAT), d’après un décret présidentiel signé par Paul Biya, le 22 octobre. «Placée sous l’autorité d’un chef de cellule, la Cellule aéroportuaire anti-trafics est chargée : de collecter et de partager les renseignements, en temps réel, entre les aéroports connectés, dans le cadre de la lutte contre les trafics illicites, notamment les trafics de drogue, d’armes, d’explosifs, d’objets d’arts et de médicaments contrefaits», explique le président de la République.

La CAAT «n’a pas de compétence pour mener des enquêtes. En cas de saisie, elle transmet immédiatement le dossier aux structures compétentes, aux fins de poursuites judiciaires», précise le décret. Le Comité national de pilotage des différentes Cellules se réunira en session ordinaire une fois par semestre et, en cas de nécessité, en session extraordinaire sur convocation du délégué général à la Sûreté nationale.

Les cellules aéroportuaires anti-trafics ont compétence sur l’ensemble des aéroports internationaux. Le Cameroun en compte actuellement quatre : Yaoundé-Nsimalen, Douala, Garoua, Maroua-Salak (dernier né des aéroports internationaux du pays).


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Lions indomptables: De l’ordre dans le paiement des primes

Le président de la République du Cameroun a dans sa décision du 26 septembre 2014 fixé les règles de fonctionnement et de gestion des questions de primes

Il y a désormais un délai connu pour la convocation des joueurs en sélection, ainsi que le temps imparti pour les négociations concernant les primes. Ce, de concert avec les joueurs ou leurs représentants. Les principaux bénéficiaires devraient en être informés dans un espace de temps précis. Samuel Eto’o, l’ancien capitaine des Lions qui s’est particulièrement engagé dans ce combat, devrait se frotter les mains. Le quadruple ballon d’or africain ne profitera malheureusement pas des réformes qu’il aura contribué à impulser.

A propos donc des primes qui ont toujours été la pomme de discorde entre joueurs et dirigeants, l’ordonnance fait savoir que désormais, le montant des primes des matches officiels et amicaux, ainsi que des primes de qualifications à l’occasion des compétitions officielles, est arrêté par décision du président de la Fecafoot en concertation avec le ministre en charge des Sports «six mois avant le début d’une phase finale d’une Coupe du monde ; trois mois avant le début d’une phase finale d’une Can ou d’une participation aux Jeux Olympiques; deux mois avant pour les autres compétitions officielles; un mois avant un match officiel de phase de qualification et 15 jours avant un match amical», détaille la décision présidentielle, qui précise que «le paiement des primes aux joueurs et aux membres des structures d’encadrement est assuré par la Fécafoot selon des modalités arrêtées par un texte particulier. Les ressources destinées au paiement des primes sont alloués par l’Etat à la Fécafoot sous la forme d’une subvention, selon les modalités fixées par un texte particulier».

Ces modalités sont aussi appliquées en ce qui concerne les primes liées aux recettes de sponsoring générées par nos sélections nationales de football. L’acte nouveau du chef de l’Etat indique aussi que «toute association ou société sportive affiliée à la Fécafoot et engagée dans une compétition officielle internationale, peut bénéficier des droits et avantages d’une sélection nationale de football selon des modalités fixées par un texte particulier».

Le montant de la prime des joueurs sera désormais fixé par le président de la Fecafoot en concertation avec le ministre des Sports
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Paul Biya nomme de nouveaux gouverneurs de région

Un décret présidentiel publié ce 04 juin apporte un remaniement dans quatre régions du Cameroun: le Centre, l’Extrême-Nord, le Nord et l’Ouest.

Awa Fonka Augustine peut souffler. Après la gestion de multiples rapts d’Occidentaux dans la région de l’Extrême-Nord, le gouverneur a été muté, ce 04 juin 2014, dans la région de l’Ouest par un décret présidentiel lu à la radio publique nationale, au journal de 17h00. Il est remplacé par Midjiyawa Bakary qui occupait précédemment le poste de gouverneur de la région de l’Ouest.

D’autres personnes bougent également dans le décret signé par Paul Biya. Le préfet du département de la Sanaga Maritime dans le Littoral, Abate Edi’i Jean, se voit propulsé à la tête de la région du Nord tandis que celui qui occupait ce fauteuil précédemment, Otto Joseph Wilson, atterrit au Centre. Eyene Lom Roger Moïse, qui officiait dans la capitale politique, se voit quant à lui admis à la retraite. D’autres textes ont été signés par le président de la République ce jour, portant notamment sur la nomination de certains préfets et certains responsables dans les universités publiques du Cameroun.

Les gouverneurs de région nommés le 04 juin 2014

Région du Centre :
M. Joseph Otto Wilson, administrateur civil principal, précédemment gouverneur de la région du Nord, en remplacement de M. Eyene Lom Roger Moïse, admis à faire valoir ses droits à la retraite

Région de l’Extrême-Nord :
M. Midjiyawa Bakary, administrateur civil principal, précédemment gouverneur de la région de l’Ouest, en remplacement de M. Awa Fonka Augustine

Région du Nord :
M. Abate Edi’i Jean, administrateur civil principal, précédemment préfet du département de la Sanaga Maritime, en remplacement de M. Otto Joseph Wilson

Région de l’Ouest :
M. Awa Fonka Augustine, administrateur civil principal, précédemment gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, en remplacement de M. Midjiyawa Bakary

Joseph Otto Wilson quitte la région du Nord pour le Centre
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Sangmelima : L’inauguration de l’hôpital de référence approche

En chantier depuis six ans, le président de la République a décidé de publier ce 20 mars le décret organisant cet hôpital de deuxième catégorie

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a publié ce 20 mars 2014, le décret portant création, organisation et fonctionnement de l’hôpital de référence de Sangmélima. Cette structure est un hôpital de deuxième catégorie chargé de « dispenser prioritairement les soins médicaux et de nursing de haut niveau[.]organiser la recherche et l’innovation dans le domaine de la santé[.] servir de référence pour les formations sanitaires de niveau inférieur[.] »

Ce sont les populations de cette localité qui vont trinquer grâce à ce standard qu’on ne pouvait retrouver que dans quelques régions du Cameroun. La deuxième catégorie correspond, selon l’illustration donnée sur le site du ministère de la Santé publique du Cameroun, à l’hôpital central. Il va s’ajouter à l’existant, tel que peint par Paul Biya le 20 février 2014 à Buea: quatre hôpitaux généraux et trois hôpitaux centraux.

Le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, va certainement avoir davantage le c ur à l’ouvrage ces jours. Le 18 mars dernier, il s’était déjà rendu à Sangmelima, dans le département du Dja et Lobo, région du Sud, pour tirer les bretelles aux ouvriers sur le chantier de l’hôpital de référence de Sangmelima. Le chantier, qui serait déjà achevé à plus de 90%, a mis beaucoup de retard dans son exécution. L’infrastructure finale était attendue dans une durée de 18 mois au moment de la pose de la première pierre de cet hôpital de référence en 2007.

L’hôpital de référence de Sangmélima va donner un meilleur rayonnement au département du Dja et Lobo dans la région du Sud, département d’origine du chef de l’Etat camerounais Paul Biya.

Télécharger le décret présidentiel du 20 mars 2014 créant et organisant l’hôpital de référence de Sangmelima

L’hôpital de référence de Sangmelima est un établissement sanitaire de deuxième catégorie.
schuelke.fr)/n

Le Cameroun compte désormais six écoles normales supérieures

La dernière-née, L’Enset de Kumba, créée par décret présidentiel du 07 mars 2014, devrait recevoir «dès septembre 2014», ses premiers étudiants.

Avec la création de l’Ecole normale supérieure de l’enseignement technique de l’université de Buea à Kumba, le Cameroun se voit désormais dotée de six écoles normales supérieures. Trois écoles normales supérieures d’enseignement général, situées à Yaoundé pour la plus ancienne, Maroua et Bamenda pour les plus récentes (créées respectivement en 2008 et 2011) ; Ainsi que trois écoles normales supérieures d’enseignement technique : à Douala pour la plus ancienne, Bamenda et Kumba pour les plus récentes (créées respectivement en 2011 et 2014).

Le ministre camerounais de l’Enseignement supérieur (Minesup), Jacques Fame Ndongo, a officiellement relevé que « cet établissement va résoudre substantiellement la demande criarde dans le secteur de l’enseignement technique ». S’exprimant dans l’édition du 11 mars 2014 du quotidien gouvernemental camerounais, le Minesup a par ailleurs indiqué que la rentrée académique y aura lieu « dès septembre 2014 ». Les infrastructures et les enseignants de l’Enset de Kumba, tel que le stipule le décret, sont ceux de l’université de Buea.

Le président de l’association des chefs traditionnels du Sud-Ouest, le Fon Fontem Njifua, a salué au nom de ses pairs et de la population, la création de l’Enset de l’université de Buea à Kumba. Il a pour cela adressé une motion de soutien au chef de l’Etat camerounais Paul Biya en parlant de l’Enset de Kumba comme d’un « merveilleux présent ». Le Fon a également mis en exergue les infrastructures dont a bénéficiées la ville de Buea lors de la célébration du cinquantenaire de la réunification du Cameroun.

Avec l’Enset de Buea, le Cameroun dispose désormais de trois écoles normales supérieures de l’enseignement technique
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L’université de Buea dotée d’une Ecole normale

Un décret présidentiel vient de créer l’Ecole normale supérieure d’enseignement technique de l’Université de Buea à Kumba

Après les festivités de célébration du cinquantenaire de la réunification du Cameroun que la ville de Buea a abritées le 20 février dernier, la ville vient d’être choisie pour abriter une institution : l’Ecole normale supérieure de l’enseignement technique de Buea à Kumba, dans le département de la Meme, région du Sud-Ouest. Le décret présidentiel du 07 mars 2014 qui crée cette école la place sous la tutelle de l’Université de Buea.

« Le patrimoine et le personnel enseignant et non-enseignant de l’Ecole normale supérieure d’enseignement technique de l’Université de Buea, à Kumba sont ceux de l’université de Buea », précise le décret.

L’Enset de Buea sera doté de 13 départements : Génie civil et techniques forestières ; Topographie et gestion immobilière ; Sciences informatiques ; Droit ; Sciences de l’Education ; Economie sociale et familiale ; Energies renouvelables ; Tourisme et hôtellerie ; Génie électrique ; conseillers d’orientation ; Génie mécanique ; Sciences de gestion ; Techniques administratives ; Sciences agronomiques.

L’Université de Buea s’agrandit avec cette Ecole. Elle s’ajoute aux cinq facultés de l’université (Arts ; Education ; Médecine ; Sciences ; Sciences sociales et de management) et à l’Asti (Advanced school of translators and interpreters) qui forme aux métiers d’interprète et de traducteur.

Des bâtiments de l’Université de Buea
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Grâce présidentielle: des personnalités bientôt libérées

Michel Thierry Atangana et Titus Edzoa devraient recouvrer la liberté après la grâce du chef de l’Etat. Mesure intervenue le 18 février dans le cadre de la célébration de la Réunification

Les campagnes médiatiques pour la libération du Franco-camerounais Michel Thierry Atangana prendront peut être fin avec la publication par le chef de l’Etat camerounais d’un décret accordant la grâce à une large catégorie de prisonniers. La cour Suprême avait en effet maintenue la condamnation de Michel Thierry Atangana et Titus Edzoa, ex Secrétaire général de la présidence de la République, à 20 ans de prison le 17 décembre 2013. La haute juridiction confirmait ainsi le verdict rendu au tribunal de grande instance du Mfoundi le 4 octobre 2012, portant sur le détournement de deniers publics liés aux marchés routiers. Les deux personnalités avaient toutefois déjà purgé une peine de prison de quinze ans avant cette nouvelle peine. Dans le texte signé par le chef de l’Etat hier, il est indiqué à l’alinéa 5 du premier article qu’il accorde : « une remise totale de la peine restant à purger en faveur des personnes condamnées à une peine d’emprisonnement à temps, pour détournement de deniers publics, et dont le séjour en milieu carcéral, en raison des condamnations intervenues, pour des infractions de même nature, est supérieure à dix ans.»

Intervenant dans les colonnes du quotidien Le Jour, l’avocat de Thierry Michel Atangana a affiché une réjouissance modérée à l’annonce de cette nouvelle. « On va tout de même rester vigilant. J’ai d’ailleurs dû annuler mon voyage en France où je devais donner une conférence de presse ce jeudi (20 février 2014 ndlr) au sujet de cette affaire avec Me Dupond Moretti, l’avocat français de Thierry Michel Atangana. Mais il faut d’abord s’assurer que notre client est effectivement libre », a relevé Me Bernard Kéou. D’autres personnalités enfermées pour des détournements de deniers publics dans le cadre de l’opération dite « épervier » devraient également bénéficier de cette mesure. Elle concerne diverses catégories de prisonniers : Des personnes condamnées à vie à celles purgeant un an d’emprisonnement. Les personnes en état d’évasion ne bénéficieront pas de cette grâce.

Paul Biya a en effet signé, le 18 février 2014, un décret portant sur la commutation et la remise de peines d’une large catégorie de prisonniers. Ce texte a été signé dans la mouvance de la célébration du cinquantenaire de la Réunification du Cameroun dont les activités ont débuté le 16 février dernier à Buea. Elles devraient connaître leur point culminant avec la célébration proprement dite de cette réunification le 20 février. Le droit de grâce du chef de l’Etat est reconnu par la Constitution du 18 janvier 1996 qui dispose en son article 8, alinéa 7, que le président de la République : « exerce le droit de grâce après avis du Conseil supérieur de la magistrature ». Ce geste intervient généralement au Cameroun à l’occasion de grands événements comme la célébration de l’unité nationale le 20 mai.

Lire le décret

Le décret intervient dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de la Réunification
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Nominations: De nouveaux gouverneurs à la tête des régions du Cameroun

Le décret présidentiel de ce mercredi 14 mars 2012 est une redistribution des cartes dans les 10 régions avec quelques départs, de nouvelles entrées et surtout un jeu de chaises musicales

Le président de la République Paul Biya a signé ce mercredi 14 mars 2012, un décret portant nomination de certains hauts responsables de la République aux postes de gouverneurs dans les dix régions du Cameroun. Suite à ce décret présidentiel, c’est une redistribution des cartes à la tête des dix régions du pays avec quelques départs, de nouvelles entrées et surtout un jeu de chaises musicales.

Deux départs à la retraite, deux en poste, deux appelés à d’autres fonctions.
La nouvelle équipe des gouverneurs est composée ainsi qu’il suit: Roger Moïse Eyene Nlom et Jules Marcelin Ndjaga restent en poste dans leurs régions, respectivement dans le Centre et dans le Sud. Chez les promus, Awa Fonka Augustine et Bernard Okalia Bilaï qui étaient jusque là préfets du Mbam et Kim et du Wouri dirigeront respectivement les régions de l’Extrême-Nord et du Sud-Ouest. Parmi ceux qui quittent leurs postes, l’on note les départs d’Enow Abrams Egbe et de Koumpa Issa qui sont appelés à d’autres fonctions. Dans le registre des départs à la retraite, il y a Fai Yengo Françis et Gambo Haman. Soit au total deux promus, deux départs à la retraite, deux en poste, deux appelés à d’autres fonctions.

Adamaoua: Abakar Ahmat, Administrateur civil principal, précédemment gouverneur de la région du nord-ouest, en remplacement de monsieur Enow Abrams Egbe appelé à d’autres fonctions.
Centre: Roger Moïse Eyene Nlom, Administrateur civil principal, en poste.
Est: Dieudonné Samuel Ivaha Diboua, précédemment gouverneur de la région de l’ouest, en remplacement de Adolphe Lele Lafrique, muté.
Extrême Nord: Awa Fonka Augustine, Administrateur Civil Principal, précédemment préfet du département du Mbam et Kim, en remplacement de Joseph Beti Assomo, muté.
Littoral: Joseph Beti Assomo, Administrateur civil principal, précédemment gouverneur de la region de l’Extrême-Nord, en remplacement de Fai Yengo Françis, admis à faire valoir ses droits à la retraite.
Nord: Otto Wilson Joseph, Administrateur Civil Principal, précédemment inspecteur général chargé des questions électorales au Ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation, en remplacement de Gambo Haman, admis à faire valoir ses droits à la retraite.
Nord-Ouest: Adolphe Lele Lafrique, Administrateur Civil Principal, précédemment gouverneur de la région de l’Est, en remplacement de monsieur Abakar Ahmat, muté.
Ouest: Midjiyawa Bakary, Administrateur civil principal, précédemment préfet du département du Mayo-Rey, en remplacement de Dieudonné Samuel Ivaha Diboua muté.
Sud: Jules Marcelin Ndjaga, Administrateur Civil Principal, en poste.
Sud-Ouest: Bernard Okalia Bilaï, Administrateur Civil Principal, précédemment prééfet du département du Wouri, en remplacement de Koumpa Issa, appelé à d’autres fonctions.

Carte des régions du Cameroun
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Réformes : Le chef de l’Etat réexamine l’organisation administrative du Cameroun

Un décret présidentiel signé hier consacre l’avènement des régions.

Deux décrets ont été successivement signés par Paul Biya le 12 Novembre 2008. Le premier décret N° 2008/376 porte organisation administrative de la République du Cameroun et le second décret N° 2008/377 fixe les attributions des chefs de circonscriptions administratives et porte organisation et fonctionnement de leurs services.

Modifications mineures
L’on note, à l’article 2 du décret N° 2008/376, que les provinces cèdent la place aux régions. La région est placée sous l’autorité d’un gouverneur qui est nommé par décret du président de la République. Le territoire national est subdivisé en dix régions qui sont : Adamaoua, Centre, Est, Extrême-Nord, Littoral, Nord, Nord-Ouest, Sud-ouest, Sud et Ouest.
Si rien ne change en ce qui concerne les départements qui restent placés sous l’autorité d’un préfet, le nombre d’arrondissements est appelé à augmenter car les districts vont être érigés en arrondissements. Toutefois, ainsi que le précise l’article 17 alinéa 1, les districts existants à la date de publication du présent décret demeurent maintenus jusqu’à leur érection en arrondissement. Les chefs de districts restent en fonction jusqu’à la nomination des sous-préfets indique l’alinéa 2 du même article. Les limites territoriales, les chefs-lieux des arrondissements et départements restent les mêmes.

D’autres textes attendus
Le chef de l’Etat devrait signer prochainement, des textes qui consacrent effectivement le remplacement des districts en arrondissements. Il devrait aussi nommer de sous-préfets qui remplaceront les chefs de districts. Par ailleurs, l’on pourrait assister à la création de nouvelles circonscriptions vu que, ainsi que le relève l’article 15 du décret N° 2008/376, d’autres régions, départements ou arrondissements peuvent, en tant que de besoin, être créés par décrets du président de la République.
Ce décret qui abroge les dispositions antérieures du décret N°72 du 14 Juillet 1972 portant organisation administrative de la République Unie du Cameroun se situe dans une logique de mise en uvre de la décentralisation.


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