Message du syndicat national autonome de l’Enseignement secondaire au Cameroun

Par Roger Kaffo Fokou, Secrétaire général du syndicat national autonome de l’Enseignement secondaire au Cameroun (SNAES)

« Valorisons les enseignant(e)s, améliorons leur statut professionnel ». Cette année 2016, l’UNESCO, l’OIT, l’UNICEF, le PNUD et l’IE ont choisi comme thème de la Journée Mondiale des Enseignant(e)s l’appel qui a ponctué la fin de leur message 2015 : « À l’occasion de la première Journée mondiale des enseignants du nouvel agenda pour l’éducation en vue du développement mondial, nous lançons un appel à la communauté internationale afin qu’elle valorise, appuie et autonomise les enseignants du monde », disaient-ils. Quelles sont les chances pour que cet appel soit entendu cette année plus que par le passé et à qui s’adresse-t-il véritablement ?

Dans un monde chaque jour un peu plus miné par les guerres, le terrorisme, le chômage, la misère et l’extrême précarité, cet appel aux bonnes volontés ne suffira certainement pas. D’après l’UNICEF, 50 millions d’enfants vivent loin de chez eux en raison de guerres, de violences et de persécutions. Tout cela améliore le chiffre d’affaires des grands groupes militaro-industriels du monde, leur permet de signer des contrats faramineux, et donne aux dirigeants de nombre de puissances les moyens de s’imposer sur les meilleures tribunes pour prêcher en faveur de la paix et faire la morale au reste de la planète.

Selon l’UNESCO, il faut recruter aujourd’hui 2,7 millions d’enseignants pour toucher 59 millions d’enfants exclus de toute éducation dans le monde. Par ailleurs, il suffirait chaque année de 26 milliards de dollars supplémentaires pour réussir l’éducation universelle. Comparativement, les dépenses militaires, reparties à la hausse malgré la morosité économique, ont atteint en 2015 le chiffre ahurissant de 1676 milliards de dollars. Ainsi, plutôt que de construire la paix par l’éducation, ceux qui nous gouvernent ont choisi de la construire par la guerre comme en Syrie ou en République démocratique du Congo, comme au Sud Soudan ou au Nord du Cameroun et un peu partout sur la planète.

Pour construire cette paix-là, celle des ruines et des cimetières, ce ne sont évidemment pas les enseignant(e)s qu’il faut valoriser, ce sont les militaires ; ce n’est pas le statut des enseignant(e)s qu’il faut améliorer, c’est celui des armées ; ce ne sont pas les établissements scolaires qu’il faut construire et équiper, ce sont les casernes et les forces armées. La profession d’enseignant est aujourd’hui menacée par la faiblesse des rémunérations qui va de pair avec la complexité des compétences requises pour l’exercer. Il est constamment demandé aux enseignants de faire toujours plus pour des rémunérations et des incitations moindres. La prime de recherche et de documentation d’un agent d’entretien de certains ministères au Cameroun dépasse celle d’un professeur des lycées qui, lui, fait vraiment de la recherche et a réellement besoin de documentation.

Dans le même temps, la taille règlementaire des classes est passée de 60 à 80 élèves, les enseignants sont astreints aux cours de soutien pendant les congés de Noël comme de Pâques sans compter les samedis et jours fériés. Ce sont des soldats d’une âpre guerre contre l’ignorance pour le développement durable] que le Président de la République ignore superbement depuis des années et dont il foule systématiquement aux pieds les revendications. Quelle chance pensez-vous qu’à l’appel de cette année de les toucher, lui et ses pairs ?

Les victimes quotidiennes des guerres, de toutes les formes de violence et persécutions, ce ne sont pas les hommes puissants qui nous gouvernent ni les hommes riches qui les manipulent dans l’ombre. Dans l’univers de confort et de sécurité qu’ils se sont aménagé, ils ont prévu une éducation de qualité pour les leurs. Un système éducatif parallèle qui ne connaît ni les effectifs pléthoriques, ni les pénuries d’enseignants, d’infrastructures ou d’équipements.
C’est pourquoi l’appel international de cette année à l’occasion de la Journée Mondiale des enseignant(e)s 2016 ne s’adresse qu’à nous. Nous les laissés-pour-compte de tous bords, les victimes de toutes les guerres, de toutes les violences et persécutions ; nous, les sacrifiés de tous les plans d’ajustement structurel ; nous, les travailleurs et plus particulièrement ceux de l’éducation ; nous les enseignants des pauvres dont on pense qu’ils peuvent se passer d’éducation. Oui, c’est à nous que cet appel est lancé.

La valeur que nous accorderons à l’enseignant que nous sommes, elle seule aura cours sur la place du marché qu’est le monde actuel : personne ne viendra surenchérir. Si nous la fixons bas, cette valeur, elle le restera. Alors plaçons-la haut, le plus haut que nous pourrons, et maintenons-la à ce niveau-là de toutes nos forces. Si nous sommes prêts à consentir le sacrifice que cela exige, alors nous y parviendrons. Et nous avons le devoir d’y parvenir. Car il ne s’agit pas seulement de sauver notre profession, il s’agit de sauver l’éducation. Et sauver l’éducation, c’est sauver la paix véritable, celle qui repose sur la justice et fonde le socle du b développement durable
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Cameroun: un concours de création pour le développement durable ouvert au public

Le concours lancé par le MINEPDED vise à sélectionner de jeunes créateurs qui devront représenter le Cameroun à l’échelle internationale, lors des Jeux de la Francophonie prévus du 21 au 20 juillet 20

Le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (MINEPDED), Hele Pierre, recherche de jeunes créateurs pour représenter le Cameroun au concours de «création et innovation pour le développement durable» initié par la Francophonie, dans le cadre des 8eme Jeux qu’elle organise à Abidjan du 21 au 30 juillet 2016.

Il invite donc les organisations de citoyens camerounais âgés de 18 à 35 ans, porteuses de projets de création d’entreprises spécialisées dans le développement durable et créatrices d’emplois verts – agriculture, industrie, services et administration qui contribuent à la préservation ou au rétablissement de l’environnement – à postuler.

Selon le MINEPDED, les projets devront : être présentés en français, respecter la thématique, être datés au plus des 12 mois précédents ledit concours, ne pas avoir été récompensés à l’international, être accompagnés de diapositives à projeter.

«Les créations / innovations présentées ne devront en aucun cas être une copie (en totalité ou partiellement) d’une uvre, d’un projet ou d’une création existant déjà ou réalisés par un tiers», indique Hele Pierre dans un communiqué publié dans la presse publique le 29 juillet 2016.

Les postulants doivent fournir un dossier de candidature, qui expliquera le projet et la démarche, auquel seront joint des pièces d’identité scannées et les curriculums vitae des membres des équipes. Le pli sera adressé au MINEPDED avec la mention «Création pour le développement durable national» des Jeux de la francophonie, Abidjan 2017.


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L’édition 2016 du concours « La France s’engage au Sud » est lancée

Les entrepreneurs camerounais désireux de participer à cette deuxième édition sont invités à présenter leurs projets avant le 31 mai

La deuxième édition du concours « La France s’engage au sud » est déjà lancée. Elle sera coordonnée cette année par l’Institut de recherche pour le développement (IRD) avec l’appui de Bond’Innov et Sense Cube. Les entrepreneurs camerounais désireux de participer à cette édtion 2016, ont jusqu’au 31 mars 2016 pour retirer l’appel à projets sur le site officiel dudit concours.

Seuls les projets innovants dans le domaine du développement durable et de l’innovation sociale seront retenus pour les sélections. Ils seront jugés sur la base de leur potentiel de duplication ou de changement d’échelle et l’évaluation rigoureuse de leurs résultats. La liste des dix lauréats sera révélée lors d’une cérémonie de remise des Prix qui aura lieu mi-novembre à Paris.

«La France s’engage au Sud», inauguré le 10 mars 2015, est la première déclinaison du concours «la France s’engage», lancé le 24 juin 2014 à l’échelle nationale par le président François Hollande. C’est un dispositif de promotion des innovations sociales, présentant un caractère utile et durable, des résultats, des possibilités de développement et de duplication.

Dans la précédente édition, deux projets sociaux camerounais avaient remporté le prix. Il s’agit de «Vergers écologiques de Tayap» porté par Adeline Flore Ngo-Samnick et «Kamerpad» de Olivia Mvondo Boum.

Parmi les deux projets locaux cités, «Vergers écologiques de Tayap» s’inscrit sur la voix de l’économie verte. C’est un programme de renforcement des pratiques agricoles qui permet le passage de l’agriculture sur brûlis vers le biologique, notamment la culture des vergers, restaurer les friches anciennement brûlées. S’agissant du projet «Kamerpad», il est orienté vers la protection sanitaire de la femme camerounaise. Il s’agit de la confection des serviettes hygiéniques lavables et réutilisables. Objectif : permettre aux femmes d’avoir des protections adaptées aux besoins à coût réduit.


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Talents Verts 2016: la compétition démarre

Cette année encore, 25 jeunes chercheurs seront récompensés par le ministère fédéral Allemand de l’Education et de la Recherche pour leur contribution au développement durable

Prix du développement durable, les inscriptions sont ouvertes. Le ministère fédéral allemand de l’Éducation et de la Recherche (BMBF) lance officiellement l’édition 2016 de « Talents Verts ». Comme chaque année, depuis sa création en 2009, la compétition regroupera des jeunes chercheurs venus des quatre coins du monde.

En rapport avec le thème central de l’édition 2016-2017 de l’année de la science organisée par le BMBF et consacrée aux « mers et océans », « Talents verts 2016 » abordera les effets du changement climatique, de la pollution et de la surpêche sur la plus importante ressource naturelle de la planète : les océans.

Parvenir à un équilibre entre la nécessité de développement socio-économique et la nécessité de préserver l’environnement, afin de répondre aux besoins des générations actuelles et futures, constitue, selon la BMBF, le but du développement durable. D’où l’exigence d’une coopération de niveau international en matière de recherche.

Plus de 150 chercheurs déjà distingués
Forum international destiné aux talents potentiels du développement durable, Talents Verts entend donc promouvoir à l’échelle internationale les échanges d’idées innovantes dans le domaine de l’environnement. Depuis sa création, le prix a déjà distingué 157 jeunes chercheurs et scientifiques venant de 46 pays différents pour leurs réussites et contributions visant à rendre leurs communautés, pays et sociétés plus durables.

Cette année encore, les lauréats du prix Talents Verts, sélectionnés par un jury d’experts allemands, bénéficieront entre autres d’un accès exclusif à l’élite de la recherche du pays.

Les postulants ont jusqu’au 24 mai 2016 à minuit, pour déposer leur candidature.

Lire l’intégralité du communiqué de Green Talents Award 2016


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OMD: les Nations Unies fixent le cap pour 2030

On ne parlera plus des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) à partir de janvier 2016. L’ONU propose une nouvelle formule: les Objectifs du Développement Durable (ODD)

On ne parlera plus des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) à partir de janvier 2016. L’ONU propose une nouvelle formule: les Objectifs du Développement Durable (ODD).

C’est l’une des conclusions majeures de l’Assemblée générale de l’ONU tenue en septembre 2015 à New-York et il faudra s’y habituer pour les 15 prochaines années. Le nouvel agenda mondial unanimement arrêté par 193 Etats au cours de la conférence sur le développement durable du 25 au 27 septembre 2015; vise à éradiquer la pauvreté d’ici à 2030. Cet agenda présente des innovations par rapport à l’ancienne nomenclature des OMD.

Numériquement, nous sommes passés de 8 OMD à 17 ODD. Leur cible a également évolué considérablement, puisqu’elle passe de 21 à 169. L’ambition de dépasser les thématiques sociales pour couvrir l’ensemble des dimensions de développement durable à savoir la croissance économique, l’intégration sociale, la protection de l’environnement constitue aussi une innovation majeure. Sur le plan géographique, alors que les OMD étaient orientées vers les pays en développement, notamment les pays les moins avancés réputés pauvres, les ODD s’appliqueront aussi bien aux pays riches qu’aux pays pauvres. Selon les simulations internes aux Nations Unies, l’ODD n°1 se propose d’éradiquer la pauvreté sous toutes les formes et non pas seulement l’extrême pauvreté.

Le monde des affaires est aussi interpellé par cette mutation. Pour la réussite de ce nouvel agenda mondial, le secrétaire général de l’ONU fonde les espoirs de financement sur une action concertée entre le secteur public et le monde des affaires. Ainsi a-t-il déclaré: «cet évènement réunit les partenaires dont nous avons besoin : les entreprises, les investisseurs, les représentants de la société civile et les responsables gouvernementaux» avant de poursuivre en indiquant que «si les gouvernements doivent se montrer à la hauteur des promesses inscrites au sein du programme qu’ils ont adopté, le secteur privé doit également contribuer à sa réussite».

Cette transformation a tout de même attiré l’attention de partenaires et organisations privées qui saluent l’initiative. Jovago par la voix de son représentant local au Cameroun, Alexandre Du Buysson, a tenu à dire l’engagement de son entreprise à uvrer aux côtés du gouvernement du Cameroun, pour favoriser une meilleure prise en compte de ce nouveau programme.


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Trophées du Tourisme et Développement Durable: les nominés sont connus

Hôtels, restaurants, musées et autres lieux touristiques seront en compétition lors de cette première édition organisée par l’Association de la Presse Pour un Tourisme Responsable (APTOUR)

L’Association de la Presse Pour un Tourisme Responsable(APTOUR), organise le 26 septembre 2015, à Yaoundé, la première édition des «Trophées du Tourisme et Développement Durable» (TTDR). A l’occasion, le comité d’organisation, présidé par Jean Solaire Kuete, a publié la liste des opérateurs nominés.

«Les opérateurs nominés ont été retenus après enquêtes et examen méticuleux des candidatures proposés par les Délégations régionales du tourisme, les touristes et organisateurs de voyages», explique le président du comité d’organisation.

Les opérateurs étaient en compétitions dans 19 catégories sous quatre grandes thématiques. Les nominés ont été sélectionnés à travers le Cameroun, parmi tant d’autres selon les critères retenus par le comité d’organisation. A l’issue de la sélection, une Shortlist a été publiée. Une liste sur laquelle le jury retiendra un seul lauréat par catégorie.

Les Trophées du Tourisme et Développement Durable célèbre et inspire le changement dans l’industrie touristique. Ces distinctions se basent sur un principe simple: toute forme de tourisme, du tourisme de niche au tourisme de masse peut et doit s’organiser de manière à préserver les équilibres sociaux, économiques, culturels et environnementaux et profiter à la destination ainsi qu’aux populations locales.

«Nous voulons célébrer, les individus, les entreprises privées et publiques, les organisations, les destinations et les collectivités qui promeuvent le développement d’un tourisme responsable, respectueux et durable, qui innove dans la protection des cultures, de l’environnement et des populations d’accueil. Mieux nous voulons que leurs exemples inspirent d’autres pour le développement de l’industrie du tourisme», précise Jean Solaire Kuete.

La cérémonie vise à fédérer et valoriser les acteurs du tourisme responsable, encourager de nouveaux acteurs du tourisme à se lancer dans une démarche responsable en mettant en lumière leurs projets touristiques, encourager et valoriser toute action touristique responsable menée par les professionnels du tourisme intervenant au Cameroun en accord avec les principes de la Charte internationale du tourisme responsable. Elle ambitionne également de sensibiliser le grand public et lui donner envie de voyager dans le respect des peuples, des cultures et de l’environnement.

Liste des nominés

Thème 1: tourisme culturel (valeurs, traditions et cultures)
Catégorie meilleur hébergement
Hôtel Marinette-Kribi-Sud
C.T. Nkoladom-Ebolowa 2-Sud
Oveng Lodge-Eveng-Centre

Catégorie meilleur restaurant
Rue Case nègre-Yaoundé-Centre
Bois St Anastasie-Yaoundé-Centre
Le bois d’ébène-Yaoundé-Centre

Catégorie meilleur évènement
Festival Ngouon-Foumban-Ouest
Festival Ngondo-Douala-Littoral
la nuit des restaurateurs-Yaoundé-Centre

Catégorie meilleur musée
Musée des arts nègres-Nkoladom-Sud
Musée des civilisations-Dschang-Ouest
Musée maritime-Douala-Littoral

Catégorie meilleur site touristique
Site des esclaves-Bimbia-Sud-ouest
Les grottes de Fovu-Baham-Ouest
Lamidat de Rey Bouba-Garoua-Nord

Catégorie meilleure discothèque
La Sanza-Yaoundé-Centre
Le Calypso-Limbe-Sud-ouest
George 5-Douala-Littoral
Le Jems club-Kribi-Sud

Thème 2: écotourisme (protection de l’environnement)
Catégorie meilleur hébergement
Centre climatique-Dschang-Ouest
Oven Lodge-Oveng-Sud
Framotel-Kribi-Sud

Catégorie meilleur site touristique
Site Eco tour. d’Ebogo-Mengueme-Centre
Jardin botanique-Limbe-Sud-ouest
Bois St Anastasie-Yaoundé-Centre

Catégorie meilleur restaurant
Les mangroves-Douala-Littoral
Bois saint Anastasie-Yaoundé-Centre
Rue Case Nègre-Yaoundé-Centre

Thème 3: tourisme communautaire (développement économique et sociale)
Catégorie meilleur projet
Projet tourisme Côtier durable-Kribi-Sud
Site ecopont fala so’o-Mbalmayo-Centre
Les journées kribiennes-Hôtel le paradis-Sud

Catégorie meilleur organisation
Office du tourisme de Dschang-promotion du tourisme dans la région de Dschang-Ouest
Fako tourism board-promotion du tourisme dans la région du Fako-Sud-ouest
Afrecam promotion du tourisme durable dans la région de campoma’an et organisation de la célébration de la journée mondiale du tourisme responsable au Cameroun depuis 2007-Sud

Catégorie meilleur collectivité
Commune de Dschang-développement des partenariats pour le développement du tourisme durable-Ouest
Commune de Mengueme-promotion de l’écotourisme a Ebogo-centre
Communauté urbaine de Yaoundé-le développement des parks éco touristique-centre

Thème 4: Action communication et media
Catégorie meilleur site web
Oveng lodge-site d’information sur la structure d’hébergement d’oveng lodge
Jovago.com-site de renseignement sur les hébergements disponibles au Cameroun
aficavolontour.com- site d’information sur les destinations touristiques camerounaises

Catégorie meilleur concept
Cameroun- vision (canal2)-magazine de découverte télévision-Canal2 international
Djabama (kalak fm)- magazine de découverte radio-Kalak fm
La tribune des régions rubrique de découverte- Cameroon tribune

Catégorie meilleur concept
Sofitoul-agence de tourisme-Centre
Fini hôtel-hôtel-Sud-ouest
Festival Ngouon-évènement-Ouest

Thèmes 5: «Voyage Et Circuit Touristique»
Catégorie meilleur compagnie de transport aérien
Camair Co
Turkish Air Ways
Air France

Catégorie Meilleur Compagnie De Transport Terrestre
Garanti Express
Touristiques Express
Buca Voyage

Catégorie Meilleur Circuit Touristique
Acteurs Circuit
Avatour (Association De Valorisation Du Tourisme)-NATURE, CULTURE ET BALNEAIRE (13JOURS)
Jane Tour (Agence De Tourisme)-Découverte Culture
Cameroun Aventure (Agence De Tourisme)-Les Merveilles Des Gassfield

Musée au Cameroun.
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L’Allemagne lance l’édition 2015 du concours Green Talents

L’initiative du ministère fédéral allemand de l’éducation et de la recherche (BMBF) a pour but de permettre aux talents potentiels du développement durable de s’exprimer

L’édition 2015 du «Green Talents-International forum for high potentials in sustainable development» (Forum international des talents potentiels du développement durable) vient d’être lancée. Organisé depuis 2009 par BMBF, ce concours a pour but de promouvoir à l’échelle internationale les échanges d’idées innovantes dans le domaine de l’environnement.

Pour cette édition, le concours encourage particulièrement les candidatures en rapport avec «la ville de demain», thématique retenue pour l’année de la science 2015. La compétition est ouverte à tous les domaines de recherche, allant dans le sens du développement durable.

Les meilleurs, 25 jeunes chercheurs au total sur l’ensemble des participants, en provenance du monde entier et sélectionnés par un jury d’experts allemands, seront récompensés au terme de la compétition.

Le prix 2015 contient une invitation en Allemagne pour participer pendant deux semaines au forum de la science, avec un accès à des institutions scientifiques de haut niveau. Pendant cette période, les lauréats auront également l’occasion de présenter leurs travaux lors de rencontres individuelles avec des experts de leur choix. Les sélectionnés bénéficieront aussi d’un séjour de recherche entièrement subventionné pour une durée allant jusqu’à trois mois en 2016, dans un centre de recherche choisi par eux. Sans oublier, un accès exclusif au «Green Talents Alumni Network», le réseau des lauréats de ce concours, qui rassemble 130 chercheurs travaillant sur le développement durable dans plus de 40 pays.


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Douala va accueillir un salon sur les énergies renouvelables en zone CEMAC

Cyril Dindombi Baboule, Chef de Projet dudit Salon, présente les enjeux et fait le point des préparatifs.

Vous organisez en mai prochain le premier forum international du développement durable et des énergies renouvelables dans la sous-région CEMAC (SEDDERC). De quoi s’agit-il précisément ?
C’est un cadre d’exposition et de rencontre qui permettra au public de toucher du doigt et voir ce qui se fait de mieux dans ces technologies de pointe et pour les professionnels (financiers, industriels, opérateurs.) l’occasion de nouer de relations
B to B afin de monter des projets. Nous aurons également une meilleure perception du secteur par le public grâce à la médiatisation par des canaux tel que le vôtre.
La situation énergétique de l’Afrique, précisément au sud du Sahara, n’est pas enviable, et pourtant cette partie du continent dispose d’un potentiel suffisamment important pour satisfaire les besoins énergétiques de ses populations, pour atteindre les objectifs de croissance, qui sont des préalables au développement. Qu’est ce qui peut justifier ce retard, et quelle peut être sa conséquence sur le développement durable ? Autant de questions auxquelles nous tenterons de trouver des réponses et des applications pratiques en termes de projets par ce salon.

Où en sont les préparatifs ?
Le cadre qui est le prestigieux HOTEL SAWA de Douala a été trouvé et la date du 22 au 24 mai 2014 choisie en fonction du calendrier national et international, les invitations lancés en fonction du programme et des enjeux. Nous pouvons vous assurer que tout sera prêt au jour J.

Quelles sont vos attentes ?
C’est un Salon professionnel pour la constitution d’un réseau et le développement véritable d’une filière des énergies renouvelables en Zone CEMAC par l’établissement de relation B to B entre financiers, industriels et ordonnateurs ou porteurs de projets et pour les simples visiteurs avoir un état de l’art des technologies mises en uvre.

A quoi peut-on circonscrire le développement durable et les énergies renouvelables ?
Traduit de l’anglais « sustainable development », le terme « développement durable » est vu comme une forme de développement « qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». Lors du deuxième sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992, il est complété par la définition des trois piliers que sont: l’activité économique, la préservation de l’environnement et l’équité sociale.
Les énergies renouvelables quand à elles sont des ressources énergétiques qui peuvent être exploitées sans pénaliser les générations futures.Leur utilisation permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre et protéger l’environnement en limitant les transformations négatives sur cet écosystème local de la couverture des besoins en énergie. Les énergies issues du soleil, l’utilisation de la Biomasse (bois, plantes, déchets…), l’hydroélectricité, l’énergie éolienne, la géothermie. Ce sont des technologies de pointe certes mais qui sont accessibles, qui peuvent créer des emplois et générer des richesses.

Le Cameroun est-il à l’heure de ces différentes technologies ?
Une direction des énergies renouvelables a été créée au ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee) en 2013 et le Cameroun a adhéré aux Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) en rapport avec la réduction de la pauvreté et à ceux du Sommet mondial pour le développement durable (SMDD) sur l’énergie tout en luttant contre le changement climatique. Nous avons paraphé les accords de Rio, adopté l’Agenda 21, mais maintenant il faut que cela se concrétise encore plus par des projets visibles. Le développement durable repose sur trois principaux piliers : l’économique, le social et l’environnement. Ceux-ci sont à prendre en compte par les collectivités, par les entreprises et les individus. La finalité du développement durable est de trouver un équilibre cohérent et viable à long terme entre ces trois enjeux. À ces piliers s’ajoute aussi la gouvernance, qui représente un enjeu transversal et indispensable à la définition des politiques relatives au développement durable, dans le cadre de la démocratie participative.

Qu’est-ce qu’un pays comme le Cameroun gagnerait à s’y mettre concrètement?
Au delà du simple vocable c’est une nouvelle vision du devenir de la planète qui passe par la maitrise de ces technologies, passage obligé pour tous les pays qui ont pour ambition d’atteindre l’état d’émergence en assurant la couverture de leurs besoins énergétiques en conservant un équilibre entre l’exploitation de leurs ressources naturelles et l’avenir de la planète. Ces technologies vont générer de nouveaux emplois pour notre jeunesse tout simplement.

Est-ce que vous travaillez avec le gouvernement, vous accompagne-t-il ?
Tous les ministères concernés au Cameroun et en zone CEMAC ont été contactés et leur parrainage sollicité. Au fil des jours nous pourrons voir si un accompagnement de leur part est effectif, pour l’instant il est trop tôt pour le dire !

Quelles sont les conditions de participation?
La participation est libre pour les visiteurs des stands qui se sont enregistrés sur le site www.sidderc.com! Les conférences et les ateliers sont réservés et payants, les inscriptions et les tarifs sont en ligne sur le site sidderc.com

Cyril Didombi Baboule, chef de projet du Sidderc
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Cameroun: Le Centre pour l’Environnement et le Développement s’allie aux médias

Cette organisation impliquée dans le plaidoyer pour une prise en compte du facteur développement durable a présenté les bases de collaboration avec des médias

Le Centre pour l’Environnement et le Développement (CED), une organisation camerounaise impliquée dans les questions d’environnement et de défense d’un « développement juste », a réuni samedi 29 octobre 2011 des représentants des médias, en vue d’examiner avec eux la possibilité de mettre en place une plate forme de collaboration pour soutenir ses différentes activités de plaidoyers. «Pour parvenir à nos différents objectifs, nous avons pensé qu’il était important de faire un travail en amont. C’est-à-dire créer un cadre d’échange avec les médias afin de les familiariser aux différents termes et expressions techniques relatifs aux thématiques sur lesquelles travaille le CED, ce afin de mieux les expliquer au plus grand nombre», a fait savoir Samuel Nguiffo, le responsable de cette organisation. «Les médias, acquis à la cause sociale, pourront nous accompagner dans nos combats. Et en tant que 4è pouvoir, on espère qu’ils parviennent à faire pression sur les décideurs afin que nos préoccupations soient pris en compte dans les cercles de décision» a-t-il ajouté. La proposition a fait l’objet d’une appréciation positive de la part des médias présents à la rencontre. «Notre intérêt aura été marqué par la possibilité offerte par la plateforme, de pouvoir accéder à des données qui nous permettra éventuellement de mieux traiter les informations relatives aux thématiques et problématiques de développement juste», a fait savoir Alain Noah du journal le Messager.

Sur la base de la plateforme, le CED devrait fournir aux médias qui y sont intéressés, des connaissances spécifiques dans divers domaines (forêt, foncier, changement climatique, industries extractives), la primeur de l’information dans les domaines sus-évoqués et dans la mesure du possible, des voyages de terrains pour évaluer d’eux même la réalité des faits dénoncés par ses investigations et matérialisés dans divers supports. «Au-delà de l’activité journalistique pure, nous pensons que la plateforme sera le cadre pour améliorer son carnet d’adresse relativement à ces questions, et surtout une occasion pour se former dans un domaine déterminant pour l’avenir mais que peu de personne semble comprendre» a fait savoir Mireille Fouda Effa, la responsable de la communication de cette organisation. L’organisation a écarté toute idée de vouloir fédérer autour d’elle des médias. «Les journalistes avec lesquels nous allons collaborer seront libres de mener leurs propres enquêtes et de tirer leur propres conclusions, nous n’interférerons d’aucune manière dans leurs productions» a précisé Samuel Nguiffo. Le CED s’est donné pour mission de prôner la transformation non violente dans l’approche des conflits d’accès et d’usage des espaces et des ressources. A cet effet, il s’est fixé des objectifs dont le but est de contribuer à la protection des droits, des intérêts, de la culture et des aspirations des communautés locales et autochtones des forêts d’Afrique Centrale. Ce, par la promotion de la justice environnementale et de la gestion durable des ressources naturelles dans la région.

Séance de travail avec des journalistes
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