Le nouveau manager de l’office de radiodiffusion public du Cameroun a présenté, lors de son installation le 1er juillet dernier, les grandes lignes qui orienteront son mandat. Extraits
« Il est de bon ton, voire de tradition de remercier le chef de l’Etat le présidentPaul Biyaen pareille circonstance. Mais dans mon cas, vous le savez très bien, les uns et les autres autant que vous êtes, mes remerciements au président Paul Biya résonnent plus qu’un rituel et banal propos d’estrade.
Cet homme-là, ce président-là, ne m’a pas seulement, comme je l’ai entendu et lu çà et là, il ne m’a pas seulement sauvé de la retraite, une retraite présentée à tort ou à raison comme une condamnation et qui serait devenue incontournable pour moi dans exactement deux mois jour pour jour. Il m’a, plus fondamentalement et littéralement, sauvé la vie. Par pudeur, je n’en dirais pas plus, mais ceux qui savent, même s’ils se taisent, savent. Donc, solennellement, je dis sobrement, mais sincèrement, merci à vous M. le président de la République. Cela étant et connaissant un tout petit peu cet illustre et monumental personnage, je crois pouvoir affirmer que le seul et vrai merci qu’attend de moi et donc de vous tous désormais: c’est le bon travail, rien que le bon travail.
[…]
Il y a dans cetteCRTVune concentration inégalée d’intelligences, de compétences et de bonnes volonté. Vous devrez être des acteurs du changement et ne point attendre que le changement vienne à vous ou vienne du seul directeur général ou du directeur général adjoint que je suis particulièrement heureux de saluer.
Sur le plan éditorial, le ministre de la Communication et président du Conseil d’administration de la CRTV vous l’a rappelé et j’espère que vous l’avez bien noté, vous connaissez ma ligne de toujours qui ne date pas de ma nomination comme directeur général de la CRTV. Cette ligne comporte deux balises:
*La première est dictée de la sagesse dugénéral de Gaulle, le chef de la France libre, cette sagesse vraie, il faut l’appliquer aujourd’hui mutatis mutandis. Mais je dois quand même vous la rappeler solennellement, le général de Gaulle disait: «la presse peut être contre moi, mais la télévision de service public est à moi».
*La deuxième balise est celle du grand penseur et concepteur de la télévision qu’est le présidentHervé Bourges, bien connu de vous tous. Le président Hervé Bourges dit: «la télévision n’appartient à personne sinon au talent.»
Si je mets la télévision en avant ce n’est pas pour reléguer la radio à l’arrière-plan, nous sommes des fils et des filles de la radio. Donc la radio doit avoir, elle va avoir toute sa place dans la mission que j’entends accomplir avec votre concours, le concours de tous.
[…]
Je voudrais dire ici et maintenant, afin que cela soit tenu pour dit: que je n’ai ni préventions, ni préjugés envers personne. Je n’ai pas été nommé directeur général de la CRTV pour être le directeur général d’un clan, ni d’une génération, ni d’une région, encore moins de mes amis, qui sont, soit dit en passant, nombreux.
Mais qu’il soit bien clair qu’une fois franchie la guérite du centre de production, mes amis seront à mes yeux ni plus ni moins que mes collaborateurs au même titre que tous les autres personnels de la CRTV. Cela veut dire que de tous ceux qui m’aiment réellement, j’attends beaucoup de conseils et qu’ils apprennent que dès aujourd’hui, je suis le directeur général de tous les personnels de la CRTV; et qu’ils m’aident à le demeurer en me laissant travailler. Mon bureau ne doit pas, il ne sera jamais un salon de causeries mais un cabinet de travail. Telle est mon idée de la fonction de directeur général, telle sera ma ligne et je vous garantis qu’il n’y aura pas de sortie de route. »
Le nouveau directeur général a été installé mardi à Yaoundé par le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey
Le nouveau directeur général des Douanes, Fongod Edwin Nuvaga, a été officiellement installé dans ses fonctions mardi, 29 décembre 2015, à Yaoundé par le ministre des Finances (Minfi), Alamine Ousmane Mey.
Durant la cérémonie y relative, le Minfi l’a appelé à poursuivre dans la dynamique de performance des recettes initiée par le directeur général sortant, Minette Libom Likeng.
Une des missions que doit accomplir Fongod Edwin Nuvaga est de réunir la somme attendue de la direction générale des Douanes (DGD), près de 750 milliard de FCFA, pour contribuer à la réalisation des objectifs budgétaires de l’Etat du Cameroun en 2016.
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Alamine Ousmane Mey donnant des recommandations au nouveau patron des Douanes nationales a insisté sur : « la poursuite de l’informatisation douanière, l’extension du système Sydonia++ et la réduction du délai de passage des marchandises au niveau du port de Douala ».
C’est à la suite d’un décret signé par le chef de l’Etat, Paul Biya le 21 décembre dernier que Fongod Edwin Nuvaga, 53 ans, prend les rênes des Douanes camerounaises qu’il a intégrées en 1989. Précédemment il était chef de la division informatique de la même administration.
Le conseil d’administration de la Banque internationale française et gabonaise (BGFIBank) vient de procéder à la nomination.
Le conseil d’administration de la Banque internationale française et gabonaise (BGFIBank) vient de procéder à la nomination d’Edgar Théophile Anon, dans les fonctions de nouveau directeur général de BGFIBank-Gabon.
Le communiqué précise que Monsieur Anon «ayant eu à occuper des fonctions managériales importantes dans le secteur bancaire depuis plus de vingt ans dont quatre au sein du groupe BGFIBank, a le profil pour gérer au mieux, les enjeux du développement de la filiale du Gabon». «Ses qualités reconnues de manager et son excellente connaissance du tissu économique gabonais font de lui le candidat idéal pour diriger et poursuivre le développement de BGFIBank Gabon», poursuit le communiqué.
Par ailleurs le conseil d’administration a procédé à la réorganisation de la gouvernance de cette filiale en procédant également à la nomination de deux directeurs généraux adjoints, Mme Marie-Ange Ndoungou et M. Emmanuel Berre. Des changements «avec effet immédiat» qui visent à renforcer l’efficacité opérationnelle de la filiale gabonaise d’autant plus que par la même occasion, le conseil d’administration a également révisé la structuration des activités commerciales désormais organisées en quatre centres autonomes.
Une nouvelle organisation «centrée sur des expertises stratégiques pour poursuivre la transformation de BGFIBank Gabon et assurer son développement dans un marché fortement concurrentiel», a expliqué le Président-directeur-général du Groupe BGFIBank, Henri-Claude Oyima. Parce que les nouveaux responsables ont «des parcours marqués par une solide expérience au sein du groupe, la nouvelle équipe de direction de BGFIbank Gabon dispose des lévriers nécessaires à l’accélération de la performance commerciale et opérationnelle de notre filiale», a-t-il précisé.
La présidente du conseil d’Administration du «Kpa Kum» vient de le nommer en espérant qu’il aidera le club à sortir de la zone de relégation
Le Canon de Yaoundé cherche des solutions pour résoudre ses nombreux problèmes. Céline Eko, la présidente du Conseil d’administration du « Kpa Kum », a décidé de réaménager l’équipe dirigeante du club de Nkoldongo en désignant Roger Soleil Nyassa Nyassa , comme directeur général le 28 avril 2014. Dans la décision de la PCA, qui concerne une dizaine de postes, Emmanuel Maboang Kessack (l’ancien lion indomptable) est nommé Coordonnateur général chargé du suivi technique, tandis que Narcisse Tinkeu assure le rôle d’entraineur.
La présidente du club le plus titré du Cameroun (10 fois vainqueur du championnat de première division ; trois fois vainqueur de la ligue des champions de la CAF) fait face à de nombreux problèmes internes (opposition avec le comité des stages ; difficultés financières ; paiement irrégulier des primes de joueurs ; etc.) Des problèmes qui affectent inévitablement les performances du « Kpa Kum ». Au terme de la phase aller du championnat national de football de première division, le 27 avril dernier, Canon affichait 10 points au compteur, au terme de 16 journées de Ligue 1, s’inscrivant ainsi à l’avant dernière place, juste devant Renaissance de Ngoumou (19ème).
La nomination de Roger Soleil Nyassa Nyassa à la direction du club de Nkoldongo intervient avant le lancement des matches retour de la Ligue 1 qui débutent le 4 mai 2014. Canon sera à l’épreuve face à Cosmos du Mbam (2ème au classement général). Céline Elo appréciera la confiance dont se prévaut Roger Nyassa Nyassa, ancien collaborateur, pendant une dizaine d’années, de feu Théophile Abega, président du Canon sportif de 1988 à 2009. Dans une interview accordée à [a2 http://mboafootball.com/football-national/soleil-nyassa-jaime-vivre-dans-ladversite/ un site spécialisé de football, le nouveau Dg avait en effet déclaré : « Le jour qu’on enlève Céline Eko, je pars aussi. Pour l’instant, je vais mourir avec Céline Eko. » Signe que le PCA et le nouveau DG sont sur la même trajectoire.
Bernard Bayiha n’a pas pu se rendre à la cérémonie prévue à cet effet à Douala. Cérémonie pour laquelle le ministre des Transports avait effectué le déplacement.
Le ministre des Transports, Robert Nkili, n’a pas pu procéder le 20 mars 2014 à l’installation des nouveaux dirigeants du Chantier naval et industriel du Cameroun (Cnic). Bernard Bayika, qui a été nommé à la place du Coréen Seoung Rok Yang, démissionnaire à la tête cette structure, ne s’est pas en effet rendu à cette cérémonie comme annoncée officiellement. Le ministre des Transports a publié un communiqué en début de semaine programmant l’installation du nouveau DG et de son adjoint, Maxime Aka’a Ndi, le jeudi 20 mars 2014 dès 10h00 à l’esplanade du Chantier naval et industriel du Cameroun.
Les employés du Cnic, venus nombreux sur le site n’ont pu apercevoir ni le DG, ni le DGA et encore moins le ministre des Transports. Etait seulement présent, selon des journalistes sur les lieux, le président du Conseil d’administration : Louis-Claude Nyassa. La foule a dû se rendre à l’évidence vers 12h00 face à cette installation avortée.
Bernard Bayiha et son adjoint ont été nommés au terme d’un conseil d’administration tenu le 12 mars 2014 à Yaoundé. Le chiffre d’affaires du Cnic est passé de 40 milliards à moins de milliards de F CFA en 2013. Ce sont ces problèmes de trésorerie qu’il faudra régler au plus vite pour l’ingénieur polytechnicien, afin d’assurer un meilleur climat social au sein de l’entreprise et une relance de la compétitivité du Cnic.
Les comptes du Chantier naval et industriel accusent un déficit depuis quelques annéescnicyard.com)/n
La camerounaise va prendre officiellement fonction le 2 décembre 2013 prochain
Selon des sources, la camerounaise Elisabeth Medou Badang vient d’être nommée au poste de Directeur général (DG) d’Orange Cameroun, en remplacement du Français Jean Bardet. Elisabeth Medou qui va prendre officiellement ses fonctions à la tête d’Orange Cameroun le 2 décembre 2013 est jusqu’ici Chief Executive Officer (CEO) à Orange Bostwana, poste qu’elle a rejoint en 2010 alors qu’elle occupait déjà les fonctions de Directeur général adjoint à Orange Cameroun. Cette ancienne cadre chez Proparco, institution financière filiale de l’Agence française de développement (AFD), Elisabeth Medou est arrivée à Orange Cameroun, à l’époque connue sous le nom de Mobilis, en 1999.
Elisabeth Medou Badang a commencé sa carrière dans la finance à Paris à «la Société de Gestion Thorp », une société de gestion d’actifs d’exploitation sur la Bourse de Paris. Elle a ensuite rejoint Parpharm Agro Industrie, une société de fonds d’investissement dont les actifs en pharmacie, l’agro-industrie, et de l’assurance. Elisabeth Medou a participé en tant que conférencier dans différentes instances de télécommunication; forum Wimax; Capacité forum Afrique, et lorsque cela est possible, elle partage son expérience avec les étudiants par le biais conférences. Elle est passionnée par le développement durable grâce à la responsabilité sociale des entreprises ainsi que la philanthropie comme un moyen de redonner à la communauté. Elle est impliquée dans les initiatives des femmes d’autonomisation tels que la promotion des études techniques pour les jeunes filles de l’école secondaire au Botswana ou en aidant les élèves ayant accès des personnes handicapées aux TIC.
Elisabeth Medou Badang (à gauche)bih.co.bw)/n
Elisabeth Medou est titulaire d’une maîtrise en finance et comptabilité. Elle a participé à plusieurs initiatives de développement exécutif avec quelques grandes écoles de commerce en Europe, tels que l’EM Lyon, Cranfield School of Management, ESCP EAP. Elle est Chevalier de l’Ordre national du Mérite Français. Une distinction quelle reçoit suite à un décret signé le 1er juillet 2013 par le chef de l’Etat français, François Hollande. La camerounaise a reçu sa décoration des mains de Anne de la Blache, Ambassadeur de France au Botswana, le 20 septembre 2013.
Déclaration du Directeur général de l’OMS, Dr Margaret Chan, à l’occasion de la Journée mondiale de la Santé 2011
À l’arrivée des premiers antibiotiques dans les années 1940, ils étaient qualifiés de «médicaments miracles», merveilles de la médecine moderne, ce qu’ils étaient. Les infections courantes qui tuaient des millions de personnes chaque année pouvaient désormais être guéries. Des maladies importantes comme la syphilis, la gonococcie, la lèpre et la tuberculose étaient devenues moins meurtrières. Le risque de mourir d’une affection aussi commune qu’une angine à streptocoque ou qu’une écorchure au genou pour un enfant avait pratiquement disparu. Le puissant impact qu’ont eu ces médicaments a déclenché une révolution dans la recherche de nouveaux médicaments. La condition humaine en a été améliorée de façon spectaculaire, et l’on a assisté à un véritable bond de l’espérance de vie. Le message que nous voulons faire passer en cette Journée mondiale de la Santé est fort et clair. Nous sommes sur le point de perdre ces médicaments miracles. L’émergence et la propagation de germes pathogènes résistants aux médicaments se sont accélérées. De plus en plus de médicaments essentiels deviennent inefficaces. L’arsenal thérapeutique se réduit. La vitesse à laquelle nous perdons ces médicaments dépasse de loin celle à laquelle nous en mettons au point de nouveaux. En réalité, le filon de la recherche et développement de nouveaux antimicrobiens s’est pratiquement tari.
Les répercussions sont tout aussi claires. Si nous ne prenons pas d’urgence des mesures pour corriger cette situation et en protéger les acquis, nous allons vers une ère post-antibiotiques, dans laquelle de nombreuses infections courantes ne pourront plus être soignées et recommenceront à tuer. Les conséquences vont au delà de la résurgence de maladies mortelles et menacent de nombreuses autres interventions qui permettent de sauver ou de prolonger des vies, comme les traitements anticancéreux, certaines opérations chirurgicales sophistiquées, ou les transplantations d’organes. Les hôpitaux devenant des foyers d’agents pathogènes hautement résistants, ces actes deviendront dangereux. Si les «super bactéries» que l’on rencontre dans les hôpitaux font les gros titres des journaux, ces agents pathogènes particulièrement meurtriers ne sont que l’expression extrême d’un phénomène beaucoup plus large et plus inquiétant. L’apparition d’une résistance est un processus biologique naturel qui survient tôt ou tard pour tout médicament. L’utilisation d’un antimicrobien quel qu’il soit contre une infection quelle qu’elle soit, à quelque dose que ce soit et pour quelque durée que ce soit, contraint les microbes à s’adapter ou à mourir selon le phénomène connu comme la «pression de sélection». Les microbes qui s’adaptent et qui survivent sont porteurs de gènes de résistance qui peuvent être transmis d’une personne à l’autre et se propager rapidement partout dans le monde.
Ce processus naturel a été largement accéléré et amplifié par un certain nombre de pratiques et de comportements humains, et par l’échec de certaines politiques. Collectivement, nous avons échoué à utiliser ces traitements fragiles avec les précautions voulues. Nous avons supposé que ces traitements miracles dureraient toujours, pensant que les médicaments les plus anciens, s’ils échouaient, seraient remplacés par de meilleurs médicaments plus puissants. Or ce n’est pas du tout à cette évolution que nous assistons. De mauvaises pratiques et des hypothèses faussées ont à l’évidence précipité l’apparition inévitable de la résistance aux médicaments. Pour certaines maladies comme le paludisme, nos options sont très limitées car nous n’avons à disposition qu’une seule classe de médicaments efficaces – les combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine – qui permettent de traiter plus de 200 millions de cas de paludisme à falciparum chaque année. Bien que de nouveaux médicaments soient en cours de mise au point, en particulier dans le cadre de l’Opération médicaments antipaludiques – un partenariat public-privé -, les premiers signes d’une résistance à l’artémisinine ont déjà été décelés. De même, les gains obtenus dans la réduction de la mortalité de l’enfant due à la diarrhée et aux infections respiratoires sont en danger. Et si les décès par tuberculose sont en diminution, rien qu’au cours de l’année écoulée, près d’un demi-million de personnes ont contracté des formes de tuberculose multi-résistante et un tiers en sont mortes. Ce ne sont là que quelques-uns des avertissements sévères auxquels nous devrions prendre garde.
Or nous sommes tout à fait en mesure de renverser cette situation. L’usage irrationnel et inapproprié des antimicrobiens est de loin la principale cause de la résistance aux médicaments. Cela comprend une sur-utilisation lorsque ces médicaments sont trop largement délivrés, parfois «pour plus de sécurité», parfois pour répondre à la demande du patient, mais souvent par des médecins et des pharmaciens âpres au gain. Cela comprend également la sous-utilisation, en particulier lorsque, par manque de moyens, les patients sont incités à arrêter un traitement trop tôt, dès qu’ils se sentent mieux, et qu’ils ne prennent pas la totalité du traitement nécessaire pour éliminer entièrement l’agent pathogène. Cela comprend aussi la mauvaise utilisation, lorsque les médicaments sont administrés suite à une erreur de diagnostic, généralement en l’absence de test de confirmation. Dans de nombreux pays, la situation s’explique aussi par l’incapacité à écarter du marché les produits de qualité inférieure, à faire en sorte que les antimicrobiens ne soient délivrés que sur prescription, et à faire cesser la vente libre de comprimés à l’unité. Cela comprend également l’utilisation massive et systématique des antimicrobiens pour favoriser la croissance et pour la prophylaxie dans la production industrielle des aliments. Dans plusieurs régions du monde, plus de 50% de la production d’antimicrobiens est utilisée chez les animaux destinés à la consommation. En outre, au moins 40% du revenu des vétérinaires de certains pays provient de la vente de médicaments, ce qui ne les incite pas à en limiter l’usage. Le problème survient lorsque les médicaments utilisés pour la production alimentaire ont aussi une importance médicale pour la santé humaine car les données factuelles montrent que des agents pathogènes, qui ont acquis une résistance aux médicaments chez l’animal, peuvent être transmis à l’homme.
En cette Journée mondiale de la Santé, l’OMS publie un dossier d’information destiné à mettre rapidement toutes les parties prenantes, et en particulier les gouvernements et leurs organismes de réglementation pharmaceutique, sur la bonne voie, en les dotant de mesures efficaces. Les gouvernements peuvent progresser, en travaillant avec les personnels de santé, les pharmaciens, la société civile, les patients et l’industrie. Nous pouvons tous planifier et coordonner notre action. Nous pouvons élargir nos efforts de surveillance. Nous pouvons améliorer les systèmes de réglementation et d’approvisionnement pharmaceutiques. Nous pouvons favoriser une meilleure utilisation des médicaments pour la santé humaine et vétérinaire. Nous pouvons lutter activement contre les infections dans les services de santé et au-delà. Enfin, nous devons renforcer la mise au point de nouveaux antimicrobiens, outils diagnostiques et vaccins. La résistance aux médicaments coûte très cher financièrement.La résistance aux médicaments coûte très cher financièrement et en vies humaines. Les tendances sont claires et inquiétantes. Ne pas agir aujourd’hui, c’est peut-être ne plus pouvoir soigner demain. À un moment où les calamités se multiplient dans le monde, nous ne pouvons pas permettre que la perte de médicaments essentiels (qui permettent de guérir des millions de personnes) soit à l’origine de la prochaine crise mondiale.
Docteur Margaret Chan directrice de l’OMSwww.dailymail.co.uk)/n