Cameroun : 80 vipères et cobras saisis à l’aéroport de Douala

Des trafiquants de ces reptiles s’apprêtaient à  embarquer leur cargaison à bord d’un vol commercial d’Air France, avec une escale à Paris avant Londres. Le  pot aux roses a été démantelé par les agents des douanes.

Enfermés dans des bouteilles en plastique, quatre-vingts cobras et vipères vivants prêts à être exportés en Angleterre en passant par la France  ont été saisis le 7 décembre 2020 à l’aéroport de Douala, annonce AFP.

Deux trafiquants, un Camerounais et un Nigérian, avaient présenté des caisses en bois à l’embarquement en montrant au personnel de « fausses autorisations » de transport, a expliqué à l’AFP Jean-Claude Ekoube, chargé de la communication des douanes camerounaises. Dans la nuit du 3 au 4 décembre, « nous avons saisi 80 serpents vivants, des cobras et des vipères », a dit M. Ekoube, précisant que leur destination finale était Londres.

Sur des photos postées sur le compte Twitter des douanes, on peut voir les caisses de bois ouvertes, les flancs arborant des étiquettes rouges distinguant le haut du bas et barrés du mot « venomous » (« venimeux », en anglais). A l’intérieur, on aperçoit de nombreuses bouteilles en plastique d’eau ou de soda allongées à l’horizontale. Elles étaient perforées pour permettre aux reptiles de respirer, a précisé M. Ekoube.

Les deux trafiquants d’animaux ont été remis aux mains de la police pour exploitation.

Cameroun : la Douane renforce son contrôle sur l’importation des téléphones

La Direction générale demande à ses unités de procéder au dédouanement effectif de tous les téléphones qui entrent sur le sol camerounais.

Après le flop enregistré par la procédure de prélèvement électronique des taxes de douane sur les téléphones auprès des consommateurs, le Directeur général des Douanes mobilise ses équipes pour le payement desdites taxes aux frontières du Cameroun.

Dans une correspondance adressée à tous les chefs de secteurs, le Directeur général Fongo Edwin Nuvaga, instruit « de prendre toutes les dispositions pour renforcer le dispositif de surveillance, de prise en charge et de dédouanement des téléphones et terminaux importés, sans  préjudice des acquis de la facilitation ».

« Vous veillerez à ce que tous les terminaux importés soient dédouanés en tout point du territoire national, sur la base exclusive des valeurs minimales », ordonne le Dg de la Douane dans une lettre du 20 octobre 2020.

Les douaniers devront également tenir chaque semaine, « un fichier électronique séparé reprenant tous les éléments d’identification exhaustive des téléphones et terminaux introduits au Cameroun ».

A titre de rappel, les téléphones sont dédouanés selon la gamme, de 3000 à 200 000 Fcfa.

Cameroun: ce qu’ils pensent de la mesure concernant les taxes douanières sur les téléphones

Journal du Cameroun TV a promené son micro pour recueillir des réactions à la suite de la réforme du ministère des Finances (Minfi) sur le mode de collecte des taxes et droits de douane sur les téléphones, tablettes et modems.

Dans le cadre de cette mesure, en vigueur dès le 15 octobre, les utilisateurs finaux (pas les importateurs, ni les grossistes et détaillants) payeront 33,05% de la valeur de tout appareil neuf auprès du fournisseur de l’abonnement de la carte SIM.

Interconnexion au système Nexus: le Cameroun et la RCA s’accordent

La décision a été adoptée à l’issue d’une récente rencontre de concertation entre les deux administrations douanières afin de trouver d’améliorer le transit de marchandises vers la RCA

La douane centrafricaine va se connecter au système informatique Nexus mis en place au sein de la douane camerounaise afin d’assurer un suivi par géolocalisation des marchandises en transit sur le territoire camerounais. Telle est l’une des résolutions adoptées au cours d’une rencontre de concertation des deux administrations douanières du 26 au 28 septembre 2016 à Douala, la capitale économique du Cameroun.

Cette interconnexion, qui devrait être concrétiser dans trois mois, permettra d’assurer une meilleure sécurisation des opérations de transit des marchandises centrafricaines sur le corridor Douala-Bangui. La Centrafrique qui n’a pas de façade maritime fait transiter par le port de Douala plus de 80 % du volume de ses exportations et importations.

La décision de l’administration douanière centrafricaine de se connecter à ce système mis en place par la douane camerounaise découle de la baisse croissante des départs de marchandises centrafricaines au port de Douala.

Selon les chiffres, de 10 000 départs en moyenne par an au cours de la dernière décennie, seulement environ 4900 départs de marchandises à destination de Bangui ont été enregistrés au port de Douala au cours des six premiers mois de l’année 2016.

Une situation renforcée par l’insécurité en République centrafricaine où des «bandes armées» non seulement attaquent de manière régulière des convois de marchandises, mais ; tuent également des transporteurs.

D’après la Direction générale de douanes (DGD) du Cameroun, environ 55 milliards de francs CFA de marchandises centrafricaines transitent par le Cameroun chaque année.

Ces cargaisons constituent une importante source de recettes pour les douaniers centrafricains, à condition que les marchandises transportées soient bien suivies tout le long du corridor Douala-Bangui.

Les directeurs généraux des douanes du Cameroun et de la Centrafrique ont également décidé de la matérialisation d’un dialogue annuel portant sur les problématiques liées au transit entre les deux pays ; la réactivation urgente du Groupe de travail chargé de la mise en uvre de l’interconnexion des deux administrations ; la construction des bureaux de douane juxtaposés à Garoua-Boulaï-Cantonnier Et Kentzou-Gamboula, lesquels assureront l’interconnexion NEXUS+, dans l’attente de l’interconnexion des systèmes d’information douanière ainsi que la désignation d’un point focal devant servir d’interface avec la Douane Camerounaise pour l’échange de renseignement en vue d’assurer un meilleur suivi des opérations de transit dans le corridor.


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Vers l’acquisition de quatre scanners pour la douane camerounaise

Selon la direction des Douanes, ces nouveaux appareils vont permettre de renforcer la surveillance des marchandises sur la place portuaire de Douala qui compte actuellement un seul scanner

La douane camerounaise va se doter de nouveaux matériels de pointe dont quatre scanners pour renforcer le contrôle lors des opérations de dédouanement des marchandises au port de Douala, a-t-on appris samedi, 24 septembre 2016, auprès de la Direction générale des douanes (DGD).

Dans cette perspective, l’administration douanière vient de créer, en concertation avec la Société générale de surveillance (SGS) un groupe de travail chargé de la mise en uvre dudit projet.

Le groupe de travail a pour mission d’identifier tous les préalables au démarrage du projet scanner, de proposer, dans le cadre de la facilitation des opérations du commerce extérieur, les solutions pour une meilleure insertion dudit projet dans la procédure de dédouanement des marchandises et d’élaborer le manuel des procédures du scanner.

Selon la direction des Douanes (DGD), ces nouveaux appareils vont renforcer la surveillance des marchandises sur la place portuaire de Douala qui compte un seul scanner.

C’est en 2006 que l’administration douanière a intégré le scanner dans la procédure de dédouanement au port de Douala.

L’expérimentation de la technologie scanner a permis d’atteindre plusieurs objectifs, notamment la facilitation du commerce extérieur, l’augmentation des recettes douanières, l’amélioration de la sécurité, l’effet dissuasif sur les comportements inappropriés, la lutte contre la fraude, la contrebande et la contrefaçon.


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Vers l’échange d’informations entre la Douane et les Impôts du Cameroun

Lesdites institutions ont signé mardi une convention de partenariat pour la mise en place d’un système informatique de collecte et d’analyse des données afin d’optimiser la collecte des recettes

Les administrations douanière et fiscale du Cameroun veulent améliorer la collecte des recettes sur le territoire. Cette ambition a été manifestée le 14 juin 2016 par la signature d’un protocole d’accord entre les deux services, en présence du ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey.

Il s’agit de mettre en place un système informatique de collecte, de partage et d’analyse des données. Cet outil, apprend-on, est le fruit de la coopération entre le Cameroun et la GIZ, l’organisme de coopération allemand.

Selon les autorités publiques camerounaises, il est d’autant plus efficace qu’il permettra, par exemple, d’éviter les déperditions jusqu’ici enregistrées lors de la collecte de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), impôt qui représente plus de 30% des recettes budgétaires nationales.

Ce partenariat entre la douane et le fisc camerounais intervient dans un contexte de baisse des recettes pétrolières, lesquelles représentent 25% de l’enveloppe budgétaire du pays. Aussi, pour faire face à ses besoins financiers, l’Etat camerounais surfe-t-il sur les emprunts et la maximisation de la collecte des recettes fiscalo-douanières.

Cérémonie de signature du protocole d’accord relatif au partage d’informations entre la Douane et les Impôts du Cameroun le 14 juin 2016
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Course contre la montre au Cameroun

En cas de non conclusion d’un accord régional avant le 4 août, le pays devra démanteler ses barrières douanières. Mais tous les préalables ne sont pas réunis

Si un APE régional n’est pas conclu, le Cameroun commencera, dès le 04 août prochain, la suppression des droits de douanes sur 80% de ses importations en provenance de l’Union européen. C’est la conséquence de son APE bilatéral avec l’UE qui entrera en vigueur le 04 août 2016. Mais à deux mois de cette échéance, le pays n’est pas vraiment prêt, comme l’affirme Jean Tchoffo, secrétaire général du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, dans la presse la semaine dernier. De fait, le calendrier de démantèlement n’est pas encore connu. « A propos du calendrier, les discussions vont se poursuivre », indique une source à la sortie de la 13e session ordinaire du Comité chargé du suivi de la mise en uvre de l’accord de partenariat économique bilatéral Cameroun-Union européenne tenue le 06 juin dernier à Yaoundé. On attendra donc encore de connaitre comment se fera cette suppression des barrières douanières.

Une autre question essentielle n’est pas totalement réglée. Il s’agit de la question des règles d’origine. Ce sont des critères permettant de déterminer le pays d’origine d’un produit. Selon l’article 13 alinéa 1 de l’APE Cameroun-UE, les règles d’origines qui auraient dues être appliquées sont celles en vigueur au 1er janvier 2008. Sauf que selon les experts, « à la date du 1er janvier 2008, deux catégories distinctes de règles d’origines étaient applicables au Cameroun. Les dites règles sont spécifiques aux marchandises originaires de la Cemac et de la CEEAC. Il s’agit d’instruments juridiques communautaires applicables entre Etats membres des organisations internationales susmentionnées, qui ne sauraient en aucun cas être applicables aux marchandises de l’UE ». Le Cameroun a donc entrepris d’élaborer des règles propres aux marchandises originaires de l’Union européenne. Une mouture du document est sortie de la réunion du comité du 06 juin. Mais elle doit encore transiter par la présidence avant d’en sortir sous forme d’un projet de loi à voter au Parlement. Au regard des délais impartis, d’aucuns évoquent déjà la voie de l’ordonnance.


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Cameroun: la dématérialisation des procédures douanières booste l’économie

Selon la Dg des Douanes, la modernisation des procédures a contribué à améliorer les activités sur la place portuaire de Douala

L’économie camerounaise a gagné en compétitivité ces dernières années grâce à la dématérialisation des procédures douanières à travers la numérisation du Guichet unique du commerce extérieur (GUCE) au port de Douala, se réjouit la Direction générale des douanes (DGD)

Dans une note remise à la presse, à l’occasion de la Journée mondiale des douanes (JMD) célébrée mardi, la DGD souligne que le passage du guichet unique physique au guichet unique électronique depuis deux ans a sensiblement amélioré les procédures de dédouanement des marchandises au port de Douala, puisque vingt-cinq procédures sur trente-huit ont été déjà matérialisées.

La modernisation des procédures a contribué à améliorer les activités sur la place portuaire de Douala, « puisque ce qui se faisait en une semaine se fait actuellement en cinq minutes », a indiqué le directeur général du GUCE, Isidore Biyiha.

En d’autres termes, a-t-il ajouté, « la numérisation des procédures constitue à la fois un gain de temps considérable, de même qu’elle a permis de sécuriser les recettes de l’Etat ».

Pour l’exercice écoulé, plus de 300 milliards de francs CFA ont pu être mobilisés et sécurisés suite à l’institutionnalisation du paiement électronique au GUCE, une action concertée entre la DRG et le Port autonome de Douala (PAD).


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La Journée mondiale de la Douane sous le signe de la numérisation

Le ministre camerounais des Finances, Alamine Ousmane Mey, a présidé la cérémonie officielle y relative mardi 26 janvier à la base aérienne 101 de Yaoundé

La journée mondiale de la Douane camerounaise s’est célébrée mardi, 26 janvier 2016, sous le signe de la numérisation. La cérémonie y relative était présidée à Yaoundé par le ministre des Finances (Minfi), Alamine Ousmane Mey.

A cette occasion, 1500 nouvelles recrues ont reçu leurs parchemins.

Au cours de son discours, le Minfi a insisté sur la nécessité pour la douane de s’arrimer aux technologies de l’information et de la communication. Selon Alamine Ousmane Mey, il est urgent de s’approprier les facilités offertes par le numérique pour mieux sécuriser les recettes et collecter de manière efficiente, pour la satisfaction des usagers.

La douane camerounaise a présenté ses services notamment des logiciels au public à Yaoundé. Certaines de ces prestations permettent aux usagers de suivre le parcours de leurs marchandises. Il y a également des partenariats traduits en contrats de performance entre les bureaux de douane et les entreprises évoluant dans les opérations de commerce extérieure.

L’optimisation des recettes douanières passe en outre par l’organisation régulière et systématique des opérations de vente aux enchères des marchandises qui séjournent plus de 90 jours dans l’espace portuaire.

Selon certaines sources, environ 750 milliards sont attendus cette année comme contribution de la douane camerounaise au budget de l’Etat.


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Tchad: Idriss Déby limoge son frère du poste de directeur des douanes

Salaye Déby, frère cadet du chef de l’Etat, a été démis de ses fonctions de directeur général des douanes, samedi, et mis aux arrêts au siège de la police judiciaire

Au Tchad, Salaye Déby, frère cadet du chef de l’Etat, a été démis de ses fonctions de directeur général des douanes, samedi, et mis aux arrêts au siège de la police judiciaire. On ne connaît pour le moment pas les raisons de la disgrâce de ce personnage plutôt controversé qui a été remplacé par le général de Gendarmerie, Bayana Gossingar.

C’est un décret du chef de l’Etat qui a mis fin aux fonctions de Salaye Déby, directeur général des douanes depuis plusieurs années. Avant la lecture du décret, c’est un dispositif sécuritaire inhabituel autour des locaux de la direction générale des douanes qui a attiré l’attention des Ndjamenois.

Plusieurs véhicules de police lourdement armés fermaient l’accès à la douane dès les premières heures de ce samedi. On apprendra plus tard, qu’en plus de son limogeage, Salaye Deby a été interpellé et gardé dans les locaux de la police judiciaire.

Un directeur très contesté
Même si les raisons de ce limogeage ne sont pas connues, c’est avec soulagement que certains Tchadiens ont accueilli ce décret mettant fin aux fonctions de ce DG des douanes dont les pratiques sulfureuses ont dressé contre lui les douaniers, les opérateurs économiques, la société civile et même les partenaires du Tchad.

Pour avoir dénoncé les pratiques de Salaye Déby, Stéphane Ouaye, directeur de publication du journal [i « Le haut-parleur » a été arrêté et torturé, début octobre.

Le président tchadien Idriss Déby a renvoyé son frère Salaye Déby, qui occupait depuis plusieurs années le poste de directeur général des douanes du Tchad.
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Pour la Comicodi, le chef de l’Etat doit dissoudre la Conac et recommencer à zéro

Par Shanda Tonme

La Commission indépendante contre la corruption et la discrimination (Comicodi) vient d’adresser une correspondance au chef de l’Etat du Cameroun dans laquelle, elle demande de réformes profondes de la Commission Nationale Anti-Corruption (Conac).

L’intégralité de la lettre
Monsieur le président de la République,
La Commission indépendante contre la corruption et la discrimination vous renouvèle ses très respectueux compliments citoyens, et se fait un impérieux devoir, d’éveiller votre plus haute attention, sur les dérives de la Conac, Commission Nationale Anti-Corruption.

En effet cet organisme en qui vous aviez placé votre confiance après que notre pays ait été classé premier de toute la planète en matière de corruption, est devenu au fil du temps un outrageant instrument de désordre, de chantage, de corruption et de culture des intérêts sordides de certains de ses membres.

Voici une scène récente des exactions de la Conac
Le mardi 13 octobre 2015, quatre individus accompagnés d’un officier de police en tenue et armé, se sont présentés à la Direction générale des douanes à Yaoundé, munie d’une lettre-convocation signée de monsieur Massi Gams, le président de la Conac, destinée au Directeur général intérimaire. La lettre spécifiait purement et simplement une arrestation voire un enlèvement brutal, puisqu’elle intimait l’ordre à l’intéressé de suivre dès réception, l’agent de police porteur.

Face aux interrogations du haut fonctionnaire de la Douane sur ces méthodes qui violent toutes les dispositions légales et règlementaires de notre pays en plus de se situer en marge des missions et prérogatives textuelles de l’organisme, l’escouade revancharde et belliqueuse a profondément perturbé le service devant les collaborateurs, visiteurs et usagers médusés. Il a fallu le recours de deux avocats et d’un Huissier de justice allié à une forte clameur populaire de désapprobation, pour éjecter les intrus, lesquels ont affirmé être envoyés par monsieur Haman Garga.

Monsieur le Président de la République,
Il nous souvient que dans une précédente alerte, nous vous avions déjà signalé, d’abord les exactions des membres de cet organisme en quatre points:
a) De l’indélicatesse financière: indemnités de plusieurs millions; libéralités de toute nature; recrutements fantaisistes; frais de mission indus ou inappropriés;
b) De l’utilisation de l’organisme en instrument privé de vengeance et de règlement de compte
c) De la violation totale et consciente des lois
d) Du non-respect de l’Etat de droit, avec une propension à transgresser les codes éthiques élémentaires ainsi que la méconnaissance chronique à la fois des fondamentaux de l’administration publique et des canons de l’autorité publique.

Ce qui s’est passé à la Direction générale de la douane, procède d’une pratique anarchique restée trop longtemps impunie bien que largement décriée, et laquelle est devenue le symbole d’un détournement permanent de compétence, entraînant logiquement l’installation d’un Etat dans l’Etat. Nous sommes de facto face à la dérive totalitaire et rocambolesque d’une clique de nouveaux seigneurs se prémunissant, malicieusement mais aussi grossièrement et impunément que l’on puisse imaginer, de votre décret.

La Conac a créé son monde à part, s’est octroyée les missions et prérogatives du Contrôle supérieur de l’Etat, de la police judiciaire, du Premier ministre, de l’Administration territoriale, de la DGRE, de la DST, bref de tous les corps d’Etat réunis. Le mode opératoire de l’organisme est choquant, vexatoire, grotesque, provocateur et budgétivore. Ses membres décident comme bon leur semble de s’installer dans une entreprise publique pour plusieurs mois, bloquant les services, confisquant les dossiers, paralysant le fonctionnement quotidien, enlevant tous les pouvoirs au Directeur général, fixant eux-mêmes leurs frais de mission et la durée. C’est à peine croyable dans un Etat de droit. C’est du gangstérisme dévoyé. Ce n’est pas ce que vous aviez prévu, c’est autre chose, autre chose de monstrueux.

Monsieur le Président de la République,
Il nous semble qu’en plus des textes fondateurs mal confectionnés, mal articulés et aussi imprécis que confus, la plupart des membres de cet organisme n’ont pas été astreints à une enquête de moralité rigoureuse préalablement à leur nomination.

En tout état de cause, une réforme méthodique et radicale de la Conac s’impose dorénavant comme une urgence dans votre calendrier d’action en vue du redressement de nombreux torts. Sans doute faudrait-il le rappeler, que cette analyse est également celle faite scrupuleusement depuis longtemps, par nos principaux partenaires multilatéraux ainsi que les missions diplomatiques accréditées à Yaoundé.

Convaincu qu’enfin vous nous entendrez, car véhicule de millions de plaintes citoyennes ambiantes et vérifiables, nous vous prions de croire Excellence Monsieur le Président de la République, à l’assurance de notre très haute considération./.

Shanda Tonme.
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Recouvrement de la TVA au Cameroun: la douane et les impôts en concertation

Les responsables de ces deux institutions, sont réunis depuis lundi à Yaoundé pour réfléchir à une stratégie efficace. Les travaux vont s’étendre sur trois jours

Parmi les ressources budgétaires permettant de couvrir les charges publiques et partant, renforcer les recettes budgétaires d’un Etat, il y a la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Le directeur général des impôts, Modeste Mopa Fatoing, la situe entre 35 et 40% du rendement des impôts budgétaires du Cameroun. Mais au demeurant, le recouvrement de cet impôt est entravé par des pratiques frauduleuses des opérateurs économiques véreux, qui exploitent les faiblesses des administrations.

Compte tenu de ce qu’elle constitue un champ d’action commun entre les impôts et les douanes, les directeurs généraux du Centre de rencontres et d’études des dirigeants des administrations fiscales (Credaf) se sont réunis au cours d’un séminaire hier, lundi 13 octobre 2015, à Yaoundé. Objectif, définir les bases d’un dispositif de collaboration entre les deux institutions concernées, reposant sur un principe d’équilibre et de suivi des échanges afin d’en garantir l’efficacité et la pérennité. L’ouverture officielle des assises a été présidée par Paul Elung Che, ministre délégué auprès du ministre des Finances. Egalement au rang des officiels, le directeur général des impôts et le secrétaire général du Credaf, Didier Cornillet.

Les travaux vont s’étendre sur trois jours. Suffisant pour faire le tour des enjeux et problématiques liées à la collecte de la TVA, à la lumière de dispositifs européens et Camerounais en matière de collaboration douanes-impôts et de contrôle de la TVA. Toutes choses qui permettront aux membres du Credaf de mutualiser davantage l’information et d’identifier les flux frauduleux. D’après le secrétaire général du Credaf, la rencontre constituera l’occasion idoine d’aider les participants à mieux cerner les réalités administratives et besoins inhérents à chaque pays membre et voir comment améliorer le cadre institutionnel de la collaboration entre les deux institutions concernées pour le contrôle de la TVA.

Cette initiative de portée internationale a été saluée par Modeste Mopa Fatoing. «Il était grand temps que les administrations fiscales et douanières s’asseyent pour discuter des modalités de coopérations et des moyens de contrecarrer la fraude. Nous pensons que ce séminaire nous donnera les outils pour être plus efficace dans nos différentes interventions respectives», s’est-il réjoui. Au sortir du séminaire qui s’achève demain, les participants devront dégager des pistes permettant d’éradiquer d’une manière générale les fraudes grandissantes dans le payement de la TVA.

Tva au Cameroun, impôt à plus fort rendement.
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Transit des marchandises: le Cameroun, la Rca et le Tchad se concertent

Les directeurs généraux des douanes concernées, attendus jeudi à Douala, viennent apporter des solutions aux problèmes liés au transit des marchandises entre les trois Etats

Les directeurs généraux des douanes du Cameroun, de la Rca et du Tchad prendront part à une réunion prévue jeudi, 20 août 2015 à Douala, dont l’objectif est de mettre en place une plateforme de concertation permanente pour harmoniser les positions des trois Etats et apporter des solutions aux problèmes liés au transit des marchandises entre ces pays d’Afrique.

La rencontre de deux jours annoncée dans la métropole économique camerounaise est la deuxième du genre. Avant cela, la conférence des donateurs de l’Organisation des douanes de l’Afrique Centrale et de l’Ouest (OMD-AOC), tenue le 08 juillet dernier à Yaoundé, avait pour objectif de susciter l’intérêt des bailleurs de fonds et créer un réseau de donateurs en faveur de la réforme et de la modernisation douanières en Afrique Centrale et de l’Ouest.

Dès demain, il sera donc question, entre autres, d’examiner les modalités de mise en uvre de la caution globale, conformément aux dispositions du nouveau régime de transit communautaire en zone Cemac. Il s’agira aussi d’examiner les modalités pratiques de l’extension du système Nexus+ aux douanes centrafricaines et tchadiennes; d’engager une réflexion sur le cas spécifique des conteneurs dédouanés mais non sortis du port de Douala.

En prélude aux travaux, des experts nationaux en transit ont entamé une réunion préparatoire lundi à Douala.


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Ventes aux enchères au port de Douala, l’espace se vide de plus de 600 containers

Le lancement de cette opération fait progresser la décongestion du port, la majorité des marchandises ayant été enlevée par leurs propriétaires ces dernières semaines

Plus d’un mois après le lancement des ventes aux enchères des marchandises conteneurisées en long séjour au port de Douala par le directeur général des Douanes, Minette Libom li Likeng, l’espace s’est vidé de plus de 600 containers.

Selon les chiffres, présentés mercredi 03 juin par le commandant Félicien Mballa, rapporteur de l’opération, du 20 avril, date du début des opérations, au 30 mai 2015, sur près d’un millier de containers de plus de 90 jours entreposés au port sec de DIT, 603 ont libéré de l’espace et un peu plus de 83% de ce chiffre est dû aux enlèvements des marchandises par les propriétaires. Entre autres, privés, administrations publiques et organismes internationaux.

L’objectif de l’annonce de la vente aux enchères n’est pas de vendre à tous les coups, mais d’amener les usagers à enlever leurs marchandises, a-t-on indiqué du côté de la douane.

Pour retirer leurs caissons, les contrevenants ont dû demander par écrit l’autorisation de la douane, tel que le prescrit le code douanier concernant les marchandises mises en dépôt.

Les principaux objectifs qui sont la décongestion du port et la récupération par l’Etat des droits et taxes qui ont été gelés, sont en train d’être atteints, a indiqué le rapporteur des ventes aux enchères.

Pour preuve, le Trésor public a encaissé plus de 380 millions de F. Une somme dans laquelle sont aussi intégrées les ventes des véhicules en long séjour. Et contrairement aux années précédentes où l’opération avait lieu deux fois sur 365 jours, Félicien Mballa précise que «les instructions de la hiérarchie veulent que les ventes soient continues. Tous les jours, il y a des marchandises qui atteignent les 90 jours. Aux grands maux, les grands remèdes. L’instruction a été donnée de systématiser les ventes. Donc on se propose de vendre en continu au fur et à mesure que les containers dépassent 90 jours».

[«L’engorgement est dû en partie aux importateurs et le désengorgement est également conséquent à leur action. Les magasins et aires de dédouanement ne sont pas des aires de stationnement prolongé»], a réitéré le commandant des Douanes. D’autant plus que par jour, 700 opérateurs reçoivent leur ticket de livraison qui leur permet de venir chercher leurs marchandises, mais seulement la moitié honore le rendez-vous, apprend-t-on.

Le port de Douala veut respirer.
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Douanes: la RDC et le Cameroun se mettent au numérique

A travers la centralisation de leurs différents guichets, les deux pays envisagent de simplifier les formalités douanières

Les services douaniers du Cameroun et ceux de la République démocratique du Congo optent pour le numérique. Les deux pays ont convenu d’un recours aux Technologies de l’information et de la communication (TIC) afin d’informatiser leurs services de douanes.

Ce projet va, comme il l’a fait dans les pays ou les TIC sont déjà au centre des transactions douanières, booster les échanges entre les deux pays à travers la centralisation du Guichet Unique des Opérations Transfrontalières de la RDC et du Guichet Unique des Opérations du Commerce Extérieur du Cameroun en une seule plateforme.

Cette démarche entre dans le cadre des recommandations de l’Union africaine et de l’Alliance Africaine pour le Commerce Electronique. En raccourcissant les formalités douanières, les initiateurs du projet espèrent tenir une solution à l’énorme problème de la corruption au niveau des frontières.

La tricherie, la corruption et la fraude se produisent en raison de la présence de nombreux intermédiaires, selon Abdullahi Faouzi, de l’Alliance africaine pour le commerce électronique. « Les données numériques stockées et traitées via une seule plateforme seraient difficile à manipuler et falsifier », a-t-il ajouté.


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La directrice générale des Douanes sollicite la mise en place d’un «port-sec»

Minette Libom Li Likeng estime que cette mesure permettra de décongestionner le Port autonome de Douala et d’améliorer le délai de passage des marchandises

La 14ème cérémonie d’évaluation des contrats de performance du Port autonome de Douala, tenue en fin de semaine dernière, a permis d’évaluer l’épineux problème du délai de passage des marchandises dans cette plateforme portuaire. Alors que les opérations au niveau du Guichet unique durent deux jours et une seule journée pour la douane, les usagers sont bloqués au moment de la sortie des containers. Entre l’obtention de la quittance et l’obtention du bon de sortie, les opérateurs économiques mettent en moyenne 15 jours. Une situation qui risque « d’impacter sur l’image du Cameroun », a prévenu hier la directrice générale des Douanes, Minette Libom Li Likeng, dans Le Quotidien de l’Economie.

Pour la DG des Douanes, la solution réside dans le décongestionnement du Port. « Qu’est-ce qu’on fait ? On crée un espace hors de la place portuaire qu’on appelle « Port-Sec » et on y transporte des marchandises. Cela se fait sous douane, puisque c’est un prolongement de la place portuaire. Evidemment, cela demande des investissements, une sélection des acteurs, et autres [.] Des procédures qui permettront que l’orsqu’on décharge un navire, qu’au lieu de parquer les containers directement au bord de l’eau, on les mettrait par exemple dans les zones de Bassa ou Bonabéri. Le lieu n’est pas encore choisi. Mais il faut noter que, c’est cela un port sec. Je crois que ça marchera, cela a bien fonctionné dans d’autres pays », s’est voulu rassurante la DG des Douanes.


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Togo: Le gouvernement renonce à 75% de taxes douanières sur des produits de première nécessité

La mesure touche de nombreux produits: Sucre, huile, lait, pâtes alimentaires, savons de ménage, cahiers, etc.

Le gouvernement togolais a renoncé à 75% de taxes de douanes sur plus d’une dizaine de produits de première nécessité dans une perspective de lutte contre la spéculation et de renforcement du bien-être social, a-t-on appris mardi auprès du ministre togolais du Commerce et de la Promotion du secteur privé, Mme Légzim Balouki.

La mesure touche notamment le sucre, l’huile, le lait, les pâtes alimentaires, les détergents, les savons de ménage et de toilette, les cahiers, la tomate concentrée, le beurre etc.

« Le gouvernement est conscient du bien-être de sa population togolaise et n’hésite pas dans la mesure du possible à prendre des mesures pour améliorer le bien-être de tous les Togolais », a expliqué Mme Balouki.

Selon Mme Balouki, l’autorité fera une descente sur le terrain pour veiller au respect de la mesure destinée à assurer que les prix desdits produits ne subissent plus ou ne font plus objet de  » spéculation ».

Ces dernières années, les prix des produits de première nécessité ont flambé consécutivement à la hausse des prix à la pompe des produits pétroliers et aux relèvements des salaires intervenus dans l’administration publique.

Le 15 janvier dernier, suite à la hausse des prix à la pompe, les prix des denrées ont connu des augmentations anarchiques, faisant monter au créneau les associations de défense des consommateurs.

De son côté, le gouvernement a annoncé la nécessité de prendre des mesures d’accompagnement dans le cadre desquelles il inscrit la présente décision de renoncer à 75% sur les taxes de douane.

Le gouvernement dit; à travers cette mesure, vouloir améliorer le bien être des Togolais
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Gashiga: Les femmes douanières offrent l’accès à l’eau potable

Un forage et des denrées alimentaires viennent d’être mis à la disposition des populations de Gashiga

Gashiga, capitale de l’arrondissement de Demsa, était en fête jeudi 27 septembre dernier. En effet, grâce au geste généreux des femmes douanières de la Cameroon Custom’s Women’s Association (CCWA), les populations de cette localité qui souffre d’un réel problème d’eau potable disposent désormais d’une adduction en eau potable. C’est un merveilleux projet qui a été initié et qui a pris corps il y a quelques mois seulement pour se matérialiser aujourd’hui. La construction du forage d’une valeur de 10 Millions de francs cfa à Gashiga par les femmes douanières de la CCWA répond à un besoin bien précis : permettre aux populations de boire de l’eau potable à volonté et s’en servir pour d’autres travaux. Il est ici question d’éloigner le spectre des maladies hydriques telles que le choléra. D’où la mobilisation des bénéficiaires qui ont pris d’assaut l’esplanade du bureau principal des Douanes de Gashiga pour assister à la cérémonie d’inauguration et de rétrocession de cet ouvrage réalisé par une entreprise chinoise.

Pour la coordonnatrice nationale de la CCWA, madame Marie Nicole Onomo Metala, à la tête d’une forte délégation de femmes douanières dans cette localité ce jeudi, il était question de promouvoir à travers cette action la solidarité entre les membres de l’association et surtout entre elles et les personnes vulnérables de la société tels que les orphelins. Ces derniers ont d’ailleurs reçu des mains de ces dames au grand coeur des dons en denrées alimentaires notamment des sacs de riz, du sucre, de l’huile, des fournitures scolaires mais aussi du savon. La CWCA est né le 24 février 2009 à l’initiative de Minette Libong Li Likeng pour assister les orphelins des douaniers et les couches sociales défavorisées. Une ambition et une détermination noble à encourager.

Dons du CCWA (Cameroon Custom Women Association) en 2011 à Ngaoundéré
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Ngaoundéré: La Directrice générale des douanes en campagne publicitaire

Madame Libom Li Likeng lors d’une visite de travail le 19 septembre dernier a présenté son nouveau produit «NEXUS +»

La visite de travail de la directrice générale des douanes (DGD) camerounaises dans le septentrion s’est achevée le mercredi 19 septembre dernier. Après l’étape de la région du Nord le 18 septembre, qui l’a conduit à Touboro vers la frontière Cameroun/Tchad/RCA, Mme Libom Li Likeng Minette a achevé son périple par la région de l’Adamaoua. Le but de la visité l’a-t-elle rappelé : « était de venir évaluer le niveau d’appropriation de Nexus par le personnel de la douane de l’Adamaoua, parce que la plate-forme de Ngaoundéré est très importante au niveau des transits. 80% des marchandises partent de Douala et transitent par rail au niveau de Ngaoundéré. Je suis donc venue à Ngaoundéré pour m’assurer que tous les acteurs se sont appropriés de Nexus… qui est un mécanisme de facilitation et de sécurisation des marchandises ». Une évaluation qui cachait à peine les raisons premières de sa présence qui consistait surtout à porter à la connaissance de ses partenaires la version revue et corrigée de Nexus : « Nexus + ».

Au cours de la séance de travail, la DGD a rencontré des partenaires de la douane, recensés dans la plate-forme ferroviaire de la gare de Ngaoundéré. Il s’agissait entre autre des responsables de Bolloré Africa Logistic, du Bureau Général du Fret (Bgf), du Bureau National du Fret Tchadien (Bnft) et des représentants des syndicats des transporteurs camerounais et tchadiens. Dans un échange franc avec l’hôte du jour, ils ont épluché les difficultés auxquelles ils font face sur le corridor Douala-Ndjamena et Douala-Bangui. Des fraudes récurrentes, tout comme des barrières illégales sont toujours perceptibles entre Ngaoundéré et les destinations finales des marchandises en transit. Par ailleurs, nombreux sont des actes de corruption. Pis encore, on note l’intervention de certains agents publics de l’Etat en intermédiaire entre les opérateurs économiques et les services partenaires de la douane. Ce qui constitue un manque à gagner énorme à l’administration douanière et freine l’activité des camionneurs et des opérateurs économiques en terme de pertes de temps et du coût du transport des marchandises. Une situation que Mme Libom Li Likeng Minette, entend corriger à travers le nouveau système, version revue NEXUS, le dispositif de suivi par géo localisation des marchandises en transit, mis en place depuis Août 2009 aux cotés de l’expérience du GPS. Ceci dans l’optique de pallier aux bémols des délais de transit anormalement longs, la durée excessive d’immobilisation des cautions, le déversement frauduleux des marchandises en transit sur le territoire national, la multiplication des barrières de contrôles routiers sur le corridor, la déperdition des recettes douanières et le vacillement de l’économie nationale. Face à la persistance du mal, Nexus dans son amélioration, rebaptisé « Nexus + » est selon la douane camerounaise le remède adéquat pour enrailler toutes les souillures jusqu’ici rebelles dans le secteur douanier. « Nexus + » présente des avantages tels la diminution du coût de transit par la réduction des délais de libération des cautions (48 heures maximum dès le franchissement de la frontière contre 30 jours voire un an par le passé Ndlr); la circonscription progressive de certains courants de contrebande à travers la disparition des opérateurs moins sérieux ; la réduction des délais d’acheminement des marchandises qui passent de 30-60 jours à moins de 10jours ; le suivi rotatif des balises GPS devient désormais automatisé etc.

Ce dispositif permettra à la douane camerounaise d’engranger d’importantes avancées, notamment assurer en temps réel le suivi des marchandises en transit le long du corridor Douala-Ndjaména et de partager l’information sur les voyages (identification des cargaisons, report des alertes, collecte des statistiques, maîtrise des incidents survenus le long du parcours et mise sur pied d’un système d’intervention rapide avec les administrations douanières des pays destinataires des marchandises. Le nouveau système Nexus+ qui requiert une grande capacité à l’utilisation de l’outil informatique a amené le chef de la douane camerounaise à promettre des séances de formation ouverte en même temps au personnel de ce secteur qu’aux partenaires qui pourront à partir de leurs connaissances propres suivre le mouvement de leurs marchandises. Ces formations débuteront dès les premiers jours du mois d’octobre.

Minette Libom Li Likeng, directrice générale des douanes, le 19 septembre 2012 à Ngaoundéré
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Lenteurs au port de Douala: Minette Libom Li Likeng sermonne

La directrice des douanes a eu des séances de travail avec l’Union des consignataires et armateurs du Cameroun et le Groupement professionnel des acconiers du Cameroun

Validation du manifeste
Avec l’Ucam, Minette Libom Li Likeng a surtout parlé du problème de validation du manifeste. Car, jusqu’ici, plusieurs armateurs et consignataires pèchent encore à ce niveau. «Si on ne valide pas le manifeste à temps, on ne peut pas engager les procédures », regrette Libom Li Likeng. « Le délai moyen de passage des marchandises au port de Douala est actuellement de 19,5 jours à l’import. Or, sur ces 19,5 jours, 11,5 jours sont consommés avant qu’on ne déclare la marchandise à la douane », relève la directrice générale des douanes (Dgd). La rencontre de jeudi 23 août 2012 a permis aux deux parties de prendre des engagements dans le sens de l’élimination de foyers de blocage qui subsistent. Plusieurs points ont été examinés avec le Gpac, sans malheureusement énumérer les principaux goulots d’étranglement. « On a identifié les endroits où il y a les pertes de délais, où il y a les lenteurs. Ils sont nombreux et je ne peux les énumérer », justifie Jean Claude Genoni, président à la fois du Gpac et de l’Ucam. L’acconier est un acteur incontournable dans la chaîne de dédouanement. C’est lui qui décharge le navire, convoie la marchandise dans les magasins du port. « Dans les magasins, il attend que le transitaire achève les formalités d’enlèvement de la marchandise », souligne Jean Claude Genoni, par ailleurs directeur général d’Eolis Cameroun et du Terminal mixte fruitier de Douala (Tmfd). Le Gpac a aussi pris une batterie d’engagements, toujours dans le sens de la facilitation. D’après Minette Libom Li Likeng, les consignataires et armateurs et les acconiers se partagent la responsabilité du rallongement des délais. C’est pour cette raison qu’elle a improvisé cette descente à la fois pour les sermonner et obtenir des engagements dans le sens de la facilitation. «Nous avons examiné les différents arrêts, pour savoir exactement qui fait quoi », situe la Dgd. « Si tous ces engagements sont respectés, d’ici la fin d’année, on va réduire considérablement les délais au port de Douala, même si on n’atteint pas l’objectif de 7 jours fixés à l’import », présage Minette Libom Li Likeng, déterminée à gagner le pari de la réduction des délais de passage des marchandises au port de Douala.

Banque mondiale
On se souvient le 28 juin 2011, la Dgd a divulgué les conclusions d’une étude calibrée sur la période comprise entre janvier 2007 et mars 2011 et intitulée «La problématique des délais de passage des marchandises au port de Douala ». Cette étude a révélé que ce sont les importateurs qui sont les premiers responsables du rallongement des délais, prenant à eux seuls 13,6 jours sur les 20,5 qu’il faut pour enlever une marchandise, soit 70% du délai global. Après les importateurs, la douane interpelle cette fois-ci les armateurs, consignataires et acconiers. Toujours dans le cadre de la problématique des délais de passage, le port de Douala est présenté dans le dernier numéro des Cahiers économiques du bureau local de la Banque mondiale comme l’un des derniers d’Afrique. L’étude titrée «S’ouvrir sur le monde – spécial facilitation au Commerce » informe qu’au Cameroun, il faut remplir 12 documents pour importer un produit et 11 pour en exporter un, alors qu’en moyenne ce nombre oscille entre 6 et 8 dans un échantillon d’économies émergentes et d’autres pays africains qui aspirent à ce statut. La Banque mondiale cite ainsi le Sénégal, le Ghana, ou le petit Mozambique. À quelques exceptions près, le délai d’importation est plus important que dans les pays faisant partie de l’échantillon (23 jours au Cameroun contre une moyenne de 16 jours dans les autres pays de l’échantillon). « Importer un produit au Cameroun coûte trois fois plus qu’en Malaisie, au Vietnam ou en Thaïlande », fait observer la Banque mondiale. Le délai de passage des conteneurs reste préoccupant au port de Douala d’après la Banque mondiale. « Les données dont on dispose sur le corridor Douala – N’Djamena indiquent que plus de la moitié du délai de livraison enregistré entre l’arrivée des marchandises au port et leur arrivée à leur destination finale est imputable aux retards accumulés au port », peut-on lire dans ce document. Des statistiques récentes sur les terminaux de conteneurs indiquent une durée moyenne de passage à Douala de 18,6 jours en 2010, contre 4 jours à Durban (Afrique du Sud), 11 jours à Mombasa (Kenya) et 14 jours à Dar es Salam (Tanzanie), et de 3 à 4 jours dans la plupart des ports internationaux. Les résultats de l’audit publiés il y a quelques semaines par le comité en charge de facilitation du trafic maritime (Comité Fal) restent dans le même élan.

Pour la directrice des douanes, le port de Douala peut faire mieux en terme de délais
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Commerce: Maîtriser les coûts des transports au Cameroun

La suggestion faite par les analystes de la Banque Mondiale a été présentée et discutée avec les acteurs des médias

Selon une analyse présentée par des experts de la Banque Mondiale à son bureau régional de Yaoundé, le Cameroun doit faire encore plus d’effort pour devenir d’avantage compétitif dans le domaine du commerce. La suggestion est faite dans le cadre de la production de la quatrième édition des Cahiers économiques, une publication qui a été présentée aux journalistes locaux, et qui pose la réflexion sur les atouts et les défis économiques auxquels le pays doit faire face. Dans cette analyse, il ressort, pour ce qui est du commerce extérieur (exportations) comme intérieur (importation), que de nombreux défis résident dans le domaine de l’approvisionnement en biens, et sont d’autres ordres que celui du carburant par exemple. A l’import-export, relève l’analyse, le commerce doit encore faire face à trois ordres de défis. Au niveau du port de Douala, bien que les délais de passage aient été baissés passant de près de 20 jours à près de 19 jours, ils demeurent très long en rapport aux autres pays de même niveau. Deuxième goulot des transports, les procédures douanières, qui doivent encore être dématérialisées, non pas seulement pour l’accroissement des recettes, mais aussi pour faciliter le passage des biens. Le troisième défi est lié au transport terrestre. Alors que les coûts de reviens au transporteur sont devenus assez bas, les prix facturés aux bénéficiaires de ces services a connu une hausse importante.

Face à ces contraintes, un certain nombre de solutions a été présenté. La première est celle de l’amélioration de l’efficacité portuaire. Les experts pensent qu’on peut les réduire de 18 jours à 9 jours, gagnant au passage plus de 40% sur le coût des biens. L’autre solution vise à agir directement sur le coût des transports. Le gouvernement et ses partenaires, indiquent ces experts, pourrait augmenter la compétition dans le secteur, en créant un service public hautement compétitif et pertinent, en améliorant la qualité du service et en réduisant au maximum les pratiques anormales. Là aussi, une approche globale est prescrite. Les deux dernières voies de solution proposées par l’étude sont de saisir des opportunités de la position camerounaise au carrefour de deux sous-régions, l’Afrique centrale et l’Afrique de l’ouest avec son vaste et proche marché nigérian. Dans leurs analyses, les experts de la Banque mondiale font savoir que débuter la réflexion sur ces réformes sont plus qu’une urgence. Alors que le gouvernement s’est fixé des objectifs de près de 7% de croissance en 2013 fort de l’accroissement de ses ventes de pétrole, matières première et de son secteur des télécommunications et des transports, ces ambitions souffrent d’une limite liée à la persistance de la crise financière dans ses principaux pays d’écoulement au sein de l’Union européenne, avec des risques de baisse du carnet des commandes, et donc des recettes extérieures. D’un autre côté, même si le Cameroun a encore la faculté de s’endetter, sa capacité à mobiliser des finances à l’intérieur de son espace économique sont fortement limités, par un marché financier secondaire trop faible et un manque de confiance vis-à-vis du gouvernement. La réflexion pourrait aussi aider à mieux envisager le retrait prochain de la subvention des prix des hydrocarbures. Elle permettrait de dégager les coûts réels des hydrocarbures et les techniques de maîtrise de leurs prix pour les consommateurs.

Au Cameroun, le transport souffre encore de nombreux goulots d’etranglement qui font grimper les prix des produits dont celui du pétrole
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Douanes camerounaises: Plus de 130 milliards au premier trimestre 2012

La directrice générale des douanes (Dgd) a présidé la deuxième réunion de coordination le 19 avril dernier à Yaoundé.

Attaques de Boko-Haram
Pour le premier trimestre 2012, la douane a collecté un peu plus de 132 milliards FCFA, au titre des recettes. C’est la principale information servie par Minette Libom Li Likeng, la Dgd, à la réunion de coordination susdite. « Ce chiffre ne tient pas compte de tous les secteurs », précise un responsable de la Dgd. Comme pour dire que la moisson est plus importante. Quel qu’en soit les cas, « ce chiffre confirme une tendance haussière par rapport à la même période l’année dernière », se réjouit Minette Libom Li Likeng. La Dgd fait néanmoins part de quelques difficultés qui, d’après elles, ont eu une influence négative sur la bonne santé des recettes. On retient ainsi que les mois de janvier et février ont connu quelques difficultés dans la région de l’Extrême-Nord en particulier avec notamment l’instabilité politique qui est arrivée au Nigeria. A cause des attaques de Boko Haram, les frontières ont été fermées. A la Dgd, on affirme qu’il y a au moins trois secteurs qui ne sont alimentés que par les importations en provenance du Nigeria. La fermeture des frontières a eu un impact négatif sur les recettes même si le pourcentage n’a pas été de zéro parce que des stratégies d’adaptation à ce contexte ont été trouvées. Grâce au matériel roulant, les douaniers ont assuré le service de proximité. « Les douaniers étaient présents là où on déchargeait des camions pour convoyer des marchandises à vélo pour faire leur travail », témoigne Minette Libom Li Likeng. Le dédouanement de ces petites cargaisons a quand même permis de faire quelques recettes.

Réformes entreprises
« Nous nous rencontrons aujourd’hui pour essayer de voir comment nous pouvons réajuster notre stratégie en tenant compte de cette réalité. Quand on a fait des prévisions, on savait qu’on allait avoir ces différents recouvrements. A l’heure actuelle, il n’y a pas d’inquiétudes. Nous tenons encore bien la pente », soutient un haut cadre de la Dgd. L’exercice 2011 a connu un accroissement substantiel des recettes douanières. Les recouvrements s’élèvent à 547,6 milliards de Fcfa contre 528 milliards de Fcfa en 2010. Soit une progression de 43,7 milliards de Fcfa. La loi des finances 2012 a, en effet, établi les prévisions douanières à 550 milliards. Soit seulement un peu moins de 3 milliards de plus que le montant collecté l’an dernier. Un objectif qui est à la portée de la Dgd, au regard des différentes réformes entreprises. Les plus récentes sont, entre autres, la mise en place d’une douane de proximité avec une spécialisation des unités de surveillance, la signature des contrats de performance, des contrats opérateurs et des contrats d’objectifs, la mise en place et l’optimisation de Nexus+ Cameroun Customs Gps, qui est un dispositif de suivi par géo localisation des marchandises sous douanes en circulation. «Sur le plan de la sécurisation du transit, Nexus+ Cameroun, permet aujourd’hui une meilleure traçabilité des opérations », explique Minette Libom Li Likeng. Les délais de transit, pour les opérations régulières, sont aujourd’hui de 2,13 jours sur la frontière Garoua Boulaï et de 5,15 jours sur Kousseri, contre plus de 100 jours sur certains corridors. Bien plus, le fichier des Commissionnaires agrées en douane (Cad) a été assaini.

Sydonia-Oscar
La Dgd ne compte pas rester-là. « Nous devons rester mobilisés, pour un partenariat gagnant-gagnant, pour qu’ensemble, nous relevions le défi de l’émergence du Cameroun. Ceci suppose nécessairement plus de performance, plus de facilitation et par conséquent, encore plus de partenariat au cours de l’année 2012 », commente Minette Libom Li Likeng. Dans le domaine de la facilitation, la douane compte accorder, dans les jours à venir, à la réduction des coûts et des délais de passage des marchandises au port de Douala. La Dgd dit être disposée à travailler avec tous ses partenaires pour atteindre cet objectif. Un partenaire de taille est déjà disposé à accompagner l’administration douanière. Il s’agit de Douala international terminal (Dit), qui a accepté l’échange des données entre Sydonia et sa plateforme Oscar, dédiée à la gestion du terminal à contenu. Cette plate-forme, en principe, devait être opérationnelle depuis janvier 2012. Au menu de la réunion du 19 avril, il y avait aussi l’examen du niveau d’exécution de la feuille de route 2012 de la Dgd, le point sur l’éthique et la gouvernance. Cette réunion qui arrive après celle qui s’est tenue pendant la conférence annuelle des services centraux et déconcentrés du Minfi, permet de faire le point à la fin du premier trimestre de l’exercice en cours.

Image d’illustration
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L’Espagne premier client du Cameroun en 2010

Ce pays devance les Pays-Bas et l’Italie avec des quantités de produits évaluées à 1.301.141 tonnes

Pétrole brut
C’est la Direction générale des douanes (DGD) qui donne l’information dans son rapport annuel de 2010. Ce rapport montre que ce pays de l’Union européenne (UE) est le premier acheteur des produits camerounais, avec des quantités évaluées à 1.301.141 tonnes, pour un montant de 353.523 millions FCFA. L’Espagne vient également en tête des principaux clients du Cameroun dans l’Union européenne (UE), avec un pourcentage de valeurs estimées à 28,4%. Les Pays-Bas et l’Italie qui sont 2e et 3e clients du Cameroun, occupent également le même rang à l’UE, avec 23,8% et 17,6%. Le rapport renseigne que le pétrole brut (43%) est le produit le plus sollicité par l’UE. Après, c’est le cacao brut en fèves. Viennent ensuite les bois sciés, l’aluminium brut, la banane, le caoutchouc, le café, etc. Avec 742.138 tonnes pour une valeur de 162.576 millions, la Chine occupe le 5e rang et se place après le Tchad et devant la France qui est 6e client du Cameroun. En 2010, la France a acheté seulement 303.471 tonnes de produits du Cameroun, pour une valeur absolue de 118.852 millions, et 6,2% de valeur relative. Plusieurs autres pays viennent après le Tchad. C’est le cas des Etats-Unis (7e), l’Allemagne (14e), la Grande-Bretagne (17e), le Nigeria (20e). Le rapport dit également que le Tchad est le 4e client du Cameroun sur le plan mondial. Ceci, en termes de poids et de valeurs. Les statistiques fournies par la DGD montrent qu’en 2010, les achats de ce pays au Cameroun s’élèvent à 512.988 tonnes, soit un taux de 9,0% en valeur relative.

Produits exportés vers la CEMAC
Les valeurs, quant à elles, s’élèvent à 166.658 millions en valeur absolue et 8,7% en valeur relative. Ce rapport est cependant muet sur les principaux produits achetés par le Tchad. Ce dernier ressort globalement les principaux produits exportés vers la Cemac en 2010. Les carburants et les lubrifiants viennent largement en tête, avec un pourcentage de 66%. Suivent les «autres produits», avec 15%, les savons de ménage et les parties de machines de sondage ou de forage, avec respectivement 4%, les autres préparations pour sauces et sauces préparées, 3%. Les bonbonnes, bouteilles et flacons (2%), les chocolats et autres produits à base de cacao (2%), le sucre (1%), les tôles et bandes en aluminium (1%), les sacs et sachets en polymères de l’éthylène (1%) et l’huile de palme raffinée (1%) ferment la queue. Dans la Cemac, le pays d’Idris Deby Itno est le principal client du Cameroun. En 2010, ses valeurs d’importation du Cameroun s’élèvent à 51,6%, bien loin devant son poursuivant immédiat, la République du Congo (25,8%). Le Gabon, la République Centrafricaine et la Guinée Equatoriale viennent largement après, avec respectivement 8,8%, 8,2% et 5,5%.

Le rapport de la Direction des douanes est disponible
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Un inspecteur fait l’exégèse de la douane camerounaise

Gustave Ngueda Ndiefouo vient de commettre un ouvrage qui retrace les différentes mutations qui ont conduit à la réussite de cette administration

Services opérationnels de la douane
Intitulé La douane camerounaise à l’ère de la facilitation des échanges commerciaux, l’ouvrage édité par l’Harmattan-Cameroun a paru en août 2011. Dans l’ensemble, le document parle des mutations qui ont jalonné l’administration douanière camerounaise, pour la mettre en phase avec les exigences de la célérité qui caractérise aujourd’hui le commerce international. L’auteur se focalise surtout sur les services opérationnels, c’est-à-dire ceux qui sont au centre des opérations de dédouanement au quotidien. La douane camerounaise à l’ère de la facilitation des échanges commerciaux a trois parties inégales. La première partie, la plus longue, est intitulée La réforme institutionnelle de la douane et les autres acteurs de la douane. Ici, l’auteur défriche les origines de la réforme institutionnelle des services opérationnels. Gustave Ngueda constate que cette réforme s’est traduite par l’accroissement du nombre des bureaux principaux des douanes en charge du dédouanement des marchandises à Douala, et par une adoption très marquée en faveur de leur spécialisation. Celle-ci a également porté sur une réorganisation complète des services des bridages impliquées dans la prise en charge et le contrôle à la circulation des marchandises, poursuit-il. Avec pour grand titre La modernisation des outils techniques de gestion de la douane liés à la facilitation, la seconde partie ressasse les différents outils mis en place dans le champ de la modernisation. C’est le cas du changement du système informatique de l’application Pagode fonctionnelle depuis 1984 remplacée par Sydonia en janvier 2007, la mise en place du scanner à conteneurs, etc. La 3e et dernière partie, quant à elle, s’intitule Les instruments juridiques spécifiques d’appui à la facilitation. Ici, l’auteur dissèque les différents instruments qui sont orientés, pour la plupart, vers la promotion de la célérité et revêtent un caractère coercitif.

Description des documents importants
En plus de prodiguer des conseils avisés, La douane camerounaise à l’ère de la facilitation des échanges commerciaux, présente et fait la description des documents importants, ainsi que l’analyse exégétique des différentes mutations. Il s’agit donc d’un ouvrage complet qui s’adresse en priorité à tous ceux qui s’intéressent aux opérations du commerce extérieur (acconiers, commissionnaires agrées en douane, opérateurs économiques, consignataires, étudiants), et ensuite à tous ceux qui sont épris de culture. L’ouvrage de 290 pages a un avant-propos signé par Jean Kuete, vice-Premier ministre et ministre de l’Agriculture et du développement rural et une préface de Magloire Ondoa, agrégé de droit public. C’est le premier ouvrage que commet cet inspecteur principal des douanes en service à la Bridage des contrôles du secteur des douanes du Littoral I. Gustave Ngueda a 48 ans et est originaire du département de la Menoua, dans l’Ouest du pays. Il est titulaire d’une Maîtrise en droit public obtenue en 1987 à l’université de Yaoundé et diplômé de la promotion 1989 de l’Ecole nationale de la magistrature (Enam). Avant de déposer ses valises à la Bridage de contrôle, ce père de quatre enfants travaillait comme chargé d’études à la Division des statistiques et du suivi des recouvrements à la Direction générale des douanes à Yaoundé.

La première de couverture de l’ouvrage de Gustave Ngueda Ndiefouo
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Douanes Camerounaises: Renforcer les contrats de performances

C’est le principal message issu du forum organisé en ouverture des festivités de la journée internationale des douanes

L’exaltation des contrats de performances
Dans le cadre de la cérémonie de lancement des activités marquant la célébration de la journée internationale des douanes ce lundi 24 janvier 2011, l’administration des douanes a profité pour appeler au renforcement des contrats de performances lancés deux ans plus tôt, en vue de l’amélioration de la relation entre les douanes et leurs partenaires. Des différentes interventions, on retiendra que l’expérimentation des contrats de performances a donné lieu à des résultats encourageants. « Les délais de traitement des déclarations se sont améliorés durant la période février à Avril 2010, certaines mauvaises pratiques sont en voie de disparition, un saut qualitatif est observé en termes de contentieux douaniers et enfin le volume des émissions douanières a connu une augmentation sensible, malgré une conjoncture difficile » a fait savoir en substance Libon Li Liken Minette, la directrice générale de cette organisation. Un accent dans les exposés aura cependant été mis sur la nécessité de former les employés de douanes à la manipulation et la compréhension pour une valeur optimale des différents axes des contrats de performances. Il a été ainsi proposé que soit créé un centre de formation interne, dont le but serait de renforcer les capacités des douaniers déjà en poste, et mettre à jour leur compétences, en vue de la réalisation permanente des objectifs d’évolution. Mais a prévenu le directeur général, c’est la capacité du douanier à bien servir qui est au centre de la réforme.« Une formation qui ne s’accompagne pas d’une bonne application ne sert à rien », a déclaré Madame Libon. De façon globale, les contrats de performance s’inscrivent dans une perspective de modernité.

Une technique encore à maîtriser
Ils supposent quatre axes essentiels. La rationalisation interne des bureaux des douanes. L’adaptation du réseau de dédouanement, en ajustant l’implantation et les compétences des bureaux aux besoins économiques, la définition et la mise en uvre d’une chaîne rénovée de contrôle en amplifiant le recours aux méthodes modernes de contrôle en tenant compte du niveau de fiabilité des opérateurs. Il y’a enfin le développement de la professionnalisation de certaines mission, comme l’audit de la gestion des procédures, la supervision et la réalisation des contrôles. Les contrats de performance tirent leurs origines de la nécessité de lutter contre la fraude douanière, la sécurisation des recettes et l’amélioration des relations entre le douanier et ses autres partenaires. Concrètement pour les usagers, le contrat de performance concerne déjà uniquement les gros importateurs. Il vise à créer une confiance réciproque entre les entreprises et les douanes. Certaines étapes de la procédure sont rapidement exécutés compte tenu de l’exigence pour l’opérateur de satisfaire son marché. Si l’entreprise partenaire respecte les clauses du contrat, il se voit réduire son taux de douane qui peut baisser jusqu’à 30%.

La tache risque d’être difficile. Mettre en application les nouvelles méthodes de travail liées au contrat de performance se heurte fréquemment aux difficultés d’adaptation du personnel, qui ont avec le temps acquis des habitudes spécifiques dans la profession. Certains analystes affirment que si durant la période de référence Février Avril 2010 on a perçu une amélioration dans les recettes, c’est moins en raison du contrat de performance, que du volume des importations qui aurait augmenté. Des participants ont aussi regretté que le débat soit orienté sur l’amélioration des performances économiques de la douane, alors qu’elle a un volet protection du territoire qui parfois a été sujette à caution, notamment dans la lutte contre les médicaments de la rue, et l’entrée au cameroun de certains produits, dont la qualité n’est pas toujours bonne.

Mme Libon Li Likeng, directeur général des douanes au Cameroun
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Journée internationale des douanes: Lancement des festivités au Cameroun

La cérémonie a débuté ce lundi, l’occasion la structure de renforcer son image auprès du public et des partenaires

Lancement des activités ce jour
Le lancement des festivités marquant la célébration de la Journée Internationale de la Douane se fait ce lundi 24 janvier 2011 depuis 09 heures, à l’Ecole Normale d’Administration et de Magistrature (ENAM). Cette cérémonie est présidée par le Gouverneur de la Région du Centre, Roger Moïse Eyene Nlom, en présence du Directeur Général des Douanes, des entreprises, des autorités administratives, des élus locaux, des acteurs et intervenants de la chaîne logistique des transports. Le thème retenu par l’Organisation Mondiale des Douanes, pour cette célébration, est « La connaissance, catalyseur de l’excellence douanière ». Pour les autorités camerounaises, ce thème rentre en droite ligne des stratégies mises en place par la Douane, en vue de consolider ses performances. « Il interpelle non seulement le Personnel de l’Administration des Douanes mais aussi ses partenaires », a fait savoir un responsable à la direction générale des douanes, donnant son avis sur la question. Dans l’esprit de l’administration douanière, les activités marquant la journée internationale des douanes qui se célèbre normalement le 26 janvier, devraient être l’occasion de mettre en évidence tous les facteurs pouvant améliorer les aptitudes professionnelles des Agents des douanes mais également de redynamiser l’esprit de corps et de solidarité. La grande cérémonie officielle, le 26 janvier 2011, clôturera les manifestations et sera marquée par la remise des distinctions honorifiques et des récompenses, les au revoir aux retraités de l’Administration des Douanes et enfin la remise des épaulettes et galons aux nouveaux promus suivie d’une parade militaire. La Journée internationale de la douane est parrainée par l’Organisation mondiale des douanes. Celle-ci compte 150 états membres dont le Cameroun, et a son siège social à Bruxelles. Son but est de faciliter le commerce et les voyages pour tous les citoyens du monde.

Mieux communiquer avec son public et ses partenaires
Célébrée chaque année le 26 janvier, cette journée souligne les efforts des hommes et des femmes qui travaillent dans les administrations douanières du monde entier. C’est l’occasion de rappeler comment les douanes contribuent à assurer la sécurité et la prospérité des collectivités qu’elles servent. La célébration de cette journée par la douane camerounaise sera surtout l’occasion pour elle, de rappeler à ses partenaires, ce qu’elle est devenue au cours de ses années d’évolution. Traditionnellement, la Douane camerounaise a pour mission globale la mise en uvre de la politique gouvernementale en matière douanière. Son champ d’action aujourd’hui quatre type de missions spécifiques. En tant qu’administration fiscale, la Douane camerounaise contribue à la mobilisation des recettes budgétaires. Les recettes mobilisées par les services des douanes s’élèvent en moyenne à 33% des recettes non pétrolières de l’Etat. Cette tendance est cependant appelé à connaître un fléchissement dans la perspective des accords de partenariat économique (APE). Mais cela ne devrait pas arriver avant au moins 20 ans. L’administration des douanes participe aussi à la création d’un environnement légal et réglementaire favorable à l’épanouissement des activités économiques. De même, la protection des biens et des personnes et les exigences de l’ordre public confèrent aux douaniers camerounais, des responsabilités particulières en ce qui concerne la sûreté aérienne et la lutte contre les trafics illicites et la criminalité organisée. Enfin et très peu de gens le savent, les douanes ont aussi une mission de protection du territoire, soit dans le cadre de leurs activité normales, soit à l’appel d’administration technique pour résoudre un problème de passage transfrontalier. On notera cependant, que malgré les efforts dont se prévalent les douanes camerounaises, les rapports avec le public et les entreprises restent très durs. De nombreux opérateurs transfrontaliers, particuliers ou entreprises, se plaignent encore des lenteurs de procédure, de la persistance d’une corruption passive et du coût élevé des opérations. Des plaintes confirmés en partie par le rapport Doing Business 2011, sur le cadre d’investissement des Petites et Moyennes Entreprises au Cameroun. Les douanes se défendent pourtant de toujours faire mieux. Elles ont récemment introduit dans leur fonctionnement, de nouveaux outils, mais de nombreux efforts devront encore être faits pour créer l’harmonie avec ses partenaires bénéficiaires de ses prestations.


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Le Cameroun a célébré les Douanes dans la controverse

Le système de géo localisation par satellite (GPS) est indexé dans le retard d’un projet pétrolier au Tchad

Le Cameroun a conclu sa semaine d’activité marquant la célébration de la journée internationale des douanes. Le lancement des festivités a eu lieu lundi 18 janvier à Douala. Une cérémonie présidée par le Secrétaire général de la région du Littoral, en présence de la Directrice des douanes Minette Libom Li Likeng, des acteurs et intervenants de la chaîne logistique des transports et les entreprises entre autres. Thème retenu cette année, Douanes et entreprises: améliorer la performance par le partenariat. Une célébration que l’administration douanière camerounaise a vécu dans la controverse. Les objectifs de la modernisation tardent à se concrétiser et les procédures de dédouanement ou de transit restent très difficiles et pénibles pour les usagers.

Le Tchad se plaint du GPS
Vendredi 22 janvier 2010 une délégation tchadienne conduite par Mahamat Hassan le ministre tchadien du Pétrole, est venu faire part de son inquiétude quant aux conséquences du dysfonctionnement du système de géo-localisation par satellite (GPS) de la douane camerounaise. Nous avons fait le constat que les camions qui doivent acheminer le matériel, prennent plus de temps qu’il n’en faut pour rallier N’Djamena a déclaré d’emblée le ministre ajoutant que selon les informations transmises, c’est le nouveau système de localisation mis en place par la douane camerounaise qui est la cause de ces retards. Interpellée sur la question, la Directrice générale a écarté toute responsabilité liée au GPS, la renvoyant sur la mauvaise foie des différents acteurs et intervenants de l’opération. Laquelle se matérialise par un manque de coordination entre les commissionnaires en douanes et les transporteurs.

S’adapter à la modernité
Une déclaration qui surprend les observateurs. Au mois de novembre 2009, la Directrice générale a effectué une visite de travail à N’Gaoundéré, la ville transit du Cameroun dans la région de l’Adamaoua. Les acteurs ont formulé en cette circonstance de nombreuses plaintes. Il y a certes les résistances de certains partenaires et des douaniers à adopter le Nexus Cameroon Custom GPS parvenu à la direction des douanes. Mais la gestion du système souffre en elle-même de nombreuses failles. La première est tout d’abord infrastructurelle. L’itinéraire des points de vérification passe parfois sur des voies délabrées obligeant les chauffeurs de camions à rester longtemps stationnés, faute de pouvoir prendre un chemin de contournement. A cela s’ajoute parfois l’indisponibilité du matériel et les lourdeurs administratives.

Le défi des Accords de Partenariats Economiques
Autre défi majeur des douanes camerounaises, celui de l’entrée en vigueur des Accords de Partenariats Economiques. Depuis le 1er janvier dernier, le Cameroun est entré dans la phase de l’accord d’étape, qui le conduira vers un accord définitif. Une récente étude de l’administration douanière et du Groupement inter patronal du Cameroun (GICAM) indiquait que la douane camerounaise pourrait perdre en moyenne 100 milliards de francs CFA par an en raison de l’application des APE. Selon des experts, les Douanes camerounaises ne se sont pas suffisamment préparées à cette mutation. D’un autre côté, même si on n’en parle pas assez, la lutte contre les produits illicites ou hors normes, reste un défi. En fin d’année 2009, le phénomène des faux médicaments a animé les débats autant que celui du carburant frelaté et importé d’un pays voisin. Aujourd’hui les douanes veulent être proches des entreprises. Depuis 2009, elles procèdent à une véritable opération de marketing auprès de ces dernières. En juin 2009 a été mis sur pied un comité de promotion d’éthique et de gouvernance créé au sein de la Direction des douanes. Pour de nombreux usagers, la douane camerounaise présente une image marquée par la corruption. Dans le baromètre mondial de la corruption en 2004, la douane a partagé la première place des secteurs les plus corrompus au Cameroun avec la police; puis a occupé la deuxième place l’année suivante. C’est pourquoi l’administration douanière choisit de s’ouvrir afin de permettre une collaboration plus franche et à la hauteur des mutations à venir.

Logo des douanes camerounaises
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Cameroun: La direction des douanes évalue les 100 premiers jours du Gps

Mme Minette Libom Likeng a éffectué une visite de travail à Ngaoundéré du 19 au 22 novembre 2009

Tout avait l’air d’une visite sous fond de résolution de certains dossiers urgents, notamment les problèmes récurrents rencontrés depuis le lancement il y a quelques mois, du programme de sécurisation du trafic ferroviaire par géo localisation. Des problèmes qui viennent quelque peu ternir les efforts consentis par la douane camerounaise depuis la nomination de Mme Minette Libom Likeng au poste de directeur général de cette structure. En réalité, le projet de sécurisation du trafic ferroviaire par géo localisation a été mis en uvre alors que tous les acteurs, transporteurs, transitaires, sous-traitants et douaniers eux-mêmes n’avaient pas une parfaite maîtrise de l’outil en service. Il s’agit bel et bien du Global Positioning System (GPS), un appareil que l’on pose sur les camions pour qu’à chaque fois, les douaniers sachent que tel camion ayant tel chargement se trouve à tel moment à tel endroit précis après avoir quitté la gare.

La visite de la directrice générale des douanes dans l’Adamaoua qui a commencé ce vendredi 20 novembre 2009 par une audience dans les services du gouverneur de la Région, Enow Abram’s EGBE, s’est poursuivie avec une séance de travail avec les transporteurs et principaux opérateurs économiques de la plate forme ferroviaire de Ngaoundéré. En introduisant le débat avec ces derniers dans la salle polyvalente du centre de promotion de la femme et de la famille de Ngaoundéré, la patronne des douanes camerounaises s’est d’abord appesantie sur le GPS. Elle a commencé par rappeler que « la mise en place du GPS est une instruction de la hiérarchie. En effet, le 4 août dernier, c’est le ministre d’Etat en charge des transports, représentant du premier ministre chef du gouvernement qui a procédé au lancement du GPS à l’hôtel Hilton de Yaoundé ». Bien plus, « le chef de l’Etat dans le cadre de la circulaire de la préparation du budget 2010 a instruit la direction générale des douanes de tirer le meilleur profit du GPS », dixit Mme Libom Likeng. Loin d’être donc un objet supplémentaire de tracasserie pour les transporteurs, le GPS est un précieux outil de transit en terme de rapidité et de sécurité que tous les acteurs gagneraient à maîtriser pour en tirer le meilleur profit. 100 jours seulement après sa mise en service, on note déjà des avancées considérables. Par exemple, la durée maximale dans le transit des marchandises est passée de 30 voire 60 jours auparavant à 20 jours au maximum.

Mme Minette Libom Likeng, directrice des Douanes
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En plus de la non maîtrise actuelle de l’outil GPS par les différents acteurs de la chaîne de transport et de transit des marchandises dans le corridor conventionnel Douala-Ndjamena, il y a également le sempiternel problème d’insuffisante et parfois de pénurie de ces appareils sur la plate forme ferroviaire de Ngaoundéré. Sur le port sec de Ngaoundéré, il n y aurait au total que 150 appareils GPS alors que le besoin réel s’élèverait à 1 000. N’a-t-on pas par exemple récemment vu plus de 150 camions cloués à la gare ferroviaire de Ngaoundéré faute de GPS ? Entre marchandage et monnayage, le malheur des uns a fait le bonheur des autres. Une situation qui a souvent obligé les transporteurs tchadiens à se regrouper par 4 ou 5 pour un appareil GPS afin d’effectuer le voyage.
Selon la Directrice Générale des Douanes camerounaises, Mme Minette Libom Likeng, c’est une question de responsabilité et d’organisation, il faut que chacun joue son rôle. Cette interpellation concerne tous les acteurs, car les instructions sont claires, il faut tirer le maximum d’avantages de l’instauration du projet GPS. Avant de quitter Ngaoundéré, Mme la Directrice Générale des douanes s’est rendue à la frontière du Cameroun avec le Tchad ce samedi 21 octobre 2009 après la visite des sites de déploiement de Dang et de Bogdibo sur la route Ngaoundéré-Touboro-Tchad.


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Dédouanement au Cameroun: Comment éviter les retards désastreux?

Les opérateurs de douanes sont en formation pour aprendre les techniques d’anticipation

L’initiative qui est celui du conseil national des chargeurs du Cameroun (CNCC), vise outiller la centaine de participants sur l’amélioration du délai de passage portuaire, la maîtrise des techniques d’anticipation, l’identification des formalités en amont et des documents nécessaires pour les marchandises. Ce qui va permettre finalement d’évaluer l’impact économique de l’anticipation des formalités administratives et douanières.

L’anticipation consiste à transmettre, alors que les marchandises ne sont pas encore parvenues sur leur lieu de dédouanement, une déclaration anticipée. L’opérateur doit juste disposer à cette fin des données relatives aux marchandises devant arriver, afin justement d’établir la déclaration. L’anticipation permettra un gain logistique à l’opérateur, puisque les actes déclaratifs seront finalisés lorsque le moyen de transport arrivera.

La maîtrise de cet outil est capitale dans la gestion des flux de dédouanement. Un des critères de performance qui reste à ce jour relatif pour le port de Douala est que le délai de passage des marchandises à l’importation reste long. Les causes sont essentiellement les dysfonctionnements dans les procédures, la résistance aux changements par certains intervenants, le manque de formation de certains opérateurs économiques, l’amateurisme de certains importateurs/exportateurs.

En effet, les processus de dédouanement des marchandises au port de Douala à destination de certains pays de la sous région ont souvent été au centre de controverses impliquant la douane camerounaise. Les participants à la formation organisée par le CNCC devraient donc se pencher sur l’impact économique de l’anticipation des formalités de sortie des marchandises. Le choix de ces modules de formation se justifie en raison des revendications de certains opérateurs économiques au sujet des enlèvements de marchandises au port de Douala. Les exigences de compétitivité qui se résument, aujourd’hui, à la réduction des délais et des coûts de passage des marchandises dans les ports du monde, ont elle aussi été au c ur des discussions. La nécessité de dédouaner à temps pour ravitailler les clients, d’éviter les délais de clôture, de rapatrier rapidement les devises au Cameroun et d’éviter les pénalités de stationnement. Les avaries éventuelles des produits, l’usage prolongé des infrastructures portuaires ont-elles aussi occupé une bonne place lors des échanges.

Mais pour autant les experts s’accordent à dire que cet ultime séminaire ne pourrait suffire à apporter une solution globale aux problèmes des délais au port de Douala. Actuellement, ce délai est compris entre 19 et 21 jours. Pourtant, à la fin du mois de mars, le délai global moyen était de 17,5 jours, avec un plancher de 10 jours. Une performance très loin de l’objectif de 7 jours au maximum, fixé en début d’année.

Les responsables sont identifiés. Il s’agit des commissionnaires agrées en douane (Cad), les acteurs incontournables du circuit de dédouanement. Le comité Fal, a toujours déploré que ces auxiliaires de l’administration douanière évoluent toujours et encore en marge des règles et de la déontologie en vigueur, en raison de nombreuses lacunes dot ils font montre. Pour preuve, d’après certains, seulement 75 Cad ont reçu le label à l’importation, contre 26 à l’exportation, sur plus de 200 enregistrés chiffres depuis 2004. Pour de nombreux acteurs de la filière une refonte de la profession est indispensable.


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