La baisse de production à Memve’ele affecte la production jusqu’au mois de mars, informe Eneo qui reprend Electricity developpement corporation (EDC).
Les régions du Centre, du Sud, de l’Est, du Littoral, de l’Ouest, du Sud-Ouest et du Nord-Ouest vont connaître l’alimentation sous le système de rationnement (rotation). Eneo explique cette perturbation par « des contraintes de production dans le système électrique, suite à la baisse de l’hydrologie sur le fleuve Ntem », peut-on lire sur un communiqué du concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun.
« Malgré la mise à contribution des centrales thermiques, le déficit entre l’offre et la demande ne pourra pas être totalement couvert durant cette période ; d’où la mise sur pied d’un programme de rotation de la fourniture de l’énergie électrique », explique Eneo. La société rassure que tous les acteurs du secteur et le gouvernement s’emploient à réduire au minimum les désagréments liés à cette situation.
La fin de la construction de la ligne de transport d’électricité entre Nyabizan et Yaoundé, qui permettra l’évacuation de l’énergie produite par le barrage de Memve’ele (211 MW), est finalement annoncée pour ce mois d’octobre 2022.
Barrage hydroélectrique de Memve’ele, c’est pour bientôt. Il s’agit de achèvement des travaux pour permettre son opérationnalisation effective comme le rapporte Cameroon Tribune. Cela va inclure une évacuation d’énergie permettra au barrage de Memve’ele, dont les travaux se sont achevés il y a 7 ans, d’injecter 150 MW dans le Réseau Interconnecté Sud (SIN) qui fournit l’énergie électrique à six régions sur les 10 que compte le Cameroun. Cependant, cette infrastructure énergétique ne pourra fonctionner à pleine capacité que fin octobre 2022, une fois les derniers ajustements effectués.
La production de cette centrale hydroélectrique atteindra difficilement les 211 MW de capacité installée. Cela est dû au faible débit du fleuve Ntem et aux variations hydrologiques. Investir au Cameroun renseigne qu’il y a eu une baisse drastique de la production de Memve’ele, qui est passée de 90 MW disponibles 24h/24 pendant toute la période de la Coupe d’Afrique des Nations (entre janvier et février 2022) à une puissance de seulement 30 MW le soir (entre 18h et 22h)et à 0 MW en dehors de ces heures, quelques jours plus tard. Pour résoudre le problème, la construction d’un barrage réservoir est déjà envisagée.
Néanmoins, si à cette date annoncée par EDC, le barrage de Memve’ele est entièrement mis sous tension, l’approvisionnement énergétique du pays sera amélioré. En prime, cela se traduira par des économies substantielles pour le secteur de l’électricité. En effet, Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité, est souvent obligé d’utiliser des centrales thermiques gourmandes en carburant pour combler le déficit de production des barrages hydroélectriques du pays.
De plus, sous la pression à la fois du déficit énergétique et du coût du carburant pour faire fonctionner les centrales thermiques du pays, le gouvernement a dû mettre le barrage de Memve’ele sous tension partielle à partir du 14 avril 2019, pour une production maximale de 90 MW jusqu’à présent.
héodore Nsangou, le directeur général d’Electricity developement corporation, a récemment rendu visite à l’usine de Pied de Lom Pangar. Le maître d’ouvrage du projet s’est montré assez optimiste quant à l’avancée des travaux. A travers les colonnes de Cameroon tribune, il a précisé : « qu’avant la fin du premier semestre 2022, les 150 localités que nous avons prévu d’électrifier et raccorder à l’usine de Lom Pangar seront électrifiées. Nous sommes en train d’accélérer ce processus… ».
Selon le quotidien gouvernemental, depuis quelque temps, l’assemblage des pièces encastrées a débuté. On peut voir des conduites forcées installées. Ce dispositif permet d’amener l’eau sous pression, du réservoir du barrage, jusqu’aux turbines installées dans la centrale hydroélectrique. Nombre d’autres équipements sont en cours d’acheminement par voie maritime depuis la Chine. Dans le même temps, la partie gros béton (génie civil) est presque achevée, à la satisfaction du top management de d’EDC.
Même constat pour ce qui est de la ligne de transport de l’énergie entre Lom –Pangar et Bertoua. A terme, l’usine de pied, avec ses quatre turbines, va permettre la production de quelque 30 MW d’énergie pour électrifier la région de l’Est, entre autres. Le projet intègre également l’électrification rurale de 150 localités et villages, avec un poste de transformation de 90KV à Bertoua et les lignes de transport Bertoua-Batouri et Bertoua-Abong-Mbang.
L’objectif, d’après Théodore Nsangou, est que d’ici décembre, on soit en train d’attaquer les essais d’un certain nombre d’équipements. Ce qui permettra en mars-avril 2022, de faire fonctionner la première turbine.
Le Projet de renforcement et d’extension des réseaux électriques du transport et de distribution (Preretp), piloté par Electricity Development Corporation (EDC) fait des merveilles dans la région du Sud.
De nombreuses localités sont désormais électrifiées dans les départements de la Mvila, du Dja et Lobo et de la Vallée du Ntem. L’objectif visé par EDC, selon Théodore Nsangou, son directeur général, pour s’assurer de l’effectivité de l’opération d’électrification rurale en cours, est d’atteindre 200 villages électrifiés dans la Mvila, et la Vallée du Ntem.
Sur la même lancée, le Preretp compte 15 000 branchements y compris la pose des compteurs dans différents ménages, notamment dans les départements de la Mvila et de la Vallée du Ntem.
D’ailleurs précise Théodore Nsangou, les travaux sont déjà en cours sur l’axe Ebolowa-Ambam, pour un taux de réalisation de 60%. 100% d’ouverture du corridor et 50% des travaux de construction des réseaux déjà réalisées.
Depuis le 25 août dernier, Ambam, chef-lieu de la Vallée du Ntem, après Ma’an, Meyo-Centre, est alimenté par le courant qui vient de Memve’ele. « C‘est un branchement qui apporte de l’électricité en qualité et en quantité dans cette ville et ses environs« , affirme Théodore Nsangou. Il s’agit d’une importante réalisation qui fait d’Ambam, la troisième importante localité de cette zone frontalière connectée au courant électrique de Memve’ele.
Dans la foulée, l’intense activité des équipes d’EDC a permis de passer le format de tension dans cette ville de 15 KV à 30 KV, et le remplacement de tous les transformateurs par d’autres, plus puissants.
De façon concrète, EDC a réhabilité le réseau de distribution moyenne tension dans la ville d’Ambam, en remplaçant tous les poteaux en bois par des poteaux métalliques plus durables.
De plus, tous les supports de transport d’électricité ont été également remplacés. La suite prévoit le raccordement de Kye-Ossi, dans la zone des trois frontières et l’arrondissement de Mvangan dans le département de la Mvila.
En conférence de presse d’après victoire sur le Niger 2-1, le sélectionneur adjoint de la République démocratique du Congo a évoqué la préparation du prochain match contre le Cameroun.
La RDC sera face au Cameroun dans le cadre des quarts de finale du 6e championnat d’Afrique des nations (Chan). Pamphile Mihayo Kazembe, sélectionneur adjoint de la RDC a déjà son idée de la préparation du match. « La préparation est la même que contre les autres équipes, on va rester sérieux, serein. On sait que ça ne va pas être facile, ni pour nous, ni pour le Cameroun. Un match de football ne se joue jamais en avance, il faut se préparer calmement, c’est vrai qu’on a gagné le Niger aujourd’hui, mais il y a toujours des choses à mettre de côté. Donc, nous allons travailler sur nos qualités, par rapport à nos joueurs, à notre façon de jouer et à l’adversaire qui a des qualités énormes », reconnait-t-il
La sélection du Cameroun, l’homme qui a hérité du banc congolais suite à la mise en quarantaine du coach principal Florent Ibenge pour cause de Covid-19, dit la connaitre suffisamment à travers le visionnage de ses rencontres du premier tour. « C’est une très bonne équipe qui met de l’impact physique, de l’intensité, dans tout ce qu’elle fait. Mais nous allons continuer à préparer la compétition, à tout mettre en place pour avoir une meilleure équipe possible pour contrer ce Cameroun. »
A noter que le match RDC – Cameroun va se disputer le 30 janvier prochain au stade Japoma à Douala.
Une convention de concession a été signée à cet effet le 7 septembre 2020 entre le ministère de l’Eau et l’énergie (Minee) et l’opérateur public Electricity Development Corporation.
La convention de concession de stockage d’eau pour la production de l’électricité a été signée le 7 septembre 2020 entre le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba, et le directeur général d’EDC, Théodore Nsangou.
L’opérateur public va désormais gérer les ouvrages de régularisation des eaux stockées. Notamment les centrales de Bamendjin, Mapé, Mbakaou et Lom Pangar.
Selon le ministre Gaston Eloundou Essomba : « Cette convention concède au concessionnaire les droits exclusifs au titre de la réalisation et de la gestion des installations de stockage d’eau et au titre des activités de régularisation des eaux stockées, le droit d’exercer lesdites activités de régularisation ».
Avant cette convention, les missions d’EDC se limitaient en la gestion pour le compte de l’État, du patrimoine public dans le secteur de l’électricité ; l’étude, la préparation ou la réalisation de tout projet d’infrastructure dans le secteur de l’électricité qui lui est confié par l’État ; la participation à la promotion et au développement des investissements publics et privés dans le secteur de l’électricité; l’appui Conseil dans le secteur de l’électricité.
L’entreprise a lancé un appel d’offres international pour le recrutement d’experts qui vont réaliser 65. 100 branchements.
L’entreprise Electricity Development Corporation (EDC) envisage d’étendre le Projet de renforcement et d’extension des réseaux électroniques de transport et de distribution (Preretd). Dans le cadre de ce projet, EDC ambitionne d’alimenter 495 localités réparties dans 28 départements à travers huit régions du pays. Pour mener à bien cette mission, l’entreprise sollicite l’appui d’experts pour les études, la fourniture, le montage et le raccordement de 65 100 branchements.
Un appel d’offres international a été publié à cet effet le 01er octobre dernier. Dans le cadre de ce projet, 23 100 branchements seront réalisés dans les régions du Centre et du Sud, 33 300 autres dans les régions du Littoral, de l’Ouest, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le troisième appel concerne 8 700 branchements qui seront effectués dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord.
Théodore Nsangou, le directeur général d’Edc, explique dans ce document que « les lots étant distincts, un soumissionnaire peut être attributaire d’un ou de plusieurs lots ». La seule condition à remplir dans ce cas est que le soumissionnaire « présente des capacités techniques et financières exigées pour chacun des lots concernés et pour ceux qui sont regroupés ». Les soumissions à cet appel d’offres, signé le 26 septembre par le Dg d’EDC, sont attendues au siège d’Edc à Yaoundé au plus tard le 04 décembre 2018.
Les travaux du Preretd bénéficieront d’un financement de la Banque africaine de développement (Bad), à travers le Fonds africain de développement. En effet, le Preretd vise à contribuer à l’augmentation du taux d’électrification du Cameroun, par la couverture progressive de la demande non desservie du pays et le raccordement de nouveaux abonnés.
Le Preretd, exécuté par EDC, compte plusieurs réalisations à son actif, notamment la construction du poste d’Ebolowa et les sorties moyennes tensions Mvila et Ambam, la ligne haute tension qui va permettre d’injecter l’électricité dans le réseau interconnecté Sud (RIS) et l’évacuation de la ligne d’énergie électrique de la centrale de Memve’ele dans le RIS.
Le Preretd comprend aussi l’installation de nouvelles lignes basse, moyenne et haute tensions et de postes de transformation dans 8 des 10 régions du Cameroun. À terme, ce projet devrait permettre d’alimenter 423 localités en connectant 1,3 million de foyers en énergie électrique.
L’opérateur ENEO annonce qu’il permettra de faire face aux problèmes rencontrés jusqu’à l’arrivée et l’installation de nouveaux transformateurs
L’opérateur Eneo a annoncé la mise sur pied d’un plan de gestion transitoire du service électrique de 3 mois, destiné à faire face à la grave crise énergétique que connaît le Réseau interconnecté sud (RIS) depuis quelques semaines.
Eneo a également fait part de la revue du schéma d’exploitation de la zone impactée, la suspension de travaux de maintenance sous coupures et jugés non critiques ainsi que l’accélération des formalités d’acquisition des nouveaux transformateurs, dont les commandes ont déjà été passées.
Il intervient alors qu’Eneo fait état, pour justifier les coupures intempestives qui touchent particulièrement la capitale, Yaoundé, d’un incident survenu samedi dernier dans un poste de transformation de la ville ayant entraîné une avarie sérieuse, et qui a provoqué un déficit de près 70 mégawatts de capacité.
S’agissant du plan transitoire, et alors qu’une centrale thermique a été réactivée, permettant de ramener le délestage dans les régions du Centre et du Sud à moins de 50 mégawatts, l’opérateur affirme qu’un transformateur de réserve sera mis en service mardi prochain.
Selon lui, tous les transformateurs sont surchargés, que ce soit à Yaoundé ou dans la métropole économique, Douala, et ce au moment même où d’autres sources à Eneo font état d’un taux de pourriture important des poteaux en bois et le caractère défectueux de plusieurs autres installations électriques.
C’est le délai au cours duquel la Sonatrel pourrait avoir mis le réseau de transport en place au Cameroun
Les interruptions à répétition dans la fourniture de l’énergie électrique au Cameroun pourraient complètement être résolues dans une demi-dizaine d’années, selon les projections du directeur général de Electricity Development Corporation (EDC), Théodore Nsangou. «Nous pensons que les problèmes énergétiques ne vont trouver définitivement de solutions durables que d’ici cinq ans. Parce qu’on aura en principe le barrage hydro-électrique de Nachtigal qui va turbiner l’eau de Lom Pangar, et on aura le réseau de transport qui aura été mis en place parce que nous travaillons en tant qu’administrateur dans cette société», a déclaré ce mardi dans le quotidien gouvernemental Théodore Nsangou.
Le DG de la société à capitaux publics chargé de la gestion, pour le compte de l’Etat, du patrimoine public dans le secteur de l’électricité, explique que la situation actuelle n’est pas due à un manque d’eau dans les barrages mais plutôt à la saturation des transformateurs. «Les problèmes actuels ne sont pas liés à la production», affirme-t-il ; «tous les transformateurs sont surchargés».
D’après les détails présentés par le DG de EDC, les barrages de Song-Loulou et Edéa nécessitent 900 à 1000 mètres cubes d’eau par seconde. «Nous les avons aujourd’hui puisque nous lâchons 200 mètres cubes d’eau par seconde à Mbackou et plus de 300 mètres cubes d’eau par seconde à Mapé. Ajouté à cela, ce que nous appelons le bassin versant intermédiaire, c’est-à-dire le débit naturel de la Sanaga, nous atteignons les 1000 mètres cubes d’eau par seconde. Avec cela, si les machines de Song-Loulou et Edéa ne sont pas en panne, nous pouvons avoir plus de 800MW de puissance hydraulique garantie en pleine saison sèche. Les problèmes qu’il pourrait y avoir éventuellement ne sont pas liés à la production parce qu’il y a beaucoup d’eau comme vous le voyez au mois de mars et on n’a jamais vu ça pendant les années intérieures.», se félicite Théodore Nsangou.
Au début de la régularisation de la Sanaga en décembre 2015, le barrage-réservoir de Lom Pangar, à l’Est, a assuré la fourniture d’eau. Le barrage de retenue de Bamendjin, à l’Ouest, lâche 125 mètres cubes d’eau par seconde. «Le fait d’avoir construit cette fois-ci Lom Pangar nous a fait économiser à peu près trois milliards de mètres cubes d’eau et c’est trois mois de régularisation de la Sanaga », révèle M. Nsangou.
Le déficit de production énergétique, estimé à 100 MW, aurait été résolu à 70% avec la mise en eau partielle du barrage réservoir de Lom Pangar. «La mise en eau partielle permet d’avoir une puissance garantie hydraulique entre Song-Loulou et Edéa de près de 70 MW. Il reste donc 30% qui sont imputables aux problèmes de transport et de distribution. Le problème est tellement grave que le gouvernement a décidé de créer une société de transport et distribution : la Sonatrel, qui n’est pas encore opérationnelle», rappelle le DG.
En attendant donc l’opérationnalisation de la Sonatrel, l’énergie électrique ne pourra pas être fournie sans interruptions aux populations.
Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité a aussi engagé des chantiers dans le cens de l’amélioration des infrastructures de transport de l’énergie. «Le directeur général d’Eneo m’a affirmé qu’il est en train de régler les problèmes de distribution en renforçant les poteaux-bois de gauche à droite. Il a un programme de près de 400 000 poteaux-bois à remplacer et chaque année, il ne peut en remplacer que 50 000. Il va donc falloir du temps. Il faut donc du côté d’Eneo une accélération dans le remplacement des poteaux défectueux en même temps que le règlement des problèmes de transport», admet le DG de EDC.
La société Electricity Development Corporation a lancé un appel d’offres international pour la réalisation d’études, la fourniture, les travaux de montage et le raccordement desdits branchements
La société de patrimoine dans le secteur de l’électricité au Cameroun, Electricity development, vient de lancer un appel d’offres international ouvert pour la réalisation d’études, la fourniture, les travaux de montage et le raccordement de 65 100 branchements d’électricité dans huit régions du pays.
Financée par la Banque africaine de développement (BAD), cette opération obéit à une répartition géographique incluant les régions du Littoral, de l’Ouest, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui s’en tireront avec 33 300 branchements. Pour leur part, les régions du Centre et du Sud bénéficieront de 23 100 branchements, tandis que celles de l’Extrême-Nord et du Nord devront bénéficier de 8700 branchements.
Les soumissionnaires intéressés par cette prestation en trois lots ont jusqu’au 11 mai 2016 pour faire parvenir leurs dossiers à EDC.
Les cautions oscillent entre 32 millions de FCFA et 122 millions de FCFA, selon l’importance du lot sollicité.
Malgré une hydrographie particulièrement abondante et d’importants atouts permettant le développement des énergies renouvelables, en l’occurrence, l’énergie solaire, à peine 49 pour cent de Camerounais ont accès à l’électricité.
L’entreprise camerounaise de patrimoine Electricity Development Corporation (EDC) et l’ONG néerlandaise de développement (SNV) ont signé, vendredi à Yaoundé, un contrat de services y relatif
L’entreprise camerounaise de patrimoine Electricity Development Corporation (EDC) et l’ONG néerlandaise de développement (SNV) ont signé, vendredi 16 octobre à Yaoundé, la capitale camerounaise, un contrat de services portant sur la maîtrise d’ uvre des activités de restauration/amélioration des niveaux de vie des communautés riveraines affectées par le projet de construction de la centrale hydroélectrique de Lom Pangar (Est) ainsi que la mise en uvre du plan de développement local (PDL) dont l’enveloppe globale du volet social et environnemental est estimée à quelque 40 milliards FCFA.
Financée par l’Agence française de développement (AFD) à travers le plan de gestion environnementale et sociale (PGES) et la Banque mondiale (BM), ce fonds vient compléter le plan d’indemnisation et de réinstallation (PIR) des populations en vigueur depuis 2012.
Il financera le renforcement des capacités des populations affectées par le projet, l’exécution et le suivi de toutes les activités de restauration des niveaux de vie des personnes au sein des communautés riveraines du barrage, ainsi que l’assistance technique aux comités et groupes de travail sectoriels dans le cadre de la mise en uvre des différents mémorandums d’entente entre le maître d’ouvrage (EDC) et les administrations publiques partenaires.
Plus spécifiquement, il vise la construction d’infrastructures sociales et autres mesures d’atténuation, dans le but d’améliorer le niveau de vie des riverains du barrage et d’accroître le développement économique de la région de l’Est, toutes mesures appelées à être complétées par le PDL dont la finalité est de contribuer à la réduction de la pauvreté, à travers l’action combinée des collectivités locales, des communautés de base et du secteur privé.
«La mission confiée à SNV, a déclaré le directeur général d’EDC, Théodore Nsangou, revêt une importance particulière en ce qu’elle place les populations riveraines au centre des enjeux de développement et de la gestion des retombées directes et indirectes de la construction du barrage hydroélectrique de Lom Pangar, en même temps qu’elle cible des activités liées au développement de l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’orpaillage, la santé, l’archéologie, la biodiversité, le développement de l’écotourisme, l’alimentation en eau potable, la mobilisation et l’information des parties prenantes.»
Le cahier de charges de SNV découle aussi bien du chantier principal de construction de la centrale que des projets associés, notamment la centrale hydroélectrique au pied du barrage, la ligne de transmission du site jusqu’à Bertoua, les routes d’accès, la relocalisation du village Lom Pangar, la récupération du bois de la retenue ainsi que la construction d’un pont.
D’une capacité installée de 30 mégawatts, cette centrale, dont la mise en eau partielle a eu lieu le 26 septembre dernier, consiste en la construction d’un barrage de retenue de 6 milliards de mètres cubes en vue d’améliorer le débit du fleuve Sanaga et d’augmenter la capacité de production de l’électricité sur le Réseau interconnecté sud (RIS).
D’après le DG de Electricity development corporation, qui a effectué une visite sur le site, les travaux sont déjà exécutés à plus de 70%
La première mise en eau du barrage de Lom Pangar se dessine. Le directeur général de Electricity Development corporation Cameroon (EDC), Dr Théodore Nsangou, a effectué une descente sur le chantier de ce barrage, situé dans la région de l’Est, le 27 mars 2015, pour évaluer l’état d’avancement des travaux et galvaniser les acteurs du terrain.
Le premier constat est « satisfaisant. Le niveau des travaux garantit une première mise en eau en septembre 2015 », assure-t-on à EDC, société à capitaux publics chargée de la gestion, pour le compte de l’Etat, du patrimoine public dans le secteur de l’électricité.
Pour y arriver, le directeur général reconnait qu’il y’a des efforts à faire notamment sur les questions des équipements hydro-électromécaniques et de l’enlèvement de la biomasse.
Nonobstant ces quelques détails le Dr Théodore Nsangou s’est voulu rassurant face à la presse. «Après cette visite, je n’ai pas de doute quant à la capacité de nos équipes à relever le défi de la première mise en eau en septembre 2015. Je suis plutôt satisfait de l’état d’avancement des travaux qui se trouve aujourd’hui à plus de 70%». Au cours de cette visite, le directeur général s’est beaucoup intéressé aux travaux du barrage central en béton compacté au rouleau (BCR) et notamment à l’ouvrage de restitution, à l’évacuateur de crue, aux pertuis de dérivation, ainsi qu’aux murs de soutènement rive gauche et droite et à l’évolution des digues en remblai.
A la cité du maitre d’ouvrage, après avoir effectué un tour sur le chantier de la Cité phase II, le Directeur Général a tenu une réunion avec le personnel EDC de Lom Pangar et Bertoua, au cours de laquelle il a passé en revue les préoccupations du personnel et esquissé les solutions pour un rendement plus optimal. Cette descente lui a aussi permis d’évaluer l’état d’avancement des travaux du Pont sur la rivière Sesse situé dans l’arrondissement de Belabo. Il s’agit d’un Pont de 28 mètres de long entièrement financé par le projet Lom Pangar. A Lom Pangar comme sur le chantier du Pont, le Directeur Général a demandé aux entrepreneurs de tout mettre en uvre pour réaliser les travaux dans les délais.
Pour rappel, le projet hydroélectrique de Lom Pangar situé dans la région de L’Est Cameroun, département du Lom et Djerem arrondissement de Belabo, sur les fleuves Lom et Pangar, affluents du Djerem lui-même, affluent de la Sanaga, vise l’augmentation de la capacité de production d’électricité et la réduction des fluctuations saisonnières de débit du fleuve Sanaga. Il permettra, d’après ses concepteurs, dès sa mise en service, de réguler le débit de la Sanaga sur lequel est assis le barrage de Song lulu et porterait ainsi de 640 à près de 1040 m3/s de façon à saturer le débit des ouvrages de production d’électricité existant sur le fleuve Sanaga.
Le projet dans sa globalité consiste en la construction d’un barrage de retenue (de 6 milliards de m3 d’eau), d’une centrale hydroélectrique au pied du barrage d’une capacité de 30MW, et d’une ligne électrique de transport de l’énergie destinée à l’électrification de la région de l’Est.
Le directeur général de EDC a effectué, le 27 mars 2015, une visite du chantier de construction du barrage de Lom Pangaredc-cameroon.org)/n
La première mise en eau de ce barrage réalisé dans la région l’Est sera faite en 2015, rassure le DG de EDC, Théodore Nsangou
Le barrage hydroélectrique de Lom Pangar à l’Est du Cameroun verra sa première mise en au cours de cette année 2015, notamment au mois de septembre comme initialement fixé, selon les assurances du directeur général de Electricity Development corporation Cameroon (EDC), Théodore Nsangou.
Le DG a fait cette annonce hier lors de la réception des v ux à lui consacré par le personnel de EDC, relève la presse publique ce mardi. Le taux d’avancement global du chantier est de 65% avec la pose des premiers équipements hydroélectriques, a par ailleurs indiqué Théodore Nsangou.
Le projet dans sa globalité consiste en la construction d’un barrage de retenue (de 6 milliards de m3 d’eau), d’une centrale hydroélectrique au pied du barrage d’une capacité de 30MW, et d’une ligne électrique de transport de l’énergie destinée à l’électrification de la région de l’Est.
Pour avoir l’énergie produite à Lom Pangar, il faudra encore attendre la mise sur pied du Gestionnaire du réseau de transport (GRT), dont le décret de création reste attendu. C’est le GRT qui transportera l’énergie vers les ménages et les usines. Le DG de EDC estime toutefois que la mise sur pied du GRT c’est pour «très bientôt».
L’échéance pour la construction de l’usine de pied de 30 MW est fixée en 2017. EDC, société à capitaux publics chargée de la gestion, pour le compte de l’Etat, du patrimoine public dans le secteur de l’électricité, devrait lancer l’appel d’offres pour la construction de l’usine de pied dans les jours qui viennent, selon son DG.
Vue des conduites forcées (passage de l’eau de la retenue vers l’usine de production d’énergie)edc-cameroon.org)/n
Par Dr. Théodore Nsangou, Directeur général de EDC
Mise au point A propos de la « visite » manquée de la Commission des Droits de l’Homme à Lom Pangar
Depuis quelques jours, la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés (CNDHL) a mis en circulation un communiqué faisant état du refus, par Electricity Development Corporation (EDC), de laisser sa mission accéder au chantier de construction du barrage hydroélectrique de Lom Pangar où des ouvriers locaux se plaindraient de maltraitances de la part de CWE, l’entrepreneur chinois.
Il convient de préciser que les visites sur le site de Lom Pangar obéissent à une planification et exigences de sécurité rigoureuses. Et qu’aucune descente sur le terrain ne saurait se faire en violation de ces règles, compte tenu du contexte que nous connaissons, aussi bien à l’Est qu’ailleurs au Cameroun, et qui impose à tous un regain de vigilance. Or, il est constant que la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés (CNDHL) a délibérément choisi de se rendre à Lom Pangar au mépris des règles de sécurité et du planning de travail proposé par EDC.
Rappelons les faits:
En date du 10 juillet 2014, EDC a été saisi par le Président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés (CNDHL) aux fins d’une «descente d’observation et d’investigation sur le site du chantier Lom Pangar du 14 au 17 juillet 2014». Le Directeur Général de EDC a aussitôt marqué son accord en suggérant néanmoins à la CNDHL que «compte tenu de l’importance des rencontres et des activités que vous aurez à effectuer sur le site, bien vouloir reporter votre descente au 24 juillet 2014».
En dépit de cette proposition de décalage, la mission de la CNDHL a décidé unilatéralement de se rendre à Lom Pangar le 16 juillet 2014, sans y avoir été programmée. Il est clair que dans ces conditions, elle n’aurait jamais pu franchir les grilles de la barrière de Lom Pangar à Ouami, dont l’accès est conditionné par la présentation d’un badge magnétique délivré par le Maître d’ouvrage.
Contrairement à ce qu’affirme la CNDHL dans son communiqué, EDC n’a pas de choses à se «reprocher» à Lom Pangar, ni à cacher. A preuve, de nombreuses missions indépendantes d’inspection, de contrôle et d’audit se sont rendues à Lom Pangar au cours de ces dernières semaines et ont pu évaluer en toute liberté les conditions de déroulement du chantier dans son ensemble. La dernière visite du genre a eu lieu le 24 juillet 2014, autour des émissaires du Haut-Commissariat des Nations unies aux Droits de l’Homme.
En effet, le 24 juillet 2014, EDC a reçu sur le site de Lom Pangar une mission du Centre des Nations-Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale qui est venue s’enquérir de la situation des droits de l’homme sur le site, en compagnie d’une vingtaine de journalistes de la presse camerounaise. Ceux-ci sont repartis bien édifiés et plutôt émerveillés par les efforts déployés sur le site en vue de l’amélioration perpétuelle de la condition des travailleurs de Lom Pangar. Les vidéos, photos et interviews de ce voyage instructif sont en circulation libre dans les médias depuis quelques jours et témoignent d’une dynamique positive, loin de toute dérive scandaleuse.
Au demeurant, nous restons disposés à uvrer avec tous les acteurs de la société civile afin qu’ensemble, nous puissions mener à terme cet ambitieux projet qui va améliorer la vie de millions de Camerounais grâce à l’accès à l’énergie de source hydroélectrique. Nous regrettons simplement la mauvaise foi manifeste et la mise en scène grossière de la CNDHL qui ne reflètent nullement la réalité.
EDC rappelle enfin à l’opinion nationale et internationale que l’accès au site de construction du barrage de Lom Pangar est fortement réglementé et soumis à des conditions et exigences prescrites par le gouvernement camerounais et les partenaires financiers du projet. Aussi toute visite doit-elle répondre à ces exigences pour être en conformité avec les normes de sécurité en vigueur.
La première accuse la seconde de l’avoir empêché de s’enquérir de la situation des ouvriers sur le site de construction du barrage de Lom Pangar à l’EST.
C’est le bilan de la dernière évaluation réalisée au mois de mai 2014 sur le site de construction de ce barrage hydroélectrique dans la région de l’Est Cameroun
Moins de deux ans après la pose de la première pierre sur le site du chantier de construction du barrage hydroélectrique de Lom Pangar à l’Est du Cameroun, le directeur général de Electricity Development Corporation (EDC), le Dr Théodore Nsangou, se réjouit de ce que le projet a déjà atteint un taux de réalisation de 50%. L’information vient d’être communiquée officiellement par EDC, après la visite effectuée sur le site le 17 mai 2014 par le Dr Théodore Nsangou avec les responsables du groupement Coyne et Bellier (COB/ISL) – qui assure le suivi de la construction du barrage – et de l’entreprise China International Water and Electric Corporation (CWE) – qui réalise l’infrastructure énergétique.
Les opérations de traitement de la fondation sont déjà achevées tandis que les digues et la pose du Béton (Béton compacté au rouleau, BCR) sur le massif central sont progressivement mises en place. Les prochaines étapes de construction de ce barrage seront essentiellement concentrées autour de la pose des équipements « hydro-électromatiques », des évacuateurs de crues et des conduites de l’usine. EDC se félicite par ailleurs de ce que les normes environnementales sont respectées à plus de 97%, sous l’ il vigilant de la Banque mondiale, et l’entrée en vigueur depuis avril 2014 de la nouvelle convention des Bâtiments et travaux publics (BTP) sur le site du barrage avec pour conséquence l’augmentation des salaires chez les ouvriers.
Au regard de cet état d’avancement des travaux, EDC table sur la mise en eau du barrage au quatrième trimestre 2015. Le projet dans sa globalité consiste en la construction d’un barrage de retenue (de 6 milliards de m3 d’eau), d’une centrale hydroélectrique au pied du barrage d’une capacité de 30MW, et d’une ligne électrique de transport de l’énergie pour l’électrification de la région de l’Est. Electricity Development corporation (EDC) est la société à capitaux publics chargé de la gestion, pour le compte de l’Etat, du patrimoine public dans le secteur de l’électricité.
Des vestiges archéologiques ont été découverts sur le site de la construction du barrage hydroélectrique de Lom Pangar dans l’Est du Cameroun, certains datant de 6000 ans avant J.C.
Présenté lors de son lancement comme le plus grand barrage-réservoir du Cameroun avec sa capacité de retenue de 6 milliards de m3 d’eau, le projet de barrage hydroélectrique de Lom Pangar recèlerait d’un autre potentiel, inouï.
Le ministère des Arts et de la Culture (Minac) et Electricity Development corporation (EDC), la société à capitaux publics chargé de la gestion, pour le compte de l’Etat, du patrimoine public dans le secteur de l’électricité, ont rendu public un communiqué depuis quelques jours, faisant état de la découverte de plus de 40.000 artefacts à l’issue des fouilles archéologiques sur le site du barrage. Il s’agit essentiellement, précisent le Minac et EDC, de céramique, des scories de fer, des objets en pierre, des fragments de pipe et de charbon, de la poterie, etc., dont l’âge relatif irait de la préhistoire jusqu’aux années 1950.
Situé à 120 Km au nord de la ville de Bertoua, dans la région de l’Est Cameroun, c’est sur le site du barrage de Lom Pangar qu’a été retrouvé, dans la même lancée, un « fourneau de fonte de fer presqu’intact, ainsi que des spécimens de pierres rares appelées «KWE», jusque-là connues en République Démocratique du Congo et en Centrafrique. Collectées pour la première fois au Cameroun, les «KWE» remonteraient, selon certaines études, à l’Age de la Pierre Récente, soit ± 6000 ans avant J.-C ».
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Le Minac explique qu’une exposition desdites pièces sera organisée au Musée national du Cameroun après les travaux de datations des laboratoires spécialisés. Approché par Journalducameroun pour savoir ce que représentent ces vestiges dans l’existant du patrimoine culturel du Cameroun et les délais dans lesquels ils pourront être présentés au public, la cellule de communication du ministère des Arts et de la Culture a indiqué que d’amples détails seront donnés en temps opportun. La seule « démarche » convenue pour l’instant étant Le communiqué de presse élaboré par EDC et le Minac.
L’institution dément par-là des rumeurs affirmant que le Cameroun avait perdu ces fonds pour non-respect des normes environnementales
Electricity development corporation (EDC) continue de recevoir le financement de la Banque mondiale pour le projet hydroélectrique de Lom Pangar, dans la région de l’Est Cameroun. C’est ce qu’on peut retenir en synthèse de la position même de l’institution. Sur les 62 milliards de F CFA promis par la Banque mondiale le 19 mars 2013, dans le cadre de la mise en uvre d’un financement pour l’exécution des travaux de construction du barrage, 24 milliards de F CFA ont déjà été avancés à EDC, soit 38% du montant total.
Dans un communiqué de presse publié par la Banque mondiale le 18 mars 2014, l’institution « confirme, qu’à ce jour, la mise en uvre du projet est satisfaisante, et qu’elle attache une importance particulière aux respects des exigences environnementales et sociales du projet ».
Cette note positive de la Banque mondiale vient conforter ainsi les assurances du directeur général de la société à capital public chargé de la gestion, pour le compte de l’Etat, du patrimoine public dans le secteur de l’électricité. Le directeur général de EDC, Théodore Nsangou était déjà monté au-devant de la scène le 11 mars dernier après la diffusion d’articles de presse faisant état d’une suspension des financements de la Banque mondiale suite à un mauvais traitement des déchets sur le site du projet.
Le Barrage de Lom Pangar est considéré par le gouvernement camerounais comme l’un des « projets structurants » du pays dans sa perspective d’ « émergence ». Il devrait permettre, officiellement, dès sa mise en service, de densifier l’offre énergétique du Cameroun.
L’usine de retenue de six milliards de m3 apportera une production supplémentaire de 170 MW aux barrages de Song Loulou et Edéa. La région de l’Est devrait bénéficier de 30 MW qui seront produits par l’usine au pied du barrage pour son alimentation en électricité.
Lors de la pose de la première pierre par le chef de l’Etat camerounais Paul Biya en août 2012, le mois de juillet 2014 avait été avancé comme échéance pour la construction du barrage de retenue et 2016 pour l’usine de pied.
Le maître d’ouvrage du projet de construction du barrage hydroélectrique camerounais de Lom Pangar, dément les informations faisant état d’une suspension de 66 milliards de FCFA
D’après Théodore Nsangou, Directeur général d’Electricity Development Corporation (Edc), l’argent sera disponible d’ici avril 2012 pour le barrage de Lom-Pangar
Accords de prêt
Les accords de prêt avec la Banque de développement des Etats de l’Afrique Centrale (Bdeac) et la Banque africaine de développement (Bad) ont été paraphés à Yaoundé par les différentes parties prenantes. Il s’agit, d’une part, d’Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), et d’autre part, Michaël Adande et Racine Kane, respectivement président de la Bdeac et représentant résident de la Bad. La cérémonie se déroulait sous les regards vigilants d’Alamine Ousmane Mey, Basile Atangana Kouna et Théodore Nsangou, respectivement, ministre des Finances (Minfi), ministre de l’Eau et de l’énergie (Minee) et DG d’Edc. La première institution bancaire s’est engagée à prêter au Cameroun la somme de 20,3 milliards FCFA, tandis que la seconde apportera 2,9 milliards. Les financements accordés seront utilisés pour la construction du barrage et des lignes de transport d’énergie. Pour le président de la Bdeac, c’est l’impact du projet qui a retenu l’attention des décideurs de la banque.
Inauguration du village de Lom Pangar en février
D’après Michaël Adandé, Lom-Pangar va bénéficier non seulement au Cameroun, mais aux autres pays d’Afrique centrale, du fait de la possibilité d’inter-connectivité. Selon le DG d’Edc qui pilote cet important projet, l’argent sera disponible d’ici avril 2012. Nous travaillons pour mettre en place les conditions des premiers décaissements. L’argent est déjà là. Il s’agit maintenant de remplir les conditionnalités, explique Théodore Nsangou, cité par Cameroon Tribune. Il y a plusieurs bailleurs de fonds sur le projet. Nous attendons pour la fin du mois de janvier, la mission d’évaluation des autres bailleurs de fonds, comme la Banque mondiale, l’Agence française de développement et la Banque européenne d’investissement, poursuit-il, en faisant le point à mi-parcours des travaux. Entre autres, la réalisation de la cité du maître d’ouvrage, le quasi achèvement des routes d’accès. A noter aussi les travaux de construction du nouveau village de Lom-Pangar qui, d’après les prévisions, sera inauguré en février 2012.
CWE a signé un contrat du projet hydroélectrique de Lom Pangar du Camerounshow.aspx)/n
La concession de la construction de la centrale thermique de Logbaba à des coréens pourrait être revue
Avant la tenue du conseil d’administration de vendredi 24 juillet dernier, rien ne laissait envisager avec certitude un mouvement d’une telle ampleur. Il est pourtant clairement apparu des jours avant, qu’il existait un profond désaccord entre la structure, son conseil d’administration et sa tutelle, le ministère de l’Energie et de l’Eau. Pour la signature de la convention en vue de la construction d’une centrale électrique thermique à gaz dans la ville de Douala, la presse était invitée dans les locaux du ministère (MINEE). Le désaccord n’a échappé à personne. Le ministre ayant visiblement refusé de participer à l’évènement, tout le monde s’est déporté dans les locaux d’EDC.
Dans un précédent conseil qui s’était tenu le 19 juin dernier, de nombreux reproches ont été faits à Célestin Ndonga, l’ancien DG, qui a même été placé sous surveillance. Il lui est reproché plusieurs fautes de gestions et un empiètement de prérogatives. Vendredi dernier la présence du Ministre de l’énergie et de l’eau a laissé voir que quelque chose d’important allait avoir lieu. Dès l’ouverture Victor Mengot Array qui est le PCA de la structure fait un communiqué portant modification de l’ordre du jour. Sortie d’une enveloppe, il lira une note brève annonçant qu’une instruction a été donnée que soit nommé un nouveau Dg à la tête de Edc. Les administrateurs devaient se prononcer en urgence, à l’effet de désigner la nouvelle personne qui prendrait la direction de la structure.
A l’issue des concertations, Monsieur Nsangou Théodore a été nommé au poste de Directeur. La cérémonie de passation de service et d’installation a eu lieu juste après la clôture des travaux de cette session du conseil d’administration. Le DG nouvellement nommé est un ancien du secteur de l’énergie. Ingénieur des travaux publics, formé à l’Ecole supérieure des travaux publics de Paris, il occupait avant sa promotion vendredi dernier les fonctions de sous-directeur de développement, de la production hydraulique et du bâtiment chez AES Sonel.
A la suite de ce choix, de nombreuses réflexions ont été portées sur les raison du débarquement de l’ancien directeur général. Il est vrai que son choix d’engager le Cameroun dans une convention d’investissement sans l’aval de sa tutelle était constitutif d’une faute. Pourtant les observateurs avertis du milieu ont une autre analyse de la question. Selon bon nombre d’entre eux, la Sonel se serait débarrassé de quelqu’un qui dérangeait. Une analyse qui trouve une certaine pertinence lorsqu’on sait que depuis deux ans, cette dernière se bat pour obtenir l’accord pour la construction de cette centrale de logbaba. Un projet qui a été suspendu suite au soulèvement des associations de défense des droits de l’homme.
La récente instruction du premier ministre appelant à la réduction du déficit énergétique ouvrirait ainsi lieu à des opportunités d’investissement que le groupe canadien n’hésiterait pas à contrôler. Rien de tangible ne supporte pourtant de telles réflexions. Pour le nouveau DG, ses choix à venir seront décisifs.