Afrique : la Fao équipe les laboratoires du secteur vétérinaire

Yaoundé accueille du 12 au 15 septembre 2023,  un atelier sur l’assurance qualité dans les laboratoires membres du réseau d’Afrique de l’Ouest et Centrale.

Tout établissement qui a recours à la recherche animale à l’obligation de contractualiser  un vétérinaire qui suit l’état de santé des animaux, donne des conseils sur leurs soins et garantit leur bien-être. Généralement, il pratique l’anesthésie, la chirurgie, les soins, forme le personnel à certains gestes, etc. En tant que membre de comité d’éthique, il donne un avis sur les projets de recherche dans le cadre de l’évaluation éthique préalable à l’autorisation de projet.

Au sein du laboratoire, il se prononce aussi sur le sort d’un animal après la procédure, c’est-à-dire sur son éligibilité à une adoption ou son utilisation dans une autre étude. Enfin, il peut être responsable de la pharmacie de l’établissement, évoluer sur un poste de responsable d’animalerie ou devenir chercheur.

La fiabilité des résultats d’analyses laborantines n’est pas une logique partagée par tous en Afrique. S’il  s’active déjà à rattraper l’énorme retard enregistré dans son processus de développement, il convient de noter que,  le continent africain ne compte que 3 laboratoires accrédités dans l’ensemble des  54 pays qui le forment. Pire, aucun d’entre eux ne fait partir de la carte des laboratoires de références dressée par l’Organisation Mondiale de la Santé Animale. A en croire gazeti237, c’est dans le souci  de changer ce paradigme que, la FAO a réuni, 14 pays du Réseau des laboratoires vétérinaires d’Afrique de l’Ouest et Centrale (Resolab-Aoc), pendant quatre jours à Yaoundé.

Avec pour objectif majeur de faire le point sur l’avancement de la mise en place du système assurance qualité selon la norme ISO 17025/2017, tout en préparant  et en formant  les participants non seulement,  à la gestion du personnel  vétérinaire dans les laboratoires membres du Resolab mais aussi,  d’anticiper sur la relève du système assurance-qualité dans les pays respectifs du réseau mentionné en amont, cet atelier a été marqué par la présentation des thématiques actuelles.

Selon Michael Treilles, Expert Laboratoire FAO-ROME,  lumière a été faite  sur les différents phénomènes qui impactent certaines analyses : « nous allons échanger sur   les 5 M que sont,  le matériel, la partie des bâtiments, celle des  méthodes d’analyses, la  main d’œuvre employée au laboratoire. Nous allons consacrer nos efforts sur l’analyse de cette main d’œuvre, et sur  comment  là gérer  d’un point de vue qualité. Nous allons également, expliquer, comment définir les documents qui décrivent les postes et les rôles de chacun des personnels ; les méthodes d’organisation   dans un organigramme ; la procédure  d’habilitation  du personnel dans les analyses ; le  maintien de  cette habilitation au cours du temps et la gérance  du personnel sur la base d’une procédure spécifique ».

Concrètement il  s’agit  de débattre sur la révision des programmes pays afin de maximiser sur l’atteinte des objectifs de la feuille de route adoptée depuis 2009,  suite au démarrage du programme régional de mise sous assurance qualité des laboratoires de diagnostic vétérinaire membres du Resolab-AOC.

Adrien Tagakou Kamm : je rêve jouer en équipe nationale de football du Cameroun

Dans cet entretien exclusif, le jeune footballeur Germano-camerounais, joint au téléphone, affiche ses ambitions avec son club de Fortuna Cologne et le Cameroun.

Adrien Tagakou Kamm, vous êtes peu connu du public sportif camerounais. Pouvez-vous vous présenter.

Je m‘appelle Adrien Tagakou Kamm, jeune footballeur Germano-camerounais, âgé de 17 ans et je vis en Allemagne.  Ma maman est camerounaise et mon papa est allemand. J’étudie à l’université de Cologne. J’évolue en ce moment dans l’équipe junior de Fortuna Cologne. Je suis un joueur habile qui aime barrer et dribbler. Gaucher naturel, je joue sur tous les postes de couloir.

Quels sont vos rapports avec le Cameroun ?

Ma famille camerounaise est très grande et je vais très souvent au pays avec mes parents. J’aime bien le sens de la famille camerounaise, sans oublier la culture et la bonne nourriture camerounaise. Lorsque nous sommes au bled, toute la famille se rencontre presque chaque soir chez mon grand-père  à Yaoundé et c’est presque la fête tous les jours. Je me sens chez moi au Cameroun.

Est ce qu’il vous arrive de regarder les matchs des Lions indomptables ? Si oui, que ressentez-vous pendant ce moment-là?

 Oui je regarde généralement les matchs des Lions pendant la Can ou la Coupe du monde. Je suis un fervent supporteur des Lions indomptables.  Bien que nous n’ayons pas pu nous qualifier pour les huitièmes de finale  du mondial Qatari, j’ai été très fier de notre match face au Brésil.

Quels sont vos objectifs en tant que footballeur ?

Mes principaux objectifs sont simplement de jouer le plus de matchs possible pour continuer à progresser jusqu’à l’équipe première. D’aider mon équipe en marquant de buts et surtout de bien jouer à chaque match. J’aimerais jouer dans l’un des cinq grands championnats d’Europe (Angleterre, Espagne, Allemagne, Italie, France, Ndlr) et souhaite faire partie de l’équipe nationale du Cameroun. C’est un rêve. Ce sera un grand plaisir pour moi et ma famille de défendre les couleurs du Cameroun à travers les Lions indomptables, quel que soit la catégorie, et bien entendu remporter des grandes compétitions internationales.

Avez-vous des modèles comme footballeurs? Si oui, lesquels ?

Je n’ai concrètement pas de modèle vraiment précis, mais il y’a Samuel Etoo qui m’a beaucoup fasciné et quelques joueurs comme Kylian Mbappe, Ousmane Dembélé et Nuno Mendes de qui je peux apprendre en regardant leurs techniques. J’aimerais avoir une carrière comme celle d’Eric Maxim Choupo-Moting, qui est germano-camerounais comme moi. Attaquant prolifique du Bayern Munich, il ne peut être qu’une source d’inspiration pour moi.

Equipe de France : Raphaël Varane prend sa retraite

Comme pressenti, le défenseur central Raphaël Varane (29 ans, 93 sélections et 5 buts) met un terme à son aventure avec l’équipe de France.

Dans un long message publié sur le réseau social Instagram, le joueur de Manchester United a confirmé sa retraite internationale ce jeudi. « Représenter notre magnifique pays pendant une décennie a été l’un des plus grands honneurs de ma vie. A chaque fois que j’ai porté ce maillot bleu si spécial, j’ai ressenti une immense fierté. Le devoir de tout donner, de jouer avec mon cœur et de gagner à chaque fois qu’on entrait sur le terrain. Cela fait plusieurs mois que j’y réfléchis et j’ai décidé que c’était le bon moment pour moi de prendre ma retraite internationale », a confirmé le champion du monde 2018, avant de poursuivre.

« Enfant, je me rappelle avoir suivi France 98, cette équipe, ces joueurs qui nous ont fait vivre des émotions indescriptibles. Je rêvais de faire comme nos héros et, 20 ans après, j’ai vécu l’une des plus belles expériences de ma vie, de celles qui m’ont rendu vraiment fier. On a ramené la Coupe à la maison !! Je ne l’oublierai jamais. Je ressens toujours chacune des émotions ressenties ce jour-là, le 15 juillet 2018. Ça a été l’un des moments les plus formidables et les plus mémorables de ma vie.

Cette victoire que nous avons remportée tous ensemble n’aurait jamais été possible sans le soutien de Didier Deschamps, de chacun des membres de l’encadrement et de notre staff durant ces années, de mes coéquipiers qui ont défendu notre maillot à chacun de nos matchs. Mais plus important encore, cette victoire n’aurait pas été possible sans le soutien de chacun d’entre vous tout au long de ce chemin. Votre ferveur, les célébrations et les souvenirs de notre retour en France resteront gravés à jamais en moi« , a-t-il assuré.

« Même après la défaite en finale l’année dernière, avec certes un beau parcours, vous nous avez accueillis en héros à notre retour. A chacune et à chacun de vous, mille fois MERCI ! Ces moments avec vous me manqueront c’est certain, mais le moment est venu pour la nouvelle génération de prendre le relais. Nous avons un groupe de jeunes joueurs talentueux qui est prêt à prendre la relève, qui mérite d’avoir sa chance et qui a besoin de vous. Du plus profond de mon cœur, merci », a terminé Varane. La fin d’une magnifique histoire entre Varane et l’équipe de France.

 

 

Eclairage : pourquoi il n’y a pas de joueur noir en Argentine

La composition exclusivement blanche, toujours blanche, de l’équipe de football d’Argentine a-t-elle déjà chatouillé votre curiosité?

Pour faire court, cette équipe est la seule en Amérique du Sud qui n’a jamais, mais alors JAMAIS eu de joueur noir! En effet, derrière ce pâle portrait de l’équipe de football, se cache une réalité autrement choquante du pays : en 2022, l’Argentine est le seul pays du continent Américain où il n’y a pas de noirs! Alors que les noirs formaient près de la moitié de la population d’Argentine en 1778, un génocide prémédité et systématiquement implémenté les réduira à 30% de la population au moment de l’indépendance en 1816. S’en suivront plusieurs décennies de politique négrophobe où ils seront progressivement exterminés.

Que s’est-il exactement passé?

Les Textes de Camara Laye vous présentent l’histoire très peu connue, très peu médiatisée, car soigneusement ensevelie par l’Argentine. La politique du blanchiment de l’Argentine fut instiguée et implémentée par une succession de pouvoirs politiques avec des dirigeants comme Mariano Moreno, Bernardino Rivadavia et Domingo Faustino Sarmiento. D’abord, les hommes noirs furent les combattants des multiples guerres d’indépendance de l’Argentine menées de 1810 à 1818 contre l’Espagne colonialiste mais aussi contre les pays voisins : l’Uruguay, le Paraguay et le Pérou.

Avec de fausses promesses de meilleures conditions de vie que les politiciens leur avaient avancées, les hommes noirs seront en première ligne sur différents fronts, servant de boucliers humains. C’est ainsi qu’ils ont péri massivement. Après 8 ans de guerres à servir de chair à canon, leurs veuves et enfants ne bénéficieront d’aucune amélioration de conditions de vie promises.

Ensuite, les épidémies de fièvre jaune qui se sont succédées en Argentine de 1852 à 1871 vont malheureusement décimer le reste des noirs Argentins qui avaient survécu aux guerres d’indépendance. La cruelle réalité est que le pouvoir politique négrophobe avait refusé de fournir des soins médicaux aux villes et quartiers majoritairement noirs, les abandonnant à la merci des épidémies. À ce stade, à la fin du 19ème siècle, il ne restait plus qu’une très faible population de noirs en Argentine, des femmes majoritairement (car leurs hommes avaient péri dans les guerres d’indépendance).

Autour de 1900, les pouvoirs politiques lancent une dernière opération de blanchiment de l’Argentine en ouvrant le pays aux migrants Européens qui fuyaient la première et la deuxième guerres mondiales ; et parmi ces migrants Européens, de nombreux Nazis qui fuyaient la justice des alliés. Vous pouvez deviner la conséquence raciale sur l’infime population restante des noirs Argentins.

Il naîtra un phénomène sadique : les femmes noires, pour éviter que leurs progénitures subissent la ségrégation et l’oppression qu’elles ont connues, vont chercher à avoir uniquement des enfants métisses avec tout blanc qui était intéressé. Il fallait être le plus clair possible pour moins subir la ségrégation. Les enfants métisses qui naîtront, à leur tour, vont chercher à faire uniquement des enfants avec des hommes blancs, etc…. Cette pratique répétée en deux générations, a dilué et fait disparaître les traits et le phénotype afros, complétant ainsi le long processus de génocide de la population noire de l’Argentine.

En 2022, à la minute où nous sommes, les noirs en Argentine représentent moins de 0,5% de la population. Les rares noirs que vous y verrez sont soit des diplomates (ambassadeurs) postés par les pays Africains, soit des touristes non avertis qui ne vont pas tarder à fuir la négrophobie qui y est d’un autre degré.  La composition de l’équipe de football de l’Argentine n’est qu’une petite partie visible d’un immense iceberg national.

Équipe de France : la FFF porte plainte après les insultes reçues par plusieurs joueurs

A la suite de la finale de la Coupe du monde, plusieurs joueurs de l’Equipe de France ont fait l’objet de propos racistes et haineux inacceptables sur les réseaux sociaux.

Après un gros parcours et une finale malheureusement perdue contre l’Argentine , certains Bleus ont été victimes de propos racistes sur les réseaux sociaux. Logiquement, ça ne passe pas pour la Fédération Française de Football, qui entend porter plainte. «À la suite de la finale de la Coupe du monde, plusieurs joueurs de l’équipe de France ont fait l’objet de propos racistes et haineux inacceptables sur les réseaux sociaux. La FFF les condamne et va porter plainte contre ses auteurs», précise la FFF sur ses réseaux sociaux.

L’Équipe avait révélé que de très nombreux messages violents avaient été envoyés aux joueurs de l’équipe de France après la finale de la Coupe du monde perdue aux tirs au but (3-3, 2-4 tab) contre l’Argentine. La FFF a réagi en portant plainte ce mardi après la succession de ces messages racistes.

Aurélien Tchouameni, Kingsley Coman, Randal Kolo Muani et Hugo Lloris ont été les joueurs les plus touchés. Les deux premiers nommés ont notamment manqué leur tir au but lors de la finale. Kolo Muani a même désactivé ses commentaires sur Instagram. Le Bayern Munich avait, hier, très vite réagi pour défendre son joueur, Kingsley Coman.

Coupe du monde 2022 : Union sacrée autour de l’équipe du Cameroun

Au Qatar, le ministère en charge des Sports et la Fédération camerounaise de football travaillent en synergie pour le succès des Lions indomptables.

Apparemment en froid avec sa tutelle depuis plusieurs mois, le président de la Fécafoot, Samuel Eto’o fils, a reçu le ministre des sports et de l’éducation physique (Minsep), Narcisse Mouelle Kombi, au camp d´entraînement de l’équipe du Cameroun à Doha.

Ridicule lors de ses deux dernières participation en phase finale des Coupes du monde 2010 et 2014, six défaites en autant de match, la sélection fanion du Cameroun ambitionne de faire mieux à l’issue de la phase finale de la 22eme édition de la Coupe du monde qui a démarré le 20 novembre 2022 au Qatar.

Afin de soutenir et aider les Lions indomptables à atteindre leur but, le président de la Fecafoot et le ministre des sports, qui se regardaient en chien de faïence, ont décidé de prêcher l’union sacrée de tous.

Les deux autorités en charge du football camerounais se sont retrouvées en fin d’après-midi du mardi 22 novembre d’abord à l’hôtel de l’équipe du Cameroun, ensuite au stade Al Sailiya de Doha où le staff technique chapeauté par Rigobert Song et les joueurs préparent leur premier match prévu le jeudi 24 novembre contre la Nati, la sélection Suisse. Lors de ce match, Ferdinand Ngoh Ngoh, le ministre d’Etat, Secrétaire général de la présidence de la République, représentera le président de la République, empêché.

Arrivé lundi 21 novembre dans la capitale du Qatar, le membre du gouvernement camerounais chargé des questions du sport, le Professeur Narcisse Mouelle Kombi est donc allé saluer les joueurs. Il en a profité pour prononcer un discours de soutien, d’encouragement, et de motivation aux joueurs ainsi qu’au staff.

Pendant cette rencontre à huis clos, « Vincent Aboubakar et ses coéquipiers ont répété leur gamme sous le regard du ministre des sports et de l’éducation physique, qu’accompagnaient pour la circonstance le président de la Fecafoot et leurs suites respectives qui ont pu apprécier la détermination et l’abnégation à la tâche des joueurs qui n’ont lésiné sur aucun effort durant les 90 minutes qu’aura duré la séquence » indique Thierry Ndoh, le Team press officer de la sélection camerounaise.

La veille, le Minsep a tenu une réunion de concertation et d´échanges avec la délégation officielle du Cameroun à la coupe du monde Qatar 2022, en présence de S. E. Iya Tidjani, ambassadeur du Cameroun en Arabie Saoudite.

Mondial 2022 : l’équipe du Cameroun toujours en chantier

A quelques semaines du début de la Coupe du monde « Qatar 2022 », les Lions indomptables sont toujours en construction. Seule solution : les binationaux.

Rigobert Song, le manager-sélectionneur des Lions indomptables cherche clairement la bonne formule dans tous les compartiments. Si à la suite des deux matchs de préparation perdus face à l’Ouzbékistan (0-2), et (0-1), devant la Corée du Sud, le patron technique s’est dit satisfait de son équipe, il n’en demeure pas moins vrai que le secteur défensif est encore en construction.

De retour en sélection après plus de cinq ans d’absence, Nicolas Nkoulou, longtemps blessé à Watford, a montré qu’il manque de rythme. Le défenseur central d’Aris Salonique, en Grèce, convoqué pour suppléer Ngadeu Ngadjui qui s’est montré très fébrile ces derniers temps, n’a pas aussi été très rassurant dans ses interventions.

Sur ces deux matchs, Nicolas Nkoulou qui est apparu en équipe fanion pour la première fois en 2008, face à l’Afrique du Sud, a montré qu’il a perdu en vivacité. Sa relance, qui fût longtemps un de ses points forts, est devenue approximative. L’essentiel des bonnes relances a été effectué par André Onana. Il peine à remporter ses duels, obligeant Castelletto à aller seul au charbon. On en vient à souhaiter que Nkoulou qui est remplaçant en club trouve du temps de jeu pour arriver prêt au Mondial qatari.

Sur les côtés, Fai Collins et Nouhou Tolo ne se sont guère montrés très rassurants. Utilisés comme des pistons, face aux Loups blancs, ils ont peu apporté sur le plan offensif. Ce qui démontre qu’ils n’avaient pas le profil idéal pour évoluer dans ce système en 3-4-3, à la mode en ce moment. Face à la Corée du Sud, dans un schéma de jeu en 4-4-2, plus conforme à leurs aptitudes, ils se sont mieux exprimés.

Mais en Coupe du monde, face à la vivacité des ailiers (Vinisus par exemple), la défense camerounaise devra se montrer très hermétique. Les renforts de la trempe de Sacha Boey, (Galatasaray), Evan Ndicka (Eintracht Francfort) et Brandon Soppy, (Atalanta Bergame) sont attendus. Samuel Eto’o doit se montrer très persuasif pour convaincre ces trois talentueux Franco-camerounais qui sont dans l’antichambre des Bleus.

Au milieu de terrain, les interrogations existent aussi. Seul Olivier Ntcham, grâce à son activité, est sorti grandi du rassemblement en Corée du Sud. A l’absence de Zambo Anguissa, étincèlent en club, le jeu des Lions a manqué de consistance et surtout de créativité. Titulaire face à l’Ouzbékistan, Georges Mandjeck, sorti des retards depuis 2019, était en retard sur presque tous les ballons. Joueur usé, le demi-défensif du modeste club chypriote de Nea Salamis Famagouste, ne peut plus apporter grand-chose aux Lions.

Les «bannis» de la dernière Can, Yvan Neyou et Lea Siliki, devraient avoir une seconde chance. Adrien Tameze, performant avec Hallas Verone, qui rêve aussi de Coupe du monde, doit s’en mordre les doigts. Courtisé par Samuel Eto’o à la veille de la Can 2019, l’ancien joueur de Nice avait maladroitement demandé un temps de réflexion…Mais Oum Gwet et Martin Hongla sont irréguliers en club.

Lors de ces deux matchs amicaux, les Lions ont montré également les lacunes dans l’animation offensive, seulement trois tirs cadrés. Moumi Ngamaleu, excentré sur le côté gauche, où évolue habituellement Toko Ekambi, absent sur blessure, s’est limité aux tâches défensives. Techniquement très limité, il n’a jamais pu déborder son vis-à-vis en deux matchs.

A ce poste, le staff technique gagnerait à essayer plus souvent Georges Kevin Nkoudou qui est plus percutant. Sur le front de l’attaque, où Bryan Mbeumo est l’une des rares satisfactions, la bande à Léandre Tawamba et Jean Pierre Nsamé, étant très lourd, il ne se fait pas tard de convaincre Hugo Ekitiké (PSG) et ou Youssoupha Moukoko (Dortmund).

Enfin, il y a un homme dont tout le monde parle et qui a été au cœur des débats durant cette fenêtre Fifa, c’est le manager-sélectionneur Rigobert Song, qui peine à imprimer un style de jeu conquérant aux Lions. Ceci bien qu’il y ait eu un léger mieux en termes de possession de balle face à la Corée du Sud.

Après un schéma de jeu en 3-4-3, expérimental, face à l’Ouzbékistan, le patron technique des Lions est revenu à des meilleurs sentiments en choisissant un système en 4-4-2, devant le Corée du Sud, mais le constat est resté le même : le jeu du Cameroun manque d’automatisme, de créativité, de solidité défensive (trois buts encaissés) et surtout d’efficacité offensive (seulement trois tirs cadrés). Vaste chantier à une quarantaine de jours du début du Mondial « Qatar 2022 » dont le président Samuel Eto’o rêve d’arriver en finale.

Lions indomptables du Cameroun : Angbwa Benoit, nouveau coordonnateur

Bill Tchato a été viré de son poste de coordonnateur des sélections nationales de football du Cameroun ce mardi 12 juillet 2022.

La décision a été prise par Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). En remplacement de son ancien coéquipier chez les Lions indomptables, le patron de l’instance faitière nomme un autre ancien joueur. Il s’agit de Benoît Angbwa, 40 ans. L’ex-latéral droit a été le coéquipier de Samuel Eto’o à l’Anzhi Makhachkala entre 2011 et 2012.

Formé à l’Ecole de football des Brasseries du Cameroun, alors qu’il était passionné de tennis, il choisira de faire carrière dans le football. Une fois arrivé en Europe, il passe par l’équipe amateur de Montpellier et Lille lors de la saison 2000-2001.

De retour prêt de Lille, il n’est plus rémunéré par son club d’origine, le Nacional Montevideo, ce qui lui permet, après une longue bataille juridique, de se libérer de son contrat (décembre 2005). Entre temps, il a découvert l’équipe nationale des U23. Mais, sa génération ne parviendra pas à se qualifier pour les Jeux Olympique d’Athènes 2004. Après, Il signe en janvier 2006 au Krylia Sovetov, où il reste jusqu’au  31 décembre 2007.

Une fois son contrat arrivé à échéance, il s’engage en 2008 et signe pour quatre saisons au Saturn Ramenskoye  avec des ambitions : « jouer les trois premiers et si possible la première place en championnat ».

Finalement, début 2011, il s’engage avec le FK Anji Makhatchkata. Un club ambitieux du Daghestan   où il est très vite rejoint par le Brésilien Roberto Carlos   et Samuel Eto’o. Les deux hommes qui se côtoient régulièrement en équipe fanion du Cameroun vont se lier d’amitié. Eto’o apprécié chez son compatriote sa rigueur, sa discrétion et sa vie très pieuse. Dirigeant très souvent les séances de prière dans la tanière, Angbwa Benoit est surnommé «Pasto»

Pour la saison 2019-2020 il a rejoint le Foot Féminin Douaisis comme entraîneur des prometteurs U18. Il apporte également son expérience dans le projet sportif et conseille l’ensemble des coachs . C’est de cette dernière fonction que son ami Samuel Eto’o est allé le cherche pour donner un souffle nouveau dans le travail de coordination des sélections nationales de football du Cameroun, au détriment de Bill Tchato, qui rebondira certainement ailleurs.

 

 

 

Cameroun : voici l’équipe type des binationaux à conquérir pour les Lions indomptables

Le Cameroun en préparant le Mondial qatari, doit déjà se projeter sur l’édition 2026 de la Coupe du monde en «recrutant» tous ses binationaux à fort potentiel.

Depuis plusieurs années maintenant, le Cameroun a décidé de tenter de convaincre rapidement les joueurs binationaux d’opter pour les Lions indomptables. Même lorsque ces derniers pensent à une autre sélection. A quelques mois du Mondial au Qatar, les discussions se poursuivent avec…Et même s’il y a des premiers refus, la Fécafoot continue d’insister pour renforcer son effectif. Ces derniers temps, plusieurs joueurs ont attisé les convoitises camerounaises.

À commencer par Simon Ngapandouetnbu, le troisième gardien de but de l’Olympique de Marseille. Présélectionné en équipe nationale du Cameroun en 2020 pour préparer l’avenir, la France a vite fait de lui donner la nationalité française. Dans la foulée, il a été convoqué en équipe de France U20, pour le tour de qualification au championnat d’Europe.

Auteur de bonnes performances lors de la préparation avec Marseille l’année dernière, le jeune gardien de but est prédestiné à bel avenir. Le 8 mars dernier, le gardien de but âgé de 18 ans, a paraphé un nouveau contrat avec l’Olympique de Marseille. Sur ce dossier, les autorités en charge du football camerounais devront se montrer patientes et très persuasives.

Il incarne l’avenir des Lions

Le cas Sacha Boey, parait moins complexe. Le latéral droit de Galatasaray, qui a joué avec les catégories jeunes en France, a obtenu peu avant le début de la Can 2021 son changement de nationalité sportive. S’il ne s’était pas blessé lors d’un match d’Europa League, face à Marseille, il aurait peut-être participé à la Can. Présélectionné en équipe du Cameroun lors de la double confrontation des barrages face à l’Algérie, il ne fut pas, à la surprise générale, retenu dans la liste définitive.

Au vu de son potentiel technique et athlétique, Sacha Boey est, et de loin, meilleur latéral droit qu’Olivier Mbaïzo par exemple. Il ne lui reste plus que son adaptation au style de jeu des Lions et son intégration dans la tanière. Agé de 22 ans, il incarne l’avenir des Lions.

Autre dossier chaud du côté des binationaux, celui menant au talentueux défenseur Evan Ndicka, 22 ans. Quelque fois approché par le staff technique des Lions, il s‘est montré très peu enthousiaste. La perspective de disputer la prochaine Coupe du monde peut lui faire changer d’avis. La bande à Samuel Eto’o doit se montrer très convainquant sur ce dossier.

Très vite révélé à Auxerre, en Ligue 2, en 2018, il a migré en Bundesliga, à l’Eintracht Francfort où il ne cesse de s’éclater. Très sollicité par les clubs anglais (Arsenal, Tottenham, Newcastle etc.), le Franco-camerounais devrait être transféré lors du prochain Mercato. L’Eintracht Francfort ayant déjà recruté l’international camerounais Gérôme Onguené pour palier son éventuel départ. Défenseur central gaucher, il peut être une solution crédible pour remplacer Ngadeu Ngadjui, qui est sur le déclin. Le staff technique des Lions gagnerait à l’observer une fois de plus ce jeudi lors de la demi-finale de Ligue Europa, Eintracht Francfort- West Ham.

Toujours en charnière centrale, Gerzino Nyamsi (25 ans) est déjà en contact avec le sélectionneur-manager des Lions Rigobert Song. Le colosse défenseur central de Strasbourg (1m93), qui a joué dans les catégories jeunes en France, est séduit à l’idée de rejoindre les Lions indomptables, qualifiés pour la prochaine Coupe du monde. Avec une équipe du Cameroun, en quête de joueurs talentueux pour sa reconstruction, le Franco-camerounais de 25 ans, peut être une alternative plausible.

Le Mondial qatari offre une opportunité

Dans cette équipe virtuelle, Billy Koumatio évolue comme latéral gauche. Défenseur central gauche, il souffre à Liverpool de la concurrence. En signant son contrat professionnel en 2020, à seulement 17 ans, il a participé au stage de présaison. S’il joue régulièrement avec U23 de Liverpool, l’entraîneur de l’équipe Jürgen Klopp compte sur lui pour remplacer à court ou à moyen terme Joël Matip ou Virgil Van Djick, qui ont 31 ans.

«Il est respectueux, amical et désireux d’apprendre de ses collègues les plus anciens. Il est physique, très impressionnant et il a l’air calme. Il a un bon sens du timing, il est fort et puissant aussi. Il a une bonne vitesse, toutes les qualités que vous recherchez chez un défenseur central.» Des qualités qui n’ont donc pas échappé à Jürgen Klopp, qui prépare l’avenir dès à présent. Aux camerounais de s’en inspirer.

Au milieu de terrain, les Lions indomptables, sous l’ère Clarence Seedorf, avaient, par l’entremise de Samuel Eto’o, déjà tenté de convoquer Adrien Tameze. S’en est suivi un premier refus. Le milieu de terrain de Hellas Verone de 28 ans doit se rendre aujourd’hui à l’évidence qu’il ne figure pas dans la liste des joueurs susceptibles d’être convoqués chez les Bleus. En revanche, au vu de son bagage technique et son volume de jeu, il peut bien se faire une place chez les Lions. Reste à lui maintenant de montrer son envie de défendre les couleurs camerounaises.

Le jeune meneur de jeu du PSG Eric Junior Dina Ebimbé (21 ans) en s’affichant désormais en vert-rouge-jaune, envoie un signal au staff technique des Lions. Après la qualification du Cameroun pour la Coupe du monde 2022, l’international espoir français a changé sa photo de profil, sur son compte officiel Twitter où on le voit désormais apparaître avec le drapeau du Cameroun. Aux encadreurs de saisir l’opportunité qu’offre le Mondial qatari pour étoffer son effectif de joueur prometteur.

Quant à Georges Kevin Nkoudou, que de temps perdu! Il est depuis six ans, dans la ligne de mire de la Fécafoot pour rejoindre la tanière. Mal conseillé par son entourage, il n’avait pas compris qu’en choisissant d’aller jouer en Turquie, au Besiktas, il s’était éloigné définitivement des Bleus. Maintenant que les portes des Bleus se sont fermées pour ce milieu de couloir de 27 ans, les choses se sont accélérées pour son recrutement chez les Lions.

Ami d’Achille Webo, il est en contact avec le staff technique des Lions. Il devrait faire partie de la liste des joueurs convoqués pour les éliminatoires de la Can 2023, qui démarrent au mois de juin prochain. Question pour lui de s’adapter et s’intégrer chez les Lions avant l’échéance capitale de la Coupe du monde.

Equipe type des binationaux camerounais

Le cas particulier d’Anthony Elanga

Avec des attaquants trentenaires (Vincent Aboubakar, Choupo Moting, Léandre Tawamba…°, le staff technique des Lions songe déjà à rajeunir ce compartiment. Le nom de Bryan Mbeumo (23 ans) de Brentford est très souvent revenu du côté de la Fédération. L’ancien international français s’est montré jusqu’ici assez réticent. Mais la Fecafoot ne perd pas espoir et espère toujours lui faire changer d’avis pour la prochaine Coupe du monde.

La vitrine d’exposition qu’offre un mondial peut également faire changer d’avis au prodige Youssoufa Moukoko (18 ans) de Dormund dont l’entourage ne voit sa vie futur se dessiner qu’en sélection allemande. Le président de la Fecafoot Samuel Eto’o qui s’est saisi de ce dossier épineux y travaille subtilement…

Le dossier d’Hugo Ekitike (19 ans) parait également complexe. Le prodige Franco-camerounais de Reims, n’intéresse pas seulement les cadors européens (Dortmund, Bayern Munich, Newcastle), mais également l’équipe de France, où il est annoncé comme le futur Mbappé. Attaquant très prometteur, il a connu une première partie de saison très prometteuse avec 10 buts, avant de baisser en régime à cause des blessures.

Le Cameroun doit utiliser tous les arguments pour attirer ce prodige. La bataille avec la France s’annonce rude. Pour le moment, le joueur n’a pas encore fait son choix, mais la perspective de pouvoir postuler pour une Coupe du monde à la fin d’année est plaisante.

Dans cette équipe potentielle figure un seul remplaçant : Anthony Elanga (19 ans), son cas étant particulier. L’attaquant de Manchester United ayant déjà joué avec l’équipe fanion de la Suède ; dans le cadre des barrages de la Coupe du monde 2022. Mal lui en a pris. Alors qu’il était très courtisé par le Cameroun, pays de ses parents, il a choisi de défendre sa terre d’adoption.

La Suède s’est fait, hélas, éliminer par la Pologne. Mais au vu des derniers règlements de la Fifa au sujet du statut des binationaux, il remplit encore les conditions pour jouer pour le Cameroun. Notamment parce qu’il a joué pour la Suède avant ses 21 ans révolus…

Samuel Umtiti, pas intéressé par le Cameroun!

Dans une interview accordée au Progrès, le Camerounais, champion du monde U20 avec l’équipe de France, réitère clairement son choix: le bleu-blanc-rouge

Champion du Monde U20 avec l’équipe de France, Samuel Umtiti sait que pour l’instant il n’est pas réellement crédible de le voir dans le groupe tricolore pour l’Euro 2016. Mais, quoi qu’il en soit, le défenseur de l’Olympique Lyonnais (OL) n’envisage pas le moins du monde de modifier son choix, même si le Cameroun peut lui ouvrir les portes de sa sélection. Dans Le Progrès, Samuel Umtiti répète qu’il a choisi l’équipe de France et qu’il a toujours le désir de briller en bleu-blanc-rouge.

« Si Le fait de ne pas être à l’Euro peut me faire reconsidérer ma position en faveur du Cameroun ? Non. Je suis comme ça. J’ai pris une décision. Elle est réfléchie et je ne changerai pas », a déclaré Umtiti.

« Même si je ne suis pas appelé en équipe de France, que ce soit cet été, dans un an, ou dans deux ans. Je connais mes qualités. Je sais où je peux aller. Je suis quand même un grand bosseur, et je me dis qu’avec le travail, ça va finir par payer. Avoir plus de chance d’être pris avec le Cameroun ? C’est la vérité. Mais, moi, ça ne m’intéresse pas », réitère très clairement le défenseur de l’OL, histoire de ne pas laisser planer le moindre doute sur ses intentions internationales. De quoi avoir l’esprit tranquille pour la suite.

Et pourtant, au mois de décembre 2015, alors que la presse camerounaise parlait d’un « non » définitif avancé par Samuel Umtiti, Roger Milla s’était fait moins catégorique. « Il ne nous a pas dit non. D’ailleurs, nous ne l’avons pas vu. On a rencontré sa maman et son grand frère. Le problème c’est qu’Umtiti pense encore qu’il peut jouer pour l’équipe de France », expliquait la légende camerounaise de retour de France où une délégation de la Fécafoot avait rencontré plusieurs binationaux afin de les convaincre de rejoindre les Lions Indomptables.

Samuel Umtiti.
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L’Afrique au sommet du monde

Par Michel Lobé Etamé, journaliste

Les amateurs du football mondial se sont régalés des exploits de leur jeunesse durant trois semaines au Chili. Les équipes de 24 pays issues de six fédérations ont participé à la Coupe du Monde des moins de 17 ans (U-17). Pour la deuxième fois, nous avons assisté à une finale entièrement africaine qui a opposé le Nigeria au Mali. Le Nigeria a décroché le soulier d’Or Adidas pour la troisième fois et devient le pays le plus titré au monde pour cette compétition qui unit une jeunesse hétéroclite, ambitieuse et sans préjugé.

La plus grande surprise, au cours de ce tournoi, a été l’élimination en quart de finale du Brésil qui s’est fait étriller sur un score sans appel de trois buts à zéro par les vaillants nigérians. La nation du football carioca est tombée si bas que les commentateurs qui soutenaient ces « artistes » ont perdu leur voix.

Les allemands, les mexicains, les chiliens à domicile, les belges devenus depuis peu numéro un dans le classement de la FIFA ont tous fait piètre figure. La domination des « petits africains », considérés dès le départ comme des « faire valoir », a fait vibrer tout un continent habitué à des frasques et à l’indiscipline. Dans le milieu du football, le monde a changé même si les esprits rétrogrades continuent à véhiculer des thèses développées par le siècle des lumières.

Le Nigeria était en fête pour célébrer ses héros. L’Afrique, pour une fois, s’est reconnue à travers cette jeunesse insouciante, pédante par moment, mais sûre d’elle et de sa force. Elle a réussi là où ses aînés peinent à réaliser parce qu’elle est débarrassée de ses complexes coloniaux.

Les enseignements de la victoire
La jeunesse africaine fait de moins en moins de complexe face à l’occident et au reste du monde. Elle suit avec intérêt et bonheur les informations universelles grâce à Internet et aux chaînes de télévisions étrangères. Son horizon n’est plus bouché par le mensonge quotidien des ondes locales. Elle devient active et veut façonner librement son avenir en préservant ses acquis.

Le Nigeria et le Mali ne sont pas les meilleures équipes en Afrique. Mais ces deux pays ont quelque chose de commun : ils sont dirigés par des présidents démocratiquement élus au suffrage universel avec des opposants bien actifs, libres et qui font entendre leurs voix.
Ces jeunes travaillent sereinement et en toute liberté. Ils ne sont pas soumis aux choix arbitraires de clanisme, de tribalisme ou d’obédience quelconque. Ils ont pour éducateurs des hommes du sérail qui ont joué au football dans le même univers qu’eux. Dans un langage qui leur est familier, ils communiquent sans égard ni appréhension.

La formation des jeunes, dans un sport populaire, offre des changes égales à chaque enfant. La corruption, dans cet univers de mineurs est absente et ne présente aucun intérêt pour les « sorciers blancs ». La jeunes a toute la latitude de s’exprimer, de progresser, de se fixer des objectifs, loin du cadre nauséabond des influences politiques.

La victoire des Eaglets du Nigeria contre les Aiglons du Mali sur un score de deux buts à zéro a été fêtée sans retenue. Elle doit servir d’exemple à nos gouvernements qui s’entêtent à placer aux premières loges des incapables soumis qui s’accrochent à des privilèges qu’ils ne méritent pas.

Cette jeunesse qui vient de nous faire pleurer de bonheur doit aussi servir d’exemple aux dirigeants africains. En effet, le renouvellement des cadres et des joueurs se fait de manière naturelle. Les jeunes s’épanouissent vite et se dirigent vers les seniors. Avec du sang neuf, les équipes sont plus compétitives. Mais en franchissant le palier des seniors, il faut redouter que cette jeunesse ne soit gangrenée par le spectre de la corruption et le népotisme à grande échelle tissées par la classe dirigeante dominante.

Les chefs d’état africains devraient s’inspirer du « turn over » qui s’applique en sport afin de garantir la pérennité des fédérations et de leur équilibre. Or, nos chefs d’état, vieux et séniles, s’accrochent au pouvoir et entraînent les pays vers le bas. Le changement de génération doit s’appliquer en politique comme dans le football. Laisser la place aux jeunes est un acte républicain qui doit servir de modèle.


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Volleyball: L’équipe nationale masculine camerounaise est en Slovénie

C’est pour préparer le championnat d’Afrique prévu du 20 au 30 septembre prochain en Tunisie

L’équipe nationale masculine de volley-ball du Cameroun est en Slovénie. C’est pour préparer le championnat d’Afrique de la discipline prévu du 20 au 30 septembre prochain en Tunisie. L’avantage en Slovénie c’est que je peux y arriver quand je veux, en plus les installations sont très biens. Le prix à payer n’est pas trop élevé et on a beaucoup d’équipes qu’on peut affronter en amical, a expliqué Peter Nonnenbroich, le sélectionneur du Cameroun au départ de Yaoundé.

La délégation camerounaise est arrivée à Maribor, la capitale slovène en vague. La première est en Europe depuis quelques jours et a effectué sa première séance d’entrainement le week-end dernier. Depuis ce lundi 26 août, le groupe affiche complet avec les arrivées des professionnels Alain Fossi Kamto, Charles Engohe, David Feughouo, George Kari Adeke.

Sur les 16 joueurs présents dans le groupe, seuls 12 seront retenus pour le déplacement de Tunis. Seuls les meilleurs seront retenus pour le championnat d’Afrique. Je juge les joueurs par leurs performances. Si un joueur est bon, il travail pendant le stage, il a des aptitudes au poste pour lequel il a été sélectionné, alors il sera retenu, a déclaré le technicien allemand. Le programme de préparation prévoit de nombreux matchs amicaux avec les clubs locaux. Vice-champions d’Afrique, les Lions de volley-ball rêvent de remporter la médaille d’or.

L’équipe nationale masculine camerounaise de volley est en Slovénie
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Christopher Katongo: Le puissant stratège

Le meneur de jeu Zambien sera encore à la manette pour conduire son équipe vers un nouveau sacre

C’est par un hasard si Christopher Katongo a été élu footballeur africain de l’année par les internautes de la BBC. Il fut l’homme orchestre de l’équipe zambienne qui a remporté la Can 2012. Tout au long de sa carrière, Christopher Katongo a souvent prouvé qu’il pouvait changer le cours d’un match sur un coup de génie. Au mois de février, le capitaine de la Zambie a ainsi mené son pays vers son premier sacre en Coupe d’Afrique, empochant au passage le titre de meilleur joueur du tournoi. Il a ensuite retrouvé la Super League de la Chine. Sous son impulsion, Henan Construction a ainsi remporté ses deux premiers succès de la saison, après une série de trois défaites consécutives. Preuve de l’influence de Katongo en club comme en sélection.

J’entends dire que je suis un joueur décisif mais ce n’est pas ça qui m’intéresse, tempère pourtant Katongo, refusant de tirer la couverture à lui. Ce qui compte, ce n’est pas de marquer des buts ou de se faire remarquer en multipliant les beaux gestes. L’important, c’est que l’équipe tienne la route sur le plan collectif et propose un jeu de qualité. Christopher Katongo a passé quatre saisons en Europe, au cours desquelles il a porté les couleurs de Brondby, de l’Arminia Bielefeld ou de Skoda Xanthi. À 29 ans, le Zambien a voulu changer d’air. Il a donc rejoint Henan en juin 2011. Contrairement à certains de ses collègues, Katongo s’est facilement adapté à la vie en Chine, comme en témoignent les deux buts inscrits en huit matches la saison dernière.
Pourtant, je parle seulement l’anglais et je comprends un peu l’allemand, confie le champion d »Afrique 2012. Mais le football est un langage universel. Je n’ai jamais eu aucun problème pour communiquer sur le terrain. La compétition est rude en C-League mais je me concentre sur mon travail à l’entraînement et sur mon jeu. C’est de cette façon que j’ai réussi à maintenir mon niveau de performance, partout où je suis passé.

Le meneur de jeu Zambien sera encore à la manette pour conduire son équipe vers un nouveau sacre
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Katongo a brillé tout au long du parcours triomphal de la Zambie à la Can 2012. Après avoir marqué son troisième but du tournoi en quart de finale, contre le Soudan (3:0), le capitaine zambien a converti le premier tir au but des Chipolopolo face à la Côte d’ivoire en finale (8:7). Comme on l’imagine, les bons souvenirs ne manquent pas. « Je me suis senti tellement fier de représenter mon pays, quand j’ai soulevé le trophée », décrit-il en évoquant la cérémonie de remise des prix organisée au coup de sifflet final. Le football zambien et moi-même avons franchi un palier important ce jour-là. Nous avons prouvé que nous pouvions rivaliser avec les meilleurs. Cependant, Katongo n’entend pas se reposer sur ses lauriers.

Mondial des clubs: TP Mazembé battu par l’Inter de Milan, 0-3.

Ce score a permis aux milanais de remporter le trophée, avec une distinction pour Samuel Eto’o, désigné, meilleur joueur de la coupe du monde des clubs

La belle aventure des congolais du Tout Puissant Mazembé au mondial des clubs, s’achève sur une mauvaise note. L’équipe qui avait fait sensation grâce à sa qualification historique pour la finale de cette compétition, est tombée en finale samedi, 18 décembre 2010 au Zayed Sports City d’Abu Dhabi, face à la redoutable formation de l’Inter de Milan d’Italie. 3 buts à 0, ce score fleuve a permis aux milanais de remporter logiquement le trophée, avec une distinction de l’international camerounais Samuel Eto’o, désigné dans la foulée, meilleur joueur de la coupe du monde des clubs. TP Mazembé échoue ainsi au pied du trône, après un brillant parcours dans cette compétition, où les corbeaux ne se sont pas gênés pour déjouer les différents pronostics. Les champions d’Afrique ont par exemple éliminé de leur chemin, les formations comme Pachuca, vainqueur de la ligue des champions de la CONCACAF, ainsi que l’équipe de SC International, tenant du titre de la Copa Libertadores. Les congolais ont pu ainsi se qualifier pour la finale, une grande première non seulement pour cette formation coachée par l’entraîneur sénégalais Lamine N’Diaye, ex coach de coton sport de Garoua au Cameroun, mais aussi une grande première pour une équipe africaine. Du coup, les congolais sur leur lancée, se voyaient bien soulever le trophée, si l’on s’en tient aux déclarations de leur entraîneur à la veille du match. Lamine N’Diaye dans une interview disait : tous les défis que nous nous sommes lancés, nous les avons remportés. Maintenant nous sommes en finale, il nous en reste un dernier à relever. Mais ce ne fut pas le cas, puisque les milanais ont plumé les corbeaux sur le terrain du Zayed Sports City.

L’Inter sur le toit du monde pour la 3ème fois
Malgré cette finale perdue, TP Mazembé sans rougir, estime avoir valablement défendu les couleurs de leur pays ainsi que celles de tout le continent africain. Une façon de faire oublier le désastre de leur première participation, où l’équipe avait aligné deux défaites en deux matchs, échouant à la sixième place à l’issue de la compétition. Du côté de l’Inter de Milan vainqueur de la compétition, ce nouveau titre leur permet de succéder au FC Barcelone, champion 2009 de la coupe du monde des clubs. Dans le même sillage, les milanais montent ainsi sur le toit du monde pour la troisième fois de leur histoire, après les titres remportés en Coupe Intercontinentale de 1964 et 1965.

Quelques réactions, source fifa.com

Dioko Kaluyituka, attaquant de TP Mazembé
« On repart sans trophée mais avec une immense fierté. C’est dommage d’avoir manqué notre finale, contre plus fort que nous, il faut le reconnaître. Mais ça ne doit pas faire oublier nos performances précédentes. »

Kazembe Mihayo, gardien de TP Mazembé
« On revient de loin. Lorsque nous sommes arrivés, nous nous étions fixé comme objectif de gagner un match pour faire mieux que l’an dernier. »

Mihayo, joueur de TP Mazembé
« J’ai la chance d’être au club depuis des années et de le voir grandir. Je sais qu’on peut faire encore mieux mais je suis déjà fier de ce que nous avons accompli. Et nous l’avons fait ensemble, grâce à notre solidarité. L’objectif est de rester ensemble pour chercher à faire encore mieux la saison prochaine, mais on sait que un ou deux joueurs pourraient partir. Nous avons brillé aux yeux du monde, mais le revers de la médaille, c’est que certains joueurs vont être sollicités. »

Muteba Kidiaba, gardien de TP Mazembé
« Je suis fier du parcours de notre équipe. Quand on réalise de bonnes performances face aux meilleurs joueurs de la planète, c’est le signe qu’on travaille de la bonne manière. J’espère que nous continuerons dans cette voie pour prouver que nous avons notre place dans cette compétition. »

le match a eu lieu samedi, 18 décembre au Zayed Sports City d’Abu Dhabi
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Tout Puissant Mazembé: L’exploit historique!

C’est la première équipe non européenne ou sud-américaine à atteindre la finale de la Coupe du monde des clubs

Qui l’eut crut? L’Afrique aura désormais une légende de plus et pas des moindres! Le Tout Puissant Mazembe est depuis hier la première équipe du continent à jouer une finale de la coupe du monde des clubs.Impérial face aux Sud-américains du Sporting Club Internacional Porto Alegre du Brésil, les Corbeaux ont exploité leur réalisme. Deux splendides buts uvres de Patou KABANGU à la 53e minute et Alain KALUYITUKA à la 86e minute ; une enroulé du numéro 11 qui ne donnera aucune chance au gardien brésilien regardant sans arguments comment la balle mourait au fond des filets et à 5 minutes de la fin, le numéro 15 d’un passement de jambes exceptionnel tire puissamment dans l’angle fermé de RENAN pour un deuxième but anéantissant les espoirs des Brésiliens à la découverte de la magique équipe du TP Mazembe. Derrière ce réalisme des Corbeaux d’Afrique, le Sporting Club Porto Alegre aura bien possédé la balle, bénéficier les occasions les plus tranches, ignorant que le dernier rempart du TP Mazembe, le gardien Robert KIDIABA pouvait à lui seul démontrer sa classe en stoppant net toutes tentatives adverses.

En attendant de connaître leur adversaire de samedi, qui sera le vainqueur de la rencontre Inter Milan-Seongnam Ilhwa, les Corbeaux savouraient leur réussite. A commencer par leur gardien Robert Kidiaba, auteur hier de plusieurs parades déterminantes en première période, alors que le score était encore nul et vierge. Et dire que l’international congolais avait décidé de raccrocher les gants l’an passé à pareille époque, après son expulsion face à Auckland City. Mais le grand Robert a finalement rempilé pour le plus grand bonheur du Tout Puissant, et du public, qui a pu admirer sa célébration spectaculaire des buts de son équipe. « Je voulais effacer ce mauvais souvenir et aider mon équipe plutôt que la pénaliser. Mais il ne faut pas retenir les performances d’un joueur. C’est une équipe soudée et bien préparée qui a réalisé cet exploit. Nous sommes fiers de porter haut les couleurs de l’Afrique », a déclaré Kidiaba àFIFA.com après la rencontre. « On imagine que tout le peuple congolais, et j’espère africain, est derrière nous, comme tout le continent a soutenu le Ghana en Afrique du Sud. L’Afrique devait vivre une grande année 2010, mais la Coupe du monde a été un peu décevante pour les équipes africaines. Mais le Ghana nous a montré la voie. Nous sommes désormais en finale et la Coupe nous tend les bras. On espère avoir le bras assez long pour l’attraper », a conclu le portier. Sans sombrer dans le triomphalisme, son entraîneur, Lamine Ndiaye, ne disait pas autre chose. Arrivé en septembre dernier pour remplacer Diego Garzitto, le technicien sénégalais a transformé un club poussif en phase de poules de la C1 en machine de guerre. « C’est quelque chose de spécial pour nous. Nous sommes ici pour représenter l’Afrique. Par conséquent, je suis sûr que toute l’Afrique sera fière de notre travail. Nous avons cru en nos chances. En remportant cette demi-finale, nous avons démontré que nos joueurs avaient un niveau très élevé. C’est une victoire formidable. C’est magnifique pour les joueurs, pour le peuple congolais et pour l’Afrique. Tout le continent peut être fier de cette équipe », a déclaré l’ancien sélectionneur des Lions de la Teranga après la rencontre.

Robert Kidiaba, à la fin du match
Tp mazembe)/n

Mondial 2010: L’actualité des équipes africaines

Les 32 pays engagés affichent complets avec l’arrivée de l’Espagne. Le Cameroun s’y trouve déjà et prépare son premier match de poule.

Cameroun Eto’o fait son show à Durban
Arrivés mercredi en fin d’après-midi à l’aéroport de Durban en Afrique du sud, les Lions indomptables ont passé la nuit dans leur luxueux hôtel et jeudi, se sont remis au travail à quelques jours de leur premier match de poule contre le Japon, le 14 juin prochain. Les Lions ont effectué deux séances d’entraînement respectivement le matin dans une école primaire de Durban (à huis clos) et dans l’après-midi, ouverte cette fois au grand public. Près de cent enfants ont ainsi eu l’occasion de voir à l’ uvre Samuel Eto’o Fils et ses coéquipiers. Avec du c ur, Samuel Eto’o n’a pas hésité à adresser des gestes en direction des supporters présents, qui en retour n’ont pas hésité à applaudir chaudement l’intériste lorsqu’il inscrivait des buts.

Cameroun: Roger Milla croit aux Lions
La légende du football camerounais, Roger Milla présent en Afrique du sud, pays hôte du mondial, a pris part au congrès de la Fédération internationale de football association, Fifa, à Johannesburg. Sollicité comme d’habitude par les médias, Roger Milla s’est prononcé sur les chances des Lions indomptables engagés dans ce mondial. Selon lui, l’équipe n’a pas très bien fonctionné lors des différents matchs de préparation mais, le point positif est la sérénité qui commence à régner entre les joueurs. Ils doivent donner le maximum d’eux-mêmes pour que le Cameroun aille le plus loin possible dans la compétition, parce qu’étant «les principaux acteurs», a déclaré l’ancien buteur de l’équipe nationale.

Côte d’Ivoire: Didier Drogba s’est entraîné à part
Le capitaine des Eléphants de Côte d’Ivoire toujours incertain pour le mondial se trouve actuellement en Afrique du sud avec le reste de la sélection. Dans l’antre du George Thabe stadium, Didier Drogba a été séparé de ses coéquipiers, pour une séance d’entraînement individuel avec l’entraîneur Sven-Goran Eriksson et son adjoint. L’attaquant de Chelsea en Angleterre, sans trop forcer sur son physique, a effectué quelques jongles et même des tirs dans les buts, pour cette séance individuelle. Rappelons que le joueur a été victime d’une fracture du cubitus en match de préparation.

Algérie: Yebda à la place de Mansouri
L’entraîneur de l’Algérie, Rabah Saadane a pris tout le monde de court ce jeudi, 10 juin, veille du mondial, en annonçant que Yazid Mansouri ne devrait pas être titularisé lors du premier match de l’Algérie contre la Slovénie le 13 juin prochain. Le coach préfère plutôt aligner Hassan Yebda.

Le stade qui accueille les Lions

1ere division: Les joueurs redescendent dans les stades

Programme de la quatorzième journée qui se joue dimanche 18 janvier au Cameroun

La phase retour du championnat de 1ère division camerounais se déroule dimanche 18 janvier dans les différents stades du terroir. Après la phase aller du championnat remportée par Union de Douala et Tiko United, les joueurs s’affrontent à nouveau dans le cadre de la quatorzième journée, suivant le programme ci-après.

DIMANCHE 18 JANVIER 2009

STADE MUNICIPAL DE BUEA
14 H 00: LES ASTRES FC DE DOUALA # NGAOUNDERE UNIVERSITY
AC: ABIMNI Andrew
A1: ENYEGUE Pierre
A2: BOYA KEDI
4e: BABOULE Jean de Dieu
Coordinateur Général : SAMELONG AWASUME
Commissaire : ESSIMI MBENGUE Lazare

16 H 00: UNION SPORTIVE DE DOUALA # SABLE DE BATIE
AC: KARA KARA
A1: JOCKY NSAH
A2: HAMAN SAÏD
4e: BETFIANG Marius
Coordinateur Général: SAMELONG AWASUME
Commissaire : NGOYO Léon

STADE OMNISPORTS DE GAROUA
15H 00: COTON SPORT DE GAROUA # CANON SPORTIF DE YAOUNDE
AC: NLEPNA David
A1: SUKAM Pierre
A2: KAMDEM KOUAM
4e: OUSMANOU INOUA
Coordinateur Général : MOHAMADOU LAWAL
Commissaire : SOULEYMANOU BAH

STADE MUNICIPAL DE MAROUA
15 H 00: DANAY FC DE YAGOUA # AS MATELOTS
AC: MOUMBE Lavoisier
A1: NGOUNDOU Alice
A2: KABA Charles
4e: MAIOUA Jean
Coordinateur Général : AMADOU BOUKAR
Commissaire : GAOUSSOUMOU Jean

STADE MUNICIPAL DE BANGANTE
15 H 00: PANTHERE DU NDE # AIGLE ROYAL DE LA MENOUA
AC: WAM Jean Marie
A1: ABDOULAYE GAMBO
A2: EYONO Clément
4e: MENYE MPELE
Coordinateur Général : NJAYOU FOCHIVE
Commissaire: ATANGANA Simon Pierre

STADE MUNICIPAL DE BAFANG
15 H 00: UNISPORT DE BAFANG # FOVU DE BAHAM
AC: EVEHE Divine
A1: MENKOUNDE Evarist
A2: NGOWE
4e: JANI Benedict
Coordinateur Général : BOUADEU Augustin
Commissaire: BEYEME Barthélemy

STADE MUNICIPAL DE TIKO
15 H 00: TIKO UNITED # MOUNT CAMEROON
AC: DAÏROU GAMBO
A1: ABBO ADAMOU
A2: NGNOUNG Roger
4e: MOUANDJO KALLA
Coordinateur Général: TCHANA Robert
Commissaire : MEKA Philippe