Fédération camerounaise de tennis de table : trois dames aux commandes

Une décision du Tribunal de première instance du Mfoundi prise ce lundi 30 mai nomme Amandine Alemoka Adeboda, Amina Maboura et Danielle Flore Elong Nkoulou pour présider la Fecatt.

La bataille pour le contrôle de la Fédération camerounaise de tennis de table a connu un rebondissement spectaculaire ce lundi 30 mai. Les nommées Amandine Alemoka Adeboda, Amina Maboura et Danielle Flore Elong Nkoulou sont respectivement nommées présidente, 1er adjoint et 2e adjoint par intérim suite à un dure combat judiciaire.

Ce trio a remporté la bataille judiciaire devant le président sortant Alfred Bakuega Assobo a qui il était reproché sa gestion opaque de la fédération. Maintenant reste à savoir la réaction du ministère des Sports et de l’éducation physique qui n’a pas instruit l’organisation des élections dans la Fédérations sportives nationales depuis près de 10 ans, excepté à la Fédération camerounaise de football, avec le lot de problème que l’on sait.

La décision du tribunal de grande instance (TGI) prise ce jour devrait permettre la restructuration des organes de gestion de la Fecatt. Ces trois femmes apparemment dynamiques, travailleuses et très dévouées doivent travailler à réorganiser la Fédération camerounaise de tennis de table qui se trouve actuellement face à un vaste chantier.

Notons que la présidente Mme Amandine Alemouka Adeboda est une ancienne championne de tennis de table. Elle revient d’un stage de tennis de table en Chine, et  l’adjoint n1 Amina Mabouba est un produit du Cenajes de Bertoua.

 

 

Algérie-Cameroun-Affaire Djamel Belmadi : la Fédération gambienne de football saisit la Fifa

La Fédération gambienne de football a demandé à la Fifa et la Caf d’ouvrir une enquête à propos des dernières déclarations du sélectionneur algérien Djamel Belmadi en l’encontre de l’arbitre Bakary Gassama. 

Les propos haineux tenus par Djamel Belmadi à la chaîne de la Fédération algérienne de football continuent de faire des vagues en Afrique. Après le Cameroun, c’est au tour de la Fédération gambienne de football de réagir, en prenant la défense de son arbitre Bakary Gassama, mis en cause avec virulence par le sélectionneur de l’Algérie.

« Il a volé notre espoir. Je ne dis pas qu’il faut le tuer, mais il ne faut pas le laisser tranquille ! », a lâché Djamel Belmadi, encore très remonté un mois après le barrage retour, le 29 mars à Blida. Ce mercredi, la Fédération gambienne de football (GFF) contre-attaque suite à ces « vives attaques verbales lancées contre la personne de l’arbitre FIFA, M. Bakary Papa Gassama, par des ressortissants algériens à travers différents médias ».

 « La Fédération gambienne de football a déposé une plainte officielle auprès de la Fédération algérienne de football à ce sujet, et a formellement demandé à la FIFA et à la CAF d’ouvrir des enquêtes et des procédures disciplinaires à l’encontre du sélectionneur de l’équipe nationale algérienne de football, M. Djamel Belmadi pour ses propos sur une vidéo (postée sur la chaîne YouTube de la FAF, ndlr) et à la télévision algérienne », annonce la Fédération gambienne de football.

« Sur la base de ce qui précède, nous avons également demandé à la Fédération algérienne de faire une déclaration publique condamnant les actions de M. Belmadi et toutes les attaques verbales contre M. Gassama par des Algériens et de prendre toutes les précautions nécessaires pour empêcher leurs responsables et ressortissants de rééditer des remarques négatives et des menaces contre la personne de M. Gassama.

A défaut, la Fédération serait tenue pour responsable et complice de tout préjudice qui pourrait lui arriver », poursuit ce communiqué de la GFF. Craignant pour la sécurité de M. Gassama, l’instance conclut en précisant être « en contact permanent » avec lui et qu’elle veille sur sa sécurité au retour de ses déplacements à travers le continent.

Algérie-Cameroun : la Fifa sanctionne la Fédération algérienne de football

La commission de discipline de la FIFA a infligé une amende à la Fédération algérienne de football (FAF) pour un ensemble d’événements survenus lors du match de barrage entre l’Algérie et le Cameroun le 29 mars dernier à Blida.

Si certains algériens de mauvaise foi estiment que l’arbitrage du match entre les Fennecs et les Lions a été entaché de nombreuses erreurs, la FIFA a choisi de punir les agissements de certains supporteurs. D’après les informations du journal El Khabar, la commission de discipline de la FIFA a infligé une amende de 3 000 francs suisses à la FAF, suite au rapport accablant dressé par l’arbitre de la rencontre, Bakary Gassama.

Il faisait état de jets de sièges lors de cette rencontre qui continue donc à cristalliser les attentions. A en croire le journal, la FIFA a même fait preuve de clémence envers la FAF qui risquait une amende beaucoup plus élevé et des matchs à huit clos « Le jet de sièges est un acte passible d’une sanction financière pour mauvaise organisation pouvant aller jusqu’à 200 000 francs suisses, en plus d’une obligation jusqu’à deux matchs à huis clos ».

Il reste à connaître la suite définitive qui sera donnée au recours  de la FAF concernant le match face au Cameroun. La FIFA a commencé à examiner ce dossier le 21 avril. Bakary Gassama s’est exprimé sur les accusations dont il fait l’objet depuis ce fameux match. Interrogé par le quotidien gambien The Standard, Bakary persiste et signe : « Cela ne m’atteint pas vraiment. On voit souvent cela de la part des équipes qui perdent. S’ils gagnent, ils te considèrent comme un bon arbitre. S’ils perdent, ils disent de toi que t’es mauvais ».

Vivement que cette histoire se termine au plus vite pour permettre aux Algériens et Camerounais de se préparer sereinement pour les deux matchs du mois de juin, comptant pour les éliminatoires de la CAN 2023.

Le Cameroun affronte le Nigéria en amical le 11 octobre à Bruxelles

La Fédération nigériane de football (NFF) l’a annoncé sur son compte twitter, alors que la Fédération camerounaise affirme que les négociations ne sont pas encore terminées

Le Cameroun affronte le Nigeria le 11 octobre prochain à Bruxelles en Belgique, en match amical lors de la prochaine trêve internationale prévue du 5 au 13 du même mois. L’information a été rendue publique par la Fédération nigériane de football via son compte twitter.

La Fédération camerounaise de football (Fécafoot) confirme pour sa part cette information en précisant que les négociations ne sont pas encore terminées. Demandeur de la partie, le Nigéria devra encore boucler toutes les modalités liées à cette rencontre avec l’agent de match mandaté par la Fécafoot, à savoir l’agence Athole still, basée à Paris en France.

Le Cameroun et le Nigeria se sont affrontés pour la dernière fois le dimanche 08 février 2004 en Tunisie, à l’occasion des quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations. Cette année-là, le Nigéria avait alors pris le dessus sur le Cameroun (2-1) barrant ainsi la voie des demi-finales aux Lions indomptables.

Avant cette rencontre contre les Super Aigles, les poulains de Volker Finke joueront contre l’Egypte le 08 octobre et seront face au Sénégal le 10 du même mois.

Même si rien n’est encore officiel au niveau de la Fécafoot sur ces rencontres amicales, on annonce dans la foulée de cette période Fifa, un autre match du Cameroun face au Congo Brazzaville.


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La Fédération des éditeurs de presse prend progressivement corps

La célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse au Cameroun ce 3 mai 2014 marque le lancement des activités de la Fédération des éditeurs de presse

La Fédipresse a décidé d’entrer définitivement en scène ce 03 mai 2014, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Avec des activités organisées à l’hôtel Mont Fébé à Yaoundé à l’instar de cette conférence-débat sur le thème : « presse, démocratie et citoyenneté ». Elle rassemble trois séquences : un exposé du ministère de la Défense sur le thème « journalisme et secret-défense » ; Un exposé du ministère de la Communication sur le « rapport entre le pouvoir et la presse privée » ; Un exposé de l’Ecole supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (Esstic) sur « Les voies de l’émergence de la presse ». Programme signé par Haman Mana au nom de la Fédération des éditeurs de presse.

Désormais, il faudra s’habituer à cette illustre plume de la presse privée camerounaise sous une troisième casquette officielle. On le savait directeur de la publication « Le Jour », directeur de la maison des éditions « Les éditions du Schabel », Haman Mana assume aussi les rennes de la Fédération camerounaise des éditeurs de presse (Fedipresse). La naissance de cette fédération s’apparente pourtant à ce que les économistes appellent « l’effet boule de neige ».

A l’origine de la Fédipresse
Ce qui n’était au départ qu’une rencontre de circonstance, a pris des proportions considérables et une forme qui se précise. Retour en arrière. Le 27 novembre 2013, 12 jours après des décisions rendues par le Conseil national de la communication (CNC) et suspendant des journaux privés de presse écrite, une vingtaine de patrons de presse se retrouvent dans les bureaux du directeur de la publication « Le Jour » à Yaoundé, pour manifester leur soutien aux titres suspendus. Il s’agit des journaux « Ouest Littoral » et « The Guardian Post ». Pour marquer cette désapprobation totale avec les décisions du régulateur des médias, un membre du CNC, Christophe Bobiokono, par ailleurs directeur de la publication « Kalara », prend également part aux assises du 27 novembre.

A la fin de la réunion, un communiqué des éditeurs de presse jugeant les décisions du CNC « empreintes de contradictions et suspectes de règlement de comptes » est publié. La suite, celle qui n’est pas passé inaperçue, est bien connue. Reporters sans frontières (RSF) a attribué de mauvais points au Cameroun, dans son classement mondial 2014 de la liberté de la presse. Le pays est passé de la 120ème à la 131ème position. Motif principal évoqué par RSF : les décisions du CNC. De quoi renforcer, dans l’ombre, l’affinement de l’idée d’une fédération des éditeurs de presse se reconnaissant la possibilité de constituer « une force de proposition ».

« L’honneur du journaliste, c’est la juridiction des pairs »
« Sur les questions d’honneur professionnel, les juridictions ne s’en remettent qu’aux juridictions des pairs. C’est un principe de base dans le métier. A l’heure actuelle au Cameroun, nous ne sommes pas sûrs que ce soit le cas », explique Haman Mana, en cette veille de célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, dans les bureaux du quotidien « Le jour », les mêmes qui avaient accueilli, le 27 novembre 2013, les éditeurs de presse pour la levée de boucliers contre le CNC. L’une des raisons qui aurait conduit à la création de la Fédipresse, d’après Haman, c’est ce « combat pour l’assainissement de l’exercice de la profession de journaliste ». Une idée qui a fait germer une autre.

« La Fédipresse, c’est un peu comme le Gicam (Groupement inter-patronal du Cameroun, ndlr) de la presse », soutient Guibaï Guitama, Directeur de la publication « L’ il du Sahel » un bihebdomadaire régional. Convaincu de la nécessité d’un tel organisme, Guibaï Guitama fonde la nécessité de la Fédipresse, entre autres, sur le plan économique. Elle permettra aux éditeurs de presse d’avoir une plateforme pour mieux dialoguer avec les annonceurs afin d’accroitre, substantiellement, les revenus de la publicité, explique-t-il. Ces chantiers économiques s’ajoutent aux chantiers déontologiques évoqués. « La presse écrite, c’est un monde qui a des problèmes spécifiques. La presse audiovisuelle peut s’organiser comme elle veut », renchérit Haman Mana qui circonscrit l’action de la Fédipresse au sein des entreprises de presse écrite, uniquement.

Des patrons de presse réunis le 27 novembre 2013 au sige du quotidien « Le Jour ». Le jour où tout a commencé
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Quid de la représentativité
« Le bureau est provisoire, nous ne sommes pas un bureau définitif. Compte tenu de l’urgence des questions à régler, l’ensemble des éditeurs de presse qui étaient réunis ici pour d’autres questions, nous a désignés pour pouvoir expédier les affaires courantes. La mise sur pied d’un bureau définitif aura lieu à un moment donné », assure Haman Mana. « Qui est membre de la Fédipresse ? », interrogeons-nous, afin d’évaluer la représentativité d’une telle initiative. « La vrai question, c’est de demander qui n’est pas membre », intervient Parfait Nsiki, l’un des dirigeants de l’hebdomadaire Repères.

L’adhésion serait presque à 100% si l’on suit ses assurances. « Tout le monde ! Toutes les obédiences: de l’Extrême gauche à l’Extrême Droite », certifie-t-il. « Toute la presse à capitaux privés est avec nous », complète le DP du quotidien Le Jour. Et l’horizon est vite trouvé. « Aujourd’hui, le gouvernement manque d’interlocuteur crédible dans la presse écrite privée », déclare Parfait Nsiki. Le CNC, selon les positions de la Fédipresse, est considéré comme une institution « latérale » en opposition avec la Fédération « au centre » de l’activité d’information des citoyens. Pour adhérer à la Fédération, « il faut être une entreprise de presse qui a un siège, qui est inscrite au registre de commerce, avec des relations avec la CNPS,ainsi que des salariés. C’est vraiment une fédération d’entreprises de presse», indique le président de la Fédipresse. Sur ce point, ses propos peuvent être perçus comme un idéal dans l’environnement camerounais de la presse écrite privée caractérisé par une précarité tous azimuts, à quelques exceptions notables.

La Fédipresse concerne uniquement la presse écrite
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La fédération camerounaise de boxe se met au pas

De nouveaux textes ont été adoptés samedi dernier à Yaoundé à l’issue d’une assemblée générale

La Fédération camerounaise de boxe (Fécaboxe) a organisé le samedi 02 novembre une assemblée générale. Sur les 54 personnes étendues, seules 48 ont répondu présent à cette rencontre qui a eu lieu au camp de l’unité à Yaoundé. Celles-ci ont finalement adopté de nouveaux texte régissant l’organisation de la fédération tel que proposé par l’Association internationale de boxe amateur (Aiba).

Cette rencontre avait pour objectif : « de sauver la boxe camerounaise en adoptant les textes permettant de lever la suspension du Cameroun ». L’Aiba exigeait notamment qu’une mention des autorités ne soit faite dans les textes de la Fécaboxe.

L’instance avait d’ailleurs suspendu la fédération de toutes ses activités après que le ministère des Sports et de l’Education physique, Adoum Garoua ait refuse de reconnaitre l’élection de Justin Tchuen à al tête de la fédération. Elle avait même menacé de radier défensivement la Fécaboxe de ses compétitions.

Il est à noter que l’élection sera reprise au niveau fédération le 30 novembre prochain. Justin Tchuen et Jean-Marie Akono Ze, candidats à la dernière élection annulée, ne seraient pas candidats pour la prochaine élection. Le premier assume une fonction incompatible comme instructeur de l’Aiba, alors que le second est suspendu par l’instance pour non-respect du code d’éthique.

Image d’illustration
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Judo: La fédération lance sa saison sportive

La saison sportive 201-2013 a été lancée avec l’organisation des compétitions réservées aux judokas de moins de 16 ans

La fédération Camerounaise de Judo (Fécajudo) a procédé ce samedi 29 juin 2013 à l’Institut national de la jeunesse et des sports de Yaoundé, au lancement de ses activités pour la saison sportive 2012-2013. Cette ouverture de la saison a été lancée avec l’organisation des combats individuels pour les jeunes entre 11 et 16 ans et un critérium pour les moins de 11 ans. Pourquoi avoir choisi d’ouvrir la saison avec les catégories jeunes ? « Nous avons remarqué que depuis plusieurs olympiades, les jeunes ont toujours été lésés. Nous avons décidé de faire la part belle aux jeunes, il faut qu’ils apprennent à faire de la compétition. Quand on commence quelque chose tôt, on acquiert des connaissances. Nous allons mettre beaucoup plus d’accent sur la jeunesse pour qu’ils comprennent ce que c’est que le judo dès la base pour qu’au sommet on ait une équipe forte », a répondu maître Christian Kingué Dihang, le président de la fédération camerounaise de Judo. Au total 208 athlètes ont pris part à cette ouverture de saison. À l’issue des finales très disputées avec un niveau technique appréciable, 90 médailles ont été décernées à ces enfants par la Fédération camerounaise de Judo qui compte s’investir à fond dans le développement du judo à la base. Il est question aussi pour le nouveau bureau en place d’impulser une nouvelle vision centrée sur le travail, la performance et le mérite au sein de la grande famille du judo camerounais. La compétition d’ouverture de la saison a par ailleurs permis aux techniciens de faire le diagnostic qui permettra d’administrer la solution adéquate à la meilleur pratique du judo au Cameroun.

Après l’ouverture de la saison, la Fécajudo organise les 20 et 21 juillet 2013, le Championnat national individuel dans les catégories juniors et séniors (Dames et Messieurs). Cette compétition sera organisée à Yaoundé. Sur le plan international, l’équipe nationale qui est en stage à Yaoundé, participera au Championnat du monde cadet à Miami aux Etats Unis à partir du 12 août 2013. Le Cameroun prendra également part au Championnat du Monde séniors individuel et par équipe, dames et messieurs qui aura lieu du 26 Août au 1e septembre 2013 à Rio de Janeiro au Brésil. Cette tournée internationale sera clôturée par les Jeux de la Francophonie qui se disputent du 6 au 15 septembre 2013 à Nice en France.

Une phase de Critérium pour les moins de 11 ans
237sports.com/ Sylvestre Kamga)/n

Reconnaissance: La Russie couronne un camerounais

Jean Marie Tchuissang, consul honoraire de la Fédération de Russie à Douala, élevé au rang de Pouchkine

Une première dans l’histoire de la coopération diplomatique entre le Cameroun et la Russie. Également une innovation sur tout le continent africain. En ce jeudi 24 janvier 2013, la médaille Pouchkine est décernée au consul honoraire de la Fédération de Russie à Douala. Cette distinction honorifique est attribuée aux citoyens qui s’illustrent dans les arts et la culture, l’éducation, les sciences humaines et la littérature. La cérémonie officielle de décoration organisée en l’honneur de Jean Marie Tchuissang est présidée à Douala par Nikolai L. Ratsiborinskiy, ambassadeur de la Fédération de Russie au Cameroun et en Guinée Equatoriale. Elle dure près d’une heure d’horloge. Tout commence par l’exécution des hymnes nationaux de la République du Cameroun et de la Fédération de Russie. Il y a ensuite le propos de circonstance de l’ambassadeur. Nikolai L. Ratsiborinskiy exprime la gratitude de l’Etat Russe à l’endroit de l’élu du jour. Pour le diplomate russe, Jean Marie Tchuissang a beaucoup donné dans le cadre du développement socioculturel entre le Cameroun et la Russie. Il est félicité pour avoir contribué très efficacement dans la coopération et le renforcement des liens d’amitié entre les deux pays. L’ambassadeur en profite pour annoncer des projets de développement au Cameroun. Leur nature ne sera cependant pas définie. Mais dans le cadre de leur élaboration et de leur réalisation, le diplomate russe dit compter sur la compétence et la détermination des hommes comme Jean Marie Tchuissang.

Aux grands hommes, la Russie reconnaissante
13h30 minutes. Juste après le mot de l’ambassadeur, le précieux métal est épinglé sur la poitrine du consul. Le camerounais remercie à son tour la Fédération de Russie, pour la confiance dans le travail accompli, en rapport avec la coopération russo-camerounaise. Jean Marie Tchuissang ne manque pas de remercier sa chère et tendre épouse. Russe d’origine, elle lui apporte un soutien sans faille dans ses nombreuses initiatives. « Ce sont des moments heureux et inoubliables de ma vie », se réjouit- il au moment de la remise solennelle du bouquet de fleur par sa conjointe. La communauté russe à Douala et les diplomates des autres pays accrédités au Cameroun apprécient. A titre de rappel, Jean Marie Tchuissang devient consul honoraire de la Fédération de Russie à Douala en 2004. Depuis lors, il remplit fidèlement les missions qui lui sont attribuées. Ses activités consulaires couvrent les régions du Sud-ouest, Sud et Littoral. Il a ouvert un centre d’apprentissage de la langue russe au quartier Makepe à Douala.

Nikolai L. Ratsiborinskiy, ambassadeur de la Fédération de Russie au Cameroun et Jean Marie Tchuissang
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Du rififi à la fédération camerounaise de l’haltérophilie

Les présidents des clubs d’élite demandent le droit de vote. Ils viennent de saisir le ministre des sports et de l’éducation physique Adoum Garoua, pour arbitrage

Le 22 décembre dernier, la fédération camerounaise d’haltérophilie a tenu à Douala, une assemblée générale visant à réviser ses textes fondamentaux suite à la publication d’une circulaire ministérielle. Parmi les résolutions de ces travaux, il avait été décidé que « la totalité des onze (11) clubs d’élites de la FECAHALT jouissaient pleinement du double droit de vote et de membres de notre auguste Assemblée Générale élective à l’occasion du renouvellement de nos dirigeants pour l’olympiade 2013-2016 », affirme l’association camerounaise des présidents de clubs d’élite d’haltérophilie, ACPCEH. Une résolution qui sera annulée plus tard de manière unilatérale par le président sortant, selon l’ACPCEH. D’après cette association, le Président sortant « au mépris du droit et de la morale, prenant des prétextes fallacieux », a introduit auprès du ministre des sports et de l’éducation physique, une requête en annulation des travaux du 22 décembre 2012 à Douala. Sans autorisation du ministre, le président sortant « a procédé le 19 janvier 2013 à l’occasion d’une Assemblée Générale forclose tenue après la publication de l’instruction ministérielle du 15 janvier 2013 à un nouveau toilettage dans le fond et non sur la forme de nos textes fondamentaux. Président sortant pendant cette messe des exécuteurs de l’haltérophilie a aliéné nos droits de clubs d’élites en réduisant de onze (11) à deux (02), l’effectif de nos représentants. Il opère ainsi la réduction de l’électorat en éliminant ceux qui ne sont pas à sa botte », martèle les présidents de club avec colère.

La réaction du ministre des sports Adoum Garoua toujours attendue
Pour faire entendre sa voix, l’association a adressé le 30 janvier 2013, une lettre ouverte au ministre des sports dans laquelle elle affirme : « Nous estimons que les droits acquis jusqu’ici par les onze clubs d’élites n’ont pas été restreint par votre instruction au contraire nous pensons qu’ils ont été renforcés. Nous rappelons à toutes fins utiles qu’à toutes les précédentes Assemblées Générales électives de la FECAHALT, tous les clubs d’élites reconnus ont toujours été membres à part entière. Monsieur le Ministre, plusieurs requêtes de dénonciation de cette mascarade vous ont été adressées et à ce jour, nous n’avons toujours pas votre position formelle. Nous pensons que certains de vos collaborateurs tapis dans l’ombre et ayant de près ou de loin un intérêt particulier dans les affaires de la FECAHALT vous occulte la vérité et veulent vous induire en erreur ». Les présidents de clubs disent attendre impatiemment la réaction du ministre des sports Adoum Garoua, qui tarde à se prononcer jusqu’ici. « En gardant le silence vous leur permettez de tronquer le droit, la démocratique au détriment de l’esprit sportif et de la promotion du sport. Leur seul but est de dérouler un tapis roulant au Président sortant pour une nouvelle réélection dans la fraude comme d’habitude. Monsieur le Ministre votre silence fera de vous un complice du faux et de la corruption. C’est cette image que les camerounais en général et les haltérophiles en particulier retiendront de vous », indique l’ACPCEH.

Du rififi à la fédération camerounaise de l’haltérophilie
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Communiqué de presse de la fédération internationale des journalistes

La FIJ se joint aux condamnations des violences gratuites contre les journalistes au Cameroun

La Fédération internationale des journalistes (FIJ) s’est jointe aujourd’hui (4 octobre, ndlr) à son groupe africain, la Fédération Africaine des journalistes (FAJ), pour condamner les attaques brutales suivies d’arrestation de plusieurs journalistes qui couvraient dans la région de Buea une manifestation organisée par les supporters d’un mouvement réclamant l’autonomie de la region précédemment appelée Cameroun Occidental.

Selon le Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC), un affilié de la FIJ et de la FAJ, au moins cinq journalistes se sont vu refuser l’accès aux différents sites pour couvrir la manifestation et ont été agressés par les agents de sécurité qui ont également détruit leurs équipements. Le SNJC a accusé les autorités de n’avoir pas protégé les journalistes qui couvrent les événements organisés par les opposants au gouvernement, en citant la couverture d’une attaque sur un pont à Douala par un groupe armé où les journalistes n’ont pas été brutalisés.

Parmi les journalistes attaqués figuraient Tamfu et Solomon Amabo, tous deux travaillant pour le service anglophone de la Radio/Télévision Equinoxe; Elvis Tah, Patrick Sianne et Bouddih Adams du journal The Post. Ces trois derniers ont été détenus par la police sous prétexte qu’ils appartiendraient au groupe séparatiste.

Fait remarquable, Bouddih Adams, Secrétaire administratif du SNJC, a été arrêté sur son lieu de travail au journal The Post.

Aux dernières nouvelles, ils ont été relâchés plus tard avec la condition qu’ils doivent se présenter régulièrement à la police judiciaire pour des raisons inconnues.

La FAJ dénonce cette action de la police et appelle les autorités à amener les forces de sécurité à respecter le droit des journalistes à la liberté et à un environnement de travail sain.

« Nous condamnons ces attaques brutales sur les journalistes au Cameroun et demandons que le gouvernement garantisse la sécurité de tous les journalistes en service » a dit le président de la FAJ, Omar Faruk Osman. « Le gouvernement du Cameroun a l’obligation de respecter et de protéger la liberté de la presse et de garantir l’accès à l’information des citoyens, étant donné les plusieurs conventions et traités internationaux qu’il a signé, dont la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples. »

La FIJ soutien la position de la FAJ et du SNJC, estimant que cet incident est une tentative d’indimidation des journalistes dans un pays où la liberté de la presse n’est pas respectée.

« Cette violence gratuite contre les journalistes est une prévue flagrante contre les autorités du Cameroun pour abus de pouvoir et pour incitation à des attaques contre les médias indépendants, » a ajouté Jim Boumelha, président de la FIJ. « Nous soutenons pleinement nos membres en Afrique et au Cameroun dans leur combat pour un journalisme libre, professionnel et fort. »

Le président de la fédération béninoise de football en prison

Moucharaf Anjorin est accusé de mauvaise gestion des fonds alloués au football

C’est un véritable scandale qui secoue actuellement la fédération béninoise de football. Moucharaf Anjorin, le président de ladite fédération, est écroué depuis lundi dernier, à la prison civile de Cotonou, la capitale. Cela fait suite aux accusations de mauvaise gestion des fonds reçus par la fédération, dans le cadre d’un contrat de sponsoring avec un opérateur de téléphonie mobile. Selon les déclarations d’un responsable de la brigade économique et financière à nos confrères de l’AFP, Moucharaf Anjorin a été entendu et placé lundi sous mandat de dépôt par le juge dans une affaire de mauvaise gestion de fonds mis à la disposition de la fédération. A l’origine de ce scandale financier, des accusations de 12 des 15 membres qui ont démissionné de la fédération béninoise de football au mois de décembre 2010. Ceux-ci demandaient que le président fasse la lumière sur les 300 millions de F CFA versés à la fédération par une compagnie de téléphonie mobile entre 2008 et 2010. Car jusqu’ici, celui-ci n’avait justifié que l’utilisation de plus de 30 millions de F CFA. Depuis six mois, la procédure entamée auprès de la justice par les membres démissionnaires de la FBF, avait déjà permis à la brigade économique et financière d’auditionner à deux reprises Moucharaf Anjorin. Les premières conclusions de ces auditions, n’auraient pas plaidé en faveur de M. Anjorin, puisqu’il a été mis aux arrêts.

Et le Cameroun alors ?
L’arbitrage de la fédération internationale de football association, Fifa, qui s’est toujours opposée à l’ingérence de l’Etat dans la gestion du football, n’a pas empêché la justice béninoise, d’incarcérer le Président Moucharaf Anjorin. Une situation qui doit déplaire l’instance faîtière du football mondial, dont on attend de voir comment elle réagira face à cette situation. Quoi qu’il en soit, la justice a frappé au Bénin, et nul besoin de rappeler que Moucharaf Anjorin était déjà très contesté au sein du milieu du football national et international. Une situation qui n’est pas sans rappeler celle de la fédération camerounaise de football dont les voies s’élèvent depuis des années pour dénoncer la gestion du « sport roi » dans notre pays. Mais jusqu’ici, rien ne semble ébranler le palais de Tsinga, où Iya Mohammed semble toujours régner en maître absolu, malgré quelques soubresauts liés au départ de quelques membres de la fédération.

Le président du Bénin Boni Yayi (à droite) et le président de la fédération béninoise Moucharaf Anjorin, le 9 octobre 2007 à Cotonou (AFP/Archives, Fiacre Vidjingninou)
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Football: Les comptes de la fédération nigériane gelés

L’ex président et ses collaborateurs devant la commission de lutte contre les crimes économiques et financiers

Les conséquences de la débâcle de l’équipe nationale du Nigeria de la dernière coupe du monde de football en Afrique du sud continuent de faire l’actualité dans le pays. L’ancien président de la fédération nigériane de football, Sani Lulu et ses collaborateurs se sont présentés devant la commission de lutte contre les crimes économiques et financiers, EFCC du Nigeria, lundi dernier. Ses collaborateurs sont Amanze Uchegbulam, Taiwo Ogunjobi et Bolaji Ojo-Oba, dont le comité exécutif a demandé la démission immédiate. Ceux-ci ont été entendus le même jour, par les membres de la commission citée plus haut. Il était question de faire la lumière sur plusieurs dysfonctionnements observés au niveau de la gestion de la fédération nigériane de football, notamment sur le plan financier. En effet, la commission a découvert au cours de ses investigations, l’existence de trois différents comptes bancaires de la fédération. Le premier est doté d’un montant de 6 millions de dollars américains, le second est crédité de 44 millions de dollars et se trouve dans une autre banque, et le troisième compte est crédité d’un million de dollar américain.

Gel des comptes de la fédération
Face à ces constats, la commission de lutte contre les crimes économiques et financiers a décidé de geler les comptes de cette fédération, pour besoin d’enquête plus approfondie, a indiqué lundi dernier, Femi Babafemi, porte-parole de la commission. Dans la foulée, l’ancien président de la fédération, Sani Lulu et ses collaborateurs, ont reçu l’ordre de se présenter dans les services de la commission chaque semaine, jusqu’à la fin des enquêtes, a précisé M. Babafemi. Au lendemain de la sortie de l’équipe national de Nigeria dès le premier tour de la coupe du monde de football, le Président du Nigeria, Jonathan Godluck, avait dissout toute l’équipe nationale, avant de faire marche arrière, suite aux menaces de la fédération internationale de football association, qui interdit l’ingérence de la politique dans la gestion du football. Quoi qu’il en soit, la mesure étatique avait provoqué un vif remous au sein de la fédération. Dans la foulée, le président Sani Lulu ainsi que plusieurs de ses collaborateurs, avaient été limogés par le comité exécutif de la fédération nigériane de football. Le gel actuel des comptes de la fédération, indique les prolongations de la mauvaise prestation des supers eagles au mondial, sont loin d’être terminées.
Affaire à suivre!

Sani Lulu, président de la fédération nigériane de football

Sports mécaniques au Cameroun : nouvelle fédération ambitieuse

Elle est née des fonds baptismaux de la fédération camerounaise de karting

Après plusieurs mois d’inactivité, le karting camerounais sort de sa léthargie et annonce les couleurs. Cette année 2010 ne sera dons pas seulement une année de football, mais sera aussi sur le plan national, une année importante pour la fédération camerounaise de karting créée en 2001, qu’on appelle désormais, la fédération camerounaise des sports mécaniques avec à sa tête, Emah Basile. D’après lui, la mutation du karting en sports mécaniques a pour but principal, de permettre à la fédération de s’ouvrir à d’autres disciplines sportives. Outre le karting, la fédération peut désormais organiser les courses de rallye, de moto cross et autre jet – sky de mer. D’autres compétitions sont également annoncées suivant les dispositions adoptées par les membres du bureau lors de l’assemblée générale de ladite fédération, qui a eu lieu au mois de décembre 2008 à Yaoundé, la capitale camerounaise. Emah Basile indique aussi, que l’introduction de nouvelles disciplines aura lieu de manière évolutive en fonction des capacités de la fédération. Nul besoin de rappeler qu’à l’instar de plusieurs fédérations camerounaises, la nouvelle fédération des sports mécaniques, fait également face, au sempiternel problème d’infrastructure nécessaires à l’organisation de ses compétitions. En attendant, cette fédération pourra continuer de bénéficier du terrain du Racing Kart de Mvan à Yaoundé, pour organiser ses courses.

Nouvelle saison
Pour prouver qu’il faut désormais compter sur la nouvelle fédération des sports mécaniques, celle-ci sort enfin de près de 12 mois d’inactivité. La nouvelle saison a donc démarrée au Racing kart de Mvan en présence des membres du ministère des sports et de l’éducation physique. Plusieurs grands prix étaient au programme et devaient se disputer en circuit fermé. Après cette ouverture de la nouvelle saison sportive, d’autres courses sont annoncées jusqu’au mois de juin 2010, période à laquelle est prévue la clôture du championnat, avant l’entrée en lice des autres disciplines sportives.

Et c’est reparti pour le karting camerounais!
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Fécaboxe: Un nouveau président

Bertrand Mendouga a été élu le 30 décembre à la tête de la fédération sportive de la boxe camerounaise.

La joie est manifeste dans le camp du nouveau président et chez les fans de la boxe. Il était temps qu’il y ai un réaménagement. Bertrand Mendouga, est depuis le 30 décembre 2008, le symbole du renouveau tant souhaité au sein de la fédération sportive de boxe. L’élection s’est déroulée dans la salle du Camp de l’Unité de Yaoundé, siège de la Fécaboxe. Les votes opposaient deux candidats en lice. A savoir, Jean-Marie Akono Ze, président du bureau sortant et Bertrand Mendouga.
Au cours de la session élective, Tagne Fogno Rigobert n’a pas permis que le président sortant obtienne le quitus de l’assemblée générale. Celui-ci a évoqué des raisons de mauvaise gestion de la Fécaboxe au cours des quatre précédentes années. Ce qui l’a d’emblé éliminé de la course à la présidence de la fédération sportive camerounaise. Cette disqualification laisse donc champ libre à Bertrand Mendouga seul candidat en lice.

Un retournement de la situation de dernière minute qui s’avère fatale pour le candidat déchu et son camp qui avaient traité la candidature de leur adversaire « d’illégale ». Jean-Marie Akono Ze évoquait le règlement intérieur pour exiger la disqualification de son rival. « On ne peut diriger la Fécaboxe que si l’on est membre ou dignitaire », disait-il. D’après ses dire, les textes organiques de la Fécaboxe précisent qu’à condition d’avoir été membre de l’Assemblée générale, du Conseil d’administration ou du bureau exécutif pendant le mandat qui s’achève, justifier de sa carte de membre et du paiement régulier de ses cotisations statutaires. Or, « Bertrand Mendouga était sorti durant l’Olympiade. Entre 2005-2008, il n’a été présent à la boxe nulle part. On ne saurait donc parler de candidature en ce qui le concerne ».

Finalement, la candidature du nouveau président a été réhabilitée à la faveur de la circulaire du ministre des Sports et de l’éducation physique du 31 octobre 2008 organisant le renouvellement des organes dirigeants au sein des fédérations sportives civiles nationales. Ce qui à joué en la faveur de Mendouga. Connu pour avoir dirigé entre 2001 et 2004 cette fédération dont il a de nouveau la charge. Le scrutin uninominal du président, du premier vice-président, du secrétaire générale et du chef du département des finances du 30 décembre, a cédé la place aux travaux du conseil d’administration au cours duquel devaient être complétés les postes restés vacants du bureau exécutif.


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