Le FESPAM revient à Brazzaville au rythme de la rumba congolaise

Après 7 années d’absence, le Festival Panafricain de Musique (FESPAM) fait son grand retour en République du Congo. Cette  onzième édition se tiendra du 15 au 22 juillet 2023.

Une nouvelle occasion d’entendre et d’admirer des stars de toute l’Afrique, à commencer par le bassin du Congo, qui sera très bien représenté. Placé sous le très haut patronage de Son Excellence, Monsieur Denis Sassou N’Guesso, président de la République du Congo et porté par le ministère de l’Industrie Culturelle, Touristique, Artistique et des Loisirs, le FESPAM tiendra sa onzième édition du 15 au 22 juillet 2023 à Brazzaville. Une édition haute en couleur dédiée à la rumba congolaise inscrite en 2021 au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

A en croire la direction de la Communication du FESPAM, pendant sept jours, des concerts, conférences et expositions dans les lieux mythiques de Brazza la Verte vont explorer les sonorités multiples des pionniers de la rumba congolaise des deux rives du fleuve Congo et témoigner de l’étendue de ses influences à travers les continents.

Hier Paul Kamba, Wendo Kolosoy, Franklin Boukaka, Les Bantous de la capitale, Grand Kallé, Papa Wemba ou Pamelo Mounka. Aujourd’hui Roga Roga, Koffi Olomidé, Extra Musica, Wenge Musica, Tidiane Mario, Fally Ipupa, Dadju, Afara Tsena, ils ont fait et continuent de faire danser et chanter la planète, contribuant au rayonnement de l’Afrique et du Bassin du Congo.

La musique en partage

Partie intégrante du patrimoine mondial, élément de langage universel, la musique est plus que jamais un outil d’influence dans un environnement dématérialisé et sans frontières. Dans ce contexte, le FESPAM, avec à travers lui le Marché de la musique africaine – MUSAF -, doit aujourd’hui entrer dans une nouvelle dimension.

Ville siège du FESPAM depuis 1996 et décrétée par l’UNESCO Première ville créative dans le domaine de la musique en Afrique, Brazzaville entend faire du Festival panafricain de musique l’outil qui permettra au continent de s’ancrer dans le monde de l’industrie musicale mondiale.

Avec le FESPAM, l’Union africaine et la république du Congo visent grand : séduire et conquérir un public diversifié de plus en plus exigeant et connecté, servir de tremplin à l’innovation et de miroir au dynamisme de la jeunesse africaine, monétiser enfin la musique africaine pour faire vivre partout la scène musicale du continent.

Un concours de Miss Fespam

Le Bassin du Congo caisse de résonance de la rumba

Villes musicales et créatives, Brazzaville et Kinshasa sont le berceau historique de la rumba élevée au rang de tradition et d’art de vivre. Car c’est de Loango qu’est partie vers les Amériques et les Caraïbes dans les cales des bateaux négriers, la Nkumba – danse du nombril en kikongo – pour devenir la rumba à Cuba et finalement retourner dans les grands ports africains dans les années 30 pour devenir la rumba congolaise.

Compagne des indépendances, jumelle de la Sape, mère nourricière des musiques contemporaines que sont le soukouss, le ndombolo, le tchatcho ou le coupé-décalé, la rumba congolaise envoûte, séduit et continue de conquérir le monde, contribuant à l’essor de la culture africaine.

Festival panafricain de musique (Fespam 2011): Un avant goût sucré et un fin amère

Le gouvernement congolais a décidé dimanche l’arrêt du festival après la mort de 7 personnes à la suite d’une bousculade à l’entrée du stade

C’est le rendez-vous de l’Afrique qui s’est ouvert le 9 juillet 2011 à Brazzaville, dans le joie et la bonne humeur. Une liesse partagée de toute l’Afrique présente à cette grande fête culturelle pour exprimer son engagement à assumer solennellement le temps de sa renaissance, de son émergence. Le thème de cette 8ème édition du Festival Panafricain de Musique (FESPAM), donnait déjà le ton de ce qui allait se vivre dans la capitale congolaise: «Engagements artistiques et novations Esthétiques pour la Renaissance africaine». C’était dit!

La philosophie du Fespam 2011 était donc claire: Souligner s’il en était encore besoin, la problématique de la préservation et de la valorisation des identités africaines face à la mondialisation. Une volonté de faire partie des décideurs du monde, exprimée unanimement! Toutes les communautés de la diaspora africaine disséminée à travers le monde étaient représentées à Brazzaville. Des festivaliers venus célébrer la fraternité retrouvée et sublimer les valeurs d’humanisme et d’universalité qu’incarne la musique et qui fondent l’espérance d’une humanité nouvelle. Une cérémonie ouverte sous un ciel étincelant de feux d’artifice, une arène des arts surplombant si joliment la flèche de la Basilique Sainte Anne rénovée, l’Afrique, ainsi que le public congolais l’a vécu en communion avec l’envoûtante Samba du «Carioca Samba Show» du Brésil, pays de la généreuse pratique de la Capuera, parangon universel. Une soirée d’ouverture riche en couleur et au cours de laquelle plusieurs célèbres musiciens et groupes musicaux, notamment Carioca Samba Show du Brésil, Musée d’art et Patrouille des Stars du Congo, Koumba Diabaté du Mali, Ray Phiri et Stimela d’Afrique du Sud, Werrason de la République Démocratique du Congo (RDC) ont rivalisé d’adresse sur le podium, séduit et amusé le public.

Un avant goût sucré et un fin amère
La soirée d’ouverture n’était qu’un avant goût de ce qui attendait le public, car cette manifestation culturelle et scientifique biennale ouverte par le représentant du chef de l’État congolais, M. Pierre Moussa, ministre d’État, prévoyait un programme bien épicé, riche en spectacles musicaux des grands talents de la musique africaine, à travers des podiums disséminés dans la ville de Brazzaville dont le stade Félix Éboué, l’Institut Français du Congo (ex CCF), l’Esplanade de Nkombo et le Centre Sportif de Makélékélé. Le festivaliers et le public devrait également avoir droit à un symposium sur la musique africaine qui démarre ce 11 juillet au Palais des Congrès, au Marché de la Musique Africaine (MUSAF) s’articulant autour de l’exposition-vente de supports phonographiques, vidéographiques, d’instruments de musique et des rencontres professionnelles sur l’industrie culturelle et musicale. Au programme également une exposition des instruments traditionnels de musique au Musée Panafricain de Musique, mémoire organologique du continent africain et de sa diaspora, ainsi que le concours de beauté très attendu; Miss FESPAM, un véritable point de jonction entre la musique, la beauté et la mode. Mais au lieu de tout cela, le malheur a frappé, les cris de joies ont fait place aux pleurs, le rire aux larmes. Sept personnes, ont été emportées par la grande faucheuse et une trentaine d’autres ont été blessées. Le Fespam 2011 a finalement été annulé. Compatissant à la douleur de toutes les familles éprouvées, on souhaite simplement que les prochaines éditions du Festival panafricain de musique ne connaissent plus jamais pareils incidents.

Un avant goût sucré et un fin amère pour le Fespam 2011 à Brazaville
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Festival: Youssou N’dour est le parrain du Fespam 2011!

Le musicien sénégalais a été choisi pour la 8ème édition du Festival Panafricain de Musique qui se tiendra du 9 au 16 juillet à Brazzaville

C’est le célèbre artiste-musicien sénégalais, Youssou N’dour, qui a été choisi comme parrain de la 8ème édition du Festival Panafricain de Musique (FESPAM) à Brazzaville. La capitale de la République du Congo se prépare en effet à accueillir la grand messe-culturelle, qui se déroulera du 9 au 16 juillet prochain sur le thème «Engagements artistiques et novations esthétiques pour la renaissance africaine». Selon un communiqué du Commissariat Général du FESPAM parvenu à l’ACI, Youssou N’dour sera présent à ces festivités et offrira un grand spectacle au stade Eboué de Brazzaville. Auteur-compositeur, interprète et musicien, il est un féru de Mbalax, world music, un genre musical qu’il pratique. Il est à la tête de l’orchestre dénommé le Super Etoile de Dakar.

Youssou N’dour est né le 1eroctobre 1959 à Dakar au Sénégal, de confession musulmane. Le musicien qui a grandi dans le quartier de la Médina s’est distingué par ses activités musicales dès 1970. Il a travaillé avec des artistes de renommée internationale comme Peter Gabriel, Paul Fréderic Simon et Manu Dibango. «7 seconds», chanté en duo avec la chanteuse Neneh Cherry et dont le clip a été tourné à New York aux Etats-unis, est l’une de ses chansons les plus célèbres. En 1985, il organisa un concert pour la libération de Nelson Mandela au stade de l’Amitié de Dakar sans oublier plusieurs concerts au profit de l’ONU, et notamment pour la FAO: Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF). Il a également été choisi comme ambassadeur du Bureau International du Travail (BIT). En 1996, il obtient le prix du meilleur artiste africain. En 1998, Youssou N’dour compose l’hymne pour la phase finale de la coupe du monde de football en France et la « Cour des Grands» qu’il chante avec Axelle Red. Depuis 2000, il organise régulièrement des concerts dans la salle mythique de Bercy à Paris (France) où il rassemble toute la communauté africaine. Il a également composé la même année la musique du film d’animation «Kirikou et la sorcière».

Un artiste engagé
Youssou N’dour a participé en 2004 au disque «Agir Réagir» en faveur des sinistrés du tremblement de terre qui a secoué la région d’Al-Hoceima au Maroc. Il a aussi participé à la grande mobilisation avec la réalisation de «Make some noise» en vue du dénouement de la crise du Darfour. Le 13 février 2005, il a été récompensé par les «Grammy Awards» pour son album «Egypt» dans la catégorie meilleur album de musique du monde. Il est membre du comité d’honneur de la fondation Jacques Chirac, aux côtés du président de la République française et de l’ancien secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan et de plusieurs Prix Nobel de la paix. C’est aussi un homme engagé dans des uvres caritatives et humanitaires. En 2008, la star sénégalaise a travaillé avec un artiste de la République Démocratique du Congo (RDC), Koffi Olomidé dans l’album «Bord ezanga kombo» et a interprété la chanson «Festival» avec ce dernier et Cindy le C ur. Homme de métissage culturel, Youssou N’dour est un artiste qui a vite compris que la musique ne peut pas vivre en autarcie et qu’elle doit partir à la recherche d’autres musiques. «Youssou N’dour est la preuve qu’on peut s’appuyer sur sa culture et rayonner dans les autres cultures», indique le communiqué du Commissariat Général du FESPAM.

Le musicien sénégalais Youssou N’Dour
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Le Festival Panafricain de Musique (Fespam) pointe à l’horizon

Lady Ponce (artiste-musicienne) et Marie Barbara Matagnigni (miss Cameroun 2010) représenteront le Cameroun

La 8ème édition du Fespam se tiendra à Brazzaville du 09 au 16 Juillet 2011 sur le thème «Engagements artistiques et novations esthétiques pour la renaissance africaine». C’est une grande manifestation culturelle et scientifique biennale qui vise essentiellement la promotion de la musique du continent africain et de sa diaspora dans sa triple dimension traditionnelle, moderne et religieuse. La direction artistique du Festival Panafricain de Musique vient de dévoiler les noms de quelques artistes et groupes étrangers invités à la 8ème édition du festival. En dehors de la star sénégalaise, Youssou N’Dour (au cours de son séjour, il offrira un grand spectacle au stade Eboué) qui est le parrain du Fespam 2011, cette édition connaîtra la participation de grands talents africains qui, à travers leur prestation, immortaliseront ce festival, dans une ambiance riche en couleurs. Il s’agit entre autres de: Lady Ponce, Alpha Blondy, Break and Lace, Black Zone, Passi, D.J Arafat, Saintrick, Youssoufa, Two Face Idibia, Fally Ipupa, Werrason, Lucy Traditionnal Band of Ethiopia. Il y aura également sur les podiums à Brazzaville, le groupe de la petite fille de Nelson Mandela dénommé Tandile Mandela mais aussi, le groupe chrétien Adorons l’Eternel d’ Alain Moloto. Et la liste n’est pas exhaustive.

Le budget s’élève à 4 milliards de FCFA
En dehors des spectacles musicaux qui réuniront des grands talents de la musique africaine à travers des podiums disséminés dans la ville de Brazzaville plusieurs autres activités seront organisées à l’instar du Marché de la Musique Africaine (MUSAF). Il s’articulera autour de l’exposition-vente de supports phonographiques, vidéographiques, d’instruments de musique et autour des rencontres professionnelles sur l’industrie culturelle et musicale. Le Symposium qui rassemblera les spécialistes de la culture et des arts pour une analyse scientifique du thème de l’édition, 23 experts internationaux sont attendus au symposium scientifique. La soirée miss Fespam, l’une des grandes attractions du Fespam est un véritable point de jonction entre la musique, la beauté et la mode. La soirée miss Fespam, organisée en collaboration avec le Club Promotion Esthétique de Brazzaville met en compétition les miss et dauphines de plusieurs pays africains. Cette année, le Fespam s’est doté d’une mascotte: Le jury a examiné avec minutie toutes les 14 uvres, procédé à des notations pour finalement faire la somme des notes attribuées à chaque graphisme. C’est au bout de tout ce travail que l’ uvre d’Otemba Kibangou a été presque unanimement retenue. Les instruments de musique africains, à savoir: le xylophone et le tam-tam que joue le musicien symbolisent l’expression de l’identité africaine. A titre de rappel, le Fespam s’organise tous les deux ans.


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FESPAM: Exit l’édition 2009 !!!

Le festival panafricain de musique s’achève ce 7 août après quatre jours d’euphorie culturelle

C’est au stade Félix Eboué que tout a débuté le 03 aout dernier en présence du président Denis Sassou Nguesso. Ces trois derniers jours, Brazzaville, la capitale de la République Populaire du Congo a vibré au rythme du festival panafricain de musique (Fespam) qui en était à sa 7ème édition. Une cérémonie d’ouverture qui était de l’avis de nombreux participant a été belle, mais surtout dense. Le thème retenu cette année était: « Les musiques africaines à la croisée des chemins de la mondialisation ». Il a été développé par la compagnie Show Yazz, dans un symposium tenu en marge des activités culturelles. L’entrée libre et gratuite au stade Félix Eboué a permis la présence d’un public nombreux.

Le Cameroun était présent à cette fête avec ses stars du moment, les X-Maleya. Avec Damaris Robert Ngambè Ndo, 1ère dauphine du concours miss Cameroun lux 2009, ils ont été la face du Cameroun à cette édition du festival. Etait aussi présente à Brazza la ministre camerounaise de la culture, Ama Tutu Muna, qui a été pleinement active. Elle a visité le Musée panafricain de la musique de Brazzaville, nouvellement inauguré le 20 novembre 2008. Ce musée, bien qu’au début de son existence, revêt une importance particulière, car il appartient à tous, il faut donc continuer à préserver ce riche patrimoine. C’est aussi un héritage pour nos enfants, ils doivent savoir comment vivaient nos ancêtres et à quoi servaient ces instruments dans les rites a-t-elle déclaré d’après une information rapportée par le journal Les Dépêches de Brazzaville.


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La ministre camerounaise de la culture a aussi assisté à l’élection de miss FESPAM, en présence de son homologue congolais. Cette élection qui en était à sa 5ème édition était placée sous le thème «la beauté africaine dans la mondialisation». Elle a consacré l’ivoirienne Murielle Nanie qui a succédé à Nicole Ramadji du Tchad. La Congolaise de Brazzaville, Guychanne Marcelle Kali-Moukolo et la Malienne Fatoumata Koné ont été classées respectivement 1ère et 2ème dauphine.

De nombreux sites dans la ville de Brazzaville ont été aménagés pour accueillir des jeunes artistes et des groupes de musiques populaires et traditionnelles. Le Festival panafricain de musique est une manifestation culturelle à vocation continentale qui s’est installé à Brazzaville en République populaire du Congo. Conçu au départ, pour être annuel et itinérant sous l’Organisation de l’unité africaine (OUA), il a vécu au gré des remous politiques qu’a connus le continent. De Dakar au Sénégal en 1966, il est passé par Alger en 1969, Lagos en 1977 pour finalement se fixer de façon permanente à Brazzaville depuis 1996. Le FESPAM est aujourd’hui une manifestation biennale voulue et soutenue par le République du Congo. Une révision de la périodicité due certainement au manque de moyens.

L’artiste Bibiane Sadé au fespam 2009
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