Kah Walla: « Il nous appartient de construire un Cameroun juste et droit »

Par Kah Walla, présidente nationale du Cameroon People’s Party (CPP)

Le Cameroon Peolple’s Party (CPP) informe l’opinion nationale et internationale qu’il a appris à travers la note de service N°000042/NS/J06/SP, portant organisation du défilé civil des partis politiques à l’occasion de la célébration de la 44eme édition de la fête nationale de 20 Mai 2016, émanant des services de la Préfecture du Mfoundi, que les partis politiques non représentés à l’Assemblée Nationale ne prendraient pas part au défilé du 20 Mai 2016 à Yaoundé.

Prenant acte de cette décision, et constatant que depuis 2011 le Préfet du Mfoundi et plusieurs autres administrateurs dont le Préfet du Wouri et le Sous-Préfet de Makak en l’occurrence, utilisent diverses tactiques illégales et antidémocratiques pour tenir le Cameroon People’s Party à l’écart du défilé du 20 Mai, le CPP annonce qu’il ne prendra part au défilé du 20 Mai 2016, dans aucune circonscription administrative sur l’ensemble du territoire national.

Il n’existe qu’un seul CPP au Cameroun tout comme il n’existe qu’un seul Cameroun avec les mêmes droits et libertés pour tous les Camerounais. Par respect pour nos principes d’égalité et d’équité pour tous les camerounais et camerounaises, le CPP ne défilera nulle part. A cet effet, des lettres de « non-participation au défilé du 20 Mai 2016 » ont été déposées, par les militants de base, auprès des autorités administratives de leur localité.

Par contre, en opposition à l’exclusion qui caractérise cette décision et ce gouvernement, le CPP célébrera le 20 mai, fête nationale et évènement marquant de l’histoire du Cameroun, à sa manière. Il organisera ce jour, et ce sur l’ensemble du territoire nationale, des rassemblements festifs avec ses militants et sympathisants, sous le thème central : Diversité et Inclusion : Richesses de la Nation.

Ce vendredi 20 mai 2016, femmes, hommes, vieux, jeunes, personnes vivant avec un handicap, toute religion et groupe ethnique confondue ; nous-nous rassemblerons, vêtu de noir, car, il nous appartient de construire ce Cameroun juste et droit qui respecte les libertés fondamentales de tous ces citoyens et qui inclut les jeunes, les femmes, les personnes handicapées, les pauvres, les riches, dans la prise des décisions, la distribution des richesses et la construction de la nation.

Ce Cameroun Leader dont nous serons enfin fiers.


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Les Camerounais de Côte d’Ivoire célèbrent la 44e fête nationale de leur pays

Le Présidium des associations camerounaises (Pac) organise à cette occasion plusieurs activités prévues entre le 07 et le 21 mai 2016

A leur manière, les Camerounais vivant en Côte d’Ivoire prendront part à la célébration de la 44e fête nationale du Cameroun prévue le 20 mai 2016 sur l’étendue du territoire national. A cette occasion, le Présidium des associations camerounaises (Pac) organise, pour la quatrième fois consécutive, sa traditionnelle « Journée des retrouvailles », sous la coordination d’Alexandre Ndi Nkoa.

La nouveauté à cette édition c’est le parrainage du chef de la communauté Menoua en Côte d’Ivoire, Sa majesté Emmanuel Dongo. La journée des retrouvailles verra aussi la participation de plusieurs chefs traditionnels venus du Cameroun.

Au programme des festivités en Côte d’Ivoire, une opération de don de sang qui se tiendra le 07 mai au Centre national de transfusion sanguine (Cnts) de Treichville. Sont également annoncées des journées sportive et culturelle respectivement les 15 et 21 mai 2016.

A travers cette célébration de l’unité au Cameroun, le présidium entend rapprocher les Camerounais vivants au pays d’Alassane Ouattara et offrir un cadre permettant aux communautés camerounaises et ivoiriennes de se découvrir.

Le Cameroun prépare sa 44e fête nationale de l’Unité
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Fête nationale de l’Unité: le Minjec communique le programme de la 43ème édition

Selon le ministre Bidoung Kpwatt, les activités établies dans le cadre de la célébration du 20 mai devront respecter le calendrier approuvé par la hiérarchie

Le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec), Bidoung Kpwatt, a présidé jeudi 23 avril 2015 à Yaoundé, la deuxième réunion préparatoire de la 43ème fête nationale de l’Unité.

Cette rencontre du Minjec, avec les présidents des commissions techniques chargés de l’organisation de cette célébration, avait pour but de communiquer le programme de la fête nationale du 20 mai, édition 2015.

Programme de la célébration
Le lancement officiel des manifestations aura lieu du 09 au 13 mai 2015 à Maroua dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Cette localité a été choisie pour «réaffirmer, entre autres, la solidarité de tous les citoyens de l’ensemble de la communauté nationale à l’égard des populations de cette région, victimes des exactions de la secte Boko Haram», a indiqué le Minjec.

Le 15 mai, auront lieu dans les dix régions du pays, des travaux d’intérêt communautaire consacrés à la promotion des valeurs telles que la «solidarité» et le «vivre-ensemble».

Le lendemain, 16 mai, aura lieu la marche de l’Unité et de l’intégration nationale dans toutes les circonscriptions administratives du territoire camerounais. Ces marches s’achèveront par des prières inter-religieuses. Et puis, viendra la retraite aux flambeaux le 19 mai.

La parade, elle, se tiendra comme de coutume le 20 mai 2015, jour de la célébration. Les répétitions des mouvements d’ensemble démarrent lundi prochain. Innovation au défilé civil cette année: le passage devant le chef de l’Etat d’un carré spécial regroupant les ressortissants de toutes les dix régions du Cameroun.

«Les activités programmées devront strictement respecter le calendrier approuvé par la hiérarchie», a précisé le Minjec, au cours des travaux d’évaluation des préparatifs hier, jeudi.

Quelques images du défilé au boulevard du 20 mai (Photo illustration)
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Fête de l’unité du Cameroun: en France aussi. à l’unisson

La fête nationale du 20 mai 2014 a été célébrée par la communauté camerounaise de France autour de trois moments clés à Paris, où une cérémonie d’honneur au drapeau a été organisée

Comme la capitale camerounaise Yaoundé, la capitale française Paris, a vécu le 20 mai 2014, la célébration par la communauté camerounaise de France la 42è fête de l’Unité, organisée par la Représentation diplomatique du Cameroun. A Paris, pas de retraite aux flambeaux, ni de défilé civil et militaire, mais une réception des corps des armées, en honneur aux officiers, organisée la veille en prélude à la cérémonie solennelle d’honneur au drapeau Vert Rouge Jaune, le mardi en matinée, et le traditionnel cocktail diplomatique plus tard dans la soirée.

Une seule célébration. plusieurs moments clés
Le mardi 20 mai 2014, une journée importante pour tous les camerounais dont ceux de France. Cette année encore, l’Ambassade du Cameroun a marqué d’un sceau spécial cette journée, en organisant dès la veille, les manifestations marquant la célébration de fête de l’unité avec notamment le repas d’officiers des corps d’armées, pour leur permettre de communier, à l’occasion de cette fête, « d’essence militaire » dans plusieurs pays dans le monde.

Dans la matinée du 20 mai, c’est dans l’enceinte de la Représentation diplomatique du Cameroun, que l’on a assisté, salle comble, à la cérémonie d’honneur au drapeau, dans une ambiance aussi solennelle, qu’émouvante. L’Ambassadeur du Cameroun en France LeJeune Mbella Mbella, les officiers et officiels présents, ont rendu un honneur circonspect au drapeau Camerounais.

Une journée importante également pour tous les récipiendaires du 20 mai 2014. Au total huit personnes, exerçant dans les domaines politique, administratif, culturel ou artistique. ont été décorées de médailles d’honneurs du président de la République du Cameroun Paul Biya. Des récompenses fièrement accueillies par les lauréats, qui ont tous évoqué le sentiment, d’un symbole de reconnaissance de la patrie.

SE.Mbella Mbella, saluant le drapeau camerounais, un moment solennel…
Journaldebrazza.com/ Rachel Kesseng)/n

J’ai le «sentiment d’un camerounais fière de l’être, j’ai toujours travaillé pour l’unité, pour la paix. Si aujourd’hui le chef de l’Etat me permet d’avoir cette médaille cela suppose que le travail, n’est pas passé inaperçue» a affirmé à Journalducameroun, l’artiste musicien camerounais Tala André Marie, honoré de la médaille de Chevalier de l’Ordre et de la valeur.

Autre lauréate, Odette Tedga, promotrice de l’Election Miss Union Africaine, faite Chevalier de l’Ordre et de la valeur. Très active au sein de la diaspora camerounaise, elle a tenu à remercier le couple présidentiel Paul et Chantale Biya, ainsi que l’ambassadeur du Cameroun en France et son staff pour cette reconnaissance: sa toute «première médaille», de la République du Cameroun.

L’autre fête.
Le 20 mai 2014, n’a pas dérogé au traditionnel cocktail diplomatique. Dans le même ton que l’an dernier, la cérémonie s’est «parée» de ses plus beaux atours dans les murs dorés du très sélecte Pavillon Dauphine, à Paris. Des invités triés sur le volet, au nombre desquels ministres, membres du Corps Diplomatique, des milieux d’Affaires etc. se sont retrouvés à l’invitation de l’Ambassadeur du Cameroun en France et son épouse.

Sans doute pour rappeler l’importance de cette célébration pour le Cameroun, l’Ambassadeur LeJeune Mbella Mbella a saisi l’occasion de son mot de bienvenu aux convives, pour faire un bilan concis, mais précis, de la consolidation de son processus démocratique du Cameroun – des grands projets structurants l’économie du pays dans sa marche vers l’émergence à l’horizon 2035 et de la problématique sécuritaire sur le continent africain au plan diplomatique.

L’artiste Tala André Marie, Chevalier de l’Ordre et de la valeur
Journaldebrazza.com / Rachel Kesseng)/n

La fête nationale ou fête de l’unité est: «depuis 42 ans, un moment historique pour les Camerounais, car elle est l’occasion de célébrer une étape importante dans le processus de consolidation de l’unité et de l’intégration nationale du Cameroun. C’est en fait une étape plus avancée, après celle de la Réunification, dont nous avons célébré le Cinquantenaire le 20 Février dernier à Buéa, Chef-lieu de la Région du Sud-Ouest Cameroun» a affirmé l’Ambassadeur du Cameroun en France, dans son propos d’accueil.

En ligne droite de l’actualité – le diplomate camerounais a rappelé l’engagement du Président Paul Biya, en matière de paix et de stabilité, socle de tout développement durable et de coopération internationales renforcées, dans la lutte des toutes formes de terrorismes. Un engagement justifiant a t-il dit: «le contenu du thème retenu cette année pour la 42è Fête Nationale, à savoir: «Armée et Nation, en synergie pour la préservation de la paix et de la sécurité, gage de l’intégration, de la stabilité et du développement socio-économique».

Les réjouissances se sont ensuite ouvertes, autour du savoir-faire culinaire camerounais qui occupait une place de choix aux milieux de verrines occidentales. Le tourisme, les produits artisanaux du terroir, exposés aux invités et ouverts à la dégustation. Pour assurer le spectacle, l’artiste vedette, Charlotte Dipanda, diva de la chanson Camerounaise au timbre exceptionnel a su tenir le rôle!

SE. Mbella Mbella lors de son discours au pavillon Dauphine le 20 mai 2014 à Pavillon Dauphine (Paris)
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Les Récipiendaires des médailles du 20 mai 2014
M. Charles EMATI: Officier de l’ordre de la valeur

M. Mvondo Mvondo David: Chevalier l’ordre de la valeur
M. Tala André Marie: Chevalier l’ordre de la valeur
Mmme. Ngo Yana Odette, Epse Tedga: Chevalier l’ordre de la valeur

M. Charles Roger Ze Mbarga: Officier de l’ordre du mérite camerounais

M. Onane Jacques, Chevalier de l’ordre du mérite camerounais
Mme Engoung Zambo Epse Edzimbi Mvomo: Chevalier de l’ordre du mérite camerounais
Mme Otélé Ama’a née Ngono Mezegue Philomène: Chevalier de l’ordre du mérite camerounais

La Diva Charlotte Dipanda, au top…
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Rideau sur le 20 mai 2014

Paul Biya a présidé hier à Yaoundé la célébration de la 42ème fête nationale de l’Unité, en communion avec la nation camerounaise

Le Chef de l’Etat camerounais en compagnie de son épouse, Chantal Biya, a présidé hier, le 20 mai 2014, au Boulevard du 20 mai à Yaoundé, la grande parade civile et militaire marquant la 42e édition de la Fête nationale du Cameroun, célébrée sous le Thème : « Armée et Nation, en synergie pour la préservation de la paix et de la sécurité, gage de l’intégration, de la stabilité et du développement socio-économique ».

Le ton de cette synergie Armée et Nation a été donné le 20 mai 2014, au cours de l’imposant défilé de 04 heures au cours duquel les deux composantes ont manifesté leur détermination à mener un combat pour la paix, la sécurité et le développement, en présence du Corps diplomatique et des amis du Cameroun venus assister à la fête.

Avant son installation à la loge d’honneur, aux côtés du Président du Sénat, Marcel Niat Njifenji; du président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguie Djibril; du Premier ministre chef du Gouvernement, Philemon Yang et du Président du Conseil Economique et Social, Luc Ayang, le président de la République a été salué à son arrivée au lieu de la cérémonie par le ministre délégué à la Présidence, chargé de la défense, Edgard Alain Mebe Ngo’o, suivi du salut aux couleurs, de l’exécution de l’hymne national du Cameroun et de la revue des troupes.

Le défilé proprement dit a été précédé par la présentation magistrale, très acclamée par l’assistance d’un carrousel intitulé, « Emergence 2035 », par un détachement de la police nationale. Il s’agit d’un hymne au rassemblement de tous les Camerounais pour la marche vers l’émergence à l’horizon 2035.

Par la suite, le chef de l’Etat a suivi debout, pendant trois quarts d’heure, le défilé des troupes à pied, sous la conduite du Général de Division, Saly Mohamadou, Commandant des troupes et au rythme des musiques des armées, et de la Sureté nationale. Comme les années antérieures, le public a eu droit cette année à la participation du détachement des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), sous la conduite du Chef d’escadron, Yake Charles.

Leur ont emboités le pas, les détachements de la Garde présidentielle, de l’École Militaire Interarmées (Emia), de la Gendarmerie nationale, l’Armée de terre, de l’air et la Marine Nationale, le Corps des Sapeurs Pompiers, les Anciens Combattants, la Sûreté Nationale, l’Administration Pénitentiaire et l’Administration des Douanes. Le défilé des troupes montées et motorisées, ponctué par le défilé aérien, a mis fin à cette première grande articulation de la journée au Boulevard du 20 mai à Yaoundé.

La deuxième grande partie de la 42e édition de la Fête Nationale de l’Unité à Yaoundé a porté sur le défilé civil. En dehors du bouquet d’honneur et le bouquet de fin, le public a eu droit au passage enthousiaste des élèves et des étudiants de tous les ordres d’enseignement : primaire, secondaire, normal, professionnel, supérieur ainsi que les partis politiques.

L’arrivée de Paul Biya au Boulevard du 20 mai, le 20 mai 2014 à 10h
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Une quarantaine de partis politiques a pris part à ce défilé, notamment les partis représentés au Sénat et à l’Assemblée Nationale. Tous ont été très applaudis à leur passage par le Chef de l’Etat. C’est le cas des parts politiques, RDPC, SDF, UPC, UDC, UNDP, UDC, ANDP, MRC, MDR, et FNSC ainsi que d’autres qui ont mobilisé leur militant à cette occasion de fête.

Pour manifester leur citoyenneté, les défilants ont magnifiquement exécuté des mouvements chorégraphiques d’ensemble, portant sur l’unité et l’intégration nationales, ainsi que d’autres valeurs qui fondent le développement intégré endogène et global du Cameroun

L’autre fait qui aura marqué ce 42e anniversaire de la Fête Nationale de l’Unité, comme de coutume, a été la réception offerte en soirée par le Couple présidentiel au Palais de l’Unité, soirée au cour de laquelle Paul et Chantal BIYA sont allés au contact de leurs convives, toutes catégories sociales confondues.

Les fusiliers de l’armée de l’air
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8500 Camerounais se bousculent pour les distinctions honorifiques à la fête de l’Unité

Les membres des conseils des ordres nationaux sont réunis afin d’examiner les dossiers des candidats. Seuls 3350 en seront bénéficiaires

Les membres des conseils des différents ordres nationaux du Cameroun sont réunis depuis ce 14 avril 2014 au Palais de l’Unité, pour examiner les candidatures aux différents médailles remises comme de coutume lors de la célébration de la fête nationale qui a lieu chaque 20 mai. Selon le Grand Chancelier des ordres nationaux, Peter Mafany Musonge, 3350 distinctions honorifiques seront remises aux Camerounais qui, sur le plan intérieur et hors des frontières, auront contribué à donner une image positive du Cameroun. Pour cette année, c’est 8506 dossiers que les différents conseils des ordres nationaux ont reçu et qu’ils doivent examiner durant trois jours.

En détail, pour les décorations lors de cette 42ème édition de la fête nationale du Cameroun, il s’agit de: 300 insignes dans l’Ordre de la Valeur pour 1383 candidatures reçues ; 1300 insignes dans l’Ordre du Mérite pour 4504 candidatures reçues ; 300 insignes dans l’Ordre du Mérite agricole pour 516 dossiers reçus ; 150 décorations du mérite sportif pour 361 dossiers reçus ; 1300 insignes pour la médaille de la Force publique pour 1742 dossiers reçus.


20 mai 2013 : La fête nationale du Cameroun célébrée aussi à Paris

L’ambassade du Cameroun a organisé une série de manifestations, pour commémorer le 41eme anniversaire de son unité

En dépit d’une météo capricieuse et sous une pluie persistante, l’ambassade du Cameroun à Paris a organisé le lundi 20 mai 2013, de concert avec Yaoundé, les festivités marquant la célébration de sa 41ème fête nationale, encore appelée fête de l’unité. Cette commémoration était placée cette année sous le thème: «Armée et Nation: ensemble pour relever les défis sécuritaires, pour un Cameroun émergeant». A Paris, cette journée marquée du sceau de l’unité, s’est déroulée en deux temps forts meublés par différentes manifestations. Dès la matinée les locaux de l’ambassadeur du Cameroun ont accueilli la cérémonie en honneur aux armoiries de la République, puis, à quelques encablures de l’ambassade a eu lieu, la traditionnelle réception des corps des armées et plus tard dans la soirée, la réception diplomatique donnée par l’ambassade du Cameroun au Pavillon Dauphine.

Des lauriers et fleurs.
Les locaux de l’ambassade du Cameroun grouillaient de monde dès la fin de la matinée du 20 mai, pour la cérémonie d’honneur au drapeau camerounais et pas seulement… En effet, des familles, connaissances ou amis se sont déplacés pour partager la joie de leurs proches décorés à cette occasion. Plusieurs personnalités de la diaspora camerounaise dans l’administration, les médias et la culture ont été honorées par le président de la République Paul Biya. Ce sont au total 17 médailles dont, 6 médailles de l’Ordre de la valeur et 11 médailles de l’Ordre du Mérite camerounais, qui ont été remises aux différents récipiendaires, par l’ambassadeur du Cameroun en France S.E.M Mbella Mbella. Après avoir reçu leurs médailles, les lauréats émus, ont exprimé leur satisfaction et leur profonde gratitude pour avoir obtenu cette forme de reconnaissance du Cameroun.

La célébration du 20 mai s’est ensuite déportée plus tard dans la soirée, dans l’enceinte du prestigieux Pavillon Dauphine dans le 16ème arrondissement parisien, pour la traditionnelle réception diplomatique, qui a réuni des diplomates étrangers autour de la communauté camerounaise et de ses amis. Dans son propos de bienvenu l’Ambassadeur du Cameroun S.E Mbella Mbella, après avoir remercié ses pairs de leurs présences à cette célébration de la fête nationale du Cameroun, a rappelé – pour en féliciter toutes les parties prenantes – la libération en avril dernier de la famille Moulin Fourrier, enlevée deux mois plus tôt au Cameroun. Le diplomate a également réitéré l’existence de réelles opportunités d’Affaires au Cameroun, invitant les investissements à s’en saisir.

Un concert-live de l’artiste Georges Seba et son impressionnant orchestre multiculturel a accompagné la soirée à son terme, dans une ambiance surchauffée.

La célébration du 20 mai 2013 a aussi eu lieu à Paris
Rachel Kesseng/Journalducameroun.com)/n

Quelques réactions des récipiendaires des médailles

Gaston KELMAN – écrivain – Chevalier dans l’Ordre du Mérite camerounais
«C’est un sentiment de fierté car, quand la nation vous reconnait vous faites chapeau bas et vous dites merci. C’est d’autant plus important quand on est à l’étranger ça veut dire peut-être on représente quelque chose et qu’au-delà des frontières on représente un petit ambassadeur à côté de l’ambassadeur de l’ambassadeur officiel (rires)»

Denise EPOTE, journaliste – Grand Officier dans l’Ordre de la valeur
«Sentiment de fierté. Je crois que quand on reconnait le travail qu’on fait, on ne peut peut-être que fier d’avoir cette reconnaissance-là du Cameroun, mais aussi du premier camerounais, en l’occurrence le président de la République»

Calixte BEYALA écrivain – Grand Officier dans l’Ordre de la valeur
Quand on travaille à l’étranger ça sers le pays. Le nombre de fois où à travers ma littérature, à travers le monde, le mot Cameroun est prononcé – un peu comme une équipe de football – l’air de rien – c’est normal, je travaille pour le Cameroun. Donc je suis très fière que le Cameroun pense un tout petit peu à moi. Parce que ce n’est pas souvent qu’on pense à ceux qui travaillent pour le pays à l’extérieur. La diaspora fait un travail qui mérite d’être reconnu et apporte énormément au pays. Je suis très contente que le Cameroun m’ait donné cette médaille. mais on attend un peu plus du pays, notamment sur certaines questions, notamment la double nationalité. »

Georges SEBA, artiste musicien – Chevalier dans l’Ordre de la Valeur
« C’est beaucoup d’émotion, je suis très touché parce qu’on on a pensé que les artistes pouvais avoir une distinction. Je voudrais remercier le président de la République, son excellence monsieur l’ambassadeur et remercier le Cameroun parce que ça donne un baume au c ur et on a envie de continuer de travailler. C’est important surtout en Afrique parce que il faut dire les choses comme elles sont les artistes ne sont pas toujours considérés et de voir que le président de la République a pensé donner des distinctions à des artistes décuple mon zèle pour continuer à représenter le Cameroun en dehors de nos frontières

AYISSI LE Duc Artiste musicien – Chevalier dans l’Ordre du mérite camerounais
«De la joie. Je veux dire merci à mes parents mon père ayissi Ntsama Jean et à ma mère Eyenga Julienne et dire merci au Président de la République, M. Paul Biya, à la Première Dame du Cameroun Mme Chantale Biya et merci à tous les camerounais qui ont soutenu jusqu’au aujourd’hui. Je suis très content parce que chaque chose a son temps, le mien c’est aujourd’hui après 30 ans de carrière et aujourd’hui j’ai 50 ans. Je veux donner le sens d’initié à cette médaille, parce la nouvelle génération pour sauvegarder notre culture, c’est pour cela que je fais le retour au pays pour travailler avec les jeunes à travers ma fondation Ayissi le Duc»

Sally NYOLO, artiste musicien – Chevalier dans l’Ordre de la Valeur
« C’est un honneur pour moi cette reconnaissante du Président de la République et du Cameroun. Je reçois cette médaille avec beaucoup de bonheur. Je félicite la culture camerounaise de reconnaitre en moi, une de ses ambassadrices. En tout cas, je veux être à la hauteur, continuer à travailler plus fort pour mériter cette décoration, pour que derrière moi, d’autres suivent l’exemple du travail acharné, sans concession. Toute ma j’ai reçu des distinctions et celle du Cameroun, je l’attendais .

Plusieurs camerounais de la diaspora ont reçu des médailles
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Préparatifs de la fête nationale du 20 Mai 2011 à Bafoussam

L’heure est aux derniers réglages

Pendant plus de deux heures d’horloge, le gouverneur de la région de l’Ouest, sa suite et le public ont assisté à un chef d’ uvre. Après cette prestation Monsieur Samuel Djibouaha n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction «On se croirait le 20 Mai, tous les défilants ont montré leurs preuves et je ne peux qu’être content et satisfait.» affirme t-il. Dans la ville, la société d’Hygiène et de Salubrité du Cameroun (HYSACAM) procède à une « toilette » complète pour que ce double évènement (fête de l’unité et celui du cinquantenaire) se passe en beauté. Placé cette année sur le thème « armées camerounaises: creuseurs de l’unité nationale, socle des institutions stables et démocratiques, garant du développement socio-économique » un thème qui relève de la contribution de l’armée camerounaise à la construction nationale.

Après l’accession du Cameroun francophone à l’indépendance le 1er janvier 1960, ce jour était célébré comme fête nationale du pays. Par la suite, plusieurs événements de portées majeures ont marqué l’évolution du pays vers une stabilité complète. Le 1er octobre 1961, l’on assiste à la réunification des deux Cameroun. La partie anglophone initialement colonisée par la Grande Bretagne et la partie francophone, ancienne colonie française décident d’avoir désormais un destin commun. Cette phase marque l’avènement de la République Fédérale du Cameroun. Des uvres dont les principaux artisans sont Amadou Ahidjo comme tête de file des francophones et John Ngu Foncha côté anglophone. Pendant cette période, le drapeau de la République est fait de 3 bandes verticales d’égale longueur aux couleurs suivantes : Vert Rouge Jaune frappées de 2 étoiles jaunes sur la bande verte. Ces deux étoiles symbolisent les deux entités anglophone et francophone. Le 20 mai 1972, le Cameroun devient une République Unie. Les 2 étoiles jaunes de la bande verte du drapeau migrent sur la bande rouge et leur fusion en une seule étoile symbolise de l’Etat unitaire.


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Cameroun: Un défilé du 20 mai spécial en guise de Fête nationale

Le dernier jour de célébration des 50 ans d’indépendance du Cameroun a été fêté en présence de neuf chefs d’Etat africains

Neuf chefs d’Etats présents
Neuf chefs d’Etat africains ont pris part jeudi 20 mai à Yaoundé, aux côtés de leur homologue et hôte camerounais Paul Biya, aux cérémonies officielles de la fête nationale du Cameroun clôturant les festivités marquant les 50 ans d’indépendance du Cameroun. Arrivés tôt le matin, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de la Guinée équatoriale, Joseph Kabila de la République démocratique du Congo (RDC) et Goodluck Jonathan du Nigeria se sont joints à d’autres dirigeants déjà présents dans la capitale camerounaise. La présence du président nigérian est passée presque inaperçue, pourtant le déplacement de Goodluck Jonathan pour le Cameroun était son premier voyage officiel depuis sa prise effective de fonction, suite au décès de l’ancien président Musa Yar’Adua. Parmi les chefs d’Etats déjà présents figuraient ainsi Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire, Denis Sassou Nguesso du Congo Brazzaville, le Tchadien Idriss Deby Itno, le Centrafricain François Bozizé et le Gabonais Ali Bongo Ongdimba. Lesquels étaient arrivés la veille le 19 pour assister à la clôture de la conférence internationale Africa 21.

4 heures de défilé devant des hautes personnalités
A la tribune d’honneur, l’on pouvait reconnaître des chefs d’Etats et autres personnalités. Il y avait là également Kofi Atta Annan (ancien Secrétaire général de l’ONU), Michel Rocard et Alain Juppé (anciens Premiers ministres français), Jean Ping (président de la Commission de l’Union africaine), Ali Abdussalam Treki, le président de l’Assemblée générale des Nations unies, Mme Asha-Rose Migiro (vice-secrétaire générale des Nations Unies), Kamalesh Sharma (secrétaire général du Commonwealth), Mohamed El-Baradei (ancien directeur général de l’Agence internationale pour l’énergie atomique, AIEA) et Prix Nobel de la paix ou encore Alain Joyandet (secrétaire d’Etat français chargé de la Coopération et de la Francophonie). Pendant près de 4 heures, les hôtes du Cameroun ont assisté à la parade militaire et civile pleine de symboles et de messages traduisant l’attachement des Camerounais à leur pays, indépendant depuis le 1er janvier 1960. Mais dont la fête nationale, le 20 mai, renvoie à l’unité scellée entre les parties anglophone et francophone en 1972.

Une belle brochette d’invités de marque
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Quelques points pour rappeler la réalité
Le passage du SDF, le Social Democratic Fund, de l’opposant John Fru Ndi a fait sourire de nombreux spectateurs et même ceux de la tribune présidentielle. Sur certaines pancartes on pouvait lire des message invitant au retour du fédéralisme. Un message qui n’est pourtant pas anodin. 23 ans après la fin du fédéralisme, l’unité nationale bien que construite laisse subsister encore de nombreuses interrogations. Chantée avec les mêmes intonations, la traduction anglaise de l’hymne nationale ne signifie pas la même chose. Il aura fallu plusieurs étapes, pour constituer l’Etat tel qu’il se présente aujourd’hui. Cinquante ans d’indépendance, un demi-siècle d’existence, ce qui est finalement peu pour constituer un Etat-nation. Nous avions, pour la plupart d’entre nous, hérité d’immenses territoires, sans unité géographique, sans homogénéité ethnique, sans cohésion culturelle, sans uniformité linguistique. Et les uns et les autres d’un puzzle disparate, nous avons fait ce que de vieilles nations ont mis des siècles à accomplir a fait remarquer le président Paul Biya, dans son discours à la nation prononcé le 17 mai. La journée s’est achevée par la traditionnelle réception à la présidence et le lancer des feux d’artifice qui ont mobilisé de nombreux spectateurs en ville.

Les photos du défilé


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1972-2009 : L’unité du Cameroun à l’épreuve du temps

37 ans après, Le Cameroun mène toujours un combat féroce pour trouver les voies d’une réelle émergence

L’histoire apprend que c’est avec la résolution 1350 (XIII) du 13 mars 1959, que l’Assemblée Générale des Nations Unies avait demandé que l’autorité administratrice du pays organise sous la surveillance de l’ONU, des plébiscites séparés dans la partie nord et dans la partie sud de la zone anglophone du Cameroun…
Histoire du Cameroun

Le Cameroun d’aujourd’hui présente toutes les caractéristiques d’une unification réussie, dans un contexte d’actualité internationale ou les mutations sociales sont constamment marquées par des divisions. C’est donc cette réalité qui gouverne la célébration actuelle de la 37ème édition de la fête nationale. Sur la question, le RDPC (Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais) parti au pouvoir et parti du président Paul Biya en exercice est une émulation concrète on y retrouve toutes le composantes de la société camerounaises. Pourtant aujourd’hui beaucoup d’observateurs et d’analystes s’accordent à dire que l’unité nationale qui justifie les cérémonies du 20 mai souffre d’une très grosse relativité.

Cette relativité est tout d’abord historique. Les ressortissants de la partie anglophone du pays que couvrent les régions Nord ouest et Sud ouest ont toujours éprouvé un vif ressentiment séparatiste qui bien qu’officiellement inavoué est la chose la mieux partagée au sein des populations. L’histoire apprend que c’est avec la résolution 1350 (XIII) du 13 mars 1959, que l’Assemblée Générale des Nations Unies avait demandé que l’autorité administratrice du pays organise sous la surveillance de l’ONU, des plébiscites séparés dans la partie nord et dans la partie sud de la zone anglophone du Cameroun afin de déterminer les aspirations des habitants du territoire au sujet de leur avenir. Le oui l’emportera au profit du ralliement au Cameroun francophone. C’est ainsi qu’un projet constitutionnel viendra faire prévaloir un Etat fédéral contenant deux Etats fédérés, mais avec une Constitution très centralisée sur Yaoundé la capitale du Cameroun francophone, en lieu et place d’une province autonome tel que l’avait souhaité le public anglophone. C’est dans ce contexte que la « Southern Cameroon » s’est retrouvé impliqué en février 1972 à la formation d’un Etat unitaire centralisé dont on disait être une entreprise salutaire…


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Comment peut on parler d’équilibre dans un pays où chaque détenteur d’une parcelle d’autorité dans le pays se comporte comme un chef d’Etat?
Shanda Tomne

Aujourd’hui, des revendications sécessionnistes réapparaissent certes mais dans un climat plus calme. Mais pour beaucoup d’anglophones, du président Ahidjo à BIYA, plusieurs man uvres économiques sont à leur défaveur. Ils arguent qu’ils ne bénéficient pas des retombées de l’hydrocarbure « offshore » du large de la péninsule qui borde le Golfe de Guinée. Autre constat, les anglophones se considèrent comme des citoyens abandonnés, même s’il est vrai qu’aucune disposition légale ne le stipule. C’est pourquoi dans le cadre de nombreuses rencontres, des leaders des régions anglophones prennent de plus en plus position pour une plus grande décentralisation, tout en se disant comme toujours attachés à l’unité nationale. Cette revendication bien que légitimée par la révision constitutionnelle de 1996 tarde à se concrétiser dans les faits. Le lundi le 1er Octobre 2001, de violents affrontements ont opposé les forces de l’ordre aux manifestants du Southern Cameroon National Council (SCNC). Pour eux, il faudrait remettre à jour les grandes idées que sous tendait la réunification des deux Cameroun.

En marge de cette division purement liée à l’héritage colonial, l’évolution socio-historique actuelle présente aujourd’hui un pays déchiré dans les contradictions les plus complexes. La politique d’équilibre régional qui a toujours été brandie comme facteur d’intégration est aujourd’hui dénoncé. Des auteurs comme Shanda Tomne ont souvent pertinemment posé la question à savoir Comment on pouvait parler d’équilibre dans un pays qui n’est plus qu’un amoncellement d’Etats où « chaque détenteur d’une parcelle d’autorité dans le pays se comporte comme un chef d’Etat. » il relève aussi un fait bien réel, «Du ministre au recteur d’université et jusqu’au chef de service, les milices et les cours privées prolifèrent ».


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Un autre constat est réel l’unité nationale souffre du conflit opposant les bourgeoisies aux masses populaires qu’elles utilisent comme aux gré de leurs intérêts. Avec le régime actuel au pouvoir, les accidents économiques de l’histoire du Cameroun sont des catastrophes pour les populations qui sont devenus de plus en plus pauvres, et pour une jeunesse en nombre toujours grandissant et qui n’est qu’à un doigt de s’enflammer parce qu’elle se sent sacrifiée. Enfin de nombreuses rivalités ethniques continuent de proliférer soit ouvertement soit sous cape. Une chose est sûre pour beaucoup de camerounais, de simples cérémonies commémoratives ne suffisent plus à renforcer l’unité nationale. Mais la politique du gouvernement est progressive et trente sept ans de réunification ne suffisent pas à régler tous les problèmes.


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Cameroun: les préparatifs de la fête nationale s’intensifient dans la région du littoral

Les populations de l’île de Manoka et du Moungo déjà prêtes

A 24h de la célébration de la 37é édition de la fête de l’unité nationale le 20 mai, la fièvre des préparatifs monte de plus en plus. Cette manifestation est comme chaque année, l’occasion pour les camerounais du Nord, du Sud, de l’Est et de l’Ouest, de faire taire des guerres tribales, pour former l’union sacrée et se souvenir de l’importance du référendum du 20 mai 1972 à l’issu duquel les camerounais des deux rives du Moungo, avaient à juste tire, opté pour un Etat unitaire. Et cette unité qui va guidé la journée de mercredi, 20 mai 2009 à travers plusieurs activités organisées à cet effet. A l’île de Manoka située dans l’arrondissement de Douala VIe, près de 150 pagnes viennent d’être offerts aux militants du Rassemblement Démocratique du Peuple Démocratique (RDPC) ainsi qu’une enveloppe contenant la somme de 250 000F CFA.

Ce geste de l’honorable Albert Dooh Collins, député de la circonscription du Wouri centre, vise à permettre aux populations de cette île, de bien préparer la fête de l’unité. La rencontre qui s’est déroulée il y a quelques jours à Douala, a aussi été l’occasion de régler quelques différends de la mairie de l’île de Manoka dans le but de procéder à la réconciliation des uns et des autres en cette période de l’unité. On a retrouvé dans la salle, les conseillers municipaux, présidents de section et sous section RDPC de Manoka. Les différents problèmes qui minent le parti sur l’île, ont failli renvoyer aux calendes grecques les préparatifs du traditionnel défilé du 20 mai. Mais l’honorable a réussi à calmer les esprits surchauffés, faisant comprendre qu’il ne prendra pas le parti de qui que ce soit, car tous les militants doivent rester solidaires. Albert Dooh Collins avant de séparer de ses camardes de Manoka, a indiqué qu’il va se rendre sur l’île dans un mois.

Autre lieu, autre préparatif
Dans le département du Moungo dans le Littoral, l’on prépare activement la fête de l’unité. Justin Mvodo, le préfet ne cesse de multiplier actuellement des séances de travail, car il entend donner une dimension mémorable à cette célébration, ce mercredi, 20 mai. Dans le même ordre d’idée, nombreux sont les partis politiques qui battent le rappel des troupes. Objectif avoué : mobiliser tous les membres, afin de faire échec à ceux qui brandissent le spectre du boycott du défilé, à l’instar du SDF notamment.

Quoi qu’il en soit, l’on peut dire sans risque de se tromper, que tout est fin prêt pour que la célébration grandiose, de la 37é fête de l’unité nationale du Cameroun à Douala ainsi que dans les différentes parties de la région du Littoral.

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Cameroun: La fête nationale se prépare.

Le préfet du Mfoundi vient de donner les dernières consignes aux partis politiques

La fête nationale du 20 mai s’approche et les préparatifs vont bon train au niveau de l’administration centrale et au sein des formations politiques dont les militants devront prendre part au défilé prévu au boulevard du 20 mai. Au niveau du ministère de la jeunesse, le patron des lieux Adoum Garoua multiplie des concertations avec les acteurs de cette fête. Il s’agit de mettre tout en uvre pour que celle-ci dont le thème cette année est Forces de défense et Nation pour la promotion de la paix sociale et du développement soit couronnée par un énorme succès. Le Préfet du Mfoundi Joseph Beti Assomo vient à cet effet de présider une importante réunion avec les leaders des partis politiques en vue de trouver ensemble des voies et moyens adéquates pour le bon déroulement du défilé qui se fera devant le chef de l’Etat Paul Biya. Le Mfoundi, il faut le rappeler, est un département sensible et stratégique car c’est dans ce département que se trouve la capitale politique, yaoundé, siège des institutions. Le 30 avril 2009, la rencontre entre le préfet du Mfoundi Joseph Beti Assomo, président de la commission du défilé des partis politiques et les leaders de ces partis était donc l’occasion idoine pour la mise sur pied d’un cadre réglementaire du défilé. Aussi note- t-on que 28 formations politiques dont le RDPC, le SDF, l’UNDP, l’ANDP, l’AFP, l’ADD, le POUC, le MDP, le PDC l’AMEC, prendront part au défilé au boulevard du 20 mai.

Au cours de cette concertation Joseph Beti Assomo a ainsi donné des directives aux représentants des formations politiques ayant déposé une déclaration écrite dans ses services. Les directives du préfet du Mfoundi devront donc être respectées lors du grand défilé.IL a été demandé aux responsables des partis politiques de respecter le nombre de personnes par carré, ce qui suppose que certains partis politiques qui avaient l’habitude de gonfler les rangs savent dorénavant à quoi s’en tenir. En ce qui concerne la tenue des militants des partis politiques le 20 mai, le patron du Mfoundi a donné la priorité à l’uniforme. Par ailleurs, pour des raisons de sécurité au boulevard du 20 mai, le préfet a interdit l’usage des téléphones portables, le port des sacs à mains, tout comme les chaussures ouvertes. Pour ce qui est des slogans qui seront inscrits sur des pancartes, le préfet du Mfoundi prévient que seuls ceux ayant été élaborés par le comité d’organisation seront autorisés.

Il est donc question ici d’éviter des slogans de type partisan qui peuvent créer la confusion, et la polémique au sein de l’opinion nationale et internationale. Les leaders et autres représentants des partis politiques présents à cette rencontre, ont également appris que seule l’effigie du chef de l’Etat sera autorisée au boulevard du 20 mai. Il s’agit pour Beti Assomo de prôner les idéaux de paix et d’unité autour du président de la république. Le 18 mai prochain aura lieu au boulevard du 20 mai, la répétition générale du défilé, une occasion de revoir certaines  » défaillances  » avant le jour -j. Le préfet du Mfoundi invite d’ailleurs toutes les formations politiques concernées à prendre part à cette séance de répétition générale, et prévient que les absents à cette dernière étape pourraient être exclus du défilé civil, le 20 mai prochain.

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Défilé du 20 mai
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