Le Camerounais Franko nommé «Disque d’or» en France

Il a été distingué pour son titre «Coller la petite», lequel a dépassé la barre des 75 000 ventes en France et 1 0 000 000 de streams

Le chanteur camerounais Franco vient de recevoir le titre Disque d’or en France pour son titre «coller la petite». L’information a été rendu publique sur la page facebook de l’artiste mercredi, 21 décembre 2016.

Il a reçu cette distinction pour avoir franchi la barre de 10 000 000 streams et de 75 000 ventes, qui est l’accès direct et instantané à de l’audio et à des vidéos pour éviter à l’internaute l’attente due au téléchargement.

Ce disque d’or a été remis au Label Juston record /wagram qui le distribue en France via Ibrahim El Anwar. Il est certifié par l’Union des producteurs phonographiques français indépendants (UPFI).

«Merci c’est grâce à vous, c’est pas tous les jours que ça arrive à un artiste africain vivant en afrique d’être disque d’or en France», a indiqué Franko.

Le 29 avril dernier, «Coller la petite» avait remporté le prix Kunde du meilleur artiste en Afrique central. Il lui avait été remis à Ouagadougou au Burkina Faso, à l’occasion de la seizième édition de ce Prix.

L’artiste est également classé parmi les artistes camerounais qui ont embrasé la toile en 2015. Son tube devenu panafricain en un temps record avait été téléchargé plus de 600 000 fois sur la plateforme Sound cloud et vu près de 8 614 755 sur YouTube.


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Franko de retour avec un nouveau single, «Téléphone»

Le vidéogramme de cette nouvelle production de l’artiste camerounais est disponible sur youtube depuis le 26 juin 2016

Après avoir connu un succès planétaire avec son single « Coller la petite », Franko vient de sortir un nouveau single intitulé « Téléphone ». Dans cette chanson, l’artiste camerounais évoque le danger que représente le téléphone portable pour les couples.

Il invite les conjoints à ne pas se fouiller les téléphones tout en rappelant que c’est un objet « personnel ».

« Même si c’est toi qui le lui a acheté, ça ne te donne pas le droit de le fouiller. Oh mon ami écoute ! Le téléphone est devenu un véritable danger pour les couples », chante-t-il.

« Dans la vie faut savoir éviter les problèmes », conseil l’auteur de la chanson « Le filles d’aujourd’hui » avant d’ajouter : « la clé d’une bonne relation c’est la confiance (.) le manque de confiance dans un couple est souvent à l’origine des guerres, ça cause des bagarres, ça cause des dégâts. Parfois il suffit d’un message suspect pour qu’un couple se sépare ».

Dans cette nouvelle production, Franko se donne les airs de sociologue de la musique qui peut poser des problématiques qui polluent la société. Ici, il s’est éloigné sans doute de l’originalité qui a bâti son succès dans « Coller la petite ». Un single dans lequel les textes célèbrent les vertus de la fête avec comme un air d’indécence.

Ce qui avait échaudé des critiques au point d’être sanctionné par le préfet de la Mifi, Joseph Tangwa Fover. Ce dernier avait alors interdit sa diffusion dans son département.

On peut s’imaginer que cette sanction, couplée à d’autres critiques, a poussé Franko à « changer de couloir ». Un couloir où il devra difficilement s’en sortir vu le contexte camerounais où presque seule la scénarisation empruntée d’un peu de comique fait désormais le succès.

Franko.
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Kundée 2016: Franko sacré meilleur artiste d’Afrique centrale

L’artiste camerounais a décroché le Kundé d’or lors de la soirée de récompenses le 29 avril 2016 à Ouagadougou, au Burkina Faso

Le rappeur camerounais Franko a reçu le prix de meilleur artiste d’Afrique Centrale le 29 avril à Ouagadougou, lors de la 16e édition des Kunde, les trophées de la musique du Burkina-Faso. C’est grâce au titre «Coller la petite» que l’artiste a été récompensé.

Kingue Kingue Franck, alias Franko s’est orienté vers la musique après l’obtention de de son Brevet de Technicien en Marketing. Il est alors un fan inconditionnel de musique urbaine depuis son plus jeune âge. Ce nouveau milieu accueillait les bras ouverts Franko qui remportait plusieurs concours, comme une compétition de rap en 2007 et devient grand vainqueur du « Challenge Vacance » trois ans plus tard.

Suite à cela, il travaille très dur pour proposer à ceux qui le suivent un album qui lui correspond. C’est le rap que tu veux voir déboule chez les disquaires en 2012 et reçoit une nomination à la prestigieuse cérémonie « Canal 2or ». Depuis, l’artiste est signé et soutenu par une maison de disque de Douala qui lui permis de sortir un single qui est un véritable carton au Cameroun et dans certains pays.

L’auteur du morceau « Les filles d’aujourd’hui » a déjà conquis le Niger et le Burkina Faso avec son single « Coller la Petite ». Avec son single qui présente un supermarché comme un dancefloor géant à « gos », l’artiste camerounais avait suscité un vif intérêt auprès des autorités locales. « Coller la petite » avait alors fait l’objet d’un arrêté très sérieux dans le cadre de la lutte contre la dépravation des m urs de la part du préfet du département de la Mifi, Joseph Tover Twanga annonçant « l’interdiction de la vente, la diffusion et la promotion de l’ uvre de l’artiste Franko ».

Vendredi à Ouagadougou, un Kundé d’honneur a été décerné à Marthe Sambo pour ses 43 ans de carrière. Une carrière musicale couronnée par 17 albums.

A noter que lors de cette édition du Kundé, un Kundé d’hommage a été décerné à Papa Wemba, le « Roi de la Rumba », décédé le 24 avril 2016 à Abidjan. Un hommage particulier lui a été rendu tout au long de la soirée. D’abord à travers une minute d’applaudissements demandée par le commissariat des Kundé et ensuite, une minute de silence demandée par Koffi Olomidé.

Un Kundé d’hommage a également été décerné à Victor Démé, artiste musicien burkinabè décédé en septembre 2015.


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L’artiste camerounais Franko veut rencontrer le préfet de la Mifi

L’auteur du tube à succès «coller la petite» s’offusque également des critiques élevées contre sa personne par le ministre de la Culture du Cameroun et un député

Invité de l’émission « Dimanche avec vous », sur la chaîne Equinoxe Tv le dimanche 24 janvier 2016, l’artiste camerounaise Franko a laissé entendre qu’il est ouvert à une rencontre avec le préfet du département de la Mifi, Joseph Fover Tangwa, à l’origine de l’interdiction de la diffusion de sa chanson sur le territoire de la Mifi, le 02 novembre 2015.

Apres avoir hésité un moment sur la question de l’animateur, Franko finit par dire qu’il rencontrerait bien le préfet pour lui dire qu’il y a eu un problème d’interprétation, pour ce qui est de sa chanson. Mais, il ne sera en aucun cas question de le remercier pour la publicité qui a découlée de sa décision d’interdire la diffusion de sa chanson sur son territoire.

L’auteur du tube à succès « Coller la petite » va plus loin et déclare qu’il est prêt à financer son propre concert dans la ville de Bafoussam. Question de communier, dit-il, avec son public. Et si cela n’est pas possible, avertit Franko, il va aller communier avec son public ailleurs.

Cet artiste, qui préfère les filles chrétiennes aux yeux de chat et au ventre plat, crie à l’acharnement sur sa personne et sur son uvre. En réaction aux critiques formulées par la députée Cécile Epondo Fouda et le ministre de la culture (Minac) Narcisse Mouelle Kombi, indexant les caractères immoral et scandaleux de sa chanson, l’artiste affirme qu’ils n’ont « rien compris à la chanson ».

Vêtu d’un pantalon noir, d’une chemisette noire sur un t-shirt noir et coiffé d’une casquette noire, Franko s’est permis d’expliquer que la chanson « Coller la petite » veut simplement dire danser avec une fille. C’est, renchérit-il, « un message adressé à une personne qui se retrouve à une fête et qui reste assise pendant que des gens se trémoussent sur la piste de danse ». Il reconnait que la chanson écoutée plus de 13 millions de fois sur Youtube n’est pas appréciée de tout le monde.

Avant de repartir pour sa tournée mondiale qui le mènera au Congo, au Niger, au Gabon, au Maroc, en Algérie, en France, au Canada, aux Usa, l’artiste qui cumule trois années seulement d’expérience dans la musique a dit ne pas s’intéresser aux questions de droit d’auteur au Cameroun. Il confie être en train de faire valoir ses droits d’artiste à l’extérieur.

La suite de la chanson Coller la petite est prévue dans moins d’un an, a-t-il révélé en indiquant des collaborations probables avec des artistes tels que Malhox, Davido et plusieurs autres nigérians.


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Franko continue de mettre l’ambiance sur la scène internationale

Le chanteur camerounais s’est produit samedi, 16 janvier 2016, au New City club à Bordeaux. Au menu, son titre « colle la petite »

Le chanteur camerounais Franko a fait danser un public français à Bordeau ce samedi, 16 janvier 2016. A menu des chansons interprétées, son titre « colle la petite ».

Rendu célèbre par ledit titre, Franko continue de dévaler les marches des podiums dans de nombreux pays. Cela est le cas en Côte d’Ivoire, au Congo Brazzaville, en Guinée Conakry, etc.

Rien n’arrête l’ascension de l’auteur de « colle la petite ». Pas même l’interdiction de diffusion du tube par le préfet de la Mifi sur son territoire de commandement sous peine de sanctions.

Depuis sa sortie en mi-2015, le titre « colle la petite » a déjà été téléchargé plus de [ b 600 000 fois] sur la plateforme Sound cloud et a été vu près de 8 614 755 sur YouTube. Toutes choses qui ont placé Franko à la fin de l’année 2015, parmi les artistes camerounais qui ont mis le feu . Cela aux cotés de Maalhox le viber et de Dynastie Le tigre.


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«Coller la petite» de Franko créée la polémique

Dans un arrêté publié le 02 novembre, le préfet de la Mifi interdit la diffusion de cette chanson dans son département, sous peine de sanctions. Une décision qui suscite moult réactions

Certains Camerounais ne pourront plus se trémousser au rythme de la célèbre chanson «Coller la petite» de l’artiste camerounais Franko. La décision a été prise par le préfet de la Mifi, département qui abrite la ville de Bafoussam, capitale régionale de l’Ouest. Dans un arrêté publié le lundi 02 novembre, Tangwa Fover a interdit la diffusion de la chanson dans sa circonscription administrative, sous peine de sanctions. Une décision qui a suscité une pluie de réactions.

L’arrêté est formel en son article 1er: «Est interdit sur l’ensemble du département de la Mifi, à compter de la date de signature du présent arrêté, la vente, la promotion, la diffusion de l’ uvre musicale de l’artiste Franko, auteur de la chanson  »Coller la petite »», tranche Tangwa Fover.

Le préfet de la Mifi a également pris la peine d’ordonner aux sous-préfets des arrondissements de Bafoussam I, II, III, au commissaire central de la ville de Bafoussam, ainsi qu’au commandant de groupement de la gendarmerie territoriale de Bafoussam de se charger chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de cette mesure.

Pour Joseph Tangwa Fover, cette décision se justifie par la nécessiter du maintien de l’ordre et de lutte contre la dépravation des m urs. Et il est accompagné dans son point de vue par certaines personnalités du pays qui jugent cette mesure courageuse et juste.

«Les musiques obscènes sont diffusées aujourd’hui dans toutes les chaînes de radio, au point où je ne comprends pas comment on en est arrivé à cette situation. A notre époque, lorsqu’on commençait à chanter, il y avait la censure. Lorsque votre musique était contraire à l’éthique de la société, on ne la diffusait nulle part. Les chansons qu’on passe le temps à diffuser de nos jours ne promeuvent pas nos valeurs sociales», a commenté l’artiste Ange Emérand Ebogo qui a félicité le préfet pour cette décision.

Un point de vue que partage MarcHakopoka conseiller-maître à la Chambre des comptes de la Cour suprême au Cameroun qui atteste qu'[I «il faut saluer le courage du préfet d’avoir censurer une chanson qui invite à violer l’interdit social. La chanson mérite même le bannissement; l’immoralité devrait être combattue»], soutient-il sévèrement. D’autres comme l’homme politique Sosthène Médard Lipot, sont plus tempérés, même s’ils partagent la décision du préfet.

[I «Le préfet de la Mifi est le garant de l’ordre public et de la morale publique dans son territoire de commandement est dans son rôle. Mais la chose qui est regrettable, c’est l’absence de la politique de nos gouvernants dans le domaine de l’art et de la culture. L’interdiction d’une chanson devrait normalement se faire à la lumière d’une politique connue par tous. Sur le contenu, ce chanteur fait l’apologie de l’inceste et de l’interdit mais en prenant cette décision, le préfet de la Mifi ne s’est pas rendu compte qu’il a donné un coup d’accélérateur à cette musique qui sera encore plus écoutée et plus commercialisée dans sa circonscription administrative»].

Points de vue divisés
Pour certaines personnes, l’interdiction de cette chanson n’a pas sa raison d’être. [I «Je pense que c’est une décision stupide. Ce n’est pas la première chanson à avoir des paroles suggestives. J’estime qu’il y a d’autres problèmes sur lesquels il doit s’appesantir, à mon avis. Ce n’est pas une chanson qui va détourner les m urs des jeunes. S’il y a la délinquance qui persiste dans un endroit donné, ce n’est pas le fait de l’interdire qui va permettre de résoudre le problème, rétorque de son côté Amina Nguimbisune, une artiste. «C’est une décision absurde à un moment où le disque est planétaire, nous l’écoutons dans nos maisons et sur les réseaux, comment pourra-t-il vérifier si cette décision est respectée?», s’interroge de son côté un étudiant.

Pour sa part, l’artiste a tenu à s’expliquer dans une interview. [I «Dans « Coller la petite », je demande aux mecs qui vont dans des fêtes de s’éclater lorsqu’ils y sont. Parce qu’on ne va pas dans une fête pour jouer les rabat-joie ou pour plomber l’atmosphère. Quand on est dans une fête, il faut s’éclater et on le fait naturellement avec une cavalière qu’on colle. Je pense plutôt que ce sont des gens qui essaient de détourner le sens du message que je transmets dans ma chanson, pour en faire une image de promotion de sexe»], s’est défendu Franko. Des explications qui n’ont pas réussi à faire céder le préfet qui prévient que «tout contrevenant aux dispositions du présent arrêté, s’expose aux sanctions prévues par la réglementation en vigueur».

Sorti en juillet dernier, la chanson [I «Coller la petite»] s’est rapidement propagée au Cameroun puis en Afrique, créant ainsi un véritable buzz. A ce jour, le clip a réuni plus d’un million de vues sur YouTube en un mois: un fait rare pour un artiste africain.


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La LCC demande de lever l’interdiction de la chanson «coller la petite» dans la Mifi

Par Delor Magellan Kamseu Kamgaing

Suite à l’Arrêté préfectoral N°689, du 2 Novembre 2015, qui porte interdiction de vente, la diffusion et la promotion de l’ uvre de l’artiste Franko dans le département de la mifi, «considérant la lutte contre la dépravation des m urs», le Président National de la LCC, Delor Magellan Kamseu Kamgaing, a adressée, au nom des consommateurs, membres de son organisation, résident dans le Département de la Mifi, une correspondance pour demander la levée de cet Arrêté inopportun.

La LCC estime que cette décision injustifiée dans l’Arrêté préfectoral, a soulevé l’indignation de plusieurs membres de la Ligue Camerounaise des Consommateurs, du département de la Mifi, consommateurs assidus de cette musique, qui sont à l’origine de cette correspondance, dont l’objet vise à voir le Préfet lever cet Arrêté inopportun.

Pour ces consommateurs de la Mifi, la chanson suscitée ne contient guère de paroles tendant à «dépraver les m urs». Au contraire, comme toute musique d’ambiance, elle permet de se défouler. C’est-à-dire profiter de sa présence dans un milieu festif pour s’amuser à fond. Sans titre. Ni arbitre. Comme vous êtes sans l’ignorer, dans tous les lieux et milieux festifs on «colle la petite».

C’est pourquoi, en vertu des Droits au choix et d’être entendu du consommateur, contenus dans les Principes Directeurs des Nations Unis pour la protection du consommateur et la Loi cadre N°2011/012 du 6 Mai 2011, portant Protection du consommateur au Cameroun, le Président National de la LCC, espère que le Préfet Tangwa Joseph Fover, accordera une suite favorable à sa requête.


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Collez-nous la paix avec cette chanson à la con!

Par Abdelaziz Mounde

Pourquoi ne diffusez-vous pas les arrêtés d’interdiction de réunions et manifestations au Cameroun? La censure de Franko par un préfet est-elle plus grave que les arrestations de Bikoko et de ceux qui veulent tout simplement s’exprimer au Cameroun par toutes ces autorités administratives? Sortons de ces cerveaux collés!

Je vois des journalistes, hommes de médias et animateurs réputés diffuser un arrêté du préfet de la Mifi dans l’Ouest-Cameroun interdisant la diffusion de la chanson « Coller la petite », que tout le monde adore, dans son ressort territorial.

En bonus, les mêmes avocats, commis d’office du jeune Franko, ont débusqué la photo du quidam de la préfectorale qui excite les commentaires les plus avilissants, abjects et potaches sur son physique.

Jamais on n’a vu sur les pages de ces défenseurs du tube mondial, des copies de décision d’interdiction de réunion de partis politiques, monnaie courante au Cameroun.

Jamais, on n’a vu ces arrêtés très courants d’interdiction de manifestations aux organisations de la société civile et aux syndicats, sport national des préfets et sous-préfets sur les pages.

Écoutez, c’est très sympa les tubes sur YouTube, mais c’est bien moins sympa de se retrouver en cellule avec sa famille, tel Jean-Marc Bikoko ou en prison, à cause d’un acte préfectoral d’interdiction systématique de réunions, colloques et rencontres sur la citoyenneté, l’alternance et autres sujets d’importance.

Ne choisissons pas les arrêtés, diffusons et révélons toutes les censures au Cameroun !

Le Camerounais Franko, auteur du tube « Coller la petite ».
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