Cameroun : le recensement général de la population est annoncé

Un recensement général de la population se tiendra sur l’ensemble du territoire national à compter du mois de novembre 2023.

Le recensement permettra de connaître le nombre de personnes qui vivent au Cameroun. Il détermine la population officielle, dans chaque région, département, arrondissement, communes etc. L’objectif ainsi visé est le dénombrement des logements et de la population résidant au Cameroun et la connaissance de leurs principales caractéristiques : sexe, âge, activité, professions exercées, caractéristiques des ménages, taille et type de logement, modes de transport, déplacements quotidiens.

À propos de ce 4ème recensement général de la population et de l’habitat, couplé au recensement général de l’agriculture et de l’élevage, le chef d’unité de cartographie au Bureau central des recensements et des études de population (Bucrep) a révélé ce jour à la CRTV radio que 21 000 candidats se sont manifestés en ligne pour des postes d’agents recenseurs.

Or ce recensement recherche 32 059 agents recenseurs et la date de clôture de l’appel à candidatures est fixée pour le 15 septembre, dans trois jours. Mais pour Hervé Joël Efon, le chef d’unité, il n’y a pas de quoi s’inquiéter. « Nous pensons que lors des trois derniers jours, les candidats vont s’inscrire. Comme on l’a souvent remarqué, ils attendent la fin pour s’inscrire en grand nombre », espère-t-il.

Initialement prévu de 2013-20216, et renvoyé aux calendes grecques plusieurs fois, le lancement du Recensement général de l’agriculture et de l’élevage (Rgae) couplé au 4e Recensement général de la population et de l’habitat (Rgph), pourrait effectivement démarrer cette fois-ci entre novembre-décembre 2023, comme annoncé en mars dernier par André Mbairano Dji, le coordonnateur du Rgae.

La preuve, d’après  Joël Hervé Efon, chef d’unité cartographie le chef d’unité de cartographie au Bureau central des recensements et des études de population (Bucrep) , un appel d’offres a été lancé pour le recrutement de plus de 30 000 agents recenseurs. «  En effet, le recensement général de la population et de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage a été fait à travers plusieurs phases. La première phase que nous avons appelé la cartographie a consisté à délimiter le territoire national en zones de travail assez homogènes dans lesquelles les agents recenseurs vont travailler.

C’est l’ensemble de ces zones qui forme donc l’effectif à mobiliser. Et donc, dans les 32 059 agents à recruter, nous aurons 24 170 agents recenseurs effectivement qui seront encadrés par 7 881 chefs d’équipes », s’est-il confié à nos confrères de la Crtv ce 12 septembre 2023. A en croire la même source, environ 21 000 candidats se sont déjà signalés en ligne soit un gap de plus de 11 000 à combler à trois jours de la fin des recrutements.

 

Cameroun : de nouvelles disciplines techniques et pratiques dans l’enseignement général

Dès cette année scolaire, plusieurs disciplines de l’enseignement technique seront progressivement introduites dans les programmes de l’enseignement général.

Mini révolution dans l’enseignement secondaire au Cameroun. Les apprenants auront droit tous à de nouvelles matières. C’est principalement le cas des disciplines comme la comptabilité, le commerce ou encore l’économie sociale et familiale (ESF). Au ministère des Enseignements secondaires (Minesec), on admet que cette innovation a pour but d’augmenter les compétences des élèves pour leur donner les acquis pour mieux s’insérer dans le monde du travail ou alors de créer eux-mêmes leur emploi.

Ce choix de faire migrer ces enseignements techniques vers l’enseignement général est en réalité l’une des conséquences du chantier de l’amélioration du système éducatif camerounais. Le refrain au Minesec c’est que bien que ce système éducatif donne satisfaction, il est impératif de l’améliorer pour continuer d’avoir de meilleurs résultats, a en croire Stopblablacam.

Cette innovation est par ailleurs une réponse aux exigences de la Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30). Ce document diagnostique que « la qualité du système d’éducation et de formation, l’employabilité, l’entreprenariabilité, les contenus et la qualité de l’offre d’éducation ne sont pas toujours en adéquation avec la demande du système productif en termes de main d’œuvre et d’entrepreneurs ou créateurs d’entreprise ». Pour une meilleure adéquation entre l’éducation et le monde du travail, la SND30 propose justement d’accentuer l’offre de formation technique et professionnelle.

Cameroun : le général Esaïe Ngambou admis en Deuxième section

Après s’être attaqué au ministre Atanga Nji, le général de division Esaïe Ngambou a été poussé à la retraite par un décret du président de la République.

L’affaire Esaïe Ngambou a pris toute autre tournure. Le général de division Esaïe Ngambou a perdu une bataille qu’il s’est créée. Il y a trois jours, il s’en est publiquement pris au ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, prédisant même que ce dernier partirait avant lui… Le président de la République, chef des forces armées, en aura décidé autrement. Dans un décret rendu public ce 5 juillet, Paul Biya admet l’officier supérieur en deuxième section. C’est d’ailleurs le seul général à être mis en retraire par le texte du chef de l’État. La réaction instantanée de Paul Biya apparaît comme une sanction.

Selon le géostratége Dalvarice Ngoudjou : « la promotion d’un général à la deuxième section signifie qu’il est passé à une phase de carrière où il est retiré du service actif, mais continue à bénéficier de certains avantages et responsabilités liés à son rang. Cela signifie généralement que le général ne participe plus aux opérations militaires actives et n’occupe plus de poste de commandement opérationnels ». En clair, l’admission du général Ngambou en Deuxième section est une forme de mise en retraite.

En effet, le général Esaïe Ngambou avait très peu goutté le fait que le ministre de l’Administration territoriale indexe, en des termes forts, l’illégalité des activités d’une faction dissidente de l’Église évangélique du Cameroun soutenue par lui. « J’ai suivi avec beaucoup d’intérêt la correspondance du ministre de l’Administration territoriale. Vous voudrez bien lui dire que dans un problème où un général de division a mis son nom… il ne saurait me traiter d’individu sans foi ni loi », avait alors pesté l’officier supérieur.

 « Le ministre de l’Administration territoriale informe l’opinion publique qu’un groupe d’individus sans foi ni loi sillonnent depuis quelque temps nos villes et campagnes, se prévalant d’un mandat de réforme de l’Église évangélique du Cameroun (EEC) sous la dénomination Église évangélique du Cameroun décentralisée, en abrégé EEC-D », avait écrit Paul Atanga Nji dans un communiqué publié le 8 juin.

Des mots reçus comme des balles par l’officier supérieur qui va déclarer : « On ne m’a jamais traité de cette manière. J’aurais l’occasion de le rencontrer. J’espère qu’il sera encore là. Il ne faut pas exagérer ! ». Par ce décret, le président de la République renforce l’autorité du ministre de l’Administration territoriale, par ailleurs secrétaire permanent du Conseil national de sécurité (CNS).

Cameroun : bicéphalisme au secrétariat général du Comité transitoire du football professionnel

La cacophonie s’est installée dans le football professionnel avec des matchs identiques programmés par deux Secrétaires généraux.

Un autre problème dont la Fécafoot aurait pu s’en passer. Sous le regard de Samuel Eto’o fils, le président de la Fédération camerounaise de football, la guerre est véritablement ouverte entre le Général Pierre Semengue et Paul Mebizo’o, respectivement président et secrétaire général du Conseil transitoire du football professionnel (CTFP).

La cacophonie s’est invitée dans la programmation des matchs du championnat professionnel Elite one de football. Les clubs engagés dans cette compétition ont reçu en début d’après-midi de ce lundi 16 mai 2022, la programmation des 13e et 14e journée en provenance de deux sources différentes. La première est signée par Paul Mebizo’o, secrétaire général du CTFP nommé depuis le 17 février 2022 par Samuel Eto’o fils.

La seconde programmation porte la signature de Henri Bertrand Mballa Owono, nommé récemment, le vendredi 13 mai 2022, secrétaire général par intérim du CTFP par le général Pierre Semengue, en remplacement de Paul Mebizo’o.

La confusion s’est ainsi emparée des stades de la plus importante compétition nationale parce que Paul Mebizo’o continue de vaquer à ses occupations comme si de rien n’était. « Pourquoi voulez-vous qu’il soit préoccupé par une décision de licenciement prise par celui qui ne l’a pas nommé. Pierre Semengue n’est pas Samuel Eto’o. La décision du président du CTPC est nulle et de nul effet» a réagi un proche de Paul Mebizo’o, joint au téléphone par Gazeti237.com

Cette cacophonie trahit un conflit d’intérêt. Depuis le régime de Seidou Mbombo Njoya, ex président de la Fecafoot, le général Pierre Semengue, alors président de la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC) a toujours refusé que sa tutelle, la Fecafoot, lui impose un SG pour la gestion du football professionnel. L’arbitrage de Samuel Eto’o est très attendu.

Cameroun: le général Jacob Kodji n’est plus!

Le commandant de la 4e région militaire interarmées est décédé dimanche dans un accident d’hélicoptère survenu dans la région de l’Extrême

Le général Jacob Kodji, commandant de la 4e région militaire interarmées (4e RMIA), qui couvre la région de l’Extrême-Nord au Cameroun, a péri dans un accident d’hélicoptère survenu dans la soirée de dimanche, 22 janvier 2017.

L’appareil s’est écrasé vers 19h locale à Bogo, dans l’Extrême-Nord, alors qu’il regagnait Maroua, la principale ville de cette région et siège de la 4e région militaire, avec à son bord trois autres personnes, dont le pilote, après une mission de supervision sur la ligne de front, selon ces sources.

Aucun des quatre occupants de l’appareil – parmi lesquels le commandant de la 4e région de gendarmerie, le colonel Kameni – n’a survécu à cet accident qui plonge l’armée camerounaise dans l’émoi.

Jacob Kodji a été installé à la tête de la 4e RMIA le jeudi, 17 août 2015, à Maroua, suite à un décret signé, quatre jours plus tôt, par le chef de l’Etat Paul Biya. Lequel l’élevait au grade de général et le confirmait au commandement de la 4e RMIA.

Cette unité de commandement est née de l’éclatement, voulu par le président de la République, de la troisième région militaire interarmées qui couvrait les trois régions septentrionales du pays, à savoir: l’Adamaoua, le Nord et l’Extrême-Nord. Elle a été mise sur pied pour apporter une riposte efficace à la lutte contre Boko Haram.

Jacob Kodji avait été nommé général en même temps que les colonels Frédéric Njonkep Meyomhy (3e RMIA), Bouba Dobekreo (coordonnateur des Bataillons d’interventions rapides), Ezo’o Mvondo Siméon (commandant de la 11ème Brigade d’infanterie motorisée) et Nka Valère (Attaché de défense au Haut-commissariat du Cameroun à Abuja, au Nigéria).

Le regretté Jacob Kodji
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Cameroun: un an pour la réhabilitation de l’Hôpital général de Yaoundé

Le ministre de la Santé publique, a lancé le plan d’urgence de restructuration ce lundi 25 avril 2016 au cours d’une cérémonie organisée dans ladite structure sanitaire

Le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, a lancé lundi, 25 avril 2016, la réhabilitation de l’Hôpital général de Yaoundé. Ces travaux rentrent dans le cadre du plan d’urgence triennal, volet sanitaire. Lors de sa visite dans les différents ateliers notamment l’étanchéité des dalles, le bloc opératoire et les installations de climatisation, André Mama Fouda était accompagné du président du Conseil d’administrations, Ignace Atangana, du directeur général de l’hôpital, Claude Ndam Njitoyap et d’autres responsables dudit hôpital.

« Nous nous réjouissons du fait que nous donnons de la visibilité au plan d’urgence triennal, volet sanitaire. En effet, depuis l’année dernière, nous avons lancé dans ce cadre deux grandes composantes : la réhabilitation des infrastructures et le relèvement des plateaux techniques. Il était question de faire l’état des lieux, à savoir reconstituer tous les plans, visiter chaque pièce pour avoir exactement le niveau de dégradation, se mettre d’accord sur ce qui devrait être fait. Nous nous trouvons dans la phase effective du démarrage des travaux », explique André Mama Fouda.

Compte tenu de la durée des travaux, certains services seront fermés. Pour cela, des dispositions sont prises. « Le Directeur général devrait renforcer le partenariat avec les autres grands hôpitaux de la ville de Yaoundé, pour qu’il puisse éventuellement transférer certains de ses patients lorsqu’un pavillon est indisponible. Les travaux dureront un an. La réhabilitation sera en parti achevée pour la prochaine CAN féminine qu’abritera le Cameroun, mais ce sera un hôpital prêt à répondre aux défis de la CAN 2019 », a-t-il ajouté.


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Le directeur général du Port Autonome de Douala est de retour au Cameroun

Selon le quotidien national, Emmanuel Etoundi Oyono a débarqué à l’aéroport international de Douala dans la nuit du 22 au 23 décembre 2015

Le directeur général du Port Autonome de Douala (Pad), Emmanuel Etoundi Oyono, a débarqué à l’aéroport international de Douala dans la nuit du 22 au 23 décembre 2015, informe le quotidien national jeudi 24 décembre 2015.

Seulement, il a déjà été remplacé à la tête de ladite structure par Charles Michaux Moukoko Njoh, conformément à une résolution du conseil d’administration du Pad prise le 11 décembre dernier. Le motif, son départ en Europe en septembre dernier pour des besoins probables de santé.

En principe, l’intérim qui couvre la période d’empêchement du titulaire ne devrait pas dépasser six mois. On peut lire dans les colonnes du quotidien que « les dispositions de cette résolution du conseil d’administration sont abrogées de plein droit dès la reprise de fonction du directeur général titulaire ».

C’est le 21 septembre dernier qu’Emmanuel Etoundi Oyono avait quitté le Cameroun pour Amsterdam (Pays-Bas) où il devait, avec une délégation d’officiels, réceptionner un navire de servitude multifonctionnel. Il avait été aperçu début décembre au Bourget, devisant avec la délégation camerounaise à l’ouverture de la Conférence internationale sur le climat (COP21), qu’accueillait la capitale française.


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Le général Jacob Kodji installé dans ses fonctions à la tête de la RMIA4

Au cours de sa cérémonie d’installation tenue jeudi à Maroua, le ministre de la Défense l’a exhorté à fournir toujours plus d’efforts afin de stopper les exactions de la secte Boko Haram au Cameroun

Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef), Edgard Alain Mebe Ngo’o, a installé jeudi, 17 août 2015, à Maroua, le général de brigade Jacob Kodji, dans ses fonctions, à la tête de la 4eme région militaire interarmées (4e RMIA). Il a procédé, au cours de la cérémonie d’installation, à la remise du drapeau camerounais à celui qui a été promu le 13 août 2015, par décret du président de la République, Paul Biya.

A l’occasion, Edgard Alain Mebe Ngo’o a recommandé au nouveau général d’accentuer les efforts afin de stopper les exactions de la secte islamiste Boko Haram, de lutter contre le trafic d’armes, de munition et de stupéfiants, en reconnaissant ce qui a été fait jusqu’ici. Selon le Mindef, il est question désormais de créer des conditions de collaboration maximale avec les autres forces présentes dans la région, les éléments de l’armée, les autorités administratives, traditionnelles et religieuses, et les populations.

Comme autre directive, le Mindef a demandé à Jacob Kodji de maintenir la discipline dans les rangs en veillant à ce que les chefs militaires assument leurs responsabilités qui consistent notamment à créer un cadre optimal d’encadrement des soldats.

Par le même décret présidentiel du 13 août 2015, d’autres hommes de l’armée, colonels auparavant, ont également été élevés au grade de général de brigade. Il s’agit notamment de Frédéric Njonkep Meyomhy, Bouba Dobekreo installé, Ezo’o Mvondo Siméon et Valère Nka.


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Armée camerounaise: De nouveaux Généraux nommés

Une dizaine de Généraux font leur entrée, quatre anciens occupent désormais des postes honorifiques

Dix officiers supérieurs promus aux rangs de généraux
Le président camerounais Paul Biya a procédé dans la nuit du vendredi 10 mars 2011 dernier, à des nomminations au sein de l’armée camerounaise. Une dizaine de colonels et de capitaines de vaisseaux, ont accédé au rang de général. Dans le même contexte, il y a eu des mouvements de postes entre généraux. Le capitaine de vaisseau Fouda devient ainsi contre-amiral. Le texte ne le demet pas de ses fonctions d’aide de camp, le président Paul Biya devrait ainsi être militairement assisté d’un officier ayant rang de général. Deux autres capitaines de vaisseaux, Mendoua Jean et Njine Djonkam Pierre, sont eux aussi, nommés au rang de contre-amiral. Enfin toujours dans la marine, le capitaine de vaisseau Nsola Jean Pierre est élevé au rang de contre-amiral, et devrait avoir en charge les opérations dans ce secteur de l’armée. Dans l’armée de l’air, c’est le Colonel MOMHA Jean-Calvin qui accède au rang de général. Trois colonels de l’armée de terre accèdent au rang de général de brigade. Il s’agit des Colonels Mahamat Ahmed, Tumenta Chomu Martin et Ebaka Hypolite. Quelques Etats-majors changent de chefs. Le général de division Baba Souley quitte les sapeurs pompiers pour l’Armée de terre; le général Jean Calvin Momha occupera les Airs, Le général Jean Mendoua nagera dans les eaux de la Marine à la place du vice Amiral Guillaume Ngouah Ngally qui devient Inspecteur général des Armées; le général de brigade Mahamat Hamed éteindra les feux chez les sapeurs pompiers, face collège de la Retraite à Yaoundé. Le président Paul Biya a également nommé un chef d’Etat major particulier. Ainsi, le colonel Emmanuel Amougou devient chef d’Etat major particulier du président de la République par intérim. Certains généraux en postes ont grandi d’un grade au moins. Yvo Desancio Yenwo (Sécurité présidentielle), Isidore Claude Obama et Simon Pierre Dagafounangsou passent Généraux de division pour la Gendarmerie, Baba Souley, Sali Mohamadou, Hector Marie Tchemo et Ngambou Isaïe pour l’armée de terre.

Quatre anciens Généraux mis hors échelle
Pour le quotidien officiel cameroon-tribune, ces mouvements s’inscrivent en droite ligne de la réforme annoncée des Armées par le président Biya. Le président Biya parlant de cette modernité des armées camerounaises lors du cinquantenaire de ce corps à Bamenda, disait qu’il « vise à moderniser et à accroître l’efficacité opérationnelle de nos forces de défense. » Selon Paul Biya, cette réforme est appelée à se poursuivre « avec comme axes majeurs le rajeunissement et la professionnalisation des effectifs, la modernisation des équipements et l’amélioration du cadre de vie des personnels militaires. » Certains média privés, Le Messager en l’occurrence, fait savoir que le président a finalement trouvé l’astuce necessaire pour mettre à la retraite certains généraux, dont l’omniprésence aurait été source de mécontentement au sein des forces militaires. En effet, un texte du chef de l’Etat, porte sur l’admission à la deuxième section des cadres d’officiers généraux des forces de défense, du général d’armée Semengue Pierre, des généraux de corps d’armée Nganso Sunji et Oumaroudjam Yaya, ainsi que du général de division Tataw Tabe James. Ils sont tous des véritables mémoires de l’armée camerounaise. Ces derniers parmi les plus gradés et les plus anciens de l’armée camerounaise, restent à la disposition du ministère de la défense, en raison de leur longue expérience et de leur longue expertise dans le domaine. Mais le fait est que cette élévation est interprétée par certains, comme une mise au garage.

Lors du cinquantenaire des armées camerounaises (ici à Bamenda), Paul Biya avait promis de moderniser ce corps
JJ. Ewong/Journalducameroun.com)/n

Coopération: Des dons d’un hôpital français pour des hôpitaux au Cameroun

Ils sont les fruits de la coopération entre le centre hospitalier d’Alès en France et l’hôpital général de Douala

Aide à la réinsertion contre équipement de seconde main
Le docteur Eugène Belley Priso, directeur de l’Hôpital général de Douala, un des plus gros centre de soin de la capitale économique camerounaise, a été reçu avec des membres de son équipe à la mairie d’Alès, une localité située en France. La rencontre a donné l’occasion à l’hôpital général de Douala, de bénéficier d’un don en équipement hospitalier. Dans les deux camps, on gagne. L’idée est de reconvertir l’équipement médical tout en offrant une possibilité de réinsertion à des jeunes d’Alès en difficultés. Une idée qui est née d’une initiative du collectif Animateurs 30. L’hôpital public d’Ales étant en pleine reconstruction, pour éviter que son équipement (qui doit être entièrement remplacé avant la fin 2010) ne soit abandonné, l’association a proposé son réacheminement vers des hôpitaux camerounais qui pourraient en avoir besoin. Un réacheminement qui sera effectué par six à huit jeunes issus des Zones urbaines sensibles d’Alès et de certaines autres localités environnantes. Une situation qui a semblé tomber à point nommé pour le responsable de l’hôpital camerounais. L’Hôpital général a été construit il y a 22 ans, et il était prévu qu’une partie du matériel soit remplacé prochainement, a indiqué Eugène Belley Priso. Lorsque l’association nous a contacté et nous a fait part de la volonté de la mairie d’Alès d’offrir une opportunité à des jeunes en difficultés, nous avons trouvé l’idée intéressante. En plus de ce chantier pour la réinsertion, les différentes parties ont exprimé le souhait que ce partenariat à terme, donne naissance à des échanges efficaces et pérennes.

Une exigence de contrôle au-delà des bonnes intentions
Nous avons déjà un programme d’échange avec le Centre hospitalier universitaire de Strasbourg. Nous y envoyons chaque année plusieurs stagiaires. Peut-être que la même dynamique pourra se mettre en place avec le Centre hospitalier d’Alès, a fait savoir le docteur Belley Priso. Du côté d’Alès, le député-maire Max Roustan s’est dit très content de la mise en place de ce partenariat. C’est un grand honneur que la ville et l’agglomération d’Alès puissent établir un tel programme avec Douala, la capitale économique du Cameroun a-t-il indiqué. La durée de ce chantier d’insertion est estimée à six mois et débutera dès le mois de février 2011. La rencontre entre les différentes équipes aura été l’occasion pour les deux établissements de santé de mettre en place un partenariat qui portera notamment sur trois points: L’activité de formation pour le personnel hospitalier, la réalisation de missions de soins par les équipes médicales et soignantes du Centre hospitalier Alès-Cévennes à Douala et enfin le conseil et assistance technique du Centre hospitalier d’Alès au service technique du l’hôpital général de Douala. Notre mission est d’apporter du bien en général, conclut François Mourgues, directeur du centre hospitalier d’Alès. Cette collaboration conforte notre vision humaniste et nous rappelle notre devoir de générosité. Satisfaction aussi du côté camerounais. C’est colossal pour nous, chaque opportunité de collaboration nous permettant de renouveler notre équipement est inestimable a déclaré pour sa part le Dr. Eugène Belley Priso.

Photo de famille des équipes camerounaises et françaises

Canada: Deux Camerounais emprisonnés pour escroquerie

Les deux frères Onana ont été arrêtés et devront passer neuf mois en prison

Un an de prison et 35 000 dollars d’amende
Les deux frères, des jumeaux, Victor et Vincent Onana ont été condamnés ce mercredi 05 avril à un an d’emprisonnement dans un centre de détention à Ottawa, pour escroquerie et tentative d’escroquerie d’argent sur plusieurs victimes. Ils ont admis leur culpabilité dans une affaire d’escroquerie d’un montant de plus de 5000 dollars canadien, chez une personne et aussi sur d’autres personnes. Ils seront aussi tenus de payer l’équivalent de 33 000 Dollars canadien de restitution. Selon Megan Gillis, une journaliste canadienne spécialiste des affaires criminelles et qui a couvert ce procès, «l’affaire est assez bizarre». Contactée par la rédaction du site www.journalducameroun.com, elle a affirmé que la juge a éprouvé des difficultés à recouper la vérité dans les déclarations des deux Camerounais qui seraient âgés de 31 ans chacun. Leur statut d’immigration est assez flou, bien que leur avocat James Foord m’ait fait comprendre qu’ils avaient engagé un avocat spécialiste des affaires d’immigration a-t-elle écrit. Ils n’ont pas donné le nom du général dont ils seraient les enfants, nous a affirmé la même source.

Un coup de Feymania classique
Les Onana seraient arrivés au canada en 2006. Pour attirer leurs victimes, ils leurs racontaient qu’ils avaient fui le Cameroun, où leur s ur et leur père, le général devenu religieux, avaient été massacrés. Mais avant le drame, le papa avait expédié une importante somme d’argent en coupure de Dollar au Canada en prenant le soin de vieillir ces billets avec un charbon spécial. Ils disaient aussi qu’ils cherchaient des personnes qui les aideraient à trouver le produit chimique très rare et très cher qui aiderait à nettoyer les billets et ils se partageraient le trésor.

Le rapport de police indique que les deux frères ont pris à une première personne en 2008, la somme de 1500 dollars. Le deuxième incident est survenu lorsque deux hommes ont quitté l’Ontario pour Ottawa avec 20 000 dollars. Les frères leur avaient promis qu’ils leurs donneraient le double en monnaie vieillie, quitte à eux de trouver le produit chimique que les frères allaient leur indiquer. Rentrés chez eux les deux canadiens ont découvert l’escroquerie. Quelques jours plus tard, ils sont rentrés à Ottawa pour se plaindre et ont aperçu les jumeaux. Ils ont alerté la police.

Une affaire très floue
La juge Dianna Nicholas qui a tranché l’affaire n’a pas tenu compte des déclarations sur le passé des deux complices. Selon la loi canadienne, lorsqu’on possède un casier judiciaire vide, le délit d’escroquerie entraine une peine qui n’excède pas un an. Comme les deux frères avaient déjà passé 3 mois en détention préventive, ce temps sera décompté de leur peine principale. La juge a relevé que les victimes ne pouvaient ignorer qu’en s’engageant dans ces opérations, elles savaient qu’elles étaient en marge de la légalité. Par contre, La juge Dianne Nicholas du tribunal criminel d’Ottawa n’a pas tenu compte du fait que dans leurs dépositions, les deux escrocs ont affirmé être des enfants d’un général d’armée au Cameroun qui aurait décidé de quitter l’armée pour devenir un leader religieux. Trop hachée comme histoire selon elle et différemment racontée par les deux jumeaux qui ne s’accordaient pas.

Des membre de la cour au Canada
ansuz.sooke.bc.ca)/n