Cameroun : menace d’une maladie bovine déjà présente à nos frontières

Depuis quelques semaines, la maladie bovine «Anthrax» s’est déclarée au Nigeria. Face à cette zoonose qui s’attaque au bétail, le ministre en charge de l’Elevage sensibilise.

Le charbon (anthrax) est une maladie importante chez l’animal domestique et est observée chez la chèvre, les bovins, le mouton et le cheval. Le charbon (anthrax) existe également chez les animaux sauvages tels que l’hippopotame, l’éléphant et le buffle. Face à cette maladie bovine qui fait des ravages chez un grand voisin du Cameroun, le ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales, (Minepia) recommande aux gouverneurs des régions de l’Extrême-Nord, du Nord, de l’Adamaoua, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest frontalière au Nigéria de renforcer les contrôles des mouvements du bétail aux frontières afin d’éviter l’importation de la maladie. A en croire DataCameroon, il est important de souligner, que les trois régions septentrionales, frontalières à ce pays comptent 83%, soit les ¾ du cheptel national.

En 2017, le Cameroun a été confronté à une menace de l’Anthrax. L’alerte était partie de la région du Nord-Ouest où 25 personnes exposées avaient été prises en charge.   « Avoir cette maladie tout proche de nos frontières doit nous mettre en alerte car elle peut si rien n’est fait décimer notre bétail », confie une source au Minepia. « Encore appelée maladie du charbon, l’Anthrax peut être mortelle. Souvenez-vous qu’elle a tué plus de 15.000 personnes en 1770 à Saint-Domingue, l’actuel Haïti. Cette maladie était partie de l’anthrax intestinal causé par du bœuf non cuit », explique le Dr Marcel Biakolo, vétérinaire.

Ce spécialiste de la santé animale renseigne que cette maladie est causée par une bactérie, le Bacillus Anthracis qui vit dans le sol. Très résistante du fait qu’elle peut rester en vie sous forme de spores qui peuvent être ramenées à la surface sous l’effet de la pluie ou des activités champêtres, elle impose l’abattage des bêtes contaminées.  « Le pire survient donc lorsque ces spores sont consommées par les animaux », ponctue le vétérinaire.

Selon le Dr Marcel Biakolo, « L’anthrax ne se contamine pas d’une personne infectée à une autre. Toutefois, elle peut se contracter si une personne saine entre en contact avec des animaux ou des produits contaminés. C’est une maladie qui infecte le plus souvent les vétérinaires, les agriculteurs, les éleveurs et même les bouchers. Pour plus de sécurité, il est recommandé de consommer de la viande de bœuf bien cuite ».

Il existe, explique le vétérinaire, différents types d’anthrax en fonction du mode de contagion. On a ainsi, l’anthrax cutané, l’anthrax par inhalation ; l’anthrax gastro-intestinal et l’anthrax par injection.  « En l’absence de traitement, plus de la moitié des patients atteints de la maladie du charbon meurent.  La maladie se soigne à l’antibiotique et étant donné qu’elle est méconnue, il est opportun de renforcer les sensibilisations des populations sur son existence », recommande le vétérinaire.

Cameroun – meurtre d’un enfant à Buea : le gouverneur du Sud-Ouest promet que justice sera faite

Bernard Okalia Bilai s’est exprimé au micro de la CRTV,  la radio nationale, après la mort de la nommée Caro Louise NDIALLE, jeune élève d’environ 05 ans, tuée par balle par un gendarme ce 14 octobre 2021.

« J’ai déploré l’incident. J’ai rassuré la foule que les auteurs de l’incident, toutes catégories confondues vont être sanctionnés conformément à la loi en vigueur dans notre pays« ,  dit le gouverneur de la région du Sud-Ouest.

La plus haute autorité de cette partie du pays en crise,  en raison des revendications sécessionistes, invite tout le monde à la retenue. « Nous appelons la population au calme.  C’est un incident triste et malheureux, d’autant plus que nous sommes tous des parents. Mais il ne faudrait pas que les parents, les populations se laissent aller dans la colère. De peur d’ouvrir la porte aux terroristes qui sont là et ne guettent que de telles occasions pour tirer profit et continuer le désordre« , a-t-il ajouté.

Bernard Okalia Bilai invite enfin à ne pas stigmatiser les forces de l’ordre et de défense. « Je rassure la famille que cet acte sera puni. Mais nous voulons lui dire qu’un individu a commis une faute extrêmement grave, mais ne rejetons pas toutes forces car elles sont là à notre service« .

Administration: Paul Biya nomme un gouverneur dans la région du Centre

Le président de la République a également nommé ou redéployé des préfets

Jusqu’au décret présidentiel de ce 13 mars, Naseri Paul Béa était préfet du département du Wouri. Il est né le 14 février 1971. Titulaire d’une licence en Lettres, Paul Naseri Bea est sorti de l’Ecole normale d’Administration et de la magistrature (Enam) en 1990. Il totalise 27 ans de service. Il a été sous-préfet de l’arrondissement de Bandja,  premier adjoint préfectoral du département du Haut Nkam, dans la région de l’Ouest. Il a occupé le poste de préfet du département du Lom et Djérem dans la région de l’Est, du département du Diamaré, dans la région de l’Extrême-Nord. Paul Naseri Bea tenait les règnes du département de la Menoua à l’Ouest, avant sa nomination au poste de préfet du département du Wouri, resté vacant pendant six mois, suite à la nomination de Bernard Okalïa Bilaï comme gouverneur de la région du Sud-Ouest. Le poste de gouverneur de la région du Centre était vacant depuis la mort d’Otto Wilson.

Le président de la République a également désigné un secrétaire général dans les services du gouverneur du Nord-Ouest. Paul Biya a, par ailleurs, nommé ou redéployé des préfets dans sept des dix régions du pays.

Les Nominations

Région du Nord-Ouest : Secrétaire général des  services du gouverneur de la région du Nord-Ouest, M. Lanyuy Harry Ngwanyi, sous-préfet de l’arrondissement de Fongo Tongo

Préfets

Région de l’Adamaoua : Préfet du département du Mbéré, Mvogo Sylyac Marie, administrater civil principal, précédemment sous-préfet de l’arrodissement de Makak

Région du centre : Préfet du département du Mbam et Kim, M. Oum Donatien, administrateur civil principal, précédemment sous-préfet de l’arrondissement de Yoko

Région du Littoral : Préfet du département du Wouri, M. Mache Njouonwet Joseph Bertrand, administrateur civil principal, précédemment préfet du département de la Menoua

Région du Nord : Préfet du département du Mayo-Louti M. Njoya Zakariaou, administrateur civil principal sous-préfet de l’arrondissement de Douala 3ème

Région du Nord-Ouest : Préfet du département de la Momo, M. Absalom Woloa Monono, administrateur civil principal, précédemment secrétaire général des services du gouverneur du Nord-Ouest

Région de l’Ouest : Préfet du département du Haut-Nkam M. Mamoudou, administrateur civil principal précédemment préfet du département du Mbam et Kim

Préfet du département de la Menoua, M. Balungueli Confiance Ebune, administrateur civil principal, précédemment préfet du département du Mayo-Louti

Région du Sud-Ouest : Préfet du département de la Mémé, M. Ntou-ou Ndong Chamberlin, administrateur civil principal précédemment préfet du Ndian

Préfet du département du Ndian, M. Etta Mbokaya Ashu, administrateur civil principal précédemment sous-préfet de l’arrondissement Nkongsamba 2ème

 

 

Cameroun: le Gouverneur de la région du Centre est décédé

Joseph Otto Wilson a rendu l’âme dans la matinée du lundi 24 octobre 2016, informe un communiqué officiel du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation

C’est officiel. Le Gouverneur de la région du Centre, Joseph Otto Wilson est décédé en France dans la matinée de lundi, 24 octobre 2016, des suites de maladie. L’information provient d’un communiqué signé du ministre camerounais de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd), lu cet après-midi sur les ondes de la radio publique nationale, Crtv.

Gravement malade depuis quelques mois, Joseph Otto Wilson avait été évacué à l’hôpital américain de Paris, le samedi 08 octobre 2016. Après un combat acharné contre la maladie, le Numéro 1 de la région du Centre au Cameroun a fini par rendre l’âme.

Né à Douala il y a 52 ans, Joseph Otto Wilson avait pris le commandement à la tête de la région siège des institutions le 20 juin 2014, en provenance de la région du Nord. Administrateur civil principal, il est un pur produit de l’École nationale d’administration et de magistrature (ENAM).

« À peine sorti de l’Ecole, il a tour à tour servi comme 2e adjoint préfectoral de Sangmelima, sous-préfet de Boyo, inspecteur au Minatd avant sa promotion en tant que Gouverneur de la région du Nord » indiquait René Emmanuel Sadi, le Ministre de l’Administration territoriale lors de l’installation du désormais défunt.

A l’annonce de cette nouvelle, le chef de l’Etat et l’ensemble du Gouvernement camerounais ont adressé leurs condoléances les plus attristées à la famille éplorée, renseigne le communiqué du Minatd.

Joseph Otto Wilson, de son vivant.
Droits réservés)/n

Les gouverneurs des régions du Cameroun entrent en conclave

Les assises qui comptent pour leur conférence semestrielle sont placées sous le thème «Autorités administratives, mise en uvre du plan d’urgence triennal, gouvernance locale et Etat de droit

Les travaux de la première semestrielle des gouverneurs de régions s’ouvrent ce mardi 19 juillet au titre de l’année 2016 à l’hôtel de ville de Yaoundé, capitale du Cameroun. Ils sont placée sous le thème [i«Autorités administratives, mise en uvre du plan d’urgence triennal, gouvernance locale et Etat de droit»].

Les assises qui se tiendront jusqu’au 21 juillet permettront également de mener des réflexions sur le renforcement des capacités des responsables des programmes de départements ministériels sur le pilotage par la performance.

Au menu des échanges qui vont durer trois jours, le plan d’urgence triennal, gouvernance locale et Etat de droit en plus des problèmes sécuritaires.

L’objectif de ces assises est d’assurer une élaboration et une exécution efficiente des politiques publiques inscrites dans la loi des finances pour une meilleure satisfaction des besoins de la collectivité.

Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, René Emmanuel Sadi, préside les travaux de cette première conférence semestrielle des gouverneurs qui vont s’achever jeudi 21 juillet 2016.


Droits réservés)/n

De nouvelles candidatures attendues pour le gouvernement de la BEAC

Le Conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale (UEAC) a invité les Etats membres à engager des procédures internes avant la prochaine conférence des chefs d’Etat

Le Conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale (UEAC) a invité les Etats membres à engager des procédures internes en vue de proposer de nouvelles candidatures pour le gouvernement de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) avant la prochaine conférence des chefs d’Etat.

Dans un communiqué publié au terme de sa session extraordinaire, tenue le 1er juillet dernier à Malabo (Guinée Équatoriale), l’organisme préconise d’assurer, en dehors de la Banque centrale, «une rotation automatique des postes» dans les différentes institutions sous-régionales, «en tenant compte de la capacité contributive réelle de chaque Etat au budget de la Communauté».

Le Conseil des ministres de l’UEAC a aussi recommandé d’«assurer une rotation équilibrée» entre les 6 Etats membres de la Communauté, des 6 institutions communautaires que sont la Commission de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (Cemac), la BEAC, la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), la Cour de justice, la Cour des comptes, le Parlement communautaire.

S’agissant spécifiquement de la BEAC dont le gouvernement est composé de 6 membres du gouverneur, du vice-gouverneur, du secrétaire général et de 3 directeurs généraux, il est nommé par la Conférence des chefs d’Etat de la Cemac pour un mandat de 7 ans non renouvelable.

Au terme du 10ème sommet de cet organe, qui s’est tenu les 16 et 17 janvier 2010 à Bangui, l’Equato-Guinéen Lucas Abaga Nchama avait été porté à la tête du gouvernement de l’Institut d’émission en remplacement du Gabonais Philibert Andzembe, emporté par des scandales financiers.

Les autres membres dudit gouvernement, dont le mandat a aussi expiré et qui attendent leur remplacement, sont Tahir Hamid Nguillin (Tchad), Daniel Ngassiki (Congo), Joachim Lema Okili (Gabon), Yvon Bertrand Songuet (Centrafrique), Jean Michel Monayong Nkoumou (Cameroun).

A Bangui, il avait également été précisé que la logique de rotation du gouvernement, qui commençait par la Guinée Equatoriale, devait se poursuivre avec le Tchad, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo et le Gabon.


Droits réservés)/n

Cameroun: chasse aux sorciers dans la région de l’Est

C’est l’objet de la tournée à caractère socio-économique que mène le gouverneur dans cette partie du pays

La région de l’Est est coutumière des actes de sorcellerie. Pour mettre un terme au phénomène, le gouverneur de la région, Grégoire Mvogo, a entamé le 22 janvier une tournée à caractère socio-économique. Objectif faire la chasse aux sorciers.

Dans la région, les uvres des sorciers ont contribué au blocage des projets communautaires. Il s’agit entres autres de l’électrification, l’aménagement des points d’eau, la construction des écoles. Ces pratiques mystiques sont également à l’origine du refus de certains ressortissants de l’Est d’investir dans l’implantation de maisons modernes et de plantations.

De passage dans certaines localités de la région à l’instar de Lomié et Ngoyla, le gouverneur a invité les populations à abandonner la sorcellerie. Il a aussi enjoint de combattre ce phénomène par le travail et le refus de l’oisiveté.

Des fétihes utilisés dans l’art mystique
Droits réservés)/n

Littoral: un faux gouverneur aux arrêts à Douala

Le commerçant âgé de 43 ans qui se faisait passer pour le numéro 1 de la région avait déjà extorqué plus de 50 millions de F Cfa à ses victimes

Les fins limiers de la Brigade anti-criminalité (Bac) de la Police judiciaire du Littoral viennent de mettre la main sur un arnaqueur qui se faisait passer pour le nouveau gouverneur de la région.

Le commerçant âgé de 43 ans avait déjà extorqué plus de 50 millions de F Cfa à ses victimes. Il s’agit d’un repris de justice régulier dans le créneau de l’imposture qui a été appréhendé à Yaoundé avant d’être ramené à Douala.

Nombre de ses victimes avaient porté plainte pour escroquerie. Son modus operandi, l’arnaque au téléphone. Ce quadragénaire se présentait comme le numéro 1 du Littoral et disait appeler soit pour « remercier » untel de son aide pour « sa » cérémonie d’installation, soit pour demander une contribution. Parfois encore, il demandait des transferts de crédit téléphonique.


Droits réservés)/n

Cameroun: le gouverneur sortant de la région du Sud interdit d’accès

Jules Marcellin Ndjaga, a été interdit d’accès dans son désormais ancien bureau, par la police.

Depuis dimanche 25 octobre 2015, le gouverneur sortant de la région du Sud, Jules Marcellin Ndjaga, n’a pas accès à son bureau, rapporte le quotidien Lejour, édition du 26 octobre 2015. Une situation qui survient suite à la publication du décret présidentiel du vendredi, 23 octobre 2015, portant nomination des gouverneurs dans certaines régions du pays.

Dans le même texte, Jules Marcellin Ndjaga est admis à faire valoir ses droits à la retraite. De ce fait, il n’a plus le droit d’accéder à son bureau jusqu’à la passation de service avec son remplaçant Félix Nguele Nguele, précédemment préfet du département de la Mezam dans le Nord-Ouest. C’est pour cette raison que les éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi n°8), sont en fraction devant la porte de son désormais ancien bureau.

Selon des sources policières citées par le quotidien Le Jour, c’est le commissaire spécial qui serait allé transmettre l’instruction aux policiers du Gmi en faction devant le cabinet du gouverneur. Le quotidien indique également que Jules Marcellin Ndjaga se trouvait à Kribi où il présidait une réunion lorsque ledit décret a été publié.


Droits réservés)/n

Post-attentats de Kerawa: le couple présidentiel réconforte les sinistrés

Un appui matériel et financier leur a été remis samedi par le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakari, dans les localités de Kerawa, Kolofata et Mora

Trois mille déplacés et réfugiés basés à Kerawa, petite localité frontalière du Nigeria dans le département du Mayo-Sava, région de l’Extrême-Nord, victimes des attaques de la secte islamiste Boko Haram, ont bénéficié de l’appui matériel et financier du couple présidentiel camerounais. Le don leu a été remis, samedi 05 septembre 2015, par le gouverneur de la région, Midjiyawa Bakari.

Cette réaction du chef de l’Etat survient après le double attentat du jeudi, 03 septembre 2015, dans la ville de Kerawa.

Le don est constitué de denrées alimentaires et d’un appui financier. S’adressant aux populations, Midjiyawa Bakari a tenu à préciser que le gouverneur les «invite à une collaboration franche et une implication efficace dans cette guerre contre notre ennemi commun Boko Haram. Vous devez dénoncer les suspects en vous approchant des autorités administratives et militaires. D’ailleurs ceux qui agiront dans ce sens se verront récompensés au plus haut niveau, car ce sont des actes de patriotisme à encourager», a-t-il dit.

Après Kerawa, le gouverneur a poursuivi sa visite à Kolofata où était interné le plus grand nombre de blessés. Parmi la centaine de blessés reçue à l’hôpital de Kolofata, à peine quatorze étaient encore en observation samedi, le reste étant parti. Même constat à Mora où huit blessés seulement étaient encore à l’hôpital.

A chaque malade, le gouverneur a remis une enveloppe de la part de «Paul et Chantal Biya».

Avant de quitter le Mayo-Sava, après la séance de travail avec les autorités de ce département, en plus des autres mesures, le gouverneur a instruit aux autorités administratives et traditionnelles d’activer davantage les comités de vigilance pour renforcer la bataille dans le sens du renseignement.


Droits réservés)/n

Bamenda: un serpent-boa abattu dans les locaux du cadastre de la Mezam

Dans les entrailles du reptile abattu mardi, se trouvait une liste contenant les noms de sept employés dudit service, indique-t-on à la radio nationale ce jeudi 03 septembre 2015

Un serpent-boa a été abattu mardi, 01er septembre 2015, dans les bureaux du cadastre dans le département de la Mezam à Bamenda. La bête longue d’1 mètre 50, logeait depuis quatre mois dans les locaux du service du Cadastre de la Mezam. La chasse à l’animal a été pilotée par le chef du service Kah Charles qui, dès lundi, avait dit soupçonner la présence d’un serpent dans son bureau.

Après une nuit d’incantation le serpent a été capturé puis disséqué, relate-t-on à la radio nationale. Il a été découvert dans les entrailles du reptile un sachet noir contenant une poudre blanche et une liste de noms de sept employés du service supposés mourir. Un détail qui a suscité la panique des employés du service. Parmi les noms figurant sur la liste se trouve celui de la secrétaire du délégué départemental du domaine, celui du chef de service Kah Charles, et de Mba Georges un employé décédé et enterré la semaine dernière.

Le gouverneur de la région du Nord-ouest, Adolphe Lélé Lafrique, et l’officier divisionnaire de la Mezam, Félix Nguele Nguele, ont fait une descente sur le terrain pour s’enquérir de la situation.


Droits réservés)/n

Bientôt une cimenterie turque opérationnelle à Douala

Des hommes d’affaires turcs ont été reçus en audience vendredi 31 juillet par le gouverneur du Littoral pour discuter des investissements envisageables dans le chef-lieu de la région

Une nouvelle cimenterie turque sera bientôt opérationelle au quartier Essengue, dans la zone portuaire à Douala. Si toutes les conditions sont réunies, le premier sac de la Medecem, puisqu’il s’agit de cela, sera sur le marché d’ici fin août.

L’annonce a été faite à l’issue de la visite rendue au gouverneur de la région du Littoral, Joseph Beti Assomo, par l’ambassadeur de Turquie au Cameroun, Omar Faruk Dogan, et trois hommes d’affaires, le vendredi 31 juillet 2015. Pour le diplomate et les investisseurs, la manière la plus efficace de barrer la voie à la montée de l’extrémisme est d’accroître les investissements qui vont lutter contre le chômage des jeunes et réduire la pauvreté.

La construction de cette cimenterie dont les travaux d’installation sont avancés à plus de 90%. La matière première viendra de Turquie. Tahar Ozbey, représentant les investisseurs, a précisé que la cimenterie pourra produire 600.000 tonnes par an.

Pour l’ambassadeur de Turquie, cité dans le quotidien national ce lundi, le Cameroun occupe une place stratégique dans la sous-région. «Notre pays doit donc profiter de cette position pour jouer son rôle de locomotive et contribuer à freiner la secte terroriste Boko Haram» a t-il déclaré.

Des hommes d’affaires turcs au sortir de la rencontre avec le gouverneur du Littoral vendredi 31 juillet 2015
Droits réservés)/n

Autoroute Yaoundé-Douala: les ayants droit seront indemnisés

Le gouverneur de la région du Centre a indiqué, au cours d’une réunion de crise organisée mardi à Yaoundé, que plus de 300 millions de F avaient déjà été débloqués pour les populations victimes

Le gouverneur du Centre a convoqué mardi, 22 juillet 2015 à Yaoundé, une réunion de crise avec les chefs traditionnels et élus locaux, représentants les populations déguerpies de Lobo dans le département de la Lékié, notamment entre le Pk 10 et Pk 20 du tracé de l’autoroute Yaoundé-Douala. Ceux-ci ont érigé des barricades sur le chantier depuis jeudi dernier, revendiquant le paiement des indemnisations de leurs biens détruits. Depuis lors, les travaux sont en arrêt.

Afin que les travaux de construction de l’autoroute Yaoundé-Douala reprennent, Joseph Otto Wilson a instruit mercredi le préfet de la Lékié, les chefs traditionnels et les élus locaux d’aller expliquer aux populations les voies de recours qui s’offrent à elles. Mais surtout, de lever toutes obstructions au déroulement du chantier de l’autoroute. Les requêtes devraient remonter à la région au plus tard lundi, 27 juillet prochain.

Le gouverneur a tout de même rappelé que depuis le début des opérations d’évaluation des biens et personnes à indemniser, «Lobo est la seule localité à poser des problèmes. Il a par ailleurs souligné que le texte du Premier ministre précise malgré tout, en son article 4, que «les victimes non-visées par le présent décret seront indemnisées après réclamation et vérification».

A l’occasion, le patron du Centre a également tenu à remercier les populations d’avoir accepté que les travaux de terrassement se fassent avant qu’elles n’aient perçu leurs indemnisations, conformément aux normes en la matière. Maintenant, «Je vous demande de faire à nouveau confiance à l’Etat, qui ne saurait léser ses citoyens. Nous disposons déjà de plus de 300 millions de F débloqués pour vos indemnisations et on peut déjà payer les personnes qui n’ont pas de réclamations. Que les autres aillent vers le préfet déposer leurs requêtes. Une fois les vérifications et les corrections faites, elles seront également payées», a conclu le gouverneur.


Droits réservés)/n

Extrême-Nord: le ramadan sous le signe du couvre-feu

A Maroua, c’est la première fois que cette période coïncide avec la mesure d’interdiction de la circulation des engins à deux roues entre 20h et 5h du matin, prise depuis août 2014 par le gouverneur

La période de jeûne du Ramadan, dans la région camerounaise de l’Extrême-Nord, est marquée par un climat d’insécurité du fait des exactions de la secte islamiste nigériane Boko Haram qui limitent les mouvements et imposent plusieurs autres restrictions non seulement aux fidèles musulmans, mais aussi au reste des populations.

A Maroua, la capitale régionale, c’est la première fois que cette période coïncide avec la mesure d’interdiction de la circulation des engins à deux roues entre 20 heures et 5 heures du matin, prise depuis août 2014 par le gouverneur Midjiyawa Bakari. Ce moyen de transport est pourtant le plus répandu dans la zone, surtout aux heures de pointe où les musulmans se préparent à casser le jeûne, le soir venu.

«La circulation des motos est timide, aussi bien en journée où le jeûne fatigue les conducteurs, qu’en soirée où l’on se prépare à casser le ramadan», explique Baba Eldine, un boucher exerçant au quartier Domayo-Boulevard.

Dans cette ville pas très éloignée de la frontière avec le Nigeria, la psychose Boko Haram influence fortement le quotidien des gens qui vivent désormais sous la surveillance des patrouilles mixtes qui ont été multipliées depuis deux semaines autour des principales mosquées et des agences de voyage.

Chez plusieurs croyants interrogés autour des mosquées, les moments de prière et de prêche se vivent avec la peur au ventre, les esprits restant préoccupés par les récents attentats islamistes au Nigeria et au Tchad voisins. Reste que les mesures de sécurité, appliquées sans faiblesse par les forces de maintien de l’ordre, ne sont pas sans provoquer des grincements de dents chez les citoyens éprouvant d’énormes difficultés à se rendre à la mosquée à 20 heures et 4 heures, qui sont des heures de prêche, du fait de l’interdiction de circulation des motos.

Au plan alimentaire, Maroua se caractérise aussi pendant le Ramadan par une légère inflation sur les prix des denrées de première nécessité, le jeûne de cette année intervenant en pleine période de soudure qui va de mi-juin à août dans les régions septentrionales du pays.

Ainsi des produits tels que l’arachide, le maïs, les tubercules et même les légumineuses, ont connu une augmentation sensible de leur prix sur les différents marchés périodiques. Et, alors que les prix des produits manufacturés et de la viande de b uf sont restés stables, le sac de maïs, par exemple, qui se négocie généralement à 18.000 FCFA, est passé à 21.000 FCFA.

En terme d’ambiance, le soir venu, non seulement les rues sont désertes mais en plus les buvettes et restaurants-bars, habituellement bondés, n’ont pas de clients depuis deux semaines et leurs tenanciers sont quasiment en chômage technique.

«Les activités tournent au ralenti. Quelques consommateurs arrivent pendant la journée, mais dès la tombée de la nuit il n’y a que quelques rares touristes qui osent mettre le nez dehors», analyse Gertrude Silikam, qui tient une gargote au centre de Maroua.

D’une manière générale, et en dehors des restrictions sécuritaires, beaucoup justifient aussi ce climat terne par une certaine solidarité de croyants appartenant à d’autres religions avec leurs compatriotes musulmans. «Nous ne jeûnons pas, mais par ces temps où la paix du Cameroun est au c ur de toutes les préoccupations, réfréner les plaisirs mondains est aussi une manière, pour nous autres, de nous mettre en prière avec ceux qui croient en Allah», explique Jean Claude Guivanda, qui se réclame «laïc engagé».


Droits réservés)/n

Garoua: Le gouverneur Joseph Otto Wilson fait le tour du propriétaire

Il a entamé lundi sa tournée de prise de contact dans les délégations régionales, les établissements publics et para publics de la ville

Installé dans ses nouvelles fonctions le 17 avril dernier par le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation (Minatd), René Emmanuel Sadi, le tout nouveau gouverneur de la région du nord, Joseph Otto Wilson, a entamé le lundi 07 mai dernier, la visite des services régionaux de sa sphère de compétence. Il s’agit pour lui de prendre le pouls du fonctionnement de ces services qui doivent l’accompagner dans l’accomplissement de ses missions, afin de répondre aux préoccupations de la région dont il a la charge. Sur les 4 départements que compte la région du Nord, le gouverneur a choisi de commencer sa visite au centre urbain avant de se lancer dans les autres localités. Il va s’en dire qu’en en cette saison pluvieuse, il y a des raisons de s’inquiéter sur l’accessibilité à certaines zones enclavées.

La première étape de cette tournée a concerné les services de son état major et les différents services déconcentrés de l’administration territoriale. Le gouverneur a également visité la 3e région militaire et la légion de gendarmerie. A la base aérienne de Garoua, le patron de la région du nord a relevé pour le déplorer, l’insécurité, à cause de sa clôture trop basse. Il a également visité l’antenne régionale de l’ART (Agence de Régulation des Télécommunications), l’hôtel des transports, le bâtiment des enseignements secondaires pour ne citer que ceux là. A certains endroits, l’insuffisance des moyens roulants a été relevée, même si d’autres services en ont assez. Au niveau de la communauté urbaine de Garoua, le délégué du gouvernement, El hadj Amadou Bouba a présenté au nouveau gouverneur les grands chantiers en cours de réalisation ou à venir. Il a cité la construction de la salle des fêtes, la gare marchandises, la réhabilitation de la voirie urbaine, l’aménagement des lieux de loisirs, la construction d’une tribune municipale pour les fêtes, l’électrification rurale, la réintroduction du transport interurbain par bus etc. « Je suis là pour toucher du doigt les réalités du fonctionnement des services et ensemble, nous allons réussir à accomplir la très haute mission qui nous est assignée », a déclaré le gouverneur à tous les chefs de services qu’il a eu à visiter.

Sur les 17 structures visitées, les principaux problèmes soulevés tournent autour du manque d’infrastructures et de personnels, malgré la présence des jeunes recrutés à la fonction publique dans le cadre du recrutement spécial de 25 000 jeunes. A titre illustratif, toutes les sous – préfectures du département de la Bénoué (soit 12 au total) n’ont que 4 adjoints dont 2 viennent d’être appelés à faire valoir leurs droits à la retraite. Autre problème, le manque de bureaux pour les nouvelles recrues. « Il va falloir attendre que l’un se lève pour céder place à un autre », a remarqué M Eloundou Jean-Claude, sous -préfet de l’arrondissement de Garoua 2ème. A Garoua III, il a été relevé le retard accusé par les financements et le manque des réserves foncières pour la construction de nouveaux bâtiments. Par ailleurs, il faut 14 millions pour installer la lumière dans le nouveau local flambant neuf de la sous-préfecture de l’arrondissement de Garoua III. « La sous-préfecture dépense 5 000 Fcfa par jour pour le carburant afin de faire fonctionner le groupe électrogène» a déclaré Manu Diguir, sous-préfet de l’arrondissement de Garoua III.

Joseph Otto Wilson, nouveau gouverneur de la région du nord Cameroun
Journalducameroun.com)/n

Cameroun: Vers une sortie de crise EELC?

Les différents protagonistes qui s’entredéchirent depuis quelques années se sont retrouvés autour du gouverneur de la région de l’Adamaoua pour une tentative de sortie de crise

Il faut une solution définitive et durable au différend qui oppose des fidèles de l’Eglise Évangélique Luthérienne au Cameroun (EELC). Une solution définitive doit être trouvée afin que l’Eglise demeure celle de Dieu et non celle des hommes animées par l’esprit mercantiliste ou par des intérêts égoïstes. Tel est l’objectif de cette réunion de crise qui a réuni autour du gouverneur Enow Abrams Egbe, les différents protagonistes de l’EELC qui s’entredéchirent depuis quelques années déjà. Il y a donc une seule alternative: Faire la paix ou détruire l’EELC. C’est pourquoi, le gouverneur n’a pas manqué de dire son ras le bol au sujet d’un conflit né du souci de faire évoluer l’Eglise à travers la révision de ses textes constitutifs. De l’Eglise Évangélique Luthérienne «DU» Cameroun à l’Eglise Évangélique Luthérienne «AU» Cameroun, deux tendances ont vu le jour et les actions sur le terrain tendent à perturber l’ordre public, parfois par l’usage des violences physiques. Toutes choses que l’autorité administrative n’entend pas cautionner par cette ère des grandes réalisations qui ne peuvent véritablement se concrétiser dans un climat de paix.

Au cours de cette réunion qui succède à celle présidée par le préfet de la Vina, Thomas Hona, le gouverneur a tenu à rappeler aux responsables de l’EELC de toutes tendances confondues, l’impératif de dépasser le cap des mots pour faire régner la paix au sein de l’EELC. Ainsi par exemple, des voies de réconciliation ont été trouvées. Un synode extraordinaire la première semaine de mai 2012 pourrait permettre aux différentes parties de taire définitivement les querelles. Mais auparavant, on assistera à une réunion préparatoire prévue au mois de mars prochain, celle qui consistera à mettre en place la stratégie pratique à adopter. Le gouverneur a soulevé la nécessité de la paix pour laquelle chaque citoyen doit jouer franc jeu pour pousser les démons hors de la maison de Dieu, car, dira Enow Abrams EGBE, 2012 est une année de victoire dans la région de l’Adamaoua. Après tant d’années d’incompréhension, de violence et de destruction, il était temps que les fidèles de l’EELC puissent se retrouver pour amorcer le processus de paix. Je crois que la qualité de l’assistance démontre à suffisance la bonne volonté et nous sommes là pour faciliter la tâche. Ce que vous devez savoir c’est que nous avons une mission fondamentale qui est celle de sauvegarder la paix et de promouvoir le développement. On ne peut pas continuer à jouer l’hypocrisie. Nous irons copier l’exemple du président de la République qui a toujours été à la hauteur de toutes les difficultés. Il n’y a pas de difficultés insurmontables. J’en appelle au sens de la responsabilité d’abord, au sens de la hauteur et du devoir des leaders de l’Eglise Évangélique Luthérienne dont je crois beaucoup en leur capacité de ramener la paix, a déclaré Enow Abrams EGBE. Vivement que cette tentative de sortie de crise soit la bonne, surtout lorsqu’on sait que plusieurs autres tentatives se sont parfois soldées par des échecs. Des communiqués de presse à l’apposition des scellés en passant par des explications ouvertes, les autorités administratives ont du mal à concilier les deux factions de l’EELC qui se regardent en chien de faïence. Vivement 2012!

Evêque national de l’EELC, Mgr Thomas Nyiwé
Journalducameroun.com)/n

Dixiades, exit Ngaoundéré 2010, welcome Douala 2012 !

Bilan de cette 2e édition des jeux olympiques nationaux

Sur la restauration, le transport, l’hébergement, l’encadrement et la participation des athlètes
S’agissant du village olympique, où étaient logés les 1600 athlètes et encadreurs sur le campus de Dang à l’Université de Ngaoundéré, au moins cinq mille repas chaque jour, matin, midi et soir ont été servis. La qualité et la quantité ont été généralement bien appréciées, malgré quelques difficultés passagères dans la célérité à les servir. Le secteur de transport qui avait causé quelques soucis au départ s’est amélioré au fil des jours, notamment avec la dotation financière accordée à chaque délégation pour permettre aux responsables de se déplacer avec efficacité. La couverture sanitaire a fait l’objet d’un soin particulier. Des équipes médicales constituées grâce au précieux concours du comité local d’organisation et le personnel en quantité suffisante de la Croix rouge déployé sur tous les sites de la compétition et de l’hébergement. Et elles se sont acquittées avec abnégation de leur tâche. Les médias qui, depuis quelques semaines accompagnent les jeux, ont déployé toute leur armada, faisant de ces Dixiades l’un des évènements les mieux couverts sur le sol national. Ngaoundéré a été riche en révélations. Les sportifs ne se sont pas seulement donnés à fond. Ils ont fait découvrir leurs immenses potentialités. Et les dix sports programmés regorgent des talents certains dans toutes les dix régions. Les jeunes ont fait preuve de beaucoup d’engagement et de qualité psychomotrice appréciable.

Quelques chiffres des Dixiades 2010
En athlétisme : 14 épreuves pour garçons et 13 pour les filles. En basket ball, il y a eu 22 matchs garçons et 22 matchs filles. En football, 22 matchs garçons. En volleyball, 25 matches garçons, autant chez les filles. En tennis de table, 224 matches en individuel et par équipe. En lutte, 205 combats dans les dix catégories. En judo : 195 combats en individuel et par équipe ; En gymnastiques, 286 passages divers. En handball 53 matchs en garçons et filles. En boxe, 36 combats dans cinq catégories de poids. Au total, près de 2000 médailles ont été distribuées et trois trophées discernés par le Comité International Olympique (CIO) ont été attribués au meilleur athlète garçon, à la meilleure athlète fille et à la délégation la plus fair-play.

Des points à améliorer
Tout n’a pas pour autant été bien dans le déroulement de la compétition. La perfection n’étant pas de ce monde, il reste beaucoup de volets à améliorer dans notre système, notamment l’harmonisation du processus de sélection des sportifs, la prise en compte de toutes les couches sociales, la qualité des officiels appelés à diriger les rencontres, un plus grand professionnalisme dans les ateliers de travail avec de véritables commissions qui se réunissent et statuent sur tous les cas à tout moment durant la compétition, la prise en compte de la présence d’une chambre d’appel pour les cas litigieux ; une programmation des rencontres plus efficiente et plus rigoureuse ; une chancellerie véritablement opérationnelle et présente sur le terrain ; un système de transport permettant aux sportifs de ne pas arriver en retard aux compétitions ou d’emprunter les taxis après une entame pleine d’angoisse ; un système d’accréditation efficient pour tous les participants devant être servis dès leur arrivée au jeu.
La réussite globale des jeux de Ngaoundéré est un motif supplémentaire pour redoubler d’efforts et garder le cap pour la quête de la performance. L’expérience de cette édition doit conforter les encadreurs dans leur conviction selon laquelle c’est en se donnant la main qu’on réussit les plus grandes uvres.

Remise des médailles par le colonel Kalkaba Malboum
Journalducameroun.com)/n

Cameroun: Dixiades 2010, le centre confirme sa suprématie

Comme en 2008, la région du centre a su préserver la place qu’elle a conquise lors de la première édition à Yaoundé

La région siège des institutions nationales a engrangé 66 médailles au total, dont 33 en or. Le littoral qui est son poursuivant immédiat compte 58 médailles pour 19 médailles en or. La région de l’Adamaoua qui occupe la troisième marche du podium a sauvé l’honneur avec 42 médailles dont 13 en or, 11 d’argent et 18 en bronze. Selon les organisateurs, Ngaoundéré a été une pierre importante dans la construction de ces jeux nationaux. L’Ouest échoue au pied du podium comme 4e devant l’est, 5e. En 2008, plusieurs régions n’avaient pu gagner ne serait-ce qu’une seule médaille de bronze. Mais au sortir de Ngaoundéré, la dernière des régions au classement général, le nord, s’en tire avec 2 médailles d’or.

A la faveur de ce happy end, il ya eu du beau spectacle au stade Ndoumbé Oumar de Ngaoundéré. Même la canicule qui sévit en ce moment n’a pas réussi à entraver la forte mobilisation des adeptes du sport. Le ton est venu du fans club du Littoral, grande vedette du jour parce que médaillée d’or de la finale de football. Avec des vuvuzelas, ils ont mis une chaude ambiance dans les gradins, tenant ainsi en haleine les supporters, les invités et de nombreux curieux. Tout à côté et sous un air un peu plus traditionnel, les rythmes de l’Adamaoua qui a également joué sa partition. C’était en somme, une véritable exhibition culturelle. Et dans deux ans, on remettra encore cela à Douala.

Résultats et classement des dixiades 2010
Journalducameroun.com)/n

Ngaoundéré: Auréole Ndogmo, auréolée de trois médailles d’or aux Dixiades

Avec trois médailles d’or, elle a fait honneur à la région de l’Adamaoua grâce à la force de ses bras

Auréole Ndogmo, vous avez eu une victoire quelque peu controversée lors de la deuxième journée au lancer de Disque Dames où vous avez remporté une médaille d’or revendiquée par l’Adamaoua et le Centre. De quoi s’agissait-il exactement?
Il ya eu un problème de manque d’entrainement d’abord, la fatigue aussi et le problème de vent, ce qui fait en sorte que la compétition était très difficile.

Mais le Directeur Technique National a plutôt parlé du problème des engagements multiples. Qu’est-ce qui s’est passée exactement ?
Oui il ya aussi eu ce problème là. Il y a eu un malentendu où les gens du centre m’ont engagé sans mon consentement pourtant j’étais avec l’Adamaoua et ça posé problème. Heureusement le problème a été résolu.

Et on a attribué la médaille à qui ?
A l’Adamaoua.

Et quelles sont les raisons qui vous amènent à choisir la région de l’Adamaoua pourtant vous résidez à Yaoundé où vous évoluez sous la bannière de INJS club ?
Bon c’est parce que j’ai commencé mes débuts dans le monde du sport ici dans l’Adamaoua et j’ai voulu participer avec l’Adamaoua. C’est juste ça.

Aujourd’hui vous avez encore remporté une deuxième médaille d’or au lancer de poids dames. Qu’est ce que ça vous fait de porter très haut l’étendard de la région de l’Adamaoua ? Vous êtes comblée ?
Ça me fait quand même plaisir même si les performances ne sont pas bonnes. Mais ce que je sais c’est que je ne me suis pas entraînée. Donc si les performances ne sont pas bonnes c’est dû aux entrainements, mais ça me fait plaisir d’avoir la médaille d’or de toutes les façons.

Même au lancer du javelot vous n’avez pas toujours atteint vos performances habituelles ?
Non, pas du tout. Généralement je fais 38m, aujourd’hui je suis à 33m95.

Et qu’est-ce qui vous a empêché de vous entrainer. Toutes les conditions n’étaient pas réunies ?
Non c’est tout simplement parce que je n’avais pas encore recommencé ma saison, je n’étais même pas encore prête pour recommencer la saison.

Auréole Ndogmo
Journalducameroun.com)/n

Cameroun: Les dixiades 2010 s’achèvent mardi prochain à Ngaoundéré

Le point avec le Colonel Kalkaba Malboum, président du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun

Vous êtes le président du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun, on aimerait savoir, est-ce que le ministère des sports et de l’éducation physique a effectivement doté ces Dixiades d’une enveloppe de 250 millions comme certaines sources tendent à vouloir l’affirmer?
Je ne dirais pas que c’est le ministère des sports qui a donné, c’est l’Etat du Cameroun, que je remercie, qui nous a soutenus à hauteur de 175 millions de francs CFA.

Quelle aura été la participation de la structure que vous dirigez, (le CNOSC) et des élites de la région de l’Adamaoua ?
Environ une centaine de millions parce que les jeux n’ont pas commencé aujourd’hui. Depuis 2008, nous investissons de l’argent pour préparer les jeux. Les missions exploratrices, un certain nombre de matériel, les équipements, les médailles, les trophées etc. ont été réalisés par nous. Les sélections régionales ont été soutenues par nous etc. donc nous évaluons à peu près à 100 millions la contribution du comité olympique avec ses partenaires.

Monsieur le président, jusqu’à la dernière minute, la presse était dubitative quant à la contribution de l’Université de Ngaoundéré, elle qui a pourtant des installations adéquates. Y avait-il des cahiers de charge à respecter ?
Mais le cahier des jeux ce n’est pas à l’université de Ngaoundéré, c’est à la ville qui accueille les jeux. Donc, nous voulons remercier l’université pour avoir mis à notre disposition ses installations, et d’avoir pris une décision de mettre les étudiants en vacances pour que les athlètes puissent être logés à l’Université. Nous avons fait un effort conjoint, nous avons trouvé un certain nombre de matériels là-bas, nous avons aussi complété, notamment au niveau des matelas, et nous avons aussi essayé de mettre un tout petit peu de moyens pour refaire certaines installations sportives, et notamment, assurer l’éclairage dans les salles où les enfants ont été logés. Dans les mêmes conditions, nous avons soutenu un tout petit peu la réalisation d’infrastructures, des toilettes pour mettre les enfants à l’aise pendant leur séjour.

L’un des objectifs des Dixiades est la création des infrastructures sportives dans les régions. Visiblement, Ngaoundéré n’est pas gâté dans ce sens. Quel est l’héritage que les Dixiades vont léguer à la ville ?
Economiquement, nous laissons beaucoup d’argent ici. Donc, ça permet aux opérateurs économiques d’avoir un peu d’argent. Les hôtels, ceux qui vendent les vivres, les cuisiniers, tous ceux qui se sont impliqués comme les gens qui ont des véhicules de transport. Mais notre présence permet aussi à la ville d’être un peu animée, de rompre avec la monotonie habituelle. Et puis, nous laissons un savoir faire parce que nous avons formé pas mal de cadres qui sont maintenant capables de gérer les compétitions. Donc, notre passage ne peut pas être jugé comme un passage qui ne laisse aucun héritage dans la ville. Et même pour ce qui concerne les infrastructures sportives. Parce que je crois que les doléances ont été présentées à ceux qui ont la possibilité de décider dans ce pays. Si le président a envoyé le premier ministre pour le représenter, cela veut dire que le premier ministre, après avoir vu, après avoir écouté va rendre fidèlement compte au président de la République. Peut-être la préoccupation des infrastructures fera partie de son compte rendu. Il n’est pas exclu que ce qui n’existe pas aujourd’hui puisse exister dans les années à venir.

Le côté festif des Dixiades semble diminué par l’absence d’animation culturelle dans le village des jeux. Le côté culturel des Dixiades a-t-il été annulé ?
Je souhaite aussi que vous parliez davantage de ce qui a été positif parce que vous n’en faites pas cas comme si nous n’étions venus que pour faire des choses négatives. Vous avez vu qu’à la cérémonie d’ouverture, il y avait un aspect culturel qui était très important et il est prévu également dans le village des jeux une animation comme c’était le cas à l’université de Yaoundé I en 2008. Bon peut-être pour des raisons d’ajustement et d’organisation, les priorités ont été orientées dans la gestion des problèmes. Ça n’a effectivement peut-être pas commencé mais je pense que ça va commencer. Bon parce que peut-être notre priorité c’était quoi ? De trouver à chaque enfant un matelas, une possibilité d’avoir son repas au petit déjeuner, à midi et le soir. C’était ça notre priorité. Nous nous sommes donc d’abord attelé à résoudre ces problèmes avant de mettre le côté festif. Ce n’était pas notre priorité.

Les Dixiades se déroulent effectivement depuis quelques jours, est-ce qu’on peut déjà essayer d’esquisser une sorte de bilan partiel des jeux ?
Bon le bilan c’est à plusieurs niveaux. Au plan sportif, il ya déjà des médailles. Mais au plan de la notoriété et du prestige de l’évènement, nous pouvons dire que c’est un évènement qui commence à être prestigieux en deux ans seulement. Parce que voyez-vous, la cérémonie d’ouverture montrait bien avec la mobilisation, le soutien au plus haut niveau de l’Etat que c’est un évènement qui a un intérêt. Parce que si un évènement n’a pas d’intérêt, les gens ne se mobilisent pas. Donc je pense qu’en deux ans, nous avons réalisé quelque chose de très très important. Bien sûr il ya encore des choses à faire. Si je me réfère aux jeux olympiques en 1896, la première édition des jeux olympiques c’était avec une vingtaine de pays. Aujourd’hui, nous avons 205 pays et avoir les jeux olympiques n’est plus une chose aisée. Récemment quand j’étais à Copenhague pour l’attribution des jeux soit à la ville de Chicago, soit à la ville de Rio, soit à la ville de Madrid ou à la ville de Tokyo, les chefs d’Etat de ces pays sont venus pour soutenir la candidature de leurs villes. Je ne doute pas que d’ici quelques années peut-être pas pendant que je suis en fonction au comité olympique, je ne doute pas que les Dixiades à un moment donné vont faire courir les communes et les régions pour les accueillir. Et c’est à cela que nous devons construire les jeux nationaux du Cameroun.

Colonel Kalkaba Malboum
Journalducameroun.com)/n

En dehors des résultats sportifs et de la détection des talents, il ya un autre objectif de brassage. Est-ce que vous avez l’impression que de ce côté-là les choses avancent également ?
Tout à fait. Je suis allé très régulièrement au village olympique, je suis allé manger dans les restaurants, le brassage est effectif. J’ai vu que les jeunes camerounais parlent indifféremment anglais ou français quand ils se retrouvent et c’est une très belle ambiance. Moi je crois que c’est une très bonne chose.

Mais il ya tout de même un repli identitaire, notamment un athlète qui évolue à Yaoundé et qui veut donner sa médaille à sa région d’origine.
Mais l’esprit n’est pas celui-là. L’esprit est que ceux qui habitent la région, défendent l’honneur de la région. Nous allons combattre ceux qui ont la tentation de vouloir combattre la région où ils ont l’habitude de vivre pour se replier dans leur région d’origine. Mais il y a un autre aspect. Je prends par exemple le cas de la région du Centre où il ya un potentiel plus important que le Nord-Ouest ou l’extrême-Nord et qu’un athlète de cette région qui n’est pas sélectionné parce que ses performances n’ont pas été suffisantes, il voudra aller trouver une place parce qu’il veut participer, il peut aller trouver une place dans sa région d’origine qui lui offre peut-être une opportunité. Mais dans notre esprit, c’est que c’est les habitants de la région, quels qu’ils soient, d’où qu’ils viennent qui représentent la région à la compétition.

Si on se projetait vers l’avenir, vous rêvez de quels jeux par rapport aux améliorations à apporter pour que cela se passe exactement comme vous voulez ?
Alors je voudrais avoir des jeux à une cérémonie d’ouverture où chaque région arbore des couleurs choisies pour représenter la région avec un étendard, de belles tenues. Ça fait l’originalité de la région et ça apporte des couleurs à l’ouverture. Je voudrais aussi des jeux organisés sur des infrastructures sportives modernes avec la technique des infrastructures tel les que nous les voyons aux jeux olympiques et ailleurs. Je voudrais aussi des jeux où on peut présenter un spectacle vendable à la télévision. Je veux donc des jeux qui ressemblent à toutes les manifestations majeures que nous connaissons dans le monde entier.

Dixiades, dix jours, dix disciplines, dix régions, est-ce que ce slogan tient encore la route ?
Ce n’était pas un slogan, c’était un concept. Notre slogan c’est dix régions, une nation. C’est là le slogan. Vous voyez, dix régions une nation. Puisqu’on n’a pas encore crée d’autres régions, le slogan dix régions une nation reste. Mais dix disciplines, dix jours, c’est un concept, nous pouvons le moduler.

Remise des médailles par le colonel Kalkaba Malboum
Journalducameroun.com)/n

Dixiades 2010: Coup d’envoi aujourd’hui!

Le lancement officiel a lieu ce jeudi 16 décembre 2010 à 12 heures par le premier ministre chef du gouvernement

Chaleur de l’accueil, hospitalité légendaire des populations, aucun ingrédient n’a été négligé pour l’accueil des différentes délégations qui ont foulé le sol de la région de l’Adamaoua ce mercredi matin du 15 décembre 2010. Les délégations venant des neuf régions du pays venaient ainsi de fouler le sol de la région de l’Adamaoua. L’ambiance était bonne enfant à la garde ferroviaire de Ngaoundéré où le coordonateur général des jeux Grégoire Owona, et les membres du comité local d’organisation se sont rendus très tôt pour accueillir le président du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun, Ahmad Kalkaba Malboum. Selon les informations glanées à bonne source, le Comité National Olympique et Sportif du Cameroun aurait affrété un train spécial pour toutes les délégations venues de la partie sud du pays, ce qui a évité les bousculades à l’embarquement.

Dès son arrivée, le président du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun (CNOSC), a immédiatement organisé une descente sur le terrain sur les différents sites d’hébergement des athlètes pour se rendre compte des diverses dispositions qui ont déjà été prises. Sur le plan sécuritaire, le gouverneur de la région de l’Adamaoua annonce des patrouilles de veille qui sillonnent toute la région 24h/24. Seule manque encore à l’appel, la région du sud-ouest qui ne tardera pas à faire son arrivée. En attendant, les neuf autres délégations ont été accueillies et installées sur les rives du lac de Dang à l’université de Ngaoundéré, unique village de ces jeux. Et du coup, le rêve a commencé peu à peu à devenir réalité. Une occasion pour la région de l’Adamaoua, déjà parée aux couleurs des jeux, de leur offrir toute son hospitalité et qui entend ainsi relever le défi qui lui est lancé.

Terre d’accueil et d’hospitalité, l’Adamaoua entend le rester pendant ces Dixiades. Mais puisque la tâche reste encore immense, il ne faut pas se croiser les bras. Le coup d’envoi sera donné ce jeudi 16 décembre 2010 à la place du cinquantenaire de Ngaoundéré. Mais bien avant cela, une conférence de presse aura lieu dans la matinée à huit heures dans les services du gouverneur de la région de l’Adamaoua. Ce n’est qu’aux environs de 20 heures de ce mercredi soir qu’un communiqué du gouverneur de la région de l’Adamaoua a annoncé la présence premier ministre chef du gouvernement, Philémon Yang, qui présidera personnellement la cérémonie d’ouverture de ces deuxièmes jeux olympiques nationaux baptisés Dixiades. Vivement que la fête commence !

Les athlètes ici au campus de Dang, village des jeux
Journalducameroun.com)/n

Dixiades 2010: L’effervescence gagne en intensité au sein du comité local d’organisation.

A 72 heures du coup d’envoi des jeux, les préparatifs s’intensifient à Ngaoundéré

A mois de 72 heures du début des jeux, le comité local d’organisation piloté par Enow Abrams Egbe est en branle malgré le handicap financier qui plane sur ces jeux, une réunion de mise au point a été organisée ce lundi 13 décembre 2010 au centre de promotion de la femme et de la famille de Ngaoundéré. Il était question pour le président du comité local d’organisation d’asseoir le plan de travail et de recenser les besoins réels des commissions. Initialement prévus du 16 au 24 décembre, les deuxièmes jeux olympiques nationaux baptisés « Dixiades » ont été ramenés du 16 au 20 décembre 2010, soit seulement cinq jours de compétition au lieu de dix. Comme raisons avancées, l’enveloppe allouée à l’organisation des jeux a été revu à la baisse, compte tenu du resserrement budgétaire. Pour faire face à cette situation, des disciplines ont été supprimées. Il s’agit du football féminin, du cyclisme, du tennis et de l’haltérophilie. Même le recrutement des volontaires a été annulé.

Pourtant, trois sources de financement avaient été retenues : le Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC), les Communes et les élites. A trois jours des manifestations, aucune commune de Ngaoundéré n’avait encore réagi, encore moins les élites. S’agissant du CNOSC, c’est n’est que ce lundi 13 décembre qu’un compte a été ouvert et le numéro de compte faxé à Yaoundé pour le virement des fonds.

Le vice-président du Comité national olympique et sportif du Cameroun, François Xavier Darwe qui est à la tête de la mission sur le terrain depuis le 7 décembre, a fait le constat des actions jusque là menées en collaboration avec le comité local d’organisation. Côté restauration, quatre prestataires au total ont été retenus pour s’assurer de la restauration de près de 2000 personnes qui seront logées à l’Université de Ngaoundéré où sera installé le village des jeux. 12 bus de 30 places chacun et 10 véhicules légers ont été requis pour faciliter le déplacement des athlètes et des différentes personnalités. Le problème de la sécurité dans le transport urbain a été évoqué avec en fond une campagne de sensibilisation des moto-taximen pour que soient évités au maximum les accidents de la circulation. Les compétitions quant à elles vont se dérouler sur 5 sites : au lycée classique et moderne de Ngaoundéré, au Collège Eugène de Mazenod, au stade Ndoumbé Oumar et à la permanence du parti RDPC de la Vina sud. Au total, 1400 athlètes, 180 encadreurs et 10 médecins, 36 journalistes et 130 invités de marque sont attendus. Malgré la peur qui plane sur ces deuxièmes jeux, les autorités rassurent que toutes les dispositions sont en prises pour que les ratés soient évités au maximum le moment venu.

Réunion de mise au point présidée par le gouverneur de l’adamaoua le 13 décembre 2010
Journalducameroun.com)/n

Nominations: Voici les nouveaux gouverneurs des régions au Cameroun

Deux jeunes ont fait leur entrée dans les deux régions du grand nord, réputés pour leur forte importance politique

Pour Gambo Haman promu ce vendredi 5 février 2010 gouverneur de la région du Nord, c’est un retour à la case de départ, avec des galons en plus. Il y a six ans il commandait à Guider, une localité située à 90 kilomètres au nord-ouest de Garoua, la principale ville de cette région, en sa qualité de Préfet de Mayo Oulo. Les affectations successives l’ont emmené à Nkongsamba puis à Edéa, dans les deux extrémités de la Région du Littoral. Je suis heureux que le président Paul Biya ait bien voulu m’accorder sa confiance, et je remercie les Population d’Edéa pour leur soutien a-t-il déclaré en première impression ce jour sur les ondes de la radio nationale. Joseph Betsi Assomo jusque-là préfet du Mfoudi (Yaoundé), le département siège des institutions du Cameroun, a lui été envoyé dans la région de l’extrême Nord. Il partage avec Gambo Haman, la jeunesse et le dynamisme et aussi la rigueur dans la gestion des circonscriptions qui leurs ont souvent été confiées.

Pour de nombreux observateurs, le président Paul Biya est déjà en train de redéfinir sa carte politique, à la veille d’échéances politiques importantes. Faï Yengo Françis a été maintenu dans le Littoral et Enow Abrams Egbe dans la région de l’Adamaoua. Aussi maintenu, Eyene Nlom Roger qui est nommé dans la région du centre, Ahamat Abakar qui est envoyé au Nord-ouest et Koumpa Issa qui lui va au Sud-ouest. Le décret a aussi promu deux autres préfets. Ivaha Diboua, qui était jusqu’à ce jour, préfet du Haut Nkam (Bafang) dirigera la région de l’Ouest et monsieur Djaga Jules Marcelin qui était préfet du Fako (Vile côtière de Limbe) ira dans la région du Sud. Ce réaménagement des dirigeants de régions revêt une grande importance, surtout avec le passage cette année du Cameroun à l’ère effective de la Décentralisation. Les observateurs parlent d’une nouvelle ère dans la gestion des régions.

10 région sdu Cameroun
Grioo.com)/n

Banque des états de l’Afrique Centrale, le nouveau gouverneur prend fonction

L’installation de l’Equato-Guinéen nommé mi-janvier gouverneur de la BEAC, a eu lieu ce Vendredi après-midi à Yaoundé

C’est ce vendredi 5 février après-midi que Lucas Abaga Nchama, l’équato-guinéen récemment désigné gouverneur de la Banque des Etats d’Afrique Centrale (BEAC), a officiellement pris ses fonctions. Il y a quelques semaines, il avait choisi le Gabon pour sa première visite officielle. Tout un symbole. Avec Ali Ben Bongo le président gabonais, les deux hommes se sont dits disposés à uvrer dans le sens de redorer la crédibilité de la Banque, affectée récemment par la révélation de scandales financiers. Lucas Abaga Nchama a été nommé gouverneur de la BEAC lors du sommet des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) tenu les 16 et 17 janvier à Bangui. Il remplace à ce poste le Gabonais Philibert Andzembe, limogé après la révélation, en septembre, du détournement entre 2004 et 2009 de près de 16 milliards de Francs CFA par des employés de la représentation de la Banque à Paris. Sa nomination intervient avec la fin du privilège du consensus de Fort Lamy (actuel Ndjamena) qui depuis 1973 accordait au Gabon le poste de gouverneur. Les chefs d’état au sommet de Bangui ont décidé de le rendre désormais rotatif.

De nombreux défis attendent le nouveau gouverneur. Il devra assainir l’environnement de la Banque centrale, sans imposer la volonté de l’Etat Equato guinéen. Si la Guinée équatoriale se lance dans une chasse aux sorcières, elle ne tiendra pas deux ans à la tête de la BEAC, affirme un observateur averti. D’autres postes liés à l’institution devraient être redistribués au mois d’avril lors d’un sommet extraordinaire des chefs d’État. Selon des sources concordantes, un Gabonais pourrait succéder au Congolais Rigobert Roger Andely, limogé à Bangui, au poste de vice-gouverneur de la BEAC. Le Tchadien Abbas Mahamat Tolli devrait, lui, céder sa place de secrétaire général de la Banque centrale à un Camerounais. Un Centrafricain devrait prendre la vice-présidence de la BDEAC. Un autre Camerounais prendra la suite d’Idriss Ahmed Idriss à la présidence de la Commission bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) à la fin de son mandat. Lucas Abaga Nchama s’est engagé à travailler dans la discipline, la transparence et la bonne gestion.

Lucas Abaga Nchama
Beac.int)/n