Afrique : le fonds saoudien met plus de 356 milliards FCFA pour les projets essentiels

Le Président-Directeur Général du Fonds saoudien pour le développement, Sultan Al-Marshad, a signé aujourd’hui 14 nouveaux accords de prêt de développement avec 12 ministres africains.

Ces accords de prêts sont d’une valeur de plus de 580 millions de dollars américains soit 356 252 994 000 FCFA et ont pour objectif de financer des projets de développement dans les secteurs de la santé, de l’eau, de l’éducation, et des transports en Angola, au Burkina Faso, au Bénin, au Burundi, au Cap-Vert, en Guinée, au Malawi, au Mozambique, au Niger, au Rwanda, en Sierra Leone et en Tanzanie. La cérémonie de signature a eu lieu lors de la Conférence Économique Arabo-Saoudo-Africaine qui s’est tenue à Riyad, au Royaume d’Arabie saoudite.

Les 14 accords de prêt de développement signés aujourd’hui comprennent la construction et l’équipement d’un hôpital de recours mère-enfant en Guinée pour 75 millions de dollars américains, d’un hôpital de référence Riyad en Sierra Leone pour 50 millions de dollars, des internats secondaires pour filles dans plusieurs régions du Niger pour 28 dollars, ainsi que la construction d’un collège supérieur pour la formation des enseignants et d’un projet d’école secondaire scientifique au Bénin pour 40 millions de dollars. Les accords comprennent aussi la réhabilitation du Centre Hospitalo-universitaire de Kamenge Roi Khaled à Bujumbura, au Burundi, pour 50 millions de dollars, du Centre Hospitalier Régional de Manga (Phase 2) au Burkina Faso pour 17 millions de dollars, et des bassins versants des îles de Santiago, Saint Antao, et Boavista au Cap-Vert pour 17 millions de dollars.

Le SFD financera le projet de développement industriel de Catumbela (Phase 1) en Angola pour 100 millions de dollars, l’expansion du système de distribution d’eau à l’est de Kigali, au Rwanda, pour 20 millions de dollars, ainsi que la construction et la réhabilitation du réseau de distribution d’eau de la route reliant Mangochi à Makanjira au Malawi pour 20 millions de dollars. D’autres accords incluent le financement du projet de ligne de transmission Benaco-Kyaka en Tanzanie pour 13 millions de dollars ainsi que plusieurs projets au Mozambique dont la construction du barrage de Muera pour 50 millions de dollars, la construction et l’équipement de cinq hôpitaux dans différentes régions du pays pour 50 millions de dollars, et la réhabilitation et la modernisation de deux parties de la route nationale 1 pour 50 millions de dollars.

Ces accords et le protocole d’accord auront un impact positif sur la vie de millions de personnes dans différentes régions d’Afrique en améliorant leur accès aux services de santé, à l’éducation, à l’eau, aux transports et aux opportunités économiques, stimulant la croissance économique et créant des emplois.

Ces projets répondent à un large éventail de priorités des Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies notamment la pauvreté, la santé, l’éducation, l’égalité des sexes, l’eau et l’assainissement, le travail décent, la croissance économique, l’industrie, l’innovation, les infrastructures, la réduction des inégalités, la durabilité des villes et des communautés, et le changement climatique.

Le PDG du SFD, S. E. Sultan Al-Marshad, a déclaré : « Le SFD est fier de poursuivre son partenariat avec les pays africains en contribuant au soutien de projets de développement qui auront un impact tangible sur la vie de millions de personnes. Avec ces nouveaux accords et protocoles d’accord, nous faisons un pas de plus vers une Afrique plus brillante et plus équitable. En contribuant à des projets de santé, d’éducation, d’eau, et de transport, nous soutenons l’autonomisation de millions de personnes afin qu’elles puissent atteindre leur plein potentiel et construire un continent plus durable et plus prospère économiquement pour les générations futures ».

 

Afrique centrale : 12 jeunes camerounais coptés pour la formation de Bloggers Demo School

La formation qui s’étend sur six mois débutera le 05 décembre 2023.

12 jeunes camerounais dont six hommes et six femmes vont bénéficier du programme de formation du Laboratoire Arc Côtier & Central de la fondation de l’innovation pour la démocratie L’initiative dénommée Bloggers Demo School vise à outiller les jeunes (hommes et femmes) en leur donnant des compétences pour animer des blogs en produisant des contenus de qualité.

Pour la première édition, concrètement le programme va former 12 jeunes camerounais, dont six hommes et six femmes, en présentiel dans la ville de Douala. Le programme prévoit aussi une formation en distanciel réservée à 10 points focaux originaires des 10 autres pays de la sous-région de l’Afrique Centrale et des Grands Lacs, soit un point focal par pays en respectant la même logique de parité.

Pour cette première année enfin, la formation en blogging proposée à tous les apprenant(e)s visera exclusivement l’animation des blogs journalistiques. Le programme de formation s’étend sur 6 mois et comprend 4 unités d’enseignements : UE 1 Culture générale ; UE 2 Entrepreneuriat ; UE 3 Blogging et UE 4 Ecriture web ainsi que des cycles de conférences.

A l’issue du programme, les 22 apprenants seront autonomes pour animer un blog ; collecter et traiter l’information ; écrire des articles de qualité et sensibiliser à la responsabilité sociale de chacun pour l’avancement de la démocratie.

En rappel, le Laboratoire Arc Côtier et Central est une initiative issue de la Fondation de l’Innovation pour la Démocratie, qui découle des résolutions du sommet France-Afrique de Montpellier. Lors de ce sommet, le président français Emmanuel Macron avait réuni la jeunesse africaine pour repenser les relations entre la France et le continent. L’idée de créer la Fondation de l’Innovation pour la Démocratie avait été proposée par le philosophe Achille Mbembe et a été retenue pour moderniser les relations franco-africaines. L’initiative a été lancée à Douala en octobre 2023.

Salon de l’épargne, de l’investissement et du patrimoine : la 6ème édition aura lieu en novembre

Plusieurs innovations ont été apportées sur cette édition au rang desquelles le speed dating de la planification financière, permettant aux participants, en 10 minutes, de repartir avec des solutions concrètes, adaptées à leur situation financière.

Le Salon de l’Épargne, de l’Investissement et du Patrimoine (SEIP), un événement annuel incontournable organisé par L’Agence en partenariat avec Ecobank Côte d’Ivoire, se prépare à accueillir sa 6e édition les 9 et 10 novembre 2023. Cette année, l’événement prend une nouvelle dimension en plaçant la jeunesse au cœur de ses préoccupations.

Depuis ses débuts en 2018, le SEIP s’est affirmé comme un rendez-vous majeur pour les acteurs du monde bancaire, de la finance, du secteur public et privé, ainsi que pour le grand public. Il a réuni plus de 20.000 participants, en présentiel et en ligne et 500 experts au fil des années, offrant une plateforme d’échanges et d’éducation sur les sujets liés à l’épargne, l’investissement et la gestion patrimoniale. Toujours en 2018, un livre blanc sur le développement de l’épargne en Côte d’Ivoire et en Afrique a été produit, fruit des réflexions de plusieurs experts issus d’entreprises privées et publiques, banques, SGI, institutions de microfinance, Fonds de pension et cabinet d’expertise comptabilité.

Plusieurs innovations ont été apportées sur cette édition au rang desquelles le speed dating de la planification financière, permettant aux participants, en 10 minutes, de repartir avec des solutions concrètes, adaptées à leur situation financière. Mais également l’Apéro Cash Spécial SEIP, la grande masterclass en plénière, pour parler cash de Cash, le Young CEO talk, etc.

“Nous sommes fiers de voir aujourd’hui que le SEIP est devenu au fil des ans, LA première plateforme d’éducation financière en Côte d’Ivoire, permettant une interaction libre et en toute transparence entre le public et les professionnels du monde de la finance, de l’assurance, etc. Nous invitons tout le monde à participer, en présentiel ou en ligne pour apprendre à déconstruire les sujets liés à l’épargne, aux investissements et à la constitution patrimoniale, mais aussi et surtout pour commencer à développer son intelligence financière pour apprendre à faire face et réagir immédiatement aux coups de la vie, préparer une retraite confortable et vivre sa vie sereinement”, précise Leticia N’CHO-TRAORÉ, Commissaire générale du salon et Directrice Générale de l’Agence.

Les principales thématiques de cette édition englobent des sujets tels que l’environnement macroéconomique et les risques et opportunités pour les épargnants, la gestion efficiente du patrimoine, la gestion d’un budget familial, l’utilisation des solutions fintech pour augmenter l’épargne, et la promotion d’un écosystème financier plus inclusif. Des sujets cruciaux tels que l’épargne salariale pour une retraite sereine, les stratégies de financement de projets immobiliers, et les opportunités offertes par les Fonds Communs de Placement (FCP) seront également abordés.

Plus de 50 experts animeront les sessions plénières, les masterclasses et les ateliers thématiques. Cette année, le SEIP s’attend à accueillir près de 10 000 participants en ligne et en présentiel, confirmant ainsi son statut d’événement phare dans le domaine de la finance et de la gestion patrimoniale.
Nous sommes enthousiastes de présenter cette synergie sur le SEIP 2023, notamment grâce à des initiatives comme le « speed dating de la planification financière”. Cette approche inédite démontre que le dialogue avec des experts et un soutien financier inédit sont à portée de main pour bâtir un avenir financier solide.» a déclaré Paul Harry Aithnard, Directeur Général Ecobank Côte d’Ivoire, Directeur Exécutif Ecobank UEMOA.

Le Cameroun prend un crédit de 50,2 milliards de F pour le développement du numérique

Un accord de crédit a été signé à cet effet le 23 décembre entre le Cameroun et la Banque mondiale.

Pour continuer le développement de son économie numérique, le Cameroun fait appel à la Banque Mondiale.

La signature de l’Accord de crédit a eu lieu le vendredi 23 décembre 2022 à Yaoundé, par le Ministre de l’Economie, Alamine Ousmane Mey et le Directeur des Opérations de la Banque Mondiale, Abdoulaye SECK.

Selon le ministère de l’Economie, cet accord de crédit d’un montant de 100 millions de dollars us, soit environ 50,2 milliards de FCFA, est destiné au financement du Projet d’Accélération de la Transformation Numérique au Cameroun (PATNuC).

Ledit Projet vise à renforcer l’inclusion numérique et l’utilisation de solutions agricoles numériques dans la chaîne de valeur agricole au Cameroun.

Grâce au financement mis à disposition par la Banque Mondiale, il sera donc question de créer un véritable cadre stratégique, politique et de régulation favorable à une transformation digitale inclusive dans notre pays.

Ce projet devrait également conduire à une meilleure couverture digitale et permettre la mise en place de bases de données facilitant l’innovation et l’application des solutions digitales dans le développement rural et spécifiquement dans l’agriculture et l’élevage.

Il est escompté une amélioration de la production et une migration progressive vers une agriculture intelligente au regard des nombreuses contraintes que nous imposent les changements climatiques.

La signature de ce nouvel accord de crédit, porte ainsi l’ensemble des engagements du Groupe de la Banque Mondiale, à près de 1900 milliards de FCFA pour 21 projets au Cameroun.

Cameroun :  le 3e Forum africain des femmes entrepreneures se tient à Yaoundé

La rencontre d’opportunités s’est ouverte mercredi 16 novembre 2022.

Quatre jours pour penser l’entrepreneuriat féminin en Afrique. Cette troisième édition qui s’est ouverte le 16 va se refermer le 19 novembre 2022. L’échange est placé sous le thème « Entrepreneuriat féminin et ZLECAF : Enjeux, défis et opportunités ».

D’après la présidente du comité d’organisation du forum, Rose Manguelle, « 65 % de la population active est constituée de femmes. Seulement 4 % d’entre elles ont accès aux financements classiques pour une contribution de 9 % au PIB du Cameroun et un accès aux ressources de 20 % ».

De ce fait, le Forum africain des Femmes Entrepreneures (FAFE) s’active autour de la migration des femmes du secteur informel vers le secteur formel, de la formation de la gent féminine afin de professionnaliser son entrepreneuriat.

Le forum est un événement annuel organisé par le Cabinet d’expertise financière M2 Finances en partenariat avec les associations féminines camerounaises et internationales.

Yaoundé, siège de l’entrepreneuriat

Cette rencontre des femmes entrepreneures se tient alors que, depuis le 15 novembre Yaoundé est le siège de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat.

Six jours pour penser l’entrepreneuriat. Cette semaine dédiée à l’entrepreneuriat sera également l’occasion de mener des réflexions en vue d’aboutir à des orientations nouvelles et pertinentes permettant d’opérer des choix stratégiques visant la promotion de l’entrepreneuriat et de l’innovation, facteurs déterminant de l’accélération d’une croissance participative.

La rencontre est placée sous le thème « Innovation et dynamisation de l’écosystème entrepreneurial », cette quatrième édition mettra l’accent sur la promotion de l’entrepreneuriat et la modernisation technologique et organisationnelle des entités économiques.

Selon le ministère des petites et moyennes entreprises, les travaux permettront aux PME de s’outiller pour répondre aux exigences de la mondialisation en matière de qualité, de coût et de délais ; de s’informer sur les nouveaux processus techniques et technologiques, dans les métiers ; d’accroître l’offre locale des biens et services ; de réaliser des gains de productivité ; et de stimuler la croissance économique et l’innovation.

Cameroun : Yaoundé abrite la semaine mondiale de l’entrepreneuriat

L’évènement qui s’ouvre ce 15 novembre année courante va s’étendre jusqu’au 20 novembre.

Six jours pour penser l’entrepreneuriat. Cette semaine dédiée à l’entrepreneuriat sera également l’occasion de mener des réflexions en vue d’aboutir à des orientations nouvelles et pertinentes permettant d’opérer des choix stratégiques visant la promotion de l’entrepreneuriat et de l’innovation, facteurs déterminant de l’accélération d’une croissance participative.

La rencontre est placée sous le thème « Innovation et dynamisation de l’écosystème entrepreneurial », cette quatrième édition mettra l’accent sur la promotion de l’entrepreneuriat et la modernisation technologique et organisationnelle des entités économiques.

Selon le ministère des petites et moyennes entreprises, les travaux permettront aux PME de s’outiller pour répondre aux exigences de la mondialisation en matière de qualité, de coût et de délais ; de s’informer sur les nouveaux processus techniques et technologiques, dans les métiers ; d’accroître l’offre locale des biens et services ; de réaliser des gains de productivité ; et de stimuler la croissance économique et l’innovation.

Les activités marquant cette édition s’articulent autour de la table ronde sur l’entrepreneuriat innovant au Cameroun ; d’une cérémonie de récompense des lauréats d’un concours de l’entrepreneuriat ; de la croisade entrepreneuriale ; du village futuriste de l’innovation ; des activités d’information, de sensibilisation et de coaching ; et des activités de promotion, d’accompagnement et de réseautage des entreprises, entre autres.

La SMEC cible les promoteurs de PME et start-up ; les associations professionnelles des PME et organisations patronales ; les structures d’encadrement et d’accompagnement des PME ; les ONG et organisations de l’Economie Sociale ; les Instituts de recherches et académiques ; et les administrations sectorielles et institutions financières.

 

Cameroun : JFN Center s’appuie sur le Feicom pour conquérir les collectivités

Une signature de convention a eu lieu ce 16 septembre 2022 à Yaoundé entre le Fonds Spécial d’Equipement et d’Intervention Intercommunal et JFN group.

JFN Group et le Feicom sont en affaires.  Les deux entités se sont entendues ce 16 septembre à Yaoundé.« La convention de partenariat que nous signons ce jour est le couronnement d’une collaboration entre nos deux structures qui a fait du chemin et qui a produit des résultats éloquents. Aussi, hormis le Learning Expedition que j’ai déjà évoqué, l’on peut citer le projet Inform’All City financé par le Pricnac et que nous avons gagné au terme d’un appel d’offres éprouvant », a indiqué Alphonse Nafack Président du Groupe.

Les centres d’intérêt de cette convention

Les deux parties ont pour ambition de mener ensemble des projets structurants. Au rang de ces projets, il y a la création d’in incubateur régional dans chaque chef-lieu de Région du Cameroun. « En partenariat avec la fondation E4Impact, nous sommes en mesure de transposer au Cameroun le modèle kenyan du développement local basé sur un réseau national d’incubateurs performants capables d’accompagner lacréation d’entreprise locales à fort impact », a déclaré Alphonse Nafack.

Aussi, la formation des personnels des mairies et communes du Cameroun aux technologies Cloud et aux métiers du futur : notre partenariat avec Google Cloud est une formidable opportunité pour la mise en œuvre réussie d’un tel projet.

Par ailleurs, la transformation digitale du Feicom dans la perspective d’améliorer la productivité du personnel et la performance globale de l’entreprise. Le renforcement des capacités du personnel du Feicom dans le domaine de l’innovation appliquée et du leadership transformationnel ainsi que dans celui du management agile : en partenariat avec BEM, CentraleSupélec, l’ENA de Paris, l’ESSEC de Paris, nous donnons l’opportunité aux cadres dirigeants du Feicom de booster leur créativité et leur intelligence à travers des parcours de formation qui s’appuient sur une mobilité internationale.

Sans oublier, la mise en œuvre par le FEICOM d’une dynamique RSE au profit des personnels admis à valoir leurs droits à la retraite : en partenariat avec E4Impact, nous donnons l’opportunité à cette population de se reconvertir en entrepreneurs, de créer des entreprises à fort impact et partant de continuer à apporter leur contribution à l’édifice du chantier de l’émergence du Cameroun

Cette convention est signée seulement 2 jours après que certains membres du gouvernement (Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat et le Ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle) aient présidé l’inauguration de l’immeuble siège de la représentation régionale pour le Centre, le Sud, l’Est, le Nord, l’Extrême-nord et l’Adamaoua de JFN CENTER installé à Yaoundé.

A la même occasion, les autorités ont procédé au lancement du projet Afawa, initiative de la Banque Africaine de Développement et du Fonds Africain de Garantie et de Coopération Economique pour favoriser l’accès des femmes au financement en Afrique.

Cameroun : plus de 1500 milliards de F de recettes fiscales collectées en sept mois

L’administration fiscale camerounaise a collecté une enveloppe globale de 1 597 milliards de FCFA (2,4 milliards de dollars) entre janvier et juillet 2022.

Ces chiffres ont été dévoilés par Modeste Mopa Fatoing, le Directeur Général des Impôts, à l’occasion de la réunion mensuelle de coordination des services centraux et déconcentrés de la DGI qui s’est tenue le 22 août dernier. Ce chiffre est en hausse de 298,1 milliards en variation annuelle ce qui correspond à une augmentation de 23% en valeur relative.

Cette performance de la DGI tient de la bonne mobilisation des recettes non pétrolières et de l’impôt sur les sociétés pétrolières. En effet, selon les données de l’administration fiscale, l’enveloppe collectée au titre de recettes non pétrolières connaît un accroissement de 13,1% en glissement annuel, passant de 1 157,2 milliards de FCFA à fin juillet 2021, à 1 309 milliards de FCFA au 31 juillet 2022.

Au cours des sept premiers mois de l’année courante, le fisc camerounais a dépassé tous ses objectifs de mobilisation de recettes. En effet, alors que la DGI s’était fixé un objectif de collecte de 1 278 milliards de FCFA au titre de recettes non pétrolières, c’est finalement une enveloppe de 1 309 milliards de FCFA qui a été mobilisée, en dépassement de 31 milliards de FCFA (+2,4).

L’enveloppe de l’impôt sur les sociétés pétrolières, initialement projetée à 66,7 milliards de FCFA au départ, a finalement atteint 147,9 milliards de FCFA, soit un dépassement de 81,2 milliards de FCFA (+121,9%).

La DGI doit cette performance à plusieurs innovations. Entre autres : l’implémentation de la taxe sur les transferts d’argent ; la fiscalisation des contribuables du nouveau régime des organismes à but non lucratif ; la poursuite de la mise en œuvre du paradigme de l’agent intégré, permettant d’élargir l’assiette et réduire la taille de l’informel.

Cameroun : les start-ups n’ont aucune nouvelle du CDIC lancé depuis 6 mois

L’infrastructure annoncée comme incubateur national ayant pour but de propulser les start-ups, n’a pas tenue sa promesse jusqu’ici.

Les start-ups coptées pour intégrer le centre d’incubation du gouvernement CDIC s’impatient. Lancée le 08 février 2022, il était question que ces jeunes pousses intègrent le centre dès le lancement.

Ce sont 12 jeunes qui avaient été sélectionnés pour la première vague. « Ils vont de l’agriculture à la santé, en passant par e-commerce, l’éducation et le foncier », soulignait le Minpostel.

« L’admission en incubation au Centre de Développement de l’Economie Numérique (CDIC) va permettre aux lauréats du challenge numérique de murir leurs projets, tout en profitant de l’accompagnement des experts du CDIC ».

Partie des quatre coins du pays, les jeunes pousses sont rentrées de Yaoundé lors du lancement, avec pour espoir « c’est imminent ». Depuis six mois, ces jeunes entrepreneurs de l’innovation n’ont pas encore été contactés.

« C’est décevant que le gouvernement se comporte de cette façon. Quand on voit comment les pouvoirs voisins se démêlent pour mettre la technologie au-devant de leur développement, nous avons l’impression que le Cameroun manque de volonté. Quand nous avons été reçus par le ministre des Postes, nous avons eu le sentiment que c’était un début de quelque chose pourtant », déplore un incubé qui a préféré rester en anonyme.

Et un autre de dire, « même si le Minpostel est en train de s’organiser la moindre des choses c’est de communiquer avec nous. L’infrastructure est déjà bâtie, l’inauguration a été pompeuse, honnêtement qu’est-ce qui manque pour lancer cette incubation ? ».

Comme ceux-ci, plusieurs sont en attente. D’autres ont pour l’heure proposé une descente au ministère des postes et Télécommunications pour avoir amples informations de la situation. Proposition qui est en étude pour le moment.

Quelques projets à incuber

Le premier, Dzembouong Tiam Erik Gyslain se propose de mettre sur le marché un AGROPAD. C’est un kit d’irrigation solaire intelligent, doté des capteurs géré par IA et disposant d’une application web/Android déjà en ligne a-t-on appris. Son projet veut palier à la baisse de la production agricole due aux dérèglements climatiques, à la sécheresse etc.
Le deuxième projet est celui de Kame Dime Flaubert qui propose la Smartbox-Station. Il s’agit de la création des casiers intelligents à colis connectés, qui serviront d’adresse de livraison. Cette initiative veut répondre au problème de livraison dans le e-commerce en Afrique centrale en général et au Cameroun en particulier.  Njoh Wollo Arnaud Rostand propose Thinfood, une livraison de produits alimentaires et pharmaceutiques à partir d’une application mobile etc.

Le Cameroon Digital innovation centre (CDIC), est selon le gouvernement un générateur d’écosystèmes numériques. L’infrastructure apportera l’état de l’art de la technologie à toutes les activités économiques afin d’accélérer leur transformation digitale.

Du côté du Minpostel, le gouvernement reste confiant concernant ce projet, bien que n’étant pas disposé à communiquer sur l’état d’avancement de ce projet, « l’inauguration n’a rien à voir avec le lancement« , souligne ce département ministériel.

Cemac : la Beac annonce l’arrivée d’une nouvelle gamme de billets et pièces

Ledit projet fait partie des résolutions prises par le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC) au terme d’une double session ordinaire et extraordinaire le 20 juillet 2022 à Douala.

L’institut d’émission monétaire s’apprête en effet à injecter dans le système bancaire de la sous-région Afrique centrale (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale), une nouvelle gamme de billets de banque en remplacement des coupures qui ont actuellement cours légal

Cette nouvelle série de billets et pièces de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) sera lancée d’ici la fin de l’année 2022, pour améliorer les caractéristiques et la sécurité de ces différents moyens d’échange.

Cette initiative conforme à l’article 33 des statuts de la BEAC, qui lui confère le pouvoir d’injecter de nouvelles coupures si nécessaires, interviendra 20 ans après l’introduction de la dernière gamme de 2002, actuellement en circulation. Jusqu’à présent, les changements de rang des billets dans la BEAC se produisaient tous les 10 ans, plus précisément 1972, 1982, 1992, 2002, exception faite de 2012.

En 2021, année de l’annonce de ce projet, les responsables de la Beac indiquaient que les spécimens sur maquette « sont susceptibles d’évoluer durant la phase d’origination des billets, afin de tenir compte des contraintes techniques et/ou de propriété intellectuelle ».

Tout comme les billets de gamme 2002, encore en circulation, la BEAC veut améliorer les caractéristiques techniques des coupures au même niveau des standards européens, de même que les formats des billets qui ont également été conçus avec un peu plus d’esthétique. toujpurs en 2021, la BEAC avait indiqué avoir ajouté les dernières innovations technologiques en matière de fabrication des billets pour pouvoir éviter la contrefaçon ou les faux billets.

Entrepreneuriat : 300 millions de F pour le développement de 3 projets au Cameroun 

Dans le cadre du projet « Promotion de la recherche, l’innovation et la culture numérique  en Afrique centrale (Pricnac) », 5 micro-projets  dont trois au Cameroun et deux République démocratique du Congo  ont été retenus suite à l’appel à propositions lancé le 9 juillet 2021.

Le projet Promotion de la recherche, l’innovation et la culture numérique en Afrique Centrale (Princnac) coordonné par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) et ses partenaires a organisé le 22 mars dernier une réunion de lancement des micro-projets sélectionnés suite à l’appel à proposition de micro-projets lancé en juillet 2021.

La réunion vise à sensibiliser et former les porteurs de projet sur la gestion financière et administrative de la subvention accordée. L’objectif général de cet atelier était de faciliter les échanges entre les parties prenantes afin de garantir les meilleures dispositions pour le démarrage des micro-projets.

Les trois projets du Cameroun sont constitués de Cameroon Youth Tech Incubator, il s’agit d’une impression 3D pour éducation. Ce projet reçoit 150 000 euros soit 97 824 669 de F selon le site de l’AUF.

Le second projet s’intitule ADISI Cameroun. C’est la fabrication de territoires durables, il est financé à hauteur de 155 000 euros, donc 101 085 492 de F.

Enfin, le projet de la création d’opportunités d’emploi jeunes par les synergies entre les écosystèmes de la recherche et de l’innovation, porté par l’association pour la promotion d’un environnement vert et vivable. Ce projet reçoit 154 302 euros, soit 101 194 959 de F.

L’ensemble des financements des projets camerounais s’élève ainsi à 459 302 euros, soit exactement 301 221 290 de F.

Pour mémoire, Pricnac est l’un des huit projets subventionnés dans le cadre du Fonds ACP pour l’innovation du programme Recherche et Innovation de l’Oeacp avec le soutien financier de l’Union européenne. Pricnac a pour objectif de renforcer les capacités de recherche-innovation dans les pays d’Afrique centrale par la consolidation des écosystèmes d’innovation, des synergies productrices, de l’entrepreneuriat, du numérique et des politiques d’innovation au service du développement durable et de la réduction de la pauvreté.

Le Cameroun compté dans le concours de GIZ pour le changement climatique

 

Un appel à projets a été lancé par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) à l’intention des start-up dans l’optique de leur procurer du financement et un accompagnement technique.

L’agence allemande de coopération internationale pour le développement apporte son soutien aux efforts d’adaptation et d’atténuation aux effets du changement climatique via la numérique au Bénin, au Cameroun et au Niger.

Le challenge vise le renforcement de la résilience des populations face au changement climatique dans divers secteurs d’activités, notamment l’eau, l’agriculture, les déchets et l’énergie.

Les jeunes pousses intéressées par l’appel à innovations ont jusqu’au 25 mars 2022 pour soumettre leurs propositions. Avec l’appui de ses partenaires Etrilabs du Bénin, ActivSpaces du Cameroun et Cipmen du Niger, l’agence allemande soutiendra les start-up sélectionnées dans la concrétisation de leurs projets à travers un mentorat de six mois et un accompagnement technique.

L’accent mis sur le numérique par le GIZ vise deux objectifs, l’accès à l’information et à la connaissance des dangers et des solutions d’adaptation au changement climatique, des éléments clés pour l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD) fixés par les Nations unies.

En tout, trois projets en phase de démarrage seront retenus par pays, soit un total de neuf projets axés sur la gestion de l’eau et des sols, la production des énergies propres, la protection de la biodiversité et le maintien des écosystèmes vulnérables, la lutte contre la pollution de l’eau, de l’air et du sol, etc.

 L’évaluation des candidatures démarrera en avril 2022. Et entre octobre et novembre 2022, un événement de clôture incluant l’opportunité de pitcher auprès d’investisseurs locaux sera organisé.

Sur la base des présentations, un jury d’investisseurs attribuera une subvention de 10 000 euros à partager entre les trois finalistes par pays (Bénin, Niger, Cameroun).

Semaine de l’innovation numérique : Serge Ntiam gagne la 3è édition et remporte 10 millions F CFA

Ce dernier a développé un antivirus susceptible de mettre les appareils électroniques à l’abri des attaques.

Meye Portect. C’est avec ce projet que le jeune Serge Stephane Ntyam a été sacré lauréat de la 3ème édition de la semaine de l’innovation numérique ce 18 mars 2022 au Centre de développement de l’Économie numérique à Bastos.

Il a reçu des mains de Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications, un lot d’une valeur de 5 millions de F CFA et un chèque de 10 millions de F CFA. Ce dernier succède ainsi à Nervis Nzometiah, vainqueur de l’édition précédente.

« Le palmarès de cette troisième édition est une formidable vitrine de nos innovateurs. Il est la preuve du dynamisme et de la fécondité de l’écosystème des startups au Cameroun », a félicité Minette Libom LI Likeng.

Cet acte III était placé sous le thème « Cybersécurité et Innovation numérique : quels défis pour la jeunesse camerounaise ». Ce choix s’inscrit donc dans le cadre de la Campagne Nationale pour la promotion de la cybersécurité et sensibilisation à l’usage responsable des réseaux sociaux.

Pour cette 3ème fois, il s’agissait non seulement de détecter les meilleurs projets d’innovation numérique de l’année et les faire accompagner, de stimuler la créativité et la saine émulation parmi les acteurs de l’écosystème numérique, dans un contexte de lutte contre la cybercriminalité.

Et pour ce qui est de la deuxième compétition, de détecter à travers une sélection, les jeunes entreprises d’innovation numérique (startups), à admettre en incubation interne au CDIC. Près de 300 projets ont été enregistrés pour le concours du meilleur projet TIC et, 90 projets pour le Challenge Numérique.

« Comme je le formulais déjà au terme des deux premières éditions, mon vœu est que cette compétition ne soit que le début d’une aventure : ne mesurez pas votre ambition, redoublez de créativité et continuez de nous faire rêver. Je vous souhaite tout le succès que vous méritez », a exhorté le ministre des Postes à l’occasion.

Selon le Minpostel la première édition de cette initiative lancée en 2019 a connu 288 candidatures pour avoir à la fin 21 idées de projets accompagnés.  En numéraire, l’édition de 2019 a englouti 14 000 000 et plus de 50 000 000 en matériels et équipements. 2020, c’est-à-dire la 2nde édition c’était  468 inscrits et 15 idées de projets accompagnés. 26 millions en numéraire et 44 millions en matériels.

Semaine de l’innovation numérique : voici les 15 finalistes

Elle s’ouvre ce lundi 14 mars 2022 à Yaoundé sous le thème : « Cybersécurité et Innovation numérique : quels défis pour la jeunesse camerounaise ».

La semaine de l’innovation numérique se tient du 14 au 18 mars 2022 à Yaoundé. La liste des 15 projets sélectionnés en vue de la participation au concours du meilleur projet numérique 2021 est désormais connue. La liste a été publiée par le ministère des Postes et télécommunications le 11 mars dernier.

Au programme de cette semaine, du 14 au 16 mars 2022, un bootcamp sera organisé avec ces 15 startups présélectionnées au Cameroon Digital Innovation Centre (CDIC). Elles seront édifiées sur les meilleurs techniques et stratégies pour réussir leur projet.

Le 17 mars, les 15 startups présélectionnées passeront au pitch final devant un jury constitué d’experts et de professionnels du numérique. Puis, le lendemain 18 mars, la cérémonie de clôture de la Semaine de l’Innovation numérique avec la remise des prix.

Ce concours selon le Minpostel vise, la détection des meilleurs projets d’innovation numérique de l’année et les faire accompagner ; la stimulation de la créativité et de la saine émulation parmi les acteurs de l’écosystème numérique, dans un contexte de lutte contre la cybercriminalité et en même temps la culture de l’esprit de compétition parmi les jeunes ainsi que leurs projections à l’échelle internationale.

Il s’agit par ailleurs, de renforcer les capacités des jeunes porteurs d’idées ou de projets TIC à travers des sessions de formation, coaching, counselling ; de détecter les startups d’un niveau de développement avancé sur les plans technique, organisationnel et commercial, en vue d’un accompagnement dans le cyberparc, vers le « go to the market » ; de favoriser l’émergence d’un véritable entrepreneuriat local TIC.

 « Le véritable enjeu est donc de créer un environnement propice à la création et au développement d’entreprises viables dans le secteur du numérique…Il s’agit de compétitions visant toutes à accompagner sur le long terme, l’émergence d’écosystèmes numériques matures et solides, porteurs de nouvelles opportunités économiques », affirme Minette libom Li Likeng.

De 32 à 48 pages: une nouvelle aventure pour Cameroon tribune

La nouvelle maquette du quotidien national d’informations générales est dans les kiosques depuis le 13 juin 2016… A la découverte du CT, new look

Des innovations graphiques, chromatiques et typographiques. C’est un Cameroon tribune new look qui est donné à lire depuis le 13 juin 2016. Le logotype reste le même, toutefois l’on a plus de couleurs; la police de caractère des textes a été rénovée. De nouvelles rubriques comme 24 HEURES ont su se hisser, tout comme quelques sous-rubriques à l’instar de Pochette ont su se glisser.

La publication se débarrasse de son côté austère et se plonge dans une nouvelle ère. Désormais, au-delà de la double page, Cameroon tribune affiche des pages communicantes, des images détourées à fond perdu. La mise en page est plus moderne, dynamique voire artistique, avec des titres et des « lead » dont les dispositions se veulent mobiles selon les articles.

Par ailleurs, le journal passe de 32 à 48 pages. Les textes sont nombreux, courts, mais denses; de quoi faire une césure entre l’actualité « chaude » et celle relative aux initiatives de la Rédaction.

En 41 ans, il s’agit du troisième saut qualitatif qu’effectue Cameroon tribune. On se souvient qu’au départ il existait des versions française et anglaise qui ont fini par fusionner et passer de la bichromie à la quadrichromie. Le nouveau visage de la publication est à mettre à l’actif de l’acquisition d’une nouvelle rotative KBA COMET, dont les performances techniques laissent penser que le lectorat est loin d’être au bout de ses surprises.

Le numéro 11114/7313 de Cameroon tribune est donc parti pour entrer dans l’histoire de la presse écrite au Cameroun. On s’en souviendra comme d’un numéro placé sous le sceau du renouveau même si le titre « ça continue » pourrait suggérer le contraire. Après quatre décennie, il ne sera plus évident de passer à côté du quotidien en lançant un regard indifférent, CT avant.

CT new look, l’édition 13 juin 2016 entre les mains d’un lecteur.
DDGA)/n

Yaoundé: l’IFC fait sa rentrée culturelle avec un nouveau directeur délégué

Devant les hommes de médias, mardi, Stéphane Leclerc a fait part au public de sa vision et des projets pour valoriser davantage la culture au Cameroun

Stéphane Leclerc, voilà un nom auquel il faudra désormais se familiariser à l’Institut français du Cameroun, antenne de Yaoundé. Ça fait un mois déjà que le nouveau directeur délégué de l’Ifc est en terre camerounaise, pour sa première expatriation et sa première descente dans un pays africain. Accompagné de la nouvelle chargée de communication, Marine Béléondrade, Stéphane Leclerc a échangé avec les journalistes le 29 septembre dernier dans la salle de conférence de l’Institut. Occasion pour lui de se présenter aux hommes de médias et leur faire part de ses projets au sein de l’institut.

Au cours des jours à venir, Stéphane Leclerc promet d’apporter à l’Ifc, «un regard neuf». Le nouveau patron entend: «insister sur la création notamment celle musicale. Créer un équilibre en matière de diffusion des genres artistiques, non sans omettre un plus, la musique contemporaine. L’accent sera mis sur des projets éducatifs, qui seront à construire et/ou à développer», a précisé le directeur délégué.

Au-delà de ces perspectives, Marine Belondrade a tenu à faire remarquer que la nouvelle dynamique a déjà mené à des actes concrets. Il s’agit entre autres de la salle d’atelier, qui rénovée, fera désormais office de salle de conférence, dont le confort donne accès à des visio-conférences. Le Café-France a également eu un coup de neuf, tout comme les salles de classes. Pour la chargée de communication, «l’Ifc sera dans une logique d’innovation permanent d’aller vers un public nouveau, pour des projets nouveaux».

Interpellé par la presse sur la question des tarifs d’accès au spectacles et vernissages, Stephane Leclerc a fait remarquer que la gratuité des évènements culturels ne valorise pas l’artiste car, «les artistes ont une profession liée à une logique économique». Et à Marine Belondrade d’ajouter que «l’accès à la culture n’est pas gratuit, il y a un boulot derrière».

Et déjà, plusieurs évènements culturels sont annoncés. Notamment la 1ere édition de « La Nuit Blanche » prévue le 03 octobre 2015, et le Kolatier qui s’étendra du 07 au 10 octobre prochain.

Le défi du professionnalisme artistique est lancé.
Journalducameroun.com)/n

Entrepreneuriat: Les jeunes prennent les choses en main

Le Global Youth Innovation Network «GYN», a procédé très récemment au lancement officiel de sa campagne «I’am a gynner»!

Animé par la flamme du leadership, de l’innovation, de l’agrobusiness et face au problème de chômage que traverse le Cameroun, (le sondage très récent de l’Institut National de Statistique parle de 90% des jeunes actifs du secteur formel et informel à la recherche d’emploi), un groupe de jeunes camerounais a implanté le « Gyn » dans leur pays. Un exemple tiré de certains pays africains à l’instar du Benin, pays où a pris corps en octobre 2011 le «Global Youth Innovation Network », avec l’appui du Phelps Stoke, du Yag et du Fida, trois réseaux internationaux qui supervisent les activités du groupe. Le but de cette association à but non lucratif explique la coordonnatrice du « Gyn » au Cameroun, Darlyne Tankeu, « est d’amener les jeunes à ne plus se considérer comme de simples observateurs mais plutôt comme des acteurs du développement. » Cette campagne, est donc un appel pour tout jeune qui se sent « Gynner » c’est-à-dire un jeune âgé de 18 à 35 ans et partageant l’idéologie du « Gyn » à savoir le désir d’innover, d’être économiquement autonome et de faire l’agrobusiness.

Suite aux effectifs pléthoriques observés dans la fonction publique aujourd’hui et la demande d’emploi qui jour après jour croit par rapport à l’offre, l’on est bien obligé d’arriver à la conclusion suivante: l’Etat n’est plus à mesure d’employer tout le monde. D’où la nécessité de penser, de créer de nouvelles opportunités d’emploi. Face à ce problème, le « Gyn » décide d’agir, en accompagnant des jeunes désireux de s’autonomiser. Et les solutions qu’elle propose sont entre autre l’appui de la jeunesse dans la transformation des économies locales, la facilitation à l’accès au crédit des jeunes, l’adaptation des services financiers aux besoins de la jeunesse et bien d’autres encore. « Les jeunes ne doivent plus continuer à se demander ce que les autres ont fait pour eux, mais plutôt se demander ce qu’ils ont fait pour eux même et pour leur pays » poursuit Darlyne Tankeu. Le « Gyn » se donne donc pour mission de travailler à la création des opportunités, de perspectives d’affaires, de partenariats et d’échanges de connaissances pratiques sur les modèles de par le monde, dans le domaine de l’innovation, de l’agrobusiness, de entrepreneuriat et le leadership. Un travail qui aboutira selon leur souhait à la réduction de la pauvreté en milieu jeune et à l’autonomisation économique de ceux-ci.

Darlyne Tankeu, coordonnatrice du « Gyn » au Cameroun
Journalducameroun.com)/n

Innovation Economique: Des prix à l’occasion du quatrième forum DAVOC

C’est la grande première du forum des compétences de la diaspora camerounaise, dont la 4e édition débute le 05 mai à Yaoundé

Le verdict attendu le 7 mai
Pour la première fois, CASA-NET (Cameroonian Skills Abroad Network) la grande association matrice du Draw a vision of Cameroon, un forum des compétences de la diaspora camerounaise, a lancé un Prix de l’innovation économique et sociale intitulé « DAVOC AWARD ». Ce concours est l’une des principales innovations du 4ème Forum DAVOC. Ce concours a été ouvert à tout individu, groupe ou association de la diaspora camerounaise qui a manifesté la volonté de présenter un projet ou une initiative concrète destinée à être réalisé au Cameroun. Le comité de sélection a reçu vingt candidatures. Parmi celles-ci seules dix finalistes ont été retenues. Elles appartiennent aux catégories, Santé, Energie/développement durable, Technologies de l’Information et de la Communication et Education. Les projets sélectionnés seront présentés en atelier lors de la 4ème édition du DAVOC à Yaoundé du 05 au 07 mai 2011. Le Jury présidé par Madame Suzanne Ebelle, ancienne Secrétaire générale du MINEFOP, distinguera séance tenante trois lauréats du prix. La remise solennelle du prix de l’innovation économique et sociale DAVOC AWARD 2011 est prévue le 07 mai 2011 pendant la soirée de gala qui clôturera le DAVOC 2011. Les lauréats recevront un trophée et une récompense financière. En outre ils auront l’accès direct aux partenaires techniques et financiers potentiels pendant le DAVOC. Une large visibilité du projet sur les supports médiatiques partenaires de CASA-NET est assurée.

Une innovation importante aux yeux des organisateurs
Depuis son lancement il y a quatre années, c’est la première fois que ce forum prime un projet qui marque par son innovation sur le plan économique et social. Répondant sur la question dans le cadre d’une interview, Brice Moussong secrétaire permanent de CASA NET, a expliqué l’initiative. C’est la première fois également que la diaspora sera étudiée comme pôle d’innovation. Nous avons pour cela axé les travaux sur l’évaluation fine des projets et des initiatives de la diaspora camerounaise. Comme vous le savez, le Réseau CASA-NET a lancé un appel mondial à propositions afin de recueillir les projets de la diaspora. Les projets sélectionnés sont ensuite notés en ateliers et les 3 (trois) meilleures productions se verront récompensées par un « Prix de l’Innovation économique et sociale – DAVOC AWARD 2011 », financé par nos partenaires internationaux. Par ailleurs, la diaspora présente aura l’occasion de faire la rencontre directe des entreprises dans un « Espace Business », tandis que les administrations publiques présenteront leurs programmes au sein d’un « Espace Politiques publiques ». Ces échanges directs, via des stands et des expositions permettront aux partenaires de nouer des contacts utiles pour la concrétisation des projets professionnels et socio économiques sur le terrain camerounais » avait-il déclaré. Le forum DAVOC est une initiative de certains camerounais de la diaspora, dont le but est de rapprocher la diaspora camerounaise de l’urgence sociale au Cameroun, identifier, récompenser et encourager des initiatives originales et innovatrices favorisant le développement social au Cameroun et aussi tirer des leçons de ces expériences, les reconnaître publiquement et les diffuser. Ceci afin de contribuer à l’amélioration des pratiques, des politiques et programmes sociaux au bénéfice des populations les plus nécessiteuses.

Casanet, par ce prix, veut récompenser les innovations camerounaises
Journalducameroun.com)/n