Cameroun: 33 milliards de F de la Jica pour l’axe Yaoundé-Brazzaville

Une convention de prêt concessionnel y relative a été signée mardi avec l’Etat du Cameroun.

L’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) vient d’accorder à l’Etat du Cameroun un prêt concessionnel d’une valeur de 33 milliards de Francs CFA pour la construction de la route ralliant Yaoundé à Brazzaville (capitale de la République du Congo). Mardi, 30 mai 2017, le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) a signé une convention y afférente. La partie japonaise était représentée à cette signature par son ambassadeur-résident Kunio Okamura.

Ces fonds devraient permettre le lancement de la deuxième phase des travaux de construction de cette route dont la partie camerounaise va de Ketta – Djoum –Mintom, d’un  linéaire total d’environ 503 kilomètres pour un financement estimé à 248,201 milliards Francs CFA. L’ouvrage de la première phase a été réceptionné en février 2017, il s’agit tronçon routier Djoum-Mintom (98 km).

La route Yaoundé-Brazzaville constitue un maillon important de la liaison inter-capitales entre les deux pays, mais aussi l’un des corridors de développement du Plan directeur consensuel des transports en Afrique centrale (PDCT-AC), long de 1624 kilomètres. Elle est financée par la Banque africaine de développement (120,830 milliards FCFA), l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA, 58,423 FCFA) et la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC, 19,915 FCFA) sous forme de prêts, les gouvernements congolais (39,424 FCFA) et camerounais (10,169) dans le cadre des contreparties nationales.

Douala: vers la construction d’un troisième pont sur le Wouri

La coopération entre le Cameroun et le Japon va se renforcer dans le domaine des infrastructures à travers le projet de construction par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) pour la construction d’un troisième pont sur le fleuve Wouri à Douala.

A ce sujet, une délégation japonaise conduite par Umemoto Shinji de la JICA séjourne au Cameroun dans l’optique de mieux évaluer le projet, une durée de près de trois mois, avec pour objectif, de recueillir toutes les données permettant la finalisation des études techniques.

En attendant la fin de cette mission, la délégation japonaise a présenté à la presse quelques caractéristiques techniques de l’ouvrage en vue.

Il s’agira, d’un pont long de près de 2 km subdivisé en 3 compartiments de 600 m chacun. Cette segmentation se justifie par le relief de la ville. Il va relier Le quartier Bonamatoumbe dans l’arrondissement de Douala 4e et Bonamoussadi à Douala 5e.

Il s’agira, d’un pont long de près de 2 km subdivisé en 3 compartiments de 600 m chacun. Cette segmentation se justifie par le relief de la ville. Il va relier Le quartier Bonamatoumbe dans l’arrondissement de Douala 4e et Bonamoussadi à Douala 5e.

L’ouvrage projeté permettra d’améliorer la mobilité urbaine, d’accélérer les échanges entre les agents économiques et de booster la croissance économique du Cameroun, surtout qu’il est implanté au c ur de la capitale économique, plus précisément en amont du port de Douala et en aval de la zone industrielle de Bonaberi (ZIB).

Actuellement, un deuxième pont est en construction sur le fleuve Wouri pour plus de 120 milliards de francs CFA financé essentiellement par l’Agence française de développement (AFD).

Le premier pont qui date de 60 ans ploie sous le poids de l’âge et du trafic, car construire pour 2000 véhicules en moyenne par jour, ce pont accueille d’après une évaluation de la Communauté urbaine de Douala (CUD) 40000 véhicules par jour.

Photo d’illustration
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Cameroun: la contribution du Japon au dégazage du lac Nyos

L’ambassadeur du Japon au Cameroun, Kunio Okamura, a réitéré dans ce sens la sollicitude de son pays, d’où la présence des responsables de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica)

Le Japon va continuer d’apporter son expertise technique et financière au Cameroun pour le « dégazage complet » du lac Nyos, dans le Nord-ouest, où l’émanation d’un gaz toxique le 21 août 2016, avait tué près de 1800 personnes et décimé plus de 4000 têtes de bétail.

L’ambassadeur du Japon au Cameroun, Kunio Okamura, qui vient de séjourner sur le site du lac en compagnie des experts de l’Institut de la recherche géologique et minier (IRGM), a réitéré la sollicitude de son pays, d’où la présence des responsables de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).

Les experts japonais, a indiqué le diplomate, resteront sur place jusqu’au mois de mars 2016 pour faire le monitoring des activités en vue de mieux évaluer la situation du lac où deux colonnes servant de support de dégazage ont été installées depuis plusieurs années.

A en croire des experts, trente ans après le désastre, la menace d’une autre émanation ne serait pas totalement écartée même si les opérations du dégazage entrepris avec l’appui des Etats-Unis, de la France et du Japon notamment, ont permis d’évacuer une bonne partie du gaz mortel.

Un retour à la normale à l’origine du repeuplement des localités environnantes où les pouvoirs publics, avec l’appui des partenaires au développement, ont multiplié des initiatives devant permettre de retrouver les conditions de vie appropriées.

La catastrophe s’est produite dans le Nord-ouest du Cameroun.
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Gestion des forêts au Cameroun: le Japon s’implique

Un projet de promotion de la conservation et de l’utilisation durable de la biodiversité, lancé mardi, a été mis en place avec le soutien de la Japan international coorporation

La Commission des forêts d’Afrique Centrale a lancé mardi, 26 janvier 2016, à Douala un projet de promotion de la conservation et de l’utilisation durable de la biodiversité et des mesures contre le changement climatique dans les pays de la zone Commission des forêts d’Afrique Centrale (Comifac), dont le Cameroun.

Le projet qui s’étend sur une durée de cinq ans, nécessite une bonne expertise dans les activités relatives aux inventaires forestiers et au suivi des actions sur le terrain. Fonctions que la Japan international cooporation (Jica), via l’ambassadeur du Japon au Cameroun, Kunio Okamura, se dit prête à accomplir.

Le Japon, un allié de laComifac pour la gestion des forêts
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Comment préserver les écosystèmes en Afrique centrale

Le sujet fait l’objet d’un atelier sous-régional ouvert mercredi à Douala, la métropole économique camerounaise

Il s’est ouvert ce mercredi, 27 janvier 2016, à Douala, l’atelier sous-régional de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac). La rencontre, tenue sous l’égide de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica), a pour objectif de contribuer à la préservation de l’environnement dans cette partie du continent qui constitue le deuxième massif forestier du monde.

Il s’agit de la première rencontre du genre après le sommet sur l’environnement (COP21) tenu en novembre et décembre 2015 à Paris en France. Les participants de différents Etats avaient, à cette occasion, convenus de la nécessité de réduire les gaz à effet de serre (GES) pour lutter contre le réchauffement climatique.

D’ordre technique, l’appui de la JICA en est à sa seconde phase qui va s’étaler sur cinq ans. Elle prend le relais de la première phase (2011-2016).

L’accompagnement de la Jica concerne, entre autres, la formation des cadres, le financement des projets, sans oublier le transfert de technologies, des ressources qui font défaut aux pays africains.

A en croire le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded), l’accompagnement de la JICA à la Comifac est la première initiative de ce type que l’organisme de coopération nippon apporte à un organisme en Afrique.


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Développement agricole: les partenaires du Cameroun renouvellent leur soutien

Le Minader a reçu en audience mercredi les représentants de la Banque mondiale de l’Union européenne, etc. Ils ont fait le point sur les projets agricoles implémentés sur le territoire

Audience au ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader). Mercredi, 13 janvier 2016, trois institutions ont renouvelé leur partenariat sur le plan agricole avec le Cameroun. Il s’agit de la Banque mondiale, de l’Union européenne (UE) et l’Agence japonaise de coopération (Jica).

Le Minader, Eyebe Ayissi, a accordé mercredi la première audience à la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun, le Gabon, etc, Elisabeth Huybens. Durant leurs rencontres, les diplomates ont fait le point des projets agricoles implémentés au Cameroun avec l’appui de ladite institution.

Il s’agit entre autres de la création du Projet d’investissement et de développement des marchés agricoles (Pidma) et du projet d’amélioration de la compétitivité agricole (Paca).

« On a commencé par réfléchir sur les programmes futurs car la Banque mondiale est dans la phase de préparation de nouveaux programmes-pays pour le Cameroun », a déclaré Elisabeth Huybens citée dans le quotidien national ce jeudi, 14 janvier 2016.

Pour sa part, l’Union européenne envisage de contribuer au Programme national d’investissement agricole à hauteur de 70 millions d’euros. Soit un montant de 4.850 milliards de FCFA.

Concernant la Jica, le plan d’action de l’agence pour les prochaines années repose essentiellement sur la promotion de la culture du riz camerounais. Une uvre qui a commencé à prendre forme depuis cinq ans par le Projet de développement du riz du plateau (Proderip).


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Diang: Près de 33 tonnes de manioc transformées en 6 mois

Les cultivateurs de cette localité située dans le Lom et Djerem à l’Est ont amélioré leurs activités avec la mise en place du projet Fosas, financé par la coopération Cameroun-Japon

Les agriculteurs de la localité de Diang, dans le département du Lom et Djerem à l’Est du Cameroun, ont transformé 33 tonnes de manioc en couscous au cours des six derniers mois, rapporte la presse publique ce 28 avril. Ces populations ont par ailleurs vendu près de 800.000 boutures du tubercule aux villages avoisinant le leur.

Ces résultats sont le fruit du «Forest-savana sustainability project Cameroon» (Fosas), projet financé par la Coopération Cameroun-Japon, à travers l’Agence japonaise de coopération (JICA). Les cultivateurs de Diang sont accompagnés dans ce cadre avec un dispositif de séchage permettant de transformer aisément le manioc.

Le projet conduit par le ministère de la Recherche scientifique (Minresi) à travers l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD), sera clôturé dans un an, après avoir déjà été expérimenté sur quatre années.

L’évaluation avant terme est positive selon le Minresi, qui constate que les cultivateurs de cette localité ont augmenté leur production, qu’ils réussissent par ailleurs à commercialiser avec les facilités de transformation offertes. Cependant, du côté des populations de Diang, les gains pourraient être plus importants si les routes étaient désenclavées pour atteindre un plus grand marché.


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