Cameroun: les 11 enseignants enlevés à Kumbo le 03 novembre ont été libérés

Information donnée vendredi, 06 novembre 2020, par l’Eglise presbytérienne du Cameroun pour laquelle les 11 enseignants étaient employés à Kumbo, chef-lieu du département du Bui, dans la région anglophone du Nord-Ouest

 

Les 11 enseignants enlevés mardi par des hommes armés au complexe « Presbyterian School Nursery and Primary » de Kumbo (chef-lieu du département du Bui, région du Nord-Ouest) ont été relâchés par leurs ravisseurs, informe le modérateur de l’Eglise presbytérienne du Cameroun, le révérend Fonki Samuel Forba, dans un communiqué signé ce 06 novembre.

L’attaque de l’établissement, attribuée par le gouvernement aux « rebelles sécessionnistes » qui s’opposent à la reprise des classes dans les deux régions anglophones, avait également donné lieu au rapt d’une dizaine d’élèves. Ces derniers avaient été relâchés le même jour grâce à une mobilisation spontanée des responsables de l’établissement, de fidèles et de parents d’élèves.

« Une fois de plus, l’Eglise presbytérienne continue de lancer un appel clair aux auteurs pour qu’ils permettent aux enfants de poursuivre leur éducation qui est leur droit inaliénable; et de donner une chance à la paix », plaide le révérend Fonki Samuel Forba.

Le Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute, a assisté mercredi à Kumba aux obsèques de sept enfants sauvagement assassinés  dans une école privée de Fiango (quartier de Kumba, Sud-Ouest) le 24 octobre par des présumés sécessionistes.

Cameroun: les attaques de « hors-la-loi » les 03 et 04 novembre au NOSO visent à dissuader les parents d’envoyer leurs enfants à l’école (Mincom)

L’intégralité de la mise au point faite par le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi

 

[Yaoundé, 04 novembre 2020] Le gouvernement de la République porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale, que des attaques ont été perpétrées par des rebelles sécessionnistes, les 03 et 04 novembre 2020, dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, respectivement dans les villes de Bamenda, Kumbo et Limbé.

A Bamenda, dans le département de la Mezam, au quartier Mankon, quatre (04) terroristes à bord de motocyclettes, porteurs de fusils de guerre de type AK-47, ont fait irruption dans l’établissement d’enseignement secondaire dénommé « Longa Comprehensive College », aux environs de 09 heures.

Les hors-la-loi ont ouvert le feu en direction des locaux de l’établissement avant de s’enfuir à la vue d’une patrouille de l’opération « Bamenda Clean », alertée et promptement descendue sur les lieux.

Il s’en est suivi un mouvement de panique aussi bien des élèves et du corps enseignant que des parents résidant dans les environs, venus à la rescousse de leurs enfants.

Face à la situation, l’intervention du promoteur dudit collège et la présence rassurante des éléments des Forces de défense et de sécurité ont permis une reprise des cours dans cet établissement.

Il y a lieu de préciser qu’aucun cas grave n’a été enregistré, en dehors de quelques égratignures observées sur certains élèves et enseignants, dues à la bousculade lors du mouvement de panique.

S’agissant de l’attaque survenue le même jour, au lieu-dit « Square » au quartier Tobin à Kumbo dans le département du Bui, aux environs de 09 heures 30, le gouvernement indique, que plusieurs terroristes encagoulés se sont introduits dans l’enceinte du complexe « Presbyterian School Nursery and Primary », en escalandant le mur arrière, et ont kidnappé six (06) enseignants et dix (10) élèves.

Grâce à une vive réaction du révérend pasteur Kwanyuy Venansius, responsable de cet établissement scolaire, une mobilisation spontanée de près d’une cinquantaine de fidèles et de parents d’élèves a permis à ces derniers de prendre d’assaut le lieu-dit « Mbeluf », site identifié comme étant une des bases des terroristes sécessionnistes, à environ six (06) kilomètres du centre-ville de Kumbo, et de libérer les dix (10) élèves pris en otage.

Les six (06) enseignants kidnappés demeurent entre les mains des rebelles sécessionnistes, mais les Forces de défense et de sécurité, en synergie avec les populations de Kumbo, sont à pied d’oeuvre en vue de leur libération.

Par ailleurs, ce 04 novembre 2020, dans la ville de Limbé, chef-lieu du département du Fako, région du Sud-Ouest, près d’une dizaine d’individus non identifiés, munis d’armes blanches et arborant des amulettes, ont fait irruption dans l’enceinte de l’établissement dénommé « Kulu Memorial College », aux environs de 12 heures.

Après avoir fait subir des violences corporelles aux élèves et aux enseignants, les assaillants ont saccagé les locaux et incendié une bonne partie de l’établissement.

Il y a lieu de relever qu’au-delà du grand émoi suscité, il n’y a eu aucune perte en vie humaine, ni aucun cas de blessure.

Le gouvernement de la République condamne une fois de plus avec fermeté tous ces actes odieux et lâches, commis contre de jeunes apprenants et leurs formateurs, dans le but de dissuader les parents d’envoyer leurs enfants à l’école et de créer la psychose au sein de la communauté éducative.

Le ministre de la Communication transmet à toute la communauté éducative en général, et particulièrement aux élèves, enseignants et parents, victimes des attaques terroristes dans les établissements scolaires des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, le soutien constant du président de la République, son Excellence Paul Biya, ainsi que celui de l’ensemble du gouvernement et de la nation toute entière.

Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi.

Cameroun : Des enseignants kidnappés lors de l’attaque d’une école presbytérienne à Kumbo

Au moins six professeurs de la presbyterian primary and secondary school ont été emmenés par les assaillants le 3 novembre 2020 à Kumbo, dans la région du Nord-Ouest.

L’école à nouveau la cible des groupes armés dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest . Le 3 novembre 2020, des assaillants ont irruption dans une école presbytérienne à Kumbo, dans la région du Nord-Ouest, et ont enlevé environ six professeurs selon des autorités locales.

Le révérend Samuel Fonki, chef de l’église presbytérienne du Cameroun et Stephen Afuh, président de la PEATTU, un syndicat d’enseignants presbytériens, parlent quant à eux d’au moins 11 enseignants kidnappés.

Ce nouveau drame survient dix jours après le massacre de six jeunes enfants  dans la région du Sud-Ouest.  Des enfants tués par balles dans leur salle de classe de Kumba par des inconnus, des séparatistes armés selon Yaoundé. Un meurtre qui avait suscité de l’indignation dans le monde entier.

L’enlèvement des enseignants de Kumbo n’a toujours pas été revendiqué. Mais un droit accusateur est déjà pointé sur les assaillants de la crise anglophone.

 

Crise anglophone : la résidence du maire de Kumbo incendiée

Des individus non identifiés ont mis le feu au domicile du maire Donatus Njong Fonyuy, dans la nuit de lundi à mardi.

Des séparatistes présumés ont mis le feu au domicile de l’élu local de Kumbo, Donatus Njong Fonyuy. L’infortuné est le président régional du Social democratic front (SDF) dans la région du Nord-Ouest.

Les circonstances de cette tragédie restent inconnues mais des informations laissent à penser que ces actes sont posés en représailles conre des hommes politiques qui manifestent l’envie de participer aux élections locales dans le Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

L’incendie de ce énième domicile survient moins de 24h après celui du vice-président de l’Assemblée nationale, Mbah Ndam, par ailleurs membre du SDF, dans la nuit de dimanche à lundi.

Crise anglophone: non, les militaires n’ont pas brulé de maisons à Kumbo (officiel)

Le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, a démenti des informations selon lesquelles des militaires ont incendié des habitations en fin de semaine dernière à Kumbo, dans le Nord-Ouest.

René Emmanuel Sadi soutient que l’intervention des militaires n’était pas portée contre les populations civiles mais faisait suite à l’entrée de combattants sécessionnistes dans la ville de Kumbo. « Dans la nuit du 16 au 17 février 2019, alertées par les populations de Kumbo, de la présence des rebelles sécessionnistes, ayant investi des abris et des débits de boissons dans la ville, les  forces nationales de défense et de sécurité sont intervenues et ont mis lesdits assaillants en déroute en procédant, par ailleurs, à des actions ciblées, détruisant les abris leur servant de refuge et récupérant tout leur arsenal de guerre », précise le communiqué ministériel rendu public jeudi.

« En aucun cas, les forces camerounaises de défense et de sécurité n’ont incendié des maisons d’habitation », martèle René Emmanuel Sadi avant de mettre les populations en garde contre la désinformation. Une version qui contraste avec des témoignages de riverains. Ceux-ci ont fait savoir que des militaires avaient mis le feu, sans distinction, à une cinquantaine de maisons.

 

 

 

 

Pénurie d’eau : la ville de Kumbo redoute une épidémie

Le maire de cet arrondissement se dit inquiet des difficultés d’accès à l’eau dans cette localité. Pourtant, un conflit l’opposant à un chef traditionnel bloque un projet d’approvisionnement en eau.

Donatus Njong Fonyuy, maire de Kumbo (région du Nord-Ouest du Cameroun), a exprimé ses inquiétudes face à la grave crise de l’eau qui frappe son arrondissement. Selon le maire, si cette situation perdure, sa commune risque d’être ravagée par une épidémie.

« L’année dernière a été l’une des plus difficiles de l’histoire de Kumbo. Nous avons assisté à une pénurie d’eau aiguë sans précédent. Certains quartiers sont restés sans eau depuis plus d’un an et les habitants sont obligés d’aller chercher de l’eau auprès de sources douteuses. Nous connaissons tous les dangers pour la santé », a affirmé Donatus Njong Fonyuy. Le maire parlait aux journalistes dans sa juridiction administrative.

La situation est encore plus précaire dans le centre-ville de Kumbo car les jeunes et les vieux, les pauvres et les riches, les chefs traditionnels et leurs sujets sillonnent la ville à la recherche de ce précieux liquide. De nombreux habitants de Kumbo pensent que la récente crise de l’eau n’est pas étrangère à la querelle entre la chefferie de Nso et la mairie de Kumbo sur le contrôle et la fourniture de cette denrée. Rappelons que la crise actuelle de l’eau qui secoue Kumbo, a commencé il y a trois ans comme une confrontation entre le maire de Kumbo et le souverain du peuple Nso.

Le projet d’approvisionnement en eau, offert par le gouvernement canadien au peuple Nso, par l’intermédiaire du regretté Pr Bernard Fonlon, est devenu une pomme de discorde entre les deux personnes les plus influentes de Kumbo. Alors que le Fon Shem Mbinglo II a déclaré que c’était son droit légitime en tant que gardien de la culture et de la tradition du peuple Nso de contrôler le projet. Le maire, lui, a fait savoir que sa mairie est mieux placée pour gérer le plan d’eau, étant donné que Kumbo n’est plus le petit village qu’il était, mais qu’il s’est métamorphosé en une grande ville. La lutte contre le contrôle du régime est devenue si grave que le gouvernement, par l’intermédiaire du Premier ministre, Philemon Yang, a dû intervenir et mener un audit à la structure de gestion de l’eau.

Jusqu’à ce jour, le résultat de l’audit est toujours attendu. Alors que la crise de l’eau explosait, des rumeurs selon lesquelles le gouvernement envisageait de confier la gestion du plan d’eau à la Cameroon Water Corporation (Camwater) ont circulé. Ce qui a suscité de nombreuses critiques de la part des populations locales. Cependant, alors que le chef, le maire et le gouvernement continuent des tractations pour savoir qui devrait contrôler le projet, la population est occupée à recueillir de l’eau de sources douteuses, juste pour survivre.

La mère du Cardinal Christian Tumi sera inhumée le 27 juin prochain

Ya Tumi Catherine La’aka sera enterrée au cimetière de la cathédrale Sainte Thérèse de Kumbo samedi. Programme complet des obsèques

Ya Tumi Catherine La’aka, la mère du Cardinal et Archevêque camerounais Christian Tumi, sera enterrée le samedi, 27 juin 2015, à Kumbo. L’enterrement aura lieu au cimetière de la cathédrale Sainte Thérèse de Kumbo.

Née en 1897, après trois siècles vécus, elle est décédée le 08 juin 2015 à Shisong-Bamenda à l’âge canonique de 118 ans. Née en 1897.

Programme complet des obsèques
Vendredi 26 juin 2015
15h00: levée de corps à la morgue de l’hôpital catholique de Shisong
16h00: installation du corps à la maison familiale à Waigoilum-Kikaikelaki
18h00: messe avec corps à la paroisse de Kikaikelaki
20h00: veillée à l’église jusqu’à l’aube

Samedi 27 juin 2015
6h30: messe à la paroisse de Kikaikelaki
8h00: départ pour la cathédrale Sainte Thérèse de Kumbo
10h00: messe funéraire et enterrement au cimetière de la cathédrale
13h00: collation


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Une usine de transformation de pommes de terre bientôt à Kumbo

Ce projet permettra de transformer ce féculent en produits dérivés tels les pommes de terre pelées, précuites, en chips et autres dans le Nord-Ouest du Cameroun

Le projet de transformation de pomme de terre en produits dérivés verra bientôt le jour à Kumbo dans le Nord-Ouest du Cameroun, où les agriculteurs produisent annuellement une grande quantité de pomme de terre. Pommes de terre pelées, précuites, en chips ou autres dérivés dont la farine, l’amidon et même de l’éthanol, sont quelques produits qui pourront dériver de ce projet.

C’est pour faire face aux contraintes subsistant au regard du diagnostic effectué dans ce grand bassin de production que le projet a été initié. Il s’agit notamment des pertes-post-récoltes, du peu de marchés pour la plupart des agriculteurs, de l’absence de technique de conservation, et de l’éloignement des marchés des zones de production. Dans son plan stratégique de développement 2009-2013, la commune de Kumbo a donc inscrit la création d’une usine de transformation de pomme de terre. Il est question de pouvoir produire des biens manufacturés pour la commercialisation locale et internationale. Et aussi d’assurer une production agricole durable en quantité et en qualité, de manière à faire accroître celle-ci au moins à 60%.

Bruno Ntakeu, sous-directeur de la transformation locale au ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), souligne qu’il est non seulement question de sauver les récoltes, mais aussi d’améliorer les revenus des producteurs et des acteurs de la filière. «C’est dans cette optique que pour une première étape, le Minmidt a programmé dans le cadre de l’exercice 2015, la réalisation des études de faisabilité en vue de mettre en place des unités de transformation de certains produits. En l’occurrence le cacao, le manioc et la pomme de terre».

Bruno Ntakeu précise aussi que ce projet vise globalement à promouvoir la création de la valeur ajoutée par la transformation locale des produits. Mais aussi de limiter les importations de certains produits agricoles qu’on peut transformer localement. Selon le sous-directeur, dans la chaîne de valeur, la niche se trouve au niveau de la transformation. «Et les unités industrielles ont toujours fait défaut. La mise en place de cette technologie à Kumbo va constituer une sorte d’incitation, une impulsion chez les producteurs», explique-t-il.

Pommes de terre bientôt transformées
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