L’international camerounais a profité de la victoire de son club en Coupe de Chine pour saluer la mémoire de son défunt père.
Il y a quelques semaines, Christian Bassogog perdait son père. Une situation qui a vu les Lions indomptables lui témoigner assistance lors du match à Douala contre l’île Maurice en brandissant un maillot portant son nom.
Christian Bassogog de son côté n’a pas manqué de saluer la mémoire de son père. Ceci c’était samedi dernier lors de la finale de la Coupe du Chine qui opposait son club, Shangai Shenhua à Shandong Taishan.
Bien que le but victorieux soit venu de son coéquipier Yu Hanchao à la 64ème minutes, Christian Bassogog s’est bien illustré durant la rencontre mettant en mal la défense adverse. Au terme du match, il a tenu à dédicacer sa médaille à son père :
« Cette médaille c’est pour toi papa. Tu aimais tellement me voir jouer. Tu étais fier de moi et aujourd’hui tu n’as pas eu la chance de voir comment ton fils a encore franchi un palier. Je t’aime et je t’aimerais pour toujours »
Après le match nul concédé mardi dernier en Libye, le président de la Fécafoot a tenu à apprécier la sortie de l’équipe nationale tout en décriant des gestes antijeu venus du côté libyen…
« Les joueurs de notre équipe nationale, par leur résilience, leur courage, dans une adversité inédite, ont su répondre présents…
De mémoire d’ancien footballeur, vous nous avez offert un moment inoubliable. Nous avons vu une équipe nationale, la nôtre, qui a su contrôler son match en intensité et en qualité. Les phases de transition offensive et défensive ont été maîtrisées.
Ceci, dans une atmosphère d’hostilité en rupture avec les nobles valeurs du football. Nous avons assisté, médusés à la violation de toutes les règles d’accueil et de fair play du football : l’hymne national de notre nation n’a pas été respecté, pire, a été moqué. Plus grave : le douzième homme a pris la forme d’un laser géant pour empêcher et brouiller le jeu des Lions Indomptables.
Pour ce moment de fidélité aux couleurs de notre belle nation, je me sens le devoir de remercier les leaders de cette équipe valeureuse : Franck Zambo Anguissa, Clinton Nje, Fabrice Ondoua…
Sachez que vous avez forcé mon admiration. Juste MERCI. Au sélectionneur Rigobert Song, j’emprunte à notre illustre chef : un seul mot continuez ! »
Charles Ndongo Dans un communiqué rendu public le mardi 21 novembre en soirée donne les raisons de l’absence de la rencontre sur les chaînes de la Cameroon radio television.
Le Cameroun et la Libye se sont affrontés le mardi 21 novembre 2023 dans la cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde de football 2026 zone Afrique. En prélude à cette rencontre, le public s’attendait à vivre les meilleurs instants à travers les supports médiatiques de l’entreprise publique de communication, en particulier sur CRTV Sports and Entertainment. La chaîne allait diffuser la rencontre à partir de 17h, heure du Cameroun. Mais, contre toute attente, les images du match n’ont pas été diffusées du début à la fin du match.
Après le match, le directeur de l’office dans une communication, a donné la raison de ce manquement. « La société détentrice des droits de diffusion de cette compétition a fait une offre financière en augmentation de plus de 100% par rapport aux éliminatoires de la dernière coupe du monde. Ce montant a été exorbitant par la CRTV, qui a fait une contre-offre plus conforme aux usages en la matière », explique le directeur général.
Les négociations entre l’entreprise publique camerounaise et l’autre partie n’ont pas abouti à un meilleur résultat. Par conséquent, « la société détentrice de droit a unilatéralement décidé de priver la CRTV du signal de l’événement », ajoute Charles Ndongo qui « exprime ses sincères regrets face à la situation ».
Sur la toile et dans les rues de la capitale Yaoundé ce mercredi, lendemain du match, le sujet fait l’objet de commentaires. Certains intervenants expriment leur mécontentement. Selon eux, l’entreprise aurait dû communiquer avant le match. D’autres estiment que la CRTV aurait dû entamer des négociations avant le jour du match.
Tout compte fait, Lions indomptables et Chevaliers de la Méditerranée se sont séparés sur un score de parité, un but partout. Le Cameroun conserve la première place du groupe D avec quatre points.
En gagnant les Dodos au stade Japoma de Douala, les Lions indomptables feront non seulement un pas vers la Coupe du monde 2026, mais se prépareront également pour la Coupe d’Afrique des Nations en janvier prochain.
Le Cameroun devra afficher un meilleur visage face à l’île Maurice ce vendredi 16 novembre 2023. Les deux dernières sorties des Lions indomptables se sont soldées par des défaites, d’abord face à la Russie, puis contre le Sénégal.
Même si le match de ce soir s’apparente à un David et Goliath, l’île Maurice n’étant pas un foudre de guerre, le Cameroun a toutes les chances de l’emporter.
L’attente est plutôt au niveau des choix tactique de Rigobert Song. En l’absence de Choupo Moting et d’Aboubacar Vincent, par exemple, l’attaque sera expérimentale ce soir, et c’est Franck Magrir, présenté comme le futur patron de cet axe, qui devrait mener la danse. L’autre surprise pourrait être au milieu de terrain avec le trio Zambo Anguissa pour casser les lignes, Yvan Neyou en six et Olivier Tcham pour mener le jeu vers l’avant. En défense, Jean Charles Castellotto pourrait être rappelé pour pallier l’absence de Faï Collins sur le côté, tandis que Christopher Wooh et Oumar Gonzalez occuperont l’axe de la défense. A l’autre bout du terrain, Nouhou Tolo sera comme d’habitude titularisé.
Le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, rappelle dans un communiqué des interdictions à observer.
Le Cameroun affronte l’Ile Maurice ce vendredi 17 novembre 2023 au stade du complexe sportif de Japoma à Douala. Le coup d’envoi de la rencontre comptant pour la première journée des éliminatoires de la Coupe du monde Canada, Mexique, Etats-Unis 2026, zone Afrique, sera donné à 20h. Pour le bon déroulement de cette rencontre attendue par le public de Douala en particulier, l’autorité administrative rappelle les bons réflexes à observer par ceux qui désirent se rendre au stade.
D’abord, les portes du stade s’ouvrent dès 15h aujourd’hui pour « éviter les agglutinements et bousculades de dernières minutes ». Une fois que le match débute, les portes du stade se refermeront. Ensuite, Le gouverneur n’oublie pas de rappeler que « le port des sacs à main ou à dos, bouteilles et autres objets dangereux ou encombrants dans le stade » est proscrit. Enfin, dans le même ordre, le patron administratif de la région martèle l’interdiction d’envahir l’aire de jeu « sous aucun prétexte » au risque de faire écoper des sanctions internationales au pays des Lions indomptables.
Par ailleurs, en conférence de presse avant match hier, le manager sélectionneur a rassuré le public quant à la détermination des Lions à gagner la partie. « Je pense que demain ça va passer. Je ne donnerai pas ma stratégie de jeu tout de suite, mais vous verrez ! C’est un match à prendre au sérieux car il comporte plusieurs enjeux ; les Camerounais doivent être rassurés pour la suite de la compétition », a déclaré Rigobert Song Bahanag.
Les Lions indomptables accueillent l’île Maurice ce soir à Douala dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
17 buts. C’est le nombre total de buts inscrits lors des rencontres Cameroun-Île Maurice. Et ce, alors que quatre matches ont déjà été disputés.
Les Lions indomptables ne se sont jamais laissés dompter par les Dodos. La première fois qu’ils l’ont fait, c’était le 8 juin 2008. Ils s’étaient imposés 3-0 au George V Stadium de Île Maurice. Le Cameroun avait ensuite dominé le match retour, également qualificatif pour la Coupe du Monde de la FIFA 2010, sur le score de 5 à 0.
En 2012, les deux pays se retrouvent à nouveau dans le même chapeau. Mais cette fois-ci, il s’agissait de se qualifier pour la Coupe d’Afrique des Nations 2012. Le scénario des deux matches n’est pas très éloigné de celui de 2008. La différence, cette fois, c’est que l’Île Maurice a réussi à marquer un but, malgré ses défaites à l’aller et au retour (1-3, 5-0).
Tout au long de son histoire, l’équipe nationale de football du Cameroun a brillé en Afrique et dans le monde.
Revenons sur les cinq matchs les plus mémorables de l’histoire du Cameroun. Si vous envisagez de parier sur les prochains matchs des Lions Indomptables, n’hésitez pas à utiliser l’application 1win.
Argentine 0-1 Cameroun, 8 juin 1990
Dans le mythique stade San Siro de Milan, l’Argentine affronte le Cameroun en ouverture de la Coupe du Monde 1990. En tant que champions du monde en titre, les Albicelestes sont largement favoris face aux Lions Indomptables. Malgré une élimination précoce au premier tour de la CAN 1990, le Cameroun contient efficacement les Argentins. Les coéquipiers de Diego Maradona montrent des faiblesses techniques flagrantes. Et malgré un joueur expulsé après l’heure de jeu, le Cameroun ouvre le score grâce à une tête de François Omam-Biyik, profitant d’une erreur du gardien argentin, Nery Pumpido. Le Cameroun crée une énorme sensation en s’imposant contre le champion du monde en titre dès le premier match de ce mondial italien.
Angleterre 3-2 Cameroun, 1er juillet 1990
Après leur victoire remarquable contre l’Argentine en ouverture de la Coupe du Monde, les Camerounais poursuivent leur aventure en Italie. En terminant en tête de leur groupe, les Lions Indomptables ont éliminé la Colombie en huitièmes de finale (2-1) et se retrouvent en quarts de finale, où ils affrontent l’Angleterre. Pour la première fois dans l’histoire, une équipe africaine atteint les quarts de finale de la Coupe du Monde. Les Three Lions sont favoris et David Platt ouvre le score pour l’Angleterre. Mais les Camerounais marquent deux buts peu après l’heure de jeu. L’exploit semble proche mais malheureusement, les Lions concèdent un penalty, transformé par Gary Lineker. Le redoutable buteur anglais inscrit un autre penalty en prolongation. Avec une telle performance, les Lions Indomptables sortent la tête haute de la Coupe du Monde 1990.
Cameroun 2-1 Egypte, 5 février 2017
Absent des éditions 2012 et 2013 de la CAN, et éliminé au premier tour en 2015, le Cameroun connaît des désillusions lors des Coupes du Monde 2010 et 2014 en perdant tous ses matchs de phase de groupe. Les années 2010 sont un cauchemar pour les Lions. Avant le début de la CAN 2017, le Cameroun n’est pas le favori.
Au premier tour, les Camerounais concèdent deux matchs nuls contre le Gabon et le Burkina Faso. Une victoire 2-1 contre la Guinée-Bissau permet à l’équipe d’Hugo Broos d’atteindre les quarts de finale. Après avoir battu le Sénégal et le Ghana, le Cameroun retrouve l’Égypte en finale. Menés 1-0 à la mi-temps, les Camerounais remportent le match grâce à deux remplaçants : Nicolas Nkoulou et Vincent Aboubakar. Après 15 ans de disette, les Lions Indomptables sont redevenus champions d’Afrique.
Cameroun 2-2 Nigéria (4-3 après tirs au but), 13 février 2000
En finale de la CAN, le Cameroun affronte le Nigéria. La rencontre se déroule devant 60 000 spectateurs au National Stadium de Lagos, avec les Nigérians en tant que favoris. Les Super Eagles disposent d’une équipe remarquable, comprenant des stars telles que Jay-Jay Okocha, Nwankwo Kanu, Sunday Oliseh et Taribo West. Du côté du Cameroun, des joueurs comme Song, Womé, Lauren, Foé et le duo offensif Mboma-Eto’o font sensation. Les Lions prennent un excellent départ en inscrivant deux buts en 5 minutes grâce à Eto’o et Mboma. Cependant, le Nigéria réduit l’écart juste avant la pause et égalise peu après la reprise.
Après des prolongations et des tirs au but, Kanu et Ikpeba manquent leurs tentatives, tandis que Rigobert Song, l’actuel entraineur, inscrit le penalty décisif. Le Cameroun remporte sa 3ème CAN, avec cette jeune génération dorée qui a également décroché l’or olympique quelques mois plus tard à Sydney.
Brésil 0-1 Cameroun, 19 juin 2003
Au Stade de France, le Cameroun, champion d’Afrique en titre, affronte la montagne qu’est le Brésil. Pour leur entrée dans la Coupe des Confédérations 2003, les Lions Indomptables doivent se mesurer à l’équipe championne du monde en titre. Même si le Brésil n’a pas aligné son équipe-type en France, avec des joueurs comme Dida, Lucio, Ronaldinho, Emerson et Adriano, l’équipe reste redoutable. Cependant, le Cameroun est à son apogée et au firmament de sa génération dorée. Double championne d’Afrique et dont certains joueurs sont champions olympiques en titre.
Le Cameroun présente de solides arguments avant de défier le Brésil. Eto’o, Mbami, Song, Geremi font partie de l’équipe. En fin de match, Eto’o inscrit un but magnifique, offrant au Cameroun une victoire de prestige contre le Brésil.
Le Sénégal, battu par le Cameroun lors de la CAN 2017 au Gabon, a enregistré une victoire (1-0) sur les Lions indomptables en match amical lundi dernier à Lens (France).
A trois mois de la Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire où les deux pays s’affronteront en phase de poules le 18 janvier 2024, le Sénégal a dominé le Cameroun 1-0 en match amical lundi soir à Lens. Sadio Mané a inscrit l’unique but de la rencontre sur penalty à la 35e minute. Ceci après une faute défenseur camerounais Oumar Gonzalez sur Kalidou Koulibaly dans la surface.
Ce but a permis à Mané de consolider sa position de meilleur buteur de l’histoire du Sénégal. Les Lions Indomptables, quant à eux, ont manqué d’inspiration pour égaliser. Ce choc entre Lions a bien porté son nom en termes d’intensité, de rythme, de volonté et d’agressivité (4 cartons jaunes ont été distribués).
Dans un stade Bollaert-Delelis à moitié plein, les Lions de la Teranga se sont montrés solides et travailleurs, dominant largement une équipe camerounaise quasi absente et désemparée. Les hommes de Rigobert Song, largement dépassés en première mi-temps, auraient pu bénéficier d’un penalty dans les arrêts de jeu après une main de Kalidou Koulibaly refusée par l’arbitre.
Trois membres du gouvernement et un membre du Parlement assurent la mobilisation autour des Lions indomptables. C’est à l’approche de leur confrontation décisive avec le Burundi mardi prochain.
Des hommes politiques originaires du Septentrion se font remarquer ces derniers jours par leur implication derrière les Lions indomptables. Issa Tchiroma Bakary, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle ; Gabriel Mbaïrobe ministre de l’Agriculture et du Développement rural ; Malachie Manaouda ministre de la Santé publique et Sa Majesté Aboubakari Abdoulaye, premier vice-président du Sénat, œuvrent a priori pour la victoire de l’équipe nationale fanion face au Burundi le mardi 12 septembre 2023 au stade Roumde Adjia de Garoua.
Leur action se situe à deux niveaux. Participer aux entrainements des Lions, prodiguer des conseils aux joueurs, encourager ces derniers et mobiliser les supporters. Dans le premier volet, les ministres Issa Tchiroma Bakary et Gabriel Mbairobe ont assisté samedi dernier à la deuxième séance d’entrainement des Lions au stade annexe Roumdé Adjia à Garoua aux côtés du ministre des Sports et de l’Education physique Narcisse Mouelle Kombi.
Dans le second volet de l’encouragement des Lions, des hommes politiques offrent des tickets d’accès au stade par centaines aux jeunes. Le ministre Malachie Manaouda dit offrir « 1 000 billets à nos jeunes du Septentrion décidés de porter notre équipe à la victoire ». Le sénateur Aboubakari Abdoulaye « offre 500 billets aux jeunes pour aller soutenir l’équipe nationale fanion de football », peut-on lire sur leurs différents posts faits via les réseaux sociaux.
Cette action vise à assurer la victoire aux Lions indomptables qui sont à la recherche de leur ticket en vue de la participation à 34è édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui se tient en Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024. Mais pas seulement. Les hommes politiques ont trouvé en ce match une bonne occasion pour assurer leur présence politique.
De ce fait, l’heure est à la communication politique. Lorsque le ministre de la Santé publique boucle son message en lançant l’appel « mobilisons-nous comme nous le ferons derrière le président Paul Biya en 2025 », tout porte à croire que l’offre de billets se fait à des fins politiciennes. Des hommes politiques préparent la présidentielle de 2025 et saisissent des occasions de rassemblement pour passer des messages, même si les populations à la base semblent manquer le nécessaire pour subvenir aux besoins vitaux.
Pour les derniers matchs en championnat avant la trêve internationale, voici l’état de forme des 24 joueurs sélectionnés par le manager-sélectionneur des Lions avant de rejoindre la tanière :
Gardiens
André Onana : le gardien de but de Manchester United a joué toute la rencontre lors de la défaite (1-3) contre Arsenal pour sa quatrième titularisation. Il faut dire qu’il ne pouvait pas faire grande chose sur les trois buts encaissés.
Devis Epassy : absent de la feuille de l’Abha SC pour la quatrième fois depuis le début de saison de la Saudi Pro League.
Fabrice Ondoa : signature d’un nouveau contrat lors des dernières heures du Mercato au sein du club Nîmes Olympiques en National, l’équivalent ailleurs de la troisième division.
Défenseurs
Nouhou Tolo : le latéral gauche de Seattle Sounders FC a joué toute la rencontre lors du match nul (2-2) contre Portland Timbers.
Harold Moukoudi : première titularisation en championnat pour la 2e sortie de l’AEK Athènes et première victoire (3-2) contre Volos.
Olivier Mbaizo : le latéral droit de Philadelphie est resté sur le banc de touche lors de la victoire (4-1) de son club.
Christopher Wooh : le défenseur central de Rennes est resté sur le banc de touche lors du déplacement de son club à Brest (0-0).
Enzo Tchato : il est resté sur le banc de touche lors de la défaite de son club de Montpellier à Lille (0-1).
Darlin Yongwa : il a joué 25 minutes de jeu (entrée en jeu) lors de la défaite de son club Lorient (0-3) au Havre.
Malcom Bokele : Le défenseur central de Bordeaux a disputé l’intégralité de la rencontre perdue face à Auxerre (2-4).
Oumar Gonzalez : le défenseur central de l’Al-Raed Saudi Football Club a joué 86 minutes de jeu lors du match nul (0-0) contre Al Feiha.
Milieux de terrain
Zambo Anguissa : il a joué toute la rencontre lors de la défaite de Napoli (2-1) face à la Lazio.
Samuel Oum-Gouet : il a joué 71 minutes de jeu lors du match nul (1-1) de son équipe Yverdon face à Winterthur.
Olivier Kemen : il a joué 80 minutes lors du match nul (1-1) de son équipe Kayserispor en déplacement à Antalyaspor. Vu sur béquille après le match, il a rassuré sur son état de santé.
Olivier Ntcham : il a été laissé au repos à cause d’une douleur ressentie aux adducteurs la veille du match. Finalement, son équipe n’a plus joué car le match a été reporté pour cause d’intempéries.
Gaël Ondoua : il a joué une mi-temps (la deuxième) lors de la défaite de Servette FC face aux Young Boys de Berne.
Régis Mughe : il est resté sur le banc de touche lors du match nul de Marseille (1-1) face au FC Nantes de ses compatriotes Casteletto et Ganago.
Attaquants
Vincent Aboubakar : Il a joué 75 minutes de jeu et a délivré une passe décisive lors de la victoire de Besiktas (2-0) contre Sivasspor de Clinton Njie.
Clinton Njie : il a joué 86 minutes de jeu lors de la défaite de Sivasspor (2-0) en déplacement sur la pelouse de Besiktas de son compatriote Vincent Aboubakar.
Karl Toko Ekambi : il a joué toute la rencontre lors de la défaite (1-0) de son club d’Abha SC. Il s’est vu refuser un but pour position illicite.
Bryan Mbeumo : il a joué toute la rencontre lors du match nul (2-2) de Brentford contre Bournemouth. Il inscrit le but égalisateur dans le temps additionnel.
Éric Maxime Choupo-Moting : il a joué une vingtaine de minutes lors de la victoire de Bayern Munich (2-1) face au Borussia Monchengladbach.
Moumi Ngamaleu : il a inscrit 1 but et a joué 72 minutes lors de la victoire de Dinamo Moscou (2-1) face au FK Rostov.
NB: Benjamin Eliott Njongoue joue ce soir à 20h00 avec Reading en League one (D3 Angleterre) face à Cambridge United.
Trois camerounais viennent de se saisir à eux seul du podium dans la discipline sportive du saut à longueur.
Le Cameroun ne rien laisser passer sur son passage. Dans les différentes disciplines sportives qui prennent part aux jeux de la francophonie, les camerounais veulent afficher fier allure. Et ils l’ont encore démontré hier.
Au saut en longueur, les lions indomptables n’ont rien laissé sur leur chemin. Sur les trois places du podium, une seule nation a dominé le tableau, le pays de Françoise Mbango.
Les trois athlètes dont il est question sont, Apollinaire Yinna qui remporte une médaille d’or avec une performance de 7,99m. Ensuite Freddy Oyono qui reçoit la médaille d’argent avec une performance de 7,84m. Et enfin de Raymond Nkwemy qui gagne une médaille de bronze avec une performance de 7,83m.
Non retenu en équipe de France Espoir qui dispute l’Euro en ce moment, le Franco-camerounais envisage désormais de choisir les Lions indomptables pour relancer sa carrière internationale.
En vacance en ce moment au Cameroun, l’attaquant parisien Hugo Ekitiké a fait des déclarations fortes sur son avenir : « Pour moi le Cameroun est la meilleure équipe d’Afrique et la France, la meilleure équipe d’Europe…Je veux jouer ou j’aurais les chances de prouver de quoi je suis capable. J’ai eu le privilège de rencontrer la légende Samuel Eto’o, qui me proposait de jouer pour le Cameroun, j’y pense énormément, je me déciderai dès que possible ».
Barré par la rude concurrence dans les sélections françaises, chez les Espoirs comme en équipe fanion, Hugo Ekitike, qui avait refusé la main tendue par Samuel Eto’o à la veille du mondial qatari, revoit désormais ses ambitions à la baisse. Il se dit être en pleine réflexion pour donner une nouvelle orientation à sa carrière internationale. Nul doute que le fait de n’avoir pas été retenu en équipe de France des U23, qui dispute en ce moment l’Euro, a permis à Hugo Ekitike de mesurer le chemin qui lui reste à parcourir pour prétendre être un joueur indispensable chez les Bleus.
Hugo Ekitike, c’est l’histoire d’un enfant né le 20 juin 2002 à Reims, en France d’un père camerounais et d’une mère française. Il évolue comme avant-centre au Paris Saint Germain, en prêt avec option d’achat obligatoire du Stade de Reims. Il intègre le centre de formation dès son plus jeune âge. Surclassé tout au long de sa formation, l’attaquant débute dès ses 17 ans avec l’équipe réserve en National 2 en fin 2019.
Quelques mois plus tard, il intègre le groupe professionnel à l’entraînement avant que la saison ne soit arrêtée par le Covid-19. À l’été 2020, Hugo signe son premier contrat professionnel et poursuit en quatrième division. En janvier 2021, Ekitike est prêté au Danemark, au Vejle BK, souhaitant s’aguerrir auprès de défenses robustes. Revenu au Stade de Reims pour la saison 2021-2022, il devient l’attaquant le plus efficace de l’équipe en Ligue 1. À l’été 2022, il rejoint le PSG en prêt avec option d’achat obligatoire.
Sur la scène internationale, Hugo Ekitike est retenu en équipe de France des moins de 20 ans par Bernard Dioméde pour les matchs amicaux, fin 2021. Dès le mois suivant, il pallie un forfait en équipe de France espoirs. À l’été 2022, il remporte le Tournoi de Toulon avec les U20 français. Hugo Ekitike et ses coéquipiers remportent la compétition en battant le Venezuela en finale (2-1), le premier trophée de sa carrière. Hugo Ekitike alors choisit toujours l’équipe de France au niveau international mais suscite l’intérêt du Cameroun, le pays d’origine de ses parents
Lors de la saison 2021-2022 où il s’impose au Stade de Reims, Hugo Ekitike démontre une confiance en soi et une assurance élevée. Il démontre aussi un sang-froid important vis-à-vis de son jeune âge lorsqu’il faut conclure les actions et une palette technique développée. À 20 ans, Hugo Ekitike possède une morphologie atypique avec son mètre 91 pour 74 kg. Athlétique, puissant et bon finisseur, le jeune attaquant met souvent en difficulté les défenses adverses.
En mai 2022, le joueur se décrit lui-même : « Je suis un joueur assez complet et ma morphologie m’aide. Quand on me voit, on se dit : « Il n’est pas très costaud ». Et pourtant, je ne changerais mon corps pour rien au monde. Il me permet de courir vite, de tenir les duels. J’ai de l’endurance, je suis technique, et j’ai une très bonne compréhension du jeu. J’ai des progrès à faire dans tous les domaines » ; Des qualités qui devraient faire prévaloir prochainement chez les Lions indomptables.
La fédération mexicaine vient d’officialiser la tenue du match. Il est prévu pour le 10 juin 2023 aux États-Unis.
La dernière fois que les deux équipes se sont rencontrées, c’était lors de la Coupe du monde 2014 organisée au Brésil. Le Mexique avait alors battu le Cameroun en phase de groupes.
Près d’une décennie plus tard, les Lions indomptables ont l’occasion de prendre leur revanche. Ce sera le 7 juin prochain au stade Snapdragon de San Diego, en Californie, aux États-Unis. Le match se jouera à 3 heures du matin, heure du Cameroun.
Le Mexique se prépare pour le Final Four de la ligue Concafa et la prochaine Golf Cup; l’équivalent de la CAN pour le continent Nord-Américain.
Le cœur du Franco-camerounais de Galatasaray balance encore entre les Bleus et les Lions. Un espoir subsiste.
Sacha Boey, 22 ans, est face à un énorme dilemme : choisir entre la France et le Cameroun pour donner une orientation internationale définitive à sa carrière. Choisir un pays au détriment de l’autre n’a jamais été facile pour les joueurs binationaux. Malheureusement pour certains, le faire revient à choisir entre son père et sa mère, entre ses origines et une terre d’adoption qui les a portés, éduqués et formés. Choisir une équipe A c’est parfois fermer une porte de façon définitive à une autre sélection.
Plusieurs fois convoqué chez les Lions, Sacha Boey n’a jamais répondu présent. Dans une interview accordée à Transfermarkt, le latéral droit formé à Rennes a exprimé son souhait de rejoindre l’équipe de France de Didier Deschamps. «L’Equipe de France, c’est le Graal, pour n’importe quel joueur. Mais je reste concentré sur mon club. Parce que si je me focalise sur les Bleus, ça risque de me freiner à un moment donné. Je vais être frustré si ça ne vient pas. Donc je préfère que tout se passe bien avec mon club. Et si je suis appelé un jour, même avec les Espoirs, ce sera une bonne surprise».
« Le Cameroun, c’est aussi mon pays »
Un message limpide qui tranche un peu avec ses déclarations à L’Equipe quelques jours plus tôt suite à sa rencontre avec le manager-sélectionneur Rigobert Song. “J’ai mangé avec le sélectionneur (Rigobert Song), ça s’est bien passé. Je suis binational. Il faut savoir que c’est dur de faire un choix, j’ai l’avenir devant moi. Le Cameroun, c’est aussi mon pays, mais je n’y suis jamais allé. Il faudrait que je le découvre d’abord un peu, ressentir une attache. On verra. En tout cas, je vais tout faire pour être bon à mon poste pour pouvoir postuler à ce qui se fait de mieux.», déclarait Sacha Boey.
Toutefois, la complexité du dossier de changement de nationalité sportive de Sacha Boey vient du fait qu’il est né d’un père naturel camerounais qu’il n’a quasiment pas connu. Or pour sa naturalisation, il faudrait constituer son dossier à envoyer à la Fifa, avec les papiers camerounais de son géniteur. Un mince espoir subsiste. Lors de la rencontre avec Rigobert Song, Sacha Boey lui a donné les contacts téléphoniques de sa mère française, d’origine belge. Cette dernière serait encore en contact avec son ex-compagnon.
Si Sacha Boey, qui a joué avec les U20 en France, a le droit de rêver d’une vie en Bleu, il lui sera cependant difficile d’être convoqué en équipe fanion tant qu’il joue en Super Lig turc. Un championnat moins coté en indice UEFA que la Ligue 1 française, par exemple. Il doit analyser cette situation en fonction de son âge, de sa marge de progression et des possibilités de recevoir une chance vis-à-vis de la concurrence. Les horizons semblent bouchés pour lui chers les Bleus, pour l’instant. A son poste, Benjamin Pavard et Jules Kounde ont pris une longueur d’avance.
Pourtant chez les Lions indomptables, au vu de son potentiel, un boulevard lui est ouvert : Fai Collins est sous le déclin. Le Cameroun étant un pays compétitif, Sacha Boey doit saisir cette opportunité pour profiter de la vitrine d’exposition que l’offrent les Lions indomptables. Samuel Eto’o tout en jouant pour le Cameroun a pu remporter trois fois la Ligue des Champions. Les internationaux camerounais, Eric Maxim Choupo-Moting (Bayern Munich), Zambo Anguissa (Naples), André Onana (Inter Milan), Eliot Djengoué (Chelsea) n’évoluent-ils pas dans les grands clubs européens ?
Autrefois réputé pour son allant défensif, l’équipe nationale de football du Cameroun manque désormais de solidité. Un des gros chantiers du manageur-sélectionneur.
La défense des Lions indomptables du Cameroun, sous l’ère Rigobert Song, ne séduit plus, au point d’être l’une des plus poreuses de tous les temps. Depuis que Rigobert Song est devenu patron technique, excepté lors des matchs face au Burundi et le Brésil, les Lions ont toujours encaissé au moins un but.
Cameroun-Algérie (0-1, 2-1) ; Cameroun-Burundi (1-0) ; Cameroun-Ouzbékistan (0-2) ; Cameroun-Corée du Sud (0-1) ; Cameroun-Jamaïque (1-1) ; Cameroun-Panama (1-1), Cameroun –Suisse (0-1) ; Cameroun-Serbie (3-3) ; Cameroun-Brésil (1-0) ; Cameroun-Namibie (1-1) ; Cameroun-Namibie (1-2). Pour un maigre bilan de trois victoires en 12 matchs.
Battu par la Namibie 2-1, lors de la quatrième journée des éliminatoires de la Can Côte d’ivoire 2023, le Cameroun a vu sa défense centrale souffrir. Maladroite et mal positionnée sans ballon, elle a été imprécise avec. Le staff technique des Lions gagnerait donc à travailler d’abord tous les aspects du jeu défensif, afin que les Lions retrouvent ce qui a pendant longtemps fait leur force.
C’est connu de tous, pour bien défendre, il faut connaître les points forts de l’équipe adverse, surtout ceux de ses attaquants : vitesse, explosivité, adresse, altruisme. L’observation vidéo aurait pu permettre de bien connaître les qualités de l’attaquant Namibien, Peter Shalulile, buteur à l’aller comme au retour face au Cameroun. Quelques jours auparavant, face à National Al Ahly, l’attaquant de Mamelody Soundown, avait déjà été auteur d’un triplé, en match de poule de la Ligue des champions d’Afrique.
Autre chose, pour bien défendre, il faut toujours rester sur ses appuis pour empêcher l’attaquant d’aller sur son point d’aisance, c’est-à-dire son bon pied. Pour cela, il faut donc être très athlétique. Nicolas Nkoulou, qui est en sélection nationale depuis 14 ans, ne peut plus incarner l’avenir !
Il faut donc trouver un complément idéal à Christopher Wooh en charnière centrale. L’instabilité chronique dans ce secteur de jeu n’aide pas les Lions. Pour atteindre toute sa plénitude défensive lors de la Can 2000 (zéro but encaissé), il a fallu que le duo Rigobert Song–Kalla Raymond, ait joué six ans ensemble. A côté d’eux, Geremi Njitap et Pierre Womé Nlend, les deux latéraux, de cette époque glorieuse, jouaient ensemble depuis la catégorie des minimes.
La paire Enzo Ebosse-Christopher Wooh, titulaire lors de la victoire face au Brésil, au Mondial qatari, est prometteuse. Mais en concédant neuf occasions à la seleçao, ils ont montré quelques signes de fébrilité. Enzo Ebosse, malgré toute sa hargne, est avant tout un latéral gauche. Le complément idéal de Christopher Wooh pourrait être Evan Ndicka de l’Eintracht de Francfort.
Mais, avant de convaincre ce Franco-Camerounais de rejoindre la tanière, la stabilité du staff technique devrait aider, à moyen terme, à trouver un axe central qui rassure. Ce d’autant plus que Rigobert Song a pu convaincre récemment deux autres Franco-Camerounais, Flavien Boyomo (Albacete) et Bokelé Mputu (Bordeaux). A ces derniers, comme à bien d’autres, il doit surtout leur inculquer l’esprit du sacrifice et la hargne de vaincre dont-il avait le secret. La prochaine fenêtre Fifa du mois de juin doit être mise à profit pour travailler davantage la complémentarité entre ces différents joueurs.
Mieux, Rigobert Song doit apprendre à ses défenseurs, au sol à savoir tacler quand c’est nécessaire, et dans le jeu aérien, à être toujours dominateur. Dans les airs, le timing est plus important que la détente. Il faut donc sauter au bon moment. Enfin, si les attaquants et les milieux constituent la première ligne défensive, il est également connu qu’il n’y a pas de grande équipe sans grand gardien de but. A en croire Rigobert Song, la porte de la sélection nationale reste ouverte à l’excellent André Onana…
Le manager-sélectionneur de l’équipe nationale de football du Cameroun était en conférence de presse, ce jeudi à Yaoundé.
Lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant match Cameroun-Namibie, ce 23 avril à Yaoundé, les hommes de médias sont revenus sur les cas des binationaux non retenus. Entre autres joueurs évoqués, la non-convocation de Daniel Namaso. Souvent présélectionné, mais jamais retenu, l’attaquant du FC Porto est pourtant dans une grande forme. L’échange avec les médias de ce jour était donc l’occasion pour Rigobert Song d’expliquer son absence.
« La porte reste ouverte à tout le monde. J’ai eu à échanger avec les joueurs. Certains ont encore besoin d’attendre. Mais moi non. Il n’y a aucun problème avec un joueur. Le jour où ils seront prêts, ils seront sélectionnés. Daniel Namaso me dit d’attendre, c’est ça la vraie information. Mais est-ce que j’ai le temps d’attendre ? Vous me demandez des victoires, donc je fais avec ceux qui sont opérationnels, qui répondent présent et qui veulent venir. Je n’ai pas le choix », a déclaré Rigobert Song.
L’Anglo-camerounais de 22 ans qui a côtoyé toutes les catégories jeunes des sélections nationales d’Angleterre, lorgne (probablement) encore les Three Lions.
Alors qu’il est reproché aux joueurs d’êtres éloignés du public, le défenseur international a offert une séance de dédicace de maillots le 21 mars à la boutique Edimo Sports By Edimo Design.
Aujourd’hui, il est possible de se procurer le maillot authentique des Lions Indomptables tout en étant au Cameroun. Avec le nouveau partenaire de la Fécafoot, à savoir l’équipementier One All Sports, les maillots officiels des Lions sont désormais disponibles dans les rayons camerounais grâce à des sociétés comme Edimo Design.
C’est à ce titre que la boutique dans l’un de ses rayons situé à l’hypermarché Carrefour, The Playce au quartier Warda à Yaoundé a reçu Jean Charles Castelletto le 21 mars dernier. Cette visite de l’international camerounais a été l’occasion pour le joueur de rencontrer ses fans. Un moment aussi pour dédicacer de nombreux maillots et autres accessoires.
Il s’agit, selon Pascal Pierre, responsable de la communication de cette structure, de permettre aux fans des Lions indomptables en particulier et au public en général, d’aller au stade supporter les Lions Indomptables, dans une tenue appropriée,
« Nous sommes très heureux d’être là aujourd’hui avec Jean-Charles Castelleto, qui est notre invité et qui nous a fait honneur de sa présence dans cette enseigne d’Edimo Sports By Edimo Design, à Yaoundé au Cameroun. Et comme je l’ai dit tantôt, nous avons le devoir d’accompagner nos lions indomptables vers la victoire. C’est donc dans la continuité que l’enseigne Edimo Design partenaire de la Fecafoot a décidé de donner cette possibilité à cette star de rentrer en contact avec le public. On a généralement reproché aux stars et aux lions indomptables d’être éloignés du peuple, donc c’est une occasion de briser ce mythe. », Pascal Pierre, responsable de la communication Edimo Sports By Edimo Design.
Rigobert Song est en tournée en Europe pour convaincre les binationaux. Le manager-sélectionneur de l’équipe du Cameroun devrait lors d’un point de presse expliquer ses choix, avant la double confrontation face à la Namibie.
Rigobert Song a dévoilé vendredi 03 mars 2023 la liste de 34 joueurs présélectionnés pour la double confrontation contre la Namibie, pour le compte des éliminatoires de la Can 2024. Le manager-sélectionneur des Lions va réduire cette liste à 24 joueurs. Moment propice, comme il est de tradition ailleurs pour un entraîneur, d’expliquer ses choix lors d’un point de presse.
La télévision nationale (CRTV) étant un partenaire privilégié de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), la posture de l’invité du journal de 20h30 peut être ainsi retenue, à chaque fois, comme un grand moment médiatique. L’évocation de la liste des Lions retenus pour un match officiel reste une information importante, généralement très attendue des Camerounais, passionnés de football.
Song, Mbeumo et Migne
Depuis sa prise de fonction, le Manager-sélectionneur national nous a habitués à rendre public ses différentes listes via, curieusement, les médias sociaux. L’unique fois où il a animé un point de presse pour expliquer ses choix et répondre aux questions de journalistes, c’était le 12 septembre 2022 au siège de la Fécafoot. Un procédé qui fut salué, malgré quelques manquements et hésitations dans la prononciation exacte des noms de certains joueurs retenus.
A cet effet, rien ne doit être improvisé. La Fécafoot, via son département Communication et le team press des Lions, doit en faire un grand événement médiatique. Il est donc important de bien s’y préparer pour éviter de mauvaises retombées médiatiques. «L’homme de la théorie du danger », devrait, par exemple, choisir les mots justes pour expliquer pourquoi Carlos Baleba et Daniel Namasso ne seront pas de la partie face à la Namibie.
Rigobert Song face à la presse
Le jeune milieu de terrain de Lille, formé à l’Ecole de football des Brasseries, arrivé en France en 2019, lorgne désormais du côté des Bleus. Annoncé par les médias français, notamment TF1, comme un futur crack, Carlos Baleba, encouragé par son entourage, a demandé à Rigobert Song et Samuel Eto’o de lui donner un temps de réflexion. Le temps pour lui de « mieux s’acquérir ». Aurait-il affiché la même attitude s’il avait été convoqué dans une sélection française où il ne possède même pas encore la nationalité ?
Daniel Namasso Loader, du FC Porto, qui a joué dans toutes les catégories jeunes des sélections anglaises, pour les mêmes raisons, se montre aussi hésitant pour rejoindre la tanière des Lions. Rigobert Song qui dans son planning de tournée en Europe devrait rencontrer la bande à Sacha Boey (Galatasaray), Dina Ebimbe et Ivan Ndicka (Eintracht Francfort), devra donc lors d’une conférence de presse faire le point sur ces différentes négociations.
Le manager-sélectionneur des Lions a dévoilé ce vendredi 03 mars 2023 la liste de 34 joueurs présélectionnés pour la double confrontation contre la Namibie.
Les matchs comptant pour les 3e et 4e journée des éliminatoires de la Can 2023 sont déjà en préparation. Le Cameroun va affronter la Namibie en double confrontation durant cette prochaine fenêtre internationale. Pour ces deux journées, le sélectionneur national a dévoilé sa présélection.
Dans cette liste, on retrouve le noyau dur et les cadres de l’équipe nationale à l’image de Vincent Aboubakar, Choupo-Moting, Fai Collins et Zambo Anguissa et Moumi Ngamaleu. Huit nouveaux figurent également dans cette lite des présélectionnés : le gardien de but Marcelin Mbahbi, de Gazelle de Garoua, les défenseurs Flavien Boyomo du club d’Albacete, en Espagne, Malcom Bokele Mbutu des Girondins de Bordeaux et les milieux de terrain, Carlos Baleba de Lille, Olivier Kemen de Kaseryspor, Benjamin Njongoué Elliot de Chelsea et Steve Mvoué de Fc Seraing. Et en attaque, Daniel Namasso Loader, du Fc Porto.
La liste des présélectionnés camerounais face à la Namibie
Dans une lettre adressée au président de la Fecafoot, Le Coq Sportif promet un nouveau procès contre la fédération pour non-respect des accords contractuels.
Fécafoot-Coq Sportif. On croyait le match déjà terminé mais hélas. L’équipementier français a repris les hostilités. Dans une correspondance datée du 31 janvier et adressée à Samuel Eto’o, le Coq Sportif promet un nouveau procès à la fédération pour non-respect des accords contractuels.
L’ancien équipementier des Lions indomptables s’étonne que le Cameroun continue d’arborer des maillots ses produits malgré la rupture unilatérale du contrat et le non-respect de l’ordonnance du 3 novembre 2022 rendue par le tribunal judiciaire de Paris qui lui avait donné gain de cause en ordonnant le maintien du contrat jusqu’au 31 décembre 2023. La firme avait néanmoins promis une trêve pendant la Coupe du monde 2022.
«Il a été porté à notre attention le fait que votre sélection arborait notamment toujours nos produits lors de tournois sportifs tel que le Championnat d’Afrique des nations de football qui se tient actuellement sur le territoire algérien. Nous ne pouvons donc que nous étonner de la contradiction manifeste résultant des éléments qui précèdent et ce, d’autant plus que vous affirmiez publiquement vous-même, le 9 novembre dernier, que c’est à bon droit que vous aviez résilié nos accords contractuels», s’étonne la firme, en dénonçant des agissements «caractéristiques d’une mauvaise foi manifeste».
« Nous n’avons dès lors d’autre choix que de prendre acte de ces agissements, à nouveau caractéristiques d’une mauvaise foi manifeste, afin que ceux-ci puissent être intégrés et pris en compte dans le cadre de la procédure contentieuse au fond à intervenir »
La Confédération africaine de football (CAF) n’a pas retenu le stade d’Olembé comme enceinte pouvant accueillir des matchs qualificatifs pour la Can 2023.
Le dernier match qui s’est joué au stade d’Olembé de Yaoundé a eu lieu le 06 février 2022. C’était le match entre le Sénégal et l’Egypte en marge de la finale de la Can 2021. Après cette rencontre, le stade n’a plus jamais fait parler de lui en ce qui concerne des rencontres. Les matchs à domicile des Lions indomptables se jouaient sur d’autres pelouses (Stade de Japoma et Stade Omnisports de Yaoundé). Ceci du fait que le stade d’Olembé est loin d’être achevé.
C’est sans doute fort de cela que la CAF a décidé d’exclure ce stade des enceintes pouvant accueillir les matchs des éliminatoires pour la Can 2023 qui se jouera en Côte d’Ivoire. La CAF a par contre pré-approuvé le Stade de la Réunification de Douala, Roumde Adja de Garoua, Ahmadou Ahidjo de Yaoundé et celui de Japoma.
Cette décision de la Confédération africaine de football n’est spécifique qu’aux matchs éliminatoires de la phase de groupes de la CAN Côte d’Ivoire journées 3 et 4. La Fédération camerounaise de football (Fécafoot) à jusqu’au 07 février pour confirmer son choix.
Le Mondial qatari n’est plus qu’un mauvais souvenir, et l’équipe du Cameroun a déjà les yeux tournés vers ses prochains objectifs, la Can en Côte d‘ivoire en 2024 et le Mondial de 2026.
Au vu du vivier de jeunes talents dont elle dispose, l’équipe fanion du Cameroun peut déjà rêver d’un futur doré. Focus sur ces jeunes talents de moins de 24 ans qui devraient incarner les Lions de demain. Portée par son duo d’attaque Choupo Moting-Vincent Aboubakar, impressionnant, mais vieillissant, l’équipe du Cameroun du manager-sélectionneur Rigobert Song est passée à deux doigts de réussir son pari : se qualifier pour le second tour de la Coupe du monde 2022.
Finalement, le sort – et la Suisse- en ont décidé autrement, mais qu’importe, les Lions ont confirmé la dynamique positive entraperçue lors de la Can à domicile et pendant le barrage retour face à l’Algérie. Et force est de constater que les dirigeants du football camerounais ont toutes les raisons d’être optimistes, puisqu’une nouvelle génération, jeune, mais surtout incroyablement talentueuse, pointe déjà le bout de son nez et s’affirme à vitesse grand V au plus haut niveau.
KOUMATIO-EBIMBE-EKITIKE-BOEY
Tricherie sur les âges
Au point de pouvoir imaginer une équipe du Cameroun de rêve pour les prochaines années, constituée uniquement de joueurs de moins de 27 ans, en ce moment. Pour cela, il faut subtilement écarter tous ceux qui ont triché sur leurs âges.
Le premier constat, évident, est que le Cameroun dispose d’une incroyable puissance de feu, avec plusieurs des meilleurs grands espoirs de la planète football. Cette semaine, la Premier League a redécouvert Bryan Mbeumo (23 ans), buteur face à Liverpool et élu Homme du match. Si au Qatar, l’attaquant de Brentford n’a pas réussi un grand mondial, il a emmagasiné de l’expérience qui devrait l’aider dans le futur.
Mais, le joueur de Brentford n’est pas seul, car le Franco-camerounais Hugo Ekitiké (21 ans) buteur lors de la défaite du PSG à Lens (1-3), barré par la rude concurrence chez les Bleus, gagnerait à choisir les Lions indomptables, pour donner une orientation internationale à sa carrière.
Tout comme Brandon Soppy, 21 ans. Son nom ne vous dit peut-être rien, mais le jeune ailier de l’Atalanta Bergame est très prometteur. Titulaire avec son club en Série A, il est capable de jouer sur les deux ailes avec un égal rendement. Les autorités en charge du football camerounais devraient se pencher sur ce dossier afin de persuader ce Franco-camerounais de choisir les Lions. Gérôme Ngom, 24 ans, de Colombe du Dja-et-Lobo, grâce à ses qualités de débordement et de centreur, peut également être d’un bon atout à l’aile droite.
Et pour accompagner cet ailier ou piston talentueux, il ne manquerait qu’un buteur pour offrir aux Lions une attaque de feu. Un avant-centre qui pourrait être Daniel Namasso (21 ans), qui montre au Fc Porto, chaque fois qu’il est aligné avec l’équipe première, que l’avenir l’appartient.
Le dossier de changement de nationalité sportive de l’anglo-camerounais a déjà été bouclé au niveau de la Fifa, en faveur des Lions indomptables. Par ailleurs, Franck Etouga, 21 ans, l’attaquant de l’Al Masry, en Égypte, après une saison prolifique au Ghana, a des raisons de rêver des Lions.
Qui pour accompagner Olivier Ntcham?
Dans l’entrejeu, l’équipe du Cameroun du futur devrait s’articuler autour d’Olivier Ntcham, vite devenu incontournable. Le milieu de Swansea de 26 ans pourrait être épaulé par plusieurs pépites de Ligue1, dont Lucien Agoumé, qui continue d’apprendre à Troyes, alors qu’il appartient à l’Inter Milan. Un autre Franco-camerounais Eric Junior Dina Ebimbé (22 ans) a lui aussi toutes les cartes en main pour rêver des Lions. Le relayeur de l’Eintrach Francfort peut profiter de sa venue chez les Lions pour prendre une nouvelle dimension.
Mais ces trois hommes devront faire avec une concurrence féroce : Carlos Baleba, 19 ans. L’ancien pensionnaire de l’Ecole de football des Brasseries du Cameroun, camerounais pure souche, progresse à grande vitesse à Lille. Grâce à son excellent pied gauche, il est étincelant chaque fois quand il fait son entrée en jeu.
NAMASSO-ETOUGA-SOPPY-SIMON
Embouteillage en défense centrale
Très fourni offensivement, le vivier camerounais l’est tout autant en défense centrale. Du haut de ses 21 ans, Christopher Wooh, devenu titulaire à Rennes, au fur de sa performance face au Brésil, est considéré comme un futur cadre incontournable par Rigobert Song. Enzo Ebossé, lui, a profité de circonstances favorables pour faire son trou au meilleur moment, pendant la Coupe du monde. Il peut, comme à Udinese, jouer également comme latéral gauche.
Mais derrière eux, plusieurs hommes prennent leur mal en patience, comme Harold Moukoudi (25 ans), de l’AEK Athène ; Evan Ndicka (23 ans) de l’Eintracht Francfort, ou Billy Koumatio (20 ans) de l’Austria Vienne, mais qui appartient à Liverpool. Ces deux derniers qui rêvent des Bleus, gagneraient à prendre une décision forte pour leur futur en choisissant les Lions. Sinon, à force de perdre le temps, ils pourront être devancés par des talents façonnés en Ligue 1, et qui ont déjà fait preuve d’un certain talent, Jean Charles Castelletto, 26 ans, de Nantes et Oumar Gonzalez, 24 ans, d’Ajaccio.
En revanche, et comme c’est le cas depuis plusieurs années, les couloirs défensifs sont bien moins embouteillés. En grande forme cette saison, avec Galatasaray, Sacha Boey, 22 ans, fait figure de grand favori pour concurrencer Fai Collins (30 ans) à l’avenir. Il y a aussi Enzo Tchato qui progresse vite à Montpellier. Tout comme le jeune Gaël Kuberti Nseké, 17 ans, titulaire mercredi dernier à Lyon, lors de la défaite face à Brest.
Côté gauche, n’enterrons pas vite Nouhou Tolo, 25 ans ! Il peut se targuer d’avoir été toujours performant avec les Lions. Mais si le Cameroun parvient à convaincre les défenseurs centraux Franco-camerounais, Evan Ndicka ou Billy Koumatio, il sera face à une rude concurrence avec Enzo Ebosse. Kevin Kebin Biakolo, 18 ans, qui a déjà joué 10 matchs avec Toulouse cette saison est aussi un talent à suivre.
Enfin, dans les buts, les blessures nées de l’affaire André Onana vont prendre beaucoup de temps ou à jamais pour se cicatriser. Une situation que va naturellement profiter Devis Epassy. Mais, il va très vite voit arriver dans son rétroviseur des portiers pétris de talent, comme Simon Ngapandouetnbu, 19 ans, de l’Olympique de Marseille, Patrick Kibiyen, 24 ans, de Bamboutos de Mbouda, Marcelin Mbahbi, 22 ans, de Gazelle de Garoua ou Fabrice Ondoa, 27 ans, le champion d’Afrique 2017 dont certains nostalgies ne cessent de réclamer. Autant dire qu’à tous les postes, l’équipe du Cameroun est armée pour briller dans les prochaines années !
Le gardien de but des Lions indomptables sort du silence et explique son départ de la sélection nationale.
« Les valeurs que je promeus en tant que personne et en tant que professionnel sont celles qui m’identifient, et que j’ai hérité de ma famille depuis ma tendre enfance », dit André Onana dans une lettre rédigée après son départ de la tanière des Lions indomptables.
On sait que depuis dimanche 27 novembre, 2022, l’encadrement technique de la sélection nationale a décidé de mettre André Onana de côté pour des problèmes disciplinaires. Une sanction que les dirigeants de la Fécafoot ont soutenu réitérant leur « soutien indéfectible » à Rigobert Song, Manager sélectionneur du Cameroun.
Ce dernier, disait devant la presse hier qu’il est celui qui a décidé de mettre André Onana à l’écart, mais qu’il peut revenir sur sa décision, le tout dépendant d’André Onana.
Or, le portier de l’Inter Milan dit que malgré le fait qu’il n’a pas été autorisé à jouer contre la Serbie, il a tout fait pour essayer de régler le problème à son niveau, « mais, je n’ai pas rencontré la réceptivité espérée, » renseigne André Onana.
Il détaille également que le conflit actuel qui l’oppose à sa hiérarchie est une situation ambiguë et qu’il s’est toujours comporté de manière appropriée pour mener l’équipe vers le succès.
André Onana ayant quitté la sélection nationale, c’est une fois de plus Devis Epassy qui va jouer dans les goals camerounais vendredi prochain contre le Brésil.
Le député et président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale exprime son indignation à la suite de la défaite des Lions Indomptables 0-1 face à la Suisse.
La défaite des poulains de Rigobert Song lors de leur première rencontre en Coupe du monde Qatar 2022 choque les Camerounais. Les compatriotes de Samuel Eto’o le président de la Fécafoot sont encore plus affectés que cette défaite soit consécutive à un but marqué par Breel Embolo, un joueur de la sélection suisse, natif de Yaoundé, la capitale du Cameroun. Après ce résultat décevant, Cabral Libii ne s’est pas retenu. Dans une sortie sur les médias sociaux, le député de la nation estime que « les Lions indomptables doivent mériter les égards de la République ».
Pour lui, le jeu de ses compatriotes a suscité des espoirs à la première période du match, contrairement à la seconde. « L’issue du 1er match des Lions Indomptables contre la Suisse à la coupe du monde, plonge le peuple dans une grave confusion. Autant la 1ère mi-temps a été flatteuse et prometteuse, autant la 2ème mi-temps a littéralement éventré la promesse de victoire et installé une profonde déception. Mais que s’est-il donc passé ? » S’interroge-t-il.
En poursuivant son propos, le représentant du peuple veut que les résultats des Lions soient à la hauteur des primes reçues. « Il est évident que cette équipe peut faire mieux! Elle doit le faire! Et ce ne sera pas une faveur de le faire. Alors que la Loi de finances annonce l’augmentation de tout et donc une aggravation de l’inflation, aucun Camerounais n’a été outré que chaque lion perçoive 60 Millions de FCFA de primes en plus de toutes les autres commodités et accompagnement visibles (…) Alors chers Lions Indomptables, méritez les sacrifices des Camerounais et les égards de la République. DEBOUT! » S’exclame-t-il.
Les hommes politiques, responsables des principaux partis politiques envoient des messages d’encouragement et de soutien à la sélection camerounaise. Celle-ci représente le pays à la Coupe du monde Qatar 2022.
Des hommes politiques camerounais accordent leurs violons pour pousser les Lionsindomptables de victoire en victoire au cours de la 22è édition de la Coupe du Monde Qatar 2022. L’un après l’autre, ils envoient des messages à l’équipe nationale sénior de football présente au Qatar au nom du Cameroun. Ce 21 novembre 2022, c’est le chef de l’Etat, président du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) qui a écrit à ses compatriotes. Dans une correspondance adressée au capitaine Vincent Aboubakar, le premier sportif camerounais déclare :
« La brillante qualification de notre sélection nationale à ce prestigieux tournoi qui regroupe les 32 meilleures nations de football du moment atteste des qualités exceptionnelles de nos valeureux Lions Indomptables. Au moment où vous vous apprêtez à descendre dans la l’arène, je vous adresse à mon nom propre et au nom du peuple camerounais mes chaleureux encouragements. Je vous exhorte à donner le meilleur de vous-mêmes, à faire preuve de combativité, d’engagement, de détermination et de discipline afin de hisser encore plus haut le drapeau du Cameroun », écrit le président Paul Biya.
Bien avant lui, le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) s’est prononcé. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, le candidat arrivé 2è à la présidentielle du 7 octobre 2018 encourage et conseille les Lions.
« je voudrais leur adresser mes vœux ardents de réussite dans cette compétition qui réunit les meilleures équipes nationales de football de la planète (…) je voudrais leur demander de ne pas faire moins que leurs brillants aînés de 1990 en Italie, en tout cas d’aller le plus loin possible dans cette compétition, en alliant leur légendaire esprit conquérant au fair play (…) Qu’ils se rappellent qu’ils sont les porte-fanions de notre pays et doivent donner en toute circonstance une bonne image du Cameroun à la face du monde », lance Maurice Kamto le 17 novembre dernier.
Le 19 novembre, dans la même mouvance, le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) s’est intéressé aux Lions Indomptables. « Notre équipe nationale va faire honneur, elle va nous subjuguer par son opiniâtreté et sa rage de vaincre. Elle va nous procurer beaucoup de joie et de fierté patriotiques. Allez les Lions », s’exclamait le député Cabral Libii sur Facebook.
Aboubakar Vincent et ses coéquipiers seront face à la sélection helvétique le jeudi 24 novembre 2022 pour leur première sortie à l’occasion du Mondial qatari. Ce sera à 11h, au stade Al-Janoub. Par la suite ils affronteront la Serbie le lundi 28 novembre à 11h dans le même stade et le Brésil le vendredi 2 décembre au Lusail Iconic Stadium à 20h.
Le président de la République du Cameroun vient d’écrire une lettre d’encouragement aux poulains de Rigobert Song Bahanag, le manager sélectionneur.
Le chef de l’Etat du Cameroun écrit à M. Vincent Aboubakar, capitaine de l’équipe national sénior fanion de football Les Lions Indomptables. La correspondance est sous le couvert du ministre des Sports et de l’Education Physique Narcisse Mouelle Kombi. Dans ladite correspondance, le président de la République écrit :
« Monsieur le capitaine, le 24 novembre prochain, la sélection nationale sénior fanion du football disputera son premier match dans le cadre de la 22è édition de la Coupe du monde FIFA Qatar 2022. Dans la même compétition, les Lions Indomptables ont par le passé, écrit les plus belles pages du Football africain et mondial face à des adversaires redoutables. La brillante qualification de notre sélection nationale à ce prestigieux tournoi qui regroupe les 32 meilleures nations de football du moment atteste des qualités exceptionnelles de nos valeureux Lions Indomptables.
Au moment où vous vous apprêtez à descendre dans la l’arène, je vous adresse à mon nom propre et au nom du peuple camerounais mes chaleureux encouragements. Je vous exhorte à donner le meilleur de vous-mêmes, à faire preuve de combativité, d’engagement, de détermination et de discipline afin de hisser encore plus haut le drapeau du Cameroun.
Veuillez agréer, monsieur le capitaine, les assurances de ma parfaite considération
Paul Biya, le président de la République du Cameroun »
Après la publication de la liste des 26 Lions retenus pour disputer le Mondial qatari, l’on a vu dans deux « journaux » un fâcheux repli identitaire. Plus jamais ça !
On avait connu le « village électoral » du professeur d’université Roger Gabriel Nlep, de regretté mémoire, selon laquelle et pour résumer, la carte d’électeur ne porterait pas le lieu de résidence, mais nous rattacherait à ce que l’on appelle dans notre pays « village d’origine ». Désormais il faudra s’habituer aux « Lions du village », puisque selon deux publications apparemment sérieuses de la place, dans les Lions Indomptables, il y a désormais les Lions du « Grand Nord » et ceux du « Grand Sud ».
Dans leurs parutions de début de semaine et alors que les débats portaient sur la sélection ou non-sélection de tel ou tel joueur, ces journaux ont donc, dans la veine de ce qui semble être leur ADN, tenu à se démarquer, en se livrant à une arithmétique à laquelle on n’était pas jusqu’ici habitué : décompter et célébrer « leurs représentants », ceux de leur « communauté » (pour reprendre un autre terme à la mode dans le même registre).
On apprend ainsi que lorsque nos 26 mousquetaires chanteront l’hymne national jeudi prochain au Qatar, ce ne sera pas pour le vert-rouge-jaune national, mais pour un « Grand » Sud ou Nord. Les 11 qui seront sur le terrain ne seront pas identifiés par le fait qu’ils jouent pour le même pays, pour un même but, à savoir celui de porter haut les couleurs du pays. Mais pour ces deux publications, ce sera pour défendre des «frères du village».
Mais une fois rentré dans le détail du texte de ces articles, on a quelques difficultés à cerner les contours de ces « Grand ». On apprend ainsi, par exemple, que ce « Grand Sud » correspond en fait à la « Grande foret », sans que l’on sache exactement où elle commence et où elle s’arrête.
Toujours est-il que le sélectionneur Rigobert Song, pour ne citer que cet exemple, pourtant né à quelques encablures de Yaoundé au sein de ce que la géographie présente comme la forêt équatoriale, ne fait pas partie du « contingent du Grand Sud ». En revanche, un de ses hommes (Olivier Ntcham), né en Europe, qui ne saurait peut-être pas situer une ville sur une carte du Cameroun, parce qu’il n’y a peut-être jamais mis les pieds, en ferait partie.
On pensait que cette bataille entre des factions ethno-tribales avait pour seule finalité le contrôle des ressources de l’Etat, dans le contexte d’un système essentiellement prébendier. Maintenant on veut nous l’imposer sur la dernière chose qui nous unissait : les Lions Indomptables. Heureusement que la majorité, la grande majorité d’entre nous ne cèdera pas à ces sirènes de la sécession. Nous sommes nombreux, très nombreux, à nous sentir représentés par chacun de ceux qui défendront le vert-rouge-jaune jeudi prochain, qu’ils s’appellent Atangana ou Amadou.
Le latéral droit camerounais vient d’être sacré champion de la conférence-Est de la MLS aux USA avec son club Philadelphie Union.
Dans l’imagerie populaire, lorsqu’on prononce le nom d’Olivier Mbaizo, on a souvenance de sa prestation en septembre 2021 contre le Malawi. Le Cameroun jouait alors les qualifications pour la Coupe du monde 2022.
Au cours de la rencontre, le joueur s’est illustré par des centres qui n’ont jamais réussi tout au long de la rencontre. Par cette prestation, Olivier Mbaizo avait alors essuyé un grand nombre de critiques; car, on trouvait alors étonnant qu’un latéral ne puisse pas apporter une solution ou un renfort offensif à l’équipe. Côté défensif, ce n’est pas si fameux pour l’ancien joueur de l’Union de Douala.
Par la suite, Olivier Mbaizo a toujours réussi à être convoqué en sélection nationale. L’arrivée de Rigobert Song à la tête des Lions indomptables et qui fut son coach chez les A’ et les espoirs n’a pas changé grande choses. Tout au contraire…Le joueur a su faire preuve d’abnégation au travail et a brillé selon plusieurs spécialistes d’une évolution dans son jeu.
Aujourd’hui, à moins d’un mois du coup d’envoi de la Coupe du monde 2022, les places s’apparentent à être chères dans la sélection camerounaise. Pour le sélectionneur manager, les critères sont simples. Pour lui, il faut être performant et compétitif en clubs, doté d’une grande influence en club et d’un bon état d’esprit et du fighting spirit.
Eu égard de ses conditions, Mbaizo a de quoi être fier. Sur les 15 derniers matchs de son club, il a été titulaire à 12 reprises. Bien qu’au Cameroun on attend d’un tel joueur des compétences dignes d’un piston. Dans ce sillage, il n’a délivré que trois passes décisives en 19 matchs.
Au total, le joueur de 25 ans sur l’année 2022 n’a joué que 21 matchs avec 16 titularisations pour trois cartons jaunes. Une régression comparée à 2021 où il a joué 31 matchs.
Les Lions indomptables sortent de deux matchs amicaux où ils n’ont brillé que par deux défaites face d’abord à l’Ouzbékistan et puis contre la Corée du Sud et zéro but marqué.
Rigobert Song, le coach qui n’a jamais rien gagné dans sa carrière d’entraîneur. Pourtant, une lueur d’espoir est apparue en mars dernier lorsqu’il a réussi in extremis à qualifier le Cameroun pour le mondial 2022. Mais, les vieux démons semblent faire leur retour auprès du défenseur mythique des Lions indomptables. Il totalise aujourd’hui trois défaites en cinq matchs, pire qu’Antonio Conceicao qui n’avait enregistré que deux défaites en une vingtaine de matchs.
Les deux dernières défaites de Rigobert Song avec les Lions ont été orchestrées lors de deux matchs amicaux du Cameroun. Un échec d’abord par 2-0 face à l’Ouzbékistan et la plus récente la défaite contre la Corée du Sud ce 27 septembre 2022. Durant tout ce match, les Lions indomptables n’ont pas pu imposer leur jeu ; subissant les assauts des Tigres d’Asie. Pas très étonnant lorsqu’on sait que le style de Rigobert Song se fait encore désirer.
Au cours de ce match qui aurait pu servir de galop d’essai, l’entraîneur camerounais a opté pour un 4-3-3 avec un réaménagement de l’équipe comparé à celle qui a joué contre l’Ouzbékistan le 23 septembre dernier.
La défense composée de Nicolas Nkoulou, Jean Charles Castelletto, Fai Collins et Nohou Tollo a été tout sauf rassurante. Nkoulou longtemps présenté comme tôlier de la défense est devenu l’ombre de lui-même. Chose pas très étonnante pour un joueur en manque de temps de jeu.
La saison dernière, avec le club de Watford, il n’a pas joué plus de cinq matchs. Et il est loin d’avoir une place de titulaire aujourd’hui avec Aris Salonique FC en Grèce où depuis la reprise du championnat, Nicolas Nkoulou n’a joué qu’un seul match. Cette absence de rythme du joueur qui a fait cinq ans sans jouer en sélection nationale se fait ressentir dans cette sélection. Ce qui a donné du fil à retordre à ses coéquipiers obligés de couvrir ou encore jouer pour deux à cause de sa transparence.
Une transparence qui s’est illustrée par sa couverture manquée à l’ouverture du score où il aurait pu déstabiliser son adversaire après qu’André Onana a mal renvoyé le ballon dans l’axe de sa surface. La mauvaise gestion défensive des Lions a été aussi reproduite au milieu de terrain.
A ce niveau, le manager sélectionneur des Lions a décidé bon an mal an, de jouer avec trois milieux à vocation défensive que sont Gael Ondoua, Martin Hongla et Oum Gouet qui en 90 minutes a tout simplement été inexistant. Pas étonnant pour un footballeur qui ne joue plus en club tant il brille par des déchets techniques et un jeu tourné vers l’arrière.
Seule l’entrée d‘Olivier Ntcham après une blessure de Gaël Ondoua a apporté plus d’automatisme au jeu camerounais et avec une assez bonne fluidité du ballon. Dommage qu’Aboubakar Vincent ou encore Moumi Ngamaleu n’aient pas suivi le ton donné par Bryan Mbeumo.
Olivier Ntcham
L’attaquant de Brentford est celui parmi les trois attaquants alignés par Song qui a brillé par des percussions et des appels de balle bousculant la défense coréenne. Ceci se faisait alors que le meilleur buteur de la dernière Can, Aboubakar Vincent n’apportait comme à son habitude aucune solution à ses coéquipiers que ce soit par la création des espaces ou des replis défensifs. Fidèle à son jeu qui n’a jamais pu attirer les grands clubs européens, il a préféré se stationner dans la surface adverse pour attendre d’être servi tel un renard de surface ; ce qui demande un certain talent pour assurer la finition. Et ce n’est pas le fort du joueur d’Al-Nassr FC.
Pour faire revenir le Cameroun au score, Rigobert Song a décidé en fin de match de faire entrer Léandre Tawamba et Jean Pierre Nsame. Deux attaquants axiaux qui ont pourtant le même profil de jeu.
A se demander comment ils vont réussir à jouer ensemble. Seul Song sait véritablement ce qu’il recherche. Car, s’il y a une chose qui est certaine, c’est que l’équipe du Cameroun est incertaine à l’approche du mondial qatari.
Une situation encore plus inquiétante regardant les choix de l’encadrement technique. Une description de la liste des joueurs convoqués pour ce regroupement des Lions montre que plusieurs qui jouent dans les meilleurs clubs, ceux qui ont plus de temps de jeu en club sont laissés au profit des ceux jouant dans des championnats de seconde zone et d’autres plus proches du banc de touches que des gazons. De quoi craindre pour les ambitions démesurées de Samuel Eto’o…
L’économiste Camerounais fait une analyse qui laisse entrevoir que le Coq Sportif pourrait continuer à habiller les Lions indomptables.
Quand j’ai dit que Coq Sportif allait équiper les Lions Indomptables, ce n’est pas parce que je serais un soutien de Yannick Noah au nom d’une spéculative solidarité Ekang, encore moins parce que je serais jaloux des succès d’Eto’o fils.
C’était simplement une analyse des rapports de force dans un conflit. En effet, la vie ne fonctionne pas en fonction de nos désirs puérils, mais des rapports des forces opérationnelles. C’est cela la leçon du darwinisme.
Ce sont donc ceux qui maîtrisent l’analyse des rapports de force qui font de meilleures prévisions.
Il suffisait d’analyser la situation concrète des deux entreprises concurrentes sur l’équipement des Lions Indomptables pour déduire sans risque de se tromper que non seulement Coq Sportif allait gagner, mais qu’on ne parlera même plus jamais de sa rivale au Cameroun.
Ce n’est pas un hasard et il y a bien une logique dans ce genre de choix. Nous sommes ici dans une bataille stratégique qui se déroule entre 2adversaires et le destin d’une telle bataille est conditionné par 2 choses essentielles.
1. LES DONNEES STRUCTURELLES DU PROBLEME
Ici, il s’agit clairement de 2 entreprises étrangères qui prétendent équiper une équipe nationale. Le choix est déterminé par les paramètres suivants
1. La préférence du Président de la Fecafoot
2. La préférence de la tutelle de la Fecafoot qui peut se contenter de la position de la Fecafoot ou non
3. L’image de marque de l’equimentier dans sa capacité opérationnelle a satisfaire le contrat
4. Les liens historiques entre l’équipementier et le Cameroun
4. La puissance financière de l’équipementier
5. Les données du contrat.
6. Les relations publiques
7. Etc.
Pour tous ces facteurs, les avantages de Coq Sportif étaient évidents
-il avait l’avantage d’être un ancien équipementier des Lions Indomptables
-il est plus connu comme un grand équipementier classique du football, contrairement à sa rivale qui essayait d’y entrer.
-il a pignon sur rue, contrairement à sa rivale dont on ignore le siège
-il a un puissant réseaux de relations eu égard à son statut d’entreprise française, un pays que nous connaissons mieux compte tenu de nos relations historiques et la formation de nos élites.
2. LE JEU DES ACTEURS
Mêmes si les données structurelles étaient largement favorables a Coq Sportif, il était possible de choisir sa rivale, a condition que tous les acteurs majeurs du système lui soient favorables.
Malheureusement, il n’en était pas ainsi.
Dans le camp des acteurs favorables a One All Sports, il y a Eto’o fils et ses partisans, ainsi que quelques nationalistes qui eructaient leur haine contre la France et trouvait dans la résiliation du contrat une dérisoire revanche.
En face, il y avait une série d’adversaires extrêmement puissants
1. D’abord les propriétaires de l’entreprise qui ont des entrées libres dans la Présidence ou tout se joue. Ils sont venus rencontrer les hauts dignitaires du régime, avec d’ailleurs des propositions alléchantes comme l’achat du coton camerounais
2. En second lieu, l’Etat français a travers ses diplomates. Cela ne fait pas longtemps que Macron était ici se plaindre de l’érosion de la France et le départ de Coq Sportif participait précisément de cette érosion. L’annulation du contrat allait apparaître aux yeux des Français comme un acte hostile
3. En troisième lieu, il y a les intérêts de Yannick Noah qui est un puissant joker du régime vis-à-vis de la France. On a tous vu Macron aller lui rendre visite dans sa propre concession, ce qui est exceptionnel. Un régime aussi habile que celui de Biya ne peut pas se permettre de s’aliéner le soutien d’un individu qui peut modifier le regard que les gouvernements européens portent sur lui
4. En quatrième lieu, la tutelle de la Fecafoot qui, même si elle n’était pas favorable à Coq Sportif, le soutenait pour nuire au Président de la Fecafoot avec laquelle elle garde de très mauvais rapports
5. Enfin, le Gouvernement ne pouvait plus laisser passer une mesure controversée qui allait davantage conforter Eto’o et ses soutiens à poursuivre avec leurs trangressions de tous cadres de coopération prévus par l’Etat.
Dans ces conditions, le choix d’Eto’o fils au Mondial du Qatar était clairement un scénario catastrophe qui nous exposait a de lourdes amendes, sans compter des risques importants de blesser inutilement la France et les Français, compromettant des appuis diplomatiques dont nous avons besoin, en ces moments d’ajustement structurel. Nous nous alienions trop de monde a la fois, sans une véritable contrepartie que de la petite satisfaction d’avoir satisfait aux caprices des nationalistes de pacotille ou des rêveurs d’une révolution a la Dadis Camara.
Le régime actuel ne pouvait pas prendre un tel risque et le scénario d’Etoo ne pouvait pas marcher.
Et c’est le moment de rappeler a tous les rêveurs qui rêvent de venir changer le Cameroun d’un coup de baguette magique que les réformes ont un coût.
Le coût peut être financier et la Fécafoot s’en sortir avec de graves lésions financières.
Il peut aussi être économique et étendre des dommages financiers autres d’autres secteurs et affecter d’autres acteurs
Il peut enfin être politique, en reconfigurant des relations politiques et diplomatiques dans un sens très défavorable.
Il est important, quand on veut faire une réforme, d’en évaluer le coût. Et surtout de s’assurer que le bénéfice a en tirer est supérieur aux coûts, car c’est cela seul qui justifie la réforme.
Dans le cas d’espece, on ne voit pas très bien l’apport du changement de partenaire. Par contre, on voit bien le coût excessif.
Et le Cameroun ne peut pas se permettre de laisser sa gouvernance publique aux caprices des nationalistes a 2 sous.
Il faut enfin se rappeler que nous sommes au Cameroun de Biya, ancien étudiant de l’Institut des Hautes Études d’outre-mer avec pour diplôme Administrateur des Colonies obtenu dans les années 1960.
Il n’est pas dans vos histoires de révolution-la et souhaite une gestion plus tranquille, avec moins de forfanterie, de provocation et de brouhaha.