Après la présentation de son deuxième album en Europe et en Amérique, l’artiste belge d’origine rwandaise se produira en live à Douala le 19 mai prochain
Stromae sera en terre camerounaise le 19 mars 2015. La maison du parti de Bonanjo à Douala accueillera l’auteur du tube « Formidable », pour un spectacle en live. Le chanteur belge d’origine rwandaise a posté l’annonce vendredi, 17 avril dernier, sur sa page Facebook. Ce rendez-vous au Cameroun s’inscrit dans le cadre de sa première tournée africaine.
Huit dates de concert dans huit pays africains à l’affiche.
Outre le Cameroun, le chanteur de « Papaoutai » se rendra à Dakar au Sénégal (13 mai), à Praia au Cap Vert (16 mai), à Abidjan en Côte d’Ivoire (23 mai), à Libreville au Gabon (06 juin), à Brazzaville au Congo (10 juin), et à Kinshasa au Congo (13 juin). Dernier arrêt de Stromae, le stade Amahoro de Kigali au Rwanda, le 20 juin 2015. Ce sera une première pour l’artiste de se rendre dans ce pays, dont son père est originaire.
En 2014, Stromae s’était déjà produit au Maghreb, à Alger, Rabat et Tunis. En deux ans, il totalise plus de 200 dates dans près de 30 pays du monde. Entre autres, Allemagne, Brésil, Russie, Norvège, et Royaume-Uni.
Actuellement en tournée en Amérique du Nord pour présenter son deuxième et dernier album « Racine carrée », l’artiste s’est livré dans son dernier clip à une attaque en règle des réseaux sociaux et en particulier de Twitter. Sa vidéo, publiée le 01 avril 2015 sur YouTube, totalise déjà plus de six millions vues.
L’album « Racine carrée » s’est déjà écoulé à plus de 2,7 millions d’exemplaires dans le monde, dont 1,8 million en France.
Le CCF entend ainsi inculquer l’esprit du « live » aux artistes hip hop du Cameroun
Depuis la première édition, l’événement hip hop du Centre culturel français de Douala attire le public à chaque fois. La raison, à en croire les habitués «son casting, qui tient compte de différentes sensibilités». Et c’est justement là le défi des promoteurs, «faire en sorte que chacun, amateur de musique urbaine, se retrouve quand il fait le déplacement» explique Abraham Nana, animateur culturel au CCF de Douala. Pour son quatrième épisode, la tradition sera encore respectée, avec même une grosse innovation. «Tous les artistes se produiront en live». Le but étant d’habituer les artistes qui font dans ce style musical au contact direct avec le public, «car un artiste exprime mieux son talent et se vend mieux en live». Ce samedi 1er octobre, cinq tendances seront représentées, avec des artistes plus ou moins connus de notre scène.
L’un des plus en vogue, Alberto les clés son of God pour le Slam. Ce sera la belle occasion pour ce jeune artiste réputé pour ses textes assez murs et ses rimes tranchantes. Son premier album «Croisons les doigts» sorti en 2007 lui avait permis non seulement de se faire connaître, mais surtout d’imposer sa marque et son style. Il présentera au public son nouvel album baptisé « Au-delà du rap ». Le rap que défendra l’un des artistes les plus représentatifs de la scène urbaine camerounaise, VBH. Abréviation de «Vise Bien Haut». Lui, est surtout connu pour avoir représenté le Cameroun à divers concours et festivals panafricains. Ses nombreuses sorties font de lui l’un des rappeurs les plus respectés au Cameroun. Aussi, Mike Peter. Lui n’est pas très connu, mais n’est pas non plus tout nouveau. Il défendra la tendance RnB, dans laquelle il s’est bien introduit, notamment avec la sortie fin 2010, de son tout premier album solo. Shareem, lui sera là pour apporter une coloration reggae/dancehall.
Au milieu de tous ces loups, il fallait bien une dame pour apporter une touche de douceur. Et l’élue a été Cylla Song’s. « La fille de la forêt » présentera son afro soul, un style purement africain et la nouvelle tendance, «crée spécialement pour la circonstance, pour ne pas léser les jeunes» explique-t-elle. Actuellement en pleine préparation de son premier album, Cylla espère sortir très prochainement un single de deux titres pour annoncer l’opus. La jeune dame n’est pour autant pas une inconnue, elle qui s’est plusieurs fois faite remarqué dans des festivals, concours, apéro et première partie d’artistes comme Charlotte Dipanda, Kareyce Fotso ou Prince Eyango, son actuel mentor. Tous ces artistes seront accompagnés par l’orchestre de l’Equipe du Sud, conduit par Calvin Yug, avec en intermède un défilé de street wear de la marque Suprème Foboer et du street dance avec le groupe Bougy Dance. Rendez vous à ne pas manquer.
Le nouveau mensuel gratuit du football camerounais a été officiellement lancé ce mercredi, 13 octobre à Douala
Il était attendu depuis plusieurs mois, le nouveau journal gratuit sur le football du Cameroun, «livecamerfoot», est enfin disponible. Le journal a été officiellement présenté ce mercredi, 13 octobre 2010, au cours d’une conférence de presse organisée à l’hôtel Méridien à Douala, par les différents responsables, dont Ulrich Simo, le directeur de publication, et autre Martin Camus Mimb, le rédacteur en chef. Cette conférence très courue aussi bien par les hommes des médias que par les acteurs du football camerounais, a permis de savoir que ce projet est né de la réflexion des jeunes camerounais il y’a environ six ans, selon le rédacteur en chef. Le journal en quadri, doté de 32 pages, soit 50% consacré à l’information et 50% à la publicité. Pour sa première parution, il a été tiré à 7 000 exemplaires, et doit être distribué dans tout le pays. Nous avons lancé le journal en ce mois d’octobre, par ce qu’on pensait que le championnat national de football devait effectivement débuter, mais, ce n’est pas le cas. D’où la Une du mensuel « sur les lions indomptables », explique M. Mimb. A ce sujet, le journal revient par exemple sur le processus de recrutement de l’entraîneur de l’équipe nationale, l’espagnol Javier Clemente, avec beaucoup d’informations inédites. Dans le même ordre d’idée, le lecteur parcours allégrement les rubriques comme « Dans la tanière des lions », consacrée à l’actualité des lions indomptables, « Diaspo foot » qui révèle tout sur l’actualité des footballeurs camerounais évoluant dans les différents championnats étrangers.
Pleins feux sur le « Mboa foot »
Un accent est également mis sur le football national, comme on peut le constater dans la rubrique « Mboa foot », relatif aux championnats nationaux. On apprend à ce sujet que chaque fois, le mensuel va offrir une prime de 250 000F CFA au meilleur joueur du championnat national élite one et élite two. « Foot business », promène le lecteur dans la vie d’une ancienne gloire, dont la carrière reste mal connue du grand public. Pour ce premier numéro, c’est l’ancien lion indomptable Alphonse Tchami qui est sous les feux des projecteurs, pour avoir par exemple en 1995, été transféré en Argentine pour un montant de 2 milliards, chose qui était rare pour un footballeur africain, et malheureusement c’est un détail qui n’est pas très connu, précise M. Mimb. A ne pas manquer aussi le « Coup d’envoi », éditorial signé Marin Camus Mimb, le coup franc de Franck Happi dans « Franc jeu », « l’aloi et la loi » sur le décryptage des lois de jeu par des experts. Objectif avoué : informer le public afin de mieux vendre le football camerounais en contribuant à sa reconstruction. Livecamerfoot n’est en aucun cas un journal à caractère polémique, d’après les responsables. Le journal gratuit sera publié tous les 14 du mois, et distribué tous les 20 du même mois dans tout le pays à différentes endroits : hôtels, restaurants, bus Vip des agences de transport, tribunes d’honneur des stade ».
La venue de ce nouveau mensuel version papier après la création du site Internet il y’a un an, vient combler un vide dans le paysage de la presse écrite, sevré d’un journal spécialisé en football, après la disparition des journaux comme « football élite » ou encore « Global football ». « Mais ce ne sera pas le cas avec Livecamerfoot », assure Martin Camus Mimb.