La vice-présidente du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) affirme dans un message publié sur les réseaux sociaux que malgré l’assignation à résidence du leader du parti Maurice Kamto et de puiseurs militants finalement tous libérés, le MRC ne fléchira pas.
Une sorte de déclaration de guerre après la levée du dispositif de sécurité autour du domicile de Maurice Kamto, président du MRC. La vice-présidente de son parti vient de publier un message sur sa page Facebook dans lequel elle annonce que le MRC gardera sa ligne de conduite. « Que nos camarades illégalement embastillés soient libérés et nous sommes toujours disposés à apporter nos solutions pour un nouveau Cameroun« , écrit Tiriane Balbine Nadège Noah.
Ci-dessous l’intégralité de son message publié ce 9 décembre 2020
Tout ça pour ça ?…
« Ainsi donc le régime a levé son état de siège chez le président Maurice Kamto. Ainsi donc pour organiser une élection qui fondamentalement n’apporte rien aux vrais problèmes du Cameroun, il fallait militariser son domicile, alors que notre président n’a ni arme, ni milice. Ce régime se comporte comme des voleurs qui ont peur de leur ombre, ce régime conscient qu’il n’a jamais apporté un mieux-être aux camerounais à peur de la simple parole et du simple discours.
Une chose est évidente, le MRC fait peur. Le régime a peur du président Maurice Kamto sinon rien n’explique cette frilosité, qu’un régime viole ses propres lois pour museler un citoyen.
Ce régime doit savoir que, comme tous les Camerounais qui n’en veulent plus de 38 années de mensonges, d’immobilisme de tribalisme et de pillage, nous restons soudés à notre président. Nous pensons fortement qu’il reste la meilleure chance pour un Cameroun nouveau et que libéré, il revient plus fort et plus crédible.
Que ce régime comprenne une fois pour toute que la prison, la force, ne peut mettre fin à notre détermination de libérer le Cameroun.
Que nos camarades illégalement embastillés soient libérés et nous sommes toujours disposés à apporter nos solutions pour un nouveau Cameroun. Force à toi Maurice Kamto. »
La police mauricienne a arrêté, ce mercredi, 27 étrangers qui séjournaient illégalement sur l’île. Parmi les personnes arrêtées, figurent également des Nigériens, des Comoriens et des Bangladais
La police mauricienne a arrêté, ce mercredi 19 octobre 2016, 27 étrangers qui séjournaient illégalement dans l’île, a-t-on appris de source policière dans la capitale mauricienne, Port-Louis.
Parmi les personnes arrêtées, figurent des Nigériens, des Comoriens, des Bangladais et un Camerounais.
« Ce sont des policiers affectés au Bureau de l’Immigration qui ont mené plusieurs opérations dans différentes régions de l’île ayant abouti à l’arrestation de ces étrangers sans-papiers », a indiqué un policier aux Casernes Centrales, quartier-général de la police.
Selon la police, ces étrangers étaient venus à Maurice comme étudiants ou pour travailler, mais leurs permis de résidence avaient expiré.
Depuis le début de cette année, 190 étrangers en situation irrégulière ont été arrêtés à Maurice, indique-t-on à Port-Louis.
Il figure à la 114e place sur 140 pays, dans le rapport 2015-2016 du Forum économique mondial, publié le 30 septembre. Deux places de plus par rapport au classement précédent
Le Cameroun gagne deux places dans le rapport annuel sur la compétitivité économique mondiale 2015-2016 (Global competitiveness index, GCI en anglais, ndlr), publié mercredi, 30 septembre, par le Forum économique mondial (WEF). Le pays figure à la 114ème position sur 140, avec une moyenne de 3,7 – sur un score allant de 1 à 7 – dans ce classement qui analyse les facteurs de productivité et de prospérité des économies nationales dans un cadre global.
Selon les piliers considérés par le Forum économique mondial, le pays que dirige Paul Biya obtient ses meilleurs points sur la question du marché du travail (79ème) avec un score de 4,13; et sur le point de l’innovation, (79e) avec un score de 3,22. Il obtient sa plus mauvaise note au chapitre des infrastructures (125e), avec un score de 2,45.
Le WEF, qui organise le forum économique de Davos, prend en considération également d’autres paramètres, notamment: les institutions, l’environnement macroéconomique, la santé et l’éducation primaire, la formation et l’enseignement supérieur, les bonnes pratiques des marchés, l’efficience du marché du travail, le développement du marché financier, la technologie, la taille du marché et l’environnement des affaires.
D’après les experts du WEF, la Suisse est le meilleur pays au monde (1er) en terme de compétitivité. A l’autre bout, la Guinée fait office de pire élève (140e/), juste devant le Tchad (139e).
Maurice (46e), l’Afrique du Sud (49e), le Rwanda (58e), le Botswana (71e) et le Maroc (72e) figurent parmi les meilleurs exemples africains dans le Rapport sur la compétitivité économique mondiale 2015-2016.
Le Cameroun a remporté son premier match dans le championnat d’Afrique de volley-ball messieurs qui s’est ouvert mercredi 22 juillet 2015 en Egypte
Le Cameroun a remporté son premier match dans le championnat d’Afrique de volley-ball messieurs qui s’est ouvert ce mercredi 22 juillet 2015 en Egypte.
Les Camerounais ont pris le dessus sur leurs homologues de l’Ile Maurice 3 sets à 0. Face à une équipe de Maurice qui faisait son grand retour dans la compétition après 14 ans d’absence, les poulains de Peter Nonnenbroch ont eu de la peine dans la première partie. Partie qu’ils ont finalement remportée sur le score de 25 à 21.
Lors du deuxième set, les Camerounais seront plus agressifs dans les offensives. C’est ainsi qu’ils vont remporter facilement le deuxième set (25-19). Avec cet avantage de 2-0, les joueurs camerounais n’ont pas lâché prise.
La troisième partie s’achève alors sur une autre domination du Cameroun (25-18). L’équipe camerounaise s’en sort avec une victoire importante pour le moral avant le choc contre la Tunisie lors de la deuxième sortie ce jeudi 23 juillet.
Le parlement mauricien a voté à l’ unanimité jeudi la nomination d’Ameenah Gurib-Fakim comme présidente de la République de Maurice. Elle prête serment ce vendredi
Le parlement mauricien a voté à l’ unanimité jeudi la nomination d’Ameenah Gurib-Fakim comme présidente de la République de Maurice lors d’une séance spéciale appelée d’urgence.
C’est le Premier ministre sir Anerood Jugnauth qui a présenté une motion en ce sens, secondée par le ministre de l’Énergie et des Services publics, Ivan Collendavelloo.
« Cette élection constitue une autre pierre blanche dans les efforts sans relâche que mon gouvernement mène pour mettre la femme dans la place qui lui revient dans la République de Maurice », a laissé entendre Sir Aneerood Jugnauth.
« C’est une étape importante dans notre histoire vers plus d’égalité des sexes et d’autonomisation des femmes dans notre pays. L’élévation d’Ameenah Gurib-Fakim va sûrement donner une voix forte pour les femmes dans la sphère publique et dans la vie démocratique de notre pays », a-t-il déclaré.
Dans une déclaration à la presse, la nouvelle présidente a assuré qu’elle prend tout cela avec beaucoup d’humilité.
« J’ai le sentiment d’avoir fait le consensus tant auprès des parlementaires de tous bords politiques qu’auprès de la population. Même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais jamais imaginé que j’aurais pu atteindre ce niveau », a-t-elle déclaré. La cérémonie de prestation de serment de la nouvelle présidente est prévue vendredi.
Mme Gurib-Fakim, âgée aujourd’hui de 56 ans, a été la doyenne de la faculté des sciences entre 2004 et 2010 et travaille comme consultante pour des institutions internationales, dont la Banque mondiale. Directrice générale du centre de recherche de phytothérapie de Maurice, elle a fait de la botanique sa spécialité.
La toute première femme présidente de la République de Maurice a également été première femme professeure d’université dans ce pays.
Fin 2014, le gouvernement avait promis de la faire élire présidente, à la suite d’un accord politique. Le 29 mai, le président Kailash Purryag a démissionné conformément à cet accord.
La désignation d’Ameenah Gurib-Fakim à la tête de Maurice porte actuellement à trois le nombre de femmes présidente de la République sur le continent africain, aux côtés d’Ellen Johnson Sirleaf du Libéria; et Cathérine Samba Panza, qui assure la transition en Centrafrique.
Ameenah Gurib-Fakim a été la première femme professeur d’université de MauriceDroits réservés)/n
Elle a saisi vendredi la Cour suprême de l’île, pour revoir la décision du Bureau du Passeport et de l’Immigration d’annuler son visa d’étudiant
Une jeune étudiante camerounaise, dont l’identité n’a pas été révélée, menacée d’expulsion de Maurice parce que séropositive, a saisi, ce vendredi, la Cour suprême de l’île, pour revoir la décision du Bureau du Passeport et de l’Immigration mauricienne d’annuler son visa d’étudiant, a appris la PANA de source judiciaire.
Dans un affidavit déposé en Cour, l’étudiante a déclaré que sa vie est devenue un cauchemar depuis qu’elle a été testée positive au Vih.
Elle est arrivée à Maurice en janvier 2015 pour des études tertiaires qui dureront une année, sous un visa étudiant provisoire de trois mois. Le 4 février, elle a été testée séropositive et le 19 mars 2015, elle a reçu une lettre du Bureau de Passeport et de l’Immigration de Maurice, l’informant que sa demande de visa d’étudiant a été rejetée et qu’elle doit quitter l’île d’ici deux semaines.
Soutenue par l’Ong Pils (Prévention, Information, Lutte Contre le Sida), qui milite en faveur des patients séropositifs, la Camerounaise a adressé une lettre au Premier ministre, Sir Anerood Jugnauth, le 23 février 2015, lui demandant d’exercer ses prérogatives afin de l’autoriser à poursuivre et à terminer ses études à Maurice.
Faisant valoir que toute discrimination sur la base d’une séropositivité est un délit, elle a rappelé qu’au terme du chapitre 2 de l’article 16 de la Constitution de Maurice, elle a droit à une protection contre toute forme de discrimination.
2018 sera une année électoralement chargée au Cameroun car de nombreuses mutations politiques s’opéreront dans cet horizon. C’est dans le spectre de la probable non candidature du président Biya et la perméabilité du jeu électoral que cette situation pourrait générer, que beaucoup d’entrepreneurs politiques affutent leurs armes. Si dans les rangs du pouvoir, on n’ose pas montrer officiellement ses ambitions présidentielles, il n’en n’est pas de même dans les partis d’opposition, où on semble plus que jamais afficher une certaine détermination pour que l’alternance tant souhaitée ne soit plus une chimère en 2018.
Dans cette opposition, un homme suscite une attention particulière de la part du pouvoir. Il s’agit de Maurice Kamto, nouvelle figure emblématique de l’opposition camerounaise. En effet, depuis sa démission du gouvernement et son investiture par un parti politique, le professeur Kamto est devenu une véritable attraction dans la sphère politique camerounaise. C’est ainsi que certains acteurs du pouvoir, tapis dans l’ombre, multiplient des man uvres pour faire obstacle à ce futur adversaire de 2018. Ils agissent sous prétexte que leurs actions sont de nature à faire plaisir à leur leader naturel Paul Biya alors qu’en réalité, ils s’activent pour leur propre compte.
Après sa démission du gouvernement, le régime semble lire ses intentions.
Quand Maurice Kamto quitte le gouvernement, personne ne peut dire exactement ce qu’il fera dans sa prochaine escale. Et pourtant les évènements qui s’en suivront semblent indiquer une certaine suspicion de la part du régime. Cela se traduit par les interdictions ciblées et répétées de sa conférence de presse prévue pour expliquer simplement à l’opinion publique les raisons de sa démission. C’est ainsi que pour contourner ce rouleau compresseur, le professeur Kamto optera finalement pour un rendu public. En effet dans sa déclaration publique, il dira en guise d’introduction qu’il a «pris la décision du 30 novembre 2011 pour l’avenir» et appellera à la renaissance nationale pour un Cameroun qui gagne». C’est ici qu’il prononcera pour la première fois le mot «renaissance» et pas de manière hasardeuse puisque l’on retrouvera plus tard cette même expression dans la devise principale du parti qui l’investira. Ce qui veut dire que le professeur Kamto avait bien préparé et bien ficelé son plan d’action. Nous verrons cela dans les prochaines lignes.
Il est immédiatement investi par un parti politique
Le professeur Kamto est le premier qui démissionne du gouvernement non pas pour créer son propre parti mais pour être investi par un parti politique. Le film des évènements jusqu’à son investiture se déroulera d’une manière étrange et il sera difficile de ne pas suspecter une longue préparation à l’avance. Ainsi, après sa démission, comme par hasard, plusieurs micros partis découvrent subitement qu’il faut se mettre ensemble pour créer un seul parti politique. De cette coalition soudaine naitra un jeune parti qu’on appellera MRC (mouvement pour la renaissance du Cameroun). Ensuite, quelques jours après, celui que l’on présentait encore comme le simple militant Kamto, sera porté à la tête de ce nouveau parti (MRC)
L’étonnante grande participation du MRC aux dernières élections municipales et législatives
A la dernière double consultation électorale du 30 septembre 2013, le MRC réussira l’exploit de présenter les candidats dans cinq régions sur les dix que compte le pays. Ce qui était une performance remarquable pour un jeune parti qui avait à peine une année d’existence. Un responsable de ce parti dira à cet effet que le MRC aurait pu faire mieux si le calendrier électoral était connu à l’avance. Par ailleurs, peu de vieux partis d’opposition pouvaient revendiquer un tel taux de représentativité à cette échéance. Ceci dans la mesure où, ces différents partis vivent le plus souvent dans un environnement de précarité ambiant. Ainsi, cette surprenante percussion du MRC fera naitre dans une certaine opinion, l’idée selon laquelle ce parti aurait un solide réseau de soutènement masqué. Et c’est alors, que d’autres subodorent que les soutiens du MRC pourraient révéler leur véritable visage en 2018.
Le régime réagit quand son discours prend une certaine tonalite
Au lendemain de la proclamation des résultats de la double échéance électorale du 30 septembre 2013, Maurice Kamto annoncera la couleur en prononçant un discours retentissant qui témoignait au passage sa capacité à durcir aussi son ton et à monter d’un autre cran pour celui que l’on considérait jusque-là comme amorphe. Voici un extrait de ce qu’il disait: « notre attachement obsessionnel au changement dans la paix ne doit pas être mal compris. Lors du prochain scrutin dans notre pays, à la barbarie électorale du RDPC et du pouvoir, nous opposerons jusqu’à notre dernier souffle une résistance citoyenne et républicaine.»
Comme on pouvait le soupçonner, la réaction des thuriféraires du régime ne se fera pas attendre. C’est ainsi que, quelques jours après, Maurice Kamto sera convoqué par la DGSN. Au cours de cette rencontre, le Délégué général à la sureté nationale, Martin Mbarga Nguele, lui fera une mise en garde solennelle en l’accusant de porter atteinte à la sécurité publique et d’organiser la sédition par ses propos, ses agissements et son comportement. Par ailleurs, on se serait attendu que le régime multiplie ce type de réaction, chaque fois qu’un homme politique ose critiquer ouvertement son système.
Mais ce qui est paradoxal, c’est que, quelques mois auparavant, notamment après la convocation du collège électoral pour les sénatoriales, le chairman Ni John Fru Di montait au créneau en appelant les Camerounais à prendre les machettes pour aider le président Biya à gâter le Cameroun. Après cette sortie spectaculaire et bien plus menaçante que celle de Kamto, le chairman ne fera l’objet d’aucune convocation. Bien au contraire, son parti recevra même pour la circonstance, un émissaire délégué par le régime dont la mission principale était de convaincre le chairman à prendre part aux élections. La suite, on la connait. Et comme cerise sur le gâteau, le SDF s’adjugea même le soutien du RDPC dans les circonscriptions de l’Ouest et de l’Adamaoua.
Même Marafa Hamidou Yaya parle de Maurice Kamto
Malgré sa détention au SED, Marafa garde encore une éclatante côte de popularité dans le Septentrion. Sa situation carcérale ne lui a pas enlevé l’envie de rester toujours très proche de l’actualité politique camerounaise comme en témoigne ses multiples lettres. Ainsi dans sa cinquième livraison, Marafa dit ceci: «Aux nouveaux partis qui se lancent dans la campagne, dont je connais parfois la qualité des dirigeants pour avoir servi avec eux au gouvernement, ou pour les avoir côtoyé dans mes fonctions antérieures, je souhaite bonne route. Qu’ils sachent que je suis attentivement leurs activités, et que j’espère qu’ils contribueront à animer le débat politique dont notre pays a cruellement besoin». Il faut noter que cette lettre est produite à la veille de la double échéance électorale à laquelle prenait part un nouveau parti (MRC) et dont le leader avait effectivement servi au gouvernement.
A l’examen de cette déclaration de Marafa, il en ressort de toute évidence, qu’il faisait référence au parti du professeur Kamto. De cette proximité soudaine entre les deux hommes, pourrait naître une alliance politique future. Ceci dans la mesure où Marafa, sachant que ses ennuis judiciaires compromettront ses ambitions présidentielles et par conséquent annihileront sa possibilité de candidater en 2018, il pourrait en revanche du haut de sa popularité dans le septentrion, demander à ses nombreux sympathisants de voter pour le candidat Maurice Kamto.
La nouvelle coqueluche des médias
Il ne lui aura pas fallu assez de temps pour conquérir le monde des médias. Très vite, les médias sont tombés en extase devant cet intellectuel et son discours très séduisant. Ce succès médiatique lui sera facilité par sa connaissance de cet univers et surtout de sa proximité avec cette espace pour avoir été lui-même cofondateur d’un quotidien de presse (Mutations). C’est ainsi qu’il devient une véritable attraction médiatique et en même temps, un produit marketing. Dès lors, toutes ses actions même les plus insolites sont suivies et relayées par les médias. On se souvient encore de cette scène montrant Maurice Kamto entrain de marcher pied nu dans une marre d’eau à Douala et qui fera les choux gras de la presse. Même les réseaux sociaux ne sont pas en reste. Ici, tous les sujets associés à son nom suscitent une réelle attention. Le professeur Kamto n’est pas de ces hommes politiques très volubiles dans les médias. Mais il est plutôt de ceux-là qui se font un peu rares et dont chacune des apparitions s’apparente à un mythe. Il est aujourd’hui le politicien qui fait de l’audience dans les médias et cette forte côte médiatique pourrait lui être précieuse en 2018.
L’un des héros de la victoire de Balassi
S’il existe une victoire politique que le régime actuel peut revendiquer avec autorité, c’est bien celle du différend frontalier qui opposa le Cameroun au Nigeria. L’affaire Bakassi, comme il est convenu de l’appeler aura été l’une des plus grandes ou si non la plus grande satisfaction de ce régime. Ce fut un moment de grande solidarité nationale car c’est aussi l’une des rares fois dans ce pays où on a vu toutes les obédiences politiques converger vers le même intérêt, en saluant à sa juste proportion un acte politique minutieusement mené par le régime du renouveau. Maurice Kamto aura été le grand capitaine de cette équipe de juristes qui conduisit avec brio à ce succès historique. Sa remarquable contribution lui a valu une récompense du chef de l’Etat qui le nomma au poste de ministre délégué à la Justice. Elle l’aura surtout permis de se façonner une certaine audience dans l’espace public camerounais en le propulsant dans le cercle très fermé des personnalités les plus respectées par les Camerounais.
In fine, en explorant toutes ces pistes d’analyses, force est de constater que le professeur Kamto est un sérieux prétendant à la magistrature suprême en 2018. Son leitmotiv qui est celui de vouloir faire la politique autrement suscite dans l’opinion publique une certaine curiosité. Ce qui fait de lui un des hommes politiques sur lequel il va falloir compter pour demain.
Par Maurice Nguepe, Secrétaire Général de l’Organisation Jeunesse Africain
Depuis sa démission du gouvernement et son élection à la tête du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), l’auteur de «L’Urgence de la pensée», Maurice Kamto, a, en moins d’un an, contribué à changer le paysage politique camerounais. Après être entré dans l’histoire comme l’artisan de la rétrocession de l’île de Bakassi au Cameroun, le président du MRC dont le passage au gouvernement a raffermi l’expérience dans la gestion des dossiers et des procédures politico-administratives de l’État, et dont la maîtrise des dossiers internationaux en fait l’un des hommes politiques qui pourront restituer au Cameroun sa respectabilité internationale, est désormais au centre de toutes les attentions au moment où, dans le triangle national, on l’appelle déjà le Barack Obama du Cameroun.
Le parti politique qu’il dirige, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), a initié une formation politique à ses jeunes membres qui occupent d’ailleurs des postes de responsabilité à tous les niveaux. Sans tambour ni trompette, le MRC, qui a fait le pari de réaliser le changement dans la paix, suscite l’adhésion progressive des personnalités traditionnelles, des intellectuels, des jeunes de tous bords et des opérateurs économiques qui pensent à raison que le système en place n’a jamais su les protéger. À l’origine de cet engouement, son projet de société reposant sur cinq piliers qui vont de la défense des valeurs fondamentales de la république (liberté, égalité et justice) à l’instauration d’un système de pension retraite pour tous et d’une couverture sanitaire universelle, en passant par la production des richesses, la solidarité nationale entre les régions, la réorganisation du système scolaire et le pacte stratégique avec la diaspora.
La nouvelle dynamique inspirée par Maurice KAMTO et le MRC a donc de quoi redonner espoir à un peuple dépassé et désorienté par plus trente ans de gabegie et de perte de valeurs. L’appel à la prise de conscience politique des masses, doublé de la formation de celles-ci, a fait tache d’huile et mis le gouvernement et le régime à mal. L’origine de l’organisation des sénatoriales avant les municipales et les législatives est à chercher dans ce contexte. En effet, en faisant élire, en avril 2013, les Sénateurs par un collège de conseillers municipaux au mandat expiré depuis juin 2012, le régime mettait en place la phase 1 de la stratégie de torpillage du MRC. La nomination de Marcel Niat Njifenji à la tête du Sénat représente la phase 2.
Comment comprendre ce jeu? On sait que depuis 1990, le régime de Yaoundé a toujours considéré les régions d’origine des leaders politiques comme leurs bases électorales. Cette vision régionaliste et tribale de la politique lui a longtemps permis de créer la division et le découragement des masses à travers la promotion spectaculaire d’autres ressortissants de la région d’origine des leaders politiques influents. C’est le jeu politique le plus permanent du système Biya. Pour montrer en quoi il consiste, on peut en retracer quelques moments forts et en dégager les règles:
1. 1991, l’UNDP de Samuel Eboua bénéficie d’une vaste adhésion des populations dans la région du grand Ouest (Littoral, Sud-ouest, Nord-ouest et Ouest). Le pouvoir, inquiété, encourage Bello Bouba Maigari qui débarque Samuel Eboua de la tête du parti à l’issue du Congrès des 4 et 5 janvier 1992 à Garoua. Samuel Eboua, insatisfait, crée le MDP qui disparaît à sa mort. La mobilisation populaire dans le grand Ouest faiblit et le grand Nord (Adamaoua, Nord, Extrême-nord) se rallie massivement à l’UNDP. Fidèle au principe de diviser pour mieux régner, le régime copta Hamadou Moustapha et Issa Tchiroma au gouvernement. Bello Bouba ne résista pas lui aussi à la tentation d’y entrer et perdit de ce fait sa posture d’opposant. Depuis lors, le grand Nord est suffisamment émietté et ne saurait plus servir de base à une force politique soudée pouvant mobiliser les masses populaires.
2. La prise de l’UNDP par Bello Bouba ressemblait, en 1992, à un hold up, encouragé par le pouvoir pour contrer la mobilisation populaire dans le grand Ouest (Littoral, Sud-Ouest, Nord-ouest et Ouest), ce qui irrita les populations de cette région. Le SDF de John Fru Ndi, originaire Bamenda, devint alors l’alternative, et c’est la dynamique du changement inspirée par ce parti qui suscita désormais l’adhésion massive des populations. Le régime rejoua le jeu et nomma un autre ressortissant de Bamenda, Simon Achidi Achu, Premier ministre, le 9 avril 1992 afin de freiner l’adhésion en masse au SDF. Lorsque la mobilisation populaire en faveur du SDF baissa, le jeu se termina et le Premier ministre perdit son poste le 19 septembre 1996. Le même Achidi Achu n’a-t-il pas été réutilisé dans le jeu pour contrer John Fru Ndi aux sénatoriales du 14 avril 2013 et consacrer ce que plusieurs analystes ont considéré comme étant la mort politique de ce dernier?
3. 2012-2013, avec la nouvelle dynamique portée par Maurice Kamto et le MRC, le régime a repris le jeu dont les règles n’ont ni changé ni évolué. Conscient de la force montante du jeune parti, ce n’est pas pour faire honneur à la région de l’Ouest ou pour rééquilibrer les forces politiques nationales que Paul Biya a nommé Marcel Niat Njifenji président du Sénat. L’objectif est, au contraire, de disperser les adhésions au MRC, créer la confusion et calmer les rancoeurs pour un temps, le temps des élections municipales et législatives. Nul doute que Marcel Niat Njifenji pourra être éjecté le moment venu, si jamais il est établi que le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) faiblit dans sa capacité à mobiliser les masses.
Comme on le voit, on peut changer les joueurs et les pions, mais le jeu est toujours le même, à savoir un ensemble de stratégies de division des forces politiques dans la perspective de la conservation du pouvoir. Jamais la modernisation des institutions républicaines n’en est le but ultime. L’actuel président du Sénat fait donc partie du jeu et se prête volontiers comme un pion aux mains du joueur Biya, de la même manière que l’ont fait Simon Achidi Achu, Bello Bouba, Issa Tchiroma, et la liste, construite en plus de trente ans, est longue. Maurice Kamto et le MRC sont donc au c ur de la reconfiguration de la carte politique du Cameroun. Le défi de ce parti est dès lors de trouver le moyen de contrer ce jeu, de le rendre caduque, ce que ni l’UNDP ni le SDF n’ont pu faire en leur temps.
Pour le contrer, son approche pédagogique et socio-communicative sera certainement d’une grande utilité. Il importe aussi que les populations camerounaises y participent en prenant conscience de ce que l’opposition politique, en laquelle elles ont bien souvent placé leurs rêves et leurs espoirs, ne s’est jamais divisée d’elle-même. Le pouvoir l’a divisée en nommant à des postes pompeux des concurrents aux leaders politiques à l’effet de semer le doute. La responsabilité populaire dans l’échec de la révolution camerounaise est à voir dans le découragement qui a fait suite à ce doute. Plus que l’opposition politique, ce sont donc les populations camerounaises qui devront surtout reconsidérer leur vision en s’armant d’un esprit téméraire pour ne plus se laisser abuser de façon répétitive par des promesses sans lendemain et des nominations à grand renfort médiatique. Elle doivent dès lors cesser de tomber dans le piège du pessimisme et s’inscrire massivement sur les listes électorales afin de faire valoir leurs voix, sachant que la biométrie offre des chances que celles-ci soient comptabilisées et reconnues.
C’est maintenant qu’il faut préparer le grand tournant de l’histoire du Cameroun.
Maurice Nguepe, Secrétaire Général de l’Organisation Jeunesse AfricainM. N.)/n
Maurice Kamto, Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun
Camerounaises, Camerounais,
Mes chers compatriotes de l’intérieur et de la diaspora,
Le 29 septembre dernier, une nouvelle dynamique politique s’est enclenchée dans notre pays ; une nouvelle espérance est née : le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun s’est mis en marche, dans les conditions particulièrement difficiles que vous connaissez. C’est au nom de ce Mouvement que j’ai l’honneur et l’agréable devoir de m’adresser à vous, au moment où nous nous apprêtons à entrer dans une nouvelle année. L’année 2012 qui s’achève a souligné le malaise et les difficultés que connaît notre pays ainsi que l’ampleur de la souffrance de nos populations. La cohésion nationale est mise à mal chaque jour un peu plus par l’intolérance politique, l’indifférence au mal être de certaines parties de la communauté nationale. Le tribalisme assumé reste un défi redoutable à notre vivre ensemble.
En 2011, l’on a fait valoir que la concomitance de l’élection présidentielle et de la date de l’anniversaire du cinquantenaire de la Réunification, le 1er octobre 1961, avait empêché la célébration solennelle de cet évènement historique. Le 1er octobre 2012 est passé ; voici que l’année 2012 s’achève, et le moment symbolique des retrouvailles fraternelles entre l’ancien Cameroun oriental et l’ancien Cameroun occidental n’a pas été commémoré. Notre histoire nationale reste mutilée. C’est à ces inconséquences que s’alimentent les frustrations de nos compatriotes de la partie anglophone du pays. Ce sont elles qui minent l’unité de notre Nation. L’insécurité généralisée ne touche plus seulement les grandes villes ; elle frappe aussi durement nos villages, paralyse les plus courageux, décourage les investisseurs nationaux et est de nature à dissuader les investisseurs étrangers. Les performances économiques du pays restent médiocres et se situent, dans tous les cas, en deçà de la moyenne continentale et sous-régionale. Selon le Bulletin du Fonds Monétaire International du 12 octobre 2012, les taux de croissance économique, en 2012, sont estimés à 5°/° pour l’Afrique subsaharienne et 6,12°/° pour l’Afrique centrale contre 4,4°/° seulement pour le Cameroun. On nous avait annoncé qu’à partir de janvier 2012, le Cameroun serait transformé en « un vaste chantier ». Ce n’était pas un premier avril.
Quelques projets importants d’infrastructures portuaires et hydroélectriques ont sans doute démarré et pourront aider, après achèvement, notamment à atténuer voire à résorber dans les années à venir le déficit énergétique chronique dont souffre le pays tout entier. Mais, la politique suivie par le Gouvernement pour la réalisation de ces grands ouvrages montre qu’au terme de leur exécution le Cameroun n’aura bénéficié d’aucun transfert de savoir-faire dans ce domaine. Ceci est particulièrement préoccupant pour l’avenir technologique et industriel du pays. Après la construction de trois barrages hydroélectriques au Cameroun, des ingénieurs camerounais ou des entreprises nationales, devraient être en mesure de construire le quatrième. La timide réalisation de ces projets dévoile les graves problèmes de gouvernance qui caractérisent la gestion publique dans notre pays. Cette situation ne crédibilise pas notre système politique et social. Pis elle est de nature à hypothéquer la qualité des ouvrages et des infrastructures pour lesquels nos compatriotes consacrent d’importants sacrifices. Les politiques publiques actuelles sont inadmissibles dans un pays où l’on exhorte les citoyens au « patriotisme économique», où l’on prétend être attentif à la formation et à la maîtrise professionnelle de la jeunesse. La perspective de l’attribution de la troisième licence de téléphonie mobile à une société étrangère, dans un secteur stratégique où l’on ne trouve aucune entreprise nationale, confirme cette politique d’indifférence à l’intérêt national. Comme pour le secteur minier, la représentation nationale devra avoir son mot à dire sur ce genre de transaction à l’avenir.
Mes chers compatriotes,
Dans 45 jours on célèbrera la Fête de la Jeunesse. Comme chaque année, on rappellera que la Jeunesse est l’avenir du pays, le fer de lance de la nation. Mais, comme chacun le voit, notre Jeunesse est devenue un avenir sans horizon ; c’est une lance dont la pointe s’est cassée. Nous devons nous poser la question : Qu’a-t-on fait pour que notre Jeunesse n’ait d’autre perspective que l’absence d’emplois, le chômage déguisé, la fuite éperdue vers l’étranger dans la désespérance qui la conduit à aller se noyer dans les flots des océans du monde ? L’offre d’éducation et de formation s’est accrue grâce notamment à la contribution remarquable de l’enseignement privé confessionnel et laïc. Mais, désordre et laxisme se sont installés. Hormis quelques points lumineux, la qualité de l’enseignement s’est effondrée, n’offrant au pays qu’une jeunesse parfois surdiplômée mais, de manière générale, insuffisamment préparée pour faire face aux défis multiformes auxquels est et sera confrontée notre Nation. Le chômage endémique de la population active, en particulier des jeunes, est la plus grave des menaces pour la stabilité et l’avenir économique du pays. On ne peut plus fermer les yeux devant un tel fléau, ni l’aborder sans imagination ou avec résignation. Selon l’Institut National de la Statistique, le sous-emploi invisible, touche 63,7% des actifs occupés, particulièrement les femmes. Les femmes en activité sont à concurrence de 71,8% dans cette situation contre 56,3% d’hommes. Ce phénomène concerne 81,4% d’actifs occupés dans le secteur informel agricole contre 20,0%dans le secteur privé formel et 12,3% dans le secteur public. Le Gouvernement doit expliquer clairement aux Camerounais comment, et dans quel délais, il entend inverser cette courbe dangereuse. A cet égard, il doit s’engager à fournir, au moins trimestriellement, des statistiques fiables sur la création des emplois et le taux de chômage réel dans le pays.
Chers concitoyens,
Mes chers compatriotes,
La nuit précède le jour ! L’avènement du MRC sur la scène politique nationale s’est fait dans l’adversité alors même que nous avions tout entrepris pour respecter les lois de la République. Mais notre parti est debout et suit son chemin. Il suscite un fort courant de sympathie au sein de la population camerounaise. Cette sympathie doit être transformée en un engagement citoyen résolu. Il faudrait pour cela que chacun se libère de la peur qui nous tétanise individuellement et nous paralyse collectivement. En cette nouvelle année électorale qui s’annonce, le Peuple souverain est investi de tous les pouvoirs pour opérer le changement auquel il aspire depuis si longtemps. Elecam devra jouer pleinement son rôle, dans l’impartialité et une stricte neutralité. Il pourrait à cet égard commencer par faire ce qui se fait partout ailleurs où l’on a adopté la biométrie, à savoir notamment : délivrer la carte électorale aux électeurs dans la foulée de l’inscription au lieu de les renvoyer à plus tard et publier la liste de tous les inscrits sur son site web au moins trois mois avant la date des élections. Plus que jamais sa responsabilité sera grande dans les mois à venir. Le Gouvernement doit pour sa part rendre public le découpage des circonscriptions électorales et la date des élections d’ici la fin du mois de février 2013, s’il est vraiment animé par le souci de transparence, et ce afin de permettre à toutes les formations politiques de préparer les échéances électorales avec sérénité et de préserver l’égalité de chance entre les partis.
Le projet de société du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun est accueilli par un grand nombre de nos compatriotes comme une offre politique crédible, l’alternative la plus sérieuse dans notre pays. Votre choix lors des élections à venir redonnera confiance à tout un peuple, ou maintiendra les Camerounais dans le découragement et la désespérance. Voici donc le message : Allez vous inscrire massivement sur les listes électorales ! Assurez-vous que dans votre entourage les gens en âge de voter se sont inscrits. Allez voter massivement le jour de l’élection ! Votre vote sera déterminant pour l’avenir de notre pays. C’est pourquoi nous devons être tous prêts à le défendre.
Je vous souhaite une Bonne Année 2013, avec moins de pauvreté et de malheur ; avec l’espoir que ceux qui sont en charge des affaires de la Nation travailleront pour faire reculer la souffrance des plus faibles, et donner un horizon d’espérance à la jeunesse de notre cher pays.
Vive le Cameroun !
Maurice KAMTO
Président du MRC
Maurice Kamto, Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun
Dr Vincent-Sosthène Fouda réagit au passage de Maurice Kamto à l’émission l’Arène sur Canal 2
Il faut saluer cette sortie de celui que je percevais déjà depuis des années comme le Fantômas de la politique camerounaise. Un étrange invisible dont tout le monde parle sans jamais réussir à poser un regard sur lui. Le Président du MRC est resté flou voire muet sur les sujets qui préoccupent les Camerounais et occupent les conversations notamment la nécessité d’une protection sociale au Cameroun, la réforme des grands corps de métiers, donc modernisation, fracture voilà les termes qui n’ont pas été abordés et ceci de façon volontaire. Nous avons aussi remarqué une certaine amnésie à évoquer son départ du gouvernement afin de ne pas endosser l’héritage mais les Camerounais ne sont pas dupes et demandent des comptes notamment sur les émeutes de février 2008 où le ministre de la Justice en charge notamment des droits de l’homme est resté silencieux.
Nous nous sommes retrouvés en pleine forêt pour ce qui est de la mise sur pied de nos Institutions, d’un code d’éthique à la fonction publique domaine qui aurait dû être par excellence le sien au regard de sa formation académique. Les Camerounais connaissent une pénurie d’eau et d’électricité, devons-nous revenir sur les privatisations comme nous au sein du MCPSD, le proposons notamment pour ce qui est de Aes-Sonel, de la Camwater-CDE sociétés de souveraineté qui doivent aider l’Etat à assurer ses fonctions régalienne. J’ai écouté un libéral dans la ligne dure du parti au pouvoir prôner le maintien de notre outil de production dans des groupes qui n’ont rien à voir avec le bien-être des camerounaises et des camerounais et surtout des ménages les plus fragiles soit environ 71% de la population camerounaise des villes comme des campagnes. Stratégie court-termiste visant à satisfaire ceux et celles qui n’ont rien à voir avec les peuples du Cameroun.
Dans son obsession du Moi, il a confondu son courage à lui et pour lui et l’injustice pour les autres. Autrement dit le Président du MRC confond le courage à l’injustice. J’ai donc plus vu et entendu un chef de clan qu’un homme d’Etat. En ce moment se discute à l’Assemblée Nationale un texte devant régir l’adoption des enfants dans notre pays et qui est couplé sur les fondements même de la famille, on ne peut donc pas s’enfermer derrière le droit pour ne pas se prononcer, c’est faire preuve d’un manque de courage politique et de volonté à assumer des responsabilités d’Etat. Plus d’un an après sa sortie du gouvernement le Président du MRC balbutie encore sur les raisons de son départ et est ainsi frappé par une sorte de schizophrénie avec un dédoublement de personnalité entre l’ancien ministre qui ne peut pas se justifier et le Président d’un parti. Le premier espère effacer d’un coup de torchon ses silences et ses manquements de ministre et le second voudrait faire croire qu’il peut faire mieux que ce qu’il a toujours fait .. L’esquive et la duplicité.
Vincent Sosthène Fouda, Mouvement Camerounais Pour la Social-Démocratie http://www.generationcameroun2011.com)/n
La semaine qui commence est riche en annonces mais certainement pas en événements! C’est le contraire de celle qui a vu la réélection de Barack Obama, pauvre en annonces et riche en événements. Le professeur Maurice Kamto que personne ne voit en public depuis sa sortie du gouvernement au sein duquel il aura passé 7 ans sans jamais avoir rien dit ni fait, a donc mis ses nouveaux habits de président d’un parti, pour lancer sa première salve par personne interposée contre « la communauté intellectuelle » même si l’intitulé de l’exposé présenté par Me SIM portait sur « l’opposition camerounaise et la crise de leadership ». Facile donc de lui rétorquer assez rapidement qu’il aurait pu demander à un de ses militants voire à un de ses conseillers de préparer et de présenter un exposé sur le sujet de son choix. Le fait que et je cite: « l’éminent agrégé de droit » choisisse de rédiger un exposé et de le faire lire par quelqu’un d’autre montre à suffisance le mépris qu’il a vis-à-vis de l’intelligence, pas la sienne mais celle des autres, pas celle des autres mais celle de ses plus proches collaborateurs au sein de son parti. Deuxièmement il nous revient de nous dire qu’a beau mentir qui vient de loin! Le professeur Kamto vient certainement de loin ! De la carpe silencieuse hier du gouvernement assassin des droits et des libertés de l’homme, le juriste s’érige en donneur de leçons loin des amphis et de la foule à laquelle il s’adresse! « Du rôle trouble des intellectuels camerounais dans la mise sur pied du jeu de l’alternance politique dans notre pays », nous avons tôt fait de mettre intellectuel au singulier en identifiant l’imposture de l’homme. Ce qui se passe dans le triangle national et dans ses extensions diplomatiques n’est plus de l’ordre moral, parce que l’action politique dans notre pays a été vidée de la morale et de l’éthique; c’est une question de faits : Le Cameroun meurt pour n’avoir pas su se regarder dans le miroir, pour n’avoir pas eu le courage de dire non !
Nous avons dit oui à la soumission
Après 30 ans de servitude et de soumission au régime de Paul Biya et de ses amis, voilà donc l’émergence des nouveaux Ayatollah à la fois intellectuels et politiques. Le professeur Kamto n’est pas seul, il y est rejoint par les inamovibles de l’UDC de Ndam Njoya à la tête de son parti depuis plus d’une vingtaine d’années, Me Bernard Muna et Jean-de Dieu Momo qui invitent à « remettre les valeurs humaines au c ur de la société camerounaise et conjuguer les efforts pour parvenir à un regroupement de l’opposition camerounaise » rien donc de mieux qu’un Pacte Républicain pour y arriver! Plat cuisiné, refroidi, congelé et décongelé pour être à nouveau servi à la jeunesse camerounaise. Oui cette jeunesse qui subit aujourd’hui 77% du non-emploi et/ou du sous-emploi! Nous voici donc en face de visionnaires cleptomanes au soir de leurs vies politique, spirituelle et même physique qui dans un dernier sursaut d’horreur veulent marchander notre destin, tuer notre orgueil et surtout tuer en nous toute velléité de nous nous dresser comme peuple! Aujourd’hui plus que hier, nous leur opposons un NON à la fois insolent et humble digne de ceux et celles qui savent le prix du manque d’eau dans un pays château d’eau. Le NON de ceux et celles qui ont appris à vivre dans l’obscurité, qui ont vu les sociétés de souveraineté, celles-là qui auraient dû permettre à notre génie de s’exprimer, être offertes au premier venu! Il y a trente ans, au moment de l’accession du Président Biya au pouvoir, nous n’avons pas eu le courage de la vigilance et de l’exigence. Ce n’était pas notre monde pensions-nous! C’était celui de nos grands-parents et de nos grands-parents. Ce que nous perpétuons aujourd’hui en nous donnant au plus offrant qui est toujours plus proche d’eux que de nous! Aujourd’hui, le pays porte les tares de cette désertion de l’espace public, de notre absence de l’espace politique. Mais demain ne se construit pas avec eux, mais avec nous, cette jeunesse dynamique, reconnaissante de ses valeurs de solidarité, ces uniques valeurs qui n’habitent que ceux qui ont appris à souffrir ensemble et à se regarder dans les yeux avec l’unique envie de s’en sortir. Aujourd’hui, à la veille de la remise à plat du grand bateau de souffrance dans lequel nous avons vogué de quai en quai, ni les leçons d’un juriste dans sa tour d’ivoire, ni les appels empoissonnés des octogénaires à la démarche de rapaces n’auront d’échos dans nos consciences! Ce n’est pas pour nous que Charles Atéba Eyene a écrit mais bien pour eux afin justement que demain se fasse sans eux. La jeunesse camerounaise est loin du cliché de bars ; Voilà pourquoi elle sait reconnaître les impostures politique, économique et sociale qui lui sont présentées comme étant des chemins de salut pour elle! Ce que vous nous présentez, chers messieurs n’est donc point un modèle pour nous ! Notre désaccord, vous l’avez sous les yeux encore faudrait-il les avoir ouverts.
Vos différents appels en sont pas un !
L’Assemblée Nationale sans députés élus de la Nation est donc appelée à se réunir. Ce sera sans nous! Tout comme le renouvellement des inscriptions sur les listes électorales au sein d’une structure taillée sur les mesures de votre corps. L’élection présidentielle, nous le savions déjà et l’avons dit en temps et en heure est la rencontre d’un homme avec son peuple d’une part, et d’autre part la rencontre d’un homme avec son propre destin ; cette double rencontre se fait par le biais d’un programme politique né des idées et des rêves qui eux-mêmes découlent des échanges au quotidien avec les populations. Aujourd’hui pouvons-nous dire que cette règle élémentaire a été respectée dans notre pays? Les vrais débats tout comme la campagne présidentielle furent une succession de « bottés en touche », le Chef de l’Etat sans véritable programme politique et de société préférant les visites d’Etat dites officielles aux bains de foules et à l’exercice de vérité qu’est une campagne électorale. Qui donc mieux que toi jeunesse camerounaise, saurait retrouver pour toi le secret des grandes communications et des grandes combustions. Qui saurait au milieu de ta détresse dire orage alors que la moindre pluie emporte tes cases et tes guenilles? Qui mieux que toi saura dire fleuve quand l’eau ici n’est pas la vie mais la mort, avec le choléra? Qui mieux que toi saura dire tornade? Oui qui dira feuille pour toi? Qui saura mieux que toi, te parlant à toi-même dire arbre et se mouillera de toutes les pluies, humecté de toutes les rosées. Il n’y a que toi pour décourager le mineur avec sa dynamite, voilà pourquoi aujourd’hui mieux qu’hier tu roules comme du sang frénétique sur le courant lent de l’ il des mots en chevaux fous, en enfants frais en caillots en couvre-feu en vestiges de temple en pierres précieuses! Oui l’éminent professeur de droit, ne t’a pas compris et s’il n’y est point arrivé alors nul doute qu’il ne comprendrait pas davantage le rugissement du tigre.
C’est nous la vérité !
Face aux donneurs de leçons, aux démissionnaires et aux apôtres de la trahison, bruissons de ces générosités emphatiques nôtres. Nous tenant sans cesse la main des quatre coins du pays, des villes comme des campagnes, des marchés comme des champs, arrivons à ce rendez-vous lisses et jeunes dans la tête, mieux dans l’esprit. Face à ces faux amis de Pinocchio c’est à nous de ne point croiser les bras en l’attitude stérile du spectateur, car oui, la vie comme nous l’avons découvert et vécu ces 30 dernières années n’est pas un spectacle ! Une mer de douleurs n’est pas un proscenium et un homme qui crie comme nous le faisons depuis des décennies avec nos femmes, celles que nous ne pouvons pas épouser, avec nos enfants, ceux que nous ne pouvons pas assumer, n’est pas un ours qui danse. Jeunesse camerounaise, pendant qu’ils sont tous sexe levé vers le soleil, dans un grand délire magico-anal défiant Dieu, ensauvageant chaque jour un peu plus terres, mers et forêts, saisissons nous de cette unique lance nôtre, après un verre de lait jiculi, pour construire le Cameroun tel que nous l’avons pensé et souhaité. Ceci est possible et c’est l’unique chemin pour remettre l’éthique au c ur de la vie de notre pays. Pendant longtemps nous nous sommes posé la question de savoir comme faire pour sauver la vie de famille, pour préserver nos enfants des prédateurs sexuels qui rodent. Nous voulons des routes ? Nous voulons des écoles ? Nous voulons des dispensaires et autres hôpitaux ? Voici l’unique moyen de sortir vainqueurs contre nos bourreaux d’hier !
Dr. Vincent Sosthène Foudagenerationcameroun2011)/n
L’ancien ministre a été désigné à la présidence du parti où on le présentait jusqu’ici comme un simple membre
Maurice Kamto a finalement été porté à la présidence du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) dans la nuit de vendredi à samedi dernier. Les travaux de la convention initialement prévus pour débuter le samedi 29 septembre, ont commencé plutôt le vendredi. Il reste difficile de comprendre ce qui s’est passé mais ce sera finalement dans un quartier périphérique de Yaoundé la capitale du pays, que s’est tenue la convention de ce nouveau parti. Au cours d’une conférence de presse, monsieur Kamto a dévoilé les valeurs sur lesquelles allait reposer sa stratégie politique. Il propose un changement dans « la paix » et le « respect des institutions et des autorités ». « Allez dérouler aux camerounais nos propositions dans le respect des institutions et des autorités », a-t-il fait savoir à l’endroit de ses membres. « Pas d’injures » ni de « confrontations » leur a également suggéré Maurice Kamto. A l’endroit du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) au pouvoir, il s’est aussi voulu rassurant. « N’ayez pas peur parce que nous luttons pour la bonne cause. Nous n’allons pas en guerre» a-t-il fait savoir. Le parti se refuse aussi le fait de se voir attribuer la caractéristique d’être un regroupement d’intellectuels. « C’est de la diffamation tout ça, les militants vous l’avez vu sont venus de tout le Cameroun. Nous allons prendre le temps d’aller vers tous les autres membres dans leurs localités », a fait savoir le professeur Alain Fogue un des fondateurs du parti.
Au final, Maurice Kamto a confirmé dans son premier discours de président, un programme politique qui porte sur la réforme des institutions, la définition d’une nouvelle gouvernance économique, la modernisation du service public, la reconstruction des services sociaux de base, la refondation des solidarités, celle des politiques culturelles et sportives et du système éducatif et de la recherche. Le dernier point du programme politique sera relatif à la mise en uvre d’une nouvelle politique de la communication. A moyen terme, le MRC vise les prochaines élections législatives et déjà, entre dans le mouvement des critiques. Son président reproche aux textes qui régissent ces élections le montant élevé des cautions (il en faudra pour 540 millions de FCFA, pour avoir des députés dans l’ensemble du pays) et l’organisation de la biométrie qui ne permet pas la délivrance de carte dans l’immédiat. Un premier couac dans sa communication, car au moment de sa démission, il avait indiqué qu’il ne voulait pas qu’on y voie un désaveu du système électoral. « Cette décision n’est pas et ne saurait en aucune manière être interprétée comme une remise en cause de l’issue de l’élection présidentielle du 09 octobre 2011. à laquelle je n’étais du reste pas candidat », avait-il fait savoir. Au sein de l’opinion, on attend de voir comment ce juriste respecté à l’intérieur et à l’extérieur de son pays va conduire son jeu dans l’opposition. « J’entends continuer, autrement, à apporter ma modeste contribution à l’ uvre d’édification de l’avenir de notre pays, le Cameroun, dans la paix et l’attachement aux valeurs et principes républicains » a fait savoir le professeur Kamto.
Maurice Kamto a été élu président du Mouvement pour la Renaissance du CamerounFacebook)/n
Les préparatifs se poursuivent dans une atmosphère de relations prudentes avec des responsables de l’administration
Selon un des responsables du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), les préparatifs de la convention des 29 et 30 septembre prochains se déroule dans une ambiance assez particulière. « C’est difficile de comprendre pourquoi, mais bien que nous ayons un récépissé nous autorisant à organiser l’évènement, les discussions se sont soudainement durcies avec les responsables du lieu qui doit accueillir l’évènement, nous pensons qu’ils puissent faire l’objet de pressions des personnes dont on ignore le ou les identités », a fait savoir le Docteur Sosthène Médard Lipot, la personne ressource en charge de la communication du mouvement. Au mois d’août dernier, une conférence publique du mouvement avait déjà été perturbée par les forces de l’ordre, en présence de Maurice Kamto, ancien membre du gouvernement qui avait démissionné en décembre 2011. De nombreux analystes avaient estimé que la réaction de l’administration était justifiée par la présence de l’ex-ministre. Le ministre René Sadi en charge de l’administration territoriale avait soutenu ses collaborateurs et justifié leur action. Selonle ministre, le responsable du mouvement qui avait reçu autorisation de tenir une conférence de presse a changé l’objet initial de la manifestation, qui s’est « plutôt transformée en une manifestation de lancement des activités d’une coalition de partis politiques ainsi que d’organisations et de personnalités de la société civile ». « Le RDPC a peur de l’entrée de Kamto en politique. Or, ce dernier n’est qu’un militant de base du MRC comme tous les autres et n’a pas besoin d’être bâillonné », avait expliqué Alain Fogué qui assure aujourd’hui la présidence par intérim du MRC.
Pour le weekend de convention qui devrait se tenir officiellement au complexe scolaire la Gaieté le programme est déjà connu. Les activités déboucheront sur la désignation du président officiel du mouvement, et de sources concordantes, Monsieur Kamto devrait être porté à sa tête. Les travaux de la convention devraient conduire à l’aménagement du mouvement en un parti politique bien structuré. Le MRC outre les composantes classiques, a réussi à réunir le groupe des handicapés, souvent négligés par les autres partis, et qui représentent près de 2 millions de votants. On retrouve aussi les composantes classiques que sont les femmes, les jeunes, mais aussi des personnes ayant démissionné d’autres partis, la société civile et les camerounais de la diaspora. Pourtant on ne devrait pas avoir une idéologie politique différente de celle du régime en place. Le MRC indique prôner pour le Social Libéralisme, pas trop loin du Libéralisme Communautaire, proposé par Paul Biya au début de sa fonction de président de la république. Mais les déclinaisons du MRC vont varier. Au cours de la convention, ses délégués vont se pencher sur les points de son programme politique. Les réflexions tourneront autour de 8 points, que sont la réforme des institutions, la définition d’une nouvelle gouvernance économique, la modernisation du service public, la reconstruction des services sociaux de base, la refondation des solidarités, celle des politiques culturelles et sportives et du système éducatif et de la recherche. Le dernier point de discussion sera relatif à la mise en uvre d’une nouvelle politique de la communication. Mais à la lecture du programme politique et économique du mouvement, la différence avec le discours actuel, n’est que très peu marquée.
Selon des indiscrétions, Maurice Kamto devrait être porté à la tête du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun
Lundi le 13 aout dernier, l’ancien ministre de Paul Biya a vu sa conférence de presse dispersée aussi facilement que ne le serait un attroupement de badauds dans un marché populaire. Ceci ne nous apprend pas grand chose sur les limites que le président camerounais a fixées à sa démocratie, on est en revanche édifié sur l’inconsistance de cet énième opposant camerounais, qui perd les Camerounais dans les faits généraux, la part du feu, de la politique nationale, décriés depuis longtemps, au lieu de surprendre son monde en les bravant. Des hommes politiques sans détermination qui ne vont jamais au-delà des libertés qu’on leur consent, qui ne disent jamais plus de choses que l’on ne voudrait entendre, bref qui comptent sur les seuls médias pour amplifier leur opposition, voilà la tribu que vient d’intégrer l’auteur de L’urgence de la pensée : réflexions sur une précondition du développement en Afrique. Comment le Hilton hôtel de Yaoundé a-t-il pu être évacué sans violence, avec simplement de la malice et de l’intimidation ? C’est à croire qu’aucune opposition n’est possible devant les hommes en tenue. Même avec Maurice kamto, l’opposition camerounaise n’est pas toujours au point. On croyait pourtant à un supplément de science, de scientificité, en tout cas de méthode dans la transgression et l’opposition que camperait l’universitaire. Il faudra encore attendre pour savoir qui sera le biyatiste qui nous sauvera de Biya.
Un accouchement douloureux
Maurice Kamto est la seule personnalité d’envergure du MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun). Mais Maurice Kamto politiquement est un caisson vide, un intellectuel qui ne parvient pas à passer l’épreuve du feu. Il a réussi à rallier quelques gagnepetits de la politique (Olivier Bilé, Sosthène Médard Lipot Consulting) et d’anciens prétendants à la magistrature suprême, n’ayant jamais pu constituer des dossiers de candidature valides (Fabien Assigana, Eteki Otabéla), il a su convaincre le politologue et commerçant, sympathique politicien par ailleurs, Fogue Tedom, de changer la dénomination de son parti, il a recruté des petits jeunes aux dents longues comme Stéphane Akoa, et invité, pour finir, l’arrière-ban des activistes politiques à sa « conférence ». Garga Haman Adji, Eric Mathias Owona Nguini, et d’autres n’ont pas dit non, mais n’ont rien fait qui prouve qu’ils pensent oui. En privé, Maurice Kamto dit avoir des soutiens jusque dans le RDPC, mais ces allégeances subreptices ne lui sont d’aucune utilité, de fait il s’agit de rivaux politiques à part entière, caressant chacun le rêve d’un destin national. Tous ceux qui se taisent en manière de désolidarisation au régime ne diffèrent pas de ceux qui critiquent, parfois violemment, sans jamais donner dans l’action politique. Ils travaillent tous pour Paul Biya, fût-ce à leur corps (et esprit) défendant.
Il ne s’agit pas de faire aimer une option, mais de faire respecter sa voie. Or, comment respecter la voie de Maurice Kamto : quand il devient à ce point évident qu’il se cherche lui-même encore ? Et quand on ne sait rien de ses engagements sociaux, quand son nom résume la même chose que son parcours développe : juriste-savant ? Piètre arithméticien, il imagine qu’en additionnant des personnalités ayant échoué dans leurs propres initiatives, il séduira les Camerounais, si peu difficiles, mais en attente d’un vrai rêve national. Maurice Kamto est un intermittent de la politique, il communique par à-coups, et il faut avoir l’ouïe particulièrement développée pour l’entendre, il faut aller le chercher, comme en d’autres circonstances on procédait dans les bibliothèques pour s’abreuver de ses lumières. Maurice Kamto combat en se regardant combattre, il joue les clandestins et, pour ses réunions, va quand même solliciter des autorisations qu’il acquiert d’ailleurs. Ses lieutenants estiment que c’est pour éviter les fuites que les informations sont données au dernier moment. Est-ce pour cela que c’est au dernier moment que sa réunion publique n’a pas eu lieu ? A-t-il les moyens de fonctionner comme un mouvement terroriste, ou comme le pauvre Martin de Brassens, « en faisant vite, en se cachant » ? Il est permis d’en douter. Alors pourquoi ne met-il pas en permanence les informations concernant son parti et son action à la disposition de tous ? Le flou artistique profite au régime de Yaoundé, celui-ci sera toujours le bénéficiaire de tout doute créé dans l’esprit des Camerounais. Certains partisans du professeur prétendent que celui-ci est actionnaire du quotidien camerounais Mutations. Vendredi 10 août, on a eu l’impression qu’il ne pouvait même pas orienter l’animation éditoriale de ce journal, puisque la cérémonie prévue pour lundi était présentée sur le mode conditionnel. On le « soupçonnait » (sic) dans un discret entrefilet de préparer le lancement officiel de son parti. Maurice Kamto serait-il un étudiant en quête de performances sans cesse manquées qu’on lui diagnostiquerait une névrose d’échec. Courageux mais pas téméraire, Maurice Kamto agit comme s’il voulait prouver qu’on ne lui a pas donné l’occasion de réussir, au lieu de tremper ses mains dans le cambouis et de se battre comme tous ceux qui ont aimé leur peuple l’on fait, avec conviction et assurance ; comme on dit, en bon français, il doit montrer plus de gnaque.
« La nuit précède le jour » : lapalissade ou vraie révélation?
Ce lundi 13 août, l’on a surtout relevé que l’obscurité a succédé à la lumière. Sitôt que les autorités de police eurent ordonné que l’ « obscurité» soit, la nuit fut dans la salle Bouma. Le leader du MRC a dû sortir pour voir à nouveau son « jour ». Il a purement et simplement pris acte, il a courageusement obtempéré, avec des accents prophétiques dans sa voix qui cachait mal un sentiment d’humiliation et d’inaudible protestation. Maurice Kamto n’est pas la nouvelle terreur politique du Cameroun, il ne s’est pas encore illustré comme un poids lourd de l’opposition. Chaque fois que les agents provocateurs de monsieur Biya ont tenté l’intimidation, il a cédé sans moufter. De lui, on a lu quelques textes dans la presse, mais aucun livre, aucune action d’éclat, rien d’innovant, rien qui sonne comme une rupture. Sa démission même du précédent gouvernement était intervenue comme une révolte bien encadrée, à la veille d’un remaniement ministériel. Il veut convaincre en se soumettant, pratiquement en rasant les murs : sera-t-il jamais crédible tant qu’il n’aura pas été fessé, outragé, enfermé ? C’est très facile de refaire le Cameroun à partir de son bureau, tout le monde peut avoir des illuminations, mais la confrontation physique, le monde réel, c’est une autre paire de manches.
A la vérité, Maurice Kamto ne veut pas se poser comme un opposant à Paul Biya dont il revendique une part de l’héritage (Bakassi), mais se voit plutôt comme un successeur, il est actuellement le seul dans ce créneau-là, il ne le dit pas, mais il le pense tellement fort que tout le monde l’entend, en le voyant faire. Il n’a pas l’intention de participer a la chute du régime, il veut profiter de la chute de celui-ci, le professeur, en somme, est dans des équations politiques particulières.
Alors que les membres de ce parti recevaient le public et la presse, les autorités ont suspendu l’électricité et l’accès à la salle
Finalement l’incident survenu lundi 13 août à l’occasion de la conférence d’annonce officielle du MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun) à l’hôtel Hilton de Yaoundé, n’aura pas empêché l’événement de se tenir. « Je confirme que les forces de l’ordre sont arrivées sur les lieux avec le sous-préfet de Yaoundé III, et ont essayé d’interdire la tenue de la conférence. Seulement, celle-ci avait été accordée légalement et il ne pouvait revenir ainsi sur sa position. Donc ce qu’ils ont fait, ils ont obtenu du Hilton Hôtel qu’on leur coupe l’électricité et que l’entrée soit interdite », a expliqué Aristide Aboudi Ottou, un journaliste qui a couvert l’incident. L’irruption du sous-préfet a suscité la colère des organisateurs de la conférence, qui n’ont pas manqué d’exprimer leur colère. «Vous n’allez rien interdire même si vous venez avec le BIR (forces spéciales d’intervention).Si nous étions réunis ici pour chanter les louanges de Paul et Chantal Biya vous nous aurez apporté des rafraîchissants.C’est honteux.C’est ça la république exemplaire ?», a demandé Alain Fogue, le président du Mouvement Pour la République (MPR), selon notre source. C’est finalement dans l’obscurité et avec un nombre de participants moins important, que cette conférence publique va se tenir. A l’extérieur de l’hôtel, il y’avait une foule de journaliste et d’autres participants, venus assister à l’événement. Selon des sources concordantes, c’est la présence de Maurice Kamto ancien ministre démissionnaire du gouvernement qui aurait été à l’origine de la pression de l’administration.
Divers recoupements ont cependant permis de comprendre les origines du problème. Initialement c’est le MPR du Docteur Alain Fogue qui initie la démarche de muter le parti en un autre mouvement, le MRC. Une démarche qui trouve une issue favorable. C’est muni de l’autorisation du ministre en charge de l’administration du territoire, qu’il va obtenir l’accord de manifestation publique. « Mais le sous-préfet n’est pas au courant que Maurice Kamto prendra part à l’événement. Une fois qu’il a été informé via les médias sûrement, il s’est évertué à empêcher la tenue de celui-ci», explique le journaliste Aboudi. Depuis son départ du gouvernement, c’est la deuxième fois qu’une manifestation publique impliquant monsieur Kamto est perturbée par l’administration. Il avait déjà été privé de conférence de presse en février 2012, lorsqu’il voulait rendre publiques les raisons de sa démission du gouvernement en 2011.
C’est sous l’éclairage des torches qu’a eu lieu la conférence du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun camerounactu)/n
Le «Mouvement pour la Renaissance du Cameroun » est né le 3 juillet 2012, après 11 mois de tractations. Il regroupe aujourd’hui un ensemble de petits partis, qui ont décidé de mettre ensemble leurs forces. «Affirmant notre volonté de placer la gestion de la chose publique au Cameroun sous le signe de la probité et de la bonne gouvernance; Nous, partis politiques, organisations et personnalités de la société civile, hommes, femmes et jeunes issus de divers horizons socioculturels, linguistiques et professionnels, avons d’un commun accord, et dans élan patriotique, décidé de fusionner nos structures et nos capacités, pour créer un grand parti», peut-on lire dans la profession de foi de ses membres. On y retrouve outre le MPR d’Alain Fogue, le PAP (People’s Action party) de Paul Ayah Abine (député démissionnaire du RDPC), le MOREP( Mouvement républicain) de Fabien Assigana, l’association Afrique avenir de Franck Hubert Ateba, Martin Ambang, représentant régional du Sdf pour le centre, Saint Eloi Bidoung, qui avait voulu prendre la tête du RDPC à la place de Paul Biya et bien sûr Maurice Kamto. Pour beaucoup, la conférence interdite allait permettre d’annoncer au grand jour la nouvelle politique de Maurice Kamto.
Les autorités administratives et les forces de l’ordre ont empêché les organisateurs de tenir la rencontre qui avait lieu ce lundi 13 août dans un hôtel à Yaoundé
La conférence de presse, organisée ce lundi 13 août 2012 dans un hôtel de la capitale pour le lancement d’un nouveau mouvement politique a tourné court. Et pourtant, selon les organisateurs, elle avait obtenu l’autorisation de manifestation publique, indispensable pour ce type de rassemblement. Le sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé III, Luc Ndongo, a débarqué dans la salle de réunion, avec une escouade de policiers pour interdire la tenue de la manifestation. Face à l’insistance des organisateurs, l’autorité administrative a ordonné la suspension de l’énergie et l’évacuation de la salle, qui s’est faite sans violence physique. Selon des sources présentes, Maurice Kamto, le Dr Alain Fogué et d’autres invités sont restés dans une salle privée de lumière avant de prendre acte de l’annulation de la rencontre. Aux alentours de 13 heures, ils ont pu regagner l’extérieur.
La rencontre visait le lancement des activités du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), une formation légalisée depuis le 25 juillet 2008 et dirigée par l’universitaire Alain Fogue Tedom. Mouvement qui souhaitait créer une dynamique de petits partis de l’opposition et de quelques organisations de la société civile. Elle compte l’ancien ministre délégué à la Justice, Maurice Kamto dans ses rangs. Mais aussi Olivier Bile, Alain Fogué, Fabien Assigana, Ayah Paul et Eloi Bidoung.
La conférence de presse du Mouvement pour la renaissance du Cameroun n’a pas eu lieu
Ainsi donc, les Camerounais ne verront jamais le bout du tunnel. Ainsi donc, sous le Renouveau, nous ne connaitrons jamais le réveil, jamais le progrès. Nous ne verrons jamais le jour, ce beau jour que les Sud-Africains et les Sénégalais ont expérimenté, ce beau jour où enfin les institutions justes et démocratiques règlent la vie et le destin des hommes. Ouvrir le Cameroun enfin à la modernité en créant des institutions justes et démocratiques, n’est-ce pas la chose la plus facile au monde? Mais de quoi avons-nous peur? De qui avons-nous peur?
Pourquoi tant chérir les ténèbres? Pourquoi tant adorer la jonglerie? Pourquoi les Lumières nous aveuglent-elles tant? Restituer au Cameroun tout ce qu’il nous a donné, voilà tout ce dont il est question aujourd’hui. Restituer cela au Cameroun signifie, en ces jours d’avril 2012, inclure dans le code électoral en élaboration, les fondamentaux de la liberté et de la démocratie qui sont : un scrutin à deux tours, un mandat présidentiel de 5 ans renouvellable une seule et unique fois, un nombre égal de scrutateurs dans les bureaux de vote ayant les mêmes droits et devoirs, le bulletin unique, un découpage électoral juste, la majorité à 18 ans, des débats télévisés entre candidats sur toutes les questions d’importance nationale et internationale, et l’indépendance de la commission électorale. N’est-ce pas ainsi plus facile à concevoir et à énoncer qu’un projet de code électoral de 299 articles ne contenant aucun de ces fondamentaux? Alors que la constitution camerounaise (1996) n’a que 69 articles, les 299 articles ne sont-ils pas destinés à rendre ledit code électoral inaccessible au peuple? Ne visent-ils pas à le désintéresser à la lecture du texte auquel il a le droit le plus absolu, et ce en le prenant au piège des syntaxes labyrinthiques aux mille pattes?
Intellectuels camerounais et idéologues de tous les partis, unissez-vous, notre responsabilité devant l’histoire est désormais engagée :
. Gaston Kelman, le RDPC du Cameroun n’est plus comparable à l’UMP de France. Sinon, le projet de code électoral en cours ne serait pas le manioc qu’il est devenu. Et sachant que tu n’aimes pas le manioc, le peuple te regarde et te demande de dire aux députés de ne point le manger.
. Calixthe Beyala, tu as beaucoup parlé de la crise en Côte d’Ivoire. Le moment est venu de parler de ton pays natal, de la terre de tes ancêtres, le Cameroun. Parle, adresse-toi aux députés et aux membres du gouvernement, touche leur conscience, comme tu sais le faire. Convaincs-les afin que de ce projet de code naisse non un autre archaïsme, mais un code électoral postmoderne qui suscitera, chez tes fils, petits-fils et arrière-petits-fils, un amour pour le Cameroun supérieur ou égal à celui que tu as pour la France des libertés.
. Mouangue Kobila, le juriste, le peuple attend de toi un communiqué contre la faiblesse de nos institutions judiciaires en raison de la phagocytose de l’exécutif, un communiqué qui fera dire le vrai droit, le droit de la justice, et qui rectifiera enfin la vision de ceux qui ont fait de la tricherie et de la jonglerie les instruments du torpillage du destin de tout un peuple.
. Ateba Eyene, mon ami de fac, l’heure est grave. Oui, l’heure n’est plus au rappel du coup d’État de 1986. Vois-tu, depuis 1986, il y a eu de nombreux autres coups d’État. Et le dernier en date est en préparation sous nos yeux, en ce moment même, à l’assemblée nationale, autour du code électoral. L’heure est à l’action pour lui faire échec. Le peuple attend ton sursaut patriotique.
. Vincent Sosthène Fouda, l’affaire Vanessa Tatchou n’aurait jamais trainé si longtemps sans dénouement si nos institutions étaient fortes et justes. Voici donc l’occasion véritable de lutter pour toutes les Vanessa du Cameroun. Peux-tu ressusciter l’espoir de la dernière fois, s’il te plaît? Nous attendons ton signal.
. Enoh Meyomesse, tu es en prison. Tel est le destin des défenseurs de la vérité. Mais prisonnier, tu restes un citoyen. Continue donc ton uvre, au nom de la postérité.
. Célestin Monga, Patrice Nganang, Achille Mbembé et Shanda Tomné, je ne vous plains pas. Vous avez l’habitude du verbe franc. Mais cette fois-ci, ne vous taisez surtout pas.
Intellectuels camerounais et idéologues de tous les partis, levez-vous et exigez notre entrée dans la modernité. Ce n’est plus une affaire de la société civile ou de l’opposition politique. C’est désormais l’affaire de nos enfants, de nos petits-enfants et arrière-petits-enfants. Comme nous souffrons aujourd’hui parce que nos grands-parents ont échoué à conquérir l’indépendance véritable, demain, nos arrière-petits-enfants auront le mal du Cameroun parce que nous aurons échoué à inscrire ce pays dans la modernité démocratique. Et si nous ne devons réussir ce combat, restons donc dans les ténèbres de la tricherie, du mensonge et de la corruption. Restons donc dans la jonglerie institutionnelle. C’est un mode de vie après tout.
Le schéma avec deux latéraux sur le même couloir a étalé ses limites avant la libération en 2ème mi-temps, avec l’entrée de Leony Kweukeu
Idriss Carlos Kameni : Face à la modeste formation de l’Ile Maurice, le portier camerounais a passé un après midi tranquille. Il s’est contenté de faire de bonnes relances, surtout de la main. Mais, un peu fébrile sur une action anodine, il a commis une faute de main qui a occasionné un coup-franc indirect dans la surface. Heureusement pour lui que le tir du mauricien a échoué sur la barrière.
Gaétan Bong : le latéral gauche de Valenciennes est entré péniblement dans le match. Manquant quelques fois des gestes pourtant évidents. L’état du terrain bosselé peut expliquer cela. Son coup de tête de la 35ème minute et son coup franc, deux minutes plus tard, ont manqué de puissance. Sa complémentarité avec Bédimo sur le couloir gauche s’est avérée assez brouillonne.
Nicolas Nkoulou : Le défenseur central de Marseille a fait un match correct. Rugueux sur l’homme, il n’a presque pas perdu de duel. Monté quelques fois aux avants postes, il a, de la tête, sur un centre de Bédimo, manqué le cadre. Jouant en charnière centrale avec Chedjou, les deux joueurs ont semblé assez complémentaires.
Aurélien Chedjou : La science du placement du défenseur central de Lille lui a permis d’anticiper sur plusieurs ballons sans forcer. Aidé par une technique irréprochable, il a généralement bien relancé ses ballons. Sa prise de risque lui a fait monter quelques fois pour venir au secours de ses partenaires d’attaque. Mais, ses tirs puissants, ont manqué de précision.
Benoit Angbwa: Il s’est contenté de bien bloquer son couloir. Malgré la faiblesse des adversaires, le latéral droit d’Anzhi a pris peu de risques offensifs. Conséquence, on l’a peu vu aller en dédoublement avec Mathew Andongcho, son compère au couloir droit. Sur ses rares centres, il n’a pas pu mettre les attaques sur orbite.
Eric Djemba Djemba : le retour du milieu de terrain d’Odense au Danemark dans la tanière des Lions ne va pas laisser des souvenirs impérissables. Néanmoins, grâce à ses longues transversales, il a apporté un peu de variation dans le jeu des camerounais. Mais ses longs ballons ont trop souvent manqué de précisions. Pis, sur le jeu court, il a trop choisi la latéralité.
Alexandre Song Bilong : Comme avec son club d’Arsenal, il a touché de nombreux ballons. Mais, dans une équipe du Cameroun, en manque de milieu créatif de vocation, il s’est retrouvé entrain d’organiser le jeu au milieu de terrain. Un rôle qui ne correspond pas à son bagage technique. Néanmoins son entente sur le terrain avec Samuel Eto’o est à encourager.
Henri Bédimo Nsamé : Il a fait un match à vite oublier. Le latéral gauche de Montpellier, propulsé au milieu de couloir chez les Lions, comme d’habitude, a fait montre d’une grande fébrilité technique. Volontaire et disponible, il a fait basculer le jeu des camerounais à gauche. Mais ses dribbles trop prévisibles n’ont pas pu dérouter ses vis-à-vis. C’est très logiquement qu’il a été remplacé pendant la pause.
Mathew Andongcho : le pendant de Bédimo à droite a fait un match correct. Sa vitesse et ses dribbles ont apporté la percussion au jeu des Lions. Opportuniste, il a su doubler la mise pour les camerounais, d’un tir croisé du pied gauche. N’eut été l’erreur d’arbitrage en toute fin de partie, le joueur de Crystal Palace Baltimore aux Usa aurait inscrit deux buts dans ce match.
Eric Maxim Choupo Moting : Malgré ses deux buts, l’attaquant de Mayence a perdu de nombreux ballons et n’a pas toujours fait les bons choix dans l’orientation de ses passes. Toutefois, disponible et assez technique, il a créé quelques étincelles. Notamment sur son tir puissant de la 71ème qui a été dévié en corner.
Samuel Eto’o : A l’image de ses partenaires, il a pris un temps fou pour dérouter l’arrière garde mauricienne. Altruiste, il offert la passe du deuxième but à Mathew Andongcho. C’est sur un de ses tirs repoussé par le portier que Leony Kweukeu a ouvert la marque. Toujours dans les bons coups, il a occasionné un penalty et s’est rendu justice lui-même, avant de sortir sous les ovations du maigre public.
Leony Kweukeu : Le tournant du match a coïncidé avec l’entrée de l’avant centre du Spartak de Prague. Disponible, technique et puissant, il a fait souffrir les défenseurs mauriciens. Sur sa première touche de balle, en bon renard de surface, il a fait sauter le verrou mauricien. Cinq minutes plus tard, à la conclusion d’une belle action, il a buté sur le portier. Dans l’esprit du staff technique et du très exigeant public camerounais, il a certainement gagné des points.
Cameroun – Maurice, le 3 septembre 2011 à Yaoundéfecafootonline)/n
Au terme d’un match de niveau moyen et à sens unique, les lions ont largement dominé le Club M (5-0), samedi dernier à Yaoundé
Samedi dernier au stade Ahmadou Ahidjo, le Cameroun a joué à se faire peur face à l’Ile Maurice, dans un match comptant pour la cinquième journée des éliminatoires de la Can 2012. Après avoir balbutié son jeu en première mi-temps, le Cameroun a montré un meilleur visage lors de la seconde période. Une deuxième mi-temps pendant laquelle ils ont inscrit cinq buts sans encaisser. Si l’arbitre guinéen Mario Bangoura ne refusait pas de valider le but de Mathew Andongho pendant le temps additionnel, la sanction aurait été encore plus sévère. Et pourtant la machine camerounaise a pris du temps à se mettre en marche. Face à une équipe Mauricienne recroquevillée derrière, les hommes de Javier Clemente, mentalement et techniquement fébriles, ont énormément cafouillé leur football lors du premier acte.
Le changement pendant la pause avec la sortie d’Henri Bédimo Nsamé, pour le remplacer par Loeny Kwekeu, a fait beaucoup de bien aux camerounais. Les Lions abandonnant le schéma en 4-4-2 du début de la partie, pour opter un système en 4-3-3. Un coaching qui va s’avérer payant. Le nouvel entrant, l’attaquant du Spartak de Prague devenant le point de fixation, pendant que Samuel Eto’o, décrochait légèrement vers la gauche. Dès l’entame de la deuxième mi-temps, un tir de Samuel Eto’o des 25 mètres a été repoussé par Ivan Josee, le portier mauricien. Loeny Kwekeu, à l’affut, sur sa première touche de balle, a, de la tête, propulsé le cuir dans les filets. Pour son premier but avec l’équipe fanion du Cameroun, l’homme qui a fait sauter le verrou mauricien a longuement communié sa joie avec ses coéquipiers et le maigre public. Une fois ce premier but marqué, le jeu crispant des Lions indomptables en première mi-temps est devenu incisif. Une domination qui sera concrétisée à la 63ème minute. Mathew Andongho, sur une passe lumineuse de Samuel Eto’o dans la surface de réparation, a doublé la mise d’un tir croisé du pied gauche. Quatre minutes plus tard, Samuel Eto’o fauché dans la surface allait se faire justice. Le penalty du joueur le mieux payé du monde, tiré plein axe, a pris à contre pied le gardien Mauricien, portant ainsi le score à 3-0.
Le club M va tender de réagir en procédant par des contre-attaques. Mais leurs timides offensives vont toutes échouer devant l’arrière garde camerounaise, visiblement plus athlétique. Néanmoins, une faute de main du portier camerounais Idriss Carlos Kameni a occasionné un coup-franc indirect dans la surface, à la 72ème minute. Mais, il sera mal exploité par les visiteurs. Dans la foulée de cette action gâchée, un tir anodin de Landry Nguemo, bien aidé par Eric- Maxim Choupo Moting qui a gêné le gardien, a permis au Cameroun d’alourdir le score à 4-0. En fin de partie, alors que l’on croyait la messe dite, Eric-Maxim Choupo Moting, dans une position illicite, allait conclure une action orchestrée par Mathew Andongho, depuis son flanc droit. Pour Le Club M qui revient des Jeux des Îles de l’océan Indien où il à gagné la médaille d’argent, battu en finale aux tirs au but par les Seychelles, il n’a pas à rougir de sa prestation. Dernier du groupe, avec zéro point, après cette cinquième journée des éliminatoires de la Can 2012, il n’espérait pas grand chose pour ce déplacement en terre camerounaise. Dans ce même groupe, le Sénégal en battant la République démocratique du Congo, 2-0, à Dakar a obtenu son ticket pour la Can de 2012. Quant aux Camerounais, ils sont désormais deuxièmes de cette poule avec huit points. Mais reste toujours en mauvaise posture, car il faudra plus qu’un miracle pour voir les coéquipiers de Samuel Eto’o, même en cas de victoire lors du dernier match face à la RDC, être parmi les deux meilleurs deuxième de l’ensemble des poules. Désormais le regard des Camerounais semble être tourné vers les éliminatoires de la Can de 2013 et du Mondial de 2014.
Le Cameroun a largement dominé l’Ile Maurice samedi 3 septembre à Yaoundéfecafootonline)/n
Les rencontres se jouent ce week-end sur l’ensemble des stades africains
La 5ème et avant-dernière journée des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations de football Gabon – Guinée 2012 se dispute ce week-end sur plusieurs stades du continent africain. Journée tranquille pour la Côte d’Ivoire et le Bostwana, déjà qualifiés pour la compétition. Mais, nombreuses sont les nations engagées qui espèrent se relancer dans la course à la qualification lors de cette 5ème journée.
Voici le programme des différentes rencontres :
Groupe A :
2,3,4/09/11 : Mali – Cap Vert
2,3,4/09/11 : Zimbabwe – Liberia
Groupe B
2,3,4/09/11 : Madagascar – Nigeria
2,3,4/09/11 : Guinée – Ethiopie
Groupe C
2,3,4/09/11 : Libye – Mozambique
2,3,4/09/11 : Comores – Zambie
Groupe D
2,3,4/09/11 : Tanzanie – Algérie
2,3,4/09/11 : Centrafrique – Maroc
Groupe E :
3/09/11 : Sénégal – RD Congo
2,3,4/09/11 : Cameroun – Maurice
Groupe F :
2,3,4/09/11 : Namibie – Gambie
Groupe G :
2,3,4/09/11 : Niger – Afrique du Sud
2,3,4/09/11 : Sierra Leone – Egypte
Groupe H :
2,3,4/09/11 : Rwanda – Côte d’Ivoire
2,3,4/09/11 : Burundi – Bénin
Groupe I :
2,3,4/09/11 : Congo – Soudan
2,3,4/09/11: Ghana – Swaziland
Groupe J:
2,3,4/09/11 : Kenya – Guinée Bissau
2,3,4/09/11 : Angola – Ouganda
Groupe K
2,3,4/09/11 : Malawi – Tunisie
2,3,4/09/11 : Togo – Botswana
Même s’ils ne sont pas encore mathématiquement éliminés de la Can 2012, certains joueurs sont déjà tournés vers la Can 2013
Samuel Eto’o, le leader incontesté de la sélection nationale du Cameroun, est désormais moins optimiste quant aux chances de voir son pays participer à la 28ème édition de la Coupe d’Afrique des nations de 2012. À la sortie de l’audience que lui a accordée Mme Chantal Biya, le capitaine de l’équipe nationale a laissé attendre qu’il faille désormais se tourner vers les échéances de la Can de 2013 et du Mondial de 2014. Si le nouveau sociétaire d’Anzhi Makhatchkala indique qu’il faut gagner le match de samedi 3 septembre face à l’Ile Maurice, «pour le moral, car on ne sait jamais ce qui peut arriver en football», il se projette surtout vers l’avenir : «L’équipe du Cameroun est en reconstruction. Il faut que l’on commence dès à présent à préparer les échéances de la Can de 2013 et du Mondial de 2014 ». Même son de cloche du côté d’Oman Biyick, l’entraîneur adjoint de l’équipe nationale du Cameroun, qui pense que pour l’édition de la Can de 2012, les carottes sont cuites : « Il faut passer à autre chose ». Un avis que partage d’ailleurs le pensionnaire de Nancy, Paul Alo’o Efoulou : «Nous savons qu’il y a plusieurs compétitions à venir. Il est donc important de mettre sur pied une équipe compétitive pour la Can 2013 et la coupe du monde 2014. Dans cette optique, chaque match sera une occasion d’être plus fort collectivement. Et donc, de belles performances se préparent bien avant.»
A dire que le match Cameroun- Ile Maurice de ce samedi, 15h30, au stade Ahmadou Ahidjo, comptant pour la cinquième journée des éliminatoires de la Can de 2012, ne comptera que pour du beurre ? Non. Si cette poule E est largement dominée par le Sénégal, qui compte dix points, à trois longueurs de la République Démocratique du Congo, le Cameroun, qui est classé troisième avec cinq points garde encore un mince espoir de se qualifier. Sauf que les Lions indomptables n’ont plus leurs destins entre leurs mains. La seule hypothèse pour que le Cameroun se qualifie est que les hommes de Javier Clemente, depuis sous la sellette, sortent parmi les deux meilleurs deuxièmes de l’ensemble des poules. Or, au vu du nombre des points des concurrents et du classement dans les autres groupes, le Cameroun, même s’il gagne ses deux prochains matches, a peu de chance de refaire son retard. Toutefois, certains Lions restent optimistes. «C’est un match important. Il faut gagner les deux prochains matches pour espérer se qualifier», positive Landry Nguemo. «C’est quand on est dos au mur qu’on est les meilleurs. C’était d’ailleurs le cas quand il fallait se qualifier pour la coupe du monde 2010. Même si au regard des faits, nos chances sont compromises, l’espoir règne toujours. Il est important de savoir que le football n’est pas une science exacte», ajoute Sébastien Bassong.
Pour ce match face à la modeste formation de l’Ile Maurice, dernier du groupe avec zéro point, ce n’est pas dans la plus grande sérénité que les Lions ont préparé cette rencontre. Même si le Cameroun a battu le rappel des troupes, avec notamment le retour d’Alexandre Song Bilong dans la tanière, on note deux défections. Apres le forfait sur blessure de néo nancéen Benjamin Moukandjo, ce fut le tour de Devaloix Ngako Deutchoua, le nouveau sociétaire de Sociedad Deportiva Lemonna, de déclarer forfait : « Il sera absent à cause d’un problème administratif » a-t-on laissé attendre. En effet, l’ancien joueur de Sable de Batié posséderait une double identité. Lors de sa signature de contrat à la Sociedad Deportiva Lemonna, le milieu de terrain camerounais aurait présenté un passeport au numéro 0119550 qui laisse apparaître qu’il est né le 27 décembre 1991 à Bafang. Sur son ancien passeport encore en cours de validité, on peut lire, numéro 01502275, qu’il est né le 14 juillet 1987 à Bafang. De quoi créer le trouble dans l’esprit des administrateurs du football.
Entrainement des lions le 1er septembre à YaoundéJean Jacques Ewong/journalducameroun.com)/n
C’est une équipe nationale en compte goutte qui est arrivée dans la capitale camerounaise depuis le week-end dernier, en prélude au match de samedi prochain contre l’Ile Maurice, comptant pour la 5eme journée des éliminatoires de la Can 2012. Le capitaine Samuel Eto’o fils a été l’un des premiers à fouler le sol de son pays natal, ainsi que ses coéquipiers Alexandre Song, Eric Djemba-Djemba, Benoit Angbwa et Mathew Adongcho. D’autres footballeurs ont également rallié la capitale le lendemain. Mais tous les 23 lions convoqués par le sélectionneur Javier Clemente, ne sont pas encore dans leur « cage » de l’hôtel Mont Febé à Yaoundé. Si les joueurs Ngako Devaloix et Henri Ntsama sont toujours attendus, ce n’est plus le cas de Benjamin Moukanjo, qui a déclaré forfait en raison d’une blessure contractée le week-end dernier lors du match de la 4eme journée de ligue 1 en France, qui a opposé son club Nancy à Lorient. Le cas de Ngako suscite actuellement quelques interrogations. L’absence du joueur serait due, apprend-t-on, à un problème administratif depuis l’Espagne, alors que la liste des joueurs publiée par la fédération camerounaise de football, indique clairement que celui-ci est sociétaire de Sable de Batié, club du championnat élite one au Cameroun.
Après le regroupement de mardi dernier à Yaoundé, les lions indomptables entament concrètement leur stage de préparation ce mercredi. Une séance d’entrainement est prévue en matinée au stade omnisport Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Elle sera suivie dans l’après-midi d’une causerie de presse. Jeudi, 1er septembre, c’est le même scenario. Vendredi cependant, les lions vont s’entrainer à huis clos, seulement les quinze premières minutes seront ouvertes aux journalistes. Dans l’après-midi, le sélectionneur de l’équipe nationale donnera une conférence de presse. Ultime rencontre avec les medias, avant le match prévu le lendemain samedi contre l’ile Maurice dans l’antre du stade de » nfandena ».
Avec le match avorté contre le Mexique du 7 septembre, c’est la 4e rencontre amicale annulée depuis le début de l’année par le Cameroun
Pour les journées des 6 et 7 septembre 2011, consacrées aux matches amicaux par la Fédération internationale de football association (Fifa), le site officiel de l’instance faitière du football mondial annonce un match amical entre le Mexique et le Cameroun. Alors que de toute évidence, cette rencontre amicale n’aura pas lieux. Selon nos confrères du site Footafrica365.fr, qui ont pu joindre Alexandre Ribeiro, l’agent de match Fifa pour le compte du Cameroun, il a apporté un démenti : « Je tiens à signaler que le match Cameroun-Mexique n’ayant jamais été confirmé officiellement, ni par moi, ni à ma connaissance par la Fécafoot, il ne peut s’agir d’une annulation. Il y a eu des négociations comme avec d’autres équipes (.) J’ai fait une requête auprès de la Fifa pour savoir qui a confirmé ce match ! » Côté mexicain, un communiqué du ministère en charge des Sports précise que : « La direction générale des équipes nationales, dans un premier temps, avait envisagé faire disputer en Europe, un match amical entre notre équipe nationale et celle du Cameroun. Mais, après plusieurs entretiens, les deux parties ne sont pas parvenues à un accord pour tenir cette rencontre ».
De l’avis d’Alexandre Ribeiro, l’échec des négociations serait à chercher du côté des autorités sportives camerounaises : « J’ai fait une proposition ferme pour un match qui n’a pas pu être acceptée par la Fécafoot pour des raisons extras-sportives». Cet autre camouflet qui survient moins de six semaines après le rendez-vous manqué du Cameroun en amical contre le Salvador, démontre à suffisance l’incompétence de ceux qui gèrent le football camerounais. Aux dernières nouvelles, l’on a appris que l’hypothèse de voir le Cameroun rencontrer le Mexique étant rangé, l’Ouganda a manifesté son intérêt pour effectuer un déplacement à Yaoundé. Seul bémol, le Cameroun devrait prendre entièrement la délégation ougandaise en charge (transport, séjour et primes). Dans le pays de Roger Milla, qui n’a plus accueilli d’équipe nationale sur son sol en match amical depuis 1996, (face au Libéria), il sera difficile, aux vues des exigences des modestes ougandais, de les voir débarquer au Cameroun dans les prochains jours. Ce match amical, quatre jours après avoir affronté l’Ile Maurice, aurait permis aux Lions indomptables de travailler la cohésion et régler quelques automatismes. Surtout qu’avec les éliminatoires de la Can de 2013 et de la Coupe du monde 2014, l’année 2012 ne sera pas de tout repos pour les hommes de Javier Clemente, depuis sous la sellette.
Samuel Eto’o
L’on se souvient il y a quelques semaines, lors d’une autre période Fifa, le match amical Cameroun- Salvador annoncé en grande pompe par la Fécafoot avait avorté. Du côté salvadorien, on avait évoqué : «un cas de force majeure». Une conclusion sur laquelle ne comptait pas rester la Fecafoot, qui a réclamé 100.000 $ (un peu plus de 45 millions de francs CFA) – à la Fédération salvadorienne pour rupture unilatérale de contrat, avait annoncé l’agence de presse Xinhua, citant Linus Pascal Fouda, l’attaché de presse de la sélection. Cette requête est restée, pour l’instant, sans suite. Habitué à l’improvisation, le Cameroun avait annoncé un match amical contre le Gabon au mois de mars dernier, quatre jours après avoir rencontré le Sénégal à Dakar. Mais pour d’obscures raisons, ce galop d’essai n’a pu se tenir «pour raisons de sécurité», avait-on appris de Sidiki Tombi à Roko. Le secrétaire général de la Fécafoot, s’exprimant dans nos colonnes s’était justifié : « le match a été annulé pour des raisons de sécurité à la suite d’un courrier du Préfet de la Région de Seine Saint Denis. Il estimait que le match se jouant le même jour que France-Croatie, il n’avait pas l’effectif suffisant pour lutter contre la délinquance dans son département. Le préfet a estimé que gérer les deux événements en même temps était très difficile ». Le stade de la Courneuve, en banlieue parisienne, était-il la seule enceinte en Hexagone pouvant accueilli Lions indomptables et Panthères? Pourquoi n’avoir pas programmé ce match au Cameroun ou au Gabon ? Les questions qui restent toujours sans réponses. L’on a souvent évoqué à tort la distance qui sépare l’Europe, continent où joue les professionnels, et le Cameroun pour justifier la non tenue des matches amicaux au pays de Samuel Eto’o. «Les joueurs rentreraient dans leurs clubs très fatigués du fait du long voyage» entent-on souvent ici et là. Nonobstant cet argument, les autorités sportives camerounaises avaient en Février 2011 conclu un match amical contre la Chine, à au moins 14 h de vol des grandes capitales européennes. Ce qui avait fait couler beaucoup d’encres et de salives.
A l’époque des faits, Samuel Eto’o, dans un communiqué qui avait paru sur le site de la Fécafoot, avait levé toute équivoque : «Monsieur Samuel Eto’o, capitaine des Lions Indomptables, s’exprimant au nom des joueurs de l’Equipe Nationale tient à apporter un démenti formel aux affirmations (.) alléguant que les joueurs avaient décidé de boycotter le match amical prévu contre la Chine le 9 février 2011 en évoquant des raisons d’éloignement, et provoquant de ce fait l’annulation dudit match ». Quelques jours plus tard, l’on apprenait de la Fécafoot que la rencontre avait avorté parce que la fédération chinoise de football, évoquait la coïncidence du match, avec la date de la célébration du nouvel an chinois. Avant que ce match ne soit annulé, l’on se demandait déjà si la sélection chinoise, avait le profil physique, technique et athlétique pour servir de sparring-partners aux Lions indomptables, à la veille d’affronter le Sénégal à Dakar, dans un match comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la Can de 2012. A la fin, les supporters des Lions indomptables se demandent également si l’enjeu sportif effleure même l’esprit de ceux qui organisent les matches amicaux du Cameroun.
Le staff technique a fait appel à 23 joueurs pour le match du 3 septembre prochain contre l’Ile Maurice à Yaoundé
Dans le cadre de la cinquième journée des éliminatoires de la Can de 2012, le staff technique des Lions indomptables a fait appel à 23 joueurs pour le match du 3 septembre prochain contre l’Ile Maurice, à Yaoundé. Il s’agit de:
1. Idriss Carlos Kameni, RCD Espanyol – Espagne
2. Guy Roland Ndy Assembe, AS Nancy – Lorraine – France
3. Jules Goda, Portimonense – Portugal
4. Benoit Angbwa, FK Anzhi Makhachkala – Russie
5. Nicolas Nkoulou, Olympique Marseille – France
6. Sebastien Bassong, Tottenham Hotspurs – Angleterre
7. Gaetan Bong, FC Valenciennes – France
8. Eyong Takang Enoh, AFC Ajax Amsterdam – Pays Bas
9. Aurelien Chedjou, Lille OSC – France
10. Eric Djemba Djemba, OB Odense – Danemark
11. Henri Bedimo, Montpellier – France
12. Landry Nguemo, Girondins de Bordeaux – France
13. Alexandre Song, Arsenal – Angleterre
14. Andongcho Mathew Mbuta, Chrystal Palace -USA
15. Eric Maxim Choupo-Moting, FSV Mainz 05 – Allemagne
16. Benjamin Moukandjo, AS Nancy – Lorraine – France
17. Samuel Eto’o, Inter Milan – Italie
18. Ngako Deutcha Duvalois, Sable FC de Batie – Cameroun
19. Joel Matip, Schalke 04 – Allemagne
20. Paul Alo’o Efoulou, AS Nancy – Lorraine – France
21. Bienvenu Ntsama, Young Boys – Suisse
22. Edgar Salli, AS Monaco – France
23. Leonard Kweuke, AC Sparta Prague – République Czech
C’était à l’occasion du passage dans la capitale camerounaise de Maurice Kirya, le jeune vainqueur du prix RFI 2010
Deux heures de balades très appréciées
La salle n’était pas comme à son habitude pleine, un tort finalement pour ceux qui n’étaient pas présents ce 12 février au CCF de Yaoundé. Créateur du style de musique qu’il vient lui-même de lancer « le Mwooyo », Maurice Kirya, l’artiste Ougandais Prix RFI 2010 a tout simplement impressionné le public de Yaoundé. Public qui a découvert la nouvelle voix de la chanson africaine et surtout ce nouveau style de musique. Pendant deux heures de show, l’artiste aura entraîné le public sur des mélodies originales et envoûtantes telles que« I Will sing – Boda Boda – Woman – The man – Warrior – Wooye-Malïka – Msubbanwa. Tous ces titres sont issus du premier album de Maurice Kirya intitulé « Msubbanwa » sorti en 2009. Maurice chante en anglais et Lubango, une langue ougandaise. La prestation de ce jeune chanteur Ougandais de 25 ans auteur, compositeur et interprète s’inscrivait dans le cadre de la tournée africaine qu’il effectue comme l’on fait avant lui, tout les lauréats du Prix découverte RFI tel que Tiken Jah Fakoly, Rokia Traoré ou encore Didier Awadi. Ayant débuté sa carrière dans le Hip-hop et la soul il a aujourd’hui trouvé sa voix avec ce style (Mwooyo) dont il est le créateur. « Il est tout simplement magnifique » a affirmé avec enchantement Corry Denguemo, leader du groupe Macase, qui a avoué n’avoir jamais rien écouté de si profond, de la part d’un jeune chanteur africain.
Le jeune Maurice Kirya n’est plus un novice en musique. Ayant multiplié les collaborations avec de nombreux musiciens de tous horizons, il a acquis en même temps que l’expérience, une grande ouverture d’esprit, qui lui a permis en 2009, de sortir un premier album « Misubbaawa ». Né en 1984 dans une famille de musiciens, sa maman le met très vite dans la mélodie en lui chantant et en lui faisant reprendre des gospels. Il apprend d’abord la guitare puis s’intéresse au piano. Ses premières armes il les fera avec les groupes Thug Squad et Bataka Underground dans lequel officie Krazy Native, l’un de ses frères. Puis il travaillera avec les artistes Benon et Vamposs, ce dernier étant un autre de ses frères. A la recherche d’un style qui lui serait propre, Maurice Kirya décide de se consacrer à une carrière solo, plus en adéquation avec ses aspirations personnelles. Inspiré par les artistes américains comme India Arie, Common, John Legend mais aussi l’Haïtien Wyclef Jean ou les Africains Didier Awadi et Youssou N’Dour et même par son célèbre compatriote Philly Lutaaya, le jeune Maurice Kirya cherche d’abord sa voie, entre afro-soul, hip hop, r’n’b et rythmes ougandais. Finalement, il nomme lui-même « Mwooyo » une fusion personnelle de tous ces styles. Parmi ses nombreuses activités, Maurice Kirya est à l’initiative depuis 2008 d’un show mensuel intitulé « The Maurice Kirya Experience » qui outre ses propres sets, propose de présenter d’autres artistes de la scène ougandaise. Les shows ont lieu au club Rouge à Kampala. Par ailleurs, il apporte son soutien à diverses organisations qui s’occupent de problèmes de santé, notamment de la lutte contre le sida. Son implication dans la vie ougandaise montre sans conteste son intérêt à promouvoir son pays, sa culture. En mars 2010, il participe au Southwest music festival à Austin au Texas, une ouverture supplémentaire pour une carrière internationale en devenir. Il a quitté le cameroun dimanche dernier, pour un voyage qui le conduira au bénin, au Ghana, au Burkina Faso, au Niger, au Nigeria, au Mali, au Sénégal, au Rwanda, en RDC, au Botswana, en Swaziland au Malawi, et on l’espère encore plus loin.
Maurice Kirya au CCF de Yaoundé le 12 février 2011Journalducameroun.com)/n
En une semaine, le chanteur ougandais a parcouru trois salles camerounaises, au départ de Douala
Un style américain ?
Ambiance feutrée, musique douce et légère à la fois, voix suave et séduisante, physique de charmeur, belle présence scénique, voila un peu le schéma, pour ceux qui n’y étaient pas, du concert qu’a offert le jeune chanteur ougandais Maurice Kirya le mardi 08 février 2011 au Centre Culturel Français de Douala. Concert qui rentrait dans le cadre de sa tournée africaine, une tournée qui va le conduire dans quatorze pays au total. Plus besoin de le rappeler, c’est le lauréat du prix Découvertes RFI 2010. Le chanteur a offert un spectacle bien apprécié à Douala, en compagnie de ses trois musiciens. Même si pour certains le style est plus américain qu’africain et par conséquent ne fait pas autant preuve d’originalité. Mais le jeune musicien se félicite de l’ouverture dont Radio France Internationale (RFI) à fait montre cette année, en attribuant le prix pour la première fois à un pays anglophone. Après Douala, Maurice était face au public du Nord le jeudi 10 février à l’Alliance Franco-Camerounaise de Garoua et a achevé son périple camerounais par le Centre Culturel Français de Yaoundé ce samedi 12 février.
Boda Boda
Lors de ses différentes prestations, l’artiste a passé en revue un répertoire constitué d’une quinzaine de chansons. La plupart extraite de son album « Misubbaawa » sorti en 2009. 12 titres écrits par lui-même, enregistrés dans son pays et mixé à Dallas aux Etats-Unis. Des chansons en anglais et en lubanga, une langue de son pays, qui ont fait le bonheur des fans de ballades, un registre qu’il affectionne particulièrement. Il a au passage rendu hommage aux « benskineurs » à travers sa chanson Boda boda qui signifie taxi-moto, et avec laquelle il s’était présenté au concours découvertes RFI en 2010. Comme au Cameroun, le taxi-moto est aussi l’un des moyens de locomotion les plus utilisés dans son pays. A Douala, la chanson a été reprise par deux fois à la demande du public, surtout féminin, qui visiblement est tombé sous le charme de l’ougandais. Maurice Kirya rassure qu’il gardera du Cameroun le souvenir d’un peuple accueillant, adoptif, respectueux et constamment en joie, ce qui lui permet d’exprimer son talent à fond.
A 26 ans, Kirya est d’un humanisme étonnant. Dans son pays, il a été fait ambassadeur de la jeunesse par la première dame. Très actif dans le domaine du social, il apporte également son soutien à de nombreuses organisations qui s’occupent de problèmes de santé, notamment de la lutte contre le Sida. A Kampala, son fief, il tient au Club Rouge tous les mois, et ce depuis 2008, un show nommé « The Maurice Kirya Experience » qui outre ses propres chansons, met en scène d’autres artistes de son pays. Bonne chance pour la suite !
Maurice Kirya au CCF de Douala le 08 févrierJournalducameroun.com)/n
La rencontre compte pour la première journée du tour préliminaire de la coupe d’Afrique des nations 2012, dans le groupe E
Liste des joueurs convoqués dans le cadre du match Maurice Vs. Cameroun du 04 septembre 2010, comptant pour la première journée du tour préliminaire de la CAN 2012 dans le Groupe E. Un seul joueur amateur a été appelé, à savoir, Hugo Nyame, sociétaire de Astres FC de Douala. Le reste de la liste est composé des joueurs professionnels évoluant à l’étranger. Il s’agit de :
1. Guy Roland NDY ASSEMBE – FC Nantes
2. Joslain MAYEBI – CD Fatima, Portugal
3. Hugo NYAME – Les Astres FC Douala, Cameroun
4. Benoit ASSOU EKOTTO – Tottenham Hotspur
5. Sébastien BASSONG – Tottenham Hotspur
6. Gaëtan BONG – Valenciennes FC
7. Stéphane MBIA – Olympique Marseille
8. Nicolas NKOULOU – AS Monaco
9. Stéphane BIKEY AMOUGOU – Burnley FC
10. Augustin Gilles BINYA – Neuchatel Xamax
11. Aurélien CHEDJOU – Lille OSC
12. Jean II MAKOUN – Olympique Lyonnais
13. Joel MATIP – FC Schalke 04
14. Goerges MANDJECK – Stade Rennais
15. Eyong Enoh – Ajax Amsterdam
16. Henri BEDIMO – RC Lens
17. Franck SONGO’O – Real Zaragoza
18. Marcel NDJENG – FC Augsburg
19. Jacques ZOUA – FC Basel
20. Henri Bienvenu NTSAMA – BSC Young Boys
21. Vincent ABOUBAKAR – Valenciennes FC
22. Eric Maxim CHOUPO-MOTING – SV Hamburg
23. Samuel ETO’O FILS – Inter Milan
Plus de 30 pays prennent part à la compétition depuis le jeudi, 30 juillet 2009
Remporter autant de médailles possibles, voilà l’objectif que se fixe le Cameroun qui depuis le 30 juillet, participe à la 9e édition du championnat d’Afrique junior d’athlétisme. Avant de mettre le cap sur Maurice, les athlètes camerounais affichaient une bonne confiance après leur préparation. Mais la compétition à Maurice n’est pas gagnée d’avance, au vu des athlètes rivaux et parfois mieux préparés. Outre le Cameroun, près d’une trentaine d’autres nations juniors sont également présentes. Il s’agit de l’Algérie, de l’Angola, du Bénin, du Botswana, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Congo, des Comores, de l’Ethiopie, de l’Egypte, du Kenya, du Lesotho, de Maurice, de Madagascar, de la Namibie, du Nigeria, de la République d’Afrique du Sud, du Sénégal, des Seychelles et du Soudan pour ne citer que ces pays. L’île Maurice non seulement a le mérite de regrouper autant de pays, mais aussi d’organiser une telle compétition en l’espace de trois mois, ceci au lendemain du désistement inattendu des Seychelles et de la Guinée Equatoriale. D’ailleurs, le colonel Hamad Kalkaba Malboum, président du comité national olympique et par ailleurs président de la confédération africaine d’athlétisme (CAA) lors de la tenue de la réunion technique, faisait part de sa satisfaction quant à la qualité de l’organisation. Dans la foulée, le camerounais a adressé ses félicitations au Gouvernement mauricien ainsi qu’à l’Association Mauricienne d’Athlétisme pour leur implication sans limite dans l’organisation de ce grand rendez-vous continental.
Renforcement du contrôle anti dopage au cours de la compétition
D’après le colonel, plus qu’une compétition, le championnat de Maurice revêt une importance capitale pour l’avenir de l’athlétisme en Afrique, à savoir celle d’être une plate former d’expression des jeunes comme ce fut le cas l’année dernière où l’athlète Jelimo Pamela de nationalité kenyane, avait crée la sensation. A côté de cela, les organisateurs entendent user de tous les moyens pour que la compétition ne soit ternie pas aucun scandale. D’où les contrôles anti dopage qui seront effectués sur les athlètes. Des contrôles qui seront de manière inopinée, selon les médecins du comité d’organisation.