L’office du Bac du Cameroun honoré lors de la journée mondiale de l’enseignant

Le Directeur et le chef de service de la reprographie ont reçu des médailles des mains du ministre de l’Education de base

La célébration de la 19e édition de la journée mondiale de l’enseignant le 05 octobre dernier, a été particulière pour l’Office du Baccalauréat du Cameroun. Pour cause, le directeur de l’Office, Zacharie Mbatsogo et le chef service de la reprographie, Zanga Mbazoa ont reçu des mains du ministre de l’Education de base Mme Youssouf née Hadidja Alim qui présidait la cérémonie cette année au Palais des Sports à Yaoundé, des médailles. M. Mbatsogo a été élevé à la dignité de Officier du mérite camerounais tandis que le chef service de la reprographie a été décoré chevalier de l’ordre national de la valeur. Le personnel est venu en grand nombre au lieu de la cérémonie pour encourager les élus du jour. Et pour joindre l’utile à l’agréable, le personnel s’est rendu la salle des fêtes de l’Institut Ndi Samba pour les réjouissances.

Dans son discours de circonstance, le directeur de l’OBC a reconnu que cette distinction est une synergie des efforts et des forces de tout son personnel à qui il n’a pas hésité à retourner le mérite. Il les a alors encouragé à continuer à travailler sans relâche en redoublant d’ardeur et à savoir apprécier les acquis pour aller dans le même sens que le thème de cette édition de 2012 qui était: « Agissons pour les enseignants ». M. Mbatsogo a estimé qu’à l’Office du Bac, beaucoup de choses ont déjà été faites, mais la réalité est que beaucoup reste encore à faire. Et à son niveau, il s’engage à toujours agir pour les enseignants qui sont dans son institution et les assimilés. Car à l’OBC, il y a deux types de personnel : les enseignants détachés à l’Office et les enseignants assimilés. Cette célébration du 05 octobre est devenue une tradition pour le personnel et la prestation des artistes musiciens est venue rehausser l’éclat des cérémonies. Après le buffet, les réjouissances ont continué et selon un employé, la joie perceptible sur son visage au-delà de tout, c’est aussi un moment de déstresser car à l’OBC il y a beaucoup de travail. Le RDV a donc été pris pour l’année prochaine, avec espoir d’avoir un nombre plus élevé de personnel décoré.

MM Zanga Mbazoa et zacharie Mbatsogo ont reçu des médailles des mains du ministre de l’Education de base
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Examens 2012: L’Office du baccalauréat du Cameroun fait son bilan

Une explication a également été donnée par le directeur sur le phénomène de liste additive devenu récurrent après la proclamation des résultats

Les examens 2012 se sont déroulés dans le calme et la sérénité a déclaré le Directeur de l’Office du Baccalauréat du Cameroun(OBC) Zacharie Mbatsogo lors du point de presse qu’il a donné au siège de l’Office à Yaoundé le mercredi 29 août. Toutes les étapes ont été respectées et à ce jour, l’OBC est engagé dans une phase qui lui permet de déceler tous les dysfonctionnements qui ont laissé glisser des erreurs dans le processus afin de stabiliser les résultats, a t-il continué. Concernant justement ce volet résultat, les statistiques brutes font observer un taux de réussite à la hausse, comparé à la session de 2011. Selon le Directeur de l’Office, la session 2012 a enregistré un pourcentage de 52,35% contre 41,23% en 2011 au baccalauréat. Concernant les probatoires, la session 2012 a enregistré un pourcentage de 37,07% contre 36,93% l’année dernière. Pour les filières professionnelles, la même tendance à la hausse demeure avec 59,73% en 2012 contre 43,97% en 2011. Au regard de ces statistiques, on peut conclure que le taux de réussite global des examens pour cette session qui vient de s’écouler se situe à 43,14%, soit une hausse de 4,6 points par rapport à la précédente.

Zacharie Mbatsogo a justifié les cas de dysfonctionnement et autres incidents qui selon lui sont imputables selon les cas à des conditions de travail insuffisantes, à une adaptation difficile aux implications de certaines innovations. Il a entre autre cité un excédent de frêt non prévu par Camair-co des documents qui ont dû retourner trois fois de l’aéroport à l’Office pour y être sécurisé. La perturbation ou la suppression d’épreuves facultatives pratiques d’informatique dans certains centres suite à l’instabilité du courant électrique. Le coût élevé de la matière d’ uvre. Le non respect des consignes par certains membres de secrétariat. La présence au centre d’Ambam de quatre candidats équato-guinnéens et de deux candidats de nationalité gabonaise qui composaient avec la carte nationale d’identité de leur pays d’origine, pièce d’identité pas encore prévue par l’OBC, et bien d’autres raisons. Le directeur de l’Office n’a pas manqué de rappeler les innovations de 2012qui à coup sûr, ont diminué l’impact des dysfonctionnements sus évoqués. Pour l’enseignement secondaire technique, la grande innovation a été celle de l’organisation des examens relevant des Techniques commerciales du Tertiaire avec une nouvelle terminologie dans la désignation de plusieurs spécialités et le basculement dans cette filière des spécialités Economie Sociale et familiale, Science Economique et Sociale. Dans l’enseignement secondaire général, on peut noter l’instauration d’une épreuve théorique obligatoire d’informatique pour les candidats du baccalauréat toute série confondue. Sans oublier l’aspect communication qui a été mis en exergue par l’institution avec l’arrivée d’un chargé de la Communication, monsieur Urbain d’Assise Voula.

Concernant le sujet qui fait l’actualité en ce moment à propos des nouveaux admis aux examens qui dépendent de l’Office, Zacharie Mbatsogo a levé l’équivoque. Pour faire taire les commentaires qui vont dans tous les sens, le Directeur précise que ces nouveaux admis sont ceux qui se sont trompés de centre car il y a une nette différence entre le centre d’inscription et le centre d’examen. Les candidats qui confondent cette réalité, sont tout de même admis en salle d’examen et le jury du centre où ils ont composé délibère normalement leur cas en même temps que les autres, mais leurs notes sont relevées sur des feuilles volantes, lesquelles sont acheminées vers l’Office pour vérifications. Et au moment de la proclamation officielle des résultats, ces vérifications pour authentification ou pas de ces candidatures sont encore en cours. Et dès que l’Office est certain, ces autres admis sont contactés soit par téléphone s’il existe sur leur dossier et au cas contraire, leur chef d’établissement se chargera de le faire. Selon le Directeur, il ne s’agit en aucun cas de la légèreté de son personnel, plutôt des aléas liés à l’organisation des examens.

Le directeur de l’Office du baccalauréat du Cameroun, Zacharie Mbatsogo, face à la presse ce 29 août 2012 à Yaoundé
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Mode: Deux camerounaises retenues pour le Festival international de mode africaine

Joëlle MAGNE CHOUPA et Charlotte MBATSOGO vont défiler à Niamey en octobre prochain

Joëlle MAGNE CHOUPA et Charlotte MBATSOGO sont les deux camerounaises qui participeront au concours « l’Afrique à la mode » dans le cadre du Festival International de la Mode Africaine(FIMA). Retenues lors des présélections dudit concours, elles devront démontrer leurs talents face aux 08 autres candidats, lors de la prochaine édition du festival du 25 octobre au 1er novembre 2009 au Niger. Le concours « l’Afrique est à la mode » a pour finalité de promouvoir les jeunes stylistes et favoriser l’accès de ces talents au marché international de la mode. Organisé par Culturesfrance, cette édition du FIMA rend hommage à Ibrahim LOUTOU sous le thème de collection « La transition ».

Profils
Outre le fait que les deux jeunes stylistes soient camerounaises, elles sont âgées de 25 ans. Joëlle Magne CHOUPA étudie à l’Ecole Supérieure de Design et de Mode à Yaoundé. En 2008, elle remporte la 4eme édition du concours des jeunes stylistes  »Africollection » et participe à plusieurs évènements comme le Salon du Prêt-à-porter Abbia Fashion à Yaoundé ou encore le Festival National des Arts et la Culture du Cameroun à Maroua. Elle a également travaillé avec le premier lauréat de ce même concours Anggy Haïf.

Charlotte MBATSOGO quant à elle dessine puis réalise ses modèles entièrement à la main. Revendiquant un style très glamour chic avec une pointe de fantaisie dans les coupes, elle explique s’adapter aux époques et aux influences. Depuis 2ans, elle multiplie les participations aux principaux évènements du Cameroun.

Le FIMA
Pour revenir à ses origines, Le festival International de la Mode Africaine en abrégé FIMA est né en 1998, dans l’imagination du créateur de mode Alphadi dans le désert de Tiguidit au Niger. Ce festival de mode africaine a pour but de faire se rencontrer les cinq continents en terre africaine et favoriser la construction des passerelles pour permettre l’expression des talents en général et en particulier africains. D’où la devise du festival « paix, culture et développement ». C’est d’ailleurs pourquoi, le FIMA a progressivement contribué à rendre plus visible les valeurs des créateurs africains et pose la problématique de la nécessité de créer une industrie africaine à grande échelle. Car les créateurs ont longtemps joué un second rôle au plan International.

Le FIMA est également un rendez-vous touristique de choix grâce aux sites choisis à chaque édition pour abriter le festival. Et cette année pour sa septième édition, après les sites comme les falaises de Tiguidit, la rive du fleuve Niger et les plateaux Batéké en terre Gabonaise… c’est au site de Gourou Kirey d’abriter la nouvelle édition du festival. Au fil des éditions du festival, plusieurs concours ont été crées: les concours « TOP models », le concours de jeunes stylistes et le concours de rap hip -hop.

Fima 2009
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