Cameroun : cinq personnes décèdent dans un accident de la circulation à la falaise de Dschang

Un terrible accident de la route a fait cinq morts et 22 blessés dans la nuit  du 25 mai 2021, au niveau de la falaise de Dschang, dans la région de l’Ouest.  À l’origine de cet autre drame impliquant un véhicule Coaster, parti du département des Bamboutos pour Kékem, une défection du système de freinage, apprend-on.

Peu après 19h, rapporte plusieurs sources concordantes, le car immatriculé CH 003877 partant de Mbouda à destination de Kekem a vu son système de freinage lâcher. L’inévitable s’est produite. Cinq morts et près d’une vingtaine de blessés. C’est le bilan de cet autre accident qui s’est produit à la falaise Dschang, où  une plaque d’alerte indique « ici 55 morts ». Cet endroit où plusieurs personnes avaient été calcinées dans un accident de circulation le 27 janvier dernier.

Selon l’un des passagers du Coaster, le manque de prudence du chauffeur est  à pointer du doigt; il a en effet ignoré une panne apparente une fois qu’il a engagé la falaise. “Les choses ont débuté avec les garnitures de frein qui ont pris feu et le chauffeur s’est entêté, disant qu’il allait vérifier à la fin de la falaise”.

Selon Menoua Actu Web qui rapporte cette information, aussitôt alertés, les éléments de la gendarmerie nationale ont effectué une descente sur le terrain extirpant au passage les cinq  corps sans vie. L’ambulance a également pris le relais pour transférer les blessés qui sont pour la plupart dans un état inquiétant vers l’hôpital de district de Dschang. La brigade de gendarmerie de Dschang a ouvert une enquête pour savoir les circonstances exactes de cet autre accident.

Ce drame intervient quelques jours après la suspension de plusieurs agences de voyages interurbaines, qui n’a malheureusement pas servi de leçon. Avec ce énième accident, c’est la preuve s’il en était encore besoin, que le Cameroun est un pays au taux de mortalité routière assez élevé.

Cameroun : interdiction de la circulation des poids lourds entre 7h et 21h à Douala, le Préfet du Wouri veut réussir où le Mintransport a échoué

Benjamin Mboutou vient de décider de l’arrêt de la circulation des engins lourds dans la capitale économique qu’ils soient vides ou chargés.

Au moins deux morts et deux blessés graves dans un accident de circulation le 12 mai dernier au marché Ndogpassi, dans le 3e arrondissement de Douala. Un accident de plus mettant en cause les engins lourds. Le Préfet du Wouri, Benjamin Mboutou, a décidé le 18 mai d’interdire leur circulation à l’entrée Est de la ville entre 7h et 21h. C’est-à-dire  du pont de la Dibamba au carrefour Marché des Fleurs.

Ainsi, les grumiers, les ensembles articulés de remorque et de semi-remorque, les camions plateaux, les camions de sable, les camions citernes qu’ils soient vide ou chargés, ne doivent désormais se mouvoir dans la capitale économique qu’entre 22h et 6h.

Une mesure déjà été prise en 2014 par Robert Nkili, à l’époque  ministre des Transports. Ce dernier avait suspendu la circulation de ces engins entre 6h et 22h.  Mais l’application a fait défaut sur le terrain. La décision faisait  également suite à une série d’accidents et de nombreuses bavures sur les axes routiers,  attribuées aux conducteurs de ces engins lourds.

 Le préfet du Wouri, Benjamin Mboutou, sait que le défi de sa mesure est son application dans la durée, dans la perspective d’éradiquer  les décès  d’accidents causés par les engins lourds.

Cameroun : Ernest Ngalle Bibehe lève la suspension d’Avenir voyages

Le ministre des Transports vient d’autoriser la compagnie à reprendre la route, un mois  après son accident ayant causé 5 morts dans la nuit du 21 au 22 février 2021 à Foumbot dans le Noun.

Dans un communiqué signé le 30 mars 2021, le ministre des Transports, Ernest Ngalle Bibehe lève la suspension de l’agence de transport interurbain,  Avenir Voyages,  impliquée dans l’accident ayant causé 5 morts dans la nuit du 21 au 22 février 2021 à Foumbot dans le Noun.

La décision de sa suspension indiquait qu’Avenir Voyages devait faire l’objet d’une enquête, être mis en observation pendant la durée de son arrêt temporaire et soumis au contrôle technique, sous la supervision des responsables du ministère des Transports. D’autant plus que deux mois avant le drame de Foumbot, la même agence était coupable d’un accident survenu dans la nuit du 26 au 27 décembre 2020 à Ndikinimeki (Centre) ayant  fait 39 morts et 14 blessés graves.

Sa réouverture laisse penser que les enquêtes commandées par le ministre des Transports ont été bien menées et les mesures prises afin que l’agence épargne la vie de ses passagers par une meilleure conduite.

Cameroun : le Mintransport met en garde contre l’arnaque des agents de prévention routière

Dans une note publiée sur son support de communication en ligne, le ministère des Transports donne des indices pour reconnaitre un agent véreux de la prévention routière.

Le département que dirige Ernest Ngalle Bibehe conseille d’interroger quelques fois l’agent qui effectue le contrôle sur un grand axe. « Demandez-lui poliment sa lettre de mission autorisant sa présence en route », car précise  le Mintransport, la période de la mission est signalée sur une lettre.

D’autres astuces sont données aux usagers. « II n’y a qu’un Officier de police judiciaire à compétence spéciale du Ministère des Transports qui peut vous verbaliser ; les contrôles des agents de prévention routière du ministère des Transports ne se font pas le week-end et la nuit ; les agents de prévention routière du ministère des Transports sont habillés avec des polos ou des chasubles de couleur orange ; l’utilisation de la herse est interdite ».

Ainsi, si aucune condition sus évoquée n’est remplie, l’usager peut se rendre à l’évidence qu’il est en face d’arnaqueurs. Il peut doit refuser d’être contrôlé.

Covid-19 : le Cameroun renforce sa sécurité aux frontières

Le gouvernement consolide le dispositif de dépistage aux portes du territoire. Il annonce également un déploiement des unités de santé au niveau des frontières.

Il faut présenter patte-blanche pour frôler le territoire camerounais. C’est du moins ce que laisse entendre le communiqué final de la réunion des ministres tenue hier pour évaluer les mesures de riposte contre la pandémie.

Sur le dispositif sanitaire mis en place au niveau des frontières nationales, le gouvernent fait savoir que,   outre l’application des mesures édictées le 17 mars 2020, l’accent est mis sur l’exigence des tests négatifs au Covid-19 à tous les passagers á destination du Cameroun et le dépistage systématique des personnes qui n’en disposent pas.

De même que le  renforcement des contrôles à l’embarquement et au débarquement à l’aide de caméras thermiques. L’Etat du Cameroun informe qu’il a prescrit la désinfection régulière du circuit-passagers et des bagages.

« En outre, un protocole sanitaire est en cours d’implémentation sur toutes les plateformes aéroportuaires et il est envisagé de mettre en place des unités de santé á tous les postes frontaliers, en vue d’une détection et d’une prise en charge rapide des cas suspects », apprend-t-on.

Cameroun : le processus de réouverture de la frontière aérienne en décollage

Le ministre des Transports assure que les démarches en vue de la réouverture des frontières ont été engagées.

Lors de la réunion du Comité de suivi des mesures de riposte contre le Covid-19 tenue le 1er juillet dernier, le processus de finalisation du protocole de gestion des vols internationaux, en prélude à la réouverture du trafic aérien a été examiné.

Le ministre des Transports (Mintransport) a indiqué qu’au titre de la lutte contre le Covid-19, des circulaires ont été élaborées dans le but de codifier les règles à observer à l’embarquement et au débarquement  des passagers dans les aéroports.

Selon certaines indiscrétions, Ernest Ngalle BIbehe fait allusion notamment aux mesures récemment prescrites pour les vols commerciaux de la compagnie Air France entre le 15 au 30 juin dernier.

En effet, dans une correspondance adressée le 11 mai dernier  à la Cameroon Civil Aviation Authority (CCAA) et à la Société aéroports du Cameroun, il instruisait de prendre les dispositions pour le bon déroulement desdits vols.

 Il s’agit notamment de demander à chaque voyageur de présenter un test de dépistage négatif au coronavirus à l’embarquement, de souscrire à un engagement d’auto-confinement à leurs frais à leur arrivée au Cameroun, de veiller sur le port obligatoire du masque et le respect des mesures barrières.

Accident de Mbakomo : le ministre des Transports promet « des sanctions sévères »

Ernest Massena Ngalle Bibehe a rendu public un communiqué à la suite de cet accident de la circulation, qui a provoqué la mort d’au moins une personne.

Un bus de transport en commun de l’agence de voyage Garanti express a fait un accident mortel qui a coûté la vie à au moins un passager ce mercredi 18 juillet 2018. Les faits se sont produits aux alentours de 13h30, dans la localité de Tikong, dans la banlieue de Mbankomo(région du Centre).

Selon les témoignages, le chauffeur de ce véhicule immatriculé SW 852 AO allait relativement vite. Le système de freinage n’a pas opéré convenablement à cause de la chaussée glissante, et le bus a percuté un talus. De l’avis des premiers éléments de la sécurité routière présents sur le lieu du drame, les pneus du bus étaient en mauvais état, preuve d’une visite technique défectueuse.

Une vue des pneus du véhicule accidenté

Après cet accident, le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe s’est rendu sur les lieux pour s’enquérir de la situation. De retour à Yaoundé, il a rendu public un communiqué dans lequel il a annoncé avoir ouvert une enquête pour déterminer les responsabilités exactes qui ont conduit à cet accident. Il promet que des sanctions sévères seront appliquées, et invite les usagers à redoubler de vigilance.

Au moins 20 passagers ont été évacués à l’hôpital central de Yaoundé. Ils présentent pour la plupart des blessures légères, à l’exception d’une dame qui a perdu ses jambes. Le ministre des Transports a ordonné la prise en charge immédiate de toutes les victimes.