Amnesty international et 16 organisations camerounaises adressent cet appel au gouvernement du Cameroun.
La crise sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui dure depuis 2016 n’a pas encore connu un règlement définitif. Même les démarches entamées çà et là pour favoriser le retour à la paix, se heurtent aux assauts continus des groupes armés qui s’opposent aux Forces de défense et de sécurité. De cette crise, plusieurs crimes ont été commis et restent encore impunis. D’où l’appel des organisations à ouvrir une enquête.
Les 17 organisations s’expriment de manière conjointe dans une déclaration. Cette dernière a été élaborée à l’occasion de l’Examen périodique universel du Cameroun, lequel a débuté ce mardi 14 novembre 2023 devant le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies. Selon ces organisations non gouvernementales, la communauté internationale n’a pas accompli des actions suffisantes pouvant aboutir au règlement du conflit et à la sanction des violences meurtrières commises. Et puisque ces crimes restent impunis et d’autres continuent d’être commis, le groupe d’organisations formule des demandes à l’endroit du gouvernement camerounais.
Entre autres exigences qu’elles imposent, l’ouverture immédiate d’une enquête sur les crimes commis, les violations des droits humains par les groupes armés et les Forces régulières ; la protection des défenseurs des droits de l’Homme, les journalistes et d’autres catégories de personnes menacées de mort pour avoir produit des documents fournis sur la crise.
Le rapport évalue les progrès de l’Afrique dans la mise en œuvre des cinq principaux ODD, en pointant les progrès, les défis et les nombreuses possibilités d’améliorer les perspectives de développement de l’Afrique.
Le rapport 2023, intitulé « Accélérer la reprise au sortir de la pandémie de la maladie à coronavirus (Covid-19) et la mise en œuvre intégrale du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine à tous les niveaux », a été publié en marge de la 78e Assemblée générale des Nations unies. Il a été produit par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), la Commission de l’Union africaine (CUA), la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) et la Banque africaine de développement.
Le rapport évalue les progrès de l’Afrique dans la mise en œuvre des cinq principaux ODD, en pointant les progrès, les défis et les nombreuses possibilités d’améliorer les perspectives de développement de l’Afrique. Il relève des progrès constants sur les cibles clés des ODD, en particulier sur la couverture du réseau mobile 4G et l’accès à l’eau potable et à l’électricité.
Les progrès de l’Afrique dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) et des aspirations de l’Agenda 2063 de l’Union africaine ont été inégaux selon le rapport, avec des différences significatives entre les sous-régions, les pays et les zones rurales et urbaines. Il faut donc redoubler d’efforts pour faire en sorte que l’Afrique atteigne les objectifs mondiaux d’ici l’échéance de 2030, selon le dernier rapport sur le développement durable en Afrique.
« Les progrès constants de l’Afrique en matière d’ODD sont louables. Il est encourageant d’apprendre que le continent est sur la bonne voie pour atteindre certains objectifs, en particulier ceux liés à l’innovation et à la technologie, qui sont de puissants catalyseurs pour faire progresser le développement durable », a noté Mme Ahunna Eziakonwa, administratrice adjointe et directrice régionale pour l’Afrique du PNUD.
Le rapport note que bien que l’Afrique progresse vers la réalisation des ODD, le nombre d’objectifs en bonne voie est inférieur à celui des objectifs nécessitant une accélération ou une inversion de tendance. Il appelle à des interventions rapides pour accélérer les progrès des pays sur les principaux ODD et les aspirations, objectifs et buts de l’Agenda 2063.
« L’Afrique doit créer une croissance verte en ajoutant de la valeur à ses minéraux verts. Cette croissance verte grâce aux minéraux verts doit être au cœur de la stratégie de sauvetage des ODD de l’Afrique, a déclaré António Pedro, secrétaire exécutif par intérim de la CEA. L’Afrique a également besoin de financements concessionnels accrus pour relancer la dynamique des ODD et de l’Agenda 2063 ».
Organisée par la Deutsche Welle (DW) la rencontre a eu lieu du 19 au 20 juin à Bonn en Allemagne.
Parmi les 21 partenaires de la chaîne allemande Deutsche Welle en Afrique invités, la plateforme Médiatude a été choisie comme unique partenaire média au Cameroun. « Cette opportunité est une forte motivation pour notre média qui existe depuis 6 ans et surtout pour mes jeunes collaborateurs. Nous avons le sentiment d’avoir un impact même au-delà de notre pays », a souligné Yves Martial Tientcheu, CEO de Médiatude.
Un sujet crucial qui était au menu des rencontres de cette initiative « la liberté de la presse« . Sur le sujet, Mediatude a, à travers son CEO souligné les difficultés que connaissent les journalistes camerounais à traiter de ce sujet. « Je n’ai pas manqué d’évoquer l’augmentation inquiétante des discours de haine au Cameroun, probablement liée aux événements qui se déroulent dans notre pays depuis quelques années. C’est l’occasion pour moi de rappeler que les journalistes ont un rôle crucial à jouer dans l’éducation de la population et dans le filtrage de ceux qui propagent des messages néfastes ».
Le CEO de la plateforme Média a saisi cette opportunité pour se créer un grand réseau dans le but de développer davantage sa plateforme et l’ouvrir à d’autres marchés.
En rappel, 2000 personnes de plus de 200 nationalités ont pris part à ce rendez-vous qui avait pour but de parler des divisions qui entravent l’exercice du métier de Journalisme. La sous-secrétaire général des Nations unies pour la communication globale, Melissa Fleming, a indiqué que les médias ne devraient pas seulement dénoncer des abus. Un journalisme constructif et orienté vers des solutions devrait montrer des moyens de surmonter les crises.
Le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a annoncé ce mardi 2 mai 2023 la nomination de la camerounaise au poste de Représentante spéciale adjointe pour le Soudan.
Clémentine Nkweta Salami aura pour principale mission d’agir auprès de la Mission intégrée des Nations Unies pour l’assistance à la transition au Soudan (MINUATS). Elle sera également Coordonnatrice résidente et Coordonnatrice de l’action humanitaire des Nations Unies au Soudan. Mme Nkweta-Salami succède à Mme Khardiata Lo N’Diaye, du Sénégal, à qui le Secrétaire général exprime sa gratitude pour son dévouement.
Mme Nkweta-Salami arrive à ce poste avec 30 années d’expérience dans les affaires humanitaires et la protection, principalement sur le terrain. Au cours des trois dernières années, elle était Directrice du Bureau régional pour les régions de l’Afrique de l’Est, de la Corne de l’Afrique et des grands lacs du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), chargée d’apporter une orientation stratégique, un appui et un contrôle à 11 bureaux de pays du HCR.
Auparavant, elle a été représentante du HCR en Éthiopie, Représentante régionale en Afrique australe, représentante au Burundi et cheffe de l’inspection au bureau de l’inspecteur général au siège du HCR à Genève. Elle a également occupé des postes sur le terrain avec le HCR en République-Unie de Tanzanie, en Sierra Leone et en Guinée.
Mme Nkweta-Salami est titulaire d’une maîtrise en droit des sociétés et droit commercial de l’University College de l’Université de Londres, d’une licence en droit de l’Université de Warwick et d’une licence en sciences sociales, sociologie et sciences politiques de l’Université d’Ottawa. Mme Nkweta-Salami est avocate aux barreaux d’Angleterre et du Cameroun.
Le Bureau camerounais du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a déploré lundi sur les réseaux sociaux son « budget limité », pour conduire à bien cette mission.
Selon l’organisme, le budget ne lui permet pas d’encadrer plus de 2.000 nouveaux arrivants au centre de transit de Mokolo, situé dans la région camerounaise de l’Extrême-Nord.
Bien qu’ils aient besoin de soins de santé, d’abris et de nourriture et soient exposés à des abus, le HCR et ses partenaires ont affirmé essayer de les aider, mais leur budget se trouve limité.
En tournée en fin de la semaine dernière dans la zone, les responsables dudit bureau ont eu à constater que 1.300 des nouveaux arrivants, parmi eux 85% sont des femmes et enfants, « dorment à la belle étoile » selon Xinhua.
Le HCR a indiqué avoir engagé des discussions avec le Conseil régional de l’Extrême-Nord, en vue de chercher des moyens pour inclure davantage de réfugiés et de personnes déplacées dans les projets locaux, dans l’optique de promouvoir leur autonomisation.
Il y a un an, plus de 46.000 réfugiés nigérians, pour la plupart originaires de de l’Etat de Borno fuyant les exactions de la secte islamiste Boko Haram, étaient accueillis dans le camp de Mokolo.
Le camerounais Leslie Formine Forbang a été porté à ce poste le mardi 15 novembre 2022.
« L’Assemblée générale a élu aujourd’hui des juges au Tribunal d’appel et au Tribunal du contentieux administratif des Nations Unies ainsi que des membres nommés de huit organes subsidiaires, examinant plusieurs rapports de sa Cinquième Commission (administrative et budgétaire) sur la question », a indiqué sur son site l’ONU hier 15 novembre.
Selon l’organisme international, l’Assemblée a voté au scrutin secret l’élection des juges aux Tribunaux d’appel et du contentieux en remplacement des juges dont le mandat expire le 30 juin 2023.
L’assemblée a à cet effet élu, Nassib Ziadé (Liban/Chili), Abdelmohsen Ahmed Sheha (Égypte), Katharine Savage (Afrique du Sud) et Leslie Formine Forbang (Cameroun) pour un mandat prenant effet le 1er juillet 2023 et se terminant le 30 juin 2030.
Le Tribunal d’appel des Nations unies est une instance d’appel de l’Organisation des Nations unies mis en place depuis le 1er juillet 2009, à la suite de la refonte du système juridique interne de l’ONU.
Le tribunal est « saisi des appels formés contre les jugements du Tribunal du contentieux administratif », et « connaît également des appels formés contre les décisions rendues par le Comité permanent, au nom du Comité mixte de la Caisse commune des pensions du personnel des Nations unies, par les organismes et entités qui reconnaissent sa compétence ».
Il s’agit d’un tribunal principalement en charge des questions relatives au personnel des Nations Unies. Leslie Formine Forbang, Magistrat de 2ème classe est un magistrat camerounais diplômé de l’Enam. Ancien Procureur au Parquet du Tribunal de Première Instance de Muyuka.
Il s’agit des chiffres du ministère des Relations extérieures en marge de la journée internationale des femmes dans la diplomatie qui est célébrée tous les 24 juin.
Les femmes sont à l’honneur ce 24 juin. Plus précisément, celles qui ont la casquette de diplomate. C’est dans le cadre de la journée internationale des femmes dans la diplomatie. Pour l’Assemblée générale des Nations Unies, cheville ouvrière de l’instauration de cette journée, c’est l’opportunité de reconnaitre le rôle important que joue les femmes dans la promotion de la paix, la sécurité et le développement pour un avenir meilleur, « tout doit être fait pour s’assurer que les dames soient à la table, que leurs voix soient entendues et leurs contributions prises en compte, » a déclaré la secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Amina Mohammed.
Cette fête n’est pas passée inaperçue au Cameroun. A cette occasion, un bilan de la représentativité des femmes faisant carrière dans cette profession a été publié par le ministère des Relations extérieures. Il est par exemple souligné que le Cameroun compte à date, plus de 300 dames diplomates diplômées de l’Institut des relations internationales du Cameroun Iric, qui sont employées dans les services centraux et extérieurs du Minrex. On retrouve par exemple des femmes qui assurent la fonction d’ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire dans des représentations diplomatiques. Il y a notamment, Madeleine Liguemoh au Pays-Bas, Marie-Yvette Koloko en Côte d’Ivoire et Edith Ondoa au Gabon.
Dans les services centraux, déconcentrés et extérieures du ministère, 8,5% des chefs de missions diplomatiques sont des femmes, quand 33.33% des postes d’inspecteurs généraux sont occupés par des femmes, 13,33% pour les ministres conseillers, 20% pour les consuls généraux, 39,28% au niveau des premiers conseillers, 22,22% pour les premiers vice-consuls, 36,36% pour les deuxièmes.
Pour ce qui est des premiers secrétaires, on note une représentativité de 23,07%, quant au niveau des deuxièmes secrétaires pour ce qui est des services extérieurs, on compte la présence de 25% de femmes, un même pourcentage pour ce qui est des conseillers techniques.
Au niveau des directeurs, la représentativité des femmes est de 14,28%, 41,86% au niveau des sous directeurs, 20% pour les chargés d’étude, 21,42% pour ce qui est des chargés d’études assistants et 54,81% de chefs de service pour les services centraux.
Leur départ a eu lieu le mercredi 1er juin à la frontière entre le Cameroun et la République centrafricaine au niveau de Garoua Boulaï.
Rapatriement volontaire. 300 réfugies Centrafricains rentrent à la maison. Le gouvernement camerounais a annoncé mercredi le rapatriement volontaire de ces Centrafricains qui avaient fui leur pays pour échapper à l’instabilité socio-politique.
A bord d’une dizaine d’autobus et sous la coordination du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), ils ont quitté le même jour le camp de Gado-Badzéré, situé dans la région camerounaise de l’Est frontalière à leur terre natale.
Le ministre camerounais de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a indiqué sur la radio publique CRTV avoir remis à chacun et au nom du gouvernement, un viatique constitué d’effets de première nécessité et de vivres.
Ceux-ci rentrent alors que la menace d’une crise alimentaire plane sur la RCA depuis l’exportation de certains produits du Cameroun vers ce pays.
D’ailleurs, une délégation centrafricaine conduite par Mboua Léa, ministre centrafricaine du Commerce et de l’Industrie a récemment rencontré le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana pour plaider la levée de la suspension des exportations de certains produits de consommation
Selon la situation dressée récemment par les Nations Unies, le Cameroun abrite plus de 325.000 réfugiés centrafricains.
Cent quarante personnes sont mortes du choléra depuis octobre 2021 au Cameroun où plus de 7000 cas ont été répertoriés depuis la résurgence de cette maladie, a annoncé le premier ministre.
Littoral, Ouest et Sud-Ouest sont les trois principales régions ayant vraiment subi cette épidémie. «La situation épidémiologique actualisée fait état depuis le mois d’octobre 2021 d’un total de 7.287 cas notifiés, dont 140 décès», a écrit dans un communiqué Joseph Dion Ngute.
Un précédent bilan était en mars de 62 morts avec près de 2100 cas. «Trois régions continuent d’enregistrer de nouveaux patients», a ajouté le premier ministre, précisant que ces régions sont le Littoral, ayant pour chef-lieu Douala, la capitale économique, l’Ouest et le Sud-Ouest anglophone.
La précédente résurgence du choléra avait fait 66 morts au Cameroun entre janvier et août 2020. Début 2021, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estimait qu’il y a avait chaque année de 1,3 à 4 millions de cas de choléra et 21.000 à 143.000 décès dus à cette maladie dans le monde.
«Des vaccins anticholériques sûrs, administrés par voie orale, doivent être utilisés conjointement à l’amélioration de l’approvisionnement en eau et de l’assainissement pour limiter les flambées de choléra et favoriser la prévention dans les zones connues pour être à haut risque», selon l’organisation onusienne.
Pour lutter efficacement l’épidémie de choléra au Cameroun, les Nations Unies ont mis à la disposition des autorités camerounaises, plus de 950 millions FCFA en avril dernier.
L’annonce avait été faite par Martin Griffiths, le sous-secrétaire d’État de l’ONU en charge du Fonds central d’intervention d’urgence (CERF). Il a annoncé le déblocage de 1,7 million de dollars correspondant à près de 950 millions FCFA pour la lutte contre l’épidémie de choléra au Cameroun.
A en croire le Coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU, le financement soutiendrait les activités de santé et d’eau, d’assainissement et d’hygiène (WASH), en se concentrant sur la réduction de la morbidité et de la mortalité dans les ménages souffrant de choléra et en limitant la propagation du choléra aux communautés voisines.
Un plan d’aide a été présenté le 13 avril 2022 à Yaoundé par le bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies, selon le site d’information Voaafrique.
Cette année, 2,6 millions de personnes seront ciblées pour sauver des vies et réduire les souffrances.
« Les régions où il y a le plus de besoin aujourd’hui c’est l’extrême-nord, du fait de la violence liée aux conflits; les régions du nord-ouest et du sud-ouest suite à la crise qui existe et l’impact qui peut y avoir sur toutes les régions environnantes; et puis tout l’Est du pays du fait de la présence des réfugiés centrafricains qui ont dû fuir leur pays », souligne Karin Perrin, cheffe de bureau de la coordination humanitaire au Cameroun.
Les personnes vulnérables sont, en majorité, les bénéficiaires de ce plan d’aide qui va coûter 317 millions de dollars.
En tout, 470.000 Camerounais sont hébergés à cause des conflits internes. Selon le coordonnateur résident des Nations unies au Cameroun, le Ghanéen Matthias Naab, 9 des 10 régions sont atteintes, mais à des degrés différents en 2022. « Les plans de réponse humanitaire au Cameroun sont sous-financés », assène-t-elle.
« En 2021, ce plan n’a reçu que 51 % des fonds attendus », déplore Naab. Il faut plus de financements cette année pour aider plus de 2,4 millions de personnes en phase de crise ou d’urgence d’insécurité alimentaire, explique-t-il.
Il s’agit des représentants du Secrétaire général pour l’Afrique centrale et pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, François Lounceny fall et mahamat annadif. Leur visite a démarré hier au Cameroun et s’achève au Tchad le 22 octobre 2021.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution 2349 (2017) du Conseil de sécurité des Nations Unies, les Représentants Spéciaux du Secrétaire général pour l’Afrique centrale et pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, François Louncény FALL et Mahamat Saleh Annadif, sont au Cameroun depuis hier et vont chever leur mission au Tchad.
Dans le programme de MM. Fall et Annadif il est prévu une rencontre avec les autorités gouvernementales et militaires des deux pays, les équipes pays des Nations Unies, ainsi que des partenaires humanitaires et de développement, y compris les représentants des organisations non gouvernementales. Une descente dans les camps de réfugiés et de déplacés internes est également envisagée.
Cette mission est la première étape d’une tournée dans les pays du Bassin du Lac Tchad affectés par Boko Haram. Elle permettra, selon le Bureau régional des nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca), d’évaluer la situation dans cette région et d’examiner comment les Nations Unies et leurs partenaires internationaux pourraient mieux soutenir les efforts nationaux et les mécanismes sous-régionaux face aux défis persistants liés à la sécurité, à l’impact humanitaire et aux droits humains causés par l’insurrection de Boko Haram.
Pour rappel, la Résolution 2349 est axée sur la menace terroriste dans le bassin du lac Tchad par Boko Haram. La résolution réitère la responsabilité première des États membres de protéger les populations civiles sur leurs territoires. De même, elle encourage les pays de la région à se « conformer aux obligations que leur imposent le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme, à permettre l’accès humanitaire en toute sécurité, en temps voulu et sans entrave, à faciliter le rétablissement de la sécurité civile et de l’état de droit dans les zones repassées sous le contrôle du Gouvernement, et à garantir la liberté de circulation des biens et des personnes ». Elle les invite aussi à renforcer la coopération avec les agences des Nations Unies.
A travers un plan sous-régional de stratégies élaboré entre le 3 et 5 octobre 2021 à Yaoundé. Les personnes vivant avec un handicapé veulent que cessent les discriminations dont ils sont victimes.
Pour Emmanuelle Tchotchom, la sous-région Afrique centrale fait moins d’efforts que les autres en matière de respect des droits des personnes handicapées. La Directrice exécutive de la Plateforme Société Inclusive pour les Personnes Handicapées et d’autres leaders d’organisations étaient réunis à Yaoundé entre le 3 et le 5 septembre pour penser des stratégies.
De leur rencontre en présence de Me Pindu-DI-Lusanga Patrick, Directeur exécutif du Forum des défenseurs et organisations des personnes handicapées en Afrique centrale, est né un plan sous-régional de stratégie. « Il leur sera remis lors du sommet de la Cemac prévu l’année prochaine au à Kinshasa», explique l’avocat congolais.
Les leaders d’organisations des personnes handicapées réunis à Yaoundé entre le 3 et le 5 septembre 2021
Les personnes vivant avec des handicaps regrettent la lenteur dans la promulgation de certains instruments juridiques favorables à leur épanouissement, le non-respect des instruments promulgués au niveau national et régional, des discriminations notamment sur le plan de l’accès à l’éducation et à des emplois décents.
Sur ce dernier aspect, les organisations de défense des droits des handicapés œuvrent pour promouvoir le leadership et l’autonomisation de leurs membres. Avec le soutien des Nations unies et du World mouvement democracy notamment. Dans la foulée, l’on annonce un sommet des leaders des organisations de défense des droits des personnes handicapées en avril prochain du Sommet des chefs d’Etats de la Cemac.
Dans le cadre du projet « Autonomiser les jeunes en Afrique à travers les médias et la communication », l’UNESCO s’engage à l’occasion de la Journée internationale des Migrants ce 18 décembre 2020 dans une campagne digitale de sensibilisation en Afrique de l’Ouest et du Centre.
La Journée internationale des migrants est présentée par les Nations Unies comme l’occasion de dissiper les préjugés et de sensibiliser l’opinion à leurs contributions dans les domaines économique, culturel et social, au profit tant de leur pays d’origine que de leur pays de destination. En s’alignant aux principes d’égale protection de tous les droits fondamentaux des migrants, consacrés dans le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, l’UNESCO, à travers le projet « Autonomiser les jeunes en Afrique à travers les médias et la communication », a organisé une campagne digitale de sensibilisation sur l’information, la migration et la COVID-19 en Afrique de l’Ouest et du Centre.
La campagne, qui cible 08 pays (Cameroun, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée-Conakry, Mali, Niger, Nigéria et Sénégal), a pour but de sensibiliser les populations locales, notamment les jeunes, sur la couverture de l’information sur la migration dans la sous-région, ainsi que sur les risques de stigmatisation dont sont victimes les migrant.es dans le contexte de la crise de la COVID-19.
Les supports de communication de cette campagne digitale ont été produits en français, anglais et 20 langues officielles nationales : Beti (Cameroun) ; Agni, Bété, Guéré, Baoulé (Cote d’Ivoire) ; Fanti, Asante (Ghana) ; Soussou, Malinké (Guinée-Conakry) ; Bambara, Peul, Songhay (Mali) ; Haoussa, Djerma (Niger) ; Igbo, Yorouba et Pidgin (Nigeria) ; Mandingue, Sérère et Wolof (Sénégal).
La campagne prévoit la diffusion de vidéos clips, de caricatures, de messages audio et visuels, sur les réseaux sociaux et le partage de ces contenus avec les médias locaux, pour une large diffusion auprès des populations cibles.
Ont participé à cette campagne de sensibilisation le caricaturiste franco-burkinabé Damien Glez, des rappeurs et slameurs originaires du Sénégal et du Niger, dont Matador, Xuman, ISS, Mamy Victory, MCMO, Eve Crazy, Wizaby, Athless, Dev Voice et Soul MDM.
Les clips vidéo ont fait suite à deux ateliers d’écriture organisés à Dakar et Niamey en octobre et novembre 2020, en collaboration avec Africulturban et Global Actions Forum, afin d’associer des journalistes, des experts, des artistes et des migrants pour la production de vidéos artistiques sur le traitement de l’information en lien avec la thématique migratoire au Sénégal et au Niger.
Les dessins de Damien Glez seront publiés dans un « Référentiel de bonnes pratiques sur la couverture de l’information sur la migration en Afrique de l’Ouest et du Centre », en cours d’élaboration, qui a fait l’objet de discussions au cours d’un atelier régional en ligne réunissant les 17 et 18 novembre 2020 des experts en médias et migrations de la sous-région.
Le projet « Autonomiser les jeunes en Afrique à travers les médias et la communication », financé par le Ministère italien des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale (MAECI), via l’Agence italienne pour la Coopération au développement (AICS), a pour objectif de donner aux jeunes garçons et filles des pays ciblés les moyens de prendre des décisions éclairées sur les questions migratoires grâce à un meilleur accès à une information de qualité (ODD 16.10).
Le mandat a néanmoins été renouvelé lors du vote du 06 octobre. Trois pays africains opposés parmi les 47 Etats participants
Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a adopté, le 06 octobre, une résolution prolongeant d’un an le mandat de la Commission d’enquête sur le Burundi.
Le Cameroun, où sévit une insurrection dans les deux régions anglophones depuis 2016 avec des accusations répétées de violations des droits de l’homme, a voté “non” au renouvellement du mandat de la Commission. Deux autres pays africains (Somalie, Togo) figurent parmi les six Etats qui ont choisi le “non”. La résolution a toutefois été adoptée avec 24 voix “Pour”, malgré 17 abstentions dont celles de 10 pays africains (Angola, Burkina Faso, Érythrée, Libye, Mauritanie, Namibie, Nigéria, République démocratique du Congo, Sénégal, Soudan). Aucun pays du continent n’a soutenu le projet de résolution.
La Commission d’enquête sur le Burundi a été mise sur pied en septembre 2016 avec pour mandat de mener, entre autres “une enquête approfondie sur les violations des droits de l’homme et atteintes à ces droits commises au Burundi depuis avril 2015”, date au cours de laquelle des manifestations avaient débuté pour protester contre la candidature du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat.
Le mandat de l’institution onusienne a été renouvelé à trois reprises (octobre 2017, septembre 2018, septembre 2019).
“Le texte de la résolution du Conseil [du 06 octobre 2020, NDLR] demande aux autorités burundaises de garantir l’égalité d’accès à la justice pour tous ; de mener des enquêtes sur toutes les violations des droits de l’homme [y compris celles ayant eu lieu dans le cadre du processus électoral de la présidentielle de mai 2020, NDLR] ; de veiller à ce que les auteurs d’infractions aient à répondre de leurs actes devant un tribunal ; et d’offrir aux victimes des recours équitables”, précise l’Organisation des Nations unies.
Le chef de l’Etat a reçu le représentant du Secrétaire général des Nations-Unies ce 13 mai au Palais de l’unité. Avec François Louncény Fall, Paul Biya a parlé de sécurité, politique et économie.
Paul Biya a fait sa seconde apparition ce jour après que certains l’ont donné pour mort. Elle intervient après qu’une pétition des activistes a été adressée au président français Emmanuel Macron, lui demandant de rappeler son ambassadeur au Cameroun Christophe Guilhou, qu’ils accusaient d’avoir fait un montage d’audience où il se faisait recevoir par le président camerounais. Des allégations démenties par le Quai d’Orsay.
Paul réapparaît donc ce 13 mai, recevant en audience au Palais de l’Unité, le représentant du Secrétaire général des Nations-Unies, François Louncény Fall. D’après le tweet du président, les deux personnalités ont échangé sur la situation sécuritaire, politique et économique de la Sous-région, ainsi que sur la lutte contre la pandémie COVID-19.
Paul Biya qui signe presque chaque jour maintenant des décrets de nominations ou de réorganisation de certaines administrations publiques, prouve par cette deuxième audience qu’il assure ses fonctions.
Son ambassade au Cameroun demande au gouvernement camerounais de permettre que le Service aérien humanitaire des Nations Unies continue d’intervenir dans le Nord-Ouest notamment. Elle félicite également les efforts du personnel de santé camerounais, engagé dans la lutte contre le Coronavirus.
En contexte de Pandémie du Coronavirus, les Etats-Unis gardent un regard sur la situation dans le Nord-ouest et le Sud-ouest où l’armée mène une lutte contre des groupes sécessionnistes. Son ambassade l’a fait savoir ce 8 avril 2020 par une note publiée sur ses pages Web. « Nous demandons au gouvernement et aux groupes d’opposition armés de permettre un accès sans entrave aux travailleurs de la santé et de l’aide humanitaire ».
Le pays de Donald Trump ne s’arrête pas là dans ses réclamations. « Nous demandons au gouvernement de permettre au Service aérien humanitaire des Nations Unies de continuer à transporter les acteurs et fournitures médicales pour aider les personnes dans le besoin d’assistance dans lutte contre COVID-19 ».
Concernant le personnel médical que le monde célèbre cette semaine, les USA encouragent les professionnels camerounais. « L’ambassade des États-Unis félicite tous les agents de santé camerounais qui combattent le COVID-19, qui fournissent des soins vitaux et protègent les autres de la maladie », écrit l’institution que dirige Peter Henry Barlerin.
Elle rend aussi hommage à la famille du médecin, Michel Tchouamo décédé des suites de Covid-19. « Nous présentons nos condoléances à la famille et aux amis des professionnels de la santé camerounais et à ceux qui ont perdu la vie à COVID-19. ».
Dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, les USA se montrent disposés à soutenir davantage le Cameroun. Ceci, après avoir construit le Centre des opérations d’urgence de santé publique à Yaoundé, formé son personnel, facilité l’accréditation de cinq laboratoires dont le Centre Pasteur de Yaoundé qui effectue actuellement des tests de détection du COVID-19.
« Les États-Unis apportent un soutien technique et financier à la réponse COVID-19 au Cameroun et ont récemment annoncé un nouvel investissement de 1,4 million de dollars pour accroître la lutte contre les infections dans les principaux établissements de santé, renforcer les laboratoires et la surveillance, préparer les communautés et renforcer la messagerie locale au Cameroun », énonce l’ambassade sur son site internet.
Allegria Maria Del Pilar Baiochi a été reçue ce 18 juillet 2017 par le ministre des Relations extérieures, Le jeune Mbella Mbella.
C’est une italienne qui assurera désormais la coordination des activités du système des Nations unies au Cameroun. Allegria Maria Del Pilar Baiochi a, en effet, été reçue par le ministre des Relations extérieures ce mardi à qui elle a présenté ses lettres d’introduction. Dès sa sortie de l’audience, la diplomate a souligné que les priorités des Nations unies au Cameroun portaient sur la lutte contre l’insécurité, la promotion du développement, l’appui aux chantiers de la démocratie, entre autres.
Un propos qu’elle a réitéré sur son compte Twitter où elle annonce être prête à travailler avec toutes les parties prenantes du développement au Cameroun. Allegria Maria Del Pilar Baiochi est une mère de deux enfants, précédemment en service au Bureau de la coordination des affaires humanitaires (UNOCHA). Il s’agit d’un département du Secrétariat des Nations unies établi en décembre 1991 par l’Assemblée générale de l’Onu, pour renforcer la réponse des Nations unies aux crises et aux catastrophes naturelles.
Allegria Maria Del Pilar Baiochi sera à la fois à la tête du système des Nations unies et à la tête de la représentation camerounaise du PNUD.
La sècheresse est le principal facteur à l’origine de la famine qui perdure dans cette partie du pays. A cela s’ajoute l’insécurité causée par la secte islamiste Boko Haram.
Le gouvernement camerounais et les Nations Unies se sont entendus sur un programme d’aide au développement qui prévoit de conjuguer leurs efforts en vue d’éradiquer l’insécurité alimentaire, un phénomène endémique auquel est exposée environ un tiers de la population dans la région de l’Extrême-Nord, par ailleurs en proie à la menace terroriste.
Zone aride, la région de l’Extrême-Nord est connue pour être une partie du territoire camerounais où le quotidien des populations est en permanence rythmé par la sécheresse. Les précipitations y sont peu abondantes, la saison sèche y étant plutôt longue, s’étendant jusqu’à sept mois.
Ces aléas climatiques constituent un immense défi pour cette région, par ailleurs secouée par les attaques de la secte islamiste Boko Haram, qu’une offensive menée depuis 2014 par l’armée camerounaise, en collaboration avec les forces nigériane, tchadienne et nigérienne dans le cadre de la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT), a cependant permis d’atténuer.
Sur les huit objectifs du millénaire pour le développement (OMD) définis par les Nations Unies, ce pays d’Afrique centrale n’a pu en réaliser que deux : ceux liés à la réduction de l’incidence du VIH et de la faim. Ainsi, les efforts accomplis ont permis de ramener à 15,4% le taux d’insécurité alimentaire sur l’ensemble du territoire national en 2015, selon les estimations.
Dans l’Extrême-Nord, la situation demeure toutefois préoccupante. Quelque 400.000 personnes, soit 33,6% de la population de la région, y sont identifiées comme étant à risque d’insécurité alimentaire, alertent les Nations Unies dans un constat qui déclare trois autres régions affectées par le phénomène, le Nord, l’Adamaoua et l’Est, pour un taux général de 19%.
Selon les mêmes estimations, trois personnes sur quatre (74,3%) sont aussi recensées comme pauvres dans l’Extrême-Nord, soit environ le double de la moyenne nationale établie à 37,9%.
En collaboration avec les Nations Unies, le gouvernement annonce sa détermination à concentrer ses efforts dans cette région et les trois autres afin de soulager la souffrance de leurs populations en allouant une partie de budget du plan cadre pour l’aide au développement, chiffré à un total de 626,328 millions de dollars entre 2018 et 2020, pour leur fournir une assistance alimentaire et vivrière.
Ce programme conjoint projette aussi d’appuyer la production, la transformation, la conservation et la commercialisation des produits agricoles et de l’élevage et d’améliorer les infrastructures d’élevage.
Le quatrième dialogue sur la planification du développement urbain en Afrique s’est ouvert mardi à Yaoundé en présence de la commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique
La commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique plaide pour l’urbanisation en Afrique à l’occasion du quatrième dialogue sur la planification du développement urbain en Afrique ouvert mardi, 07 juin 2016, à Yaoundé, la capitale camerounaise.
Pendant trois jours, des spécialistes de 54 pays se concerteront sur l’intégration de l’urbanisation dans le processus de planification nationale du développement en Afrique.
Au cours de cette concertation, il a été révélé que le pourcentage d’Africains vivant dans les zones urbaines a augmenté à 40 avec un PIB de 55% et que le taux d’urbanisation du Cameroun est de 55%, y compris 312 villes. La plupart des citadins vivent encore dans une extrême pauvreté conduisant à une instabilité sociale. Ils rencontrent des difficultés économiques, sociales, culturelles et environnementales.
Cette rencontre s’est déroulée en présence des ministres camerounais de l’Habitat et du Développement Urbain Jean Claude Mbwentchou et de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire Louis Paul Motaze, sous la présidence du coordonnateur résident des Nations Unies, Moussa Abari.
L’attaque portée, dans le centre du Mali, contre un convoi de la Minusma a également fait un blessé grave. Les Nations Unies condamnent «cet acte odieux»
Cinq Casques bleus ont été tués dimanche, 29 mai 2016, dans une embuscade « terroriste » dans le centre du Mali, une première dans cette région, alors que le pays connaît depuis une dizaine de jours une recrudescence des attaques meurtrières contre l’armée et les soldats de l’ONU.
Ce nouvel attentat contre la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) n’a pas été revendiqué.
La Minusma n’a pas spécifié immédiatement la nationalité des Casques bleus attaqués. Une source policière malienne a déclaré qu’il s’agissait de Togolais.
« Les Casques bleus togolais étaient en mission de paix dans le secteur où les agriculteurs et les éleveurs se sont récemment affrontés », a déclaré cette source, contactée par téléphone à Mopti depuis Bamako.
La mission de l’ONU a annoncé dans un communiqué qu’une attaque « terroriste » avait eu lieu dimanche vers 11h00 (heure locale et GMT) contre « un convoi de la force de la Minusma, pris dans une embuscade à 30 kilomètres à l’ouest de Sévaré », une ville située dans la région de Mopti.
« Selon les informations préliminaires, cinq Casques bleus ont été tués. Un autre a été grièvement blessé et son évacuation médicale est en cours », a ajouté la mission dans un communiqué.
Cette attaque survient quelques jours seulement après la mort vendredi de cinq soldats maliens, tués dans l’explosion d’une mine au passage de leurs véhicules entre les localités d’Ansongo et d’Indelimane, dans le nord du Mali, selon l’armée.
Et cinq Casques bleus tchadiens avaient déjà été tués le 18 mai, dans une autre embuscade au nord d’Aguelhoc, dans le nord-est du Mali. L’attaque avait été revendiquée par un cadre du groupe jihadiste malien Ansar Dine, allié à Al-Qaïda et qui a contrôlé le vaste nord du Mali pendant près de dix mois, entre 2012 et janvier 2013.
Mahamat Saleh Annadif, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la Minusma, a condamné l’attentat de dimanche.
«Acte odieux de terrorisme » « Je condamne avec la plus grande vigueur ce crime abject qui s’ajoute aux autres actes terroristes qui ont ciblé nos soldats de la paix et qui constituent des crimes contre l’humanité au regard du droit international », a déclaré M. Annadif.
« Cet acte odieux de terrorisme est d’autant plus révoltant qu’il a été perpétré durant la journée internationale des Casques bleus », a-t-il souligné.
Il a appelé à « déployer tous les efforts possibles pour identifier les responsables de ces crimes odieux ».
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a lui aussi condamné l’attentat, a rapporté son porte-parole dans un communiqué prenant en compte les informations selon laquelle les Casques bleus visés étaient togolais.
« Le secrétaire général présente ses sincères condoléances aux familles des cinq Casques bleus qui sont morts pour la cause de la paix, ainsi qu’au gouvernement et au peuple du Togo », indique le communiqué. « Il appelle à une action rapide pour traduire les auteurs de ce crime devant la justice », ajoute le texte.
C’est la première fois que des Casques bleus de la Minusma sont tués dans le centre du Mali, une zone où est basé le Front de libération du Macina (FLM), un groupe apparu début 2015 et dirigé par le prédicateur radical malien Amadou Koufa, un Peul.
Le FLM est allié à Ansar Dine. Ces deux groupes revendiquent régulièrement des attaques dans le Nord et le centre du Mali.
Déployée depuis juillet 2013, la Minusma est celle qui connait le plus fort taux de mortalité de toutes les actuelles missions de maintien de la paix de l’ONU, en nombre par rapport à l’effectif de plus de 10.300 militaires et policiers.
Le Nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, après la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
Les jihadistes ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit depuis.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix entre le camp gouvernemental et l’ex-rébellion, censé isoler définitivement les jihadistes.
Cette loi, promulguée le 24 février par le chef de l’Etat ougandais, Yoweri Museveni, rend obligatoire la dénonciation de toute personne homosexuelle.
Le président ougandais a finalement promulgué la loi anti-homosexualité, malgré les avis émis par plusieurs pays occidentaux contre cette mesure qualifiée de liberticide. Elle rend obligatoire, entre autres, la dénonciation de toute personne soupçonnée d’être homosexuelle.
Selon le journal Le Monde, les Pays-Bas ont immédiatement décidé de suspendre une aide à l’Ouganda. Les Pays Bas, c’est en effet le premier pays au monde à légaliser le mariage homosexuel, en 2001. Le versement d’une aide annuelle de 7 millions d’euros destinée au renforcement du système judiciaire ougandais a été gelé après cette mesure.
Les Nations-Unies par la voix de La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Navi Pillay, ont également condamné cette loi. La Haut-Commissaire a souligné que l’Ouganda est tenu, à la fois par sa propre constitution et par le droit international, de respecter les droits de tous les individus et de les protéger contre la discrimination et la violence.
Le président Yoweri Museveni, Chrétien évangéliste à la tête de l’Ouganda depuis 1986, a rejeté toutes ces critiques au nom des valeurs culturelles africaines. « Imposer des valeurs sociales d’un groupe à notre société, c’est de l’impérialisme social », a jugé le président ougandais.
Le président ougandais, Yoweri Museveni, lors de la signature de la loi durcissant la répression de l’homosexualitéIsaac Kasamani/ AFP)/n