Management : 29 chercheurs se penchent sur les perspectives nouvelles en Afrique

L’ouvrage de 20 chapitres, rédigé sous la direction d’Emmanuel Kamdem et d’autres chercheurs universitaires, explore les pistes de renouvellement de la recherche managériale enracinée dans les contextes africains.

422 pages d’écritures. Il s’agit d’un ouvrage d’Emmanuel Kamdem, de Françoise Chevalier et Marielle A. Payaud intitulé : « La recherche enracinée en management », sorti des éditions EMS Management et Société.

Rédigé en 2019 et paru en 2020, l’ouvrage a pour but de présenter des « fertilisations croisées entre des chercheurs universitaires et des praticiens des affaires qui partagent des intérêts mutuellement bénéfiques, pour la contribution de l’Afrique à la création de la connaissance en management ».

L’ouvrage veut apporter des réponses contextualisées aux préoccupations liées au management. Il vise à toucher entre autres, les dirigeants et managers d’entreprises ; des praticiens chercheurs ; des acteurs de projets de développement en Afrique.

29 chercheurs dont 17 d’Afrique et 12 d’Europe ont été mobilisés pour contribuer aux recherches de ce livre de 20 chapitres, conduit en trois grandes parties.

La première partie de 9 chapitres pose la question du choix des concepts et des théories de recherche  appropriés en contexte africain. Il ressort de cette partie que, la recherche enracinée en management en Afrique peut se développer par la remise en question et le renouvellement du « Mainstream » (courant de pensée ou de croyance d’une majorité, Wikipedia Ndlr) conceptuel et théorique de la littérature internationale.

Pour ce qui est de la seconde partie, les 6 chapitres y consacrés évoquent les approches épistémologiques et méthodologiques. Ici, il est question de mettre en exergue les méthodes de recherche en contexte africain.

L’accent est mis dans cette partie sur la nécessité de contextualiser les travaux de recherche et, par conséquent, de déployer des méthodes de recherche pertinentes pour les objets de recherche, les questions traitées et les productions attendues.

Enfin, la dernière partie de 5 chapitres, donne l’occasion aux praticiens du management en Afrique, de présenter et partager leurs expériences dans le domaine. Le but étant de révéler l’enjeu épistémologique de la création de la connaissance pour le management des organisations en contexte africain.

Dans cette partie, Emmanuel Kamdem, Françoise Chevalier et Marielle A. Payaud ont posé 4 questions fondamentales pour expliquer le bien fondé du partage d’expérience des praticiens susmentionnés. « Comment comprendre la décision d’un dirigeant manager africain dont l’ambition professionnelle n’est pas de faire carrière dans l’enseignement et la recherche universitaire, de s’engager dans la laborieuse et difficile épreuve de conduire une recherche doctorale ? »

Aussi, « quels sont les impacts de la réalisation d’une recherche doctorale et de l’obtention du titre de « Docteur » pour la suite de sa carrière professionnelle ? » ; par ailleurs, « quelles contributions ce « Docteur praticien » africain apporte-t-il à la création de la connaissance dans le management en contexte africain ? ».

Enfin, « comment peut-il agir pour contribuer utilement à la construction d’une relation dialogique et mutuellement bénéfique entre les structures de création de la richesse économique (entreprises) et celles qui assurent la création de richesse scientifique (universités) ? ».

Pour les auteurs, donner la parole à ces praticiens du management permet de réduire la fracture méthodique dans la recherche managériale.

Pour conclure, les auteurs estiment que, « ce livre est donc une contribution à l’immense chantier de création de la connaissance, et de refondation de la recherche en management en Afrique et pour l’Afrique ».

Une Camerounaise parmi les 6 finalistes du Prix Orange du Livre

Lorance-K a été retenue parmi les finalistes de ce sacre édition 2022 avec son roman, « Maguia ou le prix de la liberté ».

 

Le prix Orange du Livre en Afrique a révélé, la liste des six finalistes de l’édition 2022.  Le ou la lauréat/e sera désigné(e) fin juin. La récompense littéraire est dotée de 10000 euros, soit plus de 6 500 000 de F.

Lorance-K est une jeune professeure d’espagnol camerounaise. Son premier roman, « Maguia ou le prix de la liberté », raconte l’histoire d’une femme qui, de son enfance à l’âge adulte, au fil des années, des avanies et des déceptions, apprend à ses dépens que la liberté, le sexe et les hommes ne sont pas les pierres angulaires du bonheur.

Loraine-K est en finale avec en face, le Béninois Destin Akpo avec le roman « Colorant Felix ». Le Mauritanien Byerouk pour « Le silence des Horizons ». Le Malien Chab vient avec « Le livre d’Elias ». La Tunisie est doublement représentée avec respectivement Khaoula Hosni et Yamen Manî pour les œuvres » Le prix du cinquième jour » et « Ben abîme ».

Pour cette 4e édition du Prix Orange du Livre en Afrique, 41 éditeurs issus des 4 coins du continent africain ont présenté 57 livres.

Retro

En 2021, lors de la dernière édition, Loubna Serraj était le vainqueur avec « Pourvu qu’il soit de bonne humeur », des éditions La croisée des chemins. En 2020, Youssouf Amine Elalamy, l’a emporté avec « C’est beau, la guerre », éditions Le Fennec.

En 2019, la Camerounaise Djailï Amadou Amal, Munyal fut sacrée premier Prix de ce concept avec son ouvrage, « Les larmes de la patience », éditions Proximité.

Initié en 2019, le Prix Orange du Livre promeut les plumes d’Afrique francophone et encourage les maisons d’édition africaines. Depuis 2019, il permet à un large public en Afrique et en France de découvrir de nouvelles pépites de la littérature africaine.

Mené en partenariat avec l’Institut Français, le Prix Orange du Livre en Afrique s’appuie sur des comités de lecture composés de professionnels du livre et de lecteurs africains.

Jacques Fame Ndongo parle de civilisation africaine

Le Professeur camerounais vient de publier un nouvel ouvrage chez l’Harmattan, ouvrant la discussion sur un ensemble de signes érigeant l’Afrique en civilisation, tout en étudiant son évolution

Narcissisme ou conviction à peine voilée? «Essai sur la sémiotique d’une civilisation en mutation. Le génie africain est de retour». Le Pr. Jacques Fame Ndongo, dès l’introduction générale de son nouvel ouvrage publié chez L’Harmattan, reconnait volontiers la présomption de son titre, car pour la conscience populaire, il est difficile de concéder à l’Afrique un certain génie, du moins une forme de génie susceptible de tutoyer, au pire de surpasser l’intelligence occidentale. D’entrée de jeu, un défi colossal se dresse face à l’auteur: parler de civilisation africaine. Car la notion de civilisation au sens rigide du terme est assez ambiguë. Le Pr. Fame Ndongo, par ailleurs ministre de l’Enseignement supérieur, le souligne lui-même, les signes «civilisationnels» sont multiples sur le continent.

Qu’il s’agisse de la langue, de la végétation, du climat, de l’histoire, etc., chaque peuple d’Afrique a sa spécificité. Seulement, quelques lignes plus loin, l’auteur brise cette barrière, en précisant que si les civilisations brillent par leurs différences, elles se rejoignent par leurs ressemblances. Un exemple s’impose pour plus de clarté. Il cite Cheikh Anta Diop, qui dans son ouvrage: «L’unité culturelle de l’Afrique noire» (1959), évoque des similitudes syntaxiques entre l’ancien Egyptien et le Wolof («J’ai saisi», se dit «KEF i» en Egyptien classique et «KEF na» en Wolof). Ce lien par la langue, raisonnement parmi tant d’autres arguments sémiotiques relevés par l’auteur dans son essai, prouve que s’il existe des codes propres à l’Egypte, il n’empêche que sa culture trouve des points communs avec le reste de l’Afrique. Il n’est donc point risible de parler de civilisation africaine.

Pour aligner le lecteur sur le fil de sa pensée et l’y conserver, le Pr. Fame Ndongo dans la majorité des 274 pages de l’essai, se sert de schémas, de tableaux didactiques. Il fait également appel à nombre d’érudits issus du continent, mais aussi à des intellectuels occidentaux, suffisamment honnêtes pour concéder à l’Afrique les concepts de civilisation et de génie. La plupart d’entre eux sont unanimes: l’Afrique se réveille. Une renaissance donc. L’idée d’un réveil induit une probable latence dans son évolution. Pour visualiser cette mutation causée par des phénomènes comme la mondialisation ou la modernité, l’auteur se réfère à d’antiques civilisations africaines à la puissance guerrière et intellectuelle reconnue. A l’instar de l’Egypte bien sûr avec ses mathématiciens, ses médecins, ses philosophes, ses pyramides, mais aussi de l’empire Songhaï (qui atteint son apogée dans les années 1500) avec sa célèbre université de Tombouctou ou de l’empire du Ghana forte de son ascension au 14e siècle. Toute notoriété endormie durant une longue période que le Pr. Fame Ndongo qualifie de «siècles obscurs».

Cette fin de cycle contraste avec la progression fulgurante des sociétés occidentales, qui éclipsent l’Afrique. Pour l’heure, l’auteur note un sursaut. Aujourd’hui, les Africains sont appelés à jouer un rôle phare sur les plans scientifique, technologique et numérique. Dès la première de couverture, l’auteur étale son propos. Le savant égyptien Imhotep, inventeur et architecte, aux côtés d’une photo du cardiopad, cet appareil créé par le jeune Camerounais Arthur Zang. Deux époques: le troisième millénaire avant Jésus-Christ pour le premier et les toutes récentes années 2000 pour l’autre, mais un seul liant: l’esprit et la capacité de création. Ce qui épouse bien cet extrait de définition: «Le génie transcende les temps et les lieux». Pour balayer tout doute, l’auteur conclut son essai avec une liste d’Africains ayant excellé dans le domaine des sciences exactes et fondamentales. Comme pour dire que le génie africain a fait mieux que traverser les âges, il a survécu, évolué et continue d’évoluer.

Jacques Fame Ndongo.
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« La Trahison des griots » : le livre ultime à venir de Charles Ateba Eyene

L’ouvrage achevé depuis trois semaines sera publié à titre posthume, a indiqué son préfacier Pascal Messanga Nyamding.

Invité sur le plateau de Canal Presse, l’émission dominicale de la chaine privée camerounaise Canal 2 International, Pascal Messanga Nyamding, l’universitaire et ami de Charles Ateba Eyene, a annoncé la publication prochaine d’un livre du défunt. C’était ce 23 février 2014.

L’ouvrage « achevé depuis trois semaines » aura pour titre : « la Trahison des griots ». Il aurait été finalisé, d’après Pascal Messanga Nyamding qui assure la préface, avant la détérioration de l’état de santé de Charles Ateba Eyene qui a rendu l’âme à Yaoundé le 21 février dernier.

Au cours de son intervention, Pascal Messanga Nyamding a révélé avoir été présent aux côtés de Charles Ateba Eyene dans ses derniers moments. Il a confirmé que le prolifique écrivain était malade. Il a passé trois semaines à la recherche de la guérison, entre la Clinique Fouda à Yaoundé et le Centre Hospitalier et Universitaire de Yaoundé où il a finalement rendu l’âme. Il aurait été demandé à Pascal Messanga Nyamding de prendre une part active à ses obsèques, à s’occuper notamment de l’oraison funèbre.

L’enseignant de l’Institut des Relations internationales du Cameroun, qui se considère par ailleurs comme le représentant de la frange progressiste du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (Rdpc), a annoncé l’ouverture prochaine d’un compte bancaire. Il sera domicilié à la Banque internationale du Cameroun pour l’Epargne et le crédit (Bicec) et permettra, selon l’enseignant, à l’édition du dernier livre de Charles Ateba Eyene ainsi qu’au soutien de ses enfants qui demeurent désormais orphelins de père et de mère. L’épouse de Charles Ateba Eyene est en effet décédée depuis six ans.

L’auteur des « Paradoxes du pays organisateur » était un écrivain prolifique qui avait déjà à son compte près de 25 ouvrages.

Charles Ateba Eyen est décédé le 21 février 2014 à Yaoundé des suites de maladie à 42 ans.
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Grand Prix littéraire d’Afrique noire: Venance Konan est le lauréat

Le journaliste ivoirien vient de remporter ce prix pour son ouvrage qui retrace le parcours du togolais Edem Kodjo. Il succède ainsi au congolais Gabriel Okoundji.

Le journaliste-écrivain ivoirien Venance Konan, du groupe de presse gouvernemental Fraternité Matin, a été sacré mardi lauréat du Grand Prix littéraire d’Afrique pour son livre Edem Kodjo, un homme, un destin ou le parcours politique d’un intellectuel africain. L’ouvrage de 360 pages retrace le parcours d’Edem Kodjo, ex- Premier ministre Togolais et ancien secrétaire général de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), aujourd’hui Union africaine (UA) mais également l’histoire politique du Togo.

L’auteur explique que le livre est un double témoignage : témoignage sur Edem Kodjo, un homme qui a marqué durablement l’histoire du Togo et de son continent, et témoignage d’Edem Kodjo sur son époque, son continent. Pour lui l’ouvrage est le fruit de plusieurs années de recherche sur Edem Kodjo, à travers des entretiens avec l’homme politique alors Premier ministre de son pays mais également des témoignages d’adversaires et d’admirateurs de l’homme chez lui au Togo comme dans d’autres pays. L’ouvrage se comprends quatre parties: « Edem Kodjo et Eyadéma », « Edem Kodjo et l’Afrique », « Kodjo, Eyadéma et les autres » et  » Jardins intimes ». Chacune d’elles est subdivisée en plusieurs chapitres.

Venance Konan, actuel directeur général de Fraternité Matin est le 7ème écrivain ivoirien lauréat du Grand Prix littéraire d’Afrique Noire. Le livre a été préfacé par l’ex président sénégalais, Abdou Diouf, actuel secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et édité par Présence africaine, Frat-Mat éditions et Nei-Ceda. Le Grand Prix littéraire d’Afrique noire est décerné chaque année depuis 1961 par l’Association des écrivains de langue française (ADELF).

Venance Konan, lauréat du Grand Prix littéraire d’Afrique noire
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Un inspecteur fait l’exégèse de la douane camerounaise

Gustave Ngueda Ndiefouo vient de commettre un ouvrage qui retrace les différentes mutations qui ont conduit à la réussite de cette administration

Services opérationnels de la douane
Intitulé La douane camerounaise à l’ère de la facilitation des échanges commerciaux, l’ouvrage édité par l’Harmattan-Cameroun a paru en août 2011. Dans l’ensemble, le document parle des mutations qui ont jalonné l’administration douanière camerounaise, pour la mettre en phase avec les exigences de la célérité qui caractérise aujourd’hui le commerce international. L’auteur se focalise surtout sur les services opérationnels, c’est-à-dire ceux qui sont au centre des opérations de dédouanement au quotidien. La douane camerounaise à l’ère de la facilitation des échanges commerciaux a trois parties inégales. La première partie, la plus longue, est intitulée La réforme institutionnelle de la douane et les autres acteurs de la douane. Ici, l’auteur défriche les origines de la réforme institutionnelle des services opérationnels. Gustave Ngueda constate que cette réforme s’est traduite par l’accroissement du nombre des bureaux principaux des douanes en charge du dédouanement des marchandises à Douala, et par une adoption très marquée en faveur de leur spécialisation. Celle-ci a également porté sur une réorganisation complète des services des bridages impliquées dans la prise en charge et le contrôle à la circulation des marchandises, poursuit-il. Avec pour grand titre La modernisation des outils techniques de gestion de la douane liés à la facilitation, la seconde partie ressasse les différents outils mis en place dans le champ de la modernisation. C’est le cas du changement du système informatique de l’application Pagode fonctionnelle depuis 1984 remplacée par Sydonia en janvier 2007, la mise en place du scanner à conteneurs, etc. La 3e et dernière partie, quant à elle, s’intitule Les instruments juridiques spécifiques d’appui à la facilitation. Ici, l’auteur dissèque les différents instruments qui sont orientés, pour la plupart, vers la promotion de la célérité et revêtent un caractère coercitif.

Description des documents importants
En plus de prodiguer des conseils avisés, La douane camerounaise à l’ère de la facilitation des échanges commerciaux, présente et fait la description des documents importants, ainsi que l’analyse exégétique des différentes mutations. Il s’agit donc d’un ouvrage complet qui s’adresse en priorité à tous ceux qui s’intéressent aux opérations du commerce extérieur (acconiers, commissionnaires agrées en douane, opérateurs économiques, consignataires, étudiants), et ensuite à tous ceux qui sont épris de culture. L’ouvrage de 290 pages a un avant-propos signé par Jean Kuete, vice-Premier ministre et ministre de l’Agriculture et du développement rural et une préface de Magloire Ondoa, agrégé de droit public. C’est le premier ouvrage que commet cet inspecteur principal des douanes en service à la Bridage des contrôles du secteur des douanes du Littoral I. Gustave Ngueda a 48 ans et est originaire du département de la Menoua, dans l’Ouest du pays. Il est titulaire d’une Maîtrise en droit public obtenue en 1987 à l’université de Yaoundé et diplômé de la promotion 1989 de l’Ecole nationale de la magistrature (Enam). Avant de déposer ses valises à la Bridage de contrôle, ce père de quatre enfants travaillait comme chargé d’études à la Division des statistiques et du suivi des recouvrements à la Direction générale des douanes à Yaoundé.

La première de couverture de l’ouvrage de Gustave Ngueda Ndiefouo
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Book shopping: Quoi de neuf sur le Cameroun?

Bande dessinée, roman, réflexion, parcours littéraires… Quelques titres!

Sous le charme d’une prostituée, Careen Pilo

Résumé
Lolita n’en peut plus! Titulaire d’une maîtrise de philosophie mais sans emploi, sa vie se résume à un véritable cauchemar. Terrorisée par la souffrance, la maladie et la peur; abandonnée, rejetée par sa propre famille, elle se demande si la vie vaut vraiment la peine d’être vécue… Le sort qui semble s’acharner contre elle l’oblige à se prostituer pour survivre…

Informations
Date de sortie: Mai 2009
Genre: Roman
Nombre de pages: 126
Prix: 8500 Fcfa (13 euros)


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A travers le Cameroun du Sud au Nord, Curt Von Morgen

Résumé
Le général Curt von Morgen entreprit de percer le mystère de cette Afrique, Terra incognita. Aussi parcourut-il, en le traversant, le Cameroun du nord au sud. C’est cette aventure qui est restituée de l’allemand au français par l’anthropologue français Philippe Laburthe-Tolra. Ce récit d’aventure est une narration et une réflexion consignées au jour le jour tout au long de sa traversée et de la découverte des peuples et reliefs, de la faune et de la flore.

Informations
Date de sortie: juin 2009
Genre: Livre de découverte
Nombre de pages: 216
Prix: 16 000 Fcfa (24,50 euros)


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Guide de la littérature au Lycée, Roger Kaffo Fokou

Résumé
Le guide la littérature au lycée est un ouvrage d’enseignement et d’apprentissage conçu pour les enseignants et les élèves de tous les niveaux du lycée. Chacun des 27 chapitres de l’ouvrage comporte un ou plusieurs textes de référence avec questions, une synthèse détaillée sur le concept clé de littérature, un sujet de dissertation sous forme de plan et des citations soigneusement sélectionnées.

Informations
Date de sortie: juin 2009
Genre: Parcours littéraire
Nombre de pages: 274
Prix: 17 000 Fcfa (26 euros)


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Massango et la bullé géante, Hélène Tchinda

Résumé
Masango, un jeune camerounais plein d’imagination, fait des bulles de savon dans sa chambre. Tout à coup, une des bulles se met à grossir, grossir, et se transforme en vaisseau volant. Avec ses amis Marina la mouette et Gromiaou le chat, il s’embarque… Suivez-le dans son voyage entre rêve et réalité et vivez avec lui une belle aventure d’amitié.
Illustré en noir et blanc.

Informations
Date de sortie: mai 2009
Genre: Bande dessinée
Nombre de pages: 68
Prix: 6500 Fcfa (10 euros)


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Littérature: Le général Camille Nkoa Atenga va commettre un nouvel ouvrage

Il en a fait l’annonce au Centre Culturel Français de Yaoundé.

Jalousies de femmes. C’est le titre du prochain roman du général et écrivain camerounais Camille Nkoa Atenga. Roman qui devrait paraître au début de l’année 2009.S’il n’en a pas parlé davantage, sur recommandation du Professeur Pabé Mongo, président de l’Association des Ecrivains de Langue Française pour l’Afrique Centrale (ADELF-AC), il a néanmoins fait savoir qu’il mettait la dernière main à la pâte pour la finalisation de l’ouvrage.
Le général Camille Nkoa Atenga était en fait le premier invité des rencontres littéraires organisées par l’ADELF-AC. Des rencontres qui sont appelées à devenir un rendez-vous mensuel. Sur le choix du général écrivain comme premier invité, le professeur Pabé Mongo a indiqué que  » la rencontre a pour but de promouvoir la reconnaissance endogène du mérite de nos auteurs. Il était bon qu’on ouvre le programme par un auteur qui frappe les esprits et qui donne toutes ses lettres de créance à ce rendez-vous ».
Pour ce premier rendez-vous donc, c’est le général écrivain qui était à l’honneur. Ses romans sont passés au crible de la critique littéraire. De L’enfant de la révolte muette à Le sorcier signe et persiste en passant par Malinda, Betayen je te hais et Kameroona, ses romans ont été résumés, analysés et expliqués par des universitaires au public qui a massivement répondu présent à l’appel. L’exercice critique a débouché le constat suivant réitéré par le professeur Marceline Nomo, représentante du ministre de l’enseignement supérieur : »ses mérites multiformes ont été démontré par d’éminents universitaires devant vous ce soir ». Un constat qui a particulièrement réjoui l’invité qui s’est dit « honoré par une pléiade de notre intelligentsia qui me fait savoir que j’ai été remarqué par eux ».

Le général écrit par « principes de lecture »
La graine de l’écriture continue donc de germer en ce « soldat », (ainsi qu’il se définit, Ndlr), fidèle à une devise : « contribuer au progrès de la conscience de notre environnement afin que règne la paix que je considère comme la négation de la violence sous toutes ses formes ». Arrivé à l’écriture à cause des « principes de lecture acquis dès le collège Vogt de Yaoundé », il est auteur de 5 romans qui ont tous reçus des autorisations de publication. Car a t-il mentionné, « tout ce que je publie doit avoir l’autorisation de ma hiérarchie ». Il s’est dit d’autant plus heureux que sa hiérarchie lui apporte son soutien. Il a d’ailleurs présenté au public, une lettre de félicitation du président Paul Biya et une autre du général Semengue qui était alors chef d’Etat major des armées. Autant d’encouragements qui contribuent sans doute à la germination d’une graine littéraire enfouie dans son être. Le prochain roman, Jalousies de femmes, apparaît donc comme une autre étape de l’aventure littéraire de ce « soldat », « féministe » qui troque à ses heures perdues, son arme de guerre pour sa plume.
Quand aux prochaines rencontres littéraires de l’ADELF-AC, elles auront lieu le 9 Décembre prochain avec comme invité, l’écrivain François Nkeme.


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