Afrique-Agriculture : La BEI et Cofina signent un accord de 17 milliards FCFA

La signature de cet accord a eu lieu, en présence de l’Ambassadrice de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire, Francesca Di Mauro.

La Banque européenne d’investissement (BEI) a signé, ce jeudi 14 septembre 2023, à Radisson Blu, un accord de 26 millions d’euros avec une compagnie africaine pour renforcer le développement d’une agriculture durable en Côte d’Ivoire et au Sénégal.

Ce partenariat jugé stratégique par les deux parties met l’accent sur plusieurs cultures clés, notamment le cacao, les noix de cajou en Côte d’Ivoire et les céréales et l’horticulture au Sénégal. Il comprend également des objectifs ambitieux en matière d’action pour le climat, de durabilité environnementale et d’inclusion financière, en particulier pour les femmes.

Le vice-président de la BEI, Ambroise Fayolle, a souligné l’importance de ce partenariat pour les petites et moyennes entreprises (PME) opérant dans le domaine de l’agriculture durable. Les fonds seront déployés par COFINA Côte d’Ivoire et COFINA Sénégal, pour respectivement 16 et 10 millions d’euros. Concrètement, environ 6000 emplois de Petites et Moyennes Entreprises (PME) et d’Entreprises de taille intermédiaire (ETI) seront soutenus grâce aux financements de cette Compagnie en Côte d’Ivoire et au Sénégal.

Cet accord marque une étape importante dans la réalisation des objectifs du nouvel Accord 2023-2027 entre la Commission européenne et la BEI pour le financement du secteur privé en Afrique.

 

Santé : le Cameroun réactive son Dossier Médical Électronique entamé depuis 2012

Dr Manaouda Malachie conduit jusqu’au 02 septembre 2023, une mission à Londres (Royaume Uni), dans la perspective de la mise en place de ce système.

Entamée depuis 2012, la mise en place du Dossier Médical Électronique (DME) a passé toutes les étapes préalables, (harmonisation de outils et procédures de collecte des données dans les hôpitaux, mise en oeuvre expérimentale du DME dans une cinquantaine de Formations sanitaires, adoption du cahier des charges du système de gestion intégré de l’hôpital et du dossier du DME, étude de faisabilité de mise en place d’un DME à échelle nationale…) et est aujourd’hui en passe d’être déployé sur l’ensemble du territoire national.
Selon le ministère de la santé publique, la mission que conduit le Ministre de Santé Publique à Londres (Royaume-Uni), est « le prolongement de ce processus qui s’inscrit dans la transformation de notre système de santé selon l’orientation contenu dans l’Agenda de Transformation du Système de Santé Camerounais, le temps d’agir, qui a été validé par le Président de la République« .
Ainsi, depuis le 28 août 2023, la délégation conduite par le Dr MANAOUDA Malachie rencontre et échange avec des experts de la santé numérique, les ingénieurs et concepteurs du DME, les professionnels de santé utilisant ces services. Par ailleurs, des visites des entreprises développant des solutions de soins intégrés, des établissements hospitaliers où est déployée cette technologie, etc. Il est question pour la délégation du Minsanté de se faire une idée précise sur les offres, la solution logicielle et l’infrastructure réseau nécessaire à la réalisation de ce projet.
Il est important de souligner que la société The Phœnix Partnership (TPP) s’est engagée à accompagner le Cameroun dans la mise en œuvre de la DME. D’abord, dans sa phase pilote à travers la mise en place dudit dossier à l’Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé (HGOPY) et le Centre Hospitalier Universitaire (CHU). L’extension du projet est envisagée dans tous les hôpitaux du pays dans le cadre de la deuxième phase dudit projet. Le support logiciel choisi à cet effet est le SystèmOne. Nul doute qu’au terme de ce voyage d’études des retombées palpables seront enregistrées.
En rappel, le Dossier Médical Électronique est un système informatique qui permet d’agréger de manière structurée (hiérarchisation et nomenclature), cohérente (intégrité, fiabilité) et sécurisée (sécurité, non-répudiation, traçabilité), les informations qui sont produites et validées à l’occasion de l’enchaînement des activités médicales, paramédicales et administratives (workflow) concernant un patient (identité unique) et remettre celles-ci à disposition des acteurs de la prise en charge du patient.

Cameroun : des investisseurs Luxembourgeois veulent construire un hôpital à Kribi

Ils ont été reçus chez le ministre de la Santé publique ce 04 septembre 2023.

Une délégation d’avocats et investisseurs luxembourgeois a été reçue ce 04 septembre 2023 par le Ministre de la Santé Publique,  Dr Manaouda Malachie. Ils sont venus présenter un projet de construction d’un hôpital à Kribi. Les plénipotentiaires du cabinet ARENDT envisagent de développer des infrastructures dans plusieurs secteurs de notre économie. Yves Lacroix et sa suite ont dit être prêts à apporter leur expertise dans la structuration, le cadrage et le développement au Cameroun.

Pour sa part, le Patron de la Santé Publique a marqué tout son intérêt pour l’ensemble des projets, mais plus spécifiquement ceux du secteur dont il a la charge. Il a instruit ses collaborateurs techniques de travailler en étroite collaboration avec ARENDT dans la perspective d’un partenariat Public Privé (PPP) ou d’un prêt consensuel. Selon le compte rendu du ministère de la santé publique, il reste entendu qu’une réunion intersectorielle instruite par le Chef du Gouvernement se tiendra mardi 05 septembre 2023 dès 11 heures pour suites appropriées.

Cameroun : Coton sport Fc signe un partenariat avec l’Unicef

Le protocole d’entente signé ce 30 janvier entre le champion du Cameroun en titre et l’institution onusienne est d’une durée de trois ans renouvelable.

Un pas de plus pour l’émergence de Coton sport Fc de Garoua. Le Fonds des nations unies pour l’enfance (Unicef) présent au Cameroun depuis 1975, et qui travaille dans tous les secteurs pour obtenir ses résultats, désormais dans le secteur sportif en général, en particulier le football et ses valeurs de sensibilisation du grand public sur les droits de l’enfant passera par l’un des clubs les plus titrés au Cameroun : Coton sport FC de Garoua. Seul représentant du Cameroun sur la scène continentale en ce moment. Le champion du Cameroun en titre va entamer la phase de poule de la Coupe de la Confédération au mois de février 2023.

Ceci étant, il conviendrait de noter que ce lundi 30 Janvier 2022, à 11h, au siège dudit organisme international, à Yaoundé, si au quartier Bastos, l’Unicef a signé un protocole d’entente d’une durée de trois ans renouvelable, avec le club phare de la région du nord, en présence des Mrs et dame Fernand Sadou, représentant de la Fecafoot,  Nadine Perrault et El Adamou Saliou Hamadou, respectivement président du comité exécutif de Coton sport FC de Garoua, représentant de la Fecafoot, celui de l’Unicef et le directeur sportif du club susvisé.

Une vue des participants de la convention

Dans le même sens, cette convention qui place Coton sport FC de Garoua comme un messager de l’Unicef à travers les espaces de tout ordre pour communiquer la cause des enfants camerounais recevra le soutien total de son partenaire de toutes les catégories, notamment, un appui logistique, matériel, organisationnel et d’autres activités d’intérêts communs en rapport avec les besoins dudit club identifiés d’un commun accord.

Cameroun-sécurité alimentaire : l’AFD débloque plus de 3 milliards de F

L’information a été donnée à l’occasion de la signature d’un mémorandum d’entente avec le Fonds international de développement agricole (FIDA).

Le mémorandum d’entente ainsi signé, vise « une déclinaison opérationnelle au Cameroun de l’accord-cadre signé entre les deux institutions en juillet 2021 ». Les axes de ce partenariat se déclinent en trois dimensions : un dialogue stratégique réaffirmé ; le développement de synergies opérationnelles et l’identification d’opportunités de financements coordonnés.

Cette signature a eu lieu à l’occasion de la visite au Cameroun du président Emmanuel Macron, rentre dans le cadre de la mise en œuvre du pilier 3 de l’initiative FARM (Mission pour la résilience alimentaire et agricole).

Ce pilier porte sur le renforcement de la production agricole locale dans les pays vulnérables afin d’atténuer les pénuries alimentaires. Il s’agit donc d’accroître sur le moyen et long terme, la performance et la résilience des systèmes alimentaires, et notamment la capacité des petits producteurs agricoles, à résister à des chocs économiques et évènements exceptionnels, pour continuer à produire, à vendre et faire vivre leur famille.

Les deux structures (AFD et FIDA) s’engagent à maximiser les synergies entre les programmes qu’ils accompagnent, notamment par le renforcement du capital humain (de la formation professionnelle à l’insertion et l’incubation, du conseil agricole au renforcement de filières prioritaires), afin de proposer une gamme complémentaire de services aux producteurs.

Par ailleurs, le Groupe AFD et le FIDA confirment leurs stratégies d’intervention commune, en particulier le renforcement des capacités techniques et de gestion des producteurs agricoles, la productivité de l’agriculture familiale, la durabilité des pratiques agricoles, l’accès au financement des producteurs et l’investissement durable et responsable dans le secteur.

Cameroun : les investisseurs américains à la conquête des marchés

Le Ministre des PME, de l’Économie Sociale et de l’Artisanat Achille Bassilekin III a reçu en audience le vendredi 15 juillet 2022, une délégation d’investisseurs américains.

Une délégation d’investisseurs américains séjourne au Cameroun. Achille Bassilekin III a reçu cette délégation de la Minnesota Africans United, organisation qui compte en son sein des ressortissants de près de 45 pays de la diaspora africaine.

Conduite par Basil Ajuo, ladite délégation d’investisseurs américains est arrivée au Minpmeesa « avec la ferme intention de développer des partenariats d’affaires avec le Cameroun dans des secteurs aussi divers que variés : l’agriculture, l’agro-alimentaire, le transport, la transformation du bois, les énergies renouvelables, l’industrie sous toutes ses formes », souligne le ministère des PME.

Par ailleurs, ces investisseurs souhaitent profiter du 2e congrès sur l’incubation des entreprises, que le Cameroun projette d’organiser du 15 au 17 décembre 2022, pour exposer leurs plans d’investissements dans le secteur de l’industrie nationale.

Le ministre des PME, a exhorté ses hôtes, au regard de la portée multisectorielle de leur champ d’action, à s’organiser au cours de leur prochain séjour au Cameroun pour rencontrer tous les responsables sectoriels des domaines concernés par leurs compétences entrepreneuriales.

Ce qui leur permettra d’avoir un meilleur aperçu des opportunités liées à la transformation structurelle de l’économie camerounaise engagée dans le cadre de la mise en oeuvre de la SND30.

Fécafoot-MTN Cameroon, le partenariat se renforce

L’entreprise de téléphonie mobile Mtn Cameroon a rassuré le président de la Fécafoot de la continuité du partenariat.

La rencontre au siège de l’entreprise de téléphonie mobile entre le DG de Mtn Cameroon et le président de le Fécafoot visait ce samedi 4 juin 2022 à renouveler le partenariat entre les deux institutions. Cette rencontre au sommet va permettre de maintenir le partenariat pour la saison sportive prochaine 2022-2023 comme l’avait promis le PDG du Groupe MTn au sortir de la Can Total Énergies 2022. Simplement qu’avec la crédibilité et la notoriété d’Eto’o la cagnotte sera revue à la hausse, avec une implication plus étendue, plus visible et plus dynamique de MTN.

Le sponsoring 2021-2022 des championnats Elite one et Elite two avaient déjà été signé sous Seidou Mbombo Njoya. Apres l’élection d’Eto’o, Mtn était allé rassurer le nouveau président que ce n’était pas une question de personne, mais une action citoyenne d’accompagner le développement du football professionnel au Cameroun dans laquelle cette entreprise de télécommunications est engagée depuis près de 20 ans avec la Fecafoot.

Cette convention d’une durée de deux ans et d’un montant global de 900 millions de Fcfa, «porte sur le sponsoring des compétitions nationales : Championnat de Première division, Interpoules, football des jeunes et sur l’implication de Mtn aux côtés de la Fécafoot dans la réalisation d’infrastructures sportives ».

 

Affaires : de nouveaux investissements néerlandais annoncés au Cameroun

Douala a accueilli ce 23 mars 2022, un forum économique entre les deux pays, à l’effet d’explorer de nouvelles pistes de partenariat.

Le Royaume des Pays-Bas envisage diversifier sa coopération économique avec le Cameroun. Pour se faire, le gouvernement néerlandais envisage accompagner les investisseurs camerounais dans leurs activités.

« Mon objectif est de rechercher un distributeur local qui coopérera avec nous dans le domaine de la distribution de nos produits et qui approvisionnera le marché local afin de faire toute opération de levage dans les secteurs du pétrole, des mines, des ports, etc. », ainsi s’est exprimée Nathalie Jacquemin, responsable commercial de VAN BEEST, une entreprise néerlandaise, leader dans le levage et la manutention.

Comme elle, une quinzaine d’autres chefs d’entreprises néerlandaises ont effectué le déplacement pour le Cameroun dans le cadre d’une mission économique d’une semaine. « Ces chefs d’entreprises souhaitent vraiment investir au Cameroun et sont à la recherche des partenaires », a indiqué l’Ambassadrice du Royaume des Pays-Bas, S.E TO Tjoelke-Kleve.

La mission économique néerlandaise au Cameroun était constituée d’une dizaine d’opérateurs économiques exerçant dans l’agro-industrie, de fourniture et équipement de chambres froides, la génétique des volailles, les hydrocarbures, la logistique, l’énergie solaire, le bitume bitumineux, ou la fourniture et la fabrication d’accessoires de levage pour câbles acier, chaînes et élingues synthétiques, les assurances, la haute technologie etc.

A l’occasion, Alamine Ousmane Mey a présenté les atouts du Cameroun, notamment les richesses naturelles et la qualité des ressources humaines. Il est revenu sur la stabilité du cadre macro-économique du Cameroun, et a présenté les diverses incitations contenues dans les lois sur la promotion des investissements privés.

 Alamine Ousmane Mey a par ailleurs annoncé que dans le cadre de la Loi des Finances 2022, le Cameroun a mis des provisions de l’ordre de 200 milliards de F CFA pour former et constituer des garanties en faveur des PME. C’est dans la logique de la promotion de l’import-substitution qui est l’une des politiques adoptées pour permettre la transformation structurelle de l’économie camerounaise tel que prévu dans la SND30.

Pour mémoire, ce royaume occupait la troisième position en 2020 dans le classement des partenaires commerciaux du Cameroun avec plus de 9,3% des échanges. Une semaine dédiée aux relations entre le Cameroun et les Pays bas est annoncé en mai prochain.

Coopération : les pays membres de l’Oeacp et l’Union européenne peaufinent leur nouveau partenariat

Le nouvel accord entre l’Organisation des Etats d’Afrique Caraïbes et pacifique (Oeacp) et l’Union Européenne connaît une nouvelle évolution. Le partenariat a été signé le 15 avril 2021 et s’est vu amendé au cours de la 113ème session du conseil des ministres de l’Oeacp qui s’est tenue en visioconférence du 30 novembre au 2 décembre dernier.

Selon le document final qui a été publié à cet effet, le conseil des ministres de l’Oeacp  s’est félicité de la prorogation des mesures transitoires permettant la prolongation de l’Accord de Cotonou du 30 novembre 2021  au 30 juin 2022. Le conseil a ainsi approuvé « les amendements qui prévoient  l’inclusion des Etats membres de l’union européenne dans la partie UE, et les corrections techniques, concernant la référence aux déclarations de l’article 6(1) ». Ainsi, douze décisions et trois résolutions ont été prises.

Parmi ces résolutions, on note entre autres les questions  liées aux produits de base et aux  chaines de valeur,  des questions  commerciales ainsi que la résolution sur la liste de l’Ue à propos  des juridictions fiscales non coopératives et  celles des pays tiers à haut risque dont,  les dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement de terrorisme présentent des carences.

Le conseil  a en outre donné mandat au comité des ambassadeurs pour,  « approuver les corrections techniques apportées aux dispositions du nouvel accord portant sur,  le règlement  intérieur des institutions conjointes dans les articles 88 (7), 89 (3) etc. ». Et finaliser avec,  les partenaires de l’Ue la planification de la signature du nouvel accord. Le projet du budget du secrétariat de l’Oeacp  pour l’exercice 2022 a également été approuvé.

 Le dit budget a été arrêté à 9 230 313 euros pour l’apport des membres ensuite  688 182 euros, au titre des recouvrements des arriérés des contributions et enfin  172908 euros en guise des impôts internes sur les émoluments des personnels. Il y’a aussi,  la contribution de l’UE qui s’élève à  4439691 euros.

Au cours de la même réunion, qu’a pris part le ministre camerounais de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat),  Alamine Ousmane Mey, par Visio conférence,  les participants se sont penchés sur un certain nombre de sujets d’intérêts communs. Notamment,  des sujets d’ordre politiques  et stratégiques,  institutionnels  et de développement.

C’est le cas entre autres du processus post-Cotonou, le plan stratégique de l’Oeacp 2022-2025,  la création d’une fondation culturelle de l’organisation et  la mise en œuvre du programme cadre pour les chaînes  de valeurs agricoles qui démarrera cette année.

Il faut rappeler que, C’est en avril 2020 que, le groupe des États ACP est devenu l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (Oeacp), une organisation internationale qui compte 79 membres. Donc le Secrétaire général est  S.E  M. Tete Antonio, ministre des relations extérieures de la république d’Angola.

 

 

 

 

Daphné ambassadrice d’une marque de farine camerounaise

L’artiste camerounaise a signé un contrat pour utiliser son image, sa musique et sa réputation pour promouvoir la farine de beignet «Mama Makala».

L’artiste camerounaise Daphné est depuis février 2019 l’ambassadrice de « Mama Makala », une marque de farine spéciale beignet commercialisée par l‘entreprise Africa Food Industry S.a (Afisa). Le contrat signé en début d’année s’étale sur une durée d’un an renouvelable. Une année au cours de laquelle la chanteuse sera l’effigie de la marque. Elle devra effectuer des descentes de terrain avec pour mission d’utiliser son image, sa musique et sa réputation pour promouvoir cette farine dans un marché très concurrentiel.

« Daphné atteste de la qualité du rendu de la farine. Elle représente Mama Makala dans tous les évènements qui seront organisés. Des shows sur le terrain avec des cars podium et des véhicules sonorisés seront  organisés en direction de publics cibles», explique un responsable de l’entreprise meunière. Il relève que le contrat avec Daphné vise à positionner « Mama Makala » comme la marque de farine de beignet de référence.

Le choix de Daphné pour cette campagne, explique –t-on chez Afisa, réside dans le fait que les valeurs qu’incarnent l’artiste épousent celles de la marque. La popularité de la lauréate des Canal2’Or et des Balafon Music Awards auprès de la cible féminine a également été un facteur déterminant.

« Mama Makala » a été introduite dans le marché camerounais en avril 2016. Elle est commercialisée en format de 25Kg et 50Kg. Filiale du groupe Elnefeidi, Africa Food Industry S.a est une entreprise agroalimentaire créée en juin 2015. Elle dispose à ce jour de deux usines de production à Douala et Ngaoundéré, pour une capacité de production journalière de 600 tonnes.

La BM institue un nouveau cadre de partenariat avec l’Afrique centrale

Le nouveau cadre de partenariat quinquennal 2017-2021 avec le pays d’Afrique centrale mettra en avant la promotion du développement des infrastructures et du secteur privé

La Banque mondiale fustige les « goulots d’étranglement » dans l’exécution des projets au Cameroun, un pays confronté au défi de réduction de la pauvreté où ses financements se chiffrent à près de 1,5 milliard de dollars en 2016, pour un total de dix-sept projets nationaux et un taux de décaissement de 23%.

Les administrateurs de l’institution financière ont approuvé mardi à Washington le nouveau cadre de partenariat quinquennal 2017-2021 avec le pays d’Afrique centrale, qui promet de s’attaquer « aux multiples rouages de l’engrenage de la pauvreté en zone rurale, plus particulièrement dans les régions septentrionales« , d’après Elisabeth Huybens, sa direction des opérations dans le pays.

La stratégie, qui vise à promouvoir le développement des infrastructures et du secteur privé puis à améliorer la gouvernance, se propose concrètement à œuvrer pour « obtenir des résultats tangibles dans les secteurs de l’énergie, du transport, de l’agriculture, des TIC [technologies de l’information et de la communication], de santé et de l’éducation« .

Ce sont les secteurs d’intervention prioritaires de la banque au Cameroun. Ils associent la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), l’Association internationale de développement (IDA), la Société financière internationale (SFI) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (Mida).

D’après une évaluation présentée lors d’une réunion tenue mercredi au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, elle gère à l’heure actuelle un portefeuille qui comprend deux opérations BIRD et 13 projets IDA, pour un montant total de 1,4 milliard de dollars.

La Société financière internationale dédiée au financement du secteur privé conduit 14 investissements chiffrés à 404 millions de dollars, tandis que la Mida répertorie, elle, trois projets pour un total d’engagements bruts de 265 millions.

Pour Eilsabeth Huybens, « notre engagement auprès du Cameroun n’a cessé de croître ces dix dernières années. Le nombre de projets est passé de 11 en 2010 à 17 en 2017 et le volume des engagements de 399 millions de dollars à 1 milliard 485 millions de dollars sur la même période« .

Cet engagement prévoit de continuer d’augmenter dans les années, à condition toutefois que la performance du portefeuille s’améliore, prévient la responsable institutionnelle pour qui, bien qu’en hausse de 7,5% en 2010 à 23% (environ 28,6% en 2017 selon le gouvernement camerounais) en 2016, le fiable taux de décaissement influe sur les résultats.

Cette performance médiocre est la conséquence de goulots d’étranglement qui menacent de compromettre à terme l’objectif de réduction de la pauvreté et d’impulsion du développement, sans oublier l’amélioration de la gouvernance, déplore-t-elle.

La directrice des opérations de la Banque mondiale fustige surtout la lenteur dans certaines procédures dont celles liées à la passation de marchés, d’expropriation et d’indemnisation, les problèmes d’application de la fiscalité et le manque de proactivité dans la mise en œuvre des projets.

« L’extension d’une date de clôture ne sera considérée que pour des projets qui ont fait preuve de proactivité. Aussi difficile que cela puisse sembler, l’essentiel est que les bonnes décisions soient prises et ce, dans des délais raisonnables en vue de l’atteinte de l’objectif de développement du projet et plus généralement celui de réduction de la pauvreté« , avertit-elle.

 

 

Vers l’intensification des échanges culturels entre la Chine et le Cameroun

Le vice-ministre chinois Ding Wei a signé vendredi avec le Minac le protocole d’exécution d’un nouvel accord de coopération culturelle pour la période 2017-2020

Les gouvernements chinois et camerounais se sont entendus pour accélérer le rythme d’intensification de leurs échanges culturels sans cesse croissants au cours des prochaines années et permettre à leurs relations diplomatiques de se maintenir à des niveaux plus élevés, en marge d’une visite du vice-ministre chinois de la Culture à Yaoundé.

Arrivé jeudi, 12 janvier 2017, à la tête d’une délégation comprenant une troupe artistique de plus d’une trentenaire de membres, le vice-ministre Ding Wei a signé avec le ministre camerounais des Arts et de la Culture Narcisse Mouelle Kombi, vendredi à Yaoundé, le protocole d’exécution de l’accord de coopération culturelle pour la période 2017-2020.

Cet acte a été suivi de l’annonce de la remise d’un don pour le renforcement des capacités du personnel du ministère camerounais des Arts et de la Culture dans les domaines de l’informatique et de la bureautique.

C’est la première mission officielle chinoise depuis le début de l’année au Cameroun, signe d’un « partenariat privilégié » que les autorités de Beijing et de Yaoundé déclarent entretenir, dans le cadre d’une relation d’amitié et de coopération solide établie le 26 mars 1971.

En plus du ministre des Arts et de la Culture, M. Ding a été reçu par le Premier ministre Philemon Yang pour des échanges portant sur cette relation et ses multiples réalisations, notamment dans les domaines des infrastructures (ports et routes), de l’énergie (barrages hydroélectriques), de la santé (hôpitaux), des sports (stades), de l’agriculture, de l’éducation et bien évidemment de la culture, dans le pays d’Afrique centrale.

Une des principales de ces réalisations, le Palais des Congrès de Yaoundé a ouvert son hall pour l’organisation d’une exposition photographique revisitant les événements les plus marquants de cette coopération.

Parmi les images à l’affiche, le visiteur a eu le loisir de replonger dans le souvenir de la visite effectuée par le premier président depuis l’indépendance du Cameroun en 1960, le regretté Ahmadou Ahidjo, et de sa rencontre avec le dirigeant chinois Mao Zedong le 26 mars 1973 à Beijing.

La rétrospective enchaînait avec Paul Biya, son successeur depuis 1982, reçu à son tour le 27 mars 1987 par Deng Xiaoping. On voyait aussi l’actuel chef de l’Etat camerounais en compagnie du président chinois Hu Jintao, en visite à Yaoundé en janvier 2007.

Selon un bilan dressé dans un bref rappel par l’exposition, les échanges commerciaux entre le géant asiatique et deuxième économie mondiale et la première économie de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) ont atteint en 2014 quelque 2,37 milliards de dollars, soit une hausse de 36% en glissement annuel.

Pour l’ambassadeur de Chine au Cameroun, Wei Wenhua, c’est le signe d’une évolution positive de la consolidation de la coopération Beijing-Yaoundé, par laquelle son pays se positionne aujourd’hui comme le premier partenaire commercial du Cameroun, tandis que celui-ci se classe comme le deuxième plus grand bénéficiaire de l’aide de la Chine en Afrique.

Les deux partenaires se distinguent surtout, a souligné le diplomate, par leur volonté commune de « promouvoir la connaissance mutuelle et l’amitié entre les peuples camerounais et chinois ».

C’est l’objectif visé par la visite du vice-ministre de la Culture Ding Wei au Cameroun, en compagnie de la troupe artistique de la région de Dunhuang, située sur un corridor important de l’ancienne « Route de la soie », dans le nord-ouest de la Chine.

D’une trentaine de membres, ce groupe a offert une prestation très appréciée vendredi soir au Palais des Congrès de Yaoundé scintillant de couleurs vives de la Chine, en présence d’une délégation de membres du gouvernement camerounais conduite par le ministre des Arts et de la Culture, et des membres du corps diplomatique accrédité dans la capitale camerounaise.

Ce spectacle d’une durée de deux heures, en marge duquel a été organisée l’exposition photographique dédiée aux 45 ans de relations diplomatiques entre le Cameroun et la Chine, a été un grand moment de voyage dans le riche patrimoine artistique chinois mêlant musique et danse ancestrales et contemporaines, mais aussi de dialogue des cultures avec l’art camerounais.

Ouvert par la chorale de l’Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC), qui abrite en son sein la branche camerounaise de l’Institut Confucius où plus de 13.000 apprenants camerounais ont été reçus à ce jour pour apprendre la langue et la civilisation chinoises, il a associé le Ballet national du Cameroun, grand bénéficiaire de la coopération culturelle sino-camerounaise.

Le show, ponctué par une interprétation d’une célèbre chanson d’appel à l’unité africaine du regretté Tchana Pierre, chanteur à succès camerounais, s’est révélé un véritable hymne à l’affermissement des liens entre les gouvernements camerounais et chinois, avec leurs peuples compris.
Dans son allocution, le ministre camerounais des Arts et de la Culture a salué la « grande notoriété internationale » de la troupe artistique qui, après Yaoundé, est aussi attendue pour « livrer des performances dans les prochains jours à Douala », la métropole économique du Cameroun.

Pour Narcisse Mouelle Kombi, cette visite marque une expression éloquente d’une « coopérations culturelles denses, vitales et fortes prometteuse », favorisée par la mise en place depuis 1986 d’une grande commission mixte de coopération bilatérale.

Deux jours auparavant, l’ambassadeur Wei Wenhua avait été reçu en audience par le chef de l’Etat camerounais Paul Biya pour préparer l’accueil de la mission conduite par le vice-ministre Ding Wei et dessiner les prochaines étapes de la relation sino-camerounaise.


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Le Cameroun prendra part à la TICAD VI, les 27 et 28 août

La sixième édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique se déroulera à Nairobi, à l’initiative des gouvernements japonais, kenyans et de la Commission de l’UA

La sixième édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD VI), se déroulera à Nairobi au Kenya du 27 au 28 août 2016. Une première pour le continent noir qui reçoit, pour la première fois, ces rencontres ouvertes aux pays africains à l’instar du Cameroun. C’est donc au total 6000 participants venus d’Afrique, du Japon et de diverses organisations internationales qui sont attendues à cette nouvelle édition de la TICAD.

« Nos attentes à la TICAD VI sont la facilitation de l’accès des producteurs ruraux camerounais à l’excellence technique et technologique des machines japonaises. Ceci permettrait à coup sûr un essor dans la création d’emplois décents et productifs le long des chaines de valeur agricoles à travers une mécanisation agricole performante », a indiqué le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Henri Eyebe Ayissi, dans un message publié dans le quotidien national ce 31 mars 2016, en prélude à l’évènement.

La Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique est une initiative lancée en 1993 par le Japon pour promouvoir le dialogue entre les 51 pays africains qui en sont membres et le gouvernement japonais. Notamment autour des questions d’assistance technique, financière et matérielles en Afrique, tant dans le secteur privé, public, dans les communautés, l’investissement et l’éradication totale de la pauvreté.

Au Cameroun, le Japon uvre principalement dans les domaines de l’éducation, du renforcement des ressources humaines, la promotion des petites et moyennes entreprises, l’agriculture et le développement rural. A ce titre, le pays d’Asie s’est illustré par ses contributions à des programmes d’appui à la gestion des forêts, au dégazage du lac Nyos, et récemment à l’encadrement des réfugiés en terre camerounaise.

Photo de famille à la fin de la TICAD V en juin 2013 à Yokohama.
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L’association des femmes huissiers de justice du Cameroun se tourne vers la France

Réunis en Assemblée générale ordinaire, les huissiers de justice du Cameroun ont signé un partenariat avec ceux de France samedi, 19 mars, à Douala

Les femmes huissiers de justice du Cameroun s’accordent avec leurs cons urs de France. Un partenariat entre les deux parties a été signé samedi, 19 mars 2016 à Douala, en marge de la tenue de l’Assemblée générale ordinaire de la Chambre nationale des huissiers de justice et agents d’exécution du Cameroun. Des voyages d’étude, des échanges professionnels de façon conjointes et d’autres activités sont au rendez-vous après cet accord.

Ladite coopération s’annonce fructueuse pour les deux parties mais beaucoup plus pour l’association camerounaise car, sur le plan technique, de nombreux huissiers de justice ont besoin d’informatiser leurs cabinets.

L’Assemblée générale ordinaire de la Chambre nationale des huissiers de justice et agents d’exécution du Cameroun en elle-même s’est tenue samedi sous le thème: «Huissier de justice dans les rapports de voisinage». Thème choisi en raison des conflits auxquels sont confrontés le Cameroun et du rôle de « régulateur de la paix sociale » que joue l’huissier de justice.

Les travaux ont tourné autour de trois modules, notamment la notion du trouble de voisinage, la préparation du contentieux, le règlement à l’amiable de litiges et enfin des contentieux nés du rapport entre voisins.

Les échanges entre ces huissiers de justice ont permis d’aboutir à des recommandations qui vont dans le sens de la protection de l’huissier dans l’exercice de ses fonctions.


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Promotion des Pme au Cameroun: le Canada collabore

La signature lundi d’un accord de partenariat économique, marque l’intérêt des milieux d’affaires canadiens pour les PME locales des secteurs de l’agriculture et des travaux publics

Le Cameroun et le Canada ont paraphé un accord de partenariat économique visant le développement des entreprises a-t-on appris mardi auprès de l’Agence des petites et moyennes entreprises du Cameroun (APME) qui grâce à cette convention pourra bénéficier d’un appui dans la formation de ses cadres.

Intéressé par le développement du secteur des Petites et moyennes entreprises (PME) au Cameroun, le Canada a dépêché dans ce pays une mission économique canadienne qui multiplie des contacts avec les autorités et les promoteurs d’entreprises.

Sous la conduite de l’ambassadeur du Canada au Cameroun, René Cremonese, les milieux d’affaires canadiens ont marqué leur intérêt pour des partenariats économiques avec les PME locales dans plusieurs secteurs d’activité dont l’agriculture, les bâtiments et travaux publics, l’énergie, les transports, les services et le sport.

Ainsi, dans la perspective de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) féminine et masculine qu’abritera le Cameroun en 2016 et 2019, les PME canadiennes ont marqué leur intérêt pour la réalisation de certains travaux.

Il s’agit notamment de la réhabilitation des stades de la Réunification de Douala et de Roumdé Adja de Garoua dans la perspective de la CAN 2019. A ce sujet, des entreprises canadiennes ont annoncé qu’elles allaient faire parvenir leurs offres.

A en croire certaines sources, les entreprises canadiennes pourraient également reprendre la construction du palais polyvalent de sport de Douala, dont les travaux ont été interrompus depuis plusieurs mois.

Une PME spécialisée dans a commercialistion des ananas
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La BM révise son cadre de partenariat avec le Cameroun

La Banque mondiale actuellement en consultation auprès des représentants du gouvernement du pays entend élaborer une nouvelle forme de partenariat pour les cinq prochaines années

La Banque mondiale (BM) conduit actuellement des consultations auprès des représentants du gouvernement et de la société civile du Cameroun en vue de l’élaboration d’une nouvelle forme de partenariat pour les cinq prochaines années, apprend-t-on auprès du bureau de cette institution financière à Yaoundé.

Destinées à nourrir le contenu d’un diagnostic général national dans le cadre de l’évaluation des difficultés de la lutte contre la pauvreté ainsi que les opportunités pour y remédier, les consultations, dont une première série a eu lieu autour de rencontres physiques sur deux sites, se déroulent également à travers les médias sociaux avec pour objectif de permettre aux parties prenantes de faire connaître leurs priorités de développement.

Leur première phase, qui concerne les représentants du gouvernement, de la société civile, les jeunes, le secteur privé, le milieu universitaire et les partenaires de développement, concerne le diagnostic-pays systématique (SCD).

Celui-ci est destiné à stimuler des échanges ouverts et tournés vers l’avenir avec un accent particulier sur les plans de développement nationaux et sur le portefeuille de projets actuellement financés par la BM.

Il s’agit, apprend-on, d’établir une évaluation actualisée et empirique des difficultés qu’un pays doit résoudre, mais aussi des possibilités qui s’offrent à lui afin d’accélérer ses progrès en direction du double objectif d’élimination de l’extrême pauvreté et de partage de la prospérité, selon une trajectoire durable sur le plan environnemental, social et budgétaire.

Le SCD rend compte des travaux d’analyse entrepris récemment par la BM, convoque d’autres sources extérieures et se focalise sur les difficultés capitales auxquelles se heurte le Cameroun pour parvenir à atteindre le « double objectif ».

Cette étape sera suivie, début 2016, de l’élaboration d’un cadre de partenariat (CPF) avec le Cameroun pour la période 2016-2020, de manière à appuyer les priorités de développement du pays telles que spécifiées dans le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE) ainsi que le  »double objectif » global de l’institution financière internationale.

Le nouveau cadre de partenariat, qui associera les stratégies des 3 institutions du Groupe (la BM, la Société financière internationale -IFC- et l’Agence multilatérale de garantie des investissements -MIGA-), fera l’objet de discussions multiples avec les autorités, avant d’être soumis au conseil des administrateurs de la BM en avril prochain.

Selon les statistiques disponibles, le portefeuille du Groupe de la BM au Cameroun s’élève à 1,2 milliard de dollars pour l’exercice 2015. Il est composé de 23 projets dont 12 nationaux, six régionaux et cinq fonds fiduciaires dans les domaines de l’agriculture, de l’assainissement, de l’eau, de l’éducation, de l’énergie, de la santé et du transport.

De même, en novembre de l’année finissante, l’IFC comptait 7 projets en préparation pour un volume estimé à 258,7 millions de dollars.

En outre, la MIGA soutient des investissements dans trois projets d’électricité et un projet de télécommunications, des investissements devant permettre de mieux répondre à la demande croissante d’électricité, mais aussi d’améliorer l’efficacité et le fonctionnement dudit secteur.


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Construction de stades: Fécafoot et communes, ensemble !

Les deux parties ont signé lundi, à Yaoundé, des conventions de partenariat pour la construction de terrains en gazon synthétique dans sept municipalités du Cameroun

La mise en uvre du programme quadriennal du nouveau président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), Tombi à Roko Sidiki, fait ses premiers pas.

Lundi, 23 novembre 2015, à Yaoundé, la Fécafoot a procédé à la signature de conventions de partenariat avec les communes de Bafia, Bafang, Bangangté, Bamenda, Ngaoundéré, Ngoumou et Sangmélima, pour la conception, le financement et la construction de terrains de football en gazon synthétique, des gradins et des vestiaires. Objectif, pallier la désuétude et l’inexistence d’aires de jeu de qualité au Cameroun. Parmi les quatre membres du gouvernement ayant pris part à la cérémonie de lundi, le ministre des Sports et de l’Education physique.

Pour le président de la Fécafoot, il s’agit de « contribuer au développement des infrastructures sportives », afin d’améliorer la qualité du spectacle dans les compétitions nationales, de ramener le public dans les gradins et donner davantage de visibilité aux compétitions en quête de sponsors.

D’après lesdits accords, la Fécafoot va s’occuper entre autres, de la conception, du financement et de la réalisation des travaux des terrains et des accessoires, tandis que les municipalités auront à charge les vestiaires et les gradins. Elles s’occuperont également de l’entretien des ouvrages réalisés, même si la Fécafoot mettra à disposition un tracteur pour la conservation du gazon synthétique.

Les deux parties devront se mettre d’accord pour désigner un régisseur pour la gestion des terrains et les revenus seront partagés à parts égales. « D’ici peu, nous allons effectuer un appel d’offres auprès des entreprises agréées en pose de gazon synthétique à la Fifa. Les travaux devraient débuter en janvier 2016 et les premiers terrains livrés en juin 2016 », a indiqué Tombi à Roko Sidiki.

Tombi A Roko Sidiki et des maires, lundi 23 novembre 2015, à Yaoundé.
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CAN 2019: la construction d’infrastructures confiée à la Turquie

L’ambassadeur de Turquie au Cameroun a confirmé, jeudi, la détermination de son pays à participer à la mise en place d’ouvrages sportifs et hôteliers pour la compétition à venir

La Turquie a confirmé, jeudi, 03 septembre 2015, par la bouche de son ambassadeur au Cameroun, Omer Faruk Dogan, sa détermination à participer à la construction des infrastructures sportives et hôtelières pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2019.

Cette annonce a été faite à l’issue d’une rencontre entre le diplomate, arrivé en fin de séjour en terre camerounaise et le ministre des Sports et de l’Education physique, Adoum Garoua.

Omer Faruk Dogan a vanté le partenariat qui se dessine, dans le cadre de ce programme, entre les secteurs publics et privés des deux pays. Début juin dernier, déjà, le groupe turc VTB Capital avait présenté au gouvernement camerounais son offre de financement, d’environ 500 milliards FCFA, destinée à la réalisation des stades de football de Yaoundé et Douala, les métropoles politique et économique du pays, ainsi que d’hôtels en prévision de la CAN.

A l’occasion, les investisseurs turcs avaient réitéré leurs propositions de mise à disposition des études de faisabilité des projets prioritaires visés, qui comptent également la construction d’infrastructures routières et d’un barrage hydroélectrique. La partie camerounaise avait, quant à elle, souhaité mieux maîtriser les intentions de ces investisseurs, les sources de financement y relatifs et les conditions de remboursement proposées.

Le Cameroun se prépare à accueillir la grande messe sportive de 2019.
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Coopération : Examen des projets avec les pays émergents

Le ministère en charge de l’économie passe en revue les engagements en cours de réalisation dans le cadre des partenariats avec les pays émergents

Le ministère de l’économie, la planification et l’Aménagement du territoire au Cameroun (MINEPAT), a débuté mardi 18 décembre 2012, la revue des différents projets exécutés sur la base de la coopération avec les pays émergents. Il est question pour nous de mesurer les progrès accomplis et les résultats obtenus dans la mise en uvre des projets au cours de l’année 2012 et amender les chronogrammes d’activités pour l’année 2013, a expliqué Charles Assamba Ongodo, le Chef de Division de la Coopération avec les Pays Emergents au MINEPAT. Durant deux jours, les participants vont dégager les difficultés, examiner les progrès réalisés, examiner les niveaux de décaissement de chaque projet et surtout présenter un chronogramme d’activités pour l’année 2013. Nous espérons surtout au terme de nos travaux, mettre en évidence les progressions qui ont été faites vers l’atteinte des différents résultats définis dans les différents documents de projet. Là où il y a encore des contraintes, nous allons formuler des recommandations pour accélérer la progression vers les différents objectifs à atteindre, a indiqué Monsieur Ongodo.

Un point intéressant de l’ordre du jour aura été celui de la mobilisation des fonds de contrepartie dans le cadre du budget programme. C’est un point important à examiner, car, dans la mesure où le budget se présente aujourd’hui sur des programmations trisannuelles, il est important de savoir comment on va faire si survient ente temps un accord de partenariat obligeant le gouvernement à apporter une contrepartie est ce qu’il faut envisager de nouveau crédits, qui en aura la compétence tels sont les questions qu’on se pose, a affirmé un cadre du MINEPAT. Pour les projets dont les conventions de partenariat sont disponibles, les exposants ont fait savoir qu’il ne se posait pas de problème. Ils seront désormais intégrés lors de la préparation du budget dans les programmes des ministères techniques compétents, avec le financement extérieur attendu. Des conférences de programmation des fonds de contrepartie devraient permettre d’encadrer ces inscriptions, a expliqué un expert du Ministère de l’économie.

Dans la logique gouvernementale, le fait de prendre en compte les contreparties du Cameroun dans les projets des ministères permettra de contribuer à la disposition diligente des fonds de contreparties. D’un autre côté, il est admis que la programmation triennale sécurise l’engagement de l’Etat sur une période de trois ans contribuant à apporter un début de solution à l’insuffisance parfois constatée sur ces fonds. La difficulté interviendra lorsque des projets à contrepartie interviendront en plein exercice triennal. Les participants ont proposé que le MINEPAT en assure la gestion dans le cadre du chapitre des « interventions de l’Etat ». Le chemin est encore long et doit faire face à de nombreux défis. Les ministères ont encore du mal à réaliser une bonne programmation des financements extérieurs. Au sein des administrations, la logistique de gestion des projets est parfois très lourde et ne permet pas une prise rapide des décisions. Les réflexions menées sur ce sujet sont d’une importance capitale. Avec le budget programme, les ministères devront se montrer plus efficients dans l’évaluation des apports du gouvernement. Il est difficile de savoir jusqu’à quelle période le MINEPAT accompagnera les ministères qui connaissent des retards. De toute évidence, cette réponse qui n’est que transitoire risque de durer encore longtemps.

Le ministère en charge de l’économie passe en revue les engagements en cours de réalisation dans le cadre des partenariats avec les pays émergents
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Partenariat: Une convention de coopération entre Cimencam et Labogenie

L’objet des documents paraphés le 6 mars 2012 est le contrôle de la qualité des ciments produits par les Cimenteries du Cameroun

Recherche et développement
A travers les documents paraphés devant plusieurs partenaires appartenant pour la plupart aux entreprises du secteur du Bâtiment et travaux publics (Btp), les deux entreprises ont scellé un accord en faveur de la recherche et du développement sur les ciments, les bétons et les mortiers pour garantir une qualité exceptionnelle et régulière. Concrètement, le Labogenie a un cahier de charges qui porte sur quatre points majeurs. Actualiser la base de données des ciments de Cimencam, contribuer à la formation technique des technico-commerciaux, élaborer des études croisées sur les ciments et les bétons et garantir l’étalonnage des équipements des laboratoires. L’objectif étant de permettre au seul producteur national de ciment de rester constant dans la production des ciments de qualité, et fidèles à la norme camerounaise NC 234: 2009-06. La filiale du groupe français Lafarge, quant à elle, doit apporter au Labogenie son expertise industrielle acquise au fil de 40 ans d’expérience, son approche scientifique des ciments, ses échantillons. Il s’agit donc d’un contrat synallagmatique. Les Cimenteries du Cameroun étaient représentées par Ravi Iyer, le directeur général. Tandis que Philippe Nouanga s’en engagé au nom du Laboratoire du génie civil, en sa qualité de directeur général.

Triple objectif
En rapprochant leurs activités, les deux entreprises recherchent un triple objectif. Dégager d’importantes synergies en termes d’investissements et de coûts, inaugurer une démarche innovante en faveur du développement de nouveaux ciments et bétons et fournir des solutions avancées pour satisfaire les besoins de leurs clients et marchés. Nous nous engageons par cet acte à mutualiser nos compétences et notre know-how pour les travaux de recherche et de développement sur la qualité des ciments et les bétons. Les résultats de ces différentes investigations permettront une meilleure utilisation du matériau ciment dans les travaux de génie civil au Cameroun, explique Philippe Nouanga. Même son de cloche pour son homologue de Cimencam: Nos équipes vont maintenant travailler ensemble dans le cadre de cette convention, afin de renforcer davantage la notion de qualité, de normes et de standards, dans le secteur de la construction au Cameroun, promet Ravi Iyer.
Qualité du ciment au Cameroun.

La qualité du ciment se pose avec acuité au Cameroun. En effet, au lendemain de la libéralisation du secteur des matériaux de construction et du ciment, le marché camerounais a enregistré des marques de ciment d’origines diverses. L’expérimentation de certaines d’entre elles a conduit à de nombreuses déceptions et des pertes significatives en investissement. Tout ceci, à cause de la qualité approximative. Il faut décrier l’amateurisme de certains intervenants dans le domaine du bâtiment et des travaux publics qui n’a fait qu’empirer la situation, relève Ravi Iyer. Toutes choses qui, d’après lui, ont conduit Cimencam à créer en son sein un comité de développement produit appelé Codep, chargé de surveiller la régularité et la qualité des produits et de proposer des solutions innovantes aux clients. Parce que le respect des normes camerounaises, des standards internationaux, la fourniture régulière du marché, le travail d’équipe et la satisfaction des clients sont les valeurs qui portent notre action, poursuit l’Indien. Le recours au Labogenie pour l’assistance technique montre et démontre à coup sûr que la filiale du groupe Lafarge se soucie de sa clientèle, et surtout la qualité au rang de ses priorités. Après ce mariage, il reste maintenant que les importateurs du ciment trouvent emboitent le pas, car le mauvais ciment vient de ce côté-là, d’après des témoignages. Créée en 1963 et unique producteur national, Cimencam est le leader du marché du ciment au Cameroun et en Afrique centrale. Sa production locale est de 1,5 million de tonnes. L’entreprise totalise un effectif de 500 employés et a réalisé un chiffre d’affaires de 93 milliards FCFA en 2010.

Les directeurs généraux de Labogenie et de Cimencam assistés de leurs responsables de la communication respectives
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Partenariat Public-Privé: Yaoundé accueille une rencontre africaine

La capitale camerounaise abrite la première édition du genre dont les réflexions porteront sur le secteur des transports

Une première du genre en Afrique francophone
La première édition des rencontres africaines francophones des partenariats publics et privés s’est ouverte ce mardi 26 avril 2011 à Yaoundé. La rencontre placée sous la présidence du ministre Bernard Messengue Avom des Travaux Publics est dédiée au secteur des transports. Elle réunira durant trois jours des experts, responsables politiques, décideurs publics et privés, et investisseurs qui vont partager leurs expériences et réfléchir sur les évolutions à apporter pour permettre une bonne mise en place des partenariats publics privés (PPP). Le concept de partenariat public privé, qui est de plus en plus recommandé par la Banque mondiale à ses gouvernements partenaires, se présente comme une entente contractuelle entre un donneur d’ordre public et une société de projets ou une entreprise privée dans lesquelles une société privée finance, construit et exploite une infrastructure publique. Le deuxième jour des travaux sera consacré aux partages d’expérience entre les différentes délégations présentes. La troisième journée sera consacrée à la thématique des transports urbains. Pour les organisateurs, en instaurant le principe du Partenariat entre le secteur public et le secteur privé, dans le secteur des travaux publics, cela procure l’avantage de prendre en considération un ensemble de facteurs de production ou de réalisation d’ouvrage qui soit optimaux pour la politique de développement des infrastructures.

Un partenariat encore au stade embryonnaire au Cameroun
Du point de vue officiel, le dialogue entre le secteur public et le secteur privé est une réalité au Cameroun. On cite très souvent en exemple l’existence de structure de dialogue comme le Cameroon business forum, ou encore le comité interministériel élargi au secteur privé. D’un autre côté, il est constamment organisé des rencontres entre des dirigeants du secteur public et certains patrons au sein du groupement international du Cameroun (GICAM). Mais de l’avis des experts, tout cela est encore très embryonnaire. Lors de tenue de la deuxième édition du Cameroon business forum au mois de février dernier, le premier ministre Yang Philémon avait reconnu que peu d’avancées avaient été réalisées sur les résolutions prises sur la première édition. Un autre frein à une vraie émergence d’un dialogue secteur public-secteur privé productif est lié à l’indépendance de la justice. Dans le cadre d’un conflit avec le gouvernement, elle est très souvent encline à lui donner raison. Parfois même ses décisions à l’encontre de l’administration sont moyennement prises en compte. La dernière composante qui manque à l’émergence d’un vrai partenariat entre l’administration et le secteur privé est le manque de plateforme d’information mutuelle. On a comme l’impression que les deux camps sont chacune dans une tranchée et n’apparaissent que soit pour des discours sans grande avancées, soit pour se rejeter mutuellement la responsabilité d’une situation particulière. Une étude avait été commandée en 2005 par le gouvernement, à l’effet de mettre en place un partenariat du genre qui puisse être efficace. Aucune suite n’a été donnée.

Les PPP (Partenariat Public-Privé) permettent de financer de grands projets locaux
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Performances économiques: Les critiques du patronat camerounais

Ce constat est celui du président du GICAM, lors de l’assemblée générale annuelle de cette organisation

Des prévisions économiques inquiétantes au regard des déclarations politiques
Dans son discours prononcé lors de la 110ème assemblée générale du Groupement interpatronnal du Cameroun (GICAM), Olivier Behle, a fait savoir que le bilan de l’activité économique au Cameroun, pour l’année 2010, était mauvais. Les performances économiques du Cameroun se situent en deçà de la moyenne mondiale, africaine et sous régionale. Notre pays est l’un des moins performants du monde et ses résultats sont en déphasage avec le potentiel que tout le monde lui reconnaît, a déclaré le président du groupement. Selon lui, les estimations du gouvernement et des organismes parallèles de sondage qui tablent sur une croissance de 2,6% en 2010 en raison de l’effondrement de la production pétrolière, sont le signe de la persistance des difficultés structurelles. Dans l’analyse qu’il a présentée sur les secteurs d’activités, il apparaît que la croissance est estimée à 3,8% dans le primaire, à 3,9% dans le tertiaire et à 0,5% dans le secondaire, qui subit les conséquences de la baisse soutenue de la production pétrolière, avec une chute de l’extraction d’hydrocarbures de plus de 13%. En ce qui concerne l’environnement global des affaires, le président du GICAM a fait savoir que malgré la prise des quelques mesures d’encouragement, les durées des opérations d’importation et d’exportation sont toujours très longues. De même, les procédures et délais de paiement des impôts sont eux aussi longs, les entreprises camerounaises consacrant en moyenne 27 jours par an au règlement des impôts, contre 7 jours environ en Ile Maurice. Aussi critiqué, le manque de politique agricole claire du gouvernement. Pour Olivier Behle, le Cameroun ne peut espérer dans ces conditions, être un pays émergent que s’il améliore de façon concrète, la qualité de la dépense publique et diminue sérieusement le niveau des importations des produits alimentaires agricoles, pour passer de 500 milliards FCFA aujourd’hui à 100 milliards FCFA en deux ans. Le gain réalisé par cette mesure forte, pourrait être investi dans le financement de l’agriculture, dans la multiplication des infrastructures de production et contribuer à augmenter l’accès au crédit a-t-il fait savoir.

Une politique fiscale toujours peu incitative
Le président du Gicam a aussi dénoncé l’attitude unilatérale du gouvernement, qui a élaboré et adopté sa loi de finance sans respecter le principe de consultation préalable du secteur privé. Le patronat dans sa politique de veille, avait porté à l’attention du gouvernement des observations sur des choix de politique fiscale qui pour lui seraient de nature à réduire la pression fiscale et donc relancer ou tout au moins maintenir les investissements. Entre autre mesures critiquées, la suppression de la réduction de 50% de l’impôt sur les sociétés et de l’impôt sur les revenus de capitaux mobiliers pendant la phase d’exploitation dans le cadre des régimes du Code des investissements, la suppression du taux zéro de TVA pour les entreprises situées en zones franches et points francs industriels, l’exigence de mentions obligatoires – concernant le fournisseur et le client – à faire figurer sur une facture, et l’allongement du délai de notification au contribuable du redressement ou de l’avis d’absence de redressement à compter de la fin des opérations de contrôle sur place ainsi que du délai de réponse aux observations du contribuable. Une autre conséquence sérieuse du manque de dialogue franc entre les secteurs privés et publics est selon le groupement, le fait que la loi de finances 2011 récemment votée a dépouillé l’article 262 de l’alinéa « b » et a vidé le régime des investissements de toute sa substance. De la même manière le président du Gicam fait remarquer, qu’avec la modification de l’article 614 du Code Général des Impôts, l’effet rétroactif sera désagréable pour les entreprises auxquelles des avantages fiscaux avaient été accordés par des textes spécifiques. Promettre une chose et décider du contraire deux ans plus tard n’est pas de nature à encourager ceux qui ont pris des risques pour créer de la richesse et encore moins à attirer de nouveaux investisseurs, a conclu le président du Gicam.

Olivier Behle, président du Patronat au Cameroun
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Emprunt obligataire: Le patronat camerounais reste prudent

Lors du traditionnel point de presse, donné vendredi 05 novembre dernier, le président de ce groupement est revenu sur la question et d’autres

Aucune information définitive, sur une opération pourtant de grande importance
A deux mois de la clôture de l’exercice budgétaire 2009-2010, l’opération d’emprunt obligataire prévue dans le cadre de cet exercice se met progressivement en place. Depuis l’annonce de la signature par les autorités d’un contrat avec trois banques locales pour mener les opérations d’arrangement, aucune information officielle n’a plus été donnée. Le groupement interpatronnal du Cameroun semble lui aussi sans information. C’est avec un conditionnel appuyé que son président, Olivier Behle, a donné quelques informations y relatives. Il s’avère que l’on tablerait sur 220 milliards de souscriptions potentielles sur la base d’un taux de 5,50%. Logiquement, 40% du montant escompté proviendraient des investisseurs institutionnels tandis que les privés apporteraient les 60% restants. Au total, 200 milliards de francs CFA seraient ventilés dans les grands projets dont la mise en uvre sera appréciée de tous, a-t-il déclaré sur le sujet. Dans le même contexte, le président du Gicam est revenu sur le comice agro-pastoral d’Ebolowa, pour en souligner l’importance et inviter ceux des ses membres qui interviennent dans le secteur agro-pastoral de soutenir l’évènement. Au passage il a fait remarquer que le secteur agricole restait abandonnée et que l’absence de politique claire et chiffrée n’arrangeait pas la situation. Une des causes des niveaux élevés d’importations qui plombent la balance commerciale nationale a laissé entendre Monsieur Behle.

Revoir le système des gestions des télécommunications et de la sous-traitance

D’autres points étaient à l’ordre du jour de ce point de presse. Revenant sur la capitalisation des accords avec le groupe hautes études commerciales (HEC), le président du Gicam a annoncé la tenue très prochainement des activités qui viseront à améliorer la compétitivité des grosses entreprises et de l’administration camerounaise par la formation de leurs hauts dirigeants. D’ici à juin 2011, 8 séminaires de formation auront été organisés à l’intention des dirigeants d’entreprises et de hauts fonctionnaires a -t-il dit. Sur le secteur des technologies de l’information et de la communication, le Gicam à travers son président a critiqué le fait que la fibre otique soit gérée au Cameroun par le seul opérateur Cameroon Telecomunication. Il se trouve dans une position de juge et parti a fait savoir le président Behle, rappelant au passage que le Gicam proposait de revenir sur cette disposition afin de permettre un développement des télécommunications au Cameroun. Concernant l’importance des audits environnementaux et leurs impacts sur les grand projets de développement en Afrique et au Cameroun en particulier, le Gicam annonce la tenue le 11 novembre prochain d’un diner-débat, à l’occasion duquel autour du ministre de l’environnement et de la faune, auront lieu des discussions sur le thème «les audits environnementaux : nécessité ou piège pour le pays et pour les entreprises ? » Abordant la question de la sous-traitance, domaine dans lequel s’exercent beaucoup d’entreprises camerounaises, le Gicam critique les dispositions législatives actuelles pour suggérer l’adoption d’une nouvelle loi plus claire, et de façon générale une loi économique qui tienne en compte toute l’évolution de l’économie camerounaise. Il faudrait, tout compte fait, une loi sur la modernisation de l’économie qui intègrerait et indiquerait tous les modèles de réformes à entreprendre.


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Partenariat public/privé: Le ministre Motaze de l’économie rassure

C’était au cours d’une concertation avec les patrons en vue de leur plus grande implication dans la réalisation des chantiers économiques

Une concertation de grande importance
Face aux entrepreneurs camerounais ce mercredi 20 octobre 2010, le ministre Louis Paul Motaze, en charge de l’économie, la planification et l’aménagement du territoire (MINEPAT), a présenté les attentes du gouvernement vis-à-vis du secteur privé sur la meilleure façon de relancer la croissance à travers la mise en uvre du Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE). Le secteur privé est le moteur de la croissance pour toutes les économies, a fait savoir le ministre Motaze. Le ministre a aussi évoqué la structuration de l’économie, critiqué le fait qu’une grande majorité des investissements soit orientée vers le secteur tertiaire fortement alimenté par les importations. Autres problèmes liés aux investissements du secteur privé, le fait que la majorité de ces entreprises fonctionnent dans l’informel. Une mesure est déjà mise en uvre pour mieux identifier les agents de ce secteur et les ramener dans le formel. Mais une catégorie d’entreprises nous inquiète encore, ce sont celles qui étant identifiées formellement et qui se livrent à l’exécution d’opérations informelles, s’est indigné Monsieur Motaze. C’est pourquoi, le ministère a invité les investisseurs à se tourner vers des secteurs à fortes valeurs ajoutées, comme l’agriculture. Dans son exposé, Dieudonné BONDOMA YOKONO, le directeur général de l’économie et de la programmation des investissements publics au MINEPAT, a présenté un ensemble d’opportunités coordonnées par ce département ministériel. Cinq axes majeurs sont retenus, La diversification de l’économie, le renforcement des capacités des entreprises, l’amélioration de la compétitivité et de l’environnement des affaires, le développement de l’accès aux marchés et la diversification des sources de financement et l’accroissement de l’offre d’emplois décents.

Le MINEPAT fait découvrir ses actions
Les entrepreneurs ont aussi présenté un certain nombre de doléances. Les principales préoccupations tournaient autour des questions de fiscalités, de formation et aussi sur les questions de financement.La réalité actuelle est qu’il reste difficile d’investir dans un contexte où, lorsqu’on se lance, on immobilise déjà 20% du capital a fait remarquer Charles Metouck, le président du syndicat des industries du Cameroun. Sur cette question précise de la fiscalité, plusieurs interventions ont animé les discussions. Selon une responsable des douanes, le problème sur l’application la loi relative au taux préférentiel de 5% de taxe de douane sur les biens d’équipement productif souffre du manque de décret d’application. Réagissant à cette préoccupation, le MINEPAT a fait savoir que des mesures d’accompagnement existaient. Les opérateurs ont pu découvrir que dans des cas limitatifs, le gouvernement pouvait s’accorder avec les opérateurs pour déterminer ceux des biens d’équipements qui pouvaient bénéficier d’une fiscalité spéciale. Nous allons plus loin, lorsque le projet est vraiment pertinent, nous pouvons l’accompagner en lui faisant obtenir des financements à taux d’intérêts très réduits, de l’ordre de 2%, nous pouvons lui fournir le résultat des études menées sur le lieu de réalisation du projet, et mieux ce que les opérateurs ignorent c’est que les zones franches industrielles existent encore et sont insuffisamment exploitées a fait savoir Monsieur Mbeng, conseiller technique au MINEPAT. Revenant sur la question des financements, le ministre Motaze a présenté l’apport du gouvernement en terme d’accompagnement, mais aussi la rencontre a permis à deux partenaires du gouvernement, l’agence française de développement (AFD) et la société financière internationale (SFI), de présenter leurs produits pour les entreprises.

Participants à la rencontre, Douala 20 octobre 2010
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Aucun engagement chiffré de part et d’autre
Au final, il apparait évident que le ministre Motaze a été porteur d’un message:Nous voulons relancer l’économie en focalisant sur le secteur primaire et nous avons besoins du secteur privé. L’Etat est prêt à faire des concessions pour tout investissement allant dans ce sens. Pour le secteur privé, difficile de se lancer dans de nouveaux investissements si le gouvernement ne propose pas des garanties claires et précises. Or si le ministre Motaze s’est montré compréhensif, il n’a pas véritablement pris d’engagements chiffrés sur l’implication de son ministère dans la perspective d’un rôle plus important du secteur privé dans la relance de l’économie camerounaise. Le gouvernement comprend toutes vos exigences, mais cela reste très difficile parce que parfois il faut arbitrer sur des choix d’égale importance ; regardez par exemple le prix des produits de première nécessité. Nous avons la pression de la ménagère qui veut que les prix baissent, d’un autre côté, si on doit baisser cela suppose faire l’impasse sur une certaine quantité de recettes publiques, or les partenaires financiers multilatéraux exigent une bonne tenue des comptes publics, vous comprendrez que ce n’est pas toujours facile de décider, a fait savoir le ministre Motaze. Il a aussi indiqué que le processus était lent mais qu’il se mettait en place. C’est déjà bien qu’on en débatte, cela signifie qu’on s’en préoccupe, a-t-il fait savoir. Cette rencontre avec le secteur privée dans le but de capitaliser le DSCE n’est pas une première. Mais à chaque fois le gouvernement ne semble pas prêt à de véritables concessions. De son côté, le secteur privé ne peut pas investir plus d’argent s’il n’a pas plus de garanties. Cette journée de concertation peut être considérée comme un vrai test pour la confiance des patrons camerounais, dans la perspective de l’emprunt obligataire qui aura lieu très prochainement. Le gouvernement a présenté ses doléances, les patrons aussi, le tout dans une ambiance bonne enfant, mais chacun sait à quoi s’attendre.

Les partenaires du Cameroun ont présenté quelques solutions
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Les journées germano – camerounaises ont lieu du 19 au 22 octobre 2010

Voici le programme complet des travaux qui vont se dérouler à Yaoundé, Douala et Edéa

Mardi 19 octobre 2010 – Yaoundé: Audiences Officielles de la délégation allemande
8:30 – 9:30 Mot de Bienvenue et présentation de la conjoncture politique, économique et sociale au Cameroun par S.E. Reinhard Buchholz, ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Cameroun.
10:00 – 11:00 Audience de la délégation allemande avec le Premier ministre, chef du gouvernement camerounais.
11:30 – 13:30 Audiences du ministre de l’industrie, des mines et du développement technologique, M. Badel Ndanga Ndinga, du ministre de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire, M. Louis Paul Motaze et du ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat, le professeur Laurent Serge Etoundi Ngoa.
15:00 – 19:00 Audiences du vice-Premier ministre, ministre de l’agriculture et du développement rural, M. Jean Nkueté, du ministre des finances, M. Lazare Essimi Menye, du ministre de l’eau et de l’énergie, M. Michael Ngako Tomdio et du ministre du commerce, M. Luc Magloire Mbarga Atangana.

Mercredi 20 octobre 2010 – Yaoundé/Edéa
8:00 – 9:00 Table ronde à la Société Nationale de l’Investissement (SNI)
9:30 – 10:30 Table ronde à la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH)
11:00 Départ de Yaoundé
13:30 – 16:30 Visite de l’usine Alucam à Edéa
18:00 Arrivée à Douala et visite du siège du CAA (Club des Amis d’Allemagne) et programme parallèle à Douala des journée portes ouvertes au CAA: Présentation du Club des Amis d’Allemagne et du CAA Business Group. Présentation et exposition des institutions allemandes au Cameroun. Présentation et exposition des organismes des Anciens d’Allemagne au Cameroun. Information sur les études en Allemagne et les conditions d’obtention de visa étudiant pour l’Allemagne.

Jeudi 21 octobre 2010 – Journées économiques à Douala, GICAM Groupement inter-patronal du Cameroun
Comment développer l’investissement allemand au Cameroun?
9:00 – 10:00 Inscription des participants
10:00 – 11:00 Ouverture officielle et mot de bienvenue puis allocutions de M. Jacques Bimai, PCA du Club des Amis d’Allemagne (CAA), de M. Olivier Behle, Président du GICAM, de M. Stefan Liebing, membre du comité de direction de Afrika-Verein der deutschen Wirtschaft, de S.E. Reinhard Buchholz, ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Cameroun et discours du ministre de l’industrie, des mines et du développement technologique, M. Badel Ndanga Ndinga
11:00 – 13:30 Conférence-débat et témoignages Comment développer l’investissement allemand au Cameroun?
Principaux intervenants – Keynote Speakers: M. Christophe Eken, président de la Chambre de Commerce, d’Industrie, des Mines et de l’Artisanat (CCIMA), M. Patrik Reuter, directeur régional pour l’Afrique de l’ouest et du centre de Afrika-Verein der deutschen Wirtschaft, M. Alamine Ousmane Mey, directeur général, Afriland First Bank et S.E. Jean-Marc Mpay, ambassadeur de la République du Cameroun en Allemagne.
Témoignages des entrepreneurs allemands et camerounais: Dr. André Kwam, UTSCH SARL, M. Célestin Banimb, SITRAFER SA / Martin Rose Gleisbau GmbH, M. Alexander Sipua, YANDALUX GmbH et M. Philippe Bassem, SIEMENS.
14:30 – 16:00 Groupes de travail (en parallèle)
Thème 1Rôle de la diaspora en matière d’investissement au Cameroun
Chairman: Professeur Kum’a Ndumbe III et intervenants: M. Clement Nkamanyi, président challenge camerounais e.V., M. Christian Kouam, président Cameroon Diaspora Network – Germany e.V., Dr. Jean Oscar Kono Kono, président Camfomedics e.V., M. Claude B. Mbayin, président Verein kamerunischer ingenieure und informatiker e.V., M. Richard Nemwoua et le vice-président du conseil d’administration du CAA, représentant du MINREX, chargé de la diaspora.
Thème 2Attentes vis-à-vis des États
Chairman: M. Jacques Bimai, PCA du CAA, ADG Sitrafer
Intervenants: M. Martin Abega, secrétaire exécutif du GICAM, M. Christian Nakonz, ancien ambassadeur d’Allemagne en Afrique et représentant d’Afrika-Verein à Berlin, Dr. Samuel Wandja, directeur général du groupe santé Afrique S.A., vice-président du conseil d’administration du CAA
Thème 3Types de financement de projets et cas pratiques
Chairman: Gérard Daraspe, directeur du bureau de la KfW au Cameroun
Intervenants parmi les institutions suivantes: Deutsche Investitions- Banque Entwicklungsgesellschaft (DEG), Central Africa Investment S.A. (Cenainvest), Banque Africaine de Développement (BAD), Banque Islamique du Développement (BID), Crédit Foncier du Cameroun (CFC), Société Nationale d’Investissement (SNI)
16:30 – 18:30Poursuite des travaux des différents groupes de travail


Club des amis de l’Allemagne)/n

Vendredi 22 octobre – Poursuite de la conférence-débat (GICAM)
9:00 – 11:00 Opportunités d’investissement au Cameroun
Les secteurs porteurs au Cameroun et la politique de leur financement: Ministre de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire, M. Louis Paul Motaze
Les Grands Projets avec quelques exemples concrets: Énergie avec le barrage de Lom Pangar (DG EDC, M. Théodore Nsangou), secteur minier avec l’exploitation du fer de Mbalam (DG de la CAM IRON, M. Roger Bogne), infrastructure avec le port en eau profonde de Kribi (directeur du projet, M. L. Nlend Banack)
Le soutien à la mise en uvre des projets de développement: Ministre des Finances, M. Lazare Essimi Menye et quelques secteurs porteurs identifiés par les partenaires allemands, M. Stefan Liebing, EnBW pour le secteur énergétique, M. Durando Ndongsok, First Climate Group: Low carbon opportunities in Cameroon
11:30 – 12:30 Opportunités d’investissement au Cameroun (suite)
L’amélioration du climat des affaires au Cameroun avec Mme Angeline Mindja, directeur Général de l’agence de promotion des investissements.
Les projets de partenariat public-privé (PPP) au Cameroun avec M. Justin Ntsama, coordinateur technique du Conseil d’Appui à la Réalisation de Contrats de Partenariat (CARPA) et Mme Beatrice Fri Bime, conseiller technique PPP de la Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit (GTZ).
L’impact des aspects socioculturels: Création d’une école allemande au Cameroun avec M. Bop Sandrino-Arndt, l’initiateur du projet Ecole Allemande à Yaoundé. L’impact du Programme d’Appui au Retour des Immigrés Camerounais (PARIC) avec M. Camille Mouté, directeur général du Fonds National de l’Emploi (FNE)
12:30 – 13:30 Cérémonie de Clôture


Club des amis de l’Allemagne)/n

Gicam-HEC Paris, partenariat scellé !

Les deux parties ont lancé mercredi 13 octobre à Douala le premier volet de leurs actions

Renforcer les capacités managériales des chefs d’entreprises camerounais, tel est l’objectif majeur de ce partenariat, conclut il y a quelques mois entre le Groupement Inter Patronal du Cameroun (GICAM) et la Haute Ecole de Commerce (HEC) Paris. Partenariat qui a connu son premier temps fort ce mercredi 13 octobre 2010 au siège du Gicam à Bonanjo, avec le lancement de HEC Executive Club du Cameroun, le dixième du genre au monde et premier en Afrique Centrale. Ceci est d’après le Directeur développement Afrique du groupe HEC Jean-Luc Ricci, la concrétisation de la convention signée le 08 juillet dernier entre les deux parties. Le partenariat devrait permettre non seulement de renforcer les capacités managériales des patrons camerounais, mais aussi d’arriver à changer les mentalités pour permettre au Cameroun de répondre aux enjeux majeurs du monde.

Et Olivier Behle, président du Gicam, n’a d’ailleurs pas manqué de souligner dans son propos liminaire l’importance d’un tel cadre. Pour lui, les leaders du Cameroun doivent profiter de cet outil pour améliorer leurs performances, d’autant plus que le groupe HEC Paris est la première business school d’Europe. Par ailleurs, a-t-il souligné, à côté des opportunités que la mondialisation et l’ouverture des frontières sont susceptibles d’offrir, se cachent de sérieuses menaces pour les économies faibles et notamment pour celles dont les dirigeants n’ont pas embarqué à temps dans le train de la modernité. Et c’est là l’enjeu et la pertinence de l’avènement de HEC Executive Club au Cameroun, à savoir la formation des managers de qualité qui cheminent aux côtés de leurs pairs avec pour objectif la croissance de leur entreprise. De plus, il est aussi question de renforcer les liens de coopération qui existent entre le Cameroun et la France dans divers domaines, agricole, économique et culturel, un aspect hautement salué par le Secrétaire Général de la région du littoral représentant le gouverneur, qui coprésidait la cérémonie aux côtés du consul général de France à Douala Didier Goujaud, représentant l’ambassadeur de France au Cameroun.

Après la cérémonie de lancement, les travaux se sont poursuivis par un exposé de Moncef Cheikh-Rouhou, professeur d’Economie et de finance Internationale (HEC Paris) sur le thème l’Afrique et la sortie de crise : Une chance pour l’émergence ! Le conférencier est notamment revenu sur la place qu’occupe l’Afrique dans l’environnement économique mondial, les causes de la crise qui touche actuellement l’Afrique, et les différents facteurs d’émergence de ce continent. De lui, l’on apprendra par exemple qu’il faut atteindre au moins 6 à 7% de taux de croissance, contre 5,5% actuellement, pour que les jeunes africains qui arrivent sur le marché de l’emploi puissent avoir du travail. Mais l’économiste est optimiste quand à l’avenir de l’Afrique, puisqu’elle enregistre des résultats très respectables par rapport au reste du monde d’après les exigences du Fond monétaire international (FMI). Divers autres thèmes devront nourrir les multiples conférences que le HEC Executive Club Cameroun prévoit jusqu’en 2011.


Journalducameroun.com)/n

Cameroun: Présentation du partenariat Orange et CAF ce mercredi à Douala

Partenariat qui s’étend sur les huit prochaines années

L’esplanade du siège de la direction générale de Orange Cameroun à Akwa à Douala, va servir de cadre ce mercredi, 02 décembre 2009, à la cérémonie de présentation du nouveau partenariat qui réuni le groupe Orange et la confédération africaine de football, CAF. Cérémonie au cours de laquelle seront présents, Michel Zoah, ministre camerounais des sports et de l’éducation physique ou son représentant, ceux du président de la confédération africaine de football et du président de la fédération camerounaise de football. Seront également présents, le président de l’association des clubs de première division, ACPD, le président de l’association des footballeurs camerounais, AFC, le président de l’association des journalistes sportifs du Cameroun, ainsi que le top management d’Orange Cameroun, et les autorités locales.

Orange et la CAF ensemble pour 8 ans
En présence des différentes personnalités suscitées, les contours du partenariat entre Orange et la CAF qui s’étend sur les 8 prochaines années, seront dévoilés, à en croire le chef service sponsoring de la compagnie de téléphonie mobile, Etoa Tsanga Narcisse Blaise. Le partenariat en question a débuté depuis le mois de juillet 2009, avec l’accompagnement de la compagnie de plusieurs compétitions africaines, à savoir, la champion’s league et de la coupe de la confédération. Au cours des 8 prochaines années, la marque sera associée aux principales épreuves de la CAF, telles : la Coupe d’Afrique des Nations désormais appelée Coupe d’Afrique des Nations Orange qui se joue tous les deux ans, le Championnat d’Afrique des Nations qui se dispute tous les deux ans, le Championnat d’Afrique Juniors qui se déroule également tous les deux ans, la ligue des Champions de la CAF qui se dispute chaque année, tout comme la Coupe de la Confédération et la Super Coupe de la CAF.

Développer le football africain
Ce déploiement de la compagnie de téléphonie mobile, s’inscrit pleinement dans la continuité de sa participation au développement du football africain, comme c’est le cas depuis de nombreuses années à travers les équipes nationales de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, de la Guinée, du Botswana et bien sûr des lions indomptables du Cameroun, en plus des championnats de vacances. Une implication qui amène Blaise Etoa, à conclure que la CAF a préféré Orange comme partenaire stratégique, pour son rôle prépondérant dans la promotion du sport en Afrique et son expertise technique.

Issa Hayatou, président de la Caf
www.africaguinee.com)/n

Partenariat: Synergies Africaines et Microsoft Afrique liés par un accord

Une cérémonie a eu lieu, cette semaine au siège des synergies africaines à cet effet

Vous allez avoir accès à tous nos logiciels, tous sans exception. Et nos collaborateurs vont venir chaque année pour mettre à jour ces logiciels.
Cheick Modibo Diarra, président de Microsoft Afrique

Il s’adressait ainsi à Jean Stéphane Biatcha, secrétaire exécutif des Synergies Africaines. C’était ce Mardi 3 Février 2009, au siège de Synergies Africaines à Yaoundé. Cette promesse de mettre à la disposition des Synergies Africaines, tous les logiciels de Microsoft Afrique a été doublée d’une autre: Nous allons offrir à nos partenaires – dont Microsoft Afrique – un audit gratuit de leurs systèmes d’information. Cheick Modibo Diarra est au Cameroun. La signature du protocole d’accord entre Microsoft Afrique et Synergies Africaines contre le Sida et les souffrances est la première étape de sa visite de trois jours. Un protocole d’accord dont les principaux points d’ancrage sont: le renforcement des capacités institutionnelles de Synergies Africaines ; les échanges d’informations sur les applications innovantes des TIC et leur intégration dans les stratégies de prévention et de prise en charge du Vih/Sida et des principales endémies en Afrique ; l’amélioration de l’accessibilité des communautés aux solutions informatiques adaptées à leurs besoins.

Siège de Synergies afrcaines, à Yaoundé
Journal du Cameroun)/n

Pour Jean Stépahane Biatcha, secrétaire exécutif des Synergies Africaines, cet acte « est la traduction concrète d’une vision de collaboration forte entre deux partenaires partageant une volonté et des aspirations communes ». Pour lui, la signature du protocole d’accord de partenariat est la suite logique à de nombreux contacts. Dans son allocution, il a en effet revelé que Cheick Modibo Diarra et les synergies africaines avaient déjà noué 3 contacts majeurs : les 14 et 15 Novembre 2007 à Niamey à l’occasion de la 3ème conférence des premières dames des Synergies Africaines, le 13 Décembre 2007 à l’occasion de sa visite au Centre de Référence International Chantal Biya pour la Recherche sur la Prévention et la Prise en Charge du Vih/Sida et lors de la distinction de la première dame camerounaise Chantal Biya comme ambassadrice de Bonne Volonté de l’Unesco.

Cet acte est la traduction concrète d’une vision de collaboration forte entre deux partenaires partageant une volonté et des aspirations communes.
Jean Stépahane Biatcha, secrétaire exécutif des Synergies Africaines

A l’occasion de cette visite, il a réaffirmé sa promesse à l’endroit des étudiants de l’école polytechnique de Yaoundé. « J’ai fais la promesse de venir donner des cours aux étudiants de l’école polytechnique de Yaoundé. Je crois qu’avant la fin de l’année, je vais venir leur donner des cours de mécanique spatiale et de navigation interplanétaire » a-t-il déclaré.

Astrophysicien de renommée internationale directeur de programme d’exploration à la NASA, Cheick Modibo Diarra est malien. Il fonde en 1999 la fondation PATHFINDER pour l’éducation et le Développement. Il devient président de Microsoft Afrique en 2006, année de sa nomination comme ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO. Sa visite au Cameroun se poursuit jusqu’à Jeudi prochain. Il rencontrera plusieurs hauts responsables camerounais dont le premier ministre.

Cheick Modibo Diarra, président de Microsoft Afrique
Journalducameroun.com)/n