Atanga Nji étrille Olanguena, Marafa et Mebara

Dans une tribune publiée dans la presse publique, le ministre chargé de mission à la présidence de la République traite les trois personnalités «d’écrivains de circonstance» et d’«affabulateurs»

Les ouvrages publiés par d’anciens collaborateurs du chef de l’Etat camerounais, aujourd’hui emprisonnés pour des faits de détournement de deniers publics, suscitent bien des commentaires au sein de la classe politique camerounaise, notamment au sein du RDPC, parti au pouvoir.

En témoigne la tribune publiée le 16 mars dernier, dans le quotidien gouvernemental, par Atanga Nji sur les uvres de Marafa Hamidou Yaya (Le choix de l’action, Mes 10 ans au Minatd; Editions du Schabel, 2014), Jean-Marie Atangana Mebara (Le secrétaire général de la présidence de la République du Cameroun, entre mythe, textes et réalités; L’Harmattan, 2016) et Urbain Olanguena Awono (Mensonges d’Etat, déserts de République au Cameroun; Editions du Schabel, 2016). Les deux premiers auteurs cités ont en commun d’avoir été secrétaire général de la présidence de la République, outre d’autres portefeuilles ministériels.

Tous trois sont aujourd’hui emprisonnés pour des questions liés à des détournements de deniers publics. «Et comme par enchantement, chacun se met dans la posture d’un homme politique d’envergure qui aurait passé sa vie à servir le pays. Prétendre avoir un destin national parce qu’on a occupé des fonctions ministérielle est une absurdité totale», qualifie Paul Atanga Nji.

Celui qui est par ailleurs secrétaire permanent du Conseil national de sécurité, affirme que les trois hommes, qui sont parfois présentés comme des prisonniers politiques, ne le sont nullement. «Les trois anciens ministres condamnés pour détournement de deniers publics, devenus écrivains, lancent des diatribes dont le but est de vilipender le gouvernement. Ils devraient se rappeler qu’au moment où le chef de l’Etat avait décidé de les nommer, ils n’avaient aucun état de service pouvant démontrer leur amour pour la patrie».

Et de donner quelques traits de leur parcours au sein du gouvernement: «Marafa Hamidou Yaya fut nommé secrétaire d’Etat aux Finances et membre du Bureau politique du RDPC avant l’âge de 40 ans. Il devint conseiller spécial du chef de l’Etat, avant 44 ans et à 48 ans, il était ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République et à moins de 50 ans, ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation pendant 10 ans» ; «Jean Marie Atangana Mebara a été nommé ministre de l’Enseignement supérieur avant l’âge de 44 ans et ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République avant 48 ans»; «Urbain Olanguena Awono était secrétaire d’Etat au ministère des Finances à l’âge de 35 ans. Il a été révoqué peu de temps après. En 1996, le chef de l’Etat lui fit à nouveau confiance en le nommant secrétaire général du ministère des Finances avant de lui confier le ministère de la Santé en 2001».

Paul Atanga Nji poursuit sa diatribe en expliquant que les trois anciens ministres ne pourraient être considérés comme des «victimes d’épuration politique parce qu’ils auraient affiché leurs ambitions d’occuper la fonction suprême». Pour le politicien, membre du Comité central du RDPC, il s’agit d’«affabulateurs» et d’«imposteurs». Il illustre son propos en prenant exemple sur Garga Haman Adji, ancien ministre de la Fonction publique, démissionnaire du gouvernement en 1992 ; et Maurice Kamto, ex-ministre délégué auprès du ministre de la Justice, démissionnaire du gouvernement en 2011. Lesquels n’auraient jamais été «inquiétés» suite à leurs démissions.

«Le comportement peu honorable de ces anciens ministres (en parlant de Marafa, Mebara et Olanguena, ndlr), devenus des écrivains de circonstance, démontre à souhait que l’ingratitude pousse l’homme à afficher son instinct animal», estime Paul Atanga Nji.

Paul Atanga Nji
Droits réservés)/n

L’unique fortune de Paul Biya, c’est la paix, la stabilité, l’unité nationale

Par Paul Atanga Nji

Le Cameroun a la réputation d’être un pays stable, uni, démocratique, libre et prospère. Le Cameroun est surnommé l’Afrique en miniature car avec plus de 350 groupes ethniques, toutes les composantes sociologiques vivent en parfaite harmonie et en symbiose.

Depuis 1982, le Cameroun est dirigé par le président Paul BIYA, un Homme d’Etat de dimension mondiale qui a, à chaque consultation électorale, su convaincre l’immense majorité des Camerounais avec un projet de société réaliste, cohérent, réalisable et convaincant. Le projet de société du président Paul BIYA a commencé par la Rigueur et la Moralisation en passant par le Libéralisme communautaire, la Démocratie apaisée, la Liberté de parole, la Liberté d’entreprendre, les Grandes Ambitions et aujourd’hui les Grandes Réalisations.

Le 6 novembre 1982, les prophètes de malheur ne donnaient pas au président Paul BIYA six mois à la Magistrature suprême. Aujourd’hui, force est de constater que le chef de l’Etat savait bien d’où il venait et là où il devait mener le Cameroun. Le président Paul BIYA n’agit pas de manière hasardeuse car le Cameroun est si délicat que chaque acte républicain doit être mûrement réfléchi. Et le chef de
l’Etat est un Grand Maître lorsqu’il faut régler les équations politiques complexes.

Le président Paul BIYA incarne toutes les valeurs et les dons que le ciel donne aux grands dirigeants. Il y a certes plusieurs chefs d’Etat dans le monde mais il faut être un homme d’une autre dimension pour avoir la posture du chef de l’Etat camerounais. Le président Paul BIYA est un dirigeant humble, patient, tolérant, pondéré, ouvert d’esprit, généreux, détaché du matériel, compréhensif, déterminé, courageux et intransigeant quand les intérêts stratégiques et névralgiques du Cameroun sont menacés.

Les détracteurs et prophètes de malheur ont multiplié sans succès depuis 1982, des man uvres de diversion et de déstabilisation pour porter atteinte au bon fonctionnement des institutions républicaines. Mais le peuple camerounais, souverain et maître de son destin a toujours apporté son soutien sans réserve au chef de l’Etat et à la politique du Renouveau national.

Clairvoyant et doté d’un sens élevé de vigilance, le président Paul BIYA n’est jamais tombé dans les pièges qui auraient pu porter un coup sérieux au bon fonctionnement des institutions républicaines.
Ainsi, répondant en 1992 à la demande pressante de l’organisation d’une conférence nationale souveraine considérée à l’époque comme la seule voix de transition entre le parti unique et le multipartisme, le président Paul BIYA a rétorqué: «la conférence nationale est sans objet». Pour le chef de l’Etat camerounais, la seule voix c’est d’aller aux élections. 24 ans après, les événements lui ont donné raison car les pays qui ont organisé cette conférence nationale souveraine étaient tous au bord du précipice. Les dégâts et les déchirures ont été si profonds que certains de ces pays qui ont
organisé la conférence nationale sont encore en train de panser leurs plaies.

Si le Cameroun est resté stable dans une Afrique fortement perturbée par les crises politiques à répétition, les guerres civiles et les changements inconstitutionnels des gouvernements, c’est grâce à la grande sagesse du président Paul BIYA, qui se met toujours au-dessus de la mêlée partisane pour défendre l’intérêt général et préserver les acquis de la nation.

Avant l’introduction de l’organisation biométrique des élections, les prophètes de malheur avaient prédit la débâcle du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), parti majoritaire, car selon les mauvaises langues, le RDPC a toujours gagné grâce à la manipulation des résultats. L’élection présidentielle de 2011 a prouvé le contraire car Paul BIYA a gagné au Cameroun avec 78% des voix et à l’étranger avec plus de 95% des voix.

Le double scrutin (législatives et municipales) du 30 septembre 2013 a confirmé l’assise politique du RDPC et une organisation parfaite par Elections Cameroon (ELECAM), chargé des inscriptions biométriques et de l’organisation matérielle des élections au Cameroun. Avec 148 députés sur 180 et 305 maires sur 360, le parti créé par le chef de l’Etat à Bamenda a fait une démonstration de force qui a, une fois de plus, confondu les détracteurs et les prophètes de malheur.

Ayant échoué dans tous les actes de sabotage contre le Cameroun, les organisations mafieuses tapies dans l’ombre ont rendu public un article qui aurait été publié par le Journal FORBES où le président Paul BIYA serait le 5ème chef d’Etat le plus riche en Afrique. Et comme le mensonge n’a qu’une vie éphémère, un responsable du journal Forbes en l’occurrence Michel LOBE EWANE dans un entretien à Cameroon Tribune du 10 octobre 2014 a clairement dit que son journal n’a jamais publié une telle information. Il a, par ailleurs, exigé aux imposteurs qui se sont servis de l’étiquette du Journal FORBES dans cette affaire de prétendue fortune du chef de l’Etat camerounais de s’excuser publiquement, faute de quoi ils s’exposeraient à des poursuites judiciaires.

Une autre ONG Internationale Crisis Groupe prédit une éventuelle déstabilisation du Cameroun en 2018 si le chef de l’Etat décide à nouveau de briguer un autre mandat présidentiel. Cette ONG qui a gagné malheureusement sa renommée dans les actes de prestidigitations se trompe certainement d’époque car s’il y a un peuple en Afrique qui ne se laisse pas manipuler ou dicter une conduite c’est bien le peuple camerounais, souverain et maître de son destin, disposant du
droit inaliénable de choisir son chef de l’Etat.

Pour la journaliste de Mediapart qui prétend qu’une insurrection armée se prépare dans la partie septentrionale du Cameroun sous le couvert de la secte terroriste Boko Haram, je déplore tout simplement sa méconnaissance du Cameroun qui, à ce jour, ne connaît aucun problème de stabilité sauf des incursions marginales dans certains arrondissements de la région de l’Extrême-Nord. Une situation maîtrisée et contrôlée par les forces de défense et de sécurité.
Le chef de l’Etat Paul BIYA est, à ce jour, l’homme politique préféré des Camerounais car il fait ce qu’il dit et dit ce qu’il est capable de faire. Si les détracteurs ont pour habitude d’utiliser le mensonge, la manipulation et la désinformation pour atteindre leurs objectifs, le chef de l’Etat camerounais n’a jamais utilisé la surenchère politique comme arme pour gouverner. En 1983, le président Paul BIYA disait: «Personne ne doit emprunter le chemin de maquis pour exprimer ses opinions». En 2014, le Cameroun est un pays libre et démocratique; seuls les adeptes de la malhonnêteté intellectuelle diront le contraire.

Pour ceux qui ne le savent pas, le président Paul BIYA n’a pas de fortune ou encore moins des richesses sauf dans le fantasme des ONG, des médias et des hommes politiques manipulés. La plus grosse fortune du chef de l’Etat camerounais c’est la paix, la stabilité, le progrès économique et l’unité dont jouissent les Camerounais car depuis 1982, le président Paul BIYA a consacré chaque seconde, chaque minute, chaque heure, chaque jour, chaque semaine, chaque mois et chaque année de sa vie pour le bien être du Cameroun et des Camerounais. Ceux qui distillent des informations erronées sur le Cameroun et à l’endroit du chef de l’Etat, Son Excellence Paul BIYA doivent savoir que le Cameroun n’est pas un jeu et l’immense majorité des Camerounais qui approuve sans réserve les valeurs d’intégrité et de probité morale défendues par le chef de l’Etat ne permettra à quiconque de jouer avec le Cameroun.

Gare aux imposteurs!

Paul Atanga Nji
Droits réservés)/n