Cameroun : des opposants dénoncent l’interdiction du congrès du PCRN

Maurice Kamto et Akere Muna, hommes politiques et avocats condamnent la décision du sous-préfet de Kribi II.

Deux opposants au régime de Paul Biya se dressent contre une décision administrative interdisant la tenue du congrès du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn). D’abord autorisé par le sous-préfet de Kribi II le 16 novembre, l’événement prévu du 15 au 17 décembre 2023 est interdit par la même autorité par décision en date du 23 novembre. Comme motif, Mme le sous-préfet invoque « les dissensions » au sein du parti, lesquelles pourraient causer « un trouble grave à l’ordre public ».

La décision n’est pas au goût du président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) habitué de ce type d’actes administratifs. « Il s’agit d’une nième atteinte grave aux libertés publiques et d’une immixtion inacceptable dans le fonctionnement interne d’un parti politique légalisé », réagit l’homme politique.

Le Pr. Maurice Kamto pense que l’autorité administrative « aurait pu requérir la présence des forces de maintien de l’ordre sur les lieux de ladite manifestation pour intervenir en cas de besoin au lieu d’anticiper des troubles graves à l’ordre public sur une base spéculative ». L’avocat s’indigne par ailleurs du fait que dans un environnement où évoluent près de 400 partis politiques, « un seul et ses alliés peuvent mener leurs activités normalement ».

Pour Akere Muna, c’est impossible de se taire face à cette interdiction. L’acte administratif est « troublant ». L’avocat n’a pas de doute, car « il est clair que quelqu’un a clairement influencé cette interdiction » qui pour lui montre la violation du principe de la séparation des pouvoirs au Cameroun, l’affaire de dissension étant pendante devant une juridiction. Akere Muna pense que l’action de l’autorité est « biaisée ». Elle est « non seulement frustrante mais anéantit également nos espoirs d’État de droit dans notre pays ».

Par ces dénonciations, l’opposition semble manifester une certaine solidarité face à l’administration d’Etat. Cet état de choses arrive au moment où les partis politiques s’activent pour préparer les rendez-vous électoraux prévus en 2025.

Cameroun : le sous-préfet interdit la tenue du congrès du PCRN à Kribi

L’autorité administrative de l’arrondissement de Kribi II revient sur un précédent acte par lequel elle a délivré un récépissé de déclaration de manifestation publique.

Pour l’heure, le congrès ordinaire du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) prévu du 15 au 17 décembre 2023, n’aura plus lieu. Selon l’autorité garante de l’ordre public à Kribi II, « ladite manifestation est interdite pour dissensions internes à cette formation politique susceptibles de troubler gravement l’ordre public », explique le sous-préfet, sans donner plus de détails.

Mais, ces derniers jours, l’un des pères fondateurs du PCRN, Robert Kona, accuse Cabral Libii d’avoir pris la tête du parti de manière frauduleuse en 2019. L’affaire a été portée devant le tribunal de première instance de Mayo-Kani à Kaélé. Le 04 janvier 2024 Cabral Libii est attendu devant cette juridiction. Dans la mouvance de cette actualité, le sous-préfet de Kribi II rapporte le récépissé de déclaration de manifestation publique délivré le 16 novembre dernier.

En réaction à ce rétropédalage, le secrétaire national du PCRN, Armand Okol, rapporte que « de sources bien introduites, le sous-préfet de Kribi II a reçu d’énormes pressions politiques et administratives assorties d’une instruction ferme de rapporter le récépissé de déclaration de manifestation publique déjà délivré », peut-on lire dans un communiqué en date du 24 novembre dernier.

Le président national du parti, Cabral Libii, a fait une sorti sur les réseaux sociaux. Selon le député, la décision du sous-préfet tombe au moment où 1 750 congressistes ont confirmé leur inscription, où sept jours après la délivrance du récépissé, les commissions et sous-commissions peaufinent les derniers réglages. « Nous prenons à témoin l’opinion nationale et internationale sur les risques et les conséquences graves que peuvent entraîner une affliction populaire de cette ampleur et une atteinte aussi flagrante à la liberté de se réunir ».

L’opposant soutient par ailleurs que « rien, mais alors rien, au regard du prétexte brandi et des Statuts du PCRN, ne justifie un tel préjudice (…) Le PCRN épuisera toutes les voies pour que triomphe la République et la justice », promet le président du parti. Cabral Libii assure que le parti et ses militants restent mobilisés pour la préparation du 1er Congrès du PCRN, du 15 au 17 décembre 2023.

 

Cameroun-PCRN : Cabral Libii attendu au tribunal ?

Le président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale est accusé par l’un des pères fondateurs du parti, Robert Kona, de s’être arrogé la présidence de manière frauduleuse.

Le sujet pourrait devenir affaire du PCRN au Tribunal de première instance du Mayo-Kani à Kaele. Selon une certaine assignation en annulation des résolutions du premier congrès ordinaire du PCRN du 11 mai 2019, Cabral Libii est attendu au tribunal le 04 janvier 2024. Ledit document vise l’annulation de l’élection du Cabral Libii comme président du PCRN, l’annulation des résolutions portant sur les statuts, le règlement intérieur et autres documents du parti. Car, selon ce document dont l’authenticité n’est pas encore reconnue au PCRN, Cabral Libii a transformé une réunion préparative du 1er congrès du PCRN en congrès.

L’actuel directoire du parti dit n’avoir reçu aucune notification du tribunal. Cependant, le secrétaire national à la communication soutient que « la réunion du PCRN du 11 mai 2019 à Guidiguis était bel et bien un congrès qui a été déclarée par les deux pères fondateurs que sont papa Kona Robert et papa Massardine Albert Fleuri », a déclaré Armag Okol sur la télévision STV. Le cadre du parti précise que ces pères fondateurs ont signé les procès-verbaux de ce congrès. Ces documents ont été déposés au ministère de l’Administration territoriale. « Ce qui a abouti à la validation des résolutions du congrès de Guidiguis ».

Cette position est celle que l’actuel président national, Cabral Libii a soutenu lors de la conférence de presse donnée le 15 novembre 2023 à Yaoundé. Répondant aux questions des journalistes, le président du PCRN a déclaré que le PCRN « n’est absolument pas en otage ». Dans son argumentaire, Cabral Libii a démontré que la réunion de Guidiguis était bien un congrès. Et que c’est à ce congrès qu’il a reçu le mandat lui donnant le pouvoir de convoquer le congrès extraordinaire de Ngaoundéré tenu en 2022.

Durant ces assises, « j’avais à ma droite dans le bureau du congrès le président sortant papa Kona Robert et à ma gauche le secrétaire général sortant papa Albert Fleuri Massardine et ensemble nous avons signé le communiqué final, nous avons paraphé les nouveaux statuts, le nouveau règlement intérieur, le nouvel observatoire électoral du parti que nous avons par la suite transmis au ministère de l’Administration territoriale », explique l’homme politique. Cabral Libii rappelle aussi que le congrès de Ngaoundéré a décidé de construire une maison et d’offrir un véhicule à chacun des pères fondateurs.

Tout compte fait, le parti reste dans la logique de la préparation du congrès de Kribi, lequel est prévu du 15 au 17 décembre 2023.

Cameroun : enjeux du premier congrès ordinaire du PCRN

Le président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale les a dévoilés au cours d’une conférence de presse donnée le 15 novembre 2023 à Yaoundé.

Le premier congrès ordinaire du PCRN aura lieu du 15 au 17 novembre 2023 à Kribi, département de l’Océan, région du Sud. En prélude à cette rencontre historique, le président national du parti, Cabral Libii, a entretenu la presse sur l’intérêt et les enjeux de ces assises. En effet, ce rassemblement permettra au parti « d’affiner les préparatifs des combats électoraux avenirs, en examinant nos textes (…) Nous voyons donc dans cette grande rencontre de Kribi, à la fois un cadre de restructuration organisationnelle et fonctionnel, et un moment de ressourcement et festif », a déclaré le député.

Le premier congrès ordinaire vient après le congrès extraordinaire tenu à Ngaoundéré en 2022. Ce dernier devait adresser des problématiques d’ordre conjoncturel. La rencontre de décembre 2023 sera consacrée à l’élection du président national et des membres du Comité directeur national du parti. Cabral Libii, le président sortant dévoilera ses intentions à Kribi. Néanmoins, des candidatures ont été déclarées pour le challenger à la tête du parti, a-t-il précisé.

En outre, « des activités sportives, des journées portes ouvertes avec projection sur écran géant des comptes rendus des élus du PCRN, des séances de sensibilisation médicales assorties de dépistage de certaines affections et d’autres activités jalonneront notre séjour à Kribi.  Le couronnement de ce grand rendez-vous historique sera la tenue d’un grand meeting de clôture au centre-ville de Kribi », a ajouté l’homme politique, enseignant d’université.  Le congrès est couplé à la célébration des 20 ans d’existence du PCRN. Les inscriptions à ce congrès ouvertes aux militants de manière exceptionnelle se sont achevées le 15 novembre à minuit.

Une possible coalition de l’opposition en 2025

Aussi, lors du premier congrès à Kribi, le PCRN posera les jalons d’une possible coalition avec d’autres partis d’opposition en vue de l’élection présidentielle de 2025. L’une des ambitions primordiales de ce parti est de battre le parti au pouvoir  et remporter cette élection. La coalition constitue ainsi une approche pouvant lui permettre d’atteindre son objectif. Cependant, il est temps de définir les modalités de cette coalition.

A cet effet, le PCRN ne coalisera pas avec tout parti. « Nous coaliserons avec ceux qui méritent que nous coalisions avec eux. C’est-à-dire ceux qui abattent comme nous un travail volumineux. Ceux qui abattent un travail de chanson de cigale, ils peuvent être surs que nous ne coaliserons pas. Nous ne nous amusons pas, nous travaillons pour le changement du Cameroun », martèle l’opposant.

Les performances du PCRN

Par ailleurs, la célébration du 20è anniversaire du parti offre l’occasion de dresser un bref bilan de son évolution, de ses performances récentes. Selon son président le PCRN a aujourd’hui une notoriété établie. Lors des élections législatives et municipales du 09 février 2020, il a remporté cinq sièges à l’Assemblée nationale, repartis dans les régions du Centre, du Littoral, de l’Adamaoua, et 206 conseillers municipaux.

Aux élections régionales de décembre 2020, « le PCRN a arraché au parti au pouvoir 17 voix dans la Mefou et Afamba région du Centre, une circonscription où il n’avait aucun conseiller municipal. Aux dernières sénatoriales, le PCRN a fait 11% des voix alors que son nombre de conseillers municipaux ne faisait que 6% dans la circonscription concernée, apportant une preuve que le PCRN séduit au-delà de ses seuls rangs.  Le parti est désormais installé dans plus de 80% des communes du pays et il occupe depuis les élections couplées de 2020, la 3è force politique du Cameroun », se vante Cabral Libii.

Cameroun : Cabral Libii présente le tableau sombre de la gouvernance du RDPC

Le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale a tenu une rencontre avec la presse ce mercredi 15 novembre au siège de son parti à Yaoundé.

La conférence se tient en prélude au premier congrès du PCRN couplé à la célébration du 20è anniversaire du parti prévus du 15 au 17 décembre 2023 à Kribi. Voici un extrait de la déclaration du député sur le bilan négatif des 41 ans du Renouveau.

« Le redressement et la réconciliation entre les enfants du Cameroun, une population qui ne sait plus à quel saint se vouer. L’inflation du prix des produits de première nécessité est galopante. Les enseignants du primaire, du secondaire et du supérieur sont désabusés. Les projets structurants se soldent successivement par des scandales économiques jamais élucidés. C’est le règne des éléphants blancs.

Malheureusement la nature s’en est mêlée aussi. Avec de nombreux effondrements suite auxquels nombreux de nos compatriotes ont perdu la vie. Tant de drames qui ont rappelé l’inefficacité de la politique de la protection civile de ce gouvernement si du moins il en a une. Je ne saurais clore cette partie sans m’incliner devant la mémoire des compatriotes qui y ont trépassé. C’est la conséquence de l’inconséquence. C’est aussi le lieu d’adresser mes vœux de prompt rétablissement aux rescapés et aux blessés (…)

Dès 2025, après notre victoire à la prochaine élection présidentielle, selon la volonté de Dieu et celle du peuple camerounais, en 41 ans de pouvoir, les crises générées ou exacerbées par la gouvernance du Renouveau sont innombrables. Boko Haram, crise anglophone, mouvement OTS, grève des transporteurs, la liste serait longue. Les détournements de deniers publics sont probablement le sport dans lequel le système au pouvoir demeure un champion inégalé. Affaire Glencore, affaire de la Covidgate, l’Olembegate, les chantiers routiers interminables à l’instar de l’autoroute Douala Yaoundé (…) sont des exemples récents de cette dilapidation décomplexée du pays.

Il convient de mentionner avec emphase le nouveau record détenu par le Cameroun aux mains du RDPC. Notre pays est le seul au monde à décerner des médailles à des fonctionnaires épinglés dans des scandales financiers outranciers et de vol, oui de vol. des voleurs qui se félicitent, font éhontément de l’autocongratulation en s’octroyant de rutilantes distinctions de la honte. L’histoire retiendra l’ostentation avec laquelle les ministres narguent les citoyens avec arrogance.

Les générations futures apprendront que, au moment même où les enseignants criaient leur ras le bol dans le cadre du mouvement OTS, des anciens élèves devenus des voleurs publics se partageaient des milliards qui auraient dû les aider à diminuer leur peine.

Tout en nous souvenant des engagements pris par le président de la République garant des institutions selon lesquels ils rendront compte, il est tout aussi évident pour tous que non seulement les prévaricateurs ne rendent pas gorge, mais ils continuent leur sale besogne sans gêne. On est donc en droit de se demander où est passé le président de la République ? qui gouverne même ce pays manifestement abandonné aux mains des factions du pouvoir qui s’affrontent ? ».

Cameroun : des leaders politiques défendent la cause des enseignants

Le député Cabral Libii et Serge Espoir Matomba dénoncent le traitement réservé aux professionnels de la craie qui revendiquent leurs droits.

Pour la troisième semaine après la rentrée scolaire du 04 septembre, des enseignants du secondaire regroupés au sein du collectif « On a trop supporté » (OTS) reconduisent la grève pour une semaine de plus. Sur les images qu’ils publient depuis plusieurs régions du pays, l’opération de débrayage est en cours.

Au Lycée technique de Souza dans le Moungo, au lycée bilingue de Bourha, au lycée de Katoual à l’Extrême-Nord, au lycée bilingue de Mambanda à Douala, au Lycée bilingue de Loum chantier gare ou encore au Lycée d’Ekite à Edéa dans le Littoral, « OTS saison 2 » a démarré ce 18 septembre 2023 suite à un communiqué de reconduction de l’opération « craie morte » en date du 17 septembre.

Cette communication rappelle que plusieurs enseignants ont été interpellés la semaine dernière, subissant des « menaces » et « l’intimidation » de la part des autorités administratives. Au lycée de Mom Gare, le sous-préfet de Makak a suspendu M. Andre Gislain Bayiha de son poste de responsable de président de l’amicale des personnels du lycée à « titre conservatoire ».

Ce qui pour Cabral Libii, « devient vraiment scandaleux ! ». Le député se demande si le ministère de l’Administration territoriale se substitue au ministère des Enseignements secondaires. « D’abord les gouverneurs, ensuite les préfets, maintenant les sous-préfets. Qu’y a-t-il au juste ?» s’interroge-t-il dans une publication.

« Non et non ! » « Arrêtons de les ridiculiser »

Dans un autre post, l’homme politique présente le problème, qui est selon lui, la dette de 76 milliards de FCFA de l’Etat aux enseignants, laquelle devrait courir jusqu’en 2026, selon les autorités. « Il faut payer 76 milliards des arriérés que seule la gabegie a fait exister. Paul Biya instruit de les payer depuis mars 2022. Au lieu de reléguer cette honteuse histoire très vite au passé, en septembre 2023 on dit aux enseignants que ce sera jusqu’en 2026 ». « Non et non ! », s’offusque le président national du Pcrn par ailleurs enseignant d’université.

Sur ce, Serge espoir Matomba appelle à honorer l’enseignant qui prépare à tout corps de métiers. L’enseignant « mérite beaucoup de respect ». Pour le président national du PURS, « vouloir transformer en débat les revendications des enseignants sur leurs droits est une honte ; ces personnes sacrifient tout pour éduquer nos enfants, elles ne demandent pas la lune, arrêtons de les ridiculiser », martèle l’homme politique.

Cameroun-hausse des frais d’examens : l’UDC exige le retrait immédiat de la décision

L’Union démocratique du Cameroun s’insurge contre la décision du ministère des Enseignements secondaires.

Les frais d’inscription aux examens probatoire et baccalauréat passent de 9 500 FCFA à 12 000 FCFA, soit une augmentation de 2 500 FCFA. L’opinion est au courant depuis le 12 septembre 2023. C’était à la faveur d’une correspondance du secrétaire d’Etat auprès du ministère des Enseignements secondaires, Boniface Bayaola, adressée au délégué régional des Enseignements secondaires pour le Centre.

Dans la lettre signée au nom du chef de ce département ministériel, Pauline Nalova Lyonga, aucune raison justifiant la hausse n’est donnée. Ce qui, selon le président national de l’Udc, est inadmissible dans un contexte marqué par l’aggravation sans cesse de la vie chère.

De ce fait, dans une déclaration du 15 septembre, le parti dénonce « le caractère inopportun, asphyxiant et provocateur de cette mesure ». La formation politique soutient que la décision n’a « aucune justification mentionnée ni aucune précision de la destination des ressources complémentaires envisagées à travers son département en charge », déclare la députée Patricia Tomaino Ndam Njoya. Le président national exprime par ailleurs son incompréhension à propos de cette augmentation qui ne concerne pas les examens relevant du GCE Board.

Ainsi, Patricia Tomaino Ndam Njoya demande l’annulation de cette décision qui « contribue plutôt à l’augmentation du coût des services publics sans contrepartie en termes de qualité du service dû au profit de la population dans le domaine concerné ». Une condamnation qui rejoint celle du député Cabral Libii, moins incisive. Pour le président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), « on peut au moins expliquer » 2 500 F d’augmentation.

Cameroun : hommes et femmes politiques réagissent après le coup d’Etat au Gabon

Cabral Libii du Pcrn, Aissatou Bouba Dalil du Mrc, Grégoire Owona du Rpdc, Michèle Ndoki des Batisseurs et autres se sont exprimés suite aux événements au Gabon et et en Afrique de l’Ouest.

Des acteurs politique bien connus au Cameroun s’intéressent aux événements qui se succèdent au Gabon et en Afrique de l’Ouest. Le 30 août dernier, un groupe de militaires a pris le pouvoir en écartant le président Ali Bongo dont les résultats de la présidentielle du 26 août allaient faire le vainqueur. Suite à ce coup de force et malgré le vent de condamnations de la communauté internationale, le général Brice Oligui Nguema a prêté serment le lundi 04 septembre 2023 comme président de Transition.

Au lendemain de cette forme d’investiture, le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) adresse ses « vœux de succès à S.E le général Brice Oligui Nguema, président de la transition au Gabon. Que Dieu lui accorde sagesse et intelligence pour qu’il incarne admirablement l’espérance que fonde en lui le peuple gabonais », a publié le député Cabral Libii via les médias sociaux.

La semaine dernière, suite à l’éviction du président Ali Bongo Ondimba, la presse étrangère s’est penchée sur le Cameroun. Plusieurs journaux diffusant en ligne ont relayé une certaine inquiétude de la part des citoyens camerounais qui voient le phénomène coup d’Etat qui est déjà à la limite de la frontière avec le Gabon voisin.

Mais, le secrétaire général adjoint du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) a saisi l’occasion pour dire son admiration vis-à-vis du président Paul Biya, plus de 40 ans au pouvoir. « Quand je regarde autour de notre pays et même au-delà, à travers le monde, je suis de plus en plus admiratif des Camerounais et de notre chef de l’Etat Paul Biya. Soyons fiers et consolidons la démocratie dans notre pays, œuvrons pour la prospérité de notre chère nation », a invité Grégoire Owona dans une publication sur Facebook en date du 1er septembre dernier.

Le même jour, Aissatou Bouba Dalil du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a posé un autre regard sur la situation du Cameroun face à la multiplication des coups d’Etat en Afrique. Faisant le parallèle entre le Cameroun et le Gabon, pour elle, il faut « partir tant qu’il est temps pour s’éviter une telle humiliation », celle infligée à Ali Bongo et à son régime.

« Et puisqu’on ne saurait se réjouir du malheur d’autrui, reste à espérer que ces signes qui nous viennent d’ailleurs et qui nous parlent, feront retrouver raison à ceux à qui, il resterait encore un soupçon de patriotisme, pour se rendre à l’évidence qu’une fenêtre est encore ouverte pour s’aménager une sortie honorable, et laisser notre pays se construire, sans rancune », avance-t-elle.

Michèle Ndoki, ancienne vice-présidente exclue du MRC et aujourd’hui présidente du mouvement Les Bâtisseurs fait une lecture générale du coup d’Etat au Gabon, au Niger  et dans les autres pays d’Afrique de l’Ouest. La femme politique relève entre autres qu’une telle situation peut provenir de la mauvaise répartition des richesses dans les pays concernés ; de la pauvreté des peuples qui produisent ces richesses. Pourtant une minorité profite du produit de ce travail ou pille les richesses en se servant du même peuple comme main d’œuvre.

Toutes ces réactions et bien d’autres se multiplient après que en trois ans, le continent africain devient le théâtre des coups d’Etat. au moins sept pays sont en situation de crise à la suite d’un coup d’Etat. Le Mali, le Burkina, la Guinée, le Tchad, le Soudan, le Niger et le Gabon sont entre 2020 et 2023 en proie à une crise politique.

Des putschistes semblent justifier la prise de pouvoir en discréditant les régimes en place, en mettant en avant le sentiment anti-français. Des analystes voient aussi en ce phénomène la lutte d’influence opposant la Russie et l’Occident sur le continent africain.

Cameroun : Cabral Libii fait un don de médicaments de 19 millions à Eséka

Le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) a effectué une visite dans le département du Nyong-et-Kelle samedi dernier.

Les formations sanitaires du chef-lieu du département du Nyong-et-Kelle région du Centre ont reçu la visite du député Cabral Libii le week-end dernier. L’élu de la nation et par ailleurs président du Pcrn est allé étant chargé de présents à l’endroit de ces espaces qui sauvent des vies et maintiennent la population en forme. Les médicaments remis aux structures de santé ont une valeur estimée à 19 millions de francs CFA, peut-on lire dans une publication de l’homme politique. La même communication indique que Cabral Libii a posé d’autres actes de générosité envers la jeunesse de la localité sur deux plans.

Au plan éducatif, le candidat arrivé troisième lors de la présidentielle de 2018 a remis une enveloppe de 500 mille francs CFA aux dix élèves classés meilleurs de la ville d’Eséka au cours de l’année scolaire 2022-2023. Au plan sportif, Cabral Libii a concrétisé une autre action. L’homme politique a réalisé la promesse de récompenser les vainqueurs du championnat du tournoi inter-quartiers organisé à Eséka sous son patronage. L’enveloppe remise à ces jeunes qui ont participé à l’animation communautaire est d’un million de francs CFA.

Pour réaliser ces actions, Cabral Libii et son parti ont bénéficié du soutien de certaines entreprises dites citoyennes. Ses collègues députés du Pcrn Rolande Ngo Issi Mbock et bienvenue Ndjip l’ont accompagné.

Le Pcrn accomplit ces actions au profit de la ville d’Eséka trois ans après les élections municipales et législatives du 09 février 2020 et moins de deux ans avant les prochaines élections. Les élections générales s’annoncent en 2025 et plusieurs partis politiques ont engagé des opérations sur le terrain aussi bien pour exprimer leur reconnaissance à leurs électorats pour les échéances antérieures que pour rappeler aux populations qu’ils sont présents et peuvent répondre à leurs besoins.

Cameroun-sénatoriales 2023 : le PCRN se réjouit de ses 116 voix obtenues dans le Littoral

Le Parti camerounais pour la réconciliation nationale en compétition avec le Rdpc dans le Littoral a  pu engranger 116 voix sur 1 087 suffrages exprimés.

Pour sa première  participation aux élections sénatoriales au Cameroun, le parti politique que dirige le député Cabral Libii ne sort de la course sans voix. Même si les instances compétentes publieront les résultats dans les prochains jours, les tendances observées à l’issue du scrutin montrent les performances sur le terrain. Selon son président national, en plus de ses 72 conseillers qui lui sont acquis, le PCRN a obtenu des voix d’autres partis politiques dans le Littoral.

« Au final, notre liste remporte 116 voix, soit un pourcentage de 10, 66% suffisant pour récupérer les cautions. Ainsi, on a pu avoir 44 voix des autres partis politiques dont 40 dans le Moungo où le PCRN n’avait aucun élu (…) Il faut noter aussi les 4 voix supplémentaires engrangés dans le Nkam en plus de nos 25 élus de la commune de Nkondjock », déclare Cabral Libii qui remercie par la même occasion les élus du Mouvement patriote pour un Cameroun nouveau (Mpcn).

Tandis que l’heure est au décompte et à la centralisation des votes, le Parti Camerounais pour la réconciliation nationale a déjà le regard fixé sur les échéances électorales de 2025. Depuis les élections municipales et législatives du 9 février 2020, le parti dirige sept  communes dont cinq dans la région du Centre et deux dans la région du Littoral. Il compte 5 députés à l’Assemblée nationale.

Cameroun-assassinat de Martinez Zogo : Cabral Libii fixe la date de la réunion publique projetée

Le député de la Nation vient de déclarer la tenue de cette réunion auprès du sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé 5è.

Le courrier est parvenu dans les services de la sous-préfecture de Yaoundé 5è le 31 janvier 2023. Dans la copie de la correspondance parvenue à notre rédaction, le député Cabral Libii s’adresse à l’autorité administrative. Le secrétaire au bureau de l’Assemblée nationale « déclare conformément à l’article 4 de la loi N°90/055 du 19 décembre 1990 fixant  le régime des réunions et des manifestations publiques, une réunion publique projetée pour se tenir dans la ville de Yaoundé, le dimanche 12 février 2023, de 14h à 17h, au lieu-dit Esplanade du stade omnisport de Yaoundé », peut-on lire.

Le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) décline l’objet de cette rencontre. Il s’agit selon lui, d’un « rassemblement en un lieu unique, de différents leaders politiques et associatifs entourés de leurs militants  et sympathisants, des adhérents et citoyens volontaires, pour exprimer l’appel à la sécurité et à la justice dans notre pays. Le prétexte de cette initiative étant l’assassinat de l’homme de média Martinez Zogo », précise la correspondance.

Cabral Libii Li Ngue Ngue a annoncé cette réunion publique à la suite  de la découverte de la dépouille de Martinez Zogo. « En ma qualité de député, j’annonce l’initiative de déclaration d’une grande réunion publique dans les prochains jours. L’objet est : condamnation des dérives criminelles et mutualisation des appels à la justice », a-t-il déclaré via Facebook. La réunion publique n’étant pas conditionnée par l’autorisation administrative, le projet ainsi est bien parti pour être réalisé.

Nécrologie : Dr Dieudonné Alaka est mort

Il est décédé hier 18 janvier 2023 des suites de maladie.

« Paix à ton âme, cher frère et camarade, Dr Dieudonné Alaka. Je n’oublierai jamais cette toute première rencontre à Mendong en 2017. Tu m’offrais alors gracieusement un ouvrage sur Emmanuel Macron… La maladie a finalement eu raison de toi. Cette maladie qui t’a empêché de nous retrouver au Congrès de Ngaoundéré. Mais tes écrits sur les réformes culturelles nous sont parvenus Dieudonné. Gloire à Dieu pour ton séjour sur cette terre des hommes. Nous continuerons à ferrailler pour la passion qu’on avait en partage : le Cameroun. J’ai mal mon Dieu! J’ai mal… », a réagi le député Cabral Libii.

Le Dr Dieudonné Alaka était le conseiller culturel du président du PCRN de Cabral. Présent à la 74è édition du Festival de Cannes, le Docteur Dieudonné Alaka est producteur de cinéma et enseignant camerounais à l’Université de Yaoundé 1.

Selon la Scénariste Françoise Ellong, ce dernier « fait partie des premières à avoir soutenu lesq LFC Awards et ne s’est plus arrêté à chaque édition« .

Le défunt était par ailleurs, le Président directeur général de Tara Groupe situé entre Paris et Yaoundé.

 

Cameroun : le PCRN prépare l’investiture des candidats pour les élections sénatoriales

Le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) crée des commissions chargées de conduire les opérations préalables aux élections sénatoriales prochaines.

Le parti politique que préside le député Cabral Libii met en place une organisation spéciale pour préparer les élections du 12 mars  2023. Le PCRN a procédé le 17 janvier 2023 à la création des commissions et sous-commissions chargées de préparer en interne, le processus conduisant à l’élection des sénateurs de la 3ème législature. Un arrêté signé du secrétaire national aux affaires politiques, aux droits de l’homme et aux libertés Christian Ndjock Nkongo met sur pied cinq commissions.

Il s’agit de la commission de validation des candidatures pour les investitures comprenant la sous-commission accompagnement dans l’établissement des pièces et la sous-commission recevabilité et traitement des dossiers. La commission chargée de la campagne électorale comporte la sous-commission mobilisation et propagande et la sous-commission communication. Les trois autres commissions sont la commission financière, la commission du contentieux pré et post-électoral et la commission des sages.

Les différents membres de ces commissions sont contenus dans l’arrêté rendu public le 17 janvier 2023.

Cameroun : l’opposant Cabral Libii décline l’invitation de la présidence de la République

Dans une publication faite  sur le réseau social Facebook ce 06 janvier, le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale donne les raisons de son refus.

Alors que la cérémonie de présentation des vœux des corps constitués nationaux se déroule au Palais de l’Unité, le député Cabral Libii informe qu’il n’y est pas.

« J’ai eu l’insigne honneur de recevoir le 5 janvier 2023 du Président de la République, Chef de l’Etat, l’invitation à la traditionnelle cérémonie de présentation des vœux de nouvel an.

Y faisant suite, je lui ai adressé une correspondance dans laquelle je lui dis ma gratitude pour l’honneur de l’invitation qu’il m’a fait, lui formule mes vœux de santé, de faveurs et de bonheur, et lui partage mon regret de ne pouvoir y prendre part.

En effet, je trouve indécent de me retrouver confondu en ce haut lieu de la République, avec des prévaricateurs de la fortune publique qu’il promet pourtant depuis plusieurs années de sanctionner.

Mettre ensemble dans la même scène, les valeurs d’espoir que j’incarne et l’image de prévarication de la fortune publique que ces bandits à cols blancs renvoient, est une inconséquence politique qui peut jeter le doute et la confusion dans l’esprit de ceux de nos concitoyens qui espèrent un Cameroun meilleur. »

CL

Cameroun-Bertoua : lancement officiel de la révision des listes électorales

Une délégation d’ELECAM, l’organe en charge de l’organisation matérielle des élections au Cameroun, a séjourné les mardi 03 et mercredi 04 janvier 2023 dans la région de l’Est.

Inscrire le maximum d’électeurs sur les listes, c’est l’objectif que se fixe Elections Cameroon à l’entame du processus de révision des listes électorales. Pour l’année 2023 qui est en cours, ELECAM met davantage l’accent sur l’inclusion sociale. L’organe compte ainsi améliorer l’inscription des femmes, des minorités et des personnes vivant avec un handicap. Dans ce sillage, une équipe conduite par le directeur général des élections officiellement  ouvert le bal le 04 janvier 2023 dans la région du soleil levant.

Erik Essoussè et sa suite ont d’abord tenu une séance de travail avec les autorités administratives, puis avec le vice-recteur avant de se rendre au point d’inscription de l’université de Bertoua. Ce dernier se trouve au quartier Kano à la Faculté des sciences juridiques et politiques. A cette occasion, Erik Essoussè a échangé avec les étudiants sur le processus électoral, la transparence, le vote électronique, avant de remettre des lots à certains étudiants.

Après le campus, la délégation d’ELECAM a visité la chefferie de Bororo à Mandjou, à la périphérie de Bertoua. Cette chefferie abrite un point spécial d’inscription facilitant l’accès à la révision des listes aux minorités Bororo.

L’opération de révision des listes électorales est prévue chaque année entre le 1er janvier et  le 31 août. Au terme du processus l’année dernière, le fichier électoral d’ELECAM a enregistré un peu plus de 7 millions d’électeurs. En début d’année 2023, le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) a renouvelé son objectif d’atteindre au moins 11 millions d’inscrits sur les listes électorales d’ici la fin du processus. D’autres partis politiques comme le RDPC, l’UNDP, encouragent les citoyens à aller s’inscrire. Le MRC est entré dans la danse tout en plaidant pour l’enrôlement effectif et la transparence du fichier électoral lors des élections.

Cameroun : le PCRN annonce son tout premier congrès ordinaire pour 2023

Le Parti camerounais pour la réconciliation nationale sort du congrès extraordinaire de l’Adamaoua avec un nouveau rendez-vous. Celui de tenir le congrès ordinaire à Kribi en 2023 à l’occasion de ses 20 ans.

Selon les participants au congrès du 16 au 18 décembre 2022 à Ngaoundéré, capitale régionale de l’Adamaoua, près de 1000 cadres et militants du parti du Cameroun et venus d’Europe ont pris part aux travaux. Ce que le président national du PCRN a appelé « congrès de la refondation », le 2è congrès extraordinaire de cette formation politique, a pris fin dimanche 18 décembre. Dès son entame, le leader du parti a fixé le cap en insistant sur trois points à savoir la gratitude, le pardon, le potentiel.

En effet, les congressistes ont saisi l’occasion du congrès pour laver le linge en famille. Le président du parti dans son discours d’ouverture des travaux, a pris la peine de dénoncer le comportement de certains responsables qui selon lui, prennent des postes pour se faire  voir et non pour travailler pour l’atteinte des objectifs communs. Une façon d’appeler les concernés à s’engager davantage pour le parti comme d’autres personnes à qui Cabral Libii témoigne de sa reconnaissance.

 Il s’agit  notamment le Pr Prospère Nkou Mvondo et des pères fondateurs Robert Kona et Massardine. Il est de même pour les militants qui se sont acquittés de 15 000 Fcfa des frais d’inscription au congrès leurs résidences, qui se sont déplacés, qui ont payé leur hébergement à leurs frais pendant les trois jours. Le député Cabral Libii promet de faire que leurs sacrifices ne soient pas vains. En cela, il met tout en œuvre pour poursuivre la dynamique du parti dans la conquête des victoires de demain.

Parlant des perspectives, le PCRN a adopté de nouveaux statuts et se donne un an pour mettre en place toutes les résolutions adoptées à Ngaoundéré. Le prochain congrès sera le tout premier congrès ordinaire du PCRN. Le parti aura 20 ans en 2023. Ce congrès coïncidera avec la célébration de cet anniversaire et aura lieu à Kribi dans la région du Sud.

Cameroun : la foule accueille Cabral Libii à Garoua Boulaï

Le président du Parti camerounais pour la réconciliation a procédé ce week-end à l’installation des membres du bureau régional du PCRN de l’Est et de l’Adamaoua.

Une marée humaine a accueilli le député Cabral Libii à Garoua Boulaï dans la région de l’Est-ce week-end. Le président national du PCRN y était pour l’installation du bureau régional de son parti pour la région du Soleil levant. Le meeting qui s’est tenu dans cette ville au grand carrefour Africam a connu la présence d’une marée humaine. Les militants parlent de « deux millions » de participants. Outre les cadres, militants et sympathisants du parti, des curieux ont fait foule autour du candidat sorti 3è à la présidentielle du 7 octobre 2018. Cabral Libii en a été ému.

Cabral Libii accueilli par la foule à Garoua Boulaï
Cabral Libii parle à la foule

« Mes chers amis nous sommes dans un combat que nous devons remporter. Et  je veux  voir et entendre cette détermination dans la voix des Camerounais qui veulent le changement. Beaucoup d’entre vous ne savent pas à quel point leur vie peut changer si le changement arrive véritablement. Ce qui a été fait aujourd’hui à Garoua BoulaÏ est exceptionnel. C’est la première fois, depuis que je suis en politique, que je suis aussi ému. J’ai vu ici aujourd’hui les peuples camerounais communier ; j’ai vu les peuples camerounais se parler. J’ai vu les ethnies s’embrasser et non plus se soupçonner (…) » a déclaré le président national du PCRN.

Selon Abbo Hassimi, président du comité d’arrondissement, Garoua Boulaï devient un bastion imprenable du PCRN. Le parti a réussi à installer plus de 100 Comités de base à moins de deux ans. Cela s’est fait dans une localité où le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) et l’Union national pour la démocratie et le progrès (Undp) sont présents.  Au terme du meeting de Garoua Boulaï, le leader du Pcrn a en ses termes, marqué la différence. « Nous chantons certes avec les cigales, mais gardons jalousement notre identité de fourmis », a lancé Cabral Libii.

Après le meeting de Garoua Boulaï, la caravane s’est ébranlée vers la région de l’Adamaoua. A Ngaoundéré, capitale régionale, a eu lieu le meeting d’installation des membres du bureau régional du PCRN. L’événement a aussi rassemblé des centaines de personnes au bois de Mardock. Ces rassemblements se font à quelques un mois du congrès du PCRN prévu du 16 au 18 décembre 2022 à Ngaoundéré dans l’Adamaoua.

Cameroun : un cadre du SDF crée un nouveau mouvement de revendication des CNI

Me Lavoisier Tsapy prévoit le lancement de l’opération « un citoyen une carte nationale d’identité » en 2023.

Dès le mois de janvier de l’année prochaine, la famille des plateformes de revendication des cartes nationales d’identité pourrait s’agrandir. L’opposant membre du Social democratic front (Sdf) et non moins avocat, Lavoisier Tsapy, prévoit le lancement de son mouvement. Il va plaider la cause de ceux dont les cartes d’identité seront encore bloquées dans les services d’identification de la sureté  nationale. L’homme politique a fait cette annonce le 13 novembre 2022 en présentant l’objectif de son engagement.

« Je voudrais annoncer à tous nos citoyens que j’ai créé le mouvement ‘’un citoyen, une carte nationale d’identité’’. A partir de janvier 2023, ce mouvement va entrer en activité pour permettre aux citoyens de jouir de leur droit de posséder une carte d’identité. On va expliquer à l’Etat son rôle régalien. On le lui a donné et il est aussi obligé de  donner ces cartes d’identité. Tous ceux qui ont les récépissés prorogés, si en 2023, vos cartes ne sont pas sorties, nous  allons nous organiser pour amener l’Etat à vous donner les cartes nationales d’identité », a-t-il déclaré sur Equinoxe Tv.

Le juriste avance les arguments de droit pour légitimer son mouvement. Selon Lavoisier Tsapy, le récépissé « a une validité de trois mois non renouvelable (…) Porter une mention interdite par la loi sur un récépissé de carte nationale d’identité fait de ce document un faux document (…) Un citoyen qui sollicite une carte nationale d’identité et ne l’obtient pas après trois mois, peut assigner l’Etat du Cameroun en dommages et intérêts et on va condamner l’Etat », soutient l’avocat au cours de l’émission Droit de réponse.

La création de l’opération « Un citoyen, une carte nationale d’identité » vient un an après le lancement de l’opération « Je Veux Ma CNI ». Ce premier mouvement a pour promotrice la militante du Parti camerounais pour la réconciliation (PCRN) Anne Féconde Noah. En marcche depuis 2021, l’opération vise à mettre la pression sur la Délégation générale à la sûreté nationale (Dgsn) afin qu’elle produise les cartes nationales à une vitesse raisonnable. Seulement, un an après, des milliers de Camerounais attendent toujours la délivrance de la pièce depuis trois à quatre ans.

Cameroun-Cabral Libii : « Il faut 2 millions d’inscrits entre le 2 janvier 2023 et le 31 août 2023 »

Le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale appelle les Camerounais à s’inscrire sur les listes électorales. L’objectif que le député fixe pour la prochaine période y consacrée est de 2 millions d’inscrits de plus.

 

Cabral Libii parvient à cette conclusion au terme d’une analyse de l’évolution de la participation des citoyens camerounais au processus électoral depuis 1992. Voici l’intégralité de cette analyse.

« Ceci restera historiquement implacable : la plus grosse victoire du régime est d’avoir réussi à vous faire croire et à vous faire répéter que voter ne sert à rien ! C’est à vous de voir s’il faut continuer ainsi.

  • Présidentielle de 1992

Population : 12 millions

Inscrits : 4 195 687

Votants : 3 015 448

Suffrages du proclamé vainqueur : 1 185 466 voix

Suffrages du proclamé deuxième : 1 066 602 voix

Ecart : 118 864 voix

. Présidentielle de 2018 (26 ans plus tard)

Population : 25 millions

Inscrits : 6 667 754

Votants : 3 590 681

Suffrages du proclamé vainqueur : 2 521 934 voix

Suffrages du proclamé deuxième : 503 384 voix

Ecart : 2 018 550

  • Analyse :

En 26 ans, la population a augmenté de 13 millions environ.

Le nombre d’inscrits a augmenté de 2 472 067 (2 millions et demi)

Le nombre de votants a augmenté de 575 233 seulement !

Les suffrages du proclamé vainqueur ont augmenté de 1 336 468 voix

L’écart s’est creusé de 1 899 686 voix entre le 1er et le 2ème

En 1992, un tiers de la population était inscrit

En 2018, un quart seulement de la population était inscrit

  • Préconisation

En 2023 nous pouvons rattraper le retard. Le tiers de la population en 2023 est d’environ 9 Millions d’âmes. Pour rattraper ce retard, il faut 2 millions d’inscrits entre le 2 janvier 2023 et le 31 août 2023.

Attention !!!!! En cas de vacance du pouvoir pour une raison ou une autre, ils ne vous laisseront pas le temps de vous inscrire.

Je fais ma part! »

CL

 

Cameroun-Cabral Libii : « stop à la dérive éducative ! »

Le député Cabral Libii, président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) décrie l’élargissement du supérieur public aux enseignements généraux plutôt qu’aux enseignements techniques.

Notre formation poursuit quel objectif au juste?

Les rentrées scolaires sont en train de se dérouler, mais pourquoi d’années en années perpétue-t-on les mêmes erreurs?

Lorsqu’on a un baccalauréat technique au Cameroun, il est presqu’impossible de continuer dans le supérieur public.

Car, si les bacheliers A, B, C, D bref de l’enseignement général peuvent continuer dans une dizaine d’universités publiques, où on paie 50 000 frs (seulement), le bachelier F4, F2 technique lui, pour continuer, doit soit présenter un concours dans les écoles supérieures publiques que sont polytech, Ecole des travaux, des postes, des Mines etc., soit alors aller dans une institution privée d’enseignement supérieur pour un BTS, une licence Pro etc. Sauf que là-bas, les droits universitaires sont particulièrement élevés, donc prohibitifs. Ceux qui « contournent » le concours pour être « auditeurs libres », comme c’est le cas dans certains IUT ou à L’ESSTIC, doivent payer des centaines de mille par an.

En clair, dans l’enseignement supérieur public au Cameroun, on restreint manifestement la formation professionnelle et en ingénierie, pendant qu’on élargit la formation généraliste.

Il y a lieu de se demander c’est quoi le plan?

L’Etat ne recrute plus directement dans la fonction publique la plupart des diplômés de polytech ou autres écoles professionnelles ou d’ingénierie. En cela ils ne sont donc plus différents des milliers de titulaires en licences et Masters d’histoire, de droit, de géographie et de sociologie qui se réveillent de leurs aventures universitaires 3 ou 4 ans après le bacc…

Alors plutôt que de produire des milliers de diplômés qui ne savent rien faire de concret, ne faut-il pas inverser et au mieux produire de milliers de diplômés ayant appris à transformer leur environnement, ayant au moins fait des études techniques et technologiques, capables de se mettre ensemble pour créer leurs entreprises?

Par le passé, il y avait peu de lycées techniques, mais les jeunes qui avaient leurs CAP après 4 ans du CETIC se jetaient dans le marché de l’emploi parce qu’ils avaient appris un métier.

Aujourd’hui encore, de nombreux jeunes arrêtent les études après le BACC technique faute de possibilités de continuer directement dans le supérieur public, mais ils ont au moins appris un métier.

Même si l’Etat continue à confier la construction des ouvrages publics à des entreprises étrangères, au moins celles-ci recrutent nos techniciens et ingénieurs…

En même temps on se demande pourquoi un pays aussi attardé que le nôtre compte des ingénieurs au chômage ? Ne peut-on pas leur faciliter l’accès au crédit pour qu’ils se lancent dans l’entrepreneuriat ?

Pourquoi continuer à former frénétiquement des « bons à rien » dans le supérieur public ?

Oui c’est bien le cas!

Moi qui suis juriste, je sais que pour apprendre tous les métiers du droit, il faut rentrer à l’école ou en stage après 3 ou 4 ans de fac. Alors pourquoi perdre d’abord du temps en Fac?

Si on peut former un médecin, un enseignant ou un ingénieur dès son BACC, alors on peut former un magistrat, un avocat, un notaire, dès le BACC.

Il faut arrêter le carnage éducatif!

CL

Cameroun : le PCRN se dote d’un Comité d’éthique

Le président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale Cabral Libii a signé une décision portant création de cette instance le 18 août 2022.

 

La décision N°064/PN/2022 du 18 août 2022 porte création d’un Comité d’éthique et de surveillance (CES) au sein du PCRN. Aux termes de la décision, l’instance est chargée de veiller au respect scrupuleux des textes et valeurs du parti par tous les militants et sympathisants.

L’organe « reçoit compétence pour adresser les lettres d’observation, convoquer et auditionner contradictoirement tout militant dont les agissements s’affichent en contradiction ou en déphasage avec les textes et les valeurs du PCRN. Il inflige les sanctions appropriées en conformité avec les dispositions statutaires. Lesdites sanctions demeurent  susceptibles de recours au niveau de l’instance disciplinaire du Bureau politique », peut-on lire à l’article de la décision.

Les 14 membres du comité ont deux autres compétences. Ils assurent l’arbitrage de tout conflit politique ou extrapolitique dont le comité est saisi ou dont il juge  l’opportunité de la saisine. « Les décisions arbitrales qui en découlent s’opposent aux parties sous réserve de recours au niveau du Bureau politique », prévoit la décision. Lesdits membres vont aussi organiser des séminaires de réarmement moral au sein des démembrements du parti.

Le comité est présidé par Patrick Mohamed Owona qui est assisté de Me René Roger Mebe. Fatouma Noura Moussa et Eunice Binwi assurent respectivement les fonctions de rapporteur N°1 et rapporteur N°2. Parmi les 14 personnalités désignées, figurent Charles Soh Mouafo et Laurent Assoumou qui sont de la diaspora.

Le Comité d’éthique et de surveillance naît quelques jours après la suspension de la commercialisation des produits éclaircissants de l’honorable Nourane Foster. La députée du PCRN a lancé une campagne de communication sur des boissons éclaircissantes mises en vente par l’entreprise NOURISHKA. Or, son parti soutient être contre la dépigmentation volontaire de la peau, qui marque le rejet de l’identité noire.

Cameroun : voici la position du PCRN dans l’affaire des produits éclaircissants

Elle est portée par la voix de Me René Roger BEBE, conseiller spécial de Cabral LBII, président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale.

 

Le ministre de la Santé publique Manaouda Malachie a suspendu la commercialisation des produits de l’entreprise Nourishka au Cameroun le 10 août 2022. La suspension fait suite à un reportage diffusé sur la télévision France 24 relative à l’usage des produits éclaircissants au Cameroun. Ce reportage suivi de la décision ministérielle alimente les commentaires et les réactions diverses dont certains accablent la députée du Nourane Foster et son parti le PCRN.

Défrayant la chronique, l’actualité a fait l’objet d’un débat sur Canal2 international. C’était au cours de l’émission « Le Débrief de l’actu » le jeudi 11 août 2022. Invité, Me Réné Roger MEBE a tenu à apporter la précision sur la position du PCRN.

« Le PCRN n’est pas actionnaire de Nourishka »

« Le PCRN n’est pas concerné par cette affaire. Le PCRN ne vend pas les produits Nouriska, il n’est pas actionnaire dans l’entreprise de Nourishka. Mais tous ceux qui parlent de cette affaire mettent en avant la casquette de député, de l’élue du PCRN. Et comme dans tous les partis modernes, nous nous sentons concernés et nous devons donc prendre la défense loyale de notre  militante si le contexte le permet », précise-t-il.

Selon Me BEBE, 2è adjoint au maire de la commune d’Edéa 1er, le PCRN est sensible à l’alerte donnée par France 24 et aux interpellations du ministère de la Santé publique. Il invoque deux raisons.

« D’abord parce que au PCRN nous prônons l’authenticité africaine qui induit donc que nous soyons radicalement opposés à toute  forme de complexe qui tendrait à faire croire que la peau noire est inférieure à d’autres types de peau d’autres continents. La deuxième raison est que si les produits sont dépigmentant, les spécialistes nous disent que ces produits pourraient induire des conséquences sanitaires irréversibles. A ce titre nous ne devons donc pas cautionner ce genre de choses», explique-t-il.

Ce que le PCRN reproche à Nourane

Cependant, « Je vais immédiatement regretter l’emballement et l’acharnement médiatique contre le PCRN», tout en reconnaissant que cette affaire est sérieuse. « Ce qu’on peut reprocher à cette entreprise et à cette élue du PCRN, c’est que au départ elle s’était rendue à l’ANOR pour demander ce qu’il avait lieu de faire pour que ses produits soient conformes. L’ANOR lui a répondu qu’en matière de compléments alimentaires, il n’existait aucune norme dans l’Etat et elle est rentrée s’assoir », regrette-t-il

Quant à ce qu’il faut faire de Nourane Foster, le conseiller de Cabral LIBII est clair. « Ce qu’il faut faire ce n’est pas de blâmer Nourane Foster, c’est plutôt de la rassurer, de lui apporter des éléments qui peuvent infléchir sa position. Parce que beaucoup de Camerounais peuvent être dans sa situation », suggère-t-il.

Ce que le PCRN fait

Au sein du parti, le président national a pris l’affaire en main. « Aujourd’hui même, le président a reçu la députée Nourane Fotser au siège du parti, et lui a demandé des explications. Mme Nourane a rassuré le président national sur le fait que les produits qu’elle commercialisait n’étaient pas nocifs. Sur le fait que son entreprise était une représentation d’une grande entreprise asiatique qui avait une bonne réputation. Elle a produit au président national 15 certificats de conformité et le président lui a demandé de les déposer au ministère de la Santé publique, ce qui a été fait», révèle Me BEBE.

Si la nocivité est établie

Le PCRN rappelle par ailleurs que rien n’est clair sur la nocivité de ces produits. Cependant, « s’Il s’avère que ces produits sont décapants, il faudrait que les autorités prennent leurs responsabilités. Nous sommes pour que tous les produits décapants soient interdits au Cameroun. Il n’y a donc ni faiblesse ni complicité dans cette affaire. Nous voulons simplement la vérité. Mais à la date d’aujourd’hui aucune structure camerounaise n’a encore prouvé la nocivité de ces produits », soutient le représentant du PCRN sur le plateau.

Cameroun : un reportage de Nourane Foster sur France 24 lève le voile sur la dépigmentation

Après son passage sur la chaine d’information française, la députée du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale menace de fermer ses entreprise, chose qui n’émeut pas les internautes.

France 24 a diffusé un reportage sur l’un des produits de Nourane Foster, le « Collagène » le 09 août dernier. Il s’agit d’une boisson qui permet de s’éclaircir la peau. Le reportage est intitulé « Blanchir sa peau : un business juteux, mais dangereux »

Face à ce business qui est d’ailleurs très juteux dans un contexte camerounais où la peau blanche semble très prisée, les internautes sont montés au créneau. « Une députée qui vend des produits de dépigmentation, vraiment ce pays ». Des réactions comme celle-ci ont meublé la toile depuis le reportage de France 24.

Le ministère de la santé publique a été interpellé sur tous les médias sociaux en vue. Face à la polémique née du reportage de la France 24 sur la vente et l’utilisation des produits éclaircissants au Cameroun, le ministre de la santé a émis une première réaction. C’est sûr twitter que Dr Malachie Manaouda a déconseillé l’utilisation desdits produits.

« Sur ce reportage, il faut noter que les données scientifiques ne soutiennent ni les allégations marketing au sujet de produits à base de Glutathione, ni la garantie de sécurité de son usage « a fait remarquer le patron de la santé ». « Je déconseille vivement son utilisation et appelle à la réaction de l’ONPC et de la SCD (Société Camerounaise de Dermatologie, ndlr) », a conclu le membre du gouvernement.

En accusant France 24 d’avoir menti, la députée a annoncé hier 10 août via son compte Facebool la fermeture de ses entreprises après 10 ans d’expérience.

« 10 ans de rêve, 10 ans d’espérance, 10 ans d’innovations, 10 ans d’inspirations et de courage. Le chemin s’arrête ici. J’annonce officiellement la fermeture de toutes les Agences Nourishka au Cameroun. La cabale politico-médiatique a eu raison de nous. Merci à tous ceux qui auraient voulu au moins qu’on me permette de dire un mot. Merci aux milliers de clients. Ce fut une relation spéciale », a écrit Nourane Foster sur les réseaux sociaux.

Nourane Foster

Une sortie qui a suscité davantage d’indignation que de sympathie. « Elle a sorti le biscuit on a mangé, les greffes on a acheté, maintenant qu’on ne veut pas se blanchir la peau, elle menace de fermer ? Qu’elle ferme. De toute façon ce n’est pas une industrie. Zéro valeur ajoutée sur nos réels problèmes d’économies », a écrit une internaute.

Un autre de renchérir « Elle a sans doute commandé elle-même ce reportage, sans prévoir la réaction du Minsanté, elle veut juste jouer les victimes ». Pour encenser cette thèse un internaute affirme que, une des clientes dans ce reportage est la propre belle-mère de la députée.

Pour l’heure les leaders d’opinions demandent au ministère de la Santé de s’attaquer à toute l’industrie de la dépigmentation. Un phénomène qui sera cause de cancer, de l’hypertension etc selon les médecins.

Cameroun : le PCRN s’implique dans les inscriptions sur les listes électorales

Sous l’impulsion de son président Cabral Libii, le parti vient de lancer l’opération «Ouragan 4 », en synergie avec les partis de la plateforme «Together for Cameroon».

A quelques jours de la clôture des inscriptions des citoyens sur les listes électorales pour le compte de l’année 2022 en cours, le parti Camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) a lancé le 1er juillet dernier, en synergie d’actions avec les six autres formations politiques de la plateforme «Together for Cameroon», l’opération «Ouragan 4».

Cette campagne qui se déroule sur les réseaux sociaux, et principalement sur « Tik- Tok », vise à inciter un peu plus les jeunes à s’inscrire massivement sur les listes électorales. Ladite campagne se déroule dans les dix régions du pays.

Selon le secrétaire général adjoint du PCRN, Aristide Eko’o, « Ouragan 4 » a été pensé sous la forme d’un jeu. Celui-ci consiste à «intéresser  les jeunes dans leur environnement de détente, avec un message dans lequel ils invitent leurs followers à s’inscrire sur les listes électorales».

D’après notre interlocuteur, les jeunes présents sur Tik –Tok doivent challenger l’honorable Cabral Libii, avec un message de sensibilisation, une vidéo reflétant leur créativité. «Le meilleur message sera primé, ainsi que la meilleur vidéo ayant enregistré le plus grand nombre de vues avec plusieurs lots », précise ce responsable de parti.

La quatrième phase de l’opération «Ouragan» vient ainsi compléter les trois premières déjà organisés par le parti Camerounais pour la réconciliation nationale. A en croire Cameroon tribune, cette formation politique est aussi sur le terrain, aux côtés d’Elections Cameroon depuis le lancement en janvier de la campagne d’inscription sur les listes électorales, avec un point d’ancrage sur la jeunesse. Notamment dans les régions de l’Extrême-Nord, du Centre, du Sud et du Littoral.

Cameroun : le Rdpc et le Pcrn à couteaux tirés à Kribi

Pour avoir théâtralisé une adhésion jugée fausse des membres du Pcrn au Rdpc, le sénateur  Rdpc de l’Océan Gregoire  Mbamba a été sommé de produire un démenti.

Deux membres du Parlement camerounais se déchirent à Kribi. Cabral Libii député et président du Parti camerounais pour la réconciliation national (Pcrn) est remonté contre le sénateur et président de la section Océan Sud du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) Grégoire Mbamba. Le premier a servi le 27 juillet dernier, une sommation exigeant du second la production d’une déclaration en vue de démentir ses propos tenus et actes accomplis à l’encontre du Pcrn.

En effet, tout commence le 14 juillet 2022. Alors que Grégoire Mbamba président de la section Rdpc de l’Océan Sud II prend part à un meeting à Bikondo, arrondissement de Kribi 2, quatre personnes manifestent les leur prise d’engagement dans le parti du flambeau ardent. Présentant une certaine lettre de démission, ils attestent quitter le parti de Cabral Libii dont ils affirment être membres. Selon Camer.be, ce sont Gérard Bertrand Nlayong Kouombi, Roméo Martin Kouedi, Pierre Mamia et Marc Ndongo.

Ladite lettre est signée d’une dizaine de militants prétendus du Pcrn. Entre autres signataires figurent le nom de trois membres convaincus du Pcrn. Mais, Jaubert Bengono, Alain Ngouo Louanga et Isaac Mbvira ne reconnaissent pas avoir signé un tel document. Les prétendus démissionnaires ne sont pas non plus reconnus comme membres du Pcrn. Le parti dit n’avoir reçu aucune lettre de démission d’un de ses membres.

Du coup, Cabral Libii entend mettre fin à l’imposture. Il requière de Grégoire Mbamba de « démentir ces allégations sans fondement dans un délai de 72h. Qu’à toutes fins utiles, le Pcrn n’a reçu aucune lettre de démission avérée, encore moins supposée, de ses militants tels que brandi lors du meeting sus évoqué. Que ce cynisme politique de trop, qui viole les règles d’un jeu démocratique qui se veut ouvert et honnête, semble prendre un coup des années préhistoriques et sombre du passé », martèle la sommation dont délai n’est pas respecté jusque-là.

Cameroun-Akwaya : des dizaines de personnes massacrées, le député Cabral Libii s’indigne

Le président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) pense à la suite de cette horreur que « la solution à toute guerre est un accord de paix ».

Plus besoin de doute, plusieurs dizaines de personnes ont été massacrées samedi 25 juin 2022. Cet autre acte d’horreur a été commis par des personnes non identifiées dans le village de village de Mesaka, arrondissement d’Akwaya, région du Sud-Ouest Cameroun. Contacté par les médias à ce sujet, le gouverneur Bernard Okalia Bilai a donné confirmation de la nouvelle, sans toutefois détailler les chiffres et les circonstances.

Du coup, les femmes activistes de la société civile regroupées dans l’organisation dénommée « Women peacebuilder’s network » avancent le chiffre 32. Elles témoignent que les femmes et les enfants sont les principales victimes. Cependant, nos confrères de « The Median » parlent de 50 civils tués. En attendant une éventuelle communication officielle, la guerre des chiffres persiste.

Au lendemain de ce massacre de personnes civiles, Cabral Libii condamne l’acte ainsi que la démarche. « Dire qu’on lutte pour l’émancipation d’un peuple ça se comprend. Brûler vif et décapiter le peuple pour l’émancipation de qui ont dit lutter, ça n’a aucun sens et ça ne peut mener à rien », déclare le député de la nation.

Pour le président  du Pcrn, « personne n’a la solution magique pour une crise sanglante (…) La solution à toute guerre est un accord de paix. On ne trouve cet accord qu’en dialoguant, échangeant et évaluant le chemin parcouru. Nous devons évaluer objectivement et sans complaisance l’implémentation des résolutions de Grand dialogue national (…) S’il faut un autre Dialogue national avec d’autres acteurs, ne nous en privons pas. La paix n’a pas de prix », suggère-t-il.

Ce massacre survient au moment où Human Rigths watch dénonce les exactions des séparatistes sur les civils, en particulier sur les élèves et les étudiants.

Cameroun : le journaliste Francis Bonga devient militant du parti de Cabral Libii

L’ancien dinosaure de la Vision4 télévision et directeur de publication du journal le Témoin est désormais membre du Parti camerounais pour la réconciliation nationale.

 

 

A moins d’un an des sénatoriales et à près de trois ans de la présidentielle, des législatives et des municipales, les tractations sont perceptibles au sein du champ politique camerounais. Dans cette mouvance, le Parti camerounais pour la réconciliation national (Pcrn) de Cabral Libii vient d’accueillir un nouveau membre, en la personne de Francis Bonga, journaliste et patron de presse.

Désormais, l’ex employé du groupe l’Anecdote va arborer deux casquettes, celle de l’homme politique et celle de journaliste. Un engagement qu’il n’a pas eu la possibilité de prendre avant. « Les contraintes professionnelles ne me permettaient pas à l’époque de travailler au côté du président Cabral. Aujourd’hui, je me sens plus libre, d’où mon engagement », a-t-il expliqué à nos confrères de Médiatude.

Avant de s’engager dans cette nouvelle aventure, Francis Bonga, en journaliste averti, a pris du temps pour observer la naissance, l’évolution du Pcrn et l’ascension de son président. Il a apprécié, avant d’y croire. « J’ai vu naitre 11 millions d’inscrits sur les listes électorales. J’ai vu le président Cabral Libii s’accorder avec le Pr Nkou Mvondo pour que le parti Univers porte sa candidature à la présidentielle du 07 octobre 2018. J’ai vu le 3è à l’issue de la présidentielle partir du parti Univers pour devenir le leader du Pcrn », a-t-il rappelé par le même canal.

Cette adhésion ne surprend néanmoins pas ceux qui comme Médiatude, observent la proximité entre le nouveau membre du Pcrn et le responsable de communication de ce parti Armand Okol.

L’entrée dans le Pcrn du journaliste arrive au moment où plusieurs partis excluent de leurs effectifs des membres jugés indisciplinés.

Cameroun-Assemblée nationale : quatre partis d’opposition s’unissent pour le bien-être des populations

16 députés issus de quatre partis d’opposition ont créé un Groupe parlementaire le 11 mars 2022 ayant vocation de défendre les intérêts des Camerounais à la Chambre basse du Parlement.

La session ordinaire de mars s’est ouverte à l’Assemblée nationale le 11 mars 2022 sur fond d’un nouvel élan de l’opposition qui a l’habitude de fonctionner en rang dispersé. Quatre partis de l’opposition ont pris la résolution de faire  front commun à la Chambre basse du Cameroun.

Il s’agit du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), du Social democratic front (Sdf), du l’Union démocratique du Cameroun (Udc) et de l’Union des mouvements socialistes (Ums). Les quatre mouvements ont fait bloc en créant un groupe parlement dénommé « Union pour le changement ».

Dans une déclaration publique signée des honorables Joshua Osih (Sdf), Cabral Libii (Pcrn), Koupit Adamou (Udc), pierre Kwemo (Ums), le groupe parlementaire a décliné ses aspirations.

« Etre défenseurs des intérêts du peuple camerounais à l’Assemblée nationale ; travailler pour la justice sociale et l’égalité des chances ; défendre  et promouvoir le patriotisme économique ;  combattre l’injustice et se tenir aux côtés des couches vulnérables et défavorisées ; veiller au rayonnement du Cameroun dans le monde ;  légiférer et contrôler l’action du gouvernement dans l’intérêt suprême des Camerounais », peut-on lire.

La création de ce groupe parlementaire se fait dans un contexte où les quatre partis cités ci-dessus n’ont pas la possibilité de constituer chacun un groupe parlementaire.  En effet, au regard de l’article 20 alinéa 1 de la loi N°2014/016 du 09 septembre 2014 portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale, un groupe parlementaire compte au moins 15 membres. En l’état actuel, le Pcrn compte cinq députés, le Sdf cinq, l’Udc quatre, l’Ums deux pour un total de 16.

Les avantages d’un groupe parlementaire sont nombreux. D’abord, le président du groupe parlementaire est membre de la Conférence des présidents. A ce titre, il est de ceux qui fixent l’ordre du jour de l’Assemblée nationale, comme le prévoit l’article 39 alinéas 1 et 2 du règlement intérieur de l’Assemblée.

Ensuite, en se constituant en groupe, les partis politiques peuvent avoir des sièges au sein des neuf commissions générales. A travers leurs membres qui deviennent des commissaires, ils participent aux travaux au sein de ces commissions. Cela leur donne ainsi la possibilité de défendre la position de leurs partis lors de l’examen des projets de lois et lors de la prise des décisions.

Cameroun : les députés Cabral Libii et Jean-Michel Nintcheu soutiennent l’opération « craie morte »

Les deux élus du peuple à l’Assemblée nationale expriment leur solidarité à l’endroit des membres du collectif « On a trop supporté », en grève depuis des semaines. Ils exigent du gouvernement des actions concrètes pour résoudre la crise.

 

L’expression de la colère et de l’indignation des enseignants ne laisse pas indifférents certains membres du Parlement qui jouissent de la liberté d’expression et d’une conscience humaine. Et  les conditions dans lesquelles la mort de l’enseignant Hamidou est survenue le 08 mars 2022 ont davantage mis à nu la gravité de la précarité et du mépris vis-à-vis des enseignants.

Maitre d’Education physique et sportive, Hamidou a fait sa formation au Cenajes de Garoua de 2009 à 2011. L’enseignant d’EPS au lycée de Beka depuis le 05 mars 2012 a tiré sa révérence après 10 ans de service dans la souffrance, sans salaire ni intégration. Il s’en va 12 jours après la signature sous pression de son acte d’intégration, au moment où ses collègues membre du Mouvement OTS revendiquent avec ardeur la restauration de leur dignité ôtée par le gouvernement.

« Pour l’âme de Hamidou, ne vous arrêtez surtout pas »

L’émotion est grande, la contrition « rare » et la tristesse « profonde », tel que l’exprime Cabral Libii Li Ngue Ngue, député de la nation. « A la vérité, je suis plutôt atterré. Il y a des moments où en toute franchise, on ne sait quoi faire. Je dis paix en son âme. M. Hamidou, où que tu sois, que ton âme repose en paix », réagit l’honorable, dans un direct sur son compte Facebook.

A l’occasion de cette sortie, le président du Parti Camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) se demande comment on en est arrivé à 10 ans sans salaire dans un pays où certaines personnes touchent frauduleusement des centaines de salaires par mois. D’autres décaissent le salaire que Hamidou attendait multiplié par mille.

C’est pourquoi, « Je voudrais vous dire à vous les enseignants, ne vous arrêtez pas. Je vous félicite. Et pour l’âme de Hamidou, ne vous arrêtez surtout pas. Peut-être par vous, le salut de cette nation peut venir.  Nous sommes à vos côtés, nous vous accompagneront ». Et d’ajouter « chers parents soutenez ceux qui forment nos enfants. Je félicite les élèves qui, par leur candeur, ont su apporter leur soutien aux enseignants», loue le député de la 10è législature. Il réitère son soutien adressé aux enseignants dans un communiqué en date du 23 février 2022 quelques jours après le début de la grève.

« Le régime de Yaoundé veut jouer à la roublardise »

Comme lui, son homologue Jean Michel Nintcheu a exprimé son soutien bien avant la mort de Hamidou. Dans une sortie, le député de la nation affirmait sans ambages « je suis solidaire des revendications des enseignants qui ont lancé le mouvement OTS. Il faut être criminel pour ne pas compatir à leurs souffrances (…) Yaoundé gagnerait à satisfaire leurs revendications ».

Et tandis que « le régime de Yaoundé fidèle à son habitude, veut jouer à la roublardise », dit-il, le parlementaire issu du Social democratic front (Sdf) propose des solutions.

« J’estime que pour résoudre ce problème, en plus d’accélérer les procédures administratives, et de sanctionner tous les responsables de cette inertie, il suffit de pourchasser les gaspillages et de supprimer les dépenses inutiles et improductives contenues dans la loi de finances 2022 », indique Jean Michel Nintcheu.  Le député (8è, 9è, 10è législature) cible la ligne 65  avec la suppression des dépenses intitulées « des autres personnels » et le cisaillement d’autres dépenses liées au fonctionnement.

Face à la pression grandissante des enseignants  joints par les élèves de certains établissements à Douala dans le Littoral, au Sud et au Nord, le gouvernement s’est mis à signer certains actes dans la précipitation, dont l’acte d’intégration de Hamidou. S’en est suivi l’instruction d’un décaissement urgent de 2,7 milliards de francs CFA pour éponger la dette de l’Office du baccalauréat du Cameroun (Obc) au titre des examens probatoire et baccalauréat session 2020 et 2021.

Cependant, avec la mort d’un membre, le collectif OTS déclare poursuivre son mouvement avec plus de détermination jusqu’au paiement du dernier centime.

Cameroun : afflux de critiques contre le fédéralisme communautaire du PCRN de Cabral Libii

L’idée de l’instauration de ce modèle de gouvernance au Cameroun se heurte à de nombreuses critiques au sein de l’opinion.  D’aucuns vont jusqu’à demander au gouvernement d’interdire la sortie du livre annoncé le 17 novembre 2021.

 

 

 

 

 

L’ancien candidat à la présidentielle de 2018, Cabral Libii ne peut être fier de l’accueil réservé à l’ouvrage qu’annonce en grande pompe son parti politique. Livre intitulé le « Fédéralisme Communautaire ».

De façon générale, à l’heure des multiples crises sociales,  il prône l’organisation du pays en Etats fédérés qui ont les mêmes cultures dans plusieurs domaines se faisant dans la transparence la cohérence la justice etc. « Par exemple,  dans un état regroupant le Ndé = Bamiléké et la Lékié=Béti au motif de l’unité nationale ne saura fonctionner à cause de la différence dans leurs cultures;  Le Nyong et Kele dans l’Etat du Centre alors que la Sanaga- Maritine se trouve dans le Littoral, pourtant c’est une même communauté qui occupe un espace contigu et il est normal qu’elle soit regroupée au sein d’un seul Etat ! Car il est important de regrouper les gens par affinités et ceci est une loi universelle c’est tout simplement du bon sens ! », défend le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN).

Une thèse non admise par nombre d’acteurs politiques. Le cas du député du parti au pouvoir (RDPC), Alain Roosevelt TIDJIO. « Sérieux : pouvons-nous aujourd’hui faire ce retour à l’Antiquité ? Anyway, je suis fils de Garoua-Djamboutou, originaire de Kumbo et Mbouda et résident à Yaoundé. Je me sens partout chez-moi et le fédéralisme communautaire doit mourir dans son livre. Il ne doit même jamais naître », condamne ce dernier.

Comme lui, le bâtonnier Charles Tchoungang. Hier 1er novembre, Il s’est adressé à l’ancien Premier ministre Peter Mafany, président la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme, en visite d’évaluation du bilinguisme dans les entreprises privées de Douala.

 «…la publication d’un ouvrage, qui s’appellerait « Le fédéralisme communautaire ». Inacceptable! Dans un Etat de droit c’est inacceptable qu’un parti politique puisse proposer à notre pays d’adopter une structure complétement absurde qui s’appelle « Le fédéralisme communautaire ». D’un concept contradictoire qui exclut la réalité́ et qui en fait attise les haines, les passions et le tribalisme. Parce que c’est de ça qu’il s’agit. Si l’Etat du Cameroun autorise une telle publication, cela veut dire qu’en réalité́, chacun peut rester dans son coin et théoriser la guerre et le dire. Fédéralisme communautaire suppose quoi? », s’est-il interrogé.

Face aux critiques qui affluent, le leader du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale joue la carte de la tempérance. « Au sujet du Fédéralisme Communautaire, échangeons, enrichissons-nous mutuellement. Exprimons nos réserves, proposons aussi, si possible (…) « Le Fédéralisme communautaire instaure la paix durable, reconnait notre identité et libère notre potentiel », se défend-t-il.

Pour l’heure, la date de sortie du livre reste programmée au 17 novembre prochain.