Le Cameroun a accordé une licence temporaire à Yango, un réseau de transport à la demande exploité par la société technologique multinationale russe Yandex, après que la plateforme ait été suspendue en février pour non-conformité présumée.
Le 16 août dernier, le ministre en charge des Transports a signé une décision, donnant à « la société Enangue Holding Sarl, titulaire de la licence spéciale (S10) n°4/SSDT/MINT/DTR/CE003, représentée par Awana Ateba Michel Guy France, une autorisation provisoire d’exercice du service de transport par taxi opéré via la plateforme numérique Yango au Cameroun », écrit le ministre des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena. L’autorisation du membre du gouvernement est valide pour une période d’un an éventuellement renouvelable. Toutefois, ce dernier précise que cette autorisation provisoire est « individuelle, non transférable et insusceptible de location ».
La décision de Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena intervient près d’un an après le décret du 10 octobre 2022,du Chef du gouvernement rendant obligatoire l’obtention d’une licence et d’une autorisation préalable avant de proposer les services de transport de personnes par taxi opéré via les plateformes mobiles.
Depuis son lancement en 2021 dans les villes de Yaoundé et Douala, Yango a rencontré des défis. La plateforme a fait l’objet de plaintes de la part des syndicats de transports routiers, qui ont accusé la plateforme d’opérer clandestinement et de concurrencer déloyalement les prestataires de services de taxi réguliers. En réponse, Yango a déclaré qu’elle offre des services d’information tandis que le transport, le support et les services auxiliaires sont fournis par des tiers indépendants. La société a reçu un délai pour se conformer à la réglementation ou faire face à une suspension ultérieure.
L’application de cette réforme a été annoncée à travers un communiqué signé le 06 avril 2023 par le ministre des Relations extérieures (Minrex), Lejeune Mbella Mbella.
Un communiqué du ministre des Relations extérieures précise que « pour compter du 30 avril 2023, toutes les demandes de visas à destination du Cameroun se feront exclusivement en ligne à partir de la plateforme ».
Le Minrex explique que l’e-Visa constitue la première étape de la transformation numérique de l’appareil diplomatique du pays et que, dorénavant, « toutes les demandes de visas à destination du Cameroun se feront exclusivement en ligne ».
Les demandeurs de visa sont donc invités à se rendre sur www.evisacam.cm pour créer un compte utilisateur. Puis, il leur est exigé un certain nombre d’informations comme les données personnelles. La 2e étape consiste à payer les frais d’e-Visa en ligne. Entre autres moyens de paiement proposé une fois le formulaire rempli, une carte bancaire Visa ou MasterCard et PayPal. Une notification de règlement sera envoyé par mail ou sms. Ensuite, le traitement de la demande. Celui-ci est effectué au niveau de la Mission diplomatique ou le Poste consulaire juridiquement compétent ou géographiquement proche. Le communiqué du Minrex souligne que pour les demandeurs situés dans des zones éloignées des Postes et de non-couverture, une autorisation de délivrance de visa en ligne avec un QR code sera délivré.
Pour les demandeurs des zones éloignées des Postes de non couverture, une autorisation de délivrance de visa en ligne assortie d’un QR code clôture cette phase (d’approbation de la demande). Pour ceux résidant dans la ville où est située le Poste compétent, une notification par mail ou SMS leur est envoyé pour une prise de rendez-vous en vue de leur présentation pour la formalité d’enrôlement biométrique », précise le Minrex.
Le projet de Visa électronique au Cameroun est le fruit de la société ivoirienne Impact Palmarès R&D SAS sous contrat avec le Cameroun pour une période de dix ans. La société est dirigée par le Béninois Giresse Justin Tella, professionnel de la sécurisation et de sureté de documents administratifs, qui effectue déjà un travail similaire en Côte d’Ivoire.
La plateforme de formation de référence, aide les jeunes Africains à concevoir et à construire des habitats pour demain, en phase avec les écosystèmes locaux.
Kabakoo Academies, la plateforme de formation de référence pour les jeunes Africains, lance la première édition de son laboratoire d’innovations dédié aux nouvelles formes d’architectures au Sahel. Le programme « Construire demain au Sahel » est une formation interdisciplinaire qui s’adresse aux architectes et autres professionnels du bâtiment. Il vise à aider les jeunes professionnels de l’architecture et du bâtiment à concevoir et à construire des habitats pour demain, en phase avec les écosystèmes locaux. Les candidatures pour le programme sont ouvertes jusqu’au 10 avril 2023.
Le programme de Kabakoo s’appuie sur l’approche highdigenous qui met en relation les participants avec des communautés locales et des experts du monde entier pour résoudre de manière collaborative les défis de l’habitat en combinant les connaissances endogènes et les technologies émergentes. Selon Prof Dr Yanick Kemayou, Chief Learning Officer de Kabakoo Academies, « Nous sommes fières de lancer ce programme ambitieux qui permettra aux jeunes professionnels de l’architecture et du bâtiment de concevoir et de construire des habitats pour demain, en phase avec nos écosystèmes ».
Le programme est ouvert à une cohorte de 20 à 30 personnes. Des personnalités reconnues pour leur engagement pour les cultures constructives locales, tels que Mamadou Koné, architecte spécialisé dans les constructions en terre et restaurateur des bâtiments classés “Patrimoine Mondial” de Tombouctou et du pays Dogon, ou encore Armelle Choplin, urbaniste et professeure à l’Université de Genève, interviendront dans cette formation. L’anthropologue et ancien directeur national du patrimoine au ministère de la Culture du Mali, Lassana Cissé, se réjouit de cette initiative : « Ce programme ressuscite en moi l’espoir qu’il y a encore des militants pour la cause des cultures constructives africaines ; et je suis impatient de contribuer aux ateliers”.
La formation inclut des modules tels que « Banco, argile et architectures de terre », « Design Fiction et futurs spéculatifs du bâti au Sahel » ou encore « La XR au service des architectures régénératives ». Les participants vont développer des cas d’usage bien précis qui seront réalisés dans le cadre de chantier-écoles dans la deuxième phase du programme. Au-delà des aspects techniques, le programme comprend également des réflexions collaboratives sur le statut social des matériaux locaux, les implications environnementales et sanitaires de l’architecture et l’exploration des futurs alternatifs des normes et pratiques architecturales au Sahel.
L’Afrique a le taux d’urbanisation le plus élevé au monde, et 7 des 10 pays les plus vulnérables au changement climatique sont en Afrique. Il est donc urgent de s’inspirer des formes locales de construction pour faire émerger une architecture régénérative, bienveillante avec nos écosystèmes, confortable pour nous et rentables pour nos économies.
À propos de Kabakoo Academies :
Kabakoo est une plateforme de formation innovante qui vise à aider les jeunes Africains à développer les compétences nécessaires pour améliorer leur vie dans un contexte où les emplois formels sont rares. La plateforme a déjà formé plus de 20 000 apprenants à travers l’Afrique de l’Ouest et dispose d’un réseau de plus de 90 mentors dans 17 pays à travers le monde. Une étude d’évaluation randomisée menée par une équipe de recherche de l’Université de Paderborn a montré que les apprenants de Kabakoo ont connu une croissance de revenus de 45%. Le laboratoire d’innovations sur les nouvelles formes d’habitat au Sahel est une initiative importante pour aider à faire face aux défis actuels de la région. Les candidatures pour le programme « Construire demain au Sahel » sont ouvertes jusqu’au 10 avril 2023 et peuvent être soumises sur le site web de Kabakoo Academies. Ce programme unique est une occasion pour les professionnels de l’architecture et de la construction de contribuer à l’émergence d’une architecture régénérative, bienveillante avec les écosystèmes locaux, confortable pour les populations locales et rentable pour les économies de la région.
L’information est contenue dans un communiqué signé par le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe.
Le service de covoiturage Yango, très prisé dans les grandes villes du Cameroun est suspendu par le ministre des transports jusqu’à nouvel ordre.
Un communiqué signé de Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe indique qu »à l’issue d’une mise en demeurre adressée aux opérateurs de la plateforme numérique Yango et des réunions d’évaluations tenues au ministère des transports, les activités de transport public de personnes opéré via la plateforme numérique Yango sont suspendues jusqu’à leur mise aux normes…« .
Saisissant l’occasion le chef de département de transport au Cameroun a invité les transporteurs clandestins en général et ceux voulant opérer à partir des plateformes numériques en partiulier à se conformer sans délai.
En effet, ce service a été lancé au Cameroun le 15 novembre 2021 et fonctionne désormais dans les grandes villes comme Yaoundé et Douala. Depuis lors, des milliers d’utilisateurs ont apprécié les avantages de Yango en tant que moyen sûr, confortable et abordable de se déplacer. Comme dans de nombreux pays, Yango travaille au Cameroun avec des partenaires locaux, des fournisseurs de transports qui travaillent avec des taxis agréés.
Cette décision de suspension n’est pas matière à satisfaire les clients de ce concept. « Yango pour moi c’est la sécurité et le prix est accéssible. Cette entreprise doit se mettre en règle pour ne pas perdre ses clients. Nous espérons les retrouver très vite sur la route », a indiqué Swesda une fidèle cliente de Yango.
Le Co-fondateur de la plateforme de E-commerce Kuruba, dans une interview accordée au Journal du Cameroun invite les pouvoirs publics à investir davantage dans ce secteur.
Votre PME Kuruba est sur le marché du e-commerce depuis deux ans bientôt. Quel est le bilan en chiffres ?
Si l’on prend en compte les débuts de la discussion entre les co-fondateurs, la planification et le montage du projet avant son lancement, effectivement on parlera de deux années aujourd’hui, puisque tout est parti de 2020 juste après la mise en veille des activités de notre ancien employeur. Cependant le lancement officiel de la plateforme www.kuruba.cm a eu lieu au mois d’avril de l’année en cours. Je voudrais avant toute chose nous féliciter parce que même si on avait les arguments sur ce segment de marché, il existait quelques incertitudes quant-à la croissance de notre modèle économique dans une contrée aussi complexe que le Cameroun. Aujourd’hui les chiffres nous donnent de quoi rêver pour un avenir intéressant. Nous couvrons quasiment la moitié de la ville de Douala avec près de 100 fournisseurs répartis dans plusieurs catégories de produits, sans oublier des centaines de détaillants qui ont accepté de nous faire confiance. Nous réussissons aussi ce pari grâce à une équipe de jeunes camerounais (que nous avons appelé la k-force) mobilisés partout dans la ville avec pour missions de former nos parties prenantes à l’utilisation de notre plateforme. Notre ambition c’est de porter le flambeau de cette activité avec la couverture de l’ensemble du terroir notamment les zones reculées qui ont le plus besoin de notre offre.
Jumia a fermé ses portes au Cameroun faute de rendement. Kuruba n’a pas les moyens de Jumia, quelle stratégie vous avez adopté pour réussir dans ce secteur où le leader a échoué ?
Comme nous disons depuis le début de cette aventure, notre expérience passée nous a beaucoup appris et c’est grâce à cela que nous ne sommes pas tombés dans le piège du populisme. Notre modèle économique est unique pour le moment au Cameroun puisqu’il ne s’adresse pas directement au consommateur final mais aux intermédiaires (détaillants). Nous n’avons pas voulu tomber sur le modèle des autres car trop complexes dans l’exécution avec beaucoup trop de contraintes au niveau des opérations. Notre offre s’adresse à plus de 500 000 détaillants pour un marché de plus de 5 milliards de dollar (chiffres des établissements de bretton wood). Vous avez raison quant-à nos moyens qui ne sont pas aussi impressionnants que ceux de Jumia, mais nous construisons notre croissance en réunissant des partenaires qui nous font confiance et qui sont déterminés à écrire cette histoire avec nous. Nous sommes convaincus de notre projet, il ne reste plus qu’à convaincre davantage des investisseurs de ce potentiel. C’est une activité qui demande beaucoup de moyens c’est vrai, mais nous avons tout ce qu’il faut pour arriver au bout.
Le e-commerce peut-il aider les ménages au moment où l’inflation a quasiment attend son pic ?
Le commerce électronique est considéré par plusieurs agences de développement comme l’un des secteurs clés de la relance économique du continent africain. C’est un fait qu’aucun pays ne peut réfuter. Cependant, il ne faut pas l’embrasser de la même manière parce que les réalités ne sont pas les mêmes d’une ville à une autre ou d’un pays voire d’un continent à un autre. Au Cameroun par exemple, les usagers ne recherchent pas uniquement la facilité de la vie que cette activité apporte, mais ils souhaitent avoir une contribution directe dans leurs bourses : en d’autres termes ils veulent le moins chère. C’est là que des modèles comme Kuruba sont nécessaires, parce qu’ils mettent en relation directe, le producteur et le revendeur. Juste pour information, sachez que le marché de la grande distribution est aussi compliqué parce qu’il y a beaucoup trop d’intermédiaires (grossistes) et la conséquence directe c’est le prix final qui sera toujours beaucoup trop élevé pour le consommateur final. En réduisant le nombre d’intervenants, nous réduisons les charges et donnons la possibilité a consommateur final d’avoir le produit au meilleur prix possible. Notre rôle c’est de faciliter ces opérations partout dans le pays.
Quelles sont les attentes des PME du e-commerce face aux pouvoirs publics ?
J’ai eu l’opportunité à plusieurs reprises de prendre la parole devant certains membres du gouvernement sur le sujet du rôle du gouvernement dans le développement du commerce électronique. Au cours de ces rencontres, j’ai toujours été clair quant-au rôle important que le gouvernement pourrait jouer. Ce sera impossible de développer un tel secteur sans la participation des pouvoirs publics. Pour le développer, il faut des capitaux que le marché n’offre pas aujourd’hui, il faut former les jeunes aux métiers de cette activité, il faut l’organiser à travers un cadre juridique et fiscal mutuellement bénéfique (entre les acteurs et l’Etat). Sur les capitaux, le président a annoncé lors de son dernier discours à la jeunesse, la création d’un fonds de garantie (même si je suis trop sceptique) ; ce fonds sera d’une grande contribution. Parlons également de cette ligne 64 qui fait la une de tous les journaux aujourd’hui, elle sert à quoi concrètement ? Et bien le gouvernement pourrait dégager une part pour le développement de l’économie numérique. L’impact du commerce électronique ne se ressent pas seulement sur les acteurs mais sur le PIB tout entier, mais pour y arriver, il faut travailler et le gouvernement à une grande part à jouer.
Hier mardi 23 août a eu lieu, la cérémonie d’ouverture de l’assemblée générale constitutive de la plateforme des promoteurs de farines locales au Cameroun tenue à Yaoundé.
Les producteurs, transformateurs et autres distributeurs des farines à base de produits agricoles locaux (manioc, patate, macabo, etc.) sont réunis depuis le 23 août 2022 à Yaoundé pour penser la promotion de ce bien précieux en temps de crise inflationniste sur le marché international.
La plateforme dont l’aboutissement des travaux est prévu ce mercredi 24 août, est fondée sur les principes de la représentativité, qui impliquent que l’adhésion est ouverte à tous les acteurs de chaque maillon de la chaîne de promotion des farines locales, à l’instar de la production, la transformation, la commercialisation (distribution et consommation) et les services.
L’objectif de la nouvelle plateforme est la mutualisation des efforts pour le développement et la promotion des farines locales ainsi que la défense des intérêts professionnels communs de ses membres.
« C’est une initiative louable de ces acteurs qui ont choisi de promouvoir la farine locale dans l’ensemble de la chaîne de valeur de ce produit. C’est une initiative louable qui correspond étroitement aux autres orientations du président de la République qui avec récurrence régulière interpellative en appelle aux Camerounais de produire davantage ce qu’ils consomment et consomment davantage ce qu’ils produisent » a indiqué Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) qui a présidé les travaux.
Cette plateforme intervient dans un contexte où le Groupement des industries meunières du Cameroun (GIMC) brandit la menace d’une hausse du prix du sac de farine de blé, qui pourrait passer de 24 000 FCFA actuellement à 28 000 FCFA, soit une hausse de 4 000 FCFA.
La plateforme sera chargée de la promotion des produits faits à base de farines locales sur les marchés intérieurs et extérieurs, outre le développement de partenariats avec d’autres structures pour résoudre les différentes problématiques posées au niveau de chaque maillon. Elle aura également pour rôle, la prospection de nouveaux marchés et l’accompagnement des professionnels du secteur des farines locales dans la commercialisation de leurs produits entre autres.
Pour rappel, au cours de l’année 2021, le Cameroun a importé le blé et la farine de blé pour 180 milliards de FCFA, selon le ministère de l’Économie. La promotion des farines locales, qui est partie intégrante de la politique d’import-substitution mise en œuvre par le gouvernement, vise à réduire l’expatriation de ce volume de capitaux, et ainsi contribuer à réduire le déficit de la balance commerciale du pays.
Dans un Cameroun qui ne compte qu’environ 1 médecin et 7 infirmières et sages-femmes pour 10.000 habitants selon l’OMS, les Camerounais tentent de pallier la faiblesse de leur système de santé avec les nouvelles technologies. Les offres dans le domaine se sont multipliées et plusieurs ont reçu des distinctions.
Ouicare, le projet d’Emmanuel Assom Neyeng est une plateforme numérique qui a pour objectif de résoudre la problématique liée à l’accès à l’information médicale. C’est un espace d’e-médecine qui permet une gestion à distance et un suivi optimisé des patients. Avec ce projet, Assom a remporté le Prix Orange de l’entrepreneur social à l’international en 2021.
Lauréat Poesam 2021
Waspito, fondée par l’entrepreneur Jean Lobé Lobé, l’application a pour objectif de faciliter l’accès aux soins sanitaires à de nombreux Africains, en réunissant pharmacies, laboratoires, hôpitaux et spécialistes sur une même plateforme. Opérationnelle depuis janvier 2020, Waspito a été sélectionnée en novembre 2020 avec 6 autres start-up pour remporter un financement de 670 000 euros octroyé par MEA Seed Challenge d’Orange Ventures, un fonds d’investissement pour les jeunes pousses innovantes. La jeune pousse a levé 1.7 milliard de F CFA récemment pour s’intégrer davantage au Cameroun, puis conquérir les marchés ivoirien et sénégalais.
équipe Waspito
Thea, en anglais, That Health again, est une application mobile conçue par le médecin camerounais Eloi Hermann Monkam Tsokam. Les patients qui choisissent de l’utiliser peuvent se connecter directement sur une plateforme pour se faire examiner en ligne par un médecin. Disponible sur Android, Thea a une taille de 9 Mo. Il possède une vingtaine de menus comprenant des conseils pratiques, le choix de médecins, les informations sur les pharmacies de garde, des podcasts.
Appli Thea
IDocta, est une application de télémédecine qui permet de mettre en contact les professionnels de la santé et les patients du Cameroun. Elle est mise sur pied par le pharmacien Dr Yannick Mbarga. Avec cette application, un patient a la possibilité d’avoir à sa disposition un médecin se trouvant dans la région où il habite. Ce rapprochement avec le professionnel de santé de votre localité, évite aux patients, des déplacements inutiles et coûteux. L’appli offre les services de consultation à domicile, des conseils médicaux à distance, la livraison des médicaments à domicile, une aide médicale pour les personnes plus âgées, le suivi des patients en charge, la facilité des examens de laboratoire à domicile.
Appli IDocta
E-same est une plateforme de télémédecine tout en un intégrant : téléconsultation ; télé expertise ; télé assistance ; télésurveillance avec une régulation médicale. Le lancement officiel de la plateforme de télémédecine s’est déroulé le 08 septembre 2020 à Yaoundé. Il s’agit d’une initiative du Dr Christian Tham. Elle a été conçue à travers le label (entreprise) AFRICA-MEDInternational.
promoteur E-Same
Peut-être cette avancée pourrait constituer une amélioration dans le domaine médical.
La rencontre aura lieu en Côte-d’Ivoire. L’accord d’accueil a été signé le 25 mars 2022. Du 21 au 27 novembre 2023, Abidjan abritera la Foire commerciale inter-africaine.
Selon Cameroon Tribune du 28 mars 2022, Souleymane Diarrasouba, ministre Ivoirien en charge du Commerce et de l’Industrie a signé le 25 mars 2023, le protocole d’accueil en présence des responsables du secrétariat général de la Zone de Libre-échange continentale africaine.
Ce rendez-vous sera une opportunité pour plus 20 000 participants, qui y sont attendus pour présenter leurs produits et services afin de gagner des nouveaux investisseurs.
Selon le Pr Benédict Oramah, président de la banque panafricaine d’import-export (Afreximbank), il est envisagé la signature de contrats commerciaux à hauteur de 40 milliards de dollars, soit environ 24 000 milliards de F CFA.
Les acteurs du monde du commerce, les investisseurs, les gouvernants, les entrepreneurs africains, … désirant participer à la troisième édition de la foire commerciale inter-africaine (IATF) à Abidjan en Côte d’Ivoire, peuvent désormais s’inscrire sur les plateformes de l’événement.
« L’organisation coordonnée et réussie de cette prochaine édition contribuera à consolider davantage l’intensité des relations entre les nations africaines et les différentes zones économiques du continent. Elle constituera également une opportunité de partage d’informations sur le commerce et des conclusions de partenariats commerciaux », a indiqué le premier ministre Patrick Achi.
A l’occasion, le président du conseil consultatif de l’IATF, l’ancien président nigérian Olusegun Abasanjo a fait savoir que la part de l’Afrique dans le commerce mondial est de 3% et les échanges commerciaux intra-africains représentent 16%.
Au regard de ces chiffres, Olusegun Obasanjo a soutenu que l’IATF est une occasion pour les investisseurs africains de combler des lacunes d’informations. « C’est une opportunité des hommes d’affaires de l’Afrique de l’ouest et de tout le continent de se connecter ».
Le fonds servira selon Jean Lobé Lobé, promoteur de la plateforme à s’intégrer davantage au Cameroun, puis conquérir le marché ivoirien et sénégalais.
« Nous sommes super heureux d’annoncer une étape importante cette année. Waspito a récolté 1,7 milliard de FCFA (2,7 millions de dollars) en financement de démarrage », a annoncé le groupe sur sa page Facebook.
Fondée par l’entrepreneur Jean Lobé Lobé, Waspito a pour objectif de faciliter l’accès aux soins sanitaires à de nombreux Africains, en réunissant pharmacies, laboratoires, hôpitaux et spécialistes sur une même plateforme.
Cette solution d’e-santé est particulièrement utile dans le contexte actuel de maladie à Coronavirus. Elle permet de fournir des médicaments à distance, sans avoir besoin de s’exposer à une contamination.
Opérationnelle depuis janvier 2020, Waspito a été sélectionnée en novembre 2020 avec 6 autres start-up pour remporter un financement de 670 000 euros octroyé par MEA Seed Challenge d’Orange Ventures, un fonds d’investissement pour les jeunes pousses innovantes. À l’avenir, Jean Lobé Lobé ambitionne d’étendre son offre sur tout le continent.
Pour accroître sa notoriété, Waspito s’entoure de plus en plus des visages connu; à l’instar de Stanley Enow, David Eto’o.
Il faut noter que, face au manque d’équipements et de personnel, l’Afrique se tourne de plus en plus vers la médecine numérique pour les consultations ou pour dispenser des soins. Le nombre de start-up du domaine a augmenté de 56% au cours des 3 dernières années, et les investissements ont atteint un pic au premier semestre 2020.
Cette 3è édition se tient virtuellement du 15 au 17 mars 2022.
Ce sont plus de 300 investisseurs qui y participent. Les secteurs qui attendent les investissements sont : l’agriculture et l’agroalimentaire, l’éducation, l’énergie et le climat, les soins de santé, les minéraux et les mines, les technologies de l’information et de la communication et les télécommunications, ainsi que l’industrialisation et le commerce.
« L’Afrique est résiliente, les économies africaines se remettent bien des effets de la pandémie. Les opportunités d’investissement en Afrique n’ont pas changé, et le continent reste le lieu de choix pour l’investissement, pour obtenir des retours importants sur l’investissement », a souligné le président Adesina, lors de son discours d’ouverture.
« Aujourd’hui, au moment où nous nous réunissons, nous avons environ 42 projets d’une valeur de 48 milliards $, avec différentes opportunités d’investissements ».
Lancé en 2018, le forum d’investissement en Afrique est une plateforme multipartite et multidisciplinaire qui fait avancer les projets de partenariat privé et public-privé vers la bancabilité. Elle permet également de lever des capitaux et d’accélérer les transactions jusqu’à la clôture financière.
Le forum est une initiative fondée par huit institutions partenaires : Banque africaine de développement, Africa 50, la Société financière africaine, la Banque africaine d’import-export, la Banque de développement de l’Afrique australe, la Banque de commerce et de développement, la Banque européenne d’investissement et la Banque islamique de développement.
Initialement prévu pour se dérouler en décembre 2021, en Côte-d’Ivoire, ce forum avait été reporté en raison de l’apparition du variant omicron, l’une des formes les plus contagieuses du coronavirus.
Dans un communiqué signé le 03 mars 2022, Jules Doret Ndongo révèle que le Sigif 2 rencontre des problèmes de mise à jour.
Le Système informatisé de gestion de l’information forestière de 2e génération (Sigif 2) du Cameroun, financé par la Coopération allemande et l’Union européenne (UE) a un problème de « mise à jour » en temps réel des données.
Face à cette instabilité, le ministre prescrit des mesures transitoires aux opérateurs économiques de la filière bois détenteurs des titres d’exploitation opérationnels (vente de coupe, forêt communale, forêt communautaire…).
La première de ces mesures permet aux opérateurs de mettre à jour « en régularisation » des informations liées aux opérations effectuées dans le Sigif 2 (en l’occurrence l’émission des lettres voitures sécurisées) dans un délai de sept jours.
En second lieu, photocopie de la lettre voiture (contrat de transport de marchandises qui lie l’expéditeur, le commissionnaire de transport et le transporteur) émise dans le Sigif 2 doit être déposée au niveau de chaque check-point « Traçabilité » traversé par les cargaisons de bois.
Enfin, les chefs de poste check-point sont tenus de transmettre hebdomadairement à la délégation départementale du ministère, les photocopies des lettres voiture (version préliminaire) ainsi que les données compilées en vue de leur transmission diligente au pool technique Sigif 2 de Nkolbisson, une banlieue de Yaoundé, pour des besoins de contrôle et de cohérence.
En rappel, le Système informatique de gestions des informations forestières de deuxième génération (SIGIF 2) développé par le Ministère des Forêts et de la Faune (MINFOF), est un outil important pour assurer la traçabilité du bois au Cameroun acté par la législation en vigueur et l’Accord signée avec l’Union Européenne.
Avec près de 46 % de son territoire couvert par les forêts, le Cameroun, troisième plus grand massif forestier du Bassin du Congo, renferme 22,5 millions d’hectares de forêts dont l’exploitation est règlementée par la loi N°94/01 du 20 janvier 1994 portant régime des forêts, de la faune et des pêches.
Une campagne de mobilisation a été lancée mardi à Yaoundé par la Plateforme Inclusive society for persons with disabilities.
2018 sera une année électorale très chargée au Cameroun. Sightsavers et la Plateforme Inclusive society for persons with disabilities en ont conscient. De ce fait, les deux associations ont décidé d’organiser une campagne de mobilisation et d’inscription des personnes handicapées en âge de voter sur les listes électorales dans la commune de Yaoundé 4.
C’est la maison du parti de Nkolndongo qui a servi de cadre à la cérémonie officielle de lancement de cette campagne qui vise à « assurer le renforcement de la participation politique des personnes handicapées », a indiqué le Directeur national de la plateforme des organisations des personnes handicapées du Cameroun, François Kenfack.
La plateforme compte saisir l’opportunité de l’échéance électorale de l’année pour vulgariser et booster le droit à la participation politique des personnes handicapée. Pour y arriver, elle entend mener des actions de sensibilisation massive et de mobilisation des personnes handicapées à s’inscrire sur les listes électorales.
Outres la mobilisation, ce réseau national des organisations de promotion de l’inclusion des personnes handicapées compte également identifier celles en âge de voter et les accompagner dans l’obtention des différents documents officiels nécessaires pour l’inscription.
Plus de 8 500 personnes handicapées s’étaient inscrites sur les listes au cours de l’élection présidentielle 2011 selon une enquête menées en 2010.
« Depuis 2011, les personnes handicapée se sont mobilisées à travers les organisations et se sont inscrites à hauteur de 35000 sur le fichier électoral »
Mais seule « l’inscription ne suffit pas pour assurer la participation des personnes handicapées. Il faut qu’elles soient électrices et éligibles », a précisé François Kenfack.
Pour lui, les personnes handicapées ne devraient pas être de simples figurations sur la scène politique. Il faudrait leur « assurer des mécanismes qui leur permettent d’entrer au conseil municipal à l’assemblée nationale et même au Sénat ».
Au Cameroun, on récence environ 2910 milles personnes handicapées selon les statistiques du dernier recensement de la population et de l’habitat. Leur niveau de participation à la vie politique du Cameroun est encore faible, soit un taux encore en deçà de 5%.
Elle a été lancée récemment à Douala par le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable, Hele Pierre
Le ministre camerounais de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded), Hele Pierre, a récemment lancé à Douala, la capitale économique, la plateforme d’échange et le site Web du Fonds pour l’Environnement mondial (Fem-Cameroun). Objectif de ces nouveaux outils, donner plus de visibilité en matière de diffusion de l’information environnementale.
« Dans le principe 10 de la Déclaration de Rio, il est dit que pour les questions environnementales, les personnes physiques et morales qui sont concernées par les décisions que nous prenons doivent être informées et impliquées. Il est donc important de mettre à la disposition du grand public des informations environnementales », a déclaré Hele Pierre.
Ces instruments doivent permettre d’améliorer la capacité du Cameroun à répondre efficacement à ses engagements internationaux en matière d’environnement.
« A travers ces outils de communication, il est question de commencer à éduquer les parties prenantes, faire participer les populations à la chose environnementale, renforcer les capacités pour que les gens puissent s’approprier les problèmes environnementaux », a ajouté le ministre Hele Pierre.
Selon l’un des responsables aux Nations-Unies, Thierry De-Olivieira, c’est un nouveau tournant dans le « reporting environnemental » pour le Cameroun.
La rencontre de Douala intervient après que le Fond pour l’environnement mondial ait approuvé pour le compte de sa cinquième phase opérationnelle le projet de « Développement des capacités de base pour la mise en uvre des accords multilatéraux de l’environnement au Cameroun » avec pour objectif de combler les lacunes en termes de capacités de base.
La doléance a été présentée par le directeur de cette formation sanitaire, Louis Richard Njock, au cours de la plateforme de lutte contre le désordre urbain tenue jeudi à Douala
Une plateforme de lutte contre le désordre urbain s’est tenue jeudi, 02 juin 2016, à Douala, la capitale économique camerounaise. La rencontre présidée par le préfet du Wouri, Naseri Paul Bea, a permis aux participants de présenter leurs préoccupations et doléances en rapport avec le désordre urbain dans la ville.
A l’occasion donc, le directeur de Laquintinie, Louis Richard Njock, a évoqué le problème que pose la présence des corbillards aux alentours de la formation sanitaire qu’il dirige. « L’hôpital Laquintinie n’est pas un mouroir. La présence des cercueils et des corbillards, tout autour, a un impact psychologique sur les malades. Les démarcheurs détournent les malades et leurs familles au détriment de l’hôpital Laquintinie. Les commerçants empiètent sur l’espace réservé à la formation sanitaire, une entrave pour les urgences », a-t-il expliqué.
En réponse à cette préoccupation, le président de la Plateforme de lutte contre le désordre urbain, Naseri Paul Bea, a prescrit comme première action la sensibilisation, avant toute action forte.
D’ailleurs, au sortir de la formation sanitaire, les membres de la Plateforme ont marqué un arrêt pour un premier contact avec les occupants des espaces alentours. Peu avant cette descente à Laquintinie, en début de matinée, le lieu-dit Pont blanchisseur dans l’arrondissement de Douala III, a été visité. Il doit accueillir certains commerçants du carrefour Dalip et du marché Congo. Il s’agissait, une fois de plus, d’aller s’enquérir de l’évolution des travaux d’aménagement de ce futur espace commercial.
Ensuite, le cap a été mis sur le marché Mboppi, dans l’arrondissement de Douala 1er et à la nouvelle route Bessengue, précisément au secteur réservé à la vente de la ferraille. Ici, il est question pour le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala (CUD), Fritz Ntonè Ntonè, d’examiner le problème de fonctionnement à l’intérieur du marché qui part du fait que associations et syndicats ne soient pas d’accord sur de nombreux points.
Lors de cette descente jeudi, un accent a également été mis sur les constructions illicites. A ce sujet, après la sensibilisation menée pour la vulgarisation du nouveau Plan directeur d’urbanisme (PDU) et du Plan d’occupation des sols (POS), une campagne de restitution des limites de l’emprise publique des routes et des voies d’accès est annoncée. Le moment venu, les habitants qui ont débordé les limites de leur titre foncier, verrons leurs concessions cassées, prévient Fritz Ntonè Ntonè.
L’ambassadeur du Nepad au Sénégal, Amadou Diallo, a préconisé cette mesure lundi, à l’ouverture de la première séance de la plateforme de facilitation des investissements agricoles
L’ambassadeur du Nepad au Sénégal, Amadou Diallo, a invité, lundi à Dakar, les pays membres à des «réformes fiscales», soulignant que par ce procédé il est possible d’agir sur la croissance et d’augmenter «la productivité agricole».
«Pour accroître la productivité agricole et booster la croissance, les pays africains doivent procéder à des réformes fiscales. Celles-ci doivent être à même de capter plusieurs investissements», a dit l’ambassadeur Diallo.
Il s’exprimait à l’ouverture de la première séance de la Plateforme de facilitation des investissements agricoles au Sénégal, un forum qui rassemble les financiers et partenaires de développement, y compris les banques commerciales, des institutions de financement du développement, les institutions de microfinance, les banques agricoles et les fonds d’investissement.
Cette rencontre vise à faciliter et promouvoir un dialogue public-privé afin d’améliorer les politiques de finance agricole, fournir des opportunités de financements aux PME et créer une communauté de pratique nationale public-privé du secteur agricole.
Le Sénégal est choisi parmi cinq pays (Zambie, Ouganda, Ghana et Cameroun) pour abriter la séance inaugurale. La rencontre est placée sous l’égide des ministères de l’Economie et de l’Agriculture.
Par ailleurs, l’ambassadeur du Nepad a exhorté les pays africains à respecter l’engagement de Malabo consistant à allouer 10% des budgets à l’agriculture car, selon lui, malgré les engagements, ce «v u tarde à ses concrétiser».
Pour accéder à ce service initié par le Fonds des Nations unies pour l’enfance, il faut envoyer le mot «joindre» par SMS au 8555
Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) veut implémenter sa plateforme U-Report sur l’étendue du territoire camerounais au 2e trimestre de l’année 2016. L’institution ambitionne ainsi mettre en place un canal de communication entre les jeunes et les autorités administratives, au sujet de la conception des projets de développement dans le pays.
C’est dans l’optique d’obtenir l’accord du gouvernement camerounais pour la réalisation de ce projet, que la représente-résidente de l’Unicef, Felicité Tchibindat, a rencontré lundi, 23 mars 2016, le président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguié Djibril.
Le U-Report est une plateforme gratuite basée sur la technologie des SMS. Les Camerounais âgés d’au moins 13 ans peuvent se prononcer sur des sondages thématiques liés à leurs besoins et à leurs perceptions des actions prises à leur faveur. Les informations collectées permettront de mener des plaidoyers pour ajuster les politiques publiques aux besoins réels des populations.
Pour accéder à ce service il faut: « envoyer le mot « joindre » par SMS au 8555. On recevra des questions sur l’âge, le sexe et la localisation auxquelles on devra répondre pour être enregistré. Une fois que c’est fait on devient un U-Reporter et on peut participer aux sondages et recevoir les informations via la plateforme », a expliqué le responsable du pilotage du dit projet, Cedric Joel Ela, au reporter de journalducameroun.com.
Des thématiques sont proposées aux U-reporters chaque semaine. Ils peuvent donner leurs avis en participant aux sondages sur la plateforme ou en se connectant directement sur la page Facebook de l’U-Report pour prendre part aux débats.
Le lancement d’une plateforme multi-acteurs et l’organisation d’un concours agricole sont les principales innovations au centre de cet événement ouvert mardi.
Les acteurs du monde rural sont depuis mardi à Dschang, dans le département de la Menoua, région de l’Ouest. Pendant cinq jours, plus de 5 000 visiteurs sont appelés à découvrir divers produits présentés par 200 exposants. L’évènement se tient cette année sous le thème: «Pour une agriculture d’émergence: quelles priorités pour le développement des filières agropastorales au Cameroun».
Avec une forte contribution à la croissance économique du pays (20 à 30% du PIB), à l’emploi (80% des emplois ruraux sont agricoles), au commerce extérieur (plus de 55% des recettes d’exportation hors pétrole), au développement des services (transport, assurances, commerce et banque) et principal fournisseur des matières premières au secteur industriel, le secteur agricole se présente aujourd’hui comme l’un des principaux leviers d’accélération de la croissance.
Selon l’Office camerounais des foires et expositions (Ocafex) organisateur de l’événement, l’innovation-phare de cette année sera le lancement de la plateforme multi-acteurs de réflexions et de prospectives pour une agriculture émergente. «On s’est rendu compte que les acteurs, programmes et stratégies développées manquent de synergie. Conséquence: il y a une duplication des actions, des surcoûts et un faible impact. La plateforme veut rassembler l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeurs agricoles que sont les producteurs, transformateurs, commerçants, producteurs de services, banques, assurances, instituts de recherche, etc.) pour penser l’émergence agricole, déterminer les priorités, répartir les rôles et responsabilités et identifier ou préciser les mécanismes de suivi et d’évaluation», explique un membre du comité local d’organisation.
L’autre innovation concernera le concours agricole. L’accent est mis ici sur deux éléments: l’élevage (meilleure espèce locale de poulets, chèvres et lapins en termes de productivité) et la transformation artisanale des produits agricoles. L’objectif étant de faire découvrir la diversité génétique des animaux du Cameroun, faire connaître leur capacité de production et servir de cadre de promotion et de vulgarisation du potentiel génétique.
Ouvert le 10 mars, la deuxième édition du Salon international de l’agriculture de Dschang (SIAD) ira jusqu’au samedi, 14 mars 2015.
«Le thème central portera sur la Pacf vue comme vectrice de mobilisation pour le développement culturel et socioéconomique du Cameroun»
Dr. Kwahou, vous êtes le président de la plateforme des associations camerounaises de France qui organise une journée de réflexion au mois de juillet. Parlez-nous-en
C’est bien confirmé que la plateforme des associations camerounaises de France (PACF) organise une journée de réflexion le samedi 6 juillet 2013 à partir de 16H à l’espace Matières Grises situé au 4 rue Olivier Métra, 75020 Paris. Il s’agit d’une table ronde dinatoire réunissant les présidents ou représentants des associations de la diaspora camerounaise de France y compris quelques personnalités de premier rang du secteur culturel, économique et social, ainsi que des camerounais. Cette tribune offre l’une des rares occasions si ce n’est la première, de méditer sur l’importance et la place de la diaspora associative camerounaise de France de plus en plus active, dans le développement culturel et socioéconomique du Cameroun dans la perspective de l’émergence pour l’horizon 2035.
Un mot sur les thématiques sui seront abordées
Le thème central portera sur la Plateforme des associations camerounaises vue comme vectrice de mobilisation pour le développement culturel et socioéconomique du Cameroun. Il fera suite à un propos introductif sur la sensibilisation dont un appel à l’union de tous les leaders associatifs de la diaspora pour travailler désormais ensemble dans un esprit de cohésion, de solidarité et de lobbying afin d’optimiser au mieux leur poids dans la défense de leurs intérêts multiformes. Un petit moment de parenthèse permettra d’évoquer la nécessité de la maison camerounaise de France autour des voies et moyens de sa réalisation. Nous y sommes attachés fermement avec beaucoup de détermination.
Le projet principal que porte la plateforme est celui de la construction d’un foyer culturel camerounais en France. Où en êtes-vous avec la mobilisation des compatriotes?
Il s’agit d’un projet ambitieux, utile et important dans l’intérêt du Cameroun culturel, social, solidaire, touristique et économique. Pour les camerounais d’abord, ensuite pour les amis et les intéressés du Cameroun. Nous sommes en pleine phase d’explication et de sensibilisation intra et extra communautaire autour de ce noble projet qui à titre de comparaison des foyers maliens en France, en réplique des centres culturels français au Cameroun pour ne citer que ces exemples, servira de vitrine de notre beau pays en France et un espace dédié pour l’organisation de nos évènements associatifs et autres, afin de nous affranchir des coûts faramineux de location des salles. Lesquelles sont souvent pour la plupart, inappropriées et inconfortables.
Quel accueil a été réservé à ce projet dans les communautés que vous avez approché?
Toutes les communautés rencontrées jusqu’alors ont accueilli favorablement ce projet avec une impatience manifeste de sa réalisation effective. Ce qui augure plutôt un lendemain meilleur d’une large mobilisation autour de ce projet.
Avez-vous établi des liens avec les autorités locales ? Notamment l’ambassade du Cameroun en France?
Un projet aussi important ne peut se faire sans que l’ambassade ne soit informée. La collaboration et le soutien de l’ambassade à travers notamment le Ministre Conseiller, sont entiers et inconditionnels depuis le début. La confiance de ce côté est totale et renouvelée assez régulièrement. Outre l’ambassade, de nombreux autres partenaires privés nous offrent leur collaboration et soutien pour ce projet.
En termes de calendrier, quelles sont les autres activités en projet?
Nous avons en projet l’organisation régulière d’un Festival Camerounais du Sport, des Arts et de la Culture en France, avec pour but de promouvoir sur un plan global, la diversité culturelle et artistique camerounaise en France.
Comment faire pour assister à la table-ronde dînatoire?
Les présidents et représentants des associations sont invités, mais nous sollicitons aussi la présence des camerounais intéressés par le projet ou ce type de problématique. La rencontre aura lieu dans la salle de « l’espace matières grises » située au 4, rue olivier métra dans le 20e arrondissement à paris, métro Télégraphe.
Dr. Charly Kwahou, président de la plateforme des associations camerounaises de FranceJournalducameroun.com)/n
Le forum économique de la diaspora – Davoc est à l’initiative de cette plateforme, très active
Un mot pour vous présenter à nos lecteurs?
Je suis Doctorant Economiste chercheur à l’Université de Genève. Ma recherche porte sur l’analyse d’impact de la crise alimentaire de 2007 dans les pays d’Afrique qui ont subi les émeutes de la faim suite à cette crise. Je suis né à Yaoundé, parti du Cameroun en 2001 alors que j’étais Etudiant à l’Université de Douala inscrit en Maîtrise des Techniques Comptables et Financière
Présentez-nous la diaspora camerounaise en Suisse?
Je pense que les problèmes des camerounais vivant en Suisse sont les mêmes que ceux vivant dans les autres pays d’Europe ou d’ailleurs. Cependant, à quelques différences près je crois que la diaspora camerounaise en Suisse est assez dynamique, entreprenante, et surtout elle a à mon avis un sens assez élevé des responsabilités. La question de la mobilisation autour des préoccupations de participation au développement de notre pays reste au c ur des difficultés que l’on rencontre au sein de nos communautés camerounaises en Suisse. Malgré cette difficulté spécifique, il est très souvent encourageant de voir la solidarité camerounaise se mettre en exergue lorsqu’il faut faire face à des deuils ou des mariages.
Que dire de la réputation des Camerounais et notamment des camerounaises en Suisse?
Si on intègre le fait que Casa-Net soit né en Suisse, je pense que ça équilibre un peu le jugement que les autres diasporas font sur nous! Il faut quand même dire que les Camerounais de Suisse à l’image des autres diasporas camerounaises, ont un projet de vie lié à leurs obligations familiales lorsqu’ils arrivent en Suisse. Pour ce faire, ils essaient tant bien que mal de trouver les moyens qui leur permettent d’atteindre leurs objectifs de départ. D’expériences, je ne crois pas que ce soit la chose la plus facile à faire. A cet effet je m’abstiens de porter des jugements sur les choix de vie des uns et des autres.
Comment est né Casa-net?
Le projet Casa-Net a commencé par le programme CASA, Cameroonian Skills Abroad. Programme d’intégration et d’insertion au Cameroun des camerounais qui souhaitent s’investir dans notre pays après leur formation à l’étranger. Ce Programme fut initié par l’Association des Etudiants Camerounais de Genèvre, lors de ma présidence entre 2005 et 2007. En tant que président nouvellement élu en 2005, j’avais décidé d’orienter ma politique sur les questions d’Emploi des Etudiants camerounais formés à l’Université de Genève. A l’époque je ne pouvais imaginer que cette ambition allait donner naissance au programme CASA qui avait déjà une vision plus internationale. Grâce à l’intelligence et à la grandeur d’esprit de mes collaborateurs de l’époque, Stéphane Mvé, Franck Minya et Rodrigue Kwanga, nous avons eu CASA qui a donné naissance à CASA-NET en Juillet 2008 au cours du 1er Forum des compétences de la diaspora camerounaise à Genève. Fédérer le Cameroun autour de l’initiation de ce projet ne fut pas simple. Pour la petite histoire, lorsque nous allons solliciter le soutien de notre ambassadeur en Suisse pour organiser à Genève le premier Forum des diasporas camerounaises du monde, il nous pose à juste titre la question de la pertinence d’une telle initiative au regard de la tâche ardue en ce qui concerne déjà la mobilisation de la diaspora camerounaise en Suisse. Nous y sommes quand même allés.
Casa-net est donc un réseau?
Casa-Net est réseau d’Associations de la diaspora, d’institutions publiques et privées camerounaise et de pays amis au Cameroun. L’idée du réseau CASA-NET est de fédérer les projets économiques et sociaux initiés par les diasporas camerounaises pour le développement du Cameroun, afin de faciliter leur mise en uvre grâce aux soutiens des institutions partenaires à CASA-NET. Une vingtaine d’association de camerounais résidant en Suisse, au Canada, en France, en Italie, à Chypre, en Angleterre et en Allemagne sont aujourd’hui membre du réseau CASA-NET.
Vous organisez très souvent des rencontres. Parlez-nous-en?
Jusqu’ici le Forum annuel DAVOC, des compétences de la diaspora camerounaise est la principale rencontre que nous organisons. Le DAVOC 2010 de Bonn est la troisième organisation du genre. Nous utilisons cette plateforme pour regrouper les membres et partenaires de CASA-NET afin de faire le point sur les initiatives que nous avons lancé au courant de l’année. C’est donc l’occasion pour nous de repenser une stratégie concertée d’intégration des compétences de la diaspora au projet national de développement économique et social du Cameroun.
La suisse compte t-elle de nombreux camerounais dans la vie active?
Si on regarde le nombre de Camerounais qui finissent leurs études et ceux qui arrivent à trouver un emploi en Suisse, on observe qu’ils sont peu nombreux. D’habitude, la plupart des Camerounais qui finissent leurs études prennent la direction du Canada. Et puis c’est aussi une des questions qui nous a poussés à travailler sur Casa, il était question pour nous de contribuer à la recherche de solutions à cette question de la fuite des cerveaux vers le Canada. Précisément on se posait la question de savoir comment faire en sorte que tous ces camerounais qui quittent la Suisse pour le Canada donnent un minimum voire un maximum de leurs compétences au Cameroun.
Brice Moussong, responsable de Casa-net au Davoc 2010Journalducameroun.com)/n
Comment régler ce problème de la fuite des cerveaux? Puisqu’ils ne rentraient pas au Cameroun.
On a constaté que beaucoup de Camerounais après leur formation en Suisse, allaient au Canada car l’intégration et l’émancipation sont plus faciles là-bas. La double nationalité n’étant pas admise au Cameroun, nous avons conclu que tous les Camerounais qui vont au Canada n’auront plus une réelle possibilité de s’investir au développement du Cameroun, la finalité pour eux étant la naturalisation canadienne. C’est l’une des raisons forte qui nous a poussé à mettre sur pied une plate-forme qui leur donnerait la possibilité de penser et d’entrevoir un engagement actif pour la promotion du développement social et économique du Cameroun leur terre d’origine.
Mais la réalité, c’est qu’on peut très bien vivre dans un pays et avoir des vues sur le Cameroun. Tous ceux qui présentent des projets ne vivent pas au Cameroun
Justement par notre initiative, nous voulions promouvoir cette idée. Aller jusqu’à dire aux canado-camerounais que la non possibilité légale d’une double nationalité n’est pas un obstacle infranchissable. Surtout qu’il ne faudrait pas que l’on croise les bras dans l’attente de la double nationalité.
S’il fallait faire un bilan de parcours?
En 2 ans et demi d’existence de notre réseau, nous avons contribué à détendre et à donner du contenu à la relation entre le Cameroun et sa diaspora. Nous avons en outre drainé une vingtaine de réseau d’association d’étudiants et de professionnels de migrants camerounais. Par ailleurs, nous avons aussi convaincu les institutions des pays amis au Cameroun du dynamisme de la communauté camerounaise à l’étranger. En termes de mise en place des structures de notre réseau, nous permis l’institutionnalisation du Forum annuel DAVOC et la création d’un annuaire électronique des compétences et des projets de la diaspora camerounaise. Pour finir nous avons soutenus la mise en uvre d’un projet d’informatisation des écoles au Cameroun, projet qui a été lancé par la communauté camerounaise en Suisse. Deux établissements d’Enseignement secondaire, le Lycée de Fongo Tongo et le Lycée de Yabassi ont bénéficié grâce à ce projet social d’un équipement en matériels informatique. Nous sommes certes satisfaits du chemin parcouru, mais nous savons qu’ils restent beaucoup à faire: les préoccupations essentielles et récurrentes de la diaspora n’étant pas encore solutionnées.
Quels sont les soutiens dont vous bénéficiez, notamment financiers, diplomatiques.?
Comme je l’ai déjà mentionné, le réseau dans son ensemble est soutenu par des partenaires institutionnels publics camerounais et étrangers: les principaux partenaires sont le Ministère de l’Emploi du Cameroun et l’Office des Migrations en Suisse. A côté de cela nous avons également des partenaires institutionnels privés (entreprises camerounaises de la diaspora) qui soutiennent l’initiative du forum Davoc en lui donnant une envergure respectable et internationale.
Quels sont vos projets Casa-Net sur le long terme?
J’aimerai faire en sorte que le réseau Casa-Net mette en place toutes ses structures et que celles-ci soient totalement opérationnelles. Jusqu’à présent, nous sommes en pleine tractation pour la mise sur pied de l’observatoire des compétences camerounaises de la diaspora. Nous travaillons sur ce sujet avec le ministère de l’Emploi du Cameroun. Avant la fin de notre mandat, nous espérons arriver à un niveau de coopération qui satisfasse les deux parties afin de finaliser la mise en place de cet Observatoire. Nous souhaiterions aussi à terme, que le projet d’informatisation des écoles en zone rurale soit rependu au sein de toutes les associations membres afin d’en faire un véritable moteur de développement. Pour finir, nous espérons que Casa-Net soit reconnu, par tous, comme un réel vecteur de progrès social et économique.
Etes-vous en synergie avec les autres fédérations des Camerounais qui existent dans les autres pays?
Dans l’évolution de Casa-Net, nous voulons approcher plusieurs réseaux d’associations pour être réunis et parler d’une seule voix.
Brice Moussong, (à droite) au Davoc 2010Journalducameroun.com)/n