Cameroun-Nigeria : inauguration du pont sur la Cross River

La passerelle sera inaugurée ce jeudi 3 novembre 2022 par le ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, aux côtés de son homologue du Nigeria.

Le Cameroun et le Nigeria désormais reliés par un pont sur la Cross River. L’ouvrage de 408 mètres de longueur sera inauguré ce jeudi 3 novembre 2022 par le ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, en présence de son homologue du même maroquin au Nigeria.

D’après une note d’information du ministère des Travaux Publics, la réalisation de cette infrastructure s’accompagnera dans les prochains mois, côté Cameroun, de l’exécution de plusieurs travaux relatifs aux aménagements connexes, financés par un don de l’Union Européenne à la Banque Africaine de Développement, en faveur du Cameroun, à hauteur de 9 milliards.

Ce pont résulte de la concrétisation des engagements du chef de l’Etat, à œuvrer pour la mise en œuvre de l’Accord de Greentree, régissant le transfert de l´autorité du Nigeria au Cameroun sur la Péninsule de Bakassi d’une part, et à poursuivre l’aménagement des routes transfrontalières, tout en boostant les échanges économiques entre les deux pays, via les régions du Sud-Ouest et du Nord-ouest, d’autre part.

Le coût total du projet (travaux et contrôle) s’élève à 21,132 milliards de FCFA, financé par un prêt conjoint de la Banque Africaine de Développement (guichet FAD) octroyé aux deux pays.

 

Cameroun: le 2e pont sur le Wouri opérationnel dès décembre 2017

L’information est du minitère des Travaux publics que la circulation sur l’ouvrage sera fera cinq mois après la livraison du viaduc ferroviaire ou voie ferrée, prévue le 31 juillet.

Bonne nouvelle pour les habitants de Douala. Elles pourront bientôt faire des économies de temps lors des déplacements vers Bonabéri ou vers le quartier Deïdo. «Le deuxième ouvrage d’art en construction sur le Wouri sera prêt à accueillir ses premiers véhicules le 31 décembre 2017, date prévue pour l’achèvement des viaducs et des accès», souligne une information publiée  sur le site du ministère des Travaux publics (MINTP) depuis le 09 juin dernier. De quoi réjouir les automobilistes habitués à des embouteillages interminables sur le seul pont jusqu’ici existant pendant les heures de pointe.

Selon le MINTP, l’ouverture de ce pont à la circulation devrait se faire cinq mois après la livraison du viaduc ferroviaire ou voie ferrée, «qui elle sera ouverte le 31 juillet 2017, selon le planning d’achèvement des travaux».

Les travaux de construction du deuxième pont sur le fleuve Wouri ont débuté en mars 2013. Ils comprenaient une phase d’études qui aura duré huit mois, à son terme, le président de la République Paul Biya a procédé à la pose de la première pierre dudit ouvrage. C’était le 14 novembre 2013.

Ce pont, long de 760 mètres et large de 25 mètres, comprendra cinq voies routières et deux ferroviaires.  «Les travaux sur les viaducs sont exécutés à 96%,  les accès à 62%. Concernant le viaduc routier, les précontraintes sont réalisées à 100% ; les travaux d’étanchéité sont réalisés à 100%, les équipements sont installés à 51%. La fin des travaux sur le viaduc routier est prévue pour le 31 octobre 2017. S’agissant du viaduc ferroviaire, les précontraintes sont réalisées à 100% ; l’étanchéité à 100% ; les équipements sont installés à 81% ; l’épreuve de chargement est prévue entre le 15 et le 30 juillet 2017 et la mise en service le 31 juillet 2017», précise le MINTP.

Le ministère des Travaux publics prévoit par ailleurs la fin et la réception provisoire des travaux de l’accès Deïdo le 19 octobre 2017 ainsi que la fin des aménagements complémentaires du côté Bonabéri le 31 décembre 2017.

Cameroun: encore trois étapes avant le début des travaux du pont du Logone

Il s’agit de la validation des études techniques, de la recherche de financements auprès de bailleurs de fonds et de la sélection des entreprises adjudicataires

Le comité bilatéral Cameroun/Tchad réuni pour faire le point sur l’état d’avancement du projet de construction d’un pont sur le fleuve Logone devant relier les deux pays, a indiqué qu’il restait encore «trois étapes majeures» avant le démarrage des travaux, a-t-on appris mercredi, 27 juillet 2016.

Il s’agit entre autres, de la validation des études techniques, de la recherche de financements auprès de bailleurs de fonds et de la sélection des entreprises adjudicataires.

«Nous avons engagé, l’année dernière, la phase d’études d’avant-projet sommaire de l’ouvrage et des voies de raccordement. La position du pont a été validée par les délégations tchadiennes et camerounaises. A la suite, nous avons réalisé des expertises complémentaires. Nous allons présenter nos travaux d’avant-projet pour la validation des études techniques de cet ouvrage», a expliqué Guillaume Benayoun, ingénieur des ouvrages d’art à Egis Cameroun.

Long de 600 mètres, cet ouvrage devant relier la ville de Yagoua à l’Extrême-nord du Cameroun à celle de Bongor au Sud du Tchad rentre dans le cadre du renforcement des échanges économiques entre les deux voisins.

Plusieurs bailleurs de fonds identifiés pour accompagner le Cameroun et la Tchad à la construction de ce deuxième pont entre les deux pays notamment la Banque africaine de développement (BAD), la Banque islamique de développement (BID), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) et le Fonds international pour le développement agricole (FIDA).

Le coût des travaux est évalué à 76 milliards de francs CFA tandis que celui des travaux de contournement de la ville de Yagoua est estimé à 14 milliards de francs CFA.

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Douala: vers la construction d’un troisième pont sur le Wouri

La coopération entre le Cameroun et le Japon va se renforcer dans le domaine des infrastructures à travers le projet de construction par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) pour la construction d’un troisième pont sur le fleuve Wouri à Douala.

A ce sujet, une délégation japonaise conduite par Umemoto Shinji de la JICA séjourne au Cameroun dans l’optique de mieux évaluer le projet, une durée de près de trois mois, avec pour objectif, de recueillir toutes les données permettant la finalisation des études techniques.

En attendant la fin de cette mission, la délégation japonaise a présenté à la presse quelques caractéristiques techniques de l’ouvrage en vue.

Il s’agira, d’un pont long de près de 2 km subdivisé en 3 compartiments de 600 m chacun. Cette segmentation se justifie par le relief de la ville. Il va relier Le quartier Bonamatoumbe dans l’arrondissement de Douala 4e et Bonamoussadi à Douala 5e.

Il s’agira, d’un pont long de près de 2 km subdivisé en 3 compartiments de 600 m chacun. Cette segmentation se justifie par le relief de la ville. Il va relier Le quartier Bonamatoumbe dans l’arrondissement de Douala 4e et Bonamoussadi à Douala 5e.

L’ouvrage projeté permettra d’améliorer la mobilité urbaine, d’accélérer les échanges entre les agents économiques et de booster la croissance économique du Cameroun, surtout qu’il est implanté au c ur de la capitale économique, plus précisément en amont du port de Douala et en aval de la zone industrielle de Bonaberi (ZIB).

Actuellement, un deuxième pont est en construction sur le fleuve Wouri pour plus de 120 milliards de francs CFA financé essentiellement par l’Agence française de développement (AFD).

Le premier pont qui date de 60 ans ploie sous le poids de l’âge et du trafic, car construire pour 2000 véhicules en moyenne par jour, ce pont accueille d’après une évaluation de la Communauté urbaine de Douala (CUD) 40000 véhicules par jour.

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Pont de la Dibamba: une femme saute avec son bébé dans les bras

La concernée a été secourue par des militaires en faction dans le secteur, puis conduite à la brigade de gendarmerie de Yassa à Douala, capitale économique du Cameroun

Une femme âgée de 41 ans a tenté de se suicider mercredi, 27 janvier 2016, en sautant du haut du pont de la Dibamba. Lequel est situé à la sortie Est de la ville de Douala, capitale économique du Cameroun.

La dénommée Tchoussi E. aurait par la même occasion mis fin aux jours de son bébé, n’eût été l’intervention des militaires qui a permis d’éviter le pire. Ces derniers ont immédiatement conduit la dame à la brigade de Yassa.

L’acte de Tchoussi E. fait suite à une séparation avec son mari. Selon les dires de cette dernière, son mari, par ailleurs père de son nouveau-né, a mis un terme à leur union. La chassant de leur domicile situé à Bépanda dans le but qu’elle retourne chez ses parents.

Une enquête est ouverte aux fins d’élucider cette affaire. Le mari encourt des poursuites pour « délaissement d’incapable ». Pour ce qui est de la femme, elle est poursuivie pour « tentative de crime ».


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Budget au Cameroun: près de 178 milliards de F alloués au Littoral

Cette somme servira à la réalisation des projets de développement dans les secteurs de l’énergie, l’agriculture, et les infrastructures entre autres

Près de 178 milliards de FCFA pour la région du Littoral. C’est le montant du budget octroyé à la région du Littoral au Cameroun. Ledit budget a été présenté au cours d’une cérémonie présidée par le gouverneur de la région, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua.

Cette enveloppe couvre le budget de fonctionnement et celui d’investissement, servira entre autres au développement de l’énergie, l’agriculture, les infrastructures et les mines, l’encadrement de la jeunesse et l’accompagnement des Pme.

Quant au budget d’investissement public, il s’élève à 153 milliards de FCFA. Et servira à la construction du stade de football de Japoma et du second pont du wouri ; à l’assainissement fluvial et l’aménagement des entrées est et ouest de la ville de Douala ; le bitumage des routes Douala-Bonepoupa et Bonepoupa-Yaoundé.

C’est au total 515 projets d’investissement qui sont inscrits au programme du développement de la région du Littoral pour le compte de l’année 2016. En rappel, le Budget d’investissement public a affiché un bilan de 60% du taux d’exécution des projets en 2015.


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Cameroun-Tchad: EGIS, pour des études de construction d’un pont entre les deux pays

Le groupement international a été désigné pour la réalisation des études techniques, par le Minepat, au lendemain de la tenue d’une session de comité de pilotage du projet transfrontalier

Le groupement EGIS International/EGIS Cameroun a été désigné pour la réalisation des études techniques du projet de construction d’un pont intégrateur sur le fleuve Logone, situé entre Yagoua (Cameroun) et Bongor (Tchad) ainsi que des aménagements connexes, apprend-t-on auprès du ministère camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire.

Cette annonce est intervenue au lendemain de la tenue, dans la capitale Yaoundé, d’une session de comité de pilotage dudit projet transfrontalier ayant rassemblé les experts des deux pays.

Le groupement ainsi désigné, pour un coût d’environ 750 millions FCFA, doit livrer les résultats de ses études dans un délai raisonnable, qui enclencheront la recherche des de l’ouvrage.

Le pont sur le fleuve Logone ambitionne de renforcer et d’améliorer les relations entre le Tchad et le Cameroun, et par extension les pays de la sous-région, d’accélérer le concept de libre circulation des personnes et des biens entre les deux Etats, de faciliter et de promouvoir les échanges commerciaux.

Il s’agit aussi d’assurer la traversée du fleuve en tout temps et en toute sécurité, et de de faciliter le rapprochement entre les peuples des deux pays.


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Cameroun: Les premiers travaux pour la construction du deuxième pont sur le Wouri sont initiés

Selon le Délégué du gouvernement auprès de la CUD, en ce moment, les travaux se font sous l’eau

Un espoir peut commencer à naître pour les riverains de Douala dans la région du littoral. Selon des sources d’information, les premiers travaux pour la construction du pont du Wouri sont initiés. Comme le précise le journal gouvernemental, les prestataires pour l’assistance à la maîtrise d’ouvrage et les géotechniciens ont déjà été notifiés. Pour le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala Fritz Ntonè Ntonè cité dans le même journal, les travaux pour ce deuxième pont sur le wouri ont effectivement commencé parce que les travaux de sondage pour la pose des piliers de ce pont ont commencé. En plus a-t-il continué, l’entreprise en charge de la réalisation des travaux est en train d’acheminer le matériel au pays. Et les experts sont là dès ce mois de septembre. Pour le moment, les travaux qui sont faits sont invisibles parce qu’ils sont sous l’eau, plus précisément à près de cent mètres.

On se souvient qu’au mois de juillet dernier, le ministre Patrice Amba Silla des Travaux publics précisait parlant de ce pont du Wouri qui relie Douala la capitale économique à son quartier industriel de Bonabéri que les travaux débuteront effectivement au mois de Décembre 2013. Il avait précisé que la construction d’un pont est soumise à des contraintes dont celles de référence ne saurait échapper. Je comprends l’impatience de certains à voir les ingénieurs les techniciens et les grues sur le terrain. Tous ces acteurs interviendront après la phase d’avant-projet. avait répondu le ministre sur l’impression d’abandon sur le chantier. Le ministre des travaux publics avait alors éludé la question de la première pierre. L’évènement a été plusieurs fois annoncé mais par la suite démentie par les faits. Pour lui, le plus important est le démarrage des travaux. Un comité Régional d’organisation a été mise en place, il prépare sereinement l’événement, avait-il conclu. De toute évidence, ce deuxième pont sur le Wouri sera la bienvenue pour les populations de cette partie du pays qui se plaignent depuis de longues années de problème d’embouteillage et de mauvais état du pont du Wouri.

Les premiers travaux pour la construction du deuxième pont sur le Wouri sont initiés
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Attaque de Douala: Le responsable déclaré demande le soutien des camerounais

L’homme d’église, fils du colonel à la retraite Kisob John déclare que son père a été brutalement interpellé ce samedi 1er octobre

L’arme d’un pasteur?
Bertin Kisob un révérend de 36 ans aurait revendiqué l’incident provoqué sur le pont du Wouri à Douala la capitale économique camerounaise. Nous avons l’honneur de revendiquer publiquement ce jour, la première attaque faite par nous éléments de ALPC (Armée de libération du peuple camerounais), ces derniers 24 heures sur le pont du Wouri. Nous avons évidemment perdu certains éléments mais, le but ultime a été atteint car le régime dictatorial de Biya vient d’apprendre, le mur de la peur vient d’être brisé peut on lire dans un communiqué sur un blog internet, supposé être celui des assaillants de Douala. Le communiqué précise aussi que les attaques vont se poursuivre. Il faut s’attendre dans les jours à venir à plus d’attaques ciblées, surtout dans les bureaux et matériels électoraux, poursuit le communiqué daté du 29 septembre 2011. Contrairement à ce qu’annoncent les médias, la revendication de l’attentat n’a pas eu lieu après la déclaration du gouverneur de Douala, mais bien avant (7 heures 30), sur un blog attribué aux membres du mouvement. Dans un autre communiqué daté du 30 septembre et toujours publié sur le même blog, on apprend que l’attaque du pont de Douala n’avait pas pour but de tuer des personnes, raison pour laquelle ils ont tiré en l’air, mais pas sur les personnes ou l’armée. Le communiqué fait aussi annonce de ce qu’un des membres de ce mouvement aurait été tué, et qu’il sera vengé. Le dictateur Biya, son premier ministre Yang et le gouverneur de la région de littoral Yengo, qui ont donné l’ordre de tuer notre élément et leurs familles son désormais des cibles légitimes pour l’ALPC.

Le gouvernement minimise mais reste très concerné
Il reste difficile d’apporter une réelle crédibilité à ces différentes annonces, qui sont postées sur un blog par internet. Mais depuis hier que l’information circule au sujet de la revendication par cet homme d’église, ce dernier n’est pas apparu pour apporter un démenti. Dans un autre communiqué publié ce samedi 1er octobre, Bertin Kisob demanderait à la communauté internationale de lui venir en aide. Faute de pouvoir mettre la main sur le Rev Bertin Kisob, commandant en chef de l’Armée de Libération du Peuple Camerounais responsable de l’attaque sur le fleuve Wouri il y’a de cela quelques jours, le régime du dictateur Biya a ce matin (1er octobre) brutalement interpellé à son domicile à Bamenda dans la Région du Nord West, son père, le colonel à la retraite Kisob John et l’a conduit dans un lieu inconnu. Nous demandons l’intervention immédiate de la communauté internationale, fait transparaitre le communiqué. Au niveau de l’administration la position reste la même. Le gouverneur de la région du Littoral porte à la connaissance du public de la ville de Douala et de l’ensemble de la région que ce jour, 29 septembre 2011, autour de 6 heures, un individu non identifié, armé et arborant un uniforme militaire, a interrompu la circulation sur le pont du Wouri. Grâce à la prompte réaction des forces de maintien de l’ordre, sous l’encadrement des autorités administratives, l’assaillant a été repoussé et la circulation rétablie. Aucune perte en vies humaines n’est à déplorer, a fait savoir le Ministre Issa Tchiroma de la communication, revenu précipitamment de la campagne électorale dans le grand nord.

Identifier les balles pour avoir les vrais responsables
Toutes ces informations restent bien évidement à confirmer, Bertin Kisob n’ayant pas communiqué avec un média qui puisse permettre de l’identifier sans aucun doute, hormis sur un Profil Facebook qui devrait être normalement le sien. Jusqu’à récemment, Bertin Kisob qui est certainement devenu l’homme le plus recherché du Cameroun était un parfait inconnu du grand public. Un regard sur son profil Facebook présente une âme révolutionnaire. Ses musiciens préférés sont Bob Marley et Tiken jah Fakoly. Autre passion affichée par Kisob fils, ses préférences pour des films de Malcom X, le célèbre révolutionnaire afro américain qui voulait faire prévaloir le droit des noirs par la force, dans une société américaine ségrégationniste. Autres films préférés, Lumumba et Sankara, du nom de deux dirigeants africains assassinés, en raison de leurs positions politiques qui prônaient une Afrique véritablement libre de toute forme de colonisation. Interrogé par la presse, il avait une fois déclaré qu’on entendrait parler de lui et expliquait qu’il était un « démo-rebelle », mi-démocrate, mi-rebelle. Dans l’opposition et même chez certains observateurs, on reste cependant sceptique. Plusieurs d’entre eux ne manquent pas de pointer du doigt, une man uvre du gouvernement, pour renforcer le dispositif sécuritaire autour du matériel électoral et priver les observateurs d’un droit de contrôle.

Bertin Kisob réclame sur un blog l’attaque du pont du Wouri
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Financement: La France prête encore plus de 65 milliards FCFA au Cameroun

Cet argent va financer plus de 90% des travaux de construction du second pont sur le Wouri

Coût total estimé à 119 milliards
La convention de financement a été paraphée ce mercredi 13 juillet 2011, à Douala, par les représentants des deux Etats. L’ambassadeur de France au Cameroun et le directeur général de l’Agence française de développement (AFD) se sont engagés au nom de l’Etat français, tandis que le ministre de l’Economie, de la planification et l’aménagement du territoire (MINEPAT) a signé au nom du Cameroun. Louis Paul Motaze était entouré pour la circonstance de trois autres ministres. Maïgari Bello Bouba, des Transports, Bernard Messengué Avom des Travaux publics et Claubert Tchatat du Développement urbain et de l’habitat. A travers cette convention, la France met à la disposition du Cameroun la somme de 65,6 milliards FCFA sous forme de prêt. Cette somme vient s’ajouter aux 21,6 milliards débloqués dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D). Soit une enveloppe globale de 87,2 milliards. La France prend ainsi en charge près de 90% du coût total du projet de construction du second pont estimé à 119 milliards. C’est pour cette raison que, dans son allocution, Bruno Gain, a souligné avec insistance que le 2e pont sur le Wouri était un acquis. Ce pont est déjà à portée de mains, lance le diplomate, en revenant abondamment sur les mobiles ayant conduit à la mise en route du projet. Louis Paul Motaze, quant à lui, insiste sur la qualité des relations qui existent entre le Cameroun et la France, en taisant une rumeur faisant état de ce que le Cameroun serait en train de se tourner vers d’autres partenaires. D’après le bureau d’études Egis International, le second pont sera situé à une vingtaine de mètres en aval du pont actuel. Il sera constitué d’un pont routier d’environ 820 mètres à 5 voies (deux voies de circulation dans le sens Deido-Bonabéri et trois voies de circulation ainsi qu’une bande d’arrêt d’urgence dans le sens Bonaberi-Deido) et d’un pont ferroviaire à deux voies. La largeur totale de l’ouvrage est de 34,10 mètres.

Conception / réalisation
L’ouvrage sera raccordé à Bonabéri au droit de l’accès de la zone Magzi et à Deido au droit du boulevard portuaire. Actuellement, le dossier d’appel d’offres en vue de la réalisation du projet en conception/réalisation a été lancé le 24 juin 2011 et d’après les prévisions, d’ici fin 2011 tous les arrangements techniques doivent être clôturés pour que les travaux proprement dits démarrent en février 2012. Et l’ouvrage en principe doit être mis en service en 2015. Le coût du projet s’élève à 119 milliards, dont environ 93 milliards consacrés aux travaux, un milliard pour les indemnisations et les mesures compensatoires et six milliards pour l’assistance technique et géotechnique à la maitrise d’ouvrage. L’Etat va participer à travers les ressources propres évaluées à 32 milliards FCFA. Egis International estime à environ 55.000, la moyenne journalière des véhicules dès 2015 et à 80.000 à partir de 2020. Plusieurs fonctionnalités sont retenues pour le nouveau pont. Entre autres, assurer un meilleur écoulement de la circulation automobile et limiter les encombrements, permettre la circulation en sécurité des modes doux (piétons et cycles), supporter une voie de chemin de fer bidirectionnelle, prendre le relais de l’ancien pont à moyen terme. En dehors de la convention de financement des travaux du 2e pont, le DG de l’AFD, Bruno Gain et Louis Paul Motaze ont aussi paraphé une convention d’identification d’un projet d’assainissement à Douala d’environ 12 milliards FCFA. Ce dernier accord va permettre à la Communauté urbaine de Douala (CUD) d’assainir 20 kilomètres de drains, sur les 250 KM déjà identifiés. L’avantage de ce dernier projet étant de barrer la voie aux nombreuses inondations qui secouent les populations de Douala, même dans les quartiers les plus prestigieux comme Bonapriso, Bali ou Bonanjo.

Se Bruno Gain, Ambassadeur de France au Cameroun a signé la convention de financement
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Le transport routier entre le Nord et le Sud du Cameroun devient difficile

Le pont sur le fleuve Mbamti Katarko servait de trait d’union entre le Djerem et le Mayo Banyo d’une part et entre la partie septentrionale et la partie méridionale du pays d’autre part

Le temps a donc fini par avoir raison de ce pont vieux de plusieurs décennies construit à l’époque coloniale et qui supportait chaque jour des tonnes de marchandises en provenance du sud ou en partance pour la partie méridionale du pays. Produits manufacturés, carburant, planches, fer à béton, denrées alimentaires telles que les avocats, du plantain, du maïs, des oignons, des arachides.sans toutefois oublier des cargaisons de b ufs, de porcs, de petits ruminants.qui empruntaient ce chemin et qui franchissaient ce pont de jour comme de nuit.

L’on se souvient qu’il y a de cela quelques mois que le gouverneur de la région de l’Adamaoua avait pris un arrêté interdisant la circulation sur cet axe routier aux gros porteurs, à cause justement de la vétusté de cet ouvrage d’art. Malgré cette interdiction, certains usagers de la route s’étaient illustrés par l’incivisme avec la complicité de certains agents véreux. Il a donc fallu que l’une des trois travées s’écroule avec un camion fortement chargé dans les eaux du fleuve Mbamti Katarko pour que les uns et les autres se rendent à l’évidence. Nous avons appris qu’un camion est tombé dans le cours d’eau Mbamti suite à une surcharge de ce véhicule qui est parti de Kousséri pour Bafoussam transportant du maïs et de l’ail. Il se trouve que la travée intermédiaire qui est là, une partie de la poutre s’est effondrée du fait de la défaillance et de la dégradation très avancée de l’ouvrage. Donc, le camion est resté dans l’eau, on a pu évacuer le conducteur et son convoyeur, a déclaré Charles Azola, délégué régional des travaux publics pour l’Adamaoua.

La situation est donc déplorable pour les usagers de la nationale numéro six qui ne pourront plus aisément effectuer le trajet entre l’ouest et la partie septentrionale du pays. Selon Mohaman Gabdo Yaya, lamido de Banyo et maire de la même localité, le gouvernement a pris des mesures pour nous construire un pont neuf et celui là n’a pas attendu l’inauguration de l’autre pont pour s’effondrer. Nous sommes véritablement en difficultés parce que Banyo n’est plus ravitaillé, ni du côté nord avec le riz, les oignons, les arachides et les denrées alimentaires habituelles à l’approche de la période du ramadan, ni du côté sud avec du sucre et d’autres denrées manufacturées. Il va falloir organiser des transbordements en attendant que la saison sèche arrive pour que les travaux de construction du nouveau pont démarrent. Mais le préfet du département m’a rassuré que d’ici deux semaines, des mesures conservatoires vont être prises, notamment la mise à l’eau des pirogues, le rafistolage de ce qui reste du pont pour permettre quand même aux véhicules légers de circuler.

S’il est vrai que l’effondrement de ce pont va faire tourner l’économie au ralenti pendant un bon bout de temps, des solutions de secours ont rapidement été imaginées, notamment une déviation pour favoriser les transactions. Pour le cas d’espèce on a aussitôt mobilisé les deux délégués départementaux des travaux publics qui sont allés sur les lieux parce qu’ils sont très rapprochés de l’ouvrage, celui de Tibati et celui de Banyo. Le procès verbal qui a été établi ressortait que l’ouvrage devait être soit restauré ou alors on devait faire une déviation. La solution qui a été retenue c’est celle de la déviation en amont de l’ouvrage à peu près à une centaine de mètres, en mettant des moellons de part et d’autre et en entreposant des poutres pour qu’au moins, la circulation se rétablisse. Ça c’est ce qui a été fait au niveau de Tibati avec l’entreprise et la mission de contrôle, a déclaré Charles Azola, délégué régional des travaux publics pour l’Adamaoua.


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Douala: Grosse frayeur ce lundi 26 juillet sur le pont du Wouri

Un tuyau cassé sous le pont a causé une fissure de la route

Impossible de traverser le pont sur le Wouri cet après midi du lundi 26 juillet 2010. Aux environs de 15 heures en effet, une grosse fissure se dessine sur un côté de la route et l’eau jaillit en jet. La circulation est bloquée dans un sens, puis dans le second. En partance ou en provenance de Bonabéri, ce n’est qu’à pied que les usagers peuvent traverser le pont. Les autorités de la ville, avec à leur tête le gouverneur de la région du littoral Fai Yengo Francis se sont immédiatement rendus sur les lieux.

D’après les premiers constats, les tuyaux de la Camwater se trouvant sous le pont ont cédé. Au point que la forte pression de l’eau a traversé progressivement toutes les couches de la chaussée, en la bousculant pour laisser passer de l’eau. Ce n’est qu’après la fermeture des eaux du côté de Bonabéri, qu’on a pu rétablir la circulation affirme Patience Lobe, délégué régional des travaux publics pour le Littoral. Les populations amassées ici décrient la vieillesse du pont, ce que réfute énergiquement Patience Lobe. Il ne s’agit pas d’un problème de pont, affirme t-elle. Les spécialistes font savoir que si rien n’est fait dans les deux jours, c’est tout le pont qui risque de se briser, et ainsi Douala sera carrément coupé de Bonabérie. L’incident a également conduit à la fermeture des tuyaux d’eau venant de Bonabéri.

A noter que le pont sur le Wouri, construit en 1955 a récemment subi quelques travaux dans le sens de sa rénovation, mais n’a jamais cessé de nourrir les débats. Cet incident vient encore questionner sur la date de la construction d’un nouveau pont comme annoncé depuis quelques temps. Un point qui figure d’ailleurs en cinquième position parmi les neuf projets prioritaires du gouvernement pour la croissance économique au Cameroun. Le projet est estimé à près de 102 milliards de francs CFA et l’Agence Française de Développement (AFD) aurait été saisie par lettre en juillet 2009 pour le financement dudit projet.

Pont sur le wouri non praticable
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