Cameroun : 10 000 tonnes de riz de qualité douteuse en circulation

 

L’alerte a été donnée par le préfet du Département de l’Océan.

Le préfet du Département de l’Océan attire l’attention de l’opinion sur ce produit libéré au Port autonome de Kribi (PAK) sans que les analyses des échantillons prélevés sur cette cargaison ne soient effectués. L’autorité indique dans son courrier interpellateur que 2000 tonnes de riz de marque Butter Brand sur 10.000 sont en circulation à destination des régions de l’Extrême-nord et de l’Adamaoua. Il tire la sonnette d’alarme et invite toutes les autorités compétentes à la vigilance sur ce produit. Pour justifier sa posture, le préfet déclare que cette denrée en provenance de la Chine a fait des victimes à Kinshasa en République Démocratique du Congo en octobre dernier.

« J’ai l’honneur de demander de bien vouloir bien me renseigner dans les brefs délais, les raisons vous ayant conduit à marquer votre accord par votre lettre N° 044/23/L/PPP-PAK jointe en annexe adressée au directeur général de la société Avanti Cameroun, pour enlèvement sous palan le 14 novembre 2023, de 2 000 tonnes de riz de marque Butter Brand sur une cargaison 10 000 tonnes, à destination des régions de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua, sans au préalable que des analyses des échantillons prélevés sur cette cargaison ne soient effectuées » , exige le préfet dans sa lettre.

Il faut dire que ce n’est pas la première que les produits à consommer de qualité douteuse frôle le sol camerounais. Le 23 août dernier, Manaouda Malachie, le ministre de la Santé publique faisait savoir que les sirops(Naturcold), comprimés et injections du laboratoire ‘’Fraken’’ sont en circulation au Cameroun. Pourtant, selon une analyse de l’OMS, « le produit était contaminé par des quantités inacceptables de diéthylèneglycol. On a détecté jusqu’à 28,6 % de diéthylèneglycol dans des échantillons de Naturcold. La limite acceptable pour le diéthylèneglycol ne peut dépasser 0,10 % ».

Pour rappel, le riz et le poisson congelé sont les principaux produits alimentaires importés au Cameroun. Selon l’Institut national de la statistique (INS), le Cameroun a importé 652 565 tonnes de riz pour un montant de 162,5 milliards de FCFA au cours des 10 premiers mois de l’année 2022. Cette denrée à elle seule a représenté 4,6% de l’enveloppe globale des importations totales du Cameroun, chiffrées à 3 601 milliards de FCFA à la période sous revue.

Cameroun : le préfet du Mfoundi impose le retour du numéro de portière sur les taxis

Mariel Emmanuel Djikdent, le préfet du département du Mfoundi va lancer les contrôles de numéros de portières pour les taxis circulant à Yaoundé.

Cette information est contenue dans un communiqué du 2 août dernier dans lequel le préfet invite les conducteurs ou les propriétaires de taxis à se rapprocher des mairies d’arrondissement pour se conformer.De même, le préfet fait savoir que « les taxis avec vitres fumées sont interdits de circulation ». Il donne d’ailleurs aux taximen et propriétaires de taxis de se conformer au plus tard le 15 septembre, date du début des contrôles, à en croire Stopblablacam.

Le numéro de portières sur les taxis est une patente payée auprès des communes d’arrondissement. Couplé au droit de stationnement, il s’élevait il y a quelques années à près de 10 000 FCFA et faisait partie des impôts exigibles pour les taxis.

Cependant, ce numéro est de moins en moins visible. La raison, il y a un peu plus de deux ans, lorsque l’assurance auto a été revue à la hausse, le gouvernement a accordé une compensation aux taxis et la patente liée au numéro de portière n’est plus devenue exigible.

Mais à en croire des taximen rencontrés, ceux-ci ont souvent plaidé pour le retour du numéro de portière. « Ce numéro est important, car il identifie le chauffeur d’un taxi. Lorsque vous empruntez un taxi, retenez le numéro de portière. Il permet plus facilement à la police de retrouver le chauffeur lorsque vous avez été agressé », explique un taximan. Pour un autre, ce numéro doit figurer sur le capot, où il est plus visible.

La démarche du préfet du Mfoundi apparaît dès lors comme une mesure de lutte contre la criminalité, les agressions dans les taxis étant devenues légion.

 

Cameroun : le préfet interdit les baignades en mer à Kribi

Quatre personnes ont perdu la vie en allant pêcher en mer à Kribi. Des morts par noyade de trop qui ont poussé le préfet de l’Océan à interdire les baignades.

Il a beau multiplier les opérations de prévention chaque année, le préfet du département de l’Océan dans la région du Sud, Nouhou Bello sait qu’il donnera les instructions pour qu’on aille repêcher des personnes noyées. Excédé, après la mort de quatre personnes, il a décidé d’interdire les baignades en mer en raison des vagues importantes observées ces derniers temps.

« Nous demandons aux riverains et aux touristes qui arrivent à Kribi et qui vont à la plage d’éviter de se baigner ces jours-ci. Les vagues sont très violentes que le risque de noyade est assez élevé. Pour la circonstance, les baignades sont interdites jusqu’à ce que celle-ci retrouve son calme », a déclaré l’autorité administrative, dans une interview publiée ce lundi 21 août dans Cameroon tribune.

Cette mesure intervient après le décès de quatre personnes parties pêcher en mer. Trois autres pêcheurs sont également portés disparus en mer, rapporte le média public. Pour éviter d’autres drames, le préfet menace de sanctionner tous ceux qui ne respecteront pas cette mesure. « Les personnes qui vont violer cette interdiction seront interpellées. Il s’agit donc des sanctions administratives », a-t-il tempéré.

L’agitation de la mer ces derniers temps à Kribi a causé la destruction de plusieurs domiciles en matériaux définitifs bâtis non loin de la plage, alors que l’occupation de l’emprise maritime, qui est de 150 m, est interdite pour les constructions en matériaux définitifs. La nationale N°7 est également menacée par la montée des eaux.

Toutes choses qui inquiètent les autorités locales et les populations, en cette veille de rentrée scolaire. Si la mer est « fâchée » d’après le préfet, c’est à cause de l’extraction de sable sur la plage. Nouhou Bello affirme que le prélèvement du sable sur la plage se poursuit, malgré les campagnes de sensibilisation qui ont été menées et les mesures de répression qui ont suivi. Ce, alors que cette activité illégale accélère l’érosion côtière qui menace le littoral kribien.

Certaines habitations sont déjà dévastées par l’eau de mer qui s’engouffre dans leurs entailles. Aussi, le préfet appelle-t-il les populations à respecter les mesures de lutte contre cette érosion côtière. Il menace par ailleurs de démolir toutes les constructions faites avec le sable marin inadapté à la construction.

 

 

Cameroun : un préfet frappé par la limite d’âge de départ à la retraire bénéficie d’une rallonge

François Franquelin Etapa du département du Nde a vu son bail à la fonction publique prolongé de deux ans sur décision du président de la République.

Il est heureux depuis le 7 aout 2020, date à laquelle le président Paul Biya prend un acte de décret « portant prolongation d’activité à un fonctionnaire ».

Ledit fonctionnaire c’est François Franquelin Etapa, actuellement préfet du département du Nde, région de l’Ouest du Cameroun.

Frappé par la limite d’âge de départ à la retraite, François Francelin Etapa va pouvoir officier encore jusqu’au 25 novembre 2022. La mesure exceptionnelle prend effet dès le 25 novembre 2020.

François Franquelin Etapa fait partie des 34 préfets – sur les 58 que compte le Cameroun – à être frappé par la limite d’âge de départ à la retraite.

Lire aussi :: Cameroun : 34 préfets déjà frappés par l’âge de départ à la retraite, attendent un décret de Paul Biya

Les rallonges pour les fonctionnaires dans cette situation sont devenues une pratique courante au Cameroun. Le président de la République et le Premier ministre prennent régulièrement des actes  de rallonge  d’activité en faveur des fonctionnaires.

En 2015, l’ancien Premier ministre Philemon Yang, répercutant les « très hautes instructions » du président de la République, avait instruit les ministres à « veiller à ce que les fonctionnaires placés sous leur autorité et admis à faire valoir leurs droits à la retraite libèrent effectivement à temps le service ». Une instruction jamais appliquée.

Yaoundé: les commerçants sommés de libérer le centre-ville avant le 18 décembre

Le préfet du département du Mfoundi, Jean Claude Tsila indique que des comptoirs sont mis à leur disposition au marché Mokolo.

Ils sont sommés de quitter la Poste-centrale et ses alentours avant le 18 décembre prochain. Une mesure, selon Jean Claude Tsila, préfet du département du Mfoundi qui découle des résolutions prises lors de la réunion de concertation tenue le 1er novembre 2019.

Assises qui ont permis de mettre à la disposition des vendeurs installés eu centre-ville, des comptoirs au marché Mokolo. Espaces disponibles depuis le 13 novembre 2019. A ce sujet, le préfet indique que ces vendeurs disposent encore de huit jours pour occuper leurs comptoirs, faute de quoi les espaces seront attribués à d’autres postulants.

Crise anglophone: le préfet de la Meme décrète deux jours de « villes mortes »

Les commerces seront fermées et les véhicules de transport en commun sont interdits de circulation du 7 au 8 septembre. Le préfet de la Meme a pris cette mesure le 05 septembre dernier en raison de la situation sécuritaire qui prévaut dans la localité.

A partir de demain, 07 septembre 2019, tous les marchés, magasins commerciaux, stations-service seront fermés. Les motos à usage commercial, les taxis et autres véhicules du transport interurbain sont interdits de circuler dans le département de la Meme dans la région du Sud-Ouest. La mesure s’entend jusqu’au dimanche 08 septembre 2019.

L’interdiction sera levée le lundi 09 septembre. La décision prise par le préfet du département de la Meme, Chamberlin Ntou’ou Ndong se justifie par le contexte d’insécurité qui sévit dans la zone et à Kumba, en général.

Les véhicules des autorités administratives, des forces de l’ordre, les ambulances, les cortèges funéraires , les véhicules privés et les pharmacies ne sont pas concernés par la mesure.

Le préfet appelle toutes les administrations à veiller au respect de cette décision et précise que les contrevenants à cette mesure feront face à la loi.

Cameroun-Yaoundé : le préfet interdit la police de Tsimi Evouna

Dans un arrêté préfectoral rendu public ce jour, Jean-Claude Tsila suspend les activités de la police municipale pour une durée de 30 jours.

Ils ont 30 jours d’inactivités dans le département du Mfoundi. Le préfet, Jean-Claude Tsila vient d’interdire toutes activités des polices municipales dans les arrondissements du département du Mfoundi. Un délai qui d’après la note, est susceptible d’être reconduit en cas de besoin.

Le chef de terre instruit par ailleurs les maires et le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé (Cuy), Gilbert Tsimi Evouna à prendre des dispositions pour le respect de cet arrêté préfectoral.

Une nouvelle qui devrait réjouir les commerçants de la ville de Yaoundé. Ce 13 février, les populations ont assisté à un affrontement entre les éléments de la police municipale et des usagers au quartier Elig-Edzoa, à Yaoundé. Une rixe a également éclaté le 8 janvier dernier au marché central de Yaoundé.

L’interpellation d’un marchand par la police municipale à tourner en un affrontement entre ceux communément appelés «Awara» et les vendeurs. Ces derniers se plaignent généralement de la destruction de leurs marchandises ou de l’extorsion de fonds perpétrés par ces agents qui ont pour mission entre autres de combattre le désordre urbain.

Présidentielle 2018 : le meeting de Cabral Libii finalement autorisé

C’est dans une correspondance datant du jeudi 20 septembre 2018 que le sous-préfet de Douala 5ème a donné son accord pour la tenue de la rencontre politique du candidat du parti Univers au stade Cicam, à Douala.

Trois jours après que l’équipe de campagne du candidat Cabral a été interdite de meeting au stade Cicam de Douala, le sous-préfet de Douala 5ème est revenu sur sa décision. Dans un correspondance datant du jeudi 20 septembre, l’autorité administrative écrit : « Comme suite à votre déclaration de manifestation publique du 12 septembre, reçue dans mes services le 17 septembre 2018, pour tenir un meeting prévu le dimanche 23 septembre 2018 au stade Cicam à partir de 15 heures. J’ai l’honneur de vous informer que je ne trouve pas d’inconvénient, étant entendu que la campagne électorale pour les élections présidentielles du 07 octobre 2018 commence effectivement le samedi 22 septembre 2018, selon les dispositions législatives en la matière. Je vous recommande donc de prendre attache avec la direction dudit stade, pour le bon déroulement de votre événement ».

Le sous-préfet de Douala 5ème avait pourtant interdit que le meeting de Cabral Libii se tienne. Quelques heures avant ce revers, le préfet du département du Wouri, Jean Bertrand Mache Njonwouet, a donné un point de presse hier jeudi, pour apporter des éclairages à ce différend. « Le stade Cicam appartient à une institution et le sous-préfet  devrait avoir comme élément de soutien à cette déclaration, la preuve de ce qui lui est rendue disponible. Le sous-préfet ne gère pas le stade Cicam. Suite au refus par les ordinaires de ce stade d’abriter un tel meeting, le sous-préfet n’avait pour seule alternative que de l’interdire (…). Le sous-préfet n’a fait qu’appliquer la loi », a-t-il expliqué aux journalistes

La campagne électorale démarre dès ce samedi 22 septembre 2018, sur l’ensemble du territoire national.

Haut-Nyong: le préfet ordonne la saisie de tous les stocks d’«Odontol»

Cette mesure survient au lendemain de la mort d’une vingtaine de personnes ayant consommé cet alcool frelaté

Le préfet du département du Haut-Nyong (à l’Est du Cameroun), Mboke Godlive Ntua, a ordonné la saisie sur les lieux du drame de tous les stocks d’«Odontol», appelé «whisky du pauvre», au lendemain de la mort de 21 personnes ayant ingurgité cet alcool frelaté dans la localité de Mindourou.

L’autorité préfectorale a aussi décidé de dresser une barrière de contrôle dans la zone en vue de prévenir toute tentative de fabrication, de circulation, de vente ou de consommation de cet «africa gin».

Ces mesures risquent pourtant d’être difficiles à appliquer, selon des sources locales, dans une région où la majorité des populations ne jurent que par l’«Odontol», du nom d’un dentifrice brièvement apparu sur le marché camerounais au début des années 90.

En effet, malgré les décès fréquents et souvent et grand nombre de consommateurs, cet alambic continue d’avoir le vent en poupe, en ville comme en zone rurale, particulièrement dans les régions du Centre, de l’Est et du Sud.

Ainsi, à la suite de la mort d’une vingtaine de personnes victimes de l’«Odontol» à Yaoundé, la capitale du pays, entre novembre et décembre 1997, le gouvernement avait décidé de son interdiction pure et simple sur toute l’étendue du territoire, au même titre que d’autres boissons artisanales telles que le «Bili-bili», le «Fofo» ou encore le «Kpata».

Force est pourtant de constater que ces liquides fortement alcoolisés se vendent et se consomment parfois sur les trottoirs des grandes métropoles.

Selon quelques consommateurs à Etam Bafia, un quartier populeux de Yaoundé, l’attirance pour ces boissons indigènes, autant que le whisky en sachet, tient d’abord à leur faible prix.

« Alors qu’une bouteille de bière coûtera entre 600 et 800 FCFA, ici, il suffit d’une pièce de 100 FCFA pour accéder à l’alcool », explique Dieudonné Messing, gardien de prison à la retraite, qui a ses habitudes dans les points de vente de l’«Odontol» et qui, en plus, met en avant le fait que ce commerce nourrit de nombreuses familles à travers le Cameroun.

De plus, selon Jeanne E., autre consommatrice, ici, pas besoin de bouteilles entières pour accéder à l’euphorie que procure l’alcool, quelques verres pouvant suffire.

Pour le sociologue Valentin Nga Ndongo, auteur d’un mémoire sur «l’ethnosociologie du bar à Yaoundé», l’«Odontol» peut être considéré comme « la traduction de la précarité ambiante », ce phénomène étant à rapprocher de la situation économique que vit le Cameroun.

Selon lui, il y a nécessité urgente d’une éducation et d’une politique économique pouvant déboucher sur la récupération de ces breuvages mortels par les pouvoirs publics.


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Décès de Régine Nke Ngono: le corps de la préfectorale camerounaise en deuil

Par Vincent-Sosthène Fouda, Président du Mouvement camerounais pour la social-démocratie (M.C.P.S.D)

Nke Ngono Régine, 23ème promotion Btap-Enam, deuxième adjoint au préfet de la Mefou et Afamba, est décédée dans la nuit du 16 au 17 octobre à l’Hôpital Gynécologique-pédiatrique et Obstétrique de Yaoundé de suite d’une courte maladie. Madame Foumane Régine était une femme accomplie, belle comme un pays et grande comme un continent. Nos pas se sont croisés au Lycée Classique et Moderne de Sangmélima. Son époux demeure un camarade et un frère pour moi. Aussi, lorsque nous nous sommes retrouvés il y a deux mois, nous nous sommes pris par la main comme si la dernière rencontre remontait à la nuit dernière.

Nous nous sommes invités. Je suis allé la voir à Mfou. Puis un jour, un coup de fil et je suis passé à l’Hôpital Gynécologique et Pédiatrique de Yaoundé. J’ai appelé pour lui demander ce qu’on apporte à une chérie qui est à l’hôpital? Des Fleurs? Elle m’a répondu « laisse tes affaires de blanc là, et apporte tout ton amour sinon je dirai à mes parents que vous ne vous occupez pas bien de moi. » J’ai passé trois heures dans cet hôpital. Ce jour, Régine Foumane est décédée en odeur de sainteté, elle, l’ancienne pensionnaire du Foyer Notre Dame d’Afrique de Sangmélima, elle, la chrétienne catholique.

Avec ce décès, je comprends mieux pourquoi la mort d’un jeune à la verdeur de l’âge est plus dramatique que tout autre décès qui est déjà en lui-même un malheur. Les souvenirs sont frais, ce qu’on a vécu et ce qu’on espérait encore vivre, les enfants sont plus que jeunes, ils sont des jeunes pousses, ils ont encore dans leur parlais la saveur du sein maternel.

Tu es partie, volée à notre affection à notre amour, à notre camaraderie, à tout ce que nous sommes et que nous voulions être encore. Alors à toi les joies du paradis et à nous les larmes et tous les meilleurs souvenirs de nos années d’adolescence.


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L’artiste camerounais Franko veut rencontrer le préfet de la Mifi

L’auteur du tube à succès «coller la petite» s’offusque également des critiques élevées contre sa personne par le ministre de la Culture du Cameroun et un député

Invité de l’émission « Dimanche avec vous », sur la chaîne Equinoxe Tv le dimanche 24 janvier 2016, l’artiste camerounaise Franko a laissé entendre qu’il est ouvert à une rencontre avec le préfet du département de la Mifi, Joseph Fover Tangwa, à l’origine de l’interdiction de la diffusion de sa chanson sur le territoire de la Mifi, le 02 novembre 2015.

Apres avoir hésité un moment sur la question de l’animateur, Franko finit par dire qu’il rencontrerait bien le préfet pour lui dire qu’il y a eu un problème d’interprétation, pour ce qui est de sa chanson. Mais, il ne sera en aucun cas question de le remercier pour la publicité qui a découlée de sa décision d’interdire la diffusion de sa chanson sur son territoire.

L’auteur du tube à succès « Coller la petite » va plus loin et déclare qu’il est prêt à financer son propre concert dans la ville de Bafoussam. Question de communier, dit-il, avec son public. Et si cela n’est pas possible, avertit Franko, il va aller communier avec son public ailleurs.

Cet artiste, qui préfère les filles chrétiennes aux yeux de chat et au ventre plat, crie à l’acharnement sur sa personne et sur son uvre. En réaction aux critiques formulées par la députée Cécile Epondo Fouda et le ministre de la culture (Minac) Narcisse Mouelle Kombi, indexant les caractères immoral et scandaleux de sa chanson, l’artiste affirme qu’ils n’ont « rien compris à la chanson ».

Vêtu d’un pantalon noir, d’une chemisette noire sur un t-shirt noir et coiffé d’une casquette noire, Franko s’est permis d’expliquer que la chanson « Coller la petite » veut simplement dire danser avec une fille. C’est, renchérit-il, « un message adressé à une personne qui se retrouve à une fête et qui reste assise pendant que des gens se trémoussent sur la piste de danse ». Il reconnait que la chanson écoutée plus de 13 millions de fois sur Youtube n’est pas appréciée de tout le monde.

Avant de repartir pour sa tournée mondiale qui le mènera au Congo, au Niger, au Gabon, au Maroc, en Algérie, en France, au Canada, aux Usa, l’artiste qui cumule trois années seulement d’expérience dans la musique a dit ne pas s’intéresser aux questions de droit d’auteur au Cameroun. Il confie être en train de faire valoir ses droits d’artiste à l’extérieur.

La suite de la chanson Coller la petite est prévue dans moins d’un an, a-t-il révélé en indiquant des collaborations probables avec des artistes tels que Malhox, Davido et plusieurs autres nigérians.


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Agences de voyage: l’ordre de déménager maintenu

Conformément à une décision du préfet du wouri, les agences installées à Douala, capitale économique du Cameroun, doivent se déporter pour Bonabéri dès le 31 janvier prochain

La date du 31 janvier 2016 est maintenue pour le déménagement des agences de voyages situés à Deido, Bepanda, et autres quartiers de la ville de Douala. C’est ce que relève le quotidien national édition du jeudi, 20 janvier 2016. Suivant les instructions données récemment par le préfet du Wouri, Naseri Paul Bea, ces sociétés doivent regagner la gare de Sodiko à Bonabéri.

Au sujet des rumeurs prétendant que la mesure est annulée par le gouverneur de la région du Littoral, Naseri Paul Bea, cité dans le quotidien national, indique qu’il n’en est rien. A l’origine, les agences de transport des dites artères de la ville devaient transférer leur sièges avant la fin d’année 2015. Après les requêtes des propriétaires, un délai supplémentaire leur a été accordé pour le 31 janvier 2016.

A terme, le respect de cette décision devrait améliorer le trafic urbain dans la cité économique du pays. Les gros porteurs des sociétés de transport sont à l’origine de nombreux bouchons dans la métropole. A cela s’ajoutent des man uvres à risque qui ont été à l’origine de nombreuses plaintes dans les commissariats.

A Douala les bus de voyage inter-urbain sont à l’origine de nombreux bouchons.
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Cameroun: fin de la grève des bouchers à Douala

Grâce à l’intervention du préfet du wouri qui a suspendu l’augmentation des frais d’abattage, à l’origine de la crise, la viande est de retour sur les étals des marchés de la capitale politique

Le préfet du Wouri, Naseri Paul Bea a rencontré mercredi, 06 janvier 2016, à Douala les abatteurs de Bonabéri et les bouchers. Objectif, trouver une issue au mouvement d’humeur des bouchers ayant occasionné une pénurie de viande dans la ville.

Au terme des échanges de mercredi, les 2000 FCFA supplémentaires exigés sur les frais d’abattage ont été suspendus.

C’est depuis le 04 janvier dernier que les bouchers de la ville de Douala étaient en grève. Ils protestaient contre la décision des responsables de l’abattoir de Bonabéri d’augmenter les frais d’abattage des b ufs, qui sont passés de 6300 à 8300 F. Conséquence une absence ressentie de la viande de b uf sur les étals des marches de la ville.

En plus de permettre le retour de la viande dans les marchés, la décision du préfet a permis d’éviter une hausse de prix de la denrée. Il s’agit de 2500 FCFA pour le kilogramme de viande avec os et 3000 FCFA pour celui sans os.

L’abattoir de Bonabéri, principale du genre à Douala, est régi par l’arrêté n° 2010/0015/a/Minepia du 30 aout 2010, portant cahier de charges précisant les conditions et les modalités d’exercice des compétences transférées par l’Etat aux Communes en matière de promotion des activités de production pastorale et piscicole.


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Douala: les motos-taximen appelés à plus de vigilance

L’exhortation est du préfet du Wouri, Naseri Paul Bea, qui invite ces derniers à dénoncer tout comportement suspect en cette veille des fêtes de fin d’année

Le préfet a demandé aux motos-taximen de la métropole économique camerounaise d’éviter tout attroupement et des comportements de nature à drainer des foules. En outre, il leur a été rappelé qu’un bon citoyen respecte les lois.

Les conducteurs de moto ont répondu favorablement et ont promis de dénoncer tout comportement suspect aux autorités.

En janvier 2016, l’activité de conducteur de moto aura un nouveau visage. Le préfet du Wouri a affirmé que les motos-taximen devront engager le processus d’identification dans leur arrondissement respectif.

Des chasubles seront distribuées à tous ceux qui auront respecté les directives des autorités compétentes en matière de transport.

Des conducteurs de moto en circulation.
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Collez-nous la paix avec cette chanson à la con!

Par Abdelaziz Mounde

Pourquoi ne diffusez-vous pas les arrêtés d’interdiction de réunions et manifestations au Cameroun? La censure de Franko par un préfet est-elle plus grave que les arrestations de Bikoko et de ceux qui veulent tout simplement s’exprimer au Cameroun par toutes ces autorités administratives? Sortons de ces cerveaux collés!

Je vois des journalistes, hommes de médias et animateurs réputés diffuser un arrêté du préfet de la Mifi dans l’Ouest-Cameroun interdisant la diffusion de la chanson « Coller la petite », que tout le monde adore, dans son ressort territorial.

En bonus, les mêmes avocats, commis d’office du jeune Franko, ont débusqué la photo du quidam de la préfectorale qui excite les commentaires les plus avilissants, abjects et potaches sur son physique.

Jamais on n’a vu sur les pages de ces défenseurs du tube mondial, des copies de décision d’interdiction de réunion de partis politiques, monnaie courante au Cameroun.

Jamais, on n’a vu ces arrêtés très courants d’interdiction de manifestations aux organisations de la société civile et aux syndicats, sport national des préfets et sous-préfets sur les pages.

Écoutez, c’est très sympa les tubes sur YouTube, mais c’est bien moins sympa de se retrouver en cellule avec sa famille, tel Jean-Marc Bikoko ou en prison, à cause d’un acte préfectoral d’interdiction systématique de réunions, colloques et rencontres sur la citoyenneté, l’alternance et autres sujets d’importance.

Ne choisissons pas les arrêtés, diffusons et révélons toutes les censures au Cameroun !

Le Camerounais Franko, auteur du tube « Coller la petite ».
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Pillage des Mairies: la Comicodi interpelle le Minatd

Par Shanda Tonme, président du Comicodi

Monsieur le Ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation.

Objet: Demande d’ouverture d’une enquête sur les allégations selon lesquelles, des fonds auraient été sorties des caisses de la commune de Dschang pour financer les billets d’avion aller et retour en France, du Préfet de la Menoua.

Monsieur le Ministre, la Commission Indépendante Contre la Corruption et la Discrimination vous renouvèle ses compliments, et se fait un devoir d’attirer votre plus haute attention, sur la dénonciation parue dans le journal « le messager » du jeudi 10 septembre 2015 mettant en cause le préfet de la Menoua.

En effet, selon les allégations des conseillers municipaux qui dénoncent de multiples malversations, des fonds auraient été puisés dans les caisses de la commune pour financer les billets d’avion aller et retour à Paris, du Préfet, son épouse et sa fille.

Aussi, la commission exhorte votre tutelle, à faire uvre utile dans l’urgence, pour diligenter une enquête conséquente.

La Commission saisit l’occasion pour assurer votre Excellence, de sa haute considération citoyenne./.


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Douala: Naseri Paul Bea prescrit les «minibus» et redit non aux «cargos»

Le responsable du département du Wouri dans le Littoral a réitéré la position des autorités administratives sur le transport urbain, lors d’une réunion tenue jeudi avec les acteurs du secteur

Le préfet du Wouri Naseri Paul Bea a réitéré jeudi, 13 août 2015, son refus concernant la circulation des cargos dans la ville de Douala, au terme d’une réunion tenue avec les transporteurs urbains. A l’occasion il a invité les acteurs du secteur à se regrouper pour s’offrir des minibus de 15 à 20 places. Objectif, assurer et faciliter le déplacement les populations de la cité économique camerounaise.

La rencontre, qui avait pour objectif de règlementer le secteur du transport à Douala, rentre dans le cadre de l’assainissement du secteur du transport urbain.

L’occasion a été donnée aux transporteurs d’apporter des propositions qui ont été retenues par le préfet. Notamment: l’identification des véhicules, des conducteurs, du personnel roulant et des propriétaires de ces moyens de transport. Toutes ces informations seront remplies dans un fichier qui sera ensuite remis aux autorités compétentes.

Naseri Paul Bea a également recommandé aux transporteurs des cinq arrondissements dudit département de créer des bureaux constitués de syndicats qui serviront de courroie de transmission entre les syndicalistes et les pouvoirs publics.

Les transporteurs de la ville de Douala ont un mois pour organiser les élections qui permettront de désigner les responsables de ces syndicats.

Les minibus sollicités dans la ville de Douala.
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Commune de Dschang: les comptes administratifs et de gestion 2014 adoptés

La session du conseil municipal du 15 mai 2015 a débouché sur un ensemble de recommandations du préfet de la Menoua à l’exécutif communal

Le compte administratif du maire de la commune de Dschang pour l’année 2014 et celui du receveur municipal pour la même période ont été adoptés le 15 mai 2015, à l’issue d’un conseil municipal consacré à leur examen et tenu dans la salle des actes de l’institution. En recettes, ils sont de l’ordre de 832 874 363 F Cfa, soit un taux de réalisation de 65.94 %. Cette rubrique connaît une baisse de 84 740 295 F CFA par rapport à 2013, soit 09.23 % en valeur relative. En dépenses, ces comptes s’élèvent à 768 131 879 F CFA, soit 60.81 % des prévisions. D’après le maire, Baudelaire Donfack, cette baisse est due aux versements non effectués par le Programme national de développement participatif. De la totalité des conseillers municipaux présents, seul Martin Kenfack n’a pas approuvé les comptes présentés par le maire et le receveur municipal.

En ouverture de la session, le maire a dressé le bilan de la vie de l’institution, en partant du 23 décembre 2014, date de la tenue du dernier conseil municipal. Il en ressort que la niveleuse de la commune connait un arrêt de fonctionnement dû à une panne. «Cela a entravé le plan communal d’aménagement routier», a-t-il souligné. Il a annoncé que des pièces de rechange ont été commandées en Chine. Elles seront livrées au cours du mois de juin 2015 et permettront à cet engin de fonctionner à nouveau. Sur le plan des réalisations, Baudelaire Donfack a affirmé que la commune a offert 270 tôles à trois écoles dont les toitures avaient été emportées par des tornades. La municipalité a continué la construction des points d’eau dans les villages, grâce aux financements issus de différents partenaires. Pour ce qui est de l’avenir, les financements sont bouclés pour le projet d’adduction d’eau du groupement Fongo Ndeng, soit 165 millions F CFA. En outre, la commune vient de bénéficier d’une subvention de 184 millions F CFA pour l’éclairage public par panneau solaire.

Points d’ombre
Des rapports des différentes commissions qui ont préparé le conseil municipal, il ressort que les conseillers se plaignent du retard avec lequel les documents de gestion du maire leur parviennent. Ce qui les empêche de délibérer en toute connaissance de causes. Le préfet, représentant la tutelle, leur a d’ailleurs reproché de n’être pas allés au fond de cet examen des comptes. Il a fustigé le fait que la commune de Dschang, en 2014, a «plus fonctionné qu’investir, dépassant la norme en termes de dépenses et n’atteignant pas la barre de 30% en termes d’investissements. Ce n’est pas normal. En plus, la commune peine à réaliser ses projets». Le numéro un de la Menoua a aussi dénoncé la grille salariale de la commune qui «s’adosse sur un texte qui n’existe pas et que vous avez attribué au premier ministre. C’est cela qui fait augmenter les dépenses. Il est temps que vous arrêtiez cette hémorragie».

Dans le cadre des recommandations, le préfet de la Menoua a demandé d’améliorer le fichier des contribuables, un rappel, puisque l’instruction date de 2013. L’exécutif municipal devra également rationnaliser la gestion des ressources humaines. Pour ce faire, Joseph Bertrand Mache prescrit au maire l’arrêt des suspensions et des nominations fantaisistes. Quant au secrétaire général de la mairie, il est attendu de lui qu’il réinstaure les réunions de coordination afin de remettre le personnel au travail. Lequel personnel devra respecter le principe hiérarchique de tout service public, contrairement aux pratiques qui étaient les siens jusque-là. Enfin, il y a la production des documents qui permettent aux conseillers d’évaluer la gestion du maire. Le préfet demande d’améliorer les délais et la présentation.

Les conseillers municipaux concentrés dans l’examen des comptes de la mairie.
Hindrich Assongo (West-Cameroon Regional News Agency))/n

Délibérations
Quelques délibérations ont été adoptées à l’occasion de ce conseil municipal. Le conseil a autorisé l’exécutif municipal à contracter un prêt de l’ordre de 32 000 euros (21 millions F CFA environ). Cette somme servira de contribution exigée de la commune de Dschang pour le financement de la micro-centrale hydro-électrique de Lefock, à l’entrée nord de la ville. Il s’agit d’un ouvrage qui coutera au total 160 millions F CFA. La commune de Nantes fournira 100 millions F CFA, et Electricité sans frontières (ESF), 40 millions. L’ouvrage, une fois réalisé, produira 15 kilowatts d’électricité par seconde, lesquels serviront à alimenter la gare routière et les quartiers environnants. Le maire est également autorisé à contracter un fonds social de l’ordre de 108 millions F CFA auprès du FEICOM, pour la construction d’un bâtiment de deux salles de classes avec latrines dans chacune des trois écoles qui seront sélectionnées.

Soulignons que le 12 mai 2015, s’est tenue, toujours dans la salle des actes de la commune, une réunion du comité de pilotage du projet de gestion des déchets en cours. La réunion a surtout permis d’évaluer l’état d’avancement des préparatifs en vue du lancement de la seconde phase baptisée: «Maîtrise de la gestion, du traitement et de la valorisation des déchets solides municipaux dans la commune de Dschang, en abrégé MaGeTV». L’Union européenne, l’un des bailleurs de fonds, débloquera 228 millions F CFA, a annoncé sa représentante à ces travaux, Fabienne Titi. Il est attendu de ce projet qu’il permette le traitement et la valorisation de 9 000 tonnes de déchets par année. Il donnera de l’emploi à 80 personnes. L’une des résolutions de la réunion insiste sur le devoir de transparence dans les recrutements. Pour ce faire, l’UE insiste sur la large diffusion des appels à candidatures et la constitution d’un jury compétent et impartial pour les évaluer les candidats.

Mot de clôture du Maire, Baudelaire Donfack.
Hindrich Assongo (West-Cameroon Regional News Agency))/n

Nomination des Préfets, secrétaires généraux et inspecteurs généraux

Intégralité des décrets présidentiels

1/ Article 1er : Est, à compter de la date de signature du présent décret, nommé au poste ci-après au Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation:

Inspecteur Général chargé des Questions Electorales : Monsieur ENOW Abrams EGBE, Administrateur Civil Principal, précédemment en service au Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, en remplacement de Monsieur OTTO Joseph Wilson, appelé à d’autres fonctions.

Article 2: L’intéressé aura droit aux avantages de toute nature prévus par la réglementation en vigueur.

Article 3: Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d’urgence, puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais. /-

2/ Le Président de la République décrète :

Article 1er : Sont, à compter de la date de signature du présent décret, nommés aux postes ci-après:

Région de l’Adamaoua
Préfet du Département du Djerem : Monsieur DJOBOINA Jean Daniel, Administrateur Civil Principal, précédemment Secrétaire Général des Services du Gouverneur de la Région du Sud, en remplacement de Monsieur KAMGA Charles, muté.

Préfet du Département du Faro-et-Déo : Monsieur BOUBA RAMAN, Administrateur Civil Principal, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Ntui, en remplacement de Monsieur NKENGUE Marc, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Préfet du Département du Mayo-Banyo: Monsieur BOYOMO Donatien, Administrateur Civil Principal, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Bafang, en remplacement de Monsieur NANGA DANG Albert, muté.

Préfet du Département du Mbéré : Monsieur FOUAPONG ALLASSANG, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département de la Mifi, en remplacement de Monsieur MENDOUA MFOULOU Emile, appelé à d’autres fonctions.

Préfet du Département de la Vina : Monsieur MVONDO Justin, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Mungo, en remplacement de Monsieur HONA Thomas, muté.

Région du Centre
Préfet du Département de la Haute-Sanaga : Monsieur NANGA DANG Albert, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Mayo-Banyo, en remplacement de Monsieur ABATH ZANGBWALA Magloire, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Préfet du Département de la Lékié : Monsieur SIMOU KAMSU Patrick, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département de la Manyu, en remplacement de Monsieur MBA Bernard Marie, muté.
Préfet du Département du Mbam-et-Inoubou : Monsieur DIKOSSO SEME Fritz, Administrateur Civil Principal, précédemment Secrétaire Général des Services du Gouverneur de la Région du Nord, en remplacement de Monsieur NGUELE NGUELE Félix, muté.

Préfet du Département du Mbam-et-Kim : Monsieur MAMOUDOU, Administrateur Civil Principal, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Bertoua 2éme, en remplacement de Monsieur AWA FONKA Augustine, appelé à d’autres fonctions.

Préfet du Département de la Mefou-et-Afamba : Monsieur MBEMI NYAKNGA, Administrateur Civil Principal, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement d’Obala, en remplacement de Monsieur SIBAMA PICHOCK, appelé à d’autres fonctions.

Préfet du Département de la Mefou-et-Akono : Monsieur EMBE David, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département de Boyo, en remplacement de Monsieur ABOUBAKAR IYAWA, muté.

Préfet du Département du Mfoundi : Monsieur TSILA Jean-Claude, Administrateur Civil Principal, en poste.

Préfet du Département du Nyong-et-Kéllé : Monsieur ABOUBAKAR IYAWA, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département de la Mefou-et-Akono, en remplacement de Monsieur SANDJI Robertson TADO, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Préfet du Département du Nyong-et-Mfoumou : Monsieur KAMGA Charles, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Djérem, en remplacement de Monsieur SONGA Pierre René, muté.

Préfet du Département du Nyong-et-So’o : Monsieur DJIKDENT Emmanuel Mariel, Administrateur Civil Principal, précédemment Secrétaire Général des Services du Gouverneur de la Région du Centre, en remplacement de Monsieur BISAGA Antoine, muté.

Région de l’Est
Préfet du Département de la Boumba-et-Ngoko : Monsieur BELLO Léonard, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Mayo-Tsanaga, en remplacement de Monsieur ESSOA Eloi Gabriel, muté.

Préfet du Département du Haut-Nyong : Monsieur MBOKE Godlive NTUA, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Ndé, en remplacement de Monsieur VILON Jean François, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Préfet du Département de la Kadey : Monsieur HALPHA Emmanuel, Administrateur Civil Principal, précédemment Attaché au Secrétariat Général des Services du Premier Ministre, en remplacement de Monsieur SADOU BOKI, appelé à d’autres fonctions.

Préfet du Département du Lom-et-Djérem : Monsieur GALIM NGONG Irénée, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département de la Mvila, en remplacement de Monsieur MBU Peter, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Région de l’Extrême-Nord
Préfet du Département du Diamaré : Monsieur EWANGO BU DU Ernest, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Logone-et-Chari, en remplacement de Monsieur NGONG Justin, muté.

Préfet du Département du Logone-et-Chari : Monsieur ESSOA Eloi Gabriel, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département de la Boumba-et-Ngoko, en remplacement de Monsieur EWANGO BU DU Ernest, muté.

Préfet du Département du Mayo-Danay : Monsieur NKWETI Simon NDOH, Administrateur Civil Principal, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Ngaoundéré 3ème en remplacement de Monsieur BABA NGAMD NGAMDJI, appelé à d’autres fonctions.

Préfet du Département du Mayo-Kani : Monsieur ENGAMBA Emmanuel Ledoux, Administrateur Civil Principal, précédemment Secrétaire Général des Services du Gouverneur de la Région de l’Est, en remplacement de Monsieur OLONGO MENYE André Charles Martin, appelé à d’autres fonctions.

Préfet du Département du Mayo-Sava : Monsieur FRIKI Albert, Administrateur Civil Principal, en poste.

Préfet du Département du Mayo-Tsanaga : Monsieur TCHOFFO SA’A Maurice, Administrateur Civil Principal, précédemment Secrétaire Général des Services du Gouverneur de la Région du Littoral, en remplacement de Monsieur BELLO Léonard, muté.

Région du Littoral
Préfet du Département du Mungo : Monsieur HONA Thomas, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département de la VINA, en remplacement de Monsieur MVONDO Justin, muté.

Préfet du Département du Nkam : Monsieur BILOUNOUGOU Félix, Administrateur Civil Principal, en poste.

Préfet du Département de la Sanaga Maritime: Monsieur ABATE EDI’I Jean, Administrateur Civil Principal, précédemment Secrétaire Général des Services du Gouverneur de la Région de l’Adamaoua, en remplacement de Monsieur SADJO Dorien, appelé à d’autres fonctions.

Préfet du Département du Wouri : Monsieur NASERI Paul BEA, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département de la Menoua, en remplacement de Monsieur OKALIA BILAI Bernard, appelé à d’autres fonctions.

Région du Nord
Préfet du Département de la Bénoué : Monsieur MAMOUDOU RAMAN, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département de la Menchum, en remplacement de Monsieur ZANG III, muté.

Préfet du Département du Faro : Monsieur MALIKI OUMARA, Administrateur Civil Principal, en poste.

Préfet du Département du Mayo-Louti : Monsieur BALUNGELI Confiance EBUNE, Administrateur Civil Principal, précédemment Secrétaire Général des Services du Gouverneur de la Région du Nord-Ouest, en remplacement de Monsieur OUM n Joseph, muté.

Préfet du Département du Mayo-Rey : Monsieur AMOUGOU François, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Lebialem, en remplacement de Monsieur MIDJIYAWA Bakari, appelé à d’autres fonctions.

Région du Nord-ouest
Préfet du Département du Boyo : Monsieur OUM II Joseph, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Mayo-Louti, en remplacement de Monsieur EMBE David, muté.

Préfet du Département du Bui : Monsieur NZEKI Théophile, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Donga-Mantung, en remplacement de Monsieur NGONE NDODEMESAPE Bernard, muté.

Préfet du Département du Donga-Mantung : Monsieur NGONE NDODEMESAPE Bernard, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Bui, en remplacement de Monsieur NZEKl Théophile, muté.

Préfet du Département de la Menchum : Monsieur EMVOUTOU BITA Benoît William, Administrateur Civil Principal, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Campo, en remplacement de Monsieur MAMOUDOU Haman, muté.

Préfet du Département de la Mezam : Monsieur NGUELE NGUELE Félix, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Mbam-et-Inoubou, en remplacement de Monsieur MACHE NJOUONWET Joseph Bertrand, muté.

Préfet du Département de la Momo : Monsieur NGONG Justin Dieudonné, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Diamaré, en remplacement de Monsieur NDAME MOUDOUROU Isaac, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Préfet du Département du Ngo’ketunjia : Monsieur KUELA Valeri Norbert, Administrateur Civil Principal, en poste.

Région de l’Ouest
Préfet du Département des Bamboutos : Monsieur SONGA Pierre René, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Nyong-et-Mfoumou, en remplacement de Monsieur SODEA HAMADJIDA, muté.

Préfet du Département du Haut-Nkam : Monsieur MEKONDANE OBOUNOU Albert, Administrateur Civil Principal, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Yaoundé 3ème, en remplacement de Monsieur HAMAN DAHIROU, appelé à d’autres fonctions.

Préfet du Département des Hauts-Plateaux : Monsieur NDONGO Luc, Administrateur Civil Principal, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Yaoundé 1er, en remplacement de Monsieur TANGWA Joseph FOVER, muté.

Préfet du Département du Koung-Khi : Madame ZONGO, née NYAMBONE Antoinette, Administrateur Civil Principal, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Ngoumou, en remplacement de Monsieur OBATE Jacques, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Préfet du Département de la Menoua : Monsieur MACHE NJOUONWET Joseph Bertrand, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département de la Mezam, en remplacement de Monsieur NASERI Paul BEA, muté.

Préfet du Département de la Mifi : Monsieur TANGWA Joseph FOVER, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département des Hauts-Plateaux, en remplacement de Monsieur FOUAPONG ALLASANG, muté.

Préfet du Département du Ndé : Monsieur EBELLE Ernest Samuel Christian, Administrateur Civil Principal, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Bafoussam 3ème, en remplacement de Monsieur MBOKE Godlive NTUA, muté.

Préfet du Département du Noun : Monsieur SODEA HAMADJIDA, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département des Bamboutos, en remplacement de Monsieur MBOZO’O NNOMENGON Pascal, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Région du Sud
Préfet du Département du Dja-et-Lobo : Monsieur MBA Bernard Marie, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département de la Lékié, en remplacement de Monsieur ABANDA Jean Bienvenu, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Préfet du Département de la Mvila : Monsieur NGANGUE Victor Marcel Mendel, Administrateur Civil Principal, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Nkambe, en remplacement de Monsieur GALIM NGONG Iréné, muté.

Préfet du Département de l’Océan : Monsieur BISAGA Antoine, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Nyong et So’o, en remplacement de Monsieur NGOLLE III Patrice Emmanuel, muté.

Préfet du Département de la Vallée-du-Ntem : Monsieur BAOROU ALIM Théophile Jean Roger, Administrateur Civil, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Bengbis, en remplacement de Monsieur ETAPA François Franklin, appelé à d’autres fonctions.

Région du Sud-Ouest
Préfet du Département du Fako : Monsieur ZANG III, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département de la Bénoué, en remplacement de Monsieur BONA EBENGUE François, appelé à d’autres fonctions.

Préfet du Département du Kupe-Muanenguba : Monsieur QUETONG Handerson KONGEH, Administrateur Civil Principal, précédemment Secrétaire Général des Services du Gouverneur de la Région du Sud-Ouest, en remplacement de Monsieur KUEMO Simon, muté.

Préfet du Département du Lebialem : Monsieur KOUEMO Simon, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Kupe-Muanenguba, en remplacement de Monsieur AMOUGOU François, muté.

Préfet du Département de la Manyu : Monsieur TIEH NDE Peter, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Ndian, en remplacement de Monsieur SIMOU KAMSU Patrick, muté.

Préfet du Département de la Meme : Monsieur KOULBOUT AMAN David, Administrateur Civil Principal, en poste.

Préfet du Département du Ndian : Monsieur BABILA AKAOU, Administrateur Civil Principal, précédemment Secrétaire Général des Services du Gouverneur de la Région de l’Extrême-Nord, en remplacement de Monsieur TIEH NDE Peter, muté.

Article 2: Les intéressés auront droit aux avantages de toute nature prévus par la réglementation en vigueur.

Article 3: Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d’urgence, puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais.

3/ Le Président de la République décrète:

Article premier – Sont, à compter de la date de signature du présent décret, nommés aux postes ci-après:

Secrétaire Général des services du Gouverneur de la Région de l’Adamaoua: M. ABONDO Cyrille Yvan, Administrateur Principal du Travail et de la Prévoyance Sociale, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement d’Oveng, en remplacement de M. ABATE EDI’I Jean, appelé à d’autres fonctions.

Secrétaire Général des services du Gouverneur de la Région du Centre: M. OUMAROU HAMAN WABI, Administrateur Civil Principal, précédemment Chef de la Cellule de Coordination par intérim au Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, en remplacement de M. DJIKENT Emmanuel Mariel, appelé à d’autres fonctions.

Secrétaire Général des services du Gouverneur de la Région de l’Est: Mme AKONO, née NGA ZANG Rachel, Administrateur Civil précédemment sous-préfet de l’Arrondissement de Yaoundé 7e, en remplacement de M. ENGAMBA Emmanuel Ledoux, appelé à d’autres fonctions.

Secrétaire Général des services du Gouverneur de la Région de l’Extrême-Nord: M. ROKSBO Raymond, Administrateur Civil Principal, précédemment sous-préfet de l’Arrondissement de Bibemi, en remplacement de M. BABILA AKAOU, appelé à d’autres fonctions.

Secrétaire Général des services du Gouverneur de la Région du Littoral : M. NGBWA Ludovic Etienne, Administrateur Civil, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement d’Olamze, en remplacement de M. TCHOFFO SA’A Maurice, appelé à d’autres fonctions.

Secrétaire Général des services du Gouverneur de la Région du Nord: M. TEGNI Fidèle, Administrateur Civil Principal, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Tcheboa, en remplacement de M. DIKOSSO-SEME Fritz, appelé à d’autres fonctions.

Secrétaire Général des services du Gouverneur de la Région du Nord-Ouest: M. ABSALOM WOLOA MONONO, Administrateur Civil, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Poli, en remplacement de M. BALUNGELI Confiance EBUNE, appelé à d’autres fonctions.

Secrétaire Général des services du Gouverneur de la Région de l’Ouest: M. MOOH Emile Simon, Administrateur Civil Principal, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Mbanga, en remplacement de M. NLEND LIKENG, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Secrétaire Général des services du Gouverneur de la Région du Sud: M. KILDADI TAGUIEKE, Administrateur Civil Principal précédemment sous-préfet de l’Arrondissement de Yaoundé 2e, en remplacement de M. DJOBOÏNA Jean Daniel, appelé à d’autres fonctions.

Secrétaire Général des services du Gouverneur de la Région du Sud-Ouest: M. NDIKUM Clément Fon, Administrateur Civil Principal précédemment sous-préfet de l’Arrondissement de Kumba Ier, en remplacement de M. QUETONG Handerson KONGEH, appelé à d’autres fonctions.

Art. 2 – Les intéressés auront droit aux avantages de toute nature prévus par la réglementation en vigueur.

Art. 3 – Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d’urgence puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais.

3/ Le Président de la République, décrète :

Art. 1er : Sont, à compter de la date de signature du présent décret, nommés aux postes ci-après :

Inspecteur Général des services Régionaux de l’Adamaoua : M. HAMIDOU Mana, Administrateur Civil Principal, en poste.

Inspecteur Général des services Régionaux du Centre: M. LITET Gabriel François, Administrateur Civil Principal, précédemment Inspecteur Général des services Régionaux de l’Est, en remplacement de M. NGAMBI DIKOUME Robert, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Inspecteur Général des services Régionaux de l’Est : M. KEYANTIO Augustin, Administrateur Civil Principal, précédemment Inspecteur Général des services régionaux du Nord, en remplacement de M. LITET Gabriel François, muté.

Inspecteur Général des services Régionaux de l’Extrême-Nord : M. ETAPA François Franklin, Administrateur Civil Principal, précédemment préfet du département de la Vallée-du-Ntem, en remplacement de M. NJIKAM Aboubakar, muté.

Inspecteur Général des services Régionaux du Littoral : M. NJIKAM Aboubakar, Administrateur Civil Principal, précédemment Inspecteur Général des services régionaux de l’Extrême-Nord, en remplacement de M. ESSAMA Sylvestre.

Inspecteur Général des services Régionaux du Nord: M. ONANA NDZANA André, Administrateur Civil Principal, précédemment sous-préfet de l’Arrondissement de Mbankomo, en remplacement de M. KEYANTIO Augustin, muté.

Inspecteur Général des services Régionaux du Nord-Ouest: M. MAKOGE Ivo Charles, Administrateur Civil Principal, en poste.

Inspecteur Général des services Régionaux de l’Ouest: M. NGOE John DINY, Administrateur Civil Principal, en poste.

Inspecteur Général des services Régionaux du Sud : M. BAM KAMBANG Jean Paul, Administrateur Civil Principal, en poste.

Inspecteur Général des services Régionaux du Sud-Ouest: M. HAMAN Dahirou, Administrateur Civil Principal, précédemment préfet du Département du Haut-Nkam, en remplacement de M. OBAME Jean-Claude, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Art. 2: Les intéressés auront droit aux avantages de toute nature prévus par la réglementation en vigueur.

Art. 3: Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d’urgence, puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais.

Eloundou Jean Claude: «L’urgence c’est les populations qui doivent quitter les zones sensibles»

Le sous-préfet de Garoua II nous donne des précisions sur les mesures prises par les autorités

Monsieur le sous-préfet, votre arrondissement est parmi les zones sinistrées. Quelles sont les mesures prises par l’autorité administrative dans la gestion de cette catastrophe?
Merci pour l’opportunité que vous me donnez de parler de cette catastrophe qui est survenue dans mon arrondissement depuis la nuit du 23 au 24 août dernier. Il s’agit justement des débordements des eaux de pluies de la Bénoué. En termes de mesures qui ont été prises, nous avons parcouru le territoire pour nous faire une idée de l’ampleur du sinistre et ensuite nous avons immédiatement informé la hiérarchie. Après cette information de la hiérarchie, nous avons entrepris de sensibiliser d’abord les populations de déguerpir des zones à hauts risques d’inondation. Après ce déguerpissement, nous avons procédé au recensement des familles qui se sont déplacées. C’est suite au résultat de ce recensement que monsieur le délégué du gouvernement vient de nous donner un important stock d’aliments pour venir au secours des populations touchées. Nous continuons à prendre en main les populations psychologiquement pendant que la hiérarchie à son niveau prend des dispositions pour gérer le sinistre de fond en comble.

Quel est le message à l’endroit des populations ?
Le premier message c’est que les populations écoutent les instructions qu’on leur donne. Notamment ne pas aller jouer dans les eaux parce que c’est dangereux, que les populations puissent dégager des zones à hauts risques d’inondation. Je crois que ces mesures permettront d’éviter le pire.

Eloundou Jean Claude, sous-préfet de l’arrondissement de Garoua II, Nord Cameroun
Journalducameroun.com)/n

Yaoundé: 417 temporaires des Domaines annoncent une grève de la faim

Le «Collectif 417» revendique entre autres le paiement de 27 mois d’aérés de salaire, la prime de bonne séparation

Le «Collectif 417» du nom de baptême de ce regroupement des ex-temporaires de l’actuel ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières (MINDCAF) ont décidé de passer à la vitesse supérieure pour faire entendre leurs voix. Ils ont pour objectif de pousser le gouvernement à régulariser leur situation. Dans leur «avis de grève de la faim» adressé au préfet du Mfoundi, le collectif des 417 temporaires non recrutés indique que cette grève de la faim se déroulera «à partir de jeudi le 15 mars 2012 jusqu’à la régularisation de nos droits». La correspondance mentionne qu’«en 2008, par diverses notes ministérielles nous avons été recrutés au MINDAF. Depuis 2010, nous sommes sans rémunération et non contractualisés. Pendant que nous attendons la concrétisation des espoirs autorisés par la hiérarchie, nous sommes remerciés sans notification de cessation de service ni paiement de nos droits (27 mois d’aérés de salaire, prime de bonne séparation, réparation du préjudice causé).

En effet, dans sa correspondance du 02 mars 2012 ayant pour objet la «Libération des temporaires du ministère des Domaines du Cadastre et des Affaires foncières», le nouveau chef de ce département ministériel, Jacqueline Koung A Bissiké, a instruit le secrétaire général, l’inspecteur général, les conseillers techniques les directeurs, les chefs de structures rattachées au secrétariat général, les Délégués régionaux et départementaux de procéder sans délai à la libération des personnels temporaires en service dans vos structures respectives et d’inviter ces derniers à attendre dans le calme et le civisme républicain l’aboutissement des démarches entreprises. Les 417 temporaires ainsi chassés du MINDCAF disent que l’attente devient encore trop longue surtout que, soutient Lionel Ayangma, le porte parole du collectif, beaucoup parmi nous ont dans cette attente différée, laissé passer de multiples opportunités et ont atteint l’âge limite des concours. Le collectif des temporaires du Mindcaf indique avoir même été utilisé pour la formation des nouvelles recrues de l’Opération de recrutement des 25000 jeunes à la fonction publique. Des faits qui montrent à quel point ces jeunes camerounais ont été «exploités» par les responsables de ce département ministériel qui leur ont pourtant promis une régularisation de leur situation. Même s’ils disent avoir déjà saisi le Chef de l’Etat, le nouveau ministre des Domaines du Cadastre et des Affaires foncières Jacqueline Koung A Bissiké est vivement interpellé.

Le «Collectif 417» revendique entre autres le paiement de 27 mois d’aérés de salaire, la prime de bonne séparation
canalblog.com)/n

Cameroun: Le préfet du Wouri promet de «bagarrer» avec les propriétaires de la Cofinest

Bernard Okalia Bilai a rassuré les épargnants qu’il fera tout pour que les propriétaires restituent leur argent

Un préfet très fâché.
Certains ont méconnu le préfet du Wouri ce mardi 11 février 2011. Jamais Bernard Okalia Bilaï n’a été aussi amer. Aussi dur. Dans la salle du Foyer de la jeunesse de l’Eglise évangélique du Cameroun (EEC) sis au lieu dit carrefour Arno à Douala, le préfet du Wouri est intarissable. La gestuelle qui accompagne chaque mot prouve à suffisance que le patron du département du Wouri est fâché. Pendant qu’il (l’administrateur provisoire, François Xavier Zinga, Ndlr), travaillait pour le redressement, les propriétaires de la banque n’ont fait que retirer de l’argent. Là où je compte vous aider, c’est que ces propriétaires de la banque sont ici. Ils ont des affaires que nous connaissons ; ils ont des domiciles que nous connaissons. Je voudrais vous demander une fois de plus de me permettre de les identifier comme j’ai identifié l’administrateur provisoire que voici. Lui-même m’a dit qu’il y a un procès en liquidation qui est en cours avec une audience jeudi. Je vais saisir le procureur général et le garde des sceaux va être saisi pour qu’on rende ce jugement à date. Et à partir de vendredi, la bagarre commence avec ceux-là et lundi, je pourrai déjà vous dire où est-ce qu’on en est. Parce qu’il est inadmissible que des gens organisent la frappe pour vous pousser dans la rue. Aidez-moi à retrouver les escrocs qui ont pris votre argent.. C’est en ces mots très applaudis par les manifestants que Bernard Okalia résume la démarche de l’administration. Dix minutes d’allocution. Pas plus.

Explications de l’administrateur provisoire
Mais, dix minutes ô combien importantes. Pour prouver aux épargnants courroucés que l’administration ne les bluffe pas, il leur donne rendez-vous lundi prochain à 14h pour un rendre compte de sa « bagarre » avec les propriétaires de COFINEST. Ce discours redonne l’espoir aux épargnants en furie qui, jusque-là croyaient être délaissés. Abandonnés. Ils n’hésitent pas d’interrompre l’administrateur civil principal pour lui gratifier des salves d’applaudissements ou des cris d’encouragements. Dans l’ensemble, l’intervention de Bernard Okalia Bilai calme les épargnants. Bien que certains continuent à dire qu’ils attendent d’abord voir pour croire. C’est tout calmement qu’ils prennent congés du Foyer de la jeunesse, pour regagner leurs domiciles. Une heure avant l’arrivée du préfet, François Xavier Zinga, l’administrateur provisoire de COFINEST a tenté d’expliquer aux 1000 épargnants environ l’origine de ce chaos. Je suis venu pour essayer de redresser la société, mais que le redressement s’est révélé impossible du fait des nombreux retraits effectués par les actionnaires, souligne-t-il. Exactement ce qu’a rappelé ensuite le préfet. Mais, venant de l’administrateur provisoire, cette intervention a contribué plutôt à irriter davantage ces épargnants résolument déterminés à rentrer en possession de leur épargne. Ceux-ci se sont vite mis à tempêter, à menacer et à vociférer. Ils ont passé tout leur temps à insulter François-Xavier Zinga. « Un voleur comme ça », « Tu ne bouges pas d’ici », lancent-ils. Certains l’encerclent carrément, l’empêchant même de monter à bord de son véhicule. « Tu vas rentrer à Bonanjo à pied ». C’est à peine l’homme qui transpire à grosses gouttes n’est pas lynché. Pour tout dire, c’est le préfet du Wouri qui le sort des griffes des épargnants.

Barricades dans la rue
Avant d’arriver au Foyer de la jeunesse, les épargnants étaient à la rue. En effet, ils ont bloqué la route devant le siège de la micro finance, au Boulevard Amadou Ahidjo, à Akwa. D’ailleurs tous les épargnants de la COFINEST ne se sont pas rendus à la rencontre avec l’administrateur provisoire, puis avec le préfet du Wouri. Certains sont restés postés devant la direction générale de cet Emf sise au boulevard Ahmadou Ahidjo, entre les lieux dits « Carrefour Equipement » et « Ancien Dalip ». Là, ils ont dressé des obstacles sur les deux voies séparées qui composent ce boulevard, le fermant du même coup à la circulation. Au terme de la rencontre avec l’autorité administrative, beaucoup d’autres sont venus se joindre à eux, provoquant un important attroupement où les expressions de mécontentement et les partages d’expériences se côtoyaient, sans qu’il y ait jamais le moindre débordement, ni le moindre acte de vandalisme, encore moins la moindre tentative de casses. C’est une intervention musclée d’une escouade de gendarmes armés de matraques et de boucliers qui est venue disperser ces manifestants à coups de grenades lacrymogènes. C’est dire que certains ne croient toujours pas aux engagements de Bernard Okalia Bilaï. Des sources font état de ce que les propriétaires ont retiré de l’argent, environ 3 milliards pour les loger dans d’autres comptes à l’étranger. Il se dit que l’un d’entre eux a même créé un autre établissement de microfinance.

Le siège de la Compagnie financière de l’Estuaire
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Incendie d’un marché à douala: Le préfet du Wouri accuse

Dans une interview accordée à la radio nationale, Okala Bilaï se dégage de toute responsabilité dans la survenance d’un incendie au marché Congo

Près de 100 boutiques brulées
Selon l’autorité administrative, le bilan partiel fait état de plus de 100 box qui servaient de boutique et d’un montant non encore évalué de marchandises parties en fumée. Un nouvel incendie s’est déclenché dans l’après-midi du dimanche 09 mai, au marché Congo de Douala, la capitale économique du Cameroun. Pour Okala Bilaï, le préfet du département du Wouri, la cause première est à trouver dans l’irresponsabilité de certains acteurs intervenants dans le secteur. A notre niveau, nous avons mis sur pied une cellule de veille et posé les règles; si on ne les respecte pas, il ne faudrait pas s’en prendre à l’Etat a déclaré le préfet. Au cours de son interview, il a précisé les contours de son «on». Au premier rang, il accuse les collectivités décentralisées dont la communauté urbaine de Douala. L’incendie du marché central de New Bell dans la même ville avait créé des tensions entre la préfecture et la communauté urbaine. Les marchés sont construits avec du matériel précaire et se caractérisent par des installations qui sont des pourvoyeurs de risques d’incident a déclaré Okala Bilaï qui ajoute: lorsque des collectivités territoriales revendiquent un certains nombre de pouvoirs, il faut qu’elles assument par la suite.

Nouvelles polémiques en perspective
Ce nouvel incendie est survenu alors que la communauté urbaine de Douala s’apprêtait à rendre le rapport final sur le principe d’organisation et de fonctionnement des marchés de Douala. Il était attendu pour le jeudi 13 mai prochain. Le rapport devrait aussi permettre ressortir les différentes résolutions à prendre pour éviter d’autres incendies, comme celui qui avait brulé le grand marché de New Bell. Après cet incendie, le préfet du Wouri avait mis sur pied une cellule dite de crise. Cette unité était en charge de la prévention de risques et des catastrophes dans les marchés commerciaux, les établissements classés et autres sites potentiellement pourvoyeurs de risques dans le département du Wouri.

Au cours des visites qu’il a effectuée sur les différents sites, le préfet du Wouri avait recensé les revendications des commerçants et des usagers de circonstance. Les potentiels risques et les aménagements à apporter dans le sens d’améliorer le quotidien des commerçants et la sécurisation des différents sites visités. Cette inspection est nécessaire et permet au chef de terre de savoir exactement quels sont nos problèmes qui sont très nombreux et comment nous vivons ici. Si ces descentes sur le terrain étaient effectuées depuis, c’est sûr que le marché Central n’aurait pas pris feu affirme un commerçant.

A qui la faute?
Hier dimanche 16 heures 30, c’était la panique au marché Congo et dans le voisinage. Sur les images d’une télévision locale à Douala, on voyait des gens chercher à se réfugier et des commerçants qui sauvaient ce qu’ils pouvaient de leurs marchandises. Les informations relayées ce jour affirment que des pilleurs ont tenté de profiter de la situation. La police affirme avoir appréhendé cinq d’entre eux. Les pompiers sont arrivés sur les lieux peu de temps après le début de l’incendie. Selon certains témoignages, l’incendie n’a finalement été maîtrisé qu’en début de soirée aux environs de 20 heures, en raison de la mauvaise qualité du matériel de travail. Plusieurs marchés camerounais ont été la victime d’incendie depuis le début de cette année. Dernièrement, le marché de Tiko dans la région du Sud-ouest à 60 kilomètres de Douala a pris feu, détruisant 700 boutiques et occasionnant des pertes estimées à plus d’un milliard de franc CFA. Avant cela, des incendies ont brulé le marché central de New-Bell à Douala, le marché de Kumba, Limbe, Bafoussam et deux ans plus tôt le même marché Congo. Les autorités se refusent à toute responsabilité préférant accuser la mauvaise foi des commerçants. La ville de douala compte 11 marchés. Ils constituent à eux seuls un chiffre d’affaire de 4 milliards de FCFA par jour. L’Etat y perçoit des impôts, mais n’intervient pas toujours dans le processus de sécurisation.

Les dégâts de l’incendie du marché de Tiko
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Transport: les plaques d’immatriculation cemac exigibles dès lundi 23 février

C’est la substance d’un communiqué du préfet du mfoundi

Le communiqué signé le 18 février 2009 par joseph Beti Assomo le préfet du département du Mfoundi dans la région du centre Cameroun, invite les automobilistes de sa zone de compétence à se conformer aux exigences communautaires notamment en ce qui concerne la campagne de vulgarisation des plaques Cemac (communauté monétaire d’Afrique centrale).
Lancée depuis octobre 2003, cette opération avait pour but d’amener tous les pays membres de la Cemac, à adopter ces plaques d’immatriculation minéralogique. Depuis cette date, le Cameroun était l’un des rares pays de la sous région qui ne s’était pas encore conformé à cette exigence communautaire. Les automobilistes du pays de Paul Biya, motivés par l’impunité la passivité et le laxisme de certaines autorités n’ont jamais été obligés de se conformer aux exigences de la communauté.

Le préfet du département du Mfoundi vient donc de lancer une opération coup de point qui vise à terme à ramener l’ordre dans ce secteur. Surtout dans ce département dont fait partie la ville de Yaoundé la capitale politique du Cameroun. Pour lui, les automobilistes ont jusqu’au 24 février 2009, pour se conformer à cette exigence. Les forces de l’ordre et les autorités administratives du département du Mfoundi devront d’ailleurs veiller à la stricte application de cette mesure. Le préfet rappelle à cet que les automobilistes qui ne se conformeront pas à cette norme, verront leurs véhicules mis en fourrière et seront frappés d’autres amendes.

Immaticulation camerounaise
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Selon les spécialistes, les plaques minéralogiques Cemac ont plusieurs avantages notamment, la sécurité des véhicules. Elles assurent aussi aux véhicules une bonne visibilité lors des conduites nocturnes et peuvent à cet effet limiter le nombre des accidents de nuit. Les plaques Cemac sont aussi bénéfiques car elles assurent la sécurité des véhicules en cas de vol ou de trafic transfrontalier .Selon le ministère des transports du Cameroun, ces plaques disposent d’un hologramme, d’un logo de la Cemac et du sigle international de la république du Cameroun (cmr).En outre, elles s’accompagnent d’une vignette qu’il faudrait coller au niveau du pare brise du véhicule

La décision du préfet du Mfoundi intervient quelques mois après celle du ministre des transports Gounouko Haounaye qui interdisait la circulation sur le territoire camerounais des véhicules avec volant à droite qui n’étaient pas conformes au mode de circulation en vigueur au cameroun. Notamment la conduite avec volant à gauche .Des mesures courageuses prises dans un pays où le laxisme, l’inertie et l’impunité ont encore pignon sur rue et dament le pion à la légalité.

Immaticulation camerounaise
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Le camerounais Pierre N’gahane nommé Préfet des Alpes-de-Haute-Provence

Il était jusque là préfet délégué à l’Egalité des chances auprès du préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce depuis janvier 2007

Pierre N’Gahane a été nommé préfet des Alpes-de-Haute-Provence ce mardi par le président de la république française, Nicolas Sarkosy.

Une nomination qui arrive dans un contexte politique bien particulier au vu de l’engouement post électoral déclenché outre atlantique et qui a eu l’effet de reveil de conscience dans de nombreux pays parmi lesquels la France. Car cette élection présidentielle américaine a amplifié la question de la place des minorités dans le paysage socio politique français. Analyse qui n’enlève rien à l’intégrité et surtout à la compétence de celui qui jusque là était préfet délégué à l’Egalité des chances auprès du préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, fonction qu’il occupe depuis le 31 janvier 2007.

Originaire du Cameroun, Pierre N’GAHANE est titulaire d’un doctorat en sciences de gestion et professeur des universités, enseignant à l’université de Lille où il a occupé de nombreux postes de responsabilités. Après avoir été doyen de la Faculté libre des sciences économiques et de gestion de l’Université catholique de Lille entre 1995 et 2005, il a été nommé en 2005 directeur du département d’éthique de l’Université catholique de Lille et vice-président de cette université en octobre 1997. Depuis 2007, il s’occupe de l’intégration des populations immigrées et de l’amélioration des conditions de vie dans les quartiers dits « sensibles ».

Fils d’un inspecteur des impôts, né à Yaoundé au Cameroun, il est le dernier né d’une famille de sept enfants. Au début des années 80, il arrive en France avec son baccalauréat scientifique en poche et s’installe à Lille où il a des liens familiaux. Etudiant à l’université catholique de Lille, il soutient en 1992 une thèse de doctorat en sciences de gestion et devient maître de conférences. En 1996, à 33 ans il est nommé doyen de la faculté libre des sciences économiques de « la Catho ». L’année suivante, il en devient vice-président.En 1997, il fonde avec quelques amis l’association Initiatives pour le développement en Afrique-Lille (Ideal), qu’il préside pendant une dizaine d’années.

Marié et père de deux enfants, Pierre Ngahane que Rama Yade alors Secrétaire nationale à la francophonie, qualifiait d’homme à « personnalité exceptionnelle » ne sera que dans la continuité d’une action qu’il a commencé avec le think thank Ideal et surtout se voit confier plus de responsabilités plus importantes dans une région qu’il connaît finalement si bien pour y avoir travaillé depuis près de deux ans.


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