Le Cameroun prépare son Programme d’investissement prioritaire (PIP)

Il est élargi au Programmation budgétaire et de la Performance  Associée,  qui se déroulent  du 16 au 25 août 2023, sous l’égide du Minepat et du Minfi. 

Sont concernés,   les organes constitutionnels, les départements ministériels, les partenaires techniques et financiers ainsi  que les acteurs de la société civile, à en croire gazeti237. Défini comme la  programmation des projets prioritaires du gouvernement sur une période de trois (03) ans, le Programme d’Investissement Prioritaire (PIP) encadre l’activité économique du pays. Celui du triennat   2024-2026 se prépare dans  un contexte macroéconomique difficile marqué par de fortes contraintes budgétaires consécutives aux chocs exogènes et endogènes qui continuent d’affecter les Finances Publiques de l’Etat.

S’il essaye tant bien que mal de résister à ces différents chocs malgré  un taux de croissance 2023 projeté à 3,8%, le Cameroun devra surtout,  tout mettre en œuvre,  pour maintenir au vert les voyants de sa croissance économique. En organisant donc les Conférences Élargies de Programmation Budgétaire et de la Performance Associées (CEPS-PA), session 2023, le Minepat et le  Minfi entendaient examiner et affiner la programmation 2024-2026 des dépenses des administrations publiques, et la performance susceptible d’en découler.

Pour y parvenir, le conclave devra au cours des 10 jours,   examiner les Cadres de Dépenses à Moyen Terme dits ajustés de ces entités à la lumière des orientations stratégiques du Premier Ministre Chef du Gouvernement,  ainsi que des recommandations issues du Débat d’Orientation Budgétaire. Les travaux déboucheront sur la  présentation du  PIP 2024-2026 en insistant sur ses spécificités. En effet, quatrième du genre depuis l’entrée en vigueur de la SND30, ce PIP exprime des besoins en investissements  à hauteur de  5,5 mil milliards de FCFA,  pour la poursuite et l’achèvement de 357 projets.

Ouvrant  la page à un nouveau triennat, il  aura pour objectifs majeurs d’améliorer l’impact de l’investissement public;  renforcer la préparation et la priorisation des projets au sein des administrations; limiter la pratique du saupoudrage au regard du nombre élevé des projets et programmes en cours d’exécution; renforcer la cohérence du portefeuille des projets d’investissement public du gouvernement, en relation avec la Stratégie Nationale de Développement.

Cameroun : face aux enlèvements dans le Nord, la riposte se prépare

Avec  la réactivation de l’opération Adano mercredi dernier, la 3ème Région de gendarmerie va s’attaquer aux poches de résistance.

Le phénomène d’enlèvements de personnes assorti de demandes de rançons était devenu régulier dans la région de l’Adamaoua. Il ne se passait plus une seule journée où l’on parlait d’un berger enlevé par des ravisseurs. C’est alors que le haut commandement militaire a mis en commun plusieurs synergies de combat, pour mettre fin à ce phénomène.

A en croire Cameroon tribune, ce fût notamment le cas de l’opération Adamoua-Nord (Adano) piloté par la 3è Région de gendarmerie nationale (Gpign) le phénomène d’enlèvement de personnes contre rançons a été réduit à sa plus simple expression dans cette région. Mais depuis quelques semaines, le phénomène a ressurgi dans la région du Nord, plus précisément dans l’unité administrative de Toubouro dans le Mayo Rey.

«Même si d’autres localités à l’exemple de Dembo, Pitoa, ou Touroua connaissent de manière sporadique ce phénomène, l’épicentre reste pour l’instant l’arrondissement de Touboro», a laissé entendre le commandant de la 3è Région de gendarmerie, le général de brigade Pierre Louba Zal. C’était mercredi dernier, lors de la réunion d’évaluation de l’opération Adano, au poste de commandement de cette région de gendarmerie sis à côté de la place des fêtes de Garoua.

Réunis pendant plusieurs heures, les responsables de ce corps de l’armée ont mis au point des stratégies et mécanismes pouvant éradiquer ce phénomène dans cette partie du pays. «Il s’agit pour nous de trouver des stratégies idoines devant permettre l’éradication de ce phénomène sur notre territoire de commandement. Mais nous comptons beaucoup sur la collaboration de la population, pour nous aider dans le renseignement », a laissé entendre l’officier général.