Cameroun : échec massif au probatoire de l’enseignement général

31, 22 % est le taux de réussite de la session 2020. En clair, sur 202 295 candidats, seulement 62 300 viennent de décrocher le probatoire de l’enseignement général de l’ère Covid-19. Comparé à l’année dernière, le taux d’admis a chuté de 12,6%.

Le tableau statistique qu’a rendu public l’Office du baccalauréat du Cameroun le 24 septembre 2020, montre que  la région du Sud-ouest enregistre le plus grand effectif d’admissibilités. A l’opposé de l’Extrême-nord, qui conserve sa position de 10e avec un taux de réussite de 19,94%.  Loin des 33,27% obtenus en 2019.

Lire les pourcentages de réussite et le classement par région en cliquant sur le lien suivant : Probatoire ESG 2020.

Cameroun : certaines épreuves du Bac et du Probatoire renvoyées de quelques jours

Un communiqué du ministre des Enseignements secondaires porte à la connaissance des candidats que le calendrier des examens a subi des modifications.

Les épreuves de Physique, Sciences de la Vie et de la Terre et Chimie, des candidats au Baccalauréat, séries C, D et TI de la session 2020, sont reprogrammées pour le lundi 3 et le mardi 4 août 2020 dès 7h dans leurs centres de composition.

Information contenue dans le communiqué du ministre Nalova Lyonga, signé du 24 juillet dernier. Elle informe par ailleurs que  le chronogramme de passage des épreuves du Probatoire de l’Enseignement secondaire général des séries ABI, C. D,E et Tl subira un léger décalage. Les épreuves écrites débuteront le mercredi 5 août 2020 à 7h précises suivant l’ordre de passage initial.

Quant aux épreuves initialement programmées les 3 et 4 août 2020, le Minsec indique qu’elles se dérouleront plutôt les lundi 10 et mardi 11 août 2020

‹‹ Je saisi cette occasion pour rappeler au public que les examens sont organisés pour le bien des jeunes Camerounais, et que toute personne qui tenterait d’interférer dans leur déroulement sera sanctionnée
conformément aux lois et règlements de la République. ››, prévient le ministre des Enseignements secondaires.

Seul élément à déplorer, le communiqué du ministre ne donne aucune raison pour justifier ces ‹‹ glissements de dates ›› survenus sans que les candidats ne s’y attendent.