Cameroun : le cadavre d’une femme retrouvé dans un puits à Bafoussam

Une dame de 24 ans, prénommée Diane, qui a disparu à Bafoussam 1er récemment, a été retrouvée morte dans un puits.

 A Ndiadam, en plein cœur du village Bafoussam, les circonstances du décès ou des retrouvailles des restes de Diane est sur toutes les lèvres. L’odeur est pestilentielle. Son corps en décomposition a été enlevé par des sauveteurs alertés le mercredi 24 mai 2023. C’est l’odeur répugnante qui a mené à la découverte du corps sans vie de Diane.

« J’ai vu une femme et son fils regarder dans le puits comme s’ils avaient perdu quelque chose. Quand j’ai demandé, ils ont dit qu’une odeur piquante en émanait. C’est ainsi que nous sommes allés frapper à la porte du propriétaire vers 22 h mardi pour l’informer qu’il y avait un cadavre sur son puits », a déclaré un riverain à la presse.

« Nous l’avons cherchée en vain. J’étais chez moi le mardi 23 mai, avec un sentiment troublant, lorsque j’ai appris que le corps de ma sœur avait été retrouvé dans un puits près de GBHS « Ndiadam », explique la sœur aînée de Diane. Pour le moment il est impossible de savoir s’il s’agit d’un accident, d’un suicide ou d’un meurtre.

Un riverain a rapporté que Diane avait eu une querelle avec son mari sur son infidélité. La dispute a fini à une brigade de gendarmerie. Son mari lui reprochait une relation avec un autre homme. « J’ai dit à la mère de Diane d’intervenir et de dire à sa fille de retourner chez son mari, mais elle a refusé. Voyons maintenant où cela l’a mené. Je suis choqué. Je ne m’attendais pas à ce que les actes de Diane entraînent cela. Si quelqu’un doit être blâmé pour sa mort, c’est la mère », explique le riverain.

Une scène d’extraction du cadavre

Une enquête a été ouverte pour savoir exactement comment est morte Diane.

Bandjoun : une fillette de 2 ans tuée et jetée dans un puits

La petite Belviane Mewabo âgée de 2 ans a été tuée par la coépouse de sa mère samedi dernier au quartier Tsela à Bandjoun dans le département de KOUNG KI et jetée dans un puits.

Belviane Mewabo, 2 ans ne vit plus. La fillette a été assassinée par la coépouse de sa mère. La présumée meurtrière est passée aux aveux après avoir été interpellée par la brigade.
La raison de cet assassinat était une réplique suite à la bastonnade que lui avait affligé le père de la petite Belviane quelques jours plutôt.
Après avoir constaté que la fillette était restée seule à la maison et dormait, l’infortunée va la réveiller avant de la jeter dans un puits de plus de 25 mètres de profondeur. Le père de la victime voit sa fillette arrachée à la vie alors qu’il était au chevet de son épouse qui venait de mettre au monde leur nouveau né.
La meurtrière, elle même mère d’un nourrisson de 18 mois,  sera présentée devant les juridictions ce mardi 05 avril 2022.
Ce cas rejoint un semblable qui s’est produit à Yaoundé il y a peu. Le 29 mars 2022, le petit Mouctar âgé également de 2 ans a été retrouvé mort dans un puits au quartier Bastos.
Alors qu’il repose désormais au cimetière de Soa les circonstances de sa mort reste trouble.

Cameroun: plusieurs quartiers de Douala privés d’eau potable

Dans les quartiers Kotto, Log-Bessou, Nkolmitag et ailleurs les populations s’approvisionnent en eau dans les forages aménagés par des industries, des puits et des marigots

Des milliers d’habitants de la ville de Douala sont privés d’eau potable depuis plusieurs jours, une situation qui pousse des populations à se rabattre sur l’eau des puits et des marigots, a-t-on constaté mardi sur place.

Cette situation qui dure depuis une semaine
Dans certains quartiers à l’instar de Kotto dans le cinquième arrondissement, Log-Bessou dans le troisième arrondissement ou encore Nkolmitag dans le deuxième arrondissement où la pénurie dure depuis une semaine, les habitants se ruent sur les forages aménagés par des industries. L’eau de ces sociétés est de loin meilleure que celle des puits et des marigots.

«Nous sommes ici depuis plus d’une heure. Il faut vraiment s’armer de patience pour puiser l’eau, car la demande est très nombreuse», a indiqué un habitant du quartier Cité-Sic dans le cinquième arrondissement. Muni de récipients, il fait la queue devant une société brassicole qui a gracieusement mis à la disposition des populations un forage, ouvert entre 6 heures et 18 heures.

«La situation est difficile car il arrive qu’une seule personne ait plusieurs récipients, notamment des propriétaires de voitures. Nous essayons de canaliser cela pour que tout le monde soit servi», a expliqué un vigile chargé d’assurer la sécurité du site.

Pendant que des habitants de Douala et d’autres villes du pays ont du mal à étancher leur soif, à la Camerounaise des eaux (CDE) l’entreprise chargée de la commercialisation de l’eau potable, c’est motus et bouche cousue. Le personnel n’a «aucune information à donner», nous a-t-on répondu au centre de distribution d’eau à Ndokoti, dans le troisième arrondissement.

Comme à la CDE, c’est le même mutisme à la Cameroon water utilities (Camwater), l’entreprise publique chargée de la production de l’eau potable engluée dans une crise managériale entre la direction générale et le conseil d’administration.

Photo d’illustration
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Cameroun: deux nouveaux puits annoncés à la Centrale à gaz de Logbaba

Selon un communiqué de de la société Gaz du Cameroun, les travaux de forage de deux puits démarreront au troisième trimestre 2016 et s’achèveront avant la fin de l’année

Le site de Gaz du Cameroun situé au quartier Logbaba à Douala sera bientôt doté de deux nouveaux puits. Un communiqué de Victoria Oil and Gas, la maison mère de cette société annonce ainsi qu’une plate-forme de forage de gaz avec du matériel pesant 2756 tonnes commandé pour la cause est en cours de dédouanement au port de Douala.

Les deux nouveaux puits dénommés La-107 et La-108 viendront ainsi compléter les La-105 et La-106 déjà exploités par cette société. Ils seront, à en croire Victoria Oil and Gas, la firme britannique qui détient la totalité des actions de Gaz du Cameroun, opérationnelles et exploitées avant la fin de l’année en cours.

«Notre intention est de compléter à la fois l’étape-out et des puits jumeaux cette année 2016 afin de débloquer de nouvelles réserves, augmenter la capacité de production et satisfaire la demande en cette énergie qui est en plein essor à Douala», soutient Ahmet Dik, le Directeur de Victoria Oil and Gas dans le communiqué transmis aux médias.


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Est: Ils meurent asphyxiés dans un puits à Nguélémendouka

Louis Zeh, Olivier Etobok et Benjamin Nkoumkoum ont perdu la vie le 27 mai alors qu’ils tentaient d’aménager un vieux puits

Le drame s’est produit vendredi, 27 mai 2016, dans la localité de Nguélémendouka, département du Haut-Nyong à l’Est du Cameroun. Louis Zeh, 19 ans, Olivier Etobok, 38 ans et Benjamin Nkoumkoum, 34 ans sont morts asphyxiés dans un puits alors qu’ils tentaient d’aménager celui-ci.

C’est munis de leur moto-pompe que ces trois « débrouillards » sont sortis vendredi vers 8h, rapporte le quotidien national ce lundi 30 mai, avec pour objectif d’aménager un vieux puits d’une profondeur d’environ 25 mètres, situé à une soixantaine de kilomètres du centre urbain.

Louis Zeh et Olivier Etobok seront alors les premières victimes. Quelques minutes après le démarrage de la machine, « le gaz lâché par la machine a été trop fort, au point de faire succomber les deux complices », expliquent les riverains, qui constatent peu après 8h, leur disparition. Nkoumkoum Benjamin va ainsi tenter de leur porter secours en faisant une plongée dans la fosse, dans le but de recueillir les deux corps de ses frères. Ce dernier va alors se retrouver à son tour prisonnier du puits.

Informés, les autorités locales et la gendarmerie sont descendues sur les lieux. C’est samedi, vers 3h du matin que l’équation d’extraction a été appliquée et les trois corps inertes ramenés à la surface après près d’une heure de man uvre engagée par les sapeurs-pompiers. La gendarmerie a remis les corps aux familles pour inhumation.


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Approvisionnement en eau au Cameroun, rien ne va plus!

Suite à la disparition des bornes fontaines publiques, les populations se retournent vers les puits

Suite à la disparition des bornes fontaines publiques, les populations à faible revenu se retournent vers les puits qui fournissent de l’eau gratuitement, bien que la qualité soit douteuse.

Avoir de l’eau n’est pas du tout facile à Nkomo
Jean Olinga, commerçant

L’eau c’est la vie a-t-on coutume de dire. Se ravitailler en eau pure, incolore, inodore et sans saveur reste un défi à relever pour les populations camerounaises en général et les habitants du quartier Nkomo à Yaoundé au lieu dit stade Abéga en particulier. Munis de grands seaux, de bidons, de gourdes et même de marmites, femmes, enfants et hommes parcourent environ cinq kilomètres de routes pour puiser l’eau des puits. « Avoir de l’eau n’est pas du tout facile à Nkomo » lance Jean Olinga, commerçant, à la quête du précieux sésame qui va lui permettre de prendre son bain avant de vaquer à ses occupations.

Pour atteindre le puits situé en pleine brousse et qui ne jouit d’aucune condition de salubrité, d’entretien et même d’aménagement, il faut arpenter de longues collines accidentées. La boue qui n’est pas moindre rend le chemin glissant. Il suffit d’un faux pas pour se retrouver au sol avec la bassine d’eau et le travail sera à recommencer. L’eau en elle-même tend à avoir une couleur claire et c’est tout. Le fond du puits, pas profond est recouvert de boue, de champignons et d’herbes aquatiques. Un nombre important d’insectes défile sur l’eau et chacun plonge son sceau dans le puits, sans se soucier de l’état de salubrité du récipient. A quelques centimètres du point de ravitaillement, certaines personnes font leurs toilettes, laissant échapper des gouttelettes qui se retrouvent dans le puits. « Je suis pressé. En me lavant ici, ça me donne la possibilité d’utiliser l’eau avec laquelle je vais rentrer à la maison à d’autres fins » explique un jeune homme âgé d’une vingtaine d’années.

Puits d’eau à Yaoundé
Journalducameroun.com)/n
Il faut faire le ménage, apprêter les enfants qui vont à l’école, préparer le petit déjeuner. Nous utilisons l’eau du puits parce que celle de la borne fontaine coûte chère.
Une ménagère

Plusieurs personnes se bousculent pour puiser rapidement. A cette heure de la matinée, ce point d’eau est très fréquenté. « Il faut faire le ménage, apprêter les enfants qui vont à l’école, préparer le petit déjeuner. Nous utilisons l’eau du puits parce que celle de la borne fontaine coûte chère » précise une ménagère accompagnée de ses deux enfants. L’eau est vendue par les particuliers à raison de 10 Fcfa le bidon de 10 litres, 20 Fcfa le seau de 15 litres et 50 Fcfa le bidon de 30 litres. Les usagers qui utilisent l’eau fournie par la Camwater connaissent le problème de coupures intempestives, pourtant le quartier est doté d’un château d’eau. Paul Essomba qui habite le coin depuis trois mois se plaint du fait qu’il est obligé de se lever du lit parfois à 2 heures du matin pour remplir les seaux.

« La Camwater n’avertit pas, ne donne aucune explication aux consommateurs. Parfois il y a coupure le matin et le soir ça revient. Parfois, durant toute la journée, il n’y a pas d’eau. La production commence à 2 heures, pour s’achever à 5 heures. Il arrive même que nous fassions 2 à 3 jours sans eau ».
Rendu au château d’eau, impossible d’avoir les raisons de ces coupures à répétition. Les responsables pointent du doigt la Camwater. A la camwater les dirigeants nous orientent à la délégation provinciale car selon ces derniers, les problèmes de coupure ne date pas d’aujourd’hui et seuls les décideurs peuvent apporter une réponse à cette préoccupation.

Puits d’eau
Edouard Tamba)/n