Le Cameroun milite pour plus de représentativité de l’Afrique au Conseil de sécurité de l’ONU

Le ministre des Relations extérieures (Minrex), Lejeune Mbella Mbella, s’est adressé mardi 26 décembre à l’Assemblée générale des Nations Unies, réunie pour sa 78e session annuelle à New York (Etats-Unis).

Dans son discours, le chef de la diplomatie camerounaise a notamment plaidé pour une meilleure représentativité de l’Afrique au Conseil de sécurité de l’ONU, la plus haute instance de la gouvernance mondiale. Le ministre milite donc pour une représentation équitable. Avec ses 54 Etats membres et ses 1,3 milliard d’habitants, l’Afrique représente par ailleurs 25% des membres de l’Onu. Mais seuls trois sièges non-permanents lui sont attribués pour des périodes de deux ans sur les 15 du Conseil de sécurité.

« Nous devons agir ensemble pour réformer le Conseil de sécurité afin de donner aux pays du Sud, et en particulier aux pays africains, une représentation équitable. L’Afrique est le seul continent qui n’a pas de représentation permanente au Conseil », a-t-il déclaré, en rappelant que deux tiers des activités du Conseil ont trait au continent. « Il faut corriger une telle injustice », a-t-il ajouté.

Le Conseil de sécurité est l’un des six organes principaux de l’Organisation des Nations Unies créés par la Charte de l’ONU. Celle-ci lui confère la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationale. Le Conseil, qui siège en permanence, peut se réunir à tout moment en cas de menace contre la paix.

Le ministre Lejeune Mbella Mbella

La Charte des Nations Unies confère au Conseil de sécurité la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationale. Le Conseil se compose de 15 membres : cinq membres permanents (Chine, Etats-Unis, Russie, France et Royaume-Uni) et 10 membres élus par l’Assemblée générale pour un mandat de deux ans. Au début, le Conseil était composé de 11 membres (5 permanents et 6 non-permanents).

En 1963, la Charte a été amendée pour permettre l’élargissement du Conseil, par l’augmentation du nombre des membres non permanents de 6 à 10. Jusqu’à présent, celle-ci a été la seule tentative réussie de changer la composition du Conseil. Le Cameroun, par la voix du Minrex, réclame deux postes permanents et trois postes non permanents pour l’Afrique au Conseil. La position camerounaise s’inscrit dans le droit fil du « Consensus d’Ezulwini », une proposition commune africaine pour la réforme des Nations Unies que les dirigeants africains ont soumis depuis juillet 2005 à l’Assemblée général.

Cameroun : 100 millions FCFA pour 43 projets d’investissement public

Comité Technique Interministériel d’Experts chargés de l’examen des dossiers de maturité des projets d’investissement public soumis par les Maîtres d’Ouvrages (COTIE) s’est réuni le 06 septembre 2023 à Yaoundé.

Les cinquième et sixième sessions du Comité Technique Interministériel d’Experts chargés de l’examen des dossiers de maturité des projets d’investissement public soumis par les Maîtres d’Ouvrages (COTIE) qui se tiennent du 06 au 07 septembre 2023, ont pour objectif d’évaluer le niveau de maturation de 43 projets d’investissement public d’un coût supérieur ou égal à 100 millions de FCFA, préparés par les Maîtres d’Ouvrages.

Selon le ministère de l’Economie,  le ministre Délégué auprès du Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, chargé de la Planification, Paul TASONG a relevé que « le nombre relativement important des projets à examiner pendant deux jours, impose que nous renforcions l’esprit de transparence, d’objectivité et de responsabilité qui guide nous travaux ».

Parmi les projets soumis à l’examen de ces cinquième et sixième sessions du COTIE on y retrouve dans le secteur de l’agriculture et du développement rural : le Renforcement du stock de sécurité de l’office céréalier par l’acquisition et la distribution de 10 000 tonnes de céréales, la Réhabilitation des champs semenciers et l’Appui à la modernisation de la production des plants performants de cacaoyers au sein des coopératives.

Dans le domaine de l’enseignement supérieur : les projets de constructions des universités nouvellement créées dont celles de Garoua, Bertoua et Ebolowa. Sur le plan de la santé on peut citer la construction et l’équipement d’un hôpital gastro-pneumologique à Yaoundé /Jamot et d’un hôpital Jamot annexe à Mfou.

Il convient de rappeler que d’après le décret suscité, « le processus de maturation des projets d’investissement public a notamment pour but: d’avoir une bonne lisibilité et une maîtrise des projets d’investissement public, notamment en ce qui concerne: la localisation du projet, les procédés d’exécution, les spécifications techniques, la durée d’exécution, le coût, le planning prévisionnel et le suivi évaluation; d’accroître l’efficacité de la dépense publique; d’améliorer les performances des administrations publiques; de promouvoir la gestion axée sur les résultats; d’atteindre les objectifs fixés par les politiques publiques pour un relèvement substantiel des indicateurs de développement humain ».

 

Cameroun : Paul Atanga Nji instruit l’intensification de la traque des malfrats dans les dix régions

Le ministre de l’Administration territoriale a répercuté l’instruction du chef de l’Etat aux 10 gouverneurs de régions ce 17 juillet 2023.

Les chefs d’unités administratives régionales sont réunis depuis cette matinée autour du ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji. C’est dans le cadre de la première conférence semestrielle des gouverneurs de régions. Au cœur  de cette rencontre de deux jours, se trouvent « les défis sécuritaires face à la grande criminalité et au trafic de stupéfiants en milieu scolaire ».
Dans son allocution d’ouverture des travaux à la salle des actes de l’hôtel de ville de Yaoundé, le patron de la territoriale a fait une prescription aux autorités administratives et aux forces de maintien de l’ordre. C’est l’intensification de la traque des criminels qui agissent en bande organisées dans toutes les régions du pays.
Pour le Minat, « il est temps de tirer la sonnette d’alarme car les autorités administratives ont l’impérieux devoir de protéger les citoyens et leurs biens. Il est temps de mettre de l’ordre dans le secteur des mototaxis et des taxis de ville. Nous comptons sur la franche collaboration des syndicats de cette activité et sur la collaboration des populations. La traque des criminels qui agissent en bande organisées va s’intensifier dans les dix régions« .
Le membres du gouvernement ajoute que cette instruction vient de la plus haute autorité de l’Etat. « C’est une très haute directive du chef de l’Etat. Par conséquent je tiens à dire ici tout haut que les caméras invisibles de la police et de la gendarmerie sont aux trousses des bandits de grand chemin, des terroristes, des assassins, des braqueurs et des vendeurs de drogue. Les filets de la police et de la gendarmerie sont tellement vastes que les malfaiteurs n’ont pas et n’auront jamais le moindre espace pour se cacher« .
Quant à la situation sécuritaire au sein es établissements scolaires, le ministre explique qu’il s’agit d’une mafia organisée. On y retrouve d’un côté les vendeurs et les passeurs de drogue et de l’autre côté les acheteurs et les consommateurs. selon lui, cette préoccupation a pris une telle ampleur que le chef de l’Etat avait instruit le ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République de tenir une réunion urgente qui visait à identifier les sources de ravitaillement des drogues dans notre pays en général et en milieu scolaire en particulier.
« A l’issue de cette réunion à la présidence de la République, instruction avait été donnée aux autorités administratives et aux forces de maintien de l’ordre de surveiller les écoles, collèges et lycées et établissements privés laïcs afin de démasquer les malfrats qui tentent de briser l’avenir de nos enfants généralement naïfs et innocents. Des actes qui perturbent gravement la scolarité de nos jeunes compatriotes et mettent en mal leur projet d’épanouissement à l’école méritent d’être taclés avec rigueur, détermination et efficacité« .
Au cours de cette première journée, les responsables du secrétariat d’Etat à la défense et de la Délégation générale à la sûreté nationale ont présenté une communication conjointe sur l’évaluation de la situation sécuritaire du pays. Les ministres de l’Education de base Laurent Serge Etoundi Ngoa et des Enseignements secondaires Pauline Nalova Lyonga ont aussi présenté une communication sur « les mesures prises ou envisagées en vue de sécuriser les établissements scolaires ».

Cameroun : créée en 2016, Yaoundé lance enfin son école de formation en Autorité aéronautique

Le gouvernement ambitionne de cette école une référence en Afrique.

Le Premier ministre Joseph Dion Ngute a présidé ce mercredi 10 mai au nom du Chef de l’Etat Paul Biya, à l’inauguration de l’Ecole de Formation de l’Autorité aéronautique. Créée en 2016 et placée à côté de l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen, cette école bâtie sur une superficie de 1630 m2, vise à développer les compétences des personnels de l’avion civile, des exploitants de l’aviation civile et de toute personne désireuse d’acquérir des compétences en aviation.

L’école a pour mission de renforcer les compétences des personnels de la CCAA, des exploitants de l’aviation civile et de toute personne désireuse d’acquérir des compétences en aviation. Pour le gouvernement camerounais, l’ambition est de faire d’elle une école une référence sur le plan national et même international. » Cette école est appelée à renforcer son potentiel technologique et scientifique », a souligné le premier ministre.

Accréditée par diverses organisations de l’aviation civile sur le plan international, cette école met à disposition une diversité de formations. Il s’agit pour l’essentiel de : sûreté de l’aviation civile ; sécurité de l’aviation civile ; développement des compétences des personnels des centres de formation ; maintenance et recyclage des aéronefs.

Cameroun-agressions sur les routes : les autorités coordonnent la riposte

Le ministre des Transports condamne les attaques contre les véhicules. Le gouverneur du Littoral donne des directives pour appréhender les malfaiteurs et rétablir la sécurité sur la route.

Des personnes non identifiées ont attaqué plusieurs véhicules gros porteurs, de transport en commun ou personnels sur les axes Douala-Yaoundé et Douala-Nkongsamba. Leur mode opératoire  consiste à jeter la pierre sur le  pare-brise avant, forcer le conducteur à l’arrêt. Ce qui leur permet d’envahir l’intérieur du véhicule et de dépouiller les occupants.

Ces actes de vandalisme et d’agression perpétrés entre le 12 et le 13 mars suscitent la réaction des autorités. Dans  un communiqué en date du 13 mars, « le ministre des Transports condamne avec fermeté ces actes et rassure les usagers de la route que  les mesures sont d’ores et déjà prises, sous la coordination du gouverneur de la région du Littoral, pour ramener la sérénité su ces axes névralgiques, traquer et sanctionner aussi sévèrement que le prévoit la loi, les auteurs », rassure Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe.

A cet effet, dans un message adressé aux préfets du Wouri, de la Sanaga-Maritime, du Moungo et du Nkam, le gouverneur du Littoral Samuel Dieudonné Ivaha Diboua prescrit des mesures d’urgence. Ce sont le bouclage des zones cibles de concert avec les forces du maintien de l’ordre ; l’implication des chefs de villages et des populations des axes routiers concernés à créer des réseaux de renseignement avec l’appui des comités de vigilance ; dénoncer tout suspect surpris sur le site des actes répréhensibles, etc.

Ainsi, selon le ministre des Transports, les premières actions menées ont permis  le rétablissement de la circulation momentanément perturbée entre Edéa et le pont sur la Dibamba ; l’interpellation de  quatre suspects ; le maintien d’un dispositif de patrouille mixte sur le tronçon ainsi que les opérations de bouclage de la zone. Toutes choses qui pourraient permettre de maintenir une sécurité  durable sur les axes routiers.

Cameroun-phénomène de microbes : Douala sous contrôle, Bafia prend la relève

Des délinquants d’un âge compris  entre 15 et 25 ans commettent des actes d’agression dans la ville de Bafia, chef-lieu du département du Mbam-et-Inoubou.

La violence que les « Microbes » ont imposée dans certains quartiers de la ville de Douala il y a encore quelques mois semble se déporter et s’installer à Bafia. Dans cette ville située à 120 km de Yaoundé, des jeunes armés de poignards, de gourdins, de machettes, agressent en bande, des passagers des bus de transports interurbains en provenance de Yaoundé ou des régions de l’Ouest ou du Nord-Ouest.

A l’arrêt de ces véhicules dont les chauffeurs permettent souvent aux occupants de se mettre à l’aise, des délinquants envahissent l’intérieur. Ils arrachent des biens, et n’hésitent pas à blesser, parfois mortellement des victimes. L’autre mode opératoire consiste pour certains délinquants à emprunter le bus par auto stop. Une fois arrivé à destination à Bafia, ses complices sortent de la brousse et attaquent les passagers du véhicule.

Cette prolifération des microbes fait néanmoins face à la réaction des forces du maintien de l’ordre et de sécurité. Des opérations organisées à cet effet ont permis d’interpeller une dizaine de présumés délinquants.

Pendant la période des fêtes de Noël 2022 et de nouvel an 2023, des attaquent similaires ont semé la panique à Douala. Le gouverneur de la région du Littoral et le préfet du Wouri ont successivement pris des mesures conservatoires pour contenir la menace.

Selon l’écrivain Calvin Djouari, les agressions de Bafia sont issues d’une imitation des jeunes de Douala. Alors que la ville de Douala est sous contrôle, Bafia prend la relève et le phénomène va grandissant. Il convient ainsi de « tirer la sonnette d’alarme avant que les délinquants ne passent à l’action forte », prévient-il.

Cameroun-élections 2023 : Elecam rassure quant à l’aspect sécuritaire

Le directeur général adjoint des élections Abdoulkarimou a donné les assurances au cours d’un débat sur la télévision nationale.

Les élections sénatoriales du 12 mars 2023 vont se dérouler en toute sécurité. Les dispositions ont été prises pour assurer la protection des électeurs, des organisateurs et des bureaux de votes. Dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord en crise sécuritaire, tout est fait pour que le scrutin se déroule sans incident. C’est du moins ce qu’a affirmé le directeur général adjoint des élections sur le plateau de l’émission « Scène de presse » du dimanche 19 février 2023.

Pour ces élections, les conseillers régionaux et les conseillers municipaux ont l’obligation légale ont l’obligation d’accomplir leur devoir de grands électeurs. A cet effet, au cours  du débat, le responsable d’Elections Cameroon a assuré que les membres du collège électoral vont bénéficier d’accompagnements sécuritaires. Sans vouloir  dévoiler  la stratégie mise en place pour ce faire, Abdoulkarimou a précisé que les acteurs impliqués ont pris des mesures appropriées.

Ce sont entre autres le ministère de l’Administration territoriale, le ministère en charge de la Défense, la Sûreté nationale.

Ces déclarations viennent rassurer l’opinion qui s’inquiète à la suite de la mort de deux responsables territoriaux d’Elecam en zone de crise. Ils auraient été exécutés par les séparatistes qui sont contre la tenue des élections sénatoriales dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Cameroun-Douala : les autorités exigent l’immatriculation des mototaxis

C’est l’une des mesures  supplémentaires qui ont été prises mardi 20 décembre 2022 lors des rencontres présidées par le ministre Paul Atanga Nji.

 

A compter du 1er janvier 2023, les mototaxis sont astreints à l’immatriculation systématique. Toute  moto vendue doit porter une immatriculation pour permettre de tenir un fichier fiable et faciliter la reconnaissance des intrus. C’est l’une des mesures additionnelles prise par les autorités à Douala mardi 20 décembre. C’était au cours  d’une réunion spéciale présidée par le ministre de l’Administration territoriale. Paul Atanga  Nji s’est entretenu à cet effet avec les syndicats des mototaxis et des vendeurs de motos.

Arrivé dans la capitale économique en matinée, le patron de la territoriale a aussi tenu une réunion de travail avec les autorités administratives et sécuritaires de la région. Plusieurs personnalités ont pris part à cette rencontre à huis-clos dans la salle de conférence des Services du gouverneur du Littoral. Il s’agit entre autres du gouverneur, son État-Major, le préfet du Wouri, les Sous-préfets du département du Wouri.

Au terme de cette réunion de sécurité, d’autres mesures de sécurité ont été prises pour renforcer celles édictées par les autorités locales le 14 décembre dernier. Ces dernières réajustées lundi 19 décembre sont l’interdiction de la circulation des mototaxis de minuit à 6h00, la fermeture des débits de boissons aux heures légales, l’interdiction du port des machettes, couteuax, et autres objets contondants, etc.

Le but est d’éradiquer le phénomène de « Microbes dans la ville de Douala et de préserver la sécurité des habitants en général.

Cameroun-Rentrée scolaire : le ministre de la Défense prescrit la vigilance aux troupes

Joseph Beti Assomo a donné les instructions à ses collaborateurs le 29 août 2022. C’était au cours d’une réunion spéciale d’évaluation sécuritaire de veille de rentrée tenue à Yaoundé.

 

La rentrée scolaire du 5 septembre 2022 appelle la mobilisation de plusieurs administrations, en l’occurrence celles chargées de la sécurité. A une semaine de cette échéance sociale, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense préside une réunion spéciale d’évaluation sécuritaire à Yaoundé. Cette rencontre se tient dans un contexte où les terroristes du Boko Haram continuent d’opérer dans l’Extrême-Nord.

Dans le Nord-Ouest et le Sud en crise, les rebelles séparatistes ne lâchent pas prises. Pour eux, il n’y aura ni rentrée scolaire, ni année scolaire 2022-2023. « Dans une de leurs publications, les rebelles séparatistes ont à nouveau clamé leur détermination à empêcher le déroulement de cette rentrée et même de cette année scolaire », rappelle Joseph Beti Assomo.

S’ajoutent à cette menace, « des cas signalés d’enlèvement contre demande de rançon, d’usage d’engins explosifs improvisés et la propagande sécessionniste sous le boycott de la prochaine rentrée dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ainsi que des pertes en vies humaines et matérielles enregistrées », poursuit le Mindef.

Au vu de certaines attaques sur les civiles, le ministre de la Défense prescrit « la vigilance qui doit être de mise dans la couverture sécuritaire de cette importante échéance sociale (la rentrée scolaire Ndlr) ».

A l’occasion de cette rentrée, la sécurisation des élèves, des enseignants et des établissements scolaires sur l’ensemble du pays interpelle toutes les administrations en charge de la sécurité. D’où la présence à cette rencontre du ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji, du délégué général à la Sûreté nationale Martin Mbarga Nguele, du secrétaire d’Etat à la Défense Galaxe Yves Landy Etoga.

Cameroun : quatre prisonniers en cavale à Ngaoundéré

Ils ont réussi à s’échapper de la prison centrale de la ville dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 août 2022.

 

Le leader d’un gang de kidnappeurs emprisonné et trois autres détenus à la prison centrale de Ngaoundéré, ont filé entre les doigts de gardes il y a un peu plus de 24heures. De sources médiatiques, les fugitifs ont escaladé la barrière de la prison dans la nuit aux environs de 3heures, avant de fondre dans la nature. Les gardes et l’administration de prison ne se rendront compte que le matin au moment du contrôle de l’ensemble du pénitencier.

Selon les mêmes sources, l’administration de prison a émis un avis de recherche de ces prisonniers en cavale. Les autorités précisent qu’ils sont extrêmement dangereux pour la sécurité des citoyens. Ainsi-ont-elles invité toutes personnes qui les aurait aperçus ou aurait une information à propos d’eux à le signaler au plus tôt. Du  coup, aux dernières nouvelles, la chasse à l’homme ouverte hier suit son cours.

Cameroun : les gouverneurs en ordre de bataille contre la vie chère, faux médicaments, etc.

Le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a demandé aux gouverneurs de lutter contre ces problèmes qui perturbent la tranquillité des populations.

« Le chef de l’Etat vous instruit de lutter contre la vie chère et les pénuries artificielles, afin que les populations puissent payer le juste prix des biens et  services dont elles ont besoin ». C’est la première recommandation du ministre de l’Administration Territoriale (MINAT), Paul Atanga Nji, aux gouverneurs, à l’issue de leur première conférence semestrielle hier à Yaoundé. Ce dernier a noté que l’inflation enregistrée ces derniers temps avait des conséquences néfastes sur les populations.

Et même si la conjoncture internationale défavorable s’y prête, le MINAT a relevé que des commerçants véreux procèdent parfois à la spéculation  au mépris des lois en vigueur. A en croire Cameroon tribune, les gouverneurs sont alors invités à lutter efficacement contre ce type de pratiques, de concert avec les équipes du ministère du Commerce, pour garantir la paix sociale. Un appel en résonance avec le thème qui a guidé ce conclave : «Autorités administratives et défis sécuritaires en période de contraintes socio-économiques».

Les gouverneurs doivent également accorder une attention particulière à la situation sécuritaire, surtout que le pays n’est plus qu’à quelques semaines de la rentrée scolaire. Sur le terrain, malgré une certaine amélioration de la situation, le Nord-Ouest, le Sud-Ouest, l’Extrême-Nord et l’Est restent en proie à la menace sécessionniste et terroriste, ainsi qu’au défi humanitaire, avec des tentatives de propagation dans les régions voisines.

Et sur l’ensemble du pays, la lutte contre le grand banditisme demeure un problème à résoudre. D’autant plus qu’il est exacerbé par la consommation de drogues et la vente de faux médicaments. Le Minat a également mis en garde contre le jeu trouble de certaines associations et partis politiques. D’après lui, « les autorités administratives doivent continuer à suivre leurs activités, afin d’éviter des débordements, souvent provoqués par certains politiciens en quête de notoriété, qui n’ont pour seul souci que des projets personnels n’ayant rien à voir avec l’intérêt général ».

De même, il faut garder un œil ouvert à l’activité des moto-taxi, laquelle est infestée de parasites qui commentent divers actes criminels. Le ministre Atanga Nji a par ailleurs insisté sur la question foncière et domaniale source régulière de problèmes susceptibles de causer des troubles à l’ordre public. Ce dernier a demandé aux autorités administratives «de lutter contre l’accaparement des terres. A cet égard vous veillerez à ce que les titres fonciers des communautés ne soient établis aux noms des individus qui, au demeurant, se livrent à la spéculation foncière ».

Cameroun : un agent tchadien du Bureau national du fret assassiné à Douala, une enquête est ouverte

Abdelkhani Ahmat Djalal, agent du Bureau national de fret terrestre en poste au port de Kribi, a reçu plusieurs balles le 08 juillet 2022.

De sources médiatiques, la victime s’est rendu à Douala, capitale économique du Cameroun, pour célébrer la Tabaski en famille. Mais il ne rejoindra plus jamais son poste travail au port de Kribi. Abdelkhani Ahmat Djalal a été victime d’un assassinat. Des criminels non encore identifiés, ont ouvert le feu sur lui dans la nuit du 09 juillet dernier et plusieurs  balles l’ont atteint.

« On ignore encore les causes de cet assassinat, plusieurs personnes sont arrêtées et une enquête est ouverte par les autorités camerounaises pour déterminer les raisons et les conditions dans lesquelles cet acte lâche a été commis », a déclaré le 10 juillet, Saleh Youssouf Erda, directeur général du Bureau national du fret terrestre.

Suite à cet assassinat, les autorités camerounaises et l’Ambassade tchadienne travaillent de concert pour en déterminer les mobiles et les circonstances. Une chasse à l’homme ouverte est cours afin de mettre la main sur les auteurs de cet acte. Le corps de la victime sera rapatrié au Tchad dans les prochains jours.

Cameroun-Douala : trois agresseurs armés interpellés par la police

Agés entre 17 et 22 ans, les présumés agresseurs  à main armée opéraient dans plusieurs zones dont Ndokoti, Bonaloka, Marché des fleurs. Deux membres du gang restent recherchés.

Trois jeunes hommes suspectés de mettre en péril la sécurité des personnes et des biens dans certains quartiers de la ville de Douala sont entre les mains des autorités judiciaires. Le chef de gang Abdoulaziz Abdoulaye âgé de 22 ans, deux de ses compagnons Saliou Soulemane et Junior Abena âgés de 17 ans, méditent leur sort au parquet du tribunal de première instance de Douala Bonandjo.

Ils sont accusés d’agression à main armée dans les zones de Bonaloka, Marché des fleurs, Ndokoti, Elf Axe-lourd. Pour commettre leurs différents  forfaits, les trois présumés braqueurs utilisaient à bord d’une moto, une arme factice, un poignard, deux couteaux de cuisine et un marteau.

Leur interpellation fait suite à l’audition des victimes par les éléments de la brigade anti criminalité. Les premiers suspects ont été appréhendé au lieu-dit au Carrefour Elf axe-lourd dans la nuit du 22 au 23 juin 2022. Leur exploitation a conduit à l’arrestation de deux autres membres du gang. L’opération a permis aux forces de l’ordre et de sécurité de récupérer les armes utilisées.

Deux motos employées par les présumés malfrats ont été  saisies et consignées à la police judiciaire. Elles attendent une éventuelle identification des potentielles victimes d’agression. Ainsi a confié le chef service des recherches et des enquêtes criminelles, le commissaire de police Arsène Gérard Essono Edou à nos confrères de 237Online. Selon le média, deux autres membres du gang dont le receleur sont en cavale.

Cameroun-Extrême-Nord : Joseph Beti Assomo remobilise les troupes au front

Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef) a entamé jeudi 23 juin 2022 une visite de travail dans les régions septentrionales du pays.

C’est par la ville de Mokolo, chef-lieu du département du Mayo Tsanaga région de l’Extrême-Nord que le ministre a entamé sa visite de deux jours. Arrivé en fin de matinée à Maroua, chef de lieu de la région en compagnie des chefs d’état-major et des responsables centraux, Joseph Beti Assomo est allé présider une réunion de sécurité à Mokolo. La situation sécuritaire oblige.

« Le département du Mayo-Tsanaga est secoué, depuis le début de l’année en cours, par des attaques à répétitions contre les positions des forces de défense et de sécurité, mais aussi hélas contre nos compatriotes civils dans des villages enclavés et isolés qui se sont soldées par des morts dans les rangs des forces, qu’auprès des populations civiles », a regretté le Mindef

Le contexte étant dominé par les incursions de la secte islamiste Boko-Haram qui procède aux assassinats, enlèvements avec demande de rançon et bien d’autres exactions, la stratégie de riposte était au centre des échanges. En effet, la remobilisation des troupes, le réajustement du dispositif sécuritaire de riposte contre le terrorisme et la grande criminalité, la protection des populations ont constitué les principaux points abordés.

Au cours de sa prise de parole, Joseph Beti Assomo a salué la collaboration des populations à travers les comités de vigilances, tout en donnant instructions de renforcer leur encadrement.

Le Mindef en tournée dans le Grand-Nord
Le ministre Joseph Beti Assomo à l’Extrême-Nord

« Les comités de vigilance nous en avons parlé sont sous l’encadrement des autorités administratives dont nous saluons le travail. Il va falloir resserrer leur encadrement monsieur le préfet, monsieur le gouverneur pour que les fichiers soient bien tenus, pour qu’on sache qui est qui dans tel ou tel comité de vigilance et que nous n’ayons pas dans certains comités de vigilance des agents doubles qui sont avec nous mais qui renseignent Boko-Haram », instruit le ministre.

Face aux exactions de Boko-Haram, « l’armée va poursuivre son travail, ses opérations avec davantage d’énergie en fonction des moyens mis à sa disposition par le gouvernement, avec un accent particulier sur ces zones montagneuses à la frontière et qui sont poreuses et dangereuses ». Ainsi a martelé Joseph Beti Assomo au cours de la rencontre.

Cameroun-Centrafrique : l’insécurité à la frontière en discussion à Yaoundé ce 13 juin

Quatre ministres centrafricains et leurs homologues camerounais prennent part depuis ce lundi matin, aux travaux portant sur la sécurité transfrontalière.

Les gouvernements camerounais et centrafricains sont engagés à tordre le cou à l’insécurité le long de leur frontière commune, longue de 797 km au moins. Depuis quelque temps, une série de rencontres réunie les autorités des deux parties dans le but de trouver des solutions pour résoudre les problèmes liés à l’insécurité le long de cette frontière. La rencontre de Yaoundé  s’inscrit aussi dans cette logique et donne l’occasion aux ministres d’échanger à propos défis qui les interpellent.

Plusieurs préoccupations sont à l’ordre du jour. Il s’agit entre autres de la délimitation et la démarcation des frontières, la persistance de la criminalité transfrontalière.

Cette dernière se matérialise côté camerounais par prolifération d’actes de grand banditisme à la frontière, la migration illégale, des infiltrations des bandes armées dans la zone frontalière, le trafic des armes et munitions, les effets négatifs relatifs au tracé de la frontière, le trafic illicite des ressources naturelles, a précisé le chef de la délégation du Cameroun, le ministre Paul Atanga Nji en ouvrant les travaux ce matin.

 A titre d’illustration, les arrondissements de Ngaoui et de Djohong dans le département du Mbéré situé à la frontière de la République centrafricaine, sont régulièrement victimes d’attaques. Celles-ci se soldent par la mort de personnes, le vol du bétail, les enlèvements avec demande de rançon, etc. les bandes armées profitant parfois de la porosité des frontières, sème la terreur au sein de la population. Les rebelles souvent poursuivis par les autorités de la Centrafrique, ont tendance à se replier sur le territoire camerounais.

Face à ces différentes préoccupations, « Nous avons déjà exploré plusieurs pistes. Il y a eu déjà des recommandations issues des premières rencontres qui ont eu lieu entre les deux parties : la partie camerounaise et la partie centrafricaine. Ces recommandations-là seront évaluées, explorées aujourd’hui pour trouver la bonne mesure, la bonne décision à prendre de manière à les mettre en exécution pour que nos frontières soient véritablement fluides et accessibles », a déclaré le ministre centrafricain de l’administration du territoire de la décentralisation et du Développement local, Bruno Yapande.

La rencontre de Yaoundé se tient à l’occasion de la deuxième session mixte permanente de sécurité transfrontalière et de la cinquième session de la commission ad-hoc de la frontière entre le Cameroun et la République centrafricaine. Y prennent part, outre le ministre camerounais de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji, d’autres membres du gouvernement. C’est le cas du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense Joseph Beti Asssomo, du délégué général à la sûreté nationale Martin  Mbarga Nguele, des gouverneurs des régions de l’Est, de l’Adamaoua et du Nord.

Côté centrafricain, en dehors du chef de la délégation, le ministre Bruno Yapande, trois autres membres du gouvernement font partie de la délégation. Il s’agit du ministre de la Défense nationale, du ministre de l’Intérieur chargé de la sécurité publique, du ministre des Affaires étrangères et des Centrafricains de l’étranger.  Les travaux connaissent aussi la participation des dizaines d’experts.

Cameroun : Yaoundé abrite un colloque sur la sécurité

Cette rencontre, réunissant les experts des 11 pays membres du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC) s’est ouvert lundi à l’Institut des relations internationales du Cameroun dans la capitale Yaoundé.

La rencontre vise également à explorer de nouvelles approches en vue de faciliter l’accès aux solutions pour les personnes déplacées de force, dans le contexte de la crise en République centrafricaine où environ 1,4 million de personnes ont été déplacées de force à fin janvier 2022, selon les données du comité d’organisation.

Placés sous le thème « Paix et sécurité en Afrique centrale : regard rétrospectif et prospectif sur 30 ans de l’UNSAC au service de la diplomatie préventive« , les travaux qui dureront trois jours consistent à passer en revue les acquis de cette instance mise en place en mai 1992 et dont le siège est à Libreville, au Gabon.

Le colloque devrait aussi favoriser le partage d’expériences, de bonnes pratiques et permettre d’identifier des opportunités en vue de la mise en application du Pacte mondial pour les réfugiés (PMR) dans tous les pays touchés par la crise centrafricaine.

L’UNSAC compte onze Etats membres, dont l’Angola, le Burundi, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, le Rwanda, la République démocratique du Congo, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad.

Cameroun-sécurité à Douala : la police municipale augmente ses effectifs de 450 agents

Les nouvelles recrues qui sont en formation policière ont été présentées au public de Douala mardi 19 avril 2022.

Au total, 450 jeunes âgés de moins de 30 ans pour la majorité, viennent d’intégrer les rangs de la police municipale de la capitale économique du Cameroun. Ils sont en formation policière depuis le 18 avril 2022. Leur intégration vise à renforcer les équipes de sécurité mises au service des municipalités de la ville qui compte 923 Km2 selon la Communauté urbaine, 192 quartiers, plus de 3 000 000 d’habitants selon les prévisions 2018 de l’Institut national de la statistique.

A l’issue de leur formation, les 450 agents de police municipale seront répartis dans les six arrondissements de la ville. Leur arrivée dans les rangs porte le nombre d’agents de sécurité à 100 par arrondissement. De quoi se réjouir le maire de la ville de Douala Roger Mbassa Ndine tout en reconnaissant qu’ils restent insuffisants face à l’ampleur de la tâche, rapporte infoscameroun.

Différente de la police de l’Etat, la police municipale assure l’ordre, la sécurité, la salubrité dans les villes. Elle assure aussi la bonne application des décisions prises par les exécutifs municipaux. Elle intervient également dans les rues pour fluidifier la circulation. Selon Roger Mbassa Ndine, les agents de la police municipale peuvent avoir recours à la force publique, mais sont d’abord des accompagnateurs de la population et non des personnes violentes.

Le Cameroun prend part au 6è Sommet UE-UA

Le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République (Sgpr) Ferdinand Ngoh Ngoh, représentant du chef de l’Etat Paul Biya, conduit la délégation camerounaise à la rencontre de Bruxelles.   

Au moins six enjeux sont au centre de la rencontre entre l’Afrique et l’Europe à Bruxelles du 17 au 18 février 2022. A travers le 6è Sommet Union européenne-Union africaine, les 27 pays du vieux continent, membres de l’UE et les 55 Etats du continent noir, membres de l’UA, essayent de renforcer leur partenariat. Les axes identifiés sont la riposte contre le Covid-19, la relance économique, la sécurité, etc.

Le président français Emmanuel Macron, président en exercice de l’UE parle de « New deal financier et économique avec l’Afrique ».

Pour assurer la présence et la participation du Cameroun aux travaux, le président Paul Biya a donné instruction au ministre Ferdinand Ngoh Ngoh de le représenter. Pour la première fois, le Sgpr est à la tête de la délégation du Cameroun à cette rencontre dont la 5è édition a eu lieu du 29 au 30 novembre 2017 à Abidjan en Côte d’Ivoire.

Les ambassadeurs du Cameroun auprès de l’UE et de l’UA ainsi que le ministre des Relations extérieures s’associent aussi aux autres dirigeants africains pour défendre les positions de l’Afrique.

En effet, le Sommet qui a débuté ce jeudi 17 février est l’occasion pour les dirigeants des deux organisations continentales de discuter des questions d’actualité. Il s’agit d’abord et en priorité de la crise au Sahel. Elle associe les attaques djihadistes et les coups d’Etats et tentatives de coups d’Etat répétés en Afrique de l’Ouest, la fin de l’opération Barkhane, le retrait des forces françaises au Mali.

A ce sujet, Emmanuel Macron a organisé un dîner de travail à l’Elysée mercredi 16 février 2022. Y ont pris part, une trentaine de dirigeants africains et européens. Au sortir de ce mini-sommet, une première résolution est connue. La France, ses partenaires européens et le Canada ont annoncé, jeudi 17 février, le retrait des forces militaires du Mali après neuf ans d’intervention contre les djihadistes. Toutefois, quelques 2 500 à 3 000 soldats français resteront déployés dans le Sahel après le retrait du Mali, a annoncé rfi.

Dans le cadre des tables rondes à l’occasion de ce sommet, au moins six autres thèmes sont discutés. Ces différentes thématiques touchent à d’autres enjeux qui influencent les rapports entre les deux continents.

C’est le cas du renforcement des investissements européens en Afrique ; la paix, la sécurité et la gouvernance ;  la production des vaccins (notamment du vaccin anti-Covid-19) et les systèmes de santé ; le financement de la croissance ; le soutien au secteur privé et l’intégration économique ; l’éducation, la culture, la formation professionnelle, la migration et  la mobilité ; l’agriculture et le développement durable ; ainsi que la transition énergétique, les changements climatiques, la connectivité numérique et logistique.

Le Cameroun qui vise à atteindre un certain niveau de développement tel que prévu dans la stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND 30) profite sans doute de l’occasion pour sécuriser les acquis et améliorer ses rapports avec les partenaires européens.

 

Le Mindef prescrit « encadrement de proximité » aux forces de maintien de l’ordre

Au cours d’une réunion présidée le 22 novembre dernier, Joseph Beti Assomo, le ministre de la Défense a  défini les mesures nécessaires pour que les fêtes de fin d’année se déroulent sans incident.

« L’apparente quiétude des principales cités du pays, à l’exception de Bamenda et de Buea, ne doit nullement nous faire dormir sur nos lauriers ». Mise en garde du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef), Joseph Beti Assomo, au cours d’une réunion spéciale d’évaluation sécuritaire tenue le 22 novembre 2021.

Il s’agissait, au cours de cette concertation ayant réuni tout le haut commandement militaire et les principaux responsables des forces de sécurité, de définir des mesures nécessaires pour que les fêtes de fin d’année se déroulent sans incident.

Le Mindef est conscient que « la menace éventuelle sur la sécurité pourrait bien provenir des autres régions. C’est pourquoi nous devons pleinement être conscients de ce que la sécurité concerne l’ensemble du territoire national ». Surtout que, fait observer Joseph Beti Assomo, « il s’agira d’une période d’insouciance pour une partie des populations ».

Il prescrit donc aux forces de défense et de sécurité un encadrement sécuritaire de proximité beaucoup plus alerte qu’à l’accoutumée. Et pour ce faire, elles devront appliquer la stratégie de riposte enseignée au cours d’un exercice de simulation d’une attaque terroriste organisé fin septembre à Yaoundé. Joseph Beti Assomo a annoncé l’organisation imminente de cet exercice dans les quatre autres villes devant abriter la compétition.

Sécurité transfrontalière : Cameroun et Nigeria en concertation contre le terrorisme

C’est à la faveur de la 8e session du Comité de sécurité transfrontalière qui se tient à Abuja. Les deux pays passent en revue leurs stratégies de lutte contre le terrorisme et les diverses  menaces qui pèsent sur les personnes et leurs biens.

Ouvert  le 24 août 2021, la 8e session du Comité de sécurité transfrontalière Cameroun- Nigeria se tient  à Abuja. La délégation camerounaise est conduite par le Ministre de l’Administration territoriale. Paul Atanga Nji est entre autres accompagné de Galax Etoga, le Secrétaire d’Etat à la gendarmerie, de quelques gouverneurs de régions, et d’un ancien général d’armée.

La 8e session du Comité de sécurité transfrontalière Cameroun-Nigeria s’attarde sur les défis sécuritaires qui menacent les deux nations : le conflit contre Boko Haram, et les guerres de sécession ici et là-bas.

Il est question d’examiner ces défis sécuritaires afin que les deux délégations puissent mettre ensemble une stratégie permettant, non seulement de réduire les réduire, mais aussi les éradiquer.

Cameroun : mesures de sécurité renforcées au ministère de la Santé publique

Les plis fermés et les colis non-identifiés ne seront plus reçus au sein des bâtiments du ministère.

Le nouveau tour de vis est contenu dans une note de service signée le 17 août 2020 du ministre de la Santé publique Manaouda Malachie.

 Dans cette note, le patron de ce département ministériel demande au directeur des ressources humaines, à celui des ressources financières et du patrimoine ; et au chef de la sécurité de faire appliquer de nouvelles mesures de sécurité.

Celles-ci interdisent « l’introduction d’enveloppes scellées et l’admission de colis non-identifiés au sein des bâtiments abritant les services du ministère de sa la Santé publique ».

De plus, « toute personne étrangère au service désirant accéder auxdits  locaux devra être dûment être identifiés », de même que le port « obligatoire » par les usagers durant leur passages dans ces locaux.

Ces mesures font suite à la découverte d’un engin suspect qui a crée la panique au ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative, le lundi 17 août à Yaoundé.

Mais aussi après une série d’explosion d’engins artisanaux dans la capitale, dont le dernier au marché Mokolo le vendredi 14 aout.

Cameroun : la Dgsn alerte sur la présence des sécessionnistes dans plusieurs villes

Les concernés opèrent principalement à bord de motos, a souligné le Dgsn dans un communiqué datant du 23 janvier dernier. Il appelle à plus de vigilance.

Dans une note à l’intention des forces de police camerounaise, le délégué général à la sûreté nationale a alerté sur la présence des combattants sécessionnistes dans de nombreuses villes du pays, notamment Yaoundé.

Selon Martin Mbarga Nguele, les assaillants se font passer pour des mototaximen afin de mener des attaques contre des éléments de force de sécurité et de défense qu’ils cherchent à dépouiller d’armes et munitions.

Martin Mbarga Nguele appelle la police à multiplier les patrouilles dans les villes, à organiser des rafles et des opérations de bouclages dans les quartiers réputés criminogènes. Il a par ailleurs ordonné une plus grande surveillance des mototaximen.

Législatives/ municipales : 350 gendarmes envoyés en renfort dans le Sud-Ouest

Ces derniers viennent renforcer  les effectifs sur place afin d’optimiser la sécurité au cours des prochaines élections législatives et municipales.

Une nouvelle escouade de 350 gendarmes est déployée dans la région du Nord-Ouest, sujette à une crise sécuritaire depuis plus de trois ans. La mission assurée à ces éléments des forces de sécurité porte sur la protection des électeurs, des candidats à l’élection, du personnel d’Elecam, ainsi que des autorités administratives en présence dans cette partie du pays.

La mobilisation de ce nouveau contingent figure fait partie de l’ensemble des mesures prises par le gouvernement pour assurer la bonne marche des activités liées au scrutin du 09 février prochain. Ce, alors que pèse sur l’organisation de ce rendez-vous politique des menaces de la part des séparatistes. Ces derniers ont menacé de s’en prendre à toutes les personnes qui essaieront de vaquer à leurs occupations.

Quand l’Occident invente le multilatéralisme pour avilir l’Afrique

‌L’Occident ne manque pas de génie. Mais l’intelligence est universelle et n’est le panache d’aucune communauté. Il est donc logique que les africains fassent de plus en plus preuve d’ingéniosité et de discernement pour échapper aux pièges tendus par nos partenaires. Ainsi, doté d’un nouveau vocabulaire qui s’enrichit à merveille, voilà l’Afrique confrontée au multilatéralisme.

A bien voir de près, comment définissons-nous ce nouvel outil qui nous est présenté comme l’unique solution pour lutter contre le terrorisme qui sévit actuellement dans nos pays ? La priorité de l’Afrique n’est-elle plus le développement économique pour mettre fin à l’exode vers l’Europe en créant localement des richesses ? Le multilatéralisme a quelque chose en commun avec la CPI (Cour Pénale Internationale) car cette juridiction a été honnie par les USA et elle porte atteinte à la souveraineté des États. C’est un autre piège à cons qui va encore mobiliser les maigres ressources de l’Afrique qui devrait gérer elle-même ses conflits.

Le but recherché par le multilatéralisme n’est pas innocent et ne saurait défendre les intérêts de l’Afrique. L’Afrique doit se protéger elle-même. Elle a les moyens pour y parvenir. Nos partenaires occidentaux, généreux à souhait, ne peuvent nous garantir une paix durable sans une contrepartie qui nous saigne. Les conséquences sont désastreuses pour nos économies, notre sécurité et surtout pour nos libertés si chères. Ainsi, l’Afrique aux frontières poreuses devrait faciliter l’installation des bases militaires sur son sol. Elle devrait acheter du matériel militaire à ses partenaires qui garantiraient la formation de ses troupes.

Mais revenons à notre fameux néologisme qui est le multilatéralisme. Il est défini comme une attitude politique qui privilégie le règlement multilatéral des problèmes mondiaux. Nous pouvons dès lors nous interroger sur le refus catégorique des Etats-Unis d’Amérique d’adhérer à ce nouveau piège tendu par les européens. Pouvons-nous rappeler que les Etats-Unis d’Amérique ont eu la même attitude à l’égard de la fameuse CPI où ils n’ont jamais adhéré ?

La position ferme et irrévocable des Etats-Unis aurait pourtant dû inspirer l’Afrique à éviter cet attrape-nigaud qu’est la CPI où vient s’ajouter aujourd’hui le multilatéralisme qui bafoue la souveraineté des États et dont les dépensent militaires vont plomber le développement économique du continent. L’Afrique devrait auto-gérer elle-même ses armées contre les bandits jihadistes équipés par les armes occidentales.

En acceptant « volontairement » cette nouvelle forme de partenariat imposée, nos économies sont soumises au dictat occidental déjà bien implanté.

La 6ème édition du Forum de Dakar sur le thème « Paix et sécurité en Afrique : les défis actuels du multilatéralisme » constituent un nouveau vaudeville qui s’inscrira dans la droite lignée de l’embrigadement des pays africains par l’Occident.

Penser l’Afrique, c’est être jaloux de sa liberté et de sa souveraineté. Ce n’est pas le cas avec tous ces organismes concoctés par l’Occident pour asseoir leur domination et l’asservissement de l’Afrique tels que l’Onu, le Fmi, la Banque Mondiale, le franc CFA, la Cpi et maintenant le Multilatéralisme.

Les bases militaires occidentales implantées en Afrique disposent de matériels très sophistiqués en relation avec les satellites au-dessus de nos têtes. Ces derniers devraient détecter tous les mouvements des jihadistes dans le sahel et prévenir les embuscades. Or, à ce jour, les pertes humaines des militaires loyalistes sont énormes. À quoi servent alors les bases militaires et les satellites ?

Crise anglophone : les moto-taxis interdits à l’université de Bamenda

La décision est du préfet de la Mezam qui accuse les opérateurs de ce secteur d’activité d’être  à la solde des groupes armés séparatistes.

Le préfet de la Mezam, Emile Simon Mooh, prend des mesures pour accroître la sécurité au sein de l’Université de Bamenda, dans le Nord-Ouest. Il a ainsi mit un terme à la circulation des motos-taxis au sein dudit campus. Et pour cause, Emile Simon Mooh accuse les conducteurs de moto de favoriser l’enlèvement des enseignants en étudiants en fournissant aux preneurs d’otages les renseignements nécessaires.

Une deuxième mesure rendue publique mardi, 26 novembre, porte sur l’enregistrement des mouvements au sein du campus. Enseignants, étudiants, commerçant et autres employés de l’institution devront désormais se faire identifier au quotidien.

L’arrêté du préfet de la Mezam survient après des affrontements entre séparatistes et forces de sécurité qui a causé la mort d’un étudiant le 30 octobre. Ces violences avaient par ailleurs et occasionné des blessures à plusieurs personnes ainsi que des dégâts matériels au sein de l’Université.

Cameroun: Atanga Nji met en garde contre des troubles lors des élections locales

Les travaux de la dernière conférence annuelle des gouverneurs de région présidés par le ministre de l’Administration territoriale (Minat), se sont ouverts ce lundi 25 novembre 2019 à Yaoundé.

Une campagne responsable et fair-play. C’est la prescription de Paul Atanga Nji en direction des acteurs politiques lors de la seconde et dernière conférence annuelle des gouverneurs qui a débuté ce jour, 25 novembre 2019, à Yaoundé. Le ministre de l’Administration territoriale (Minat) a demandé aux gouverneurs des régions, d’apporter toute la sécurité nécessaire à Elections Cameroon (Elecam), et de veiller à la sécurisation de tout le processus électoral.

Le patron de la préfectorale a par ailleurs invité les hommes politiques à respecter les décisions des autorités administratives, ainsi que le résultat des urnes. Les autorités administratives sont également priées de garantir la sécurité des lieux de meetings.

En cas de trouble à l’ordre public lors d’un meeting, les leaders des partis politiques en présence seront tenus pour responsable. Une précision qui n’est pas nouvelle. En visite dans la région du Littoral, il y a une semaine, Paul Atanga Nji avait indiqué lors d’une réunion dans les services du gouverneur de la région que «chaque responsable de parti qui organise une manifestation qui dégénère est pénalement responsable, et doit en subir toutes les conséquences».

Les assises de ce jour dans la capitale politique du Cameroun est en rapport avec la convocation du corps électoral mais également avec les fêtes de fin d’année.

Pour ce qui est du volet sécuritaire, le Minat prescrit aux gouverneurs de lutter contre: l’incivisme sous toutes ses formes, le crime en bandes organisées, les prises d’otages avec demande de rançon, le désordre urbain, l’insécurité transfrontalière, les trafics d’armes et de munitions, le trafic des drogues, dont la cocaïne, le Tramadol, le chanvre indien.

Paul Atanga Nji n’a pas manqué de parler de la crise sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le Minat a une fois encore appelé les sécessionnistes à déposer les armes, et à intégrer les Centres de désarmement, de démobilisation et de réintégration, dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Ousmane Alamine Mey, le délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguelé, et le secrétaire d’État à Défense chargé de la Gendarmerie, Galax Etoga étaient également présents à ces travaux qui s’achèvent demain.

Le forum de Paris sur la paix s’ouvre avec Paul Biya

La deuxième édition du forum de Paris s’ouvre lundi dans la capitale française par le discours inaugural du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.

Le forum de Paris sur la paix accueille ce jour une trentaine de chefs d’État, de nombreuses associations et organisations internationales et divers représentants de la société civile, pour cette deuxième édition du forum de Paris sur la paix. Ce forum se terminera mercredi mais avant cela, le forum atteindra son pic avec les plaidoyers des chefs d’Etats et de gouvernements, et les propositions sur la gouvernance des ONG, des chercheurs…

À l’occasion de cette seconde édition du Forum de Paris sur la Paix, son directeur général Justin Vaïsse, sera présent pour discuter des enjeux auxquels tentera de répondre cette rencontre internationale axée sur la création d’un ordre mondial en matière de sécurité.

L’ambition de ce Forum est simple : reconstruire une forme de gouvernance sur les enjeux communs et les crises internationales qui traversent nos sociétés et qui, bien souvent, les dépassent.

Le président Paul Biya prend part auxdites assises, sur invitation de son homologue Emmanuel Macron, en tant qu’acteur de la paix en Afrique centrale -Le pays est engagé dans des opérations de paix  en Centrafrique.

Son pays est concerné par les questions de sécurité, lui qui est secoué depuis 2014 par des crises exogènes et endogène (Guerre contre Boko Haram, lutte contre la sécession). Au mois d’octobre, Paul Biya a organisé un grand dialogue national en vue de mettre un terme aux problèmes du Cameroun. Cela lui a valu l’approbation de la communauté internationale, exception faite des Etats-Unis qui demande un nouveau dialogue plus inclusif.

Cameroun: « Médiapart veut inciter les populations à l’insurrection » (Armée)

En date du 19 septembre, le média en ligne Médiapart sous le titre « Au Cameroun, les basses œuvres d’une unité spéciale équipée par la France » a accusé les forces de défense de commettre des exactions contre des civils et la mise sur pied des chambres de tortures secrètes. Après la réaction du ministre de la Communication, c’est au tour de l’armée camerounaise de réponse à Médiapart.

Mediapart a Tout faux sur le Cameroun

Le 19 septembre 2019, le media en ligne www.Mediapart.fr a publié un article accompagné d’une vidéo dans lesquels de graves accusations sont portées à l’encontre du Bataillon d’Intervention Rapide-BIR. Cette unité est en effet accusée d’employer contre les civils des moyens matériels d’origine française, ainsi que des techniques de contre-insurrection enseignées par des formateurs français, à l’exemple de celles utilisées en Indochine et plus tard, en Algérie. Le BIR est également accusé de disposer de chambres de tortures secrètes, à sa base de Salak à Maroua, dans la Région de l’Extrême-Nord.

Le fait que ces accusations portent sur une unité d’élite de nos Forces de Défense dont les faits d’armes sont réputés et admirés au-delà de la sous-région, traduit à souhait l’acharnement et le désarroi des pourfendeurs du Cameroun, visiblement désespérés de parvenir à l’instauration du chaos programmé dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en crise, régions dans lesquelles le niveau de violence va s’amenuisant, ce grâce au professionnalisme de nos Forces, dont le BIR.

Il est à noter que le Cameroun est signataire de multiples Conventions internationales relatives au respect des Droits de l’Homme. A ce titre, le Gouvernement de la République ne lésine sur aucun effort visant à équiper ses personnels des Forces de Défense et de Sécurité, des éléments cognitifs et matériels concourant au respect desdites dispositions pertinentes des susdites, qui ici, ont d’ailleurs force de loi. Les résultats de cette action sont du reste visibles, non seulement à travers les prestations des militaires sur le territoire national, mais également à travers la réputation des contingents camerounais engagés dans des opérations de paix à l’international.

Au final, la nature partiale, partielle, puérile, subjective et émaillée d’allégations gratuites de ce reportage ne peut qu’être déplorée, les faits y incriminés étant de toute façon invraisemblables. Bien au contraire, cette initiative révèle au grand jour, les intentions malveillantes de quelques cercles d’influence, qui entendent faire feu de tout bois pour amener le Cameroun à se plier à leurs desiderata.

 En tout état de cause, Médiapart est loin de jouer caché pour le cas du Cameroun. /-

Mediapart décidé à torpiller le Grand Dialogue National

Alors que le Cameroun s’apprête à entrer de plain-pied dans les assises convoquées par le Président Paul Biya sous le vocable de « Grand dialogue national » le 30 septembre prochain, et qui ont pour but de trouver principalement, une solution pacifique et concertée à la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ainsi qu’aux problèmes des autres régions du Cameroun, une certaine presse internationale connue sous les noms de Mediapart et Arte, veut jeter le discrédit sur cette noble ambition, à travers ses vecteurs de la haine et de la mort.

Les publications récemment répertoriées sur les sites web de ces médias font état de ce que des soldats camerounais notamment ceux du Bataillon d’intervention rapide (BIR), seraient à l’origine de plusieurs « exactions sur son territoire », précisément dans le Nord-Ouest, le Sud-Ouest, et dans la Région de l’Extrême Nord. Des allégations sans fondements visant, non seulement à saper le moral de nos troupes qui brillent pourtant par leur discipline et leur professionnalisme sur le terrain, mais aussi à tuer avant son éclosion, le fruit des assises prévues cette fin du mois à Yaoundé.

Cette presse insinue par ailleurs que la technologie française à travers les véhicules blindés légers « Bastion », ainsi que les savoir-faire acquis auprès d’autres partenaires notamment américains, français et israéliens pour lutter contre le terrorisme, seraient utilisés pour anéantir les populations civiles dans les régions en crise. Cette fois sont clairement visées les solides et anciennes relations bilatérales auxquelles on peut associer de nombreux accords militaires signés entre le Cameroun et ces différents partenaires.

Cette abjecte campagne de Médiapart et Arte vise davantage à déposséder nos Forces de Défense des moyens qu’elles n’utilisent du reste, que dans le but de se débarrasser des bandes armées qui sèment la terreur dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, laissant derrière elles mort et désolation, dans la poursuite d’un illusoire projet de partition du Cameroun.

Loin de tout chauvinisme, le Cameroun a toujours su prouver qu’il pouvait résoudre ses problèmes de lui-même, dans le respect des règles et conventions internationales. L’apport des partenaires extérieurs est certes précieuse. Il convient tout de même de citer comme exemple la guerre sans merci menée par nos Forces de Défense contre la secte islamiste Boko haram, aujourd’hui en déroute. Une lutte que Mediapart estime avoir été menée dans le mépris des droits de l’homme, en avançant pour moyen de preuve, l’existence non fondée, de ‘‘chambres de torture’’ dans la base du BIR à Maroua-Salak, dans le septentrion camerounais.

En dépit des actes illégaux et isolés de certains de ses éléments du reste déjà traduits en justice, l’Armée camerounaise a toujours su gérer ce conflit avec professionnalisme. Il en sera de même pour la résolution de la crise observée dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Fidèle à ses engagements pris contre le terrorisme qui menace pourtant nombre de pays à travers le monde, le Cameroun devrait et mériterait de bénéficier de plus d’égards de la part de ces médias. /-

Mediapart, ou le néocolonialisme en marche

Havre de paix, le Cameroun se battra toujours pour retrouver sa paix, malgré les allégations diffamatoires des professionnels de la calomnie qui font feu de tout bois pour que ce pays sombre dans le chaos. Alors que les Camerounaises et les Camerounais de toutes les strates de la société se préparent pour le Grand Dialogue National annoncé par le chef de l’Etat le 10 septembre dernier, les ennemis du Cameroun à travers les médias sociaux et les ONG, affichent sans détour l’ambition de torpiller cette concertation.

Honte aux hypocrites !!! Oui !!! Honte à ces marchands d’illusions qui prétendent se préoccuper du Cameroun et de son peuple, mais s’engagent à saborder l’image des Institutions et le processus de Dialogue National qui est censé sortir le Cameroun de cette situation de crise. Honte à ceux-là qui veulent profiter de l’anarchie pour piller les richesses du Cameroun et appauvrir les Camerounais. A travers la sortie de Mediapart le 19 septembre 2019 sur, entre autres, l’existence présumée de ‘‘chambres de torture’’ dans les cantonnements du BIR à Maroua, l’on peut deviner une démarche destinée à faire mettre le Cameroun à l’index de la communauté internationale, de même qu’une incitation à l’insurrection.

Ils sont nombreux, les pourfendeurs du Cameroun à avoir été surpris par les grandes et majestueuses propositions du Chef de l’Etat visant la réconciliation du peuple camerounais avec lui-même, dans le cadre d’une concertation interne et autonome, déliée du carcan de la communauté internationale et de ses capitalistes génocidaires. Le Gouvernement de la République a jusqu’ici remporté plusieurs victoires diplomatiques significatives, de nature à garantir la posture haute du garant des Institutions Républicaines face à ses détracteurs tant de l’intérieur que de l’extérieur.

Les sécessionnistes terroristes qui sèment la mort et la désolation dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ambitionnaient de provoquer l’intervention des Nations-Unies au Cameroun, ou à défaut, le débarquement de leurs alliés, Etats démocratiques le jour, et rapaces assassins la nuit, uniquement motivés par leurs intérêts hypocrites et mercantiles, pour faire plier les Institutions de Yaoundé, et consacrer la partition du Cameroun. Leur échec est cuisant, le constat étant désormais solidement établi que la résilience des Institutions camerounaises va au-delà des Forces de Défense et de Sécurité pour se perpétuer dans le peuple, lequel, de génération en génération, a su dire NON, NON à la domination, NON à la soumission. /-

Capitaine de Frégate Cyrille Serge ATONFACK G.

Chef Division Communication / Ministère de la Défense

Yaoundé : plusieurs interpellations en marge du procès de Maurice Kamto

Les forces de l’ordre ont procédé à une série d’interpellation ce vendredi après une manifestation tenue aux environs du Tribunal militaire où se déroulait le procès des militants et sympathisants du MRC.

C’est une journée peu ordinaire qui tire à sa fin dans la ville de Yaoundé. Une quinzaine de personnes ont manifesté dans les rues du quartier Elig-Essono ce vendredi en soutien au Professeur Maurice Kamto. Leur mouvement quelque peu timide a été rapidement maîtrisé par les forces de sécurité et de l’ordre déployées aux alentours du Tribunal militaire de Yaoundé. Plusieurs personnes ont été interpellées dont le responsable de la communication du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Sosthène Medard Lipot. Celui-ci a par la suite été relâché.

Au moins trois personnes ont été amenées dans des véhicules de la police ce vendredi, aux environs de 11h. Elles ont été embarquées au Carrefour Intendance, à quelques mètres du siège de l’Etat-major de l’armée de terre où est logé le Tribunal militaire de Yaoundé.  Il s’y tenait la première audience du procès opposant l’Etat du Cameroun à Maurice Kamto et ses soutiens pour des faits de rébellion.

Lire aussi : Affaire Maurice Kamto et Cie : Penda Ekoka s’évanouit en pleine audience

Le procès s’est ouvert ce 06 septembre sous haute sécurité, en présence de quatre-vingt-neuf sympathisants du MRC. Un important dispositif sécuritaire a été mis en place dès les premières heures de la matinée. La circulation était bloquée sur la route ralliant le Carrefour Intendance au carrefour Elig-Essono jusqu’en fin d’après-midi. Les piétons n’étaient pas non plus autorisés à y passer.

Un jeune homme d’une vingtaine d’années a brièvement été inquiété après avoir été surpris en train de capturer des images du Tribunal militaire. Celui-ci se trouvait à l’étage, dans un magasin en face et filmait les mouvements dans l’enceinte de l’Etat-major lorsqu’il a  été aperçu. Des éléments de forces de sécurité habillés en civils sont entrés dans le magasin et l’en ont fait sortir. Il a été relâché une heure après, non sans avoir effacé les images de son téléphone.

Crise anglophone: le préfet de la Meme décrète deux jours de « villes mortes »

Les commerces seront fermées et les véhicules de transport en commun sont interdits de circulation du 7 au 8 septembre. Le préfet de la Meme a pris cette mesure le 05 septembre dernier en raison de la situation sécuritaire qui prévaut dans la localité.

A partir de demain, 07 septembre 2019, tous les marchés, magasins commerciaux, stations-service seront fermés. Les motos à usage commercial, les taxis et autres véhicules du transport interurbain sont interdits de circuler dans le département de la Meme dans la région du Sud-Ouest. La mesure s’entend jusqu’au dimanche 08 septembre 2019.

L’interdiction sera levée le lundi 09 septembre. La décision prise par le préfet du département de la Meme, Chamberlin Ntou’ou Ndong se justifie par le contexte d’insécurité qui sévit dans la zone et à Kumba, en général.

Les véhicules des autorités administratives, des forces de l’ordre, les ambulances, les cortèges funéraires , les véhicules privés et les pharmacies ne sont pas concernés par la mesure.

Le préfet appelle toutes les administrations à veiller au respect de cette décision et précise que les contrevenants à cette mesure feront face à la loi.