Après Paris, le Last pictures show 2011 inauguré à Lagos au Nigéria

La galerie du centre culturel nigérian le Terra Kulture, s’est offert une mue depuis jeudi 20 octobre pour accueillir l’escale nigériane du Last pictures show

Tableaux et sculptures, de toutes les tailles, il y en a partout, accrochés aux murs, posés par terre ou à même des présentoirs. Il y en a un bon nombre puisque en tout quarante huit artistes du Nigéria, du Cameroun et de France sont sélectionnés pour cette édition du Last pictures show. Arrivé de Douala la veille, William Tagne avec ses toiles géométriques, coloriées et lumineuses, était à son aise. Malgré un anglais hésitant, le jeune peintre camerounais devise avec ses collègues nigérians. Les échanges portant essentiellement sur la démarche artistique, les techniques, les conditions de travail, etc. Ainsi Bob-Nosa Uwagboe expliquera que ces personnages aux traits grossiers, tous attributs intimes dehors qui habitent ses toiles, lui ont été inspirés par la crise de leadership dont il subissait les frustrations. Des dirigeants qui volent, pillent, mentent, des hommes aux comportements d’animaux…

Côté visiteurs, le moins que l’on puisse dire c’est qu’au delà du nombre, il y avait du beau monde à cette soirée de vernissage : Frank Chukwuma Okonta, le propriétaire du Nkem Gallery qui préside l’association des galeristes du Nigéria, des collectionneurs, des plasticiens comme le très réputé Olu Ajayi qui ne fait pas partie de la sélection, les communautés françaises et camerounaises et quelques personnalités du showbiz local. Un public qui, coupe de champagne à la main, s’est émerveillé devant le surprenant travail de Olu Amoda, grand tapis rond de clous soudés saupoudré de jaune, qui offre des perspectives différentes au fur et à mesure que l’on s’en rapproche. Partie intégrante de l’expo, un écran fait défiler l’inauguration de l’étape parisienne de l’exposition quelques semaines plus tôt à la galerie Vendôme de Paris.

L’expo se poursuit jusqu’au mardi 25 octobre prochain. C’est le Méridien de Douala qui bouclera du 15 au 17 novembre prochain ce Last pictures show 2011. Un honneur finalement, puisque c’est chez elle au Cameroun, certains 9, 10 et 11 décembre 2004 que Catherine Pittet avait lancé le tout premier Last Pictures show.

Emerveillement devant le « Sans titre » du nigérian Olu Amoda, pièce maîtresse de ce Last pictures show et à 3 500 000 Nairas (environ 10 500 000 FCFA), l’ uvre la plus chère aussi
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Urban Show 4: Le hip hop se met au live

Le CCF entend ainsi inculquer l’esprit du « live » aux artistes hip hop du Cameroun

Depuis la première édition, l’événement hip hop du Centre culturel français de Douala attire le public à chaque fois. La raison, à en croire les habitués «son casting, qui tient compte de différentes sensibilités». Et c’est justement là le défi des promoteurs, «faire en sorte que chacun, amateur de musique urbaine, se retrouve quand il fait le déplacement» explique Abraham Nana, animateur culturel au CCF de Douala. Pour son quatrième épisode, la tradition sera encore respectée, avec même une grosse innovation. «Tous les artistes se produiront en live». Le but étant d’habituer les artistes qui font dans ce style musical au contact direct avec le public, «car un artiste exprime mieux son talent et se vend mieux en live». Ce samedi 1er octobre, cinq tendances seront représentées, avec des artistes plus ou moins connus de notre scène.

L’un des plus en vogue, Alberto les clés son of God pour le Slam. Ce sera la belle occasion pour ce jeune artiste réputé pour ses textes assez murs et ses rimes tranchantes. Son premier album «Croisons les doigts» sorti en 2007 lui avait permis non seulement de se faire connaître, mais surtout d’imposer sa marque et son style. Il présentera au public son nouvel album baptisé « Au-delà du rap ». Le rap que défendra l’un des artistes les plus représentatifs de la scène urbaine camerounaise, VBH. Abréviation de «Vise Bien Haut». Lui, est surtout connu pour avoir représenté le Cameroun à divers concours et festivals panafricains. Ses nombreuses sorties font de lui l’un des rappeurs les plus respectés au Cameroun. Aussi, Mike Peter. Lui n’est pas très connu, mais n’est pas non plus tout nouveau. Il défendra la tendance RnB, dans laquelle il s’est bien introduit, notamment avec la sortie fin 2010, de son tout premier album solo. Shareem, lui sera là pour apporter une coloration reggae/dancehall.

Au milieu de tous ces loups, il fallait bien une dame pour apporter une touche de douceur. Et l’élue a été Cylla Song’s. « La fille de la forêt » présentera son afro soul, un style purement africain et la nouvelle tendance, «crée spécialement pour la circonstance, pour ne pas léser les jeunes» explique-t-elle. Actuellement en pleine préparation de son premier album, Cylla espère sortir très prochainement un single de deux titres pour annoncer l’opus. La jeune dame n’est pour autant pas une inconnue, elle qui s’est plusieurs fois faite remarqué dans des festivals, concours, apéro et première partie d’artistes comme Charlotte Dipanda, Kareyce Fotso ou Prince Eyango, son actuel mentor. Tous ces artistes seront accompagnés par l’orchestre de l’Equipe du Sud, conduit par Calvin Yug, avec en intermède un défilé de street wear de la marque Suprème Foboer et du street dance avec le groupe Bougy Dance. Rendez vous à ne pas manquer.


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Major Asse et Valéry Ndongo encensent Douala-Bercy

C’était à l’occasion de la 3ème édition de leur «Stand Up Night Show»

Comme depuis le lancement de ce concept en mai 2009, les deux acolytes ont une fois de plus drainé du monde ce dimanche 12 décembre 2010 à Douala-Bercy. Major Asse, la désormais copine nationale de toutes les dames, a comme à son habitude fait le bonheur de ces dernières tandis que son compère Valéry Ndongo fracassait les côtes du public, pour paraphraser Guy Alain, un fan de l’artiste, rencontré à la sortie du spectacle. Un spectacle riche en émotion et en enseignement, au vue des sujets abordés par les humoristes en cette soirée car pendant près de deux heures et trente minutes, le public s’est régalé, les artistes ont fait le show.

A vrai dire, les deux artistes n’ont pas inventé le fil à couper le beurre. Dans leur habituelle originalité, ils n’ont fait que retourner à leur manière les faits et réalités de la société, des plus banals au plus concrets. Des histoires de prostituées à celles des nanga boko, nom que l’on donne aux enfants de la rue, en passant par ces hommes qui se présentent sous la casquette de vendeur de médicaments dans les bus de transport en commun, la progression des investissements chinois en Afrique, les séquelles de la colonisation ou encore le bilan de 50 années d’indépendance au Cameroun. Tout le quotidien, les sujets du kwat, retranscrits sur scène par ces deux humoristes qui s’affirment de plus en plus comme étant l’avenir de l’humour camerounais.

Major Asse à Douala-Bercy
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Une pépinière d’artistes
Parlant justement d’avenir, Major Asse et Valéry Ndongo y pensent déjà et c’est d’ailleurs l’un des objectifs majeurs de l’association Africa Stand Up à travers ces Stand up Night Show. En prélude à chaque édition, des séances de formation sont offertes aux jeunes talents et à l’issue de celles-ci, les deux meilleurs sont sélectionnés pour assurer la première partie du show. Pour cette troisième édition, une particularité, ce sont deux jeunes talents féminins qui ont été sélectionnées. Carole et Christelle ont ainsi eu l’occasion de faire leur première apparition sur une si grande scène et surtout, tester leur capacité à pouvoir tenir en haleine un public aussi important. Les éditions précédentes avaient déjà permis au public de découvrir et d’adopter l’un des plus talentueux de sa génération, le jeune Coulibaly. D’autres encore sont en formation, et seront présentés au public lors de différentes éditions de ce concept. Encore une fois le public a pris son pied ce week-end et comme le dit Guy Alain, le fan inconditionnel, on ne se lasse jamais avec ces deux là. Rendez-vous pour une nouvelle édition dans trois mois.

Valery Ndongo à Douala-Bercy
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Annual show 2010: A vos strass et paillettes!

Le rendez-vous a démarré ce mercredi à Douala avec des soirées thématiques en prélude à l’apothéose de ce week-end.

Du sexy, du glamour et des couleurs, voilà ce qu’offre l’Annual show cette année encore. L’évènement qui se veut le plus grand rendez-vous des mannequins black au sud du Sahara s’est mué pour sa cinquième édition en un festival avec au programme des expositions vente sur le village, des soirées à thèmes animées par des artistes musiciens, humoristes et autres stylistes. La première soirée du genre, baptisée Urban Fashion Zik, a eu lieu ce mercredi 24 novembre 2010 à l’esplanade du St John’s Plazza à Bonapriso. Ainsi donc, la jeune création musicale camerounaise couleur urbaine a pu s’exprimer sur le podium, à commencer par The Whassom’s, un duo constitué par Shine et Sasha, respectivement âgées de 7 et 9 ans. Les deux fillettes ont présenté une chanson de leur 1er album Mes premiers pas sorti en juin dernier et dans lequel elles révèlent leur façon de voir le monde qui les entoure. Suivront ensuite, Aude, jeune chanteuse qui s’est faite remarquée dans le programme de téléréalité musical Star 2 demain, Carlos K, les groupes de danse urbaine Diablos et Les folles furieuses, ainsi que Sidney, premier lauréat du concours panafricain Africa star.

La collection d’André Mota’s
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Côté défilés de mode, les organisateurs ont tenu à rester dans l’esprit de ce soir avec une série de collections bien appropriées. Le public, naviguant entre le plateau des concerts et celui des défilés, a pu apprécier les jeunes stylites Djamel et son arc-en-ciel, André Mota’s, samba et ses Sexy, Medina avec sa collection Top model future maman, et Joelle Choupa. De belles uvres présentées par des mannequins venus de tout le Cameroun, et qui démontre, s’il en était encore besoin, que le Cameroun est une belle pépinière d’artistes de talent, toutes catégories confondues. La soirée s’est clôturée sur les flow de Valséro, actuellement l’un des rappeurs les plus adulés au Cameroun. Les soirées à thèmes vont se poursuivre jusqu’à ce vendredi 26 novembre. Celle de ce jeudi baptisée Camer fashion zik affiche au programme les chanteurs Al Tchengo et Morena love et les stylistes Blanchelle, Aboubel, Teys, Mireille Nemale, Andrée Bema. Demain l’on suivra le Nigth fashion zik avec les musiciens X-Maléya, Krotal, Big Benji, Tonton Ebogo, l’humoriste Major Asse, et les stylistes Rodrigue T., Abdel aida, Djam, Maison D’afie, et Nicky Fashion. Par ailleurs, le bal des arrivées des Guests de cette édition d’Annual show, dont les stylistes Smail Akdim, Giles Touré, Adel Aziz Dieng, les chanteurs Monique Séka, Meiway, Cheela, Dj Arafat entre autres, a démarré ce mercredi soir avec pour point de chute la soirée de gala prévue le samedi 27 novembre et dont le comité d’organisation annonce comme la soirée de toutes les démonstrations. Surtout qu’il la prépare depuis des mois. En attendant et comme on dit ici, be fashion!

Les « Sexy » de Samba
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Wakeu Fogaing dévoile ses vérités sur le «Stand Up Night Show»

A c ur ouvert, l’humoriste parle de son nouveau spectacle et donne son avis sur le théâtre au Cameroun

Vous avez récemment présenté à Douala votre nouveau spectacle avec pour thème le cinquantenaire des indépendances du Cameroun, n’est ce pas un thème un peu osé ?
Je ne crois pas que ce soit un thème osé ou un peu osé. Chacun de nous a son opinion du pays et de l’âge des évènements qui font son histoire. Je suis artiste et le cinquantenaire me parle aussi bien qu’à n’importe quel Camerounais. Le fait que je sois né le 20 mai n’a pas été sans conséquence dans mon éducation. Alors je m’en souviens tout simplement.

Pour ceux qui ne l’ont pas encore vu, de quoi parlez-vous dans ce spectacle?
Je ne me crois pas compétent pour faire un bilan. L’artiste est un miroir dans lequel on se regarde pour avancer ou reculer. Le miroir ne donne pas son avis il expose la réalité. Dans mon spectacle, je parle de mon rapport avec mon père qui m’a inculqué le patriotisme en utilisant la méthode du service militaire. Il croyait beaucoup en ce que j’allais devenir pour le pays. C’est une façon de voir l’éducation. Est-ce que mon père a réussi ? Je ne sais pas. J’ai surtout la certitude que je suis un patriote.

Quelle est aujourd’hui votre vision du cinquantenaire?
Les cinquante années traversées s’impriment dans le passé. Et je veux surtout savoir si nos erreurs, nos échecs et nos abus vont nous permettre de rompre avec le fatalisme pour que les prochains cinquante ans portent notre pays au sommet des meilleures ambitions.

Vous êtes auteur, comédien, metteur en scène et directeur d’une troupe théâtrale (Cie Feugham), quel est votre avis sur le théâtre au Cameroun?
Je crois que si je reste comédien, c’est parce que le théâtre vit au Cameroun. Mais il ne faut pas le circonscrire dans le triangle national. Le théâtre a un pays plus grand que n’importe quel pays. Quand le travail artistique est bien fait, il rayonne loin des frontières étatiques. On peut seulement dire que c’est désolant pour notre pays de n’avoir aucune salle de théâtre nationale, aucune école de théâtre ou conservatoire, enfin aucun projet national pour cet art considéré comme art de la subversion.

Parlons du concept « Stand Up Nigth Show », il nous souvient que vous étiez au départ du projet, aujourd’hui on y retrouve uniquement Valéry Ndongo et Major Asse, que s’est-il passé ?
Vous faites bien de poser cette question. Nous sommes un pays avec très peu de mémoire. C’est Nana Abraham du Centre culturel Français de Douala qui nous a donné l’idée de nous mettre ensemble. D’abord en nous programmant dans un spectacle intitulé «Pressons-nous d’en rire» et puis nous avons Créé l’«Africa stand up» comme label pour l’organisation des « stands up show night » que Valery Ndongo et Major Assé ont légalisé au niveau de la préfecture du Nfoundi en désignant Valery comme responsable du label puisque je suis à Bafoussam. Entre temps j’ai attiré leur attention sur le nom qu’on avait choisi puisque personne de nous ne fait le stand up à proprement parler. J’ai fait un mail pour leur dire que pour garder ce nom, il nous fallait faire des efforts pour être vraiment dans le stand up qui est un style très improvisé avec le quatrième mur inexistant et le public pas dans le noir. J’ai appuyé mon mail par l’histoire de la naissance du stand up que j’avais pris sur internet. Mais après le deuxième spectacle du «stand up show night» à Douala, mon nom ne figurait pas dans la demande de la programmation du troisième spectacle. Ça ne m’a pas ébranlé parce que je devais aller en tournée au Brésil et au Surinam. Entre temps Valery a signé un contrat de diffusion avec la chaîne de télévision Canal 2 International. L’argent arrivant, j’ai reçu un mail de Valéry en décembre 2009 me disant que je ne faisais plus partie du groupe. Parce que je n’étais plus à la hauteur. Alors j’ai compris que les garçons ne voulaient plus de moi c’est tout. Ça ne m’empêche pas de créer mes spectacles comme par le passé. J’étais peut-être encombrant.

Après le CCF de Douala quel est votre programme?
Après ce spectacle, je vais à Yaoundé travailler avec Takou Saa, un chorégraphe camerounais sur des pas de danse qui meubleront la création de l’adaptation de Kouam Tawa de « Mémoire d’une peau » du Guinéen William Sassine. C’est une commande du CCF de Conakry pour fin novembre 2010. Vous voyez bien qu’on est en création théâtrale tout le temps. Le théâtre n’est pas mort, ni même malade.

Et la compagnie Feugham que vous dirigez, comment se porte-t-elle?
C’est une compagnie qui vit bien son retrait à Bafoussam. Nous y travaillons loin des problèmes des grandes métropoles ; C’est une chance ! La compagnie se porte bien et agrippe bien ses racines dans la terre nourricière pour laisser ses branches aller à la conquête du ciel.

Wakeu Fogaing
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Camercouture: Le Cameroun a rendez-vous avec la mode pour la 2e fois ce 16 octobre à Londres

Cynthia Anduhtabe du trio d’organisation nous parle du concept et des nouveautés. Interview.

Un mot sur l’ensemble de vos activités
Votre Avant Garde (VAG) est une société de relations publiques et de marketing qui propose des solutions de marketing innovantes ainsi que des événements sur mesure pour les clients corporatifs et privés. CamerCouture est un événement de mode organisé par cette nouvelle entreprise. Donc n’hésitez pas à nous contacter si vous avez besoin de nous!

Comment est né Camercouture fashion show ?
Le défilé CamerCouture est né d’une passion de faire avancer la mode et les créateurs de la mode Camerounaise ainsi que de promouvoir la beauté et la diversité de notre pays.

A quoi doit-on s’attendre pour cette édition 2010 de CamerCouture?
Cette édition de CamerCouture a pour thème de « African decadence » se référant à l’opulence et la grandeur du continent. Nous voulons susciter des questions et l’appréciation de la richesse de l’Afrique, ses couleurs, sa culture et sa nature. Ces choses n’ont pas changé au fil du temps – malgré les difficultés. Le spectacle comprendra également des créations exquises de créateurs Africains, des couleurs foncées, des célébrités tels que des footballeurs, le haut commissaire du Cameroun à Londres, des représentants de medias tels que la BBC, Trace TV, Amina, New African Woman, Africa International, la musique de Coco Mbassi et de Debra Debs une chanteuse de néo soul Camerounaise de Londres. Nous travaillons également avec une équipe créative bien expérimentée, y compris Amechi Ihenacho un styliste extraordinaire, Alex Quest et Yoanna Pepper Okwesa qui a habillé Shingai Shoniwa du groupe The Noisettes.

Qui sont les nouveaux stylistes par rapport à l’édition précédente?
Cette année, le CamerCouture Fashion Show est international ! Nous avons Yemi Osunkoya (Kosibah) et Hazel Aggrey-Orleans (Eki-Orleans) en provenance du Nigeria. Alain Martial Tapolo (Martial Tapolo) ainsi que Maryanne Mokoko et Stéphanie Mouapi (Côté Minou) pour le Cameroun. Une autre Camerounaise, Olafemi Bela et son partenaire, Deena Dee, qui est originaire du Comores montreront des pièces conçues sous leur marque, Deenola.

Selon la presse, CamerCouture donne une autre image de l’Afrique, quelle est votre avis à ce propos?
C’est très encourageant si les journalistes reconnaissent déjà notre travail. Notre but avec CamerCouture c’est de montrer la beauté et la diversité de notre continent. Nous sommes obsédés par le détail et la qualité et nous voulons nous assurer que nos spectacles conformes aux normes des défilés des Fashion Weeks.

Quelles difficultés rencontrez – vous pour monter un tel projet?
Des difficultés financières ainsi que des difficultés personnelles, c’est-à-dire travailler à temps plein et organiser un événement comme celui-ci n’est pas si facile. Il faut vraiment la passion et la détermination!

Quels sont vos différents partenaires?
Le show de 2010 a attiré beaucoup d’intérêt de collaboration. Nous avons comme partenaires Fiffa, une agence de voyage à Douala, nous avons New African Woman un magazine de femme basée à Londres, Bella Naija un site de divertissement Africain basé au Nigeria, Afrika Rising une émission de télévision sur OHTV à Londres, nous avons Nacanda Software, Lolitas Cupcakes, Maestro (un restaurant Camerounais à Londres), Stunnas Entertainment, AD (par Ade Akinyele), Amechi Ihenacho, Pepper Okwesa et nous avons aussi votre site le Journal du Cameroun! Il faut aussi savoir que nous avons une collaboration avec une Charité. Nous aurons une vente aux enchères pendant le show au profit de l’orphelinat Rhema Grace situé à Ombe, au sud ouest du Cameroun.

Pour terminer, que direz-vous pour convaincre nos lecteurs de venir à votre évènement?
Si vous voulez voir des créations exquises, des couleurs étonnantes, de l’art, l’élégance totale avec une touche Africaine, si vous voulez écouter la voix envoûtante de Coco Mbassi et Debra Debs, ou vous voulez faire la fête avec Benoît Assou-Ekotto, Sébastien Bassong, même Alex Song ou Drogba; alors CamerCouture vous attend!

De gauche à droite Cynthia Anduhtabe, Ngum Ngafor et Isabel Bezeng
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