Indique le président de l’instance faitière du football camerounais à propos de la construction du siège de la Fécafoot.
La construction de l’immeuble siège de la Feacfoot s’achèvera-t-il un jour? Dix ans déjà que les travaux de construction du nouveau siège de la Fecafoot ont été lancés au quartier Warda, à Yaoundé. Démarré en 2012, sous l’ère Iya Mohammed, le chantier devait être livré en 2013. Tout est arrêté depuis que l’ex-Dg dans la Sodecoton a été incarcéré à la prison de Kondengui.
Le nouvel exécutif de la Fecafoot a pris l’engagement cette année 2023 de poursuivre les travaux jusqu’aux finitions. Interrogé sur l’avancée des travaux du nouveau siège de la Fecafoot, Samuel Eto’o déclare attendre l’autorisation de la justice.
« Nous avions en projet de lancer en janvier, mais indépendamment de notre volonté ça ne s’est pas fait. Nous attendons encore une autorisation de la justice. Il y a des choses qui à notre sens n’ont pas été faites comme il le fallait. Il faut donc repasser par la justice.»
L’institution financière africaine a initié le processus de titrisation d’une parcelle de terrain qui lui a été octroyée par le gouvernement camerounais depuis 2019.
Le Cameroun a été choisi pour abriter le siège sous-régional de la Banque Africaine de Développement (BAD). L’institution financière africaine dispose d’ailleurs d’une parcelle de terrain au centre-ville de Yaoundé la capitale camerounaise depuis 2019, et le processus de titrisation a d’ores et déjà été engagée par les responsables de la banque auprès du gouvernement camerounais.
Selon Camerouninfo.net, c’est l’essentiel à retenir de l’audience qu’a accordée le mardi 18 octobre 2022 le ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières, Henri Eyebe Ayissi, à Serge N’Guessan, directeur région Afrique centrale du groupe de la Banque Africaine de Développement. Il est donc question pour la BAD d’accélérer le processus d’acquisition d’un titre foncier afin de permettre à l’institution de s’implanter conformément au régime régissant le domaine foncier de l’Etat.
« La BAD a été honoré par le gouvernement camerounais, lorsque nous avons vu l’attribution au centre-ville de Yaoundé depuis 2019. Nous sommes venus échanger avec le ministre pour pouvoir accélérer le processus d’attribution du titre foncier, pour permettre à la BAD de construire éventuellement son hub à Yaoundé. Le ministre nous a rassuré que ce processus allait être diligenté, et que ce titre foncier sera mis à la disposition de l’institution. Nous repartons très heureux parce que le hub a été officiellement annoncé comme ayant son siège au Cameroun pour l’Afrique centrale. Le geste fait par le Chef de l’Etat en attribuant ce terrain au centre-ville à la BAD, est un geste qui nous honore, et nous voulons mettre ce geste rapidement à profit pour nous installer », a déclaré le diplomate ivoirien au poste national de la Cameroon Radio Television (CRTV) ce mercredi 19 octobre 2022.
Les travaux de construction ont été confiés à un consortium marocain formé des société Erdem et BTP Somaf. Coût de l’ouvrage 13,5 milliards de FCFA pour une durée de 24 mois
Le gouvernement camerounais vient de confier à un consortium marocain constitué par la société Erdem et le groupe de BTP Somaf en vue de la construction de l’immeuble-siège de l’Agence de régulation des Télécommunications (ART), a indiqué mercredi, le ministère des Marchés publics (MINMAP).
Selon le communiqué officiel rendu public à cet effet, ce contrat sera exécuté sur une période de 24 mois à compter de la date de notification du marché. Coût des travaux, 13, 5 milliards de FCFA.
Initié depuis 2011, le projet de construction de l’immeuble-siège de l’ART pourra enfin être implémenté, après cinq années de tractations entre le régulateur télécommunications et le ministère des Marchés publics.
Selon certaines informations, des incompréhensions résidaient notamment sur la régularité des procédures et les caractéristiques techniques du dossier d’appel d’offres.
Il se tiendra le 14 juin avec comme menu principal des discussions, la situation du siège de la Commission et la libre circulation au sein de la sous région
Le Sommet des chefs d’Etats de la Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Centrale se tiendra le 14 juin prochain a-t-on appris d’un communiqué officiel de la Commission de la CEMAC. « Sur convocation du Président en exercice, un sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) s’ouvrira le 14 juin 2013 à Libreville au Gabon », peut-on lire dans le document. L’information confirme des sources non officielles qui parlaient d’une rencontre imminente des chefs d’Etats de la CEMAC pour décider de la situation de la Commission du fait de l’instabilité permanente qui subsiste à son siège de Bangui en République Centrafricaine. La question sera d’ailleurs à l’ordre du jour lors de la rencontre du 14 juin. « Les travaux de cette session seront essentiellement consacrés aux conséquences de la crise en République Centrafricaine sur le fonctionnement de la Commission et à la libre circulation des personnes en zone CEMAC » précise le communiqué officiel qui ajoute que « le Conseil des Ministres de l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale avait retenu en avril dernier le principe de la délocalisation provisoire du siège de la Commission suite aux troubles en République Centrafricaine ayant des effets néfastes sur le fonctionnement de ladite Commission ».
Cette question du lieu d’affectation provisoire de la Commission fait l’objet de nombreuses spéculations au regard des conditions fixées par le conseil des ministres. Plusieurs membres du personnel de la CEMAC donnant leur avis sur le sujet ont souvent préféré Douala en raison de son ouverture internationale et sa proximité avec tous les autres pays de la sous-région. Mais il y a aussi Libreville (Gabon) et Malabo (Guinée Equatoriale) qui seraient ravis d’accueillir la Commission. Le Cameroun qui habituellement se refuse à poser des blocages sur la marche de l’institution risque de ne pas trop défendre sa chapelle tant que cela permet à la CEMAC de tenir. Un autre sujet à l’ordre du jour de la rencontre des chefs d’Etats de la CEMAC sera celui de la libre circulation des personnes dans la sous-région. « Sur la base de nombreux textes pris en vue d’instaurer la libre circulation des citoyens de la Communauté sur l’ensemble de l’espace CEMAC, les Chefs d’Etat devraient, à l’issu de ce sommet, consacrer la suppression des visas en zone CEMAC pour tout citoyen de la Communauté d’ici la fin de l’année », fait savoir le communiqué de la CEMAC. La question reste épineuse notamment pour la Guinée Equatoriale et le Gabon qui restent très prudents sur l’hypothèse de voir affluer de nombreuses personnes sur leurs territoires respectifs. Quatre pays (Cameroun, Tchad, RCA et République du Congo) ont déjà surmonté ce problème.
Alors que le Cameroun manque de stade aux normes de la Fifa, l’instance faîtière de football veut investir dans la construction d’un immeuble
Pour une fois, la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a déroulé son futur plan d’action des dépenses des retombées de la Coupe du monde de 2010. Dès le retour du Mondial Sud africain, Iya Mohamed, le président de la Fécafoot, avait mis sur pied une commission ad-hoc, chargée de proposer un programme d’utilisation des retombées financières de la Coupe du monde. Au mois de mai dernier, l’assemblée générale de la Fécafoot, en accord avec le ministère en charge des Sports, a adopté un plan d’utilisation de ces fonds. Il ressort maintenant de ses projets que 2 milliards F cfa sur 3,2 seront affectés pour la construction d’un immeuble siège de quatre niveaux au quartier Wada, à Yaoundé. A cet effet, la Fécafoot a déjà acquis un terrain à hauteur de 200 millions de F cfa, auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé. Lors des cinq premières participations du Cameroun à la Coupe du monde, 1982, 1990, 1994, 1998 et 2002, on n’a jamais su où passait l’argent engrangé. Cette fois, l’on est édifié. Sauf que l’on veut mettre la charrue avant le b uf! Au vu des flux financiers, des emplois créés, des stratégies qui y sont développés, le sport en général et le football en particulier est devenu un secteur économique à part entière. Les décisions d’investissement ne doivent pas être prises au hasard. L’on devrait notamment, quand on veut réaliser un investissement se poser la question de savoir quel peut être leur impact sur le développement de l’activité ou du secteur? Pour la Fécafoot, en quoi cet investissement de la construction d’un immeuble siège à hauteur de deux milliards va permettre d’améliorer les performances sportives (donc économiques) ou permettre au secteur d’activité dont elle à la charge de l’organisation, d’améliorer ses performances?
Stade de Mbouda
Sur ce point, le football est de nos jours rentré dans le domaine de l’industrie du spectacle. C’est le spectacle qui génère les revenus (Droits télévisés, billetterie, sponsoring, produits dérivés, cotisations des supporters et dons divers). Il est clair que tout investissement fait par un club ou une Fédération doit avoir pour objectif final l’amélioration de la qualité du jeu. Comment peut-on au pays de Samuel Eto’o, à l’heure de la modernisation du football, penser d’abord au confort des administrateurs du football, avant celui des joueurs? Dans un pays comme le Cameroun, où l’on pense passer au professionnalisme dès la prochaine saison, le footballeur, principal acteur du spectacle, doit être placé au c ur de toute stratégie de développement du football. A quoi servirait un immeuble de 2 milliards à la Fédération, si le championnat local continue à se dérouler sur des terrains poussiéreux en saison sèche ou boueux en temps de pluie et qui par conséquent ne peut attirer les spectateurs et les annonceurs.
Un sondage d’opinion rapide auprès des acteurs du football peut édifier les autorités en charge du sport camerounais sur les urgences en matière d’investissement pour améliorer la qualité du jeu dans un avenir très proche. De ce point de vue, construire un siège pour l’organisation qui gère l’activité football n’a aucun impact sur la qualité du jeu et donc sur les performances du secteur. L’on a applaudi le partenariat Fecafoot-Mtn, qui a notamment permis, à l’opérateur de téléphonie mobile, en dépensant 300 millions de F cfa, de doter la localité de Mbouda d’un stade de 5000 places avec pelouse aux normes de la Caf. Et bientôt le stade de Guider sera opérationnel dans les mêmes conditions. Pourquoi ne pas continuer à investir dans le même sens? Notamment dans les villes de Limbé, Ngaoundéré, Bafang, Maroua, Bangangté, Tiko, Bafoussam, Ebolowa, Bamenda Bertoua, Buea, etc.
Actuel siège de la fédération camerounaise de footballJournalducameroun.com)/n