Éliminatoires CAN 2023 : la CAF exclut le stade d’Olembé et retient 4 autres stades au Cameroun 

La Confédération africaine de football (CAF) n’a pas retenu le stade d’Olembé comme enceinte pouvant accueillir des matchs qualificatifs pour la Can 2023.

 

Le dernier match qui s’est joué au stade d’Olembé de Yaoundé a eu lieu le 06 février 2022. C’était le match entre le Sénégal et l’Egypte en marge de la finale de la Can 2021. Après cette rencontre, le stade n’a plus jamais fait parler de lui en ce qui concerne des rencontres. Les matchs à domicile des Lions indomptables se jouaient sur d’autres pelouses (Stade de Japoma et Stade Omnisports de Yaoundé). Ceci du fait que le stade d’Olembé est loin d’être achevé.

C’est sans doute fort de cela que la CAF a décidé d’exclure ce stade des enceintes pouvant accueillir les matchs des éliminatoires pour la Can 2023 qui se jouera en Côte d’Ivoire. La CAF a par contre pré-approuvé le Stade de la Réunification de Douala, Roumde Adja de Garoua, Ahmadou Ahidjo de Yaoundé et celui de Japoma. 

Cette décision de la Confédération africaine de football n’est spécifique qu’aux matchs éliminatoires de la phase de groupes de la CAN Côte d’Ivoire journées 3 et 4. La Fédération camerounaise de football (Fécafoot) à jusqu’au 07 février pour confirmer son choix.

 

Cameroun-Stade Olembé : la peau de pangolin chute!

Avant la Can, le ministre des Sports, maître d’ouvrage, avait déjà manifesté son inquiétude sur la qualité des écailles qui étaient déposées sur cette infrastructure. Où va-t-on donc trouver les quelque 2 milliards de FCFA nécessaires chaque année pour entretenir ce joyau ?

Le Cameroun a fait d’énormes sacrifices pour se doter de stades de haut standing pour la Coupe d’Afrique des nations de football. Quelques semaines après que la CAN 2021 ait livré son verdict, les premiers revers de médaille se font sentir. Le stade d’Olembe montre déjà des signes d’essoufflement. En atteste, les écailles qui s’effritent en bordure d’enceinte. Une situation inédite et imprévisible. Imprévisible ? Pas vraiment.

Dans un courrier du ministre des Sports Pr Mouelle Kombi, daté du 24 juin 2021, soit sept mois avant le début de la CAN 2021, ce dernier interpellait déjà le vice-président des opérations internationales de Magil Construction sur la qualité des écailles du stade d’Olembe. Une préoccupation qui n’a donc pas été solutionnée à en croire les premiers signes d’usure visibles sur la coque de l’enceinte.

Le ministre des Sports a d’ailleurs souligné, dans la même correspondance, le problème lié à l’origine du matériel qui a été livré non pas par une entreprise italienne, mais chinoise. Un nouveau bémol autour de ce stade qui est déjà l’objet de nombreuses controverses. Dans un pays en manque de véritable industrie de spectacle, le manque d’entretien de ce stade était prévisible.

Comment rentabiliser ces stades quand les Lions indomptables ne peuvent accueillir que six matchs par an. Mais il y a surtout les charges futures d’entretien de ces installations. Un spécialiste en infrastructures confie que pour de tels équipements, le budget annuel d’entretien courant (en dehors des parties à renouveler dans dix à quinze années) représente normalement entre 2% et 3% du montant de l’investissement.

Où va-t-on donc trouver les quelque 5 milliards de FCFA nécessaires chaque année pour entretenir Olembe et Japoma ? Sur le budget de l’Etat ? A oublier ? Sur des droits d’entrée et les publicités ? Totalement incertain, puisque les rencontres internationales pouvant attirer un grand public, il y en aura difficilement plus de cinq par an. Il est donc à craindre qu’ils ne se retrouvent totalement à l’abandon, dans la broussaille, a l’instar du complexe de Kintele dans la banlieue de Brazzaville au Congo, dont les autorités se vantaient tant à l’inauguration.

Sans oublier que, pendant ce temps, il faudrait rembourser le très lourd endettement pour la construction de ces infrastructures sportives qui non seulement n’apporteront pas grand-chose en termes de recettes mais surtout constituent des charges pour les finances publiques.

Une seule solution demeure : développer le football local en la transformant en véritable industrie du spectacle. Plus facile à dire qu’à faire dans un pays dont le pouvoir d’achat est très faible. En rappel, au  Cameroun le SMIG s’élève à 36 270 F CFA !

Can 2021-Drame d’Olembé : les Lions offrent 50 millions de F aux familles des victimes

La sélection camerounaise de football offre une enveloppe de 50 millions de F cfa aux familles des victimes de la bousculade meurtrière survenue lundi dernier à l’entrée du stade d’Olembé à Yaoundé.

La sélection nationale de football du Cameroun n’est pas restée insensible au drame survenu 24 janvier dernier au stade d’Olembé. Après les bousculades mortelles, les Lions indomptables ont décidé de faire un don de 50 millions de F cfa aux familles des victimes.

Cette somme, a indiqué dimanche le service de communication des « Lions indomptables », correspond aux primes allouées par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) après  la qualification pour les huitièmes de finale de la Can devant les Comores par 2 buts à 1.

Samedi, le président de la Fecafoot, Samuel Eto’o, a promis que cette somme sera remise dans les plus brefs délais aux familles des victimes. « Dès demain (ce dimanche, NDLR) ou lundi au plus tard, toutes ces familles seront reçues et on leur donnera ce que vous avez voulu qu’on leur donne. Le reste ira dans vos comptes », a-t-il dit aux joueurs dans les vestiaires, peu après leur victoire face à la Gambie (2-0) ce 29 janvier en quarts de finale au stade de Japoma, à Douala.

Selon la grille dévoilée, chaque joueur reçoit 15 millions de francs CFA pour la qualification aux huitièmes de finale de cette Can offert par l’Etat du Cameroun.

D’après la version officielle, la bousculade, qui a fait huit morts et 38 blessés, est survenue du fait d’une arrivée massive de spectateurs aux portes dudit stade peu avant la rencontre et ce alors que le service de sécurité, « débordé » par cette subite affluence, a procédé à l’ouverture de l’entrée la plus sollicitée où des dizaines de personnes se sont précipitées.

Can Cameroun 2021 : la Caf lève la suspension du stade d’Olembé

Le stade d’Olembé accueillera une demie et la finale, après le drame. C’est la substance d’un communiqué de presse de la Confédération africaine de football (Caf) rendu public ce dimanche 30 janvier.

Une demi-finale et la finale de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football auront bien lieu au Stade d’Olembé, comme c’était prévu avant le début de cette compétition. Ainsi en a décidé la Caf, ce 30 janvier, malgré un mouvement de foule qui avait fait huit morts et 34 blessés, le 24 janvier, en marge du huitième de finale Cameroun-Comores. Ainsi donc le Cameroun jouera sa demi-finale contre l’Egypte au  stade d’Olembé, le jeudi 3 février.

En effet, le communiqué de la Caf annonce que le président de l’instance faitière du football africain, le Dr Patrice Motsepe, a convoqué une réunion de la Commission d’organisation de la Can pour plancher sur le rapport établi par le Département de la sûreté et de la sécurité de la Caf en collaboration avec le Cocan, sur les circonstances de la tragédie survenue au stade d’Olembé.

Le rapport a souligné les nombreuses réunions et séances d’inspection qui se sont tenues sur le site du drame, avec des officiers supérieurs représentants la police, la gendarmerie, l’armée, ainsi qu’avec des ministres camerounais de haut rang, notamment de la défense et de la police, y compris le gouverneur de la région du Centre qui abrite Yaoundé, et d’autres parties prenantes.

Le rapport a analysé les circonstances tragiques qui ont occasionné trente-huit blessés et huit morts. Il a en outre souligné les recommandations et les interventions visant à garantir qu’une tragédie de cette nature ne se reproduise jamais.

Ayant pris note des recommandations et des engagements du Gouvernement concernant des mesures de sécurité supplémentaires en plus de celles qui ont déjà été mises en œuvre avec succès au stade Ahmadou Ahidjo lors du match Maroc-Malawi et au stade Japoma lors du match Gambie-Cameroun, la Commission d’organisation de la CAF a décidé à l’unanimité de lever la suspension imposée au stade d’Olembé et d’autoriser l’une des demi-finales de la Can ainsi que le match de la finale à se dérouler au stade d’Olembé.

En conclusion, la Caf, le Comité local d’organisation et le gouvernement du Cameroun ayant considérablement renforcé la sécurité et les moyens au Stade d’Olembé, sont convaincus que la sûreté et la sécurité des spectateurs et visiteurs seront assurés.

Le Cameroun sera-t-il le pays-hôte de la CAN 2021 ?

En novembre dernier, le secrétaire général de la Confédération Africaine de Football, Véron Mosengo-Omba a fait une déclaration. Il a fait part de ses inquiétudes par rapport à la délocalisation de la CAN 2021 au Cameroun. Cette crainte ressort de la situation du stade prévu pour accueillir l’événement. Toutefois, le Cameroun affirme qu’il sera livré dans les délais.

Le complexe sportif d’Olembé toujours en chantier

Alors que la compétition pour la CAN 2021 se dispute du 9 janvier au 6 février 2022, le stade d’Olembé demeure en plein travaux. Pour rappel, ces derniers doivent terminer le 30 novembre dernier. D’abord reportée pour le 3 décembre, la date de remise du stade reste incertaine. Ce qui laisse le doute planer quant au choix du pays-hôte .

Le stade n’étant pas fini, les répétitions pour la cérémonie d’ouverture de la CAN se déroulent alors à Douala. Cependant, Narcisse Mouelle Kombi affirme que le complexe de Yaoundé est prêt pour la dernière inspection de la CAF.

L’arrivée du trophée de la CAN au Cameroun

Malgré les inquiétudes de préparation, le trophée pour la CAN 2021 est arrivé au Cameroun le 7 décembre 2021. D’après Adrien Bechonnet, directeur marketing de TotalEnergies, le trophée sera présenté dans les villes où se tiendra la compétition.

Le président du comité d’organisation, Narcisse Mouelle Kombi affirme que la présence de ce trophée sur les terres camerounaises est une fierté nationale. La cérémonie de réception a d’ailleurs été suivie d’un spectacle culturel . « Mola », la mascotte de la compétition a par ailleurs été sollicitée.

Le calendrier pour la CAN 2021

Les matchs de poule ont lieu du 9 au 20 janvier. La finale et les huitièmes sont prévues du 23 au 26 janvier. Quant aux quarts et aux demi-finales, ils se tiendront respectivement les 29 et 39 janvier et les 2 et 3 février 2022. Enfin, les matchs pour la troisième place et la finale se dérouleront le 6 février 2022.

Pour cette édition, les participants sont répartis en 6 groupes. La distribution s’est faite par tirage au sort le 17 août 2021. Les listes sont visibles sur Parisportifs.fr pour avoir une idée des équipes sur ce parier.

Pourquoi le Cameroun ?

Pouvant accueillir jusqu’à 60 000 places, Olembé de Yaoundé figure parmi les stades retenus pour la CAN 2021. Il répond parfaitement aux critères de la CAF vis-à-vis de la qualité. Olembé a déjà pu accueillir le match éliminatoire pour la coupe du monde 2022 entre le Cameroun et le Malawi.

Le chantier actuel sert à effectuer les finitions du stade selon les explications de Narcisse Mouelle Kombi. Ce sera la deuxième fois de l’histoire que le Cameroun sera le pays-hôte de la CAN après 1972. Ce moment où les congolais ont remporté la victoire contre le Mali avec un score de 3 buts à 2.

Cameroun : stade d’Olembe, la grosse arnaque du gouvernement

La date de livraison de l’infrastructure devant abriter les matchs d’ouverture et de clôture de la Can TotalEnergies 2021  vient de connaitre un énième glissement. Donnant du crédit aux inquiétudes de Confédération africaine de football qui envisage déjà l’option de délocaliser les matchs d’ouverture et de clôture de la Can.

Le ministre des Sports et de l’éducation physique, le Pr Narcisse Mouelle Kombi n’a pas été correct sur ses rendez-vous de réception et de livraison du Stade Olembé. La dernière date annoncée était ce 3 décembre 2021. Mais l’on apprend dans un communiqué qu’il a fait signer du Vice-président de la Commission Communication du Comité local d’organisation de la CAN, que la réception officielle du stade est reportée à une date ultérieure.

« Le Président du COCAN 20-21 et Maitre d’Ouvrage du chantier de construction du Complexe Sportif d’Olembé a l’honneur d’informer le public en général et les médias en particulier, qu’en raison des opérations de recettes techniques dudit chantier en cours et compte tenu d’autres contraintes d’agenda, la cérémonie officielle de prise de possession du stade principal du Complexe Sportif d’Olembé et de ses annexes, initialement prévue le vendredi, 3 décembre 2021 est reportée à une date qui sera communiquée ultérieurement. Pour le Ministre, Président du COCAN 2021 et par ordre », peut-on lire.

Le Pr Narcisse Mouelle Kombi avait annoncé la livraison du chantier le 30 novembre dernier. A l’échéance, il informe l’opinion qu’il s’agira plutôt de la recette technique, entendez séance de réception de l’infrastructure par le maitre d’ouvrage (Minsep), qui s’assure que les travaux sont réalisés conformément au cahier de charges. Et que la réception officielle aura lieu ce vendredi. Ce qui vient davantage semé  la confusion dans les esprits.

Le nouveau report à une date ultérieure tend décidément à créditer les doutes émis par la CAF  dans une adressée le 17 novembre 2021 au ministre des Sports, président du Comité local d’organisation de la CAN.  Le Secrétaire général Véron MosengoOmba écrivait : « Je suis navré de constater que malgré les nombreuses visites, notamment celle du Président et du Secrétaire Général de la CAF et du vice-président de la CAF et les promesses qui ont suivi, les actes n’ont pas suivi. S’agissant du stade d’Olembe, sachez que si tout n’est pas réglé d’ici au 30 Novembre 2021, le match d’ouverture aura lieu ailleurs. Des dispositions sont d’ores et déjà été prises dans ce sens, mais ce serait malheureux pour le Col d’Organisation, pour la CAF et pour le Cameroun.»

Yaoundé avait protesté en rassurant le propriétaire de la compétition. Bien plus, une mission constituée du secrétaire général de la Présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh s’est rendue au Caire à l’effet de rencontrer les dirigeants de la CAF en marge de l’Assemblé générale de cette organisation. Dans du politiquement correct, le président Patrice Motsepe prend le contrepied de son secrétaire général, lui-même donnant le sentiment d’avoir fait des constats erronés sur le stade Olembe. Pourtant ce stade construit à plus de 200 milliards de FCFA est le ventre-mou de la préparation de la Can TotalEnergies 2021.

Cameroun : réception technique du Stade d’Olembé ce 30 novembre 2021

Elle sera effectuée par le ministre des Sports et de l’éducation physique, en sa qualité de Maitre d’Ouvrage du chantier de construction du Complexe.

Le Stade d’Olembé sera réceptionné ce mardi. Le ministre Narcisse Mouelle Kombi, président du Cocan 20-21, maitre d’Ouvrage du chantier de construction du Complexe sportif d’Olembé, préside le début des opérations à 11 heures, informe-t-il  dans un communiqué publié hier.

Suivant les images diffusées hier par nos confrères d’Equinoxe TV, les travaux du stade Olembé sont loin d’être terminés. Les entreprises Maguil et Razel s’emploient de jours comme de nuit pour viabiliser l’extérieur de l’infrastructure.

Le ministre Narcisse Mouelle Kombi annonce dans son communiqué qu’après la réception technique,  la cérémonie officielle de prise de possession du stade principal et de ses annexes aura quant à elle lieu le vendredi, 3 décembre 2021 à partir de 11 heures.

Cameroun : la CAF menace de disqualifier le stade d’Olembe pour l’ouverture de la CAN 2021

La Confédération africaine de football se dit inquiète face au retard accusé dans la finition du stade dont la première pierre a été posée il y a plus de 10 ans. A propos de cette infrastructure devant abriter l’ouverture et la clôture de la grande fête du foot africain, le secrétaire général de la CAF met en garde le pays de Paul Biya.

Dans un document adressé le 17 novembre 2021 au ministre des Sports, président du Comité local d’organisation de la CAN, la CAF agite le carton jaune, synonyme d’avertissement.

« A 54 jours du début de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2021, je dois porter à votre attention – pour suites utiles de votre part – de sérieuses inquiétudes concernant l’organisation du tournoi, en particulier en ce qui concerne les points suivants : 1- Olembé : Selon le rapport photos  (état du stade au 16.11.2021 en phot. Ndlr.) l’état d’avancement des extérieurs du stade d’Olembé, dont la livraison est promise pour le 30 novembre 2021, semble sans progrès depuis ma dernière visite datant du 22 octobre», regrette le Secrétaire général Véron MosengoOmba. 

Le Congolais ajoute : « Je suis navré de constater que malgré les nombreuses visites, notamment celle du Président et du Secrétaire Général de la CAF et du vice-président de la CAF et les promesses qui ont suivi, les actes n’ont pas suivi. S’agissant du stade d’Olembe, sachez que si tout n’est pas réglé d’ici au 30 Novembre 2021, le match d’ouverture aura lieu ailleurs. Des dispositions sont d’ores et déjà été prises dans ce sens, mais ce serait malheureux pour le Col d’Organisation, pour la CAF et pour le Cameroun.»

Alors que samedi dernier, le ministre des Sports président du Cocan vantait l’infrastructure, annonçant qu’elle est en bonne voie pour être réceptionnée le 30 novembre prochain. Une propagande qui n’impressionne pas la Confédération africaine de football qui exige de mener en urgence les actions suivantes :

a) partager avec nous un plan de travail de l’entreprise chargée des travaux;

b) vous assurer que la clôture du périmètre extérieur sera installée avant le (10 décembre);

c) constituer une équipe responsable de la gestion du stade et nous en présenter l’organigramme.

La CAF n’est pas aussi satisfaite du programme de maintenance des pelouses, qui selon elle reste inconsistant à ce jour.  «Le site de Bangou est impraticable, même pour des entraînements, et les travaux sont inachevés». Si bien que la CAF annonce qu’elle enverra une équipe de maintenance pelouse professionnelle qui effectuera les travaux nécessaires..

En rappel, le Cameroun va abriter la Coupe d’Afrique des nations de football du 9 janvier au 16 février 2022. La compétition appartient à la CAF qui attribue les éditions aux États demandeurs.

 

Cameroun : Narcisse Mouelle Kombi, l’omnipotent ministre du football

Le ministre des Sports et de l’Education physique, en poste depuis le 4 janvier 2019, s’était fixé pour principale mission d’impulser le renouvellement des organes dirigeants des fédérations nationales sportives. Une intention qui est restée lettre morte. Il se consacre plus à gérer le football, avec un bilan mitigé.   

Même lors des guerres les plus atroces, on n’a jamais exclu aux journalistes d’assurer la couverture. Un exploit qu’a voulu réaliser les Camerounais. Lors des réunions préparatoires du match Cameroun-Malawi, les autorités en charge du football camerounais ont émis le vœu d’exclure la presse de la couverture de cette rencontre comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022. Finalement, seule une cinquantaine de privilégiés, parmi lesquels 10 journalistes, ont pu assister à ce match au Complexe Sportif d’Olembe, vendredi 3 septembre.

La Fédération camerounaise de football avait alors évoqué les mesures sanitaires liées au Covid pour justifier cette décision politique. Or, la vérité est tout autre : le ministre en charge des Sports Narcisse Mouelle Kombi tenait à montrer au président de la République que « son » stade est «prêt».

La Confédération africaine de football (CAF) a  réagi, à travers un communiqué, en précisant que : “L’autorisation de jouer le match en question au stade d’Olembe a été donnée sur la base d’informations tronquées, qui ne rendaient pas compte du fait que le stade en question est encore à ce point en chantier, que l’accueil d’un match international comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA Qatar 2022 n’est en principe pas possible”.

Depuis la nomination de Narcisse Mouelle Kombi comme président du Comité local d’organisation du Championnat d’Afrique des nations et de la Coupe d’Afrique des nations, sa carrière politique est étroitement liée à la réussite de ces deux grands évènements sportifs.

Craignant que les journalistes ne viennent découvrir la forfaiture, ils ont commis l’impair de vouloir les exclure. Le mensonge a permis de mettre à nu les nombreux manquements autour de cette infrastructure sportive, fleuron du Renouveau, donc la livraison tarde à se concrétiser.

L’Etat n’est ni omnipotent, ni omniscient

24h/24, Narcisse Mouelle Kombi, 59 ans, veille à ce que l’organisation de la prochaine Can au Cameroun soit conforme au cahier des charges de la Caf. Ses descentes sur les chantiers de la Can pour impulser les entreprises à remplir leurs missions dans les délais ne se comptent plus.

Du coup, il accorde très peu d’intérêt aux autres disciplines sportives. Les Lions du basket, qui sont de retour d’une campagne infructueuse de la Can au Rwanda, ou les volleyeurs qui disputent en ce moment leur Can à Kigali n’ont pas connu d’attention particulière à leur égard.

Ce membre suppléant du comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, à la moustache noire, généralement tiré à quatre épingles ou en tenue traditionnelle Sawa, peut désormais quitter son bureau tous les soirs, avec le sentiment du premier devoir accompli, après l’organisation parfaite de la cérémonie du tirage au sort.  Reste maintenant pour lui, à concrétiser ce succès, autour des autres défis qui interpellent son département ministériel.

Narcisse Mouelle Kombi a fini de gérer ses affaires domestiques qui traînaient en justice. Les trois hommes à qui il était reproché d’avoir distrait 110 millions de Fcfa chez lui, croupissent désormais à la prison centrale de Kondengui. Il peut donc aisément se consacrer à ses missions régaliennes. En se souvenant par exemple que le jour de son installation au ministère des Sports, il s’était fixé comme principale mission d’impulser le renouvellement des organes dirigeants des fédérations nationales sportives.

Alors qu’une olympiade ne dure que quatre ans,  depuis 2012, aucune fédération sportive camerounaise n’a renouvelé ses organes dirigeants, excepté la Fecafoot, avec le lot de problèmes que l’on sait. Un laxisme assez grave qui n‘émeut plus personne au pays de Paul Biya, où l’inertie et le mensonge sont depuis érigés en méthode de «bonne» gouvernance.

Narcisse Mouelle Kombi n’ignore sans doute pas que : « l’Etat n’est ni omnipotent, ni omniscient ». Puisque si le président de la République Paul Biya, avait connaissance de la réalité du terrain, il aurait certainement nuancé ses propos quand, au gré des rapports erronés, parlant de la Can 2019, il avait plusieurs fois annoncé au monde entier : « Que le Cameroun sera prêt le jour dit ».

 

Complexe sportif d’Olembe : match inaugural, Cameroun-Malawi prévu le 2 septembre 2021

Tout est actuellement mis en œuvre pour que le nouveau joyau architectural de 60 000 places accueille son premier match test, selon les informations données par le Minsep lors de sa descente ce 14 juillet sur le chantier d’Olembe.

Le  ministre en charge des Sports, Narcisse Mouelle Kombi est formel : le Complexe sportif d’Olembe, situé dans la banlieue de Yaoundé sera opérationnel dès la fin du mois d’août prochain. Il accueillera d’ailleurs son match test le 2 septembre prochain entre le Cameroun et le Malawi. Une rencontre comptant pour la première journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022. Les travaux de finition en cours de cette infrastructure sportive convergent vers cet objectif.

Au cours de sa visite d’évaluation, hier 14 juillet, le Minsep a été rassuré de l’état d’avancement des travaux du stade. La pelouse et plusieurs compartiments affichent fière allure. Narcisse Mouelle Kombi a notamment visité les nouveaux studios radio et télévision ultramodernes du stade, où il a momentanément pris place pour apprécier le décor. Il a été rassuré par le constructeur canadien MAGIL, de la mise en service du stade en août prochain.

Selon Cameroon tribune, des avancées significatives et positives ont été observées ces dernières semaines. En hauteur, la pose du revêtement extérieur, les fameuses peaux de pangolins, se poursuit. Un aperçu de la mosaïque finale est visible sur la façade principale.  Au niveau de l’esplanade sud, l’installation des 58 tourniquets est achevée. Selon les explications de Yoann Ropital, le directeur de projet chez MAGIL, les grillages seront érigés dès cette fin de semaine et les accès du stade seront entièrement clôturés en début de semaine prochaine. L’équipement du lit intérieur de l’éclairage de l’aire de jeu continue et devrait être prêt pour la première semaine du mois d’août.

Le Minsep en a profité pour prescrire de nouvelles recommandations. Notamment, l’installation des ascenseurs et écrans au niveau du stade principal avant fin juillet courant, l’augmentation d’ouvriers pour accélérer la fin des travaux. En chantier depuis 2017, le Complexe sportif d’Olembe d’une capacité de 60.000 places, est censé accueillir le match d’ouverture et la finale de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2021) de football qui se déroulera du 9 janvier au 6 février 2022 dans notre pays.

Chantier du stade d’Olembe : le ministre des Sports confirme le déblocage de 6 milliards FCFA au profit de l’entreprise Magil

Le constructeur canadien avait conditionné la reprise des travaux par le payement des décomptes.

Une fois de plus en visite sur le chantier de construction du stade d’Olembe (Yaoundé), le ministre des Sports et de l’Education physique a annoncé gouvernement a débloqué une enveloppe de plus de 6 milliards FCFA pour la reprise des travaux. Cette somme représente les décomptes dus à l’entreprise canadienne Magil, en charge de la construction de l’ouvrage.

En effet, lors de reprise du chantier à l’entreprise italienne Piccini, d’abord en charge des travaux, Magil s’était engagé à puiser 6 milliards FCFA sur fonds propres pour poursuivre le chantier et éviter une interruption. Cependant, le gouvernement du Cameroun tardait à rembourser et le constructeur ne pouvait plus régler ses sous-traitants. D’où l’arrêt des travaux observés pendant quelques mois.

Ce 29 avril, Magil s’est engagé à accélérer le rythme des travaux afin de les livrer en novembre, soit trois mois avant le début de la Coupe d’Afrique des nations (Can) que le Cameroun accueille dès janvier 2022.

Il reste au gouvernement à trouver 55 milliards FCFA pour achever lesdits travaux. Le président de la République a habilité le ministre de l’Economie à engager les négociations en vue d’un prêt de 55 milliards FCFA. Cette somme représente les fonds que devait débloquer une banque italienne à l’entreprise Piccini, première sur le chantier. Le gouvernement du Cameroun ayant rompu le contrat ave Piccini, la banque italienne Intesa San Paolo n’a plus engagé ses financements.

Stade d’Olembe : livraison en octobre 2020 [constructeur]

Le canadien Magil Construction annonce également une mise en service partielle dès juillet prochain.

Franck Mathière, le vice-président de Magil Construction en charge de l’achèvement du chantier de construction du stade d’Olembe affiche son assurance : « pour la livraison, nous sommes sur une planification – dans la mesure où nous n’aurons pas de reconfinement ou de mesures restrictives – toujours sur une mise en service des premiers équipements (éclairage scénographie) pour le mois de juillet ».

Ce responsable du projet s’exprime ainsi le 12 mai à Yaoundé au cours d’une visite de chantier emmenée par le ministre des Sports et de l’Education physique Narcisse Mouelle Kombi.

Frank Mathière assure que « nous sommes toujours sur un démarrage, une mise en service et une réception par le maitre d’ouvrage courant mois d’octobre ».

Il situe par ailleurs le taux d’avancement de l’ouvrage principal à 80% tandis que les deux stades annexes sont à 89% de réalisation.

Pour sa part, le ministre Mouelle Kombi a estimé que la «  pelouse, qui été complètement plantée, est verdissante » ainsi qu’un « certains nombre d’aménagements importants et stratégiques, notamment dans cette zone résidentielle ».

Le stades d’Olembe est l’infrastructure majeure de la Coupe d’Afrique des nations que le Cameroun doit acceuillir en 2021.

Cameroun/Stade d’Olembe : Malgré le Covid-19, le constructeur rassure sur les délais

L’entreprise Magil  évoque une fois de plus la possibilité de livrer les travaux dans les délais impartis. Elle l’a dit au ministre des Sports et de l’éducation physique qui effectuait une visite sur le chantier  le 14 avril dernier.

En dépit de la pandémie du Covid-19, les machines continuent de tourner à Olembe. C’est le premier constat qui se dégage de la visite du ministre des Sports et de l’éduction physique (Minsep) sur le site du chantier le 14 avril dernier.

Dans la présentation des travaux en cours de réalisation, notamment de la pelouse, le vice-président chargé des opérations internationales de Magil a indiqué au micro de la CRTV que : « les stades annexes A et B sont à  trois semaines de la fin des travaux. Concernant le stade principal, nous évoluons sur les trois niveaux en parallèle, ainsi que sur les voiries et le futur héliport. S’agissant de l’aire principale, après avoir dédouané les équipements et les semences  nous avons pu ensemencer hier (13 avril 2020.Ndlr)»,

Sur le reste de travail à mener, Franck Mathiere se montre tout aussi rassurant. « Nous commençons l’arrosage de ces semences  et d’ici quelques semaines l’herbe va devenir verdoyante et nous allons maintenir ça en entretien. Il nous faut désormais trois mois pour que la semence puisse devenir du gazon, et que  ce gazon puisse avoir ses racines qui vont  venir le renforcer».

Le journal  Cameroun Tribune  de ce 15 avril  décrit un chantier qui vibre au rythme des finitions. « Dans les vestiaires, les travaux de finitions consistent en la pose des plafonds et de l’éclairage, des revêtements du sol après carrelage, ainsi que la mise en place du matériel de plomberie dans les différentes salles d’eau (…) Au niveau des terrains d’entraînement, on s’achemine à grands pas vers les finitions des vestiaires (…) Au niveau de la tribune du stade B, les réparations mineures sur la charpente se poursuivent. Les mats d’éclairage présents sur les deux terrains d’entraînement attendent encore le matériel et le personnel en charge de leur érection. Des experts étrangers qui ne peuvent pour le moment débarquer au Cameroun pour des raisons de fermeture des frontières, coronavirus oblige. »

En rappel, la CAF avait choisi le mois de septembre prochain comme délai de livraison des infrastructures devant servir pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN). Mais c’était sans compter avec la pandémie du Covid-19 qui est fortement entrée en Afrique deux mois après cette décision.

Cameroun-Stade d’Olembe : Magil fait le diagnostic des travaux de Piccini

Le nouveau constructeur compte tripler le nombre d’ouvriers sur le site dès le mois de février.

Le ministre des Sports et de l’Education physique était en visite, le 29 janvier, sur le site de construction du stade d’Olembe, à Yaoundé.

Le ministre Narcisse Mouelle Kombi, par ailleurs président des Comités d’organisation du Chan 2020 et de la Can 2021 au Cameroun, était accompagné par le gouverneur de la région du Centre, président du Comité local d’organisation.

De cette visite d’inspection, il ressort des explications données par Emmanuel Compain, chef de l’équipe technique, que le diagnostic de tous les travaux précédemment réalisés par Piccini est dans sa phase finale, avec un effectif de 220 personnes. A partir de février 2020, ce nombre va tripler.

C’est du moins ce que fait savoir le ministère des Sports dans un communiqué.

Les travaux sur le terrain, qui a été entièrement repris par Magil, progressent normalement. A partir d’avril 2020, ils seront tous verts. Le ministre a demandé une forte mobilisation, une pro-activité, une collaboration de tous les acteurs pour assurer la livraison dans les délais.

Stade d’Olembe: Piccini sommé de payer les arriérés de salaire des ouvriers

Le ministre des Sports a donné cet ordre mardi au cours d’une séance de clôture officielle des activités du groupe Piccini.

Le ministre camerounais des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, instruit le groupe italien Piccini de solder les arriérés de salaire des ouvriers du chantier du complexe sportif d’Olembe.

Le montant de la masse salariale réclamée n’est pas connu. Il représente cependant le dernier acompte à régler par le groupe Piccini après un premier versement de 250 millions de Francs CFA en août dernier et un autre de 300 millions qui était prévu pour la fin de ce même mois.

Narcisse Mouelle Kombi  a par ailleurs instruit aux responsables de la société Magil de maintenir les emplois de ces ouvriers.

Magil prend ce mardi les rênes du chantier de construction de l’infrastructure de la Can 2021 en remplacement du groupe Piccini dont le contrat a été résilié le 29 décembre. Les motifs avancés par le gouvernement camerounais sont : non-respect des engagements contractuels, abandon du chantier, violation de la législation sociale au travers de l’accumulation des arriérés de salaires des ouvriers, entre autres.

Piccini affirme son intention de vouloir défendre ses intérêts devant les juridictions compétentes. Il accuse l’Etat de ne pas avoir respecté les clauses de l’accord relatives à l’accompagnement financier.

Stade d’Olembe : bataille annoncée entre le gouvernement et Piccini

Le Cameroun a résilié le contrat de l’entreprise italienne pour une série de griefs. Piccini menace d’ester en justice pour « protéger ses intérêts » si cette décision n’est pas annulée dans les 72h.

Il aura fallu deux sorties au ministre des Sports et de l’Education physique pour expliquer à l’opinion publique pourquoi le gouvernement du Cameroun résilie le contrat de Piccini, l’entreprise engagée dans la construction du complexe sportif d’Olembe.

Dans la première, une décision du 29 novembre 2019, le ministre Narcisse Mouelle Kombi explique pêle-mêle que l’italien Piccini a procédé à un arrêt « non autorisé des travaux ». Mais l’entreprise a également abandonné le chantier.

Un abandon « dûment constaté par un huissier » ; et n’a pas respecté des engagements contractuels. Le ministre accuse par ailleurs Piccini d’avoir sous-traité des travaux sans l’accord du ministère, le maître d’ouvrage ; et d’avoir violé la législation sociale par l’accumulation des arriérés de salaire aux ouvriers.

24h plus tard, le ministre Mouelle Kombi remet une couche. Dans un communiqué signé du 30 novembre, le maitre d’ouvrage explique cette décision par le constat de « graves défaillances de l’entreprise et de la violation de nombreuses dispositions contractuelles ». Le gouvernement justifie cette décision après avoir constaté que Piccini ne pouvait livrer le stade d’Olembe « dans les délais requis à cause d’une longue période d’arrêt unilatérale des travaux suivi d’un abandon du chantier ». Dans la foulée, il rassure qu’une entreprise internationale va prendre le relais des travaux.

Cette entreprise c’est la canadienne Magil. C’est du moins ce que croit savoir Piccini dans son communiqué de presse du 30 novembre en réaction à la résiliation de son contrat sur Olembe.

Dans cette sortie, le groupe italien rejette les accusations du gouvernement en affirmant que « cette décision intervient alors même que les travaux se poursuivent sur le site ». A son tour, Piccini accuse le gouvernement du Cameroun de n’avoir pas respecté ses engagements, notamment en ce qui concerne l’accompagnement financier.

Piccini souligne par ailleurs que la décision de résiliation du contrat intervient bien après qu’une autre entreprise, la canadienne Magil, a déjà été choisie pour remplacer le groupe italien.

L’italien note cependant que la décision du ministre des Sports est « un acte administratif susceptible de tout recourt approprié ». Et de relever que si cette décision n’est pas levée dans les 72h, l’entreprise va poursuivre l’Etat du Cameroun devant les tribunaux pour « défendre ses intérêts ».

Rappelons que le stade d’Olembe constitue l’ouvrage principal du complexe sport qui doit être construit. Ce stade est également l’un des principaux retenu pour accueillir les matches de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2021 au Cameroun. Commencé en 2015, le chantier de construction du stade d’Olembe connu de nombreux soubresauts, avec notamment de multiples grèves du personnel. Il doit être livré à la mi 2020.

Stade d’Olembe : Piccini va payer plus de 500 millions Fcfa d’arriérés de salaire

L’entreprise chargée de réaliser l’ouvrage prévu pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations (Can) annonce que le payement de ces salaires va s’étendre jusqu’en septembre.

Dans un « message porté » signé le 15 aout, le président du groupe de construction italien Piccini informe les autorités du Cameroun du payement des arriérés de salaire des ouvriers du stade d’Olembe.

L’objet de la correspondance, adressée au gouverneur de la région du Centre président du comité local d’organisation de la Can porte sur « le règlement des arriérés de salaires dus aux personnels ayant travaillé sur le site d’Olembe » pour le compte du groupe.

Soit 250 millions Fcfa à compter du vendredi 23 aout et une seconde tranche de 300 millions Fcfa à débloquer « fin aout ». Le groupe précise que le « reste » sera payé « fin septembre » sans en indiquer le montant.

Piccini assure par ailleurs que « des dispositions techniques se poursuivent en vue de la relance des travaux sur le chantier ».

Les travaux sur le chantier de construction du stade d’Olembe connaissent de fréquents mouvement d’humeur. Les ouvriers se plaignant en effet d’accumuler des arriérés de salaires. Des mouvements de protestations qui ont causé plusieurs arrêts des travaux ayant pour conséquence des retards sur les délais de livraison de l’infrastructure.

Stade d’Olembé: le délai de livraison à nouveau prolongé

Dans un communiqué de presse, la direction générale du groupe indique qu’ils vont respecter le délai de livraison du chantier à savoir fin décembre 2019.

Encore une nouvelle date annoncée pour la livraison du stade d’Olembé. Le groupe Piccini en charge de la réalisation du chantier, dans un communiqué, assure que les travaux seront achevés en fin décembre 2019 comme stipulé dans les contrats.

De mars 2019, on est passé à juillet. A présent l’entreprise annonce le respect scrupuleux du nouveau délai, fin décembre 2019.

La note datée du 21 mai revient également sur des informations faisant mention de «l’abandon du chantier» et le «départ du Cameroun» du groupe Piccini. Toutes choses que l’entreprise qualifie de campagne de désinformation. «La direction générale du Gruppo Piccini tient à porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale, que les termes du contrat qui le lie à l’Etat du Cameroun n’ont pas changé. Ce contrat précise que tous les ouvrages de cette importante infrastructure doivent être livrés en fin décembre 2019».

Dans le communiqué, la société reconnait toutefois des «difficultés conjoncturelles» qui entachent la conduite de ce projet. Difficultés, peut-on lire, qui trouveront solutions grâce aux efforts conjugués de l’Etat du Cameroun, de l’Italie et l’entreprise.

Plusieurs grèves ont été observées par les ouvriers travaillant sur le chantier d’Olembé. Le dernier en date, celui d’avril 2019. Des ouvriers réclamaient des arriérés de salaire. Une situation que l’entreprise avait alors mise sur le compte du retard observé dans le remboursement par l’Etat des dépenses engagées par l’entreprise, pour le transport des matériaux préfabriqués en provenance d’Italie.

Retards qui selon l’entreprise auraient été à l’origine du non-respect du délai de livraison du stade de 60.000 places fixé initialement au 31 mars 2019. Des employés de la société émettaient également un doute quant à la tenue du  pari en juillet 2019 (nouvelle date butoir). Une crainte qui vient d’être confirmée avec le communiqué de presse du 21 mai. La nouvelle date annoncée étant fin décembre 2019.

Cameroun: un mort dans un accident sur le site du stade d’Olembe 

Un ingénieur égyptien travaillant pour le groupe Piccini est décédé mercredi dans un accident sur le chantier de construction du stade omnisport Paul Biya.

La victime s’appelait Mahmoud Abdallah. Cet ingénieur égyptien collaborait avec le groupe italien Piccini depuis huit ans. Il  été victime d’un accident de travail mercredi, 14 novembre, qui lui a été fatal.

Mahmoud Abdallah réparait un engin élévateur lorsque celui-ci a lâché et est retombé sur l’infortuné. Celui-ci a été transporté à l’hôpital de toute urgence mais il n’a pas survécu à ses blessures. Il a rendu l’âme quelques heures plus tard.

Le groupe Piccini a déploré ce drame. Dans un communiqué rendu public le même jour, la structure en charge de la construction du stade d’Olembe a fait savoir qu’elle a pris des dispositions que la dépouille soit rapatriée en Egypte dans les meilleurs délais.

Mouvement d’humeur sur le chantier du stade d’Olembé: les parties ont engagé les pourparlers

Une rencontre est prévue ce jeudi entre les responsables des entreprises Hsd-Melt group, 2IM et le groupe de frondeurs qui exige de meilleures conditions de travail.

La grève des employés de Hsd-Melt Group et 2IM, deux sous-traitants du groupe Piccini dans la construction du stade Paul Biya à Olembe, les 12 et 13 juin, a conduit à la tenue d’une réunion d’urgence entre les responsables des deux sociétés et le ministre du Travail et de la Sécurité sociale.

Les acteurs réunis mercredi à Yaoundé ont convenu de ce que les responsables de Hsd-Melt group et de 2IM rencontrent les ouvriers grévistes ce jeudi. Le ministre Grégoire Owona leur a instruit  de trouver des solutions pour une sortie de crise.

Des employés du chantier ont décidé d’observer un mouvement de grève mardi sur le site du stade Paul Biya, à Olembé. Ils revendiquent de meilleures conditions de travail, le versement des cotisations à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), le paiement des indemnités de logement, le paiement des primes de risques, de rendement et de responsabilités, l’augmentation de la prime de ration, etc.

Les frondeurs demandaient également à être recrutés directement par Piccini, l’entreprise italienne chargée de la construction dudit stade. Mais, pour le directeur de Piccini, il n’est pas possible d’accéder à cette demande actuellement, compte tenu des délais réduits.

Le mouvement d’humeur s’est poursuivi mercredi et les ouvriers du stade d’Olembé ont été rejoints par les populations riveraines qui contestent le recrutement massif de personnes venues d’autres localités au détriment de leurs jeunes.

 

 

Stade d’Olembé : le camion transportant le matériel préfabriqué se renverse sur la chaussée

Le véhicule a fait un accident dans la nuit du dimanche 10 juin 2018 au quartier Nlongkak à Yaoundé.

Du gasoil continue de circuler sur la chaussée au niveau du lieu-dit rond-point Nlongkak  à Yaoundé, ce lundi 11 juin 2018.  Un camion transportant un conteneur de matériels préfabriqués s’y est renversé dimanche vers 23h. L’accident est survenu à quelques kilomètres du site de construction du stade Paul Biya d’Olembé, où ce matériel devait être déchargé

A côté du gasoil visible sur le bitume, l’on aperçoit un poteau électrique en métal fracassé par le choc de l’accident. Plusieurs autres objets métalliques complètement dégradés sont rangés sur un coin de la route. Les portières du camion en provenance du Port de Douala (immatriculé SUTR190AA) sont complètement broyées.

Selon les témoignages recueillis sur le lieu de l’accident, le conducteur du véhicule s’en est sorti avec un traumatisme crânien, ainsi que  quelques écorchures sur le visage. Il a été transporté à l’hôpital central de Yaoundé, selon les sources policières. Sur les raisons de cet accident de la circulation, un policier approché au quartier Nlongkak, laisse entendre que le contenu transporté par le camion a basculé sur un côté du véhicule qui a ainsi perdu l’équilibre et s’est renversé sur la chaussée.

Ce 11 juin, la circulation est restée perturbée de 5h à 12h. Pour traverser, le lieu de l’accident, certains automobilistes ont dû patienter pendant plus d’une heure de temps sur place. Ceux qui ne pouvaient pas attendre ont été obligés de trouver une astuce. C’est aux environs de 10h qu’une grue, appartenant à l’entreprise  italienne Piccinni, a dû venir libérer le trottoir. Il a fallu au moins deux heures de temps pour les dix employés déployés sur cette mission pour remorquer le conteneur et l’acheminer vers le stade d’Olembé.

Pendant que cet exercice se déroulait les forces de l’ordre s’attelaient à rétablir la circulation.

Samuela Isopi: «Le stade d’Olembé sera prêt en septembre 2018»

L’ambassadrice d’Italie au Cameroun a assuré lundi que le gros ouvrage sera terminé avant la dernière inspection de la CAF.

Le groupe Piccini et l’ambassade d’Italie au Cameroun tentent de faire dissiper le doute quant à de probables retards dans la livraison du stade d’Olembé, la plus grande infrastructure désignée pour accueillir la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2019. Face à la presse nationale et étrangère lundi, 17 juillet, la diplomate Samuela Isopi a indiqué que «le stade sera prêt en septembre 2018», soit bien assez tôt pour que la dernière inspection de la Confédération africaine de football se termine sur une note positive en faveur du Cameroun.

Bien que des chiffres, taux de réalisation et consommation du budget, permettant de juger de l’état d’avancement actuel des travaux, n’aient pas été communiqués – les responsables estiment que 30% du chantier est réalisé – Samuela Isopi a assuré que l’ouvrage principal sera prêt à la date fixée.

«Les premiers bateaux préfabriqués sont attendus au mois de septembre. Chaque bateau transportera 9 000 à 9 500 tonnes d’éléments préfabriqués. Au total, 50 000 tonnes d’éléments sont en train d’être fabriqués en Italie. Le reste sera fait sur place. La préparation est déjà en cours, il y a beaucoup d’activités qui se font en Italie. Malheureusement ça ne se voit pas encore, mais dès que les premiers éléments seront arrivés, chaque semaine on aura une évolution visible.

La fondation sera achevée d’ici la fin de l’année et là on va faire le montage des structures, qui va commencer au mois d’octobre jusqu’en mars. Après on va procéder à la pose de la toiture et des clauding jusqu’au mois de juillet. Et de ce moment-là on va faire les finitions et l’installation des éléments mécaniques qui vont durer jusqu’à la fin de l’année. Néanmoins les infrastructures prioritaires seront prêtes avant l’arrivée de la CAF», a expliqué le directeur du projet Marc Debandt.

La conférence de presse de lundi a également été l’occasion pour le groupe Piccini de revenir sur la polémique liée à la construction du stade avec des éléments préfabriqués. L’opinion y voyait des matériaux provisoires, la structure parle d’«une technologie avancée qui s’utilise actuellement en Europe». «Les éléments préfabriqués seront acheminés de l’Italie vers le Cameroun sans frais supplémentaires et de même une usine de fabrication d’éléments préfabriqués sera mise sur pied dans les prochains mois et après tous les travaux, elle restera au Cameroun», a martelé Marc Debandt.

A l’issue des travaux, le complexe sportif d’Olembé sera doté d’un stade d’une capacité de 60 000 places, deux stades d’entraînement, un lac artificiel, un gymnase, une piscine olympique, des terrains de tennis, de basketball et de volleyball, ainsi qu’un ensemble hôtelier et des espaces commerciaux, le tout pour un coût de 163 milliards de Francs.

 

Cameroun: le stade d’Olembé sera construit en matériaux préfabriqués

Le choix se justifie par le retard accusé sur le chantier par l’entreprise chargée de réaliser l’ouvrage

A seulement quelques mois de la CAN 2019, la construction des infrastructures devant accueillir la compétition au Cameroun sont en cours. Nombreux sont ceux qui doutent du bouclage des chantiers dans les délais imposés par la Confédération africaine de football (CAN).

Depuis quelques jours, le stade d’Olembé fait l’objet d’une attention particulière.  Piccini, entreprise italienne chargée de la réalisation de l’ouvrage,  a annoncé que le stade d’Olembé sera construit en matériaux préfabriqués. «Ça suppose que l’on importe des pièces préfabriquées à installer directement sur le site, au lieu de tout construire sur place. Il va également falloir louer des bateaux pour tout acheminer au Cameroun. Bref, on fera le nécessaire pour rattraper les délais qui sont impératifs», a précisé Sam Thamin, le directeur du projet, dans une interview accordée à Cameroon tribune.

La démarche impliquera-t-elle des coûts supplémentaires ? Sam Thamin ne l’a pas précisé. Toujours est-il que les délais tiennent désormais Piccini à la gorge. L’entreprise a accusé du retard en raison des « tracasseries administratives », mais devra livrer à temps. Investissement d’un montant de 163 milliards de francs Cfa, le stade d’Olembé (d’une capacité de 60.000 places) est prévu pour accueillir les matches de la CAN 2019 qu’organisera le Cameroun. Il a été co-financé par la Banque italienne Intesa San Paolo et l’Etat camerounais.

Après le relatif succès de l’organisation de la Can féminine en 2016, le Cameroun est attendu au tournant. C’est à domicile qu’il devra défendre son titre de champion d’Afrique.