Le latéral droit de Galatasaray veut retourner en France afin de profiter de l’exposition médiatique qu’offre la Ligue 1.
Ces derniers jours, Colin Dagba et Ronal Pierre-Gabriel ont notamment été évoqués du côté de Strasbourg. Le joueur du Paris Saint-Germain reste la priorité du board strasbourgeois, mais ce dernier multiplie les pistes en cas d’échec dans le dossier du jeune parisien.
Un nouveau nom a fait son apparition. Selon le journal turc Dirilispostasi, le club alsacien suivrait avec attention la situation de Sacha Boey. Le latéral droit Franco-camerounais de 21 ans évolue à Galatasaray depuis seulement un an, mais il souhaiterait déjà quitter la Turquie. Le joueur formé à Rennes n’est pas parvenu à s’acclimater dans son nouveau pays. La saison passée, il n’a joué que 13 rencontres de championnat.
Le latéral voudrait quitter la Turquie et privilégierait un retour en Ligue 1. Le Racing pourrait en profiter pour le récupérer. Sacha Boey a déjà côtoyé l’entraîneur alsacien, Julien Stéphan, du côté du Stade Rennais. C’est lui qui avait lancé le joueur de 21 ans en professionnel lors de la saison 2018-2019. Le latéral pourrait donc retrouver son ancien entraîneur dans les jours qui viennent
Deux fois présélectionné en équipe nationale de football du Cameroun, Sacha Boey n’a jamais été retenu dans une liste définitive des Lions. Au vu de son talent, il mérite au moins d’installer la concurrence auprès d’Olivier Mbaizo et Faï Collins. Dans l’optique de disputer le Mondial qatari, le prometteur latéral droit gagnerait à revenir jouer en Ligue 1, où il profitera de l’exposition médiatique pour mettre la pression sur le staff technique des Lions indomptables.
Le sélectionneur du Togo, qui a entraîné le Cameroun en 1985, est interpellé pour son rôle dans un dossier concernant des transferts de joueurs présumés frauduleux au Racing Club de Strasbourg
Deux ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis, ont été requis par le parquet de Strasbourg contre Claude Le Roy, actuel sélectionneur de l’équipe nationale du Togo. Son rôle dans un dossier concernant des transferts de joueurs présumés frauduleux au Racing Club de Strasbourg est pointé du doigt.
L’actuel sélectionneur de l’équipe nationale du Togo, Claude Le Roy, est inquiété par la justice française. Le parquet du tribunal correctionnel de Strasbourg a en effet requis contre lui, le 13 juin dernier, une peine de deux ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis, dans une affaire de transferts de joueurs présumés frauduleux à l’époque où il était manager général du Racing Club de Strasbourg.
Les faits remontent à la fin des années 1990 et aux débuts des années 2000 et mettent en lumière un mélange des genres entre activités de propriétaire du club et d’agent de joueurs, que la loi française oblige à séparer.
Des fausses factures auraient été émises pour permettre à la branche britannique d’IMG, société à l’époque propriétaire du club, et à divers intermédiaires de toucher des commissions sur les contrats de transfert de joueurs, au détriment des comptes du R. C. Strasbourg. Parmi les transferts en cause figure celui de l’attaquant Peggy Luyindula à l’Olympique lyonnais en 2001, pour 58 millions de francs, plus un bonus de 11 millions.
Légèreté blâmable
Le représentant du ministère public a pointé la « légèreté blâmable » de Claude Le Roy, lequel a pour sa part fait valoir sa mauvaise connaissance du cadre juridique des transferts. « On est dans un petit monde d’ultra-privilégiés brassant des centaines de milliers de francs. On est grisé, on en oublie qu’il y a un cadre », a déploré M. Hauger dans ses réquisitions.
Egalement poursuivi dans cette affaire, Patrick Proisy, ancien président du R. C. Strasbourg, risque pour sa part trois ans d’emprisonnement dont trente mois avec sursis.
Aucune peine d’amende n’a été requise à l’encontre de Claude Le Roy, qui avait été placé en garde à vue dans cette affaire en 2006, et Patrick Proisy, le parquet considérant qu’il n’y avait pas eu d’enrichissement personnel direct dans leur cas, contrairement aux deux agents sportifs également poursuivis dans ce dossier, Gilbert Sau et Nicolas Geiger. La décision a été mise en délibéré au 13 septembre.
Claude Le Roy, sélectionneur du Togo depuis cette année, a entraîné, depuis ses débuts avec le Cameroun en 1985, une demi-douzaine de sélections africaines.
Claude Le Roy, lorsqu’il était entraîneur de l’équipe nationale du Cameroun.Droits réservés)/n
Elles auront lieu en deux temps, du 17 au 18 octobre, ainsi que les 15, 16 et 19 novembre 2014 à Strasbourg
L’association «Europe-Cameroun-Solidarité» organise la quatrième édition des journées Bami-Trad (JBT) en France sur le thème «l’Afrique aux 1000 facettes». Elles se tiendront du 17 au 18 octobre et du 15 au 19 novembre 2014 à Strasbourg en France. L’inauguration des JBT 2014 aura lieu le 18 octobre en présence du maire de Strasbourg, Roland Ries ; du président du Conseil général du Bas Rhin, Guy Dominique Kennel ; du président de la région Alsace, Philippe Richert ; de la sénatrice et des députés du Bas-Rhin. Cet événement culturel offrira des stands et expositions ventes, conférences-débats, animations et ateliers, projection de films, mise aux enchères, etc.
Deux activités importantes sont à signaler, notamment une conférence-débat le 18 octobre sur «la dette des pays pauvres» et deux autres conférences le 15 novembre prochain sur les thèmes : «Les rois et reines traditionnel-l-es, gardien-ne-s du temple dans l’Afrique moderne ?» ; «Afrique-Europe 1914-2014, cent ans de destin commun ?» Les JBT 2014 seront clôturés le 19 novembre avec la projection des films «les maîtres fous» de Jean-Rouch et «Afrique-50» de René Vautier, suivis de débats à l’amphithéâtre de l’Institut Lebel de l’université de Strasbourg.
Créées en 2009 par l’ONG «Europe-Cameroun-Solidarité», les journées Bami Trad (JBT) sont l’occasion de découvrir les différentes facettes de la culture africaine et d’ailleurs. Elles constituent un temps fort de sensibilisation et de débat sur «les problématiques d’hier et d’aujourd’hui de l’Afrique et d’autres continents» et allient moments de partage et de convivialité.
Enseignante en économie et gestion dans l’académie de Strasbourg depuis 1999, Mme Ekobe a participé à la création de l’association Djéméa dont elle est présidente aujourd’hui. Nous l’avons rencontrée
Parlez-nous de votre association
C’est le 18 Aout 2000 que nous avons créé cette association; elle est à but non lucratif, agréée par jeunesse et sport, avec le soutien de la caisse d’allocations familiales de la ville de Strasbourg, du Conseil Général, du Bas-Rhin et de l’A.C.S.E. Nous organisons pour les jeunes des séjours de vacances pédagogiques, éducatifs et culturels en France et au niveau international. Nous faisons venir pendant nos séjours de vacance une équipe professionnelle du cinéma, qui leur fait une initiation à l’audiovisuel, sans oublier à la base l’équipe, celle des animateurs qui assurent toutes les activités récréatives. La valeur ajoutée de nos séjours est l’accent mis sur les outils de communication et d’information dont les jeunes raffolent mais qu’ils utilisent mal à cause d’un manquement réel dans l’application des matières comme le français et les mathématiques enseignés dans les programmes scolaires. Les jeunes repartent à l’issue de ces initiations avec un autre regard sur ces matières, se sentent plus valorisés et ont plus confiance en eux. Nous uvrons ainsi à la promotion de l’égalité des chances et de la diversité, car nous développons l’accès aux vacances et aux loisirs pour tous, et particulièrement aux enfants issus de familles modestes. C’est aussi un moyen de lutter contre la délinquance, et de participer à la socialisation et au bienêtre des jeunes. Il y a ce projet «chasseurs d’images» dont l’objectif est la réalisation d’une uvre cinématographique et d’une uvre audio-visuelle, sur le thème du vivre ensemble. Nous invitons le jeune à tenir compte de l’environnement dans lequel il vit.
Vous êtes un partenaire social incontournable avec votre concept de Stras-barbec
En effet, depuis l’été 2011, nous avons initié le principe du barbecue dominical dans les quartiers sensibles de Strasbourg et plus particulièrement à Hautepierre. Cette année le soleil n’a pas toujours été au rendez-vous de notre été, mais, nos barbecues ont fait le plein, car c’est des moments de convivialité. Ce qui nous a permis d’envoyer des fournitures scolaires aux jeunes élèves de trois structures associatives au Cameroun:
-La fondation FACT, un orphelinat de Yaoundé
-L’association Relais -enfants parents-] qui s’occupe des enfants de détenus à Yaoundé
B -L’orphelinat Saint Jean à Deido- Douala.
Notre dernier barbecue qui aura lieu le 28 septembre à Hautepierre servira à aider les parents à financer le séjour des vacances de leurs enfants, pendant les vacances de la Toussaint. Il aura lieu au Centre de Vacances Les Sources, à Stosswihr 68140, dans le Haut-Rhin. 74 jeunes de six à dix-huit ans vont y participer, du 18 au 28 Octobre prochain.
Elle parle aussi de son association Europe Cameroun Solidarité et de son militantisme
Vous organisez cette fin de semaine, une nouvelle édition des Bami-trad. Que signifie ce concept?
Les Journées Bami-Trad sont des Journées des traditions Bamiléké ou Lièze Kô Pe Grasfield en langue bamiléké.
Ces journées sont organisées par Europe Cameroun Solidarité. Un mot sur l’association?
Europe Cameroun Solidarité est une Organisation Non Gouvernementale qui intervient essentiellement au Cameroun et accessoirement dans tous les autres pays où son objet est requis. Les actions de l’association appelées entraide prennent la forme de soutien financier, matériel, intellectuel et/ou technique. L’association uvre en faveur de la santé (Médecine et chirurgie, prévention, éducation), de l’enfance (Aide aux mères, orphelinat, pouponnière, éducation, maternelle), la jeunesse (Education, sauvegarde, rééducation, apprentissage), les personnes âgées, l’aménagement local, privé ou public et la culture (Maintien des cultures régionales, sauvegarde du patrimoine local, échanges culturels).
Quels sont les partenaires de cette édition?
Nos partenaires sont les structures locales qui nous sollicitent, car nous nous occupons des projets pour lesquels nous sommes saisis, procédons à une analyse très fine. A partir du moment où le projet nous paraît justifié et est destiné à l’intérêt collectif, nous essayons de participer à la réalisation du projet. Nous suivons la réalisation de celui-ci avec les partenaires locaux. Nos partenaires par ailleurs peuvent être les collectivités territoriales (les régions, les départements, les communes, l’Etat, il en est ainsi de la Région Alsace, du Conseil Général du Bas-Rhin, de la Ville de Strasbourg.) voire d’autres associations. Nos partenaires permanents pour diverses animations sont Femmes du 3ème Millénaire et Wietchip (Association des descendants de la cour de Bangoua).
Quel souvenir gardez-vous de la première édition?
Un souvenir d’une manifestation d’une grande qualité, de l’avis même de tous ceux qui nous ont fait l’honneur de leur présence. Des rois de l’Ouest du Cameroun étaient présents. Comme cette année, les intervenants sont entre autre, le maire de Strasbourg Monsieur Roland Ries et le Député du Bas-Rhin Monsieur André Schneider qui a été anobli par la cour de Bangou. Tous deux ont procédé à l’ouverture des Journées. Cette 2ème édition sera clôturée par le Député André Schneider et la Députée européenne Catherine Trautmann.
Vous êtes conseillère municipale dans la ville de Strasbourg. Racontez nous votre aventure politique?
Mon engagement date de longtemps, très engagée et très tôt (soit déjà au cp1 à l’école primaire, au collège aussi bien qu’au lycée au Cameroun), j’intervenais auprès des maîtres, professeurs chaque fois que je pensais que leurs agissements n’étaient pas juste. J’ai gardé cette capacité d’être indignée, d’être révoltée par ce qui ne va pas. Un de nos maîtres à l’université Louis Pasteur de Strasbourg avait coutume de nous dire: il faut rester enfant le plus longtemps possible. Cela me convenait tout à fait et j’ajouterais qu’il faut garder la capacité de résister. La résistance doit nous aider à nous dépasser et à aller de l’avant pour que la cause de l’humain soit entendue. Il faut donc être en résistance pour essayer de rendre sans effet donc inopérante toute action dirigée contre l’humain et bien entendu cette action de résistance doit toujours être guidée par le sens de l’intérêt général et donc collectif pour faire avancer l’humain dans le respect strict de sa dignité et de la reconnaissance de ce qu’il est.
Liliane Tetsi de Europe Cameroun SolidaritéJournalducameroun.com)/n
Vous avez donc un parcours de résistante?
Résister a toujours était très important tout le long de mon parcours. Je me suis engagée dans le syndicalisme en tant que citoyenne parce que j’ai estimé que la cause des salariés valait la peine d’être défendue ou que l’on s’y implique. J’avais constaté que dans ce domaine les relations relevaient souvent pour ne pas dire toujours du «pot de terre contre le pot de fer». Je me suis alors dit qu’il fallait tenter d’inverser la tendance et qu’il n’y avait de fatalité en la matière pas plus que d’autres domaines. Avant, il s’agissait donc d’apporter une modeste contribution à des règles de jeu plus justes entre employeurs et salarié. C’était un acte citoyen qui me tenait à c ur. Aussi, «le virus du social l’emporta-t-il sur celui de la recherche» domaine dans lequel je faisais mes études comme a coutume de dire un de mes Maîtres quand on l’interroge sur qui je suis. Mon engagement politique a été dicté par la même logique. Là encore, parallèlement à ce militantisme et engagement syndical, je milite politiquement pour les mêmes raisons. Ce qui me fait courir à chaque fois: la cause de l’être humain et je pensais que la politique au sens noble du terme est le domaine par excellence de l’application d’un engagement citoyen. Tout ce que l’on fait devant toujours concourir à l’intérêt général. Tout combat que je mène en la matière a pour fil conducteur la même logique.
Quels sont les autres projets de votre association?
S’occuper des problèmes de santé, de la problématique de l’eau car un apport aussi minime soit-il en eau potable donc fut-ce de quelques m3 est un point marqué contre les maladies hydriques et c’est autant de vies sauvées. Contribuer à la lutte et à la prévention contre la pandémie du sida étant entendu que cela passe par l’éducation, ce qui nous amène tout droit vers nos actions en faveur des écoles, des collèges etc. La question de la formation des jeunes et de la qualification des personnes et de la sauvegarde des métiers anciens nous tient à c ur. Aussi, nous envisageons des solidarités entre les femmes d’Afrique qui pourraient se déplacer dans d’autres pays pour partager leur savoir-faire. Nous avons une attention particulière pour les structures qui s’occupent de l’accouchement. L’idée de réduire la mortalité des femmes en couche me taraude depuis toujours et nous devons tout faire pour inverser la tendance pour que vouloir donner la vie ne soit plus synonyme de la perdre. L’Afrique doit décoller et l’avenir se fera avec elle ou ne se fera. Les femmes, la jeunesse et les autres sont et doivent être les piliers de ce nouveau départ.
Et le Cameroun, vous y retournez souvent?
Le Cameroun, je n’y retourne pas souvent mais je suis en lien permanent avec le Cameroun et avec l’Afrique. Se déplacer pour aller s’installer à un autre grand point de espace planétaire qui s’offre à nous n’est et ne doit pas être synonyme d’oublier d’où on vient.