Le Ministre de l’Élevage, des pêches et des industries animales, Dr Taïga, a présidé hier mardi 22 mars 2022 à Yaoundé, la cérémonie de lancement de la mission de formulation du programme d’appui au développement de l’entrepreneuriat aquacole.
Développer la production du poisson sur l’ensemble du territoire national et dans toutes les techniques de la convention actuelle du secteur. Tel est l’objectif de ce nouveau programme d’accompagnement.
D’une durée de 6 ans, le programme démarrera probablement en 2023 pour s’achever en 2029. Pour le ministre, il s’agit là d’un projet très important. C’est pourquoi, a-t-il souligné, des équipes vont se déployer sur l’ensemble du territoire national, afin de recueillir les besoins ainsi que les préoccupations des uns et des autres, et pouvoir ainsi lever toutes les contraintes autour dudit secteur.
Les aquaculteurs veulent à travers ce programme tripler, voire quadrupler la production. « Nous attendons de ce projet un accompagnement plus sérieux de nos communautés, parce que nous nous sommes engagés récemment dans la vulgarisation de l’aquaculture comme une économie alternative de nos populations, qui ont la volonté de se lancer dans la production du poisson », a indiqué le Père Ezéchiel Esope Zanwoen, coordonnateur de l’Association chrétienne « Caritas » de Sangmélima.
En 2019, l’offre en produits halieutiques au Cameroun se situait à 335 158 tonnes. Une offre largement dominée par la pêche artisanale maritime (79%), suivie de la pêche continentale (14%) et de la pêche industrielle (4%). L’aquaculture n’apparaît qu’en dernier ressort avec seulement 3% de l’offre globale.
C’est dans le but de booster de la filière et lutter contre la vie chère que le Minepia multiplie les stratégies de production locale.
Cameroun : les stratégies pour améliorer l’entretien routier en 2022
Le ministre des Travaux publics (Mintp) et ses collaborateurs ont défini mardi 12 janvier 2022 des orientations pour une meilleure gestion des barrières de pluie et des bacs de franchissement.
L’entretien des routes en terre au Cameroun a fait l’objet d’échanges ce mardi en visioconférence. C’était au cours de la conférence annuelle des responsables des services centraux et déconcentrés du ministère des Travaux publics qui s’achève ce mercredi 12 janvier.
Le ministre Emmanuel Nganou Djoumessi et ses collaborateurs ont déterminé les techniques pouvant rendre performant leur travail sur le terrain. En s’appuyant sur la nouvelle stratégie de l’entretien des routes en terre, les participants ont identifié trois orientations pour résoudre les problèmes liés à la gestion des barrières de pluie.
Il s’agit d’abord de l’élaboration des dossiers d’appel d’offres sur la base des nouvelles stratégies de routes en terre. Ensuite il convient de donner un caractère opérationnel aux barrières de pluie. Enfin, préciser dans les dossiers d’appel d’offres les caractéristiques des matériaux à utiliser.
Par ailleurs, les conférenciers ont pris la résolution d’accompagner les 360 communes et les 10 régions dans la gestion des 30 bacs de franchissement fonctionnels et potentiels.
Cet accompagnement concerne aussi bien la conception que la maintenance. Il passe aussi par la construction, l’installation, la mise en œuvre et le fonctionnement des bacs. Pour ce faire, les responsables du ministère sont appelés à maîtriser la documentation y relative, rapporte Cameroon Tribune.
Enseignant au département d’intégration et de coopération pour le développement de l’Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC), le docteur Jimmy Yab aborde avec JDC TV les données de don récent ouvrage « Succès des politiques de développement en Asie de l’Est ».
Pour de nombreux pays africains qui se cherchent des stratégies de développement efficaces, dont le Cameroun, le titulaire d’un doctorat en Sciences politiques de l’université de Southampton (Royaume-Uni) estime que les méthodes utilisées par certains pays d’Asie de l’Est (Japon, Corée du Sud, Taïwan, Thaïlande, Malaisie, Singapour et Indonésie) peuvent servir de modèles pour les politiques économiques.
Les responsables sécuritaires voudraient optimiser la protection des frontières avant l’avènement de la saison sèche. Ce qui devrait empêcher l’intensification des attaques terroristes
Les responsables sécuritaires ainsi que les administrations sectorielles du Cameroun ont mis en place de nouvelles stratégies en vue de mieux conduire la guerre qu’ils mènent contre la secte terroriste Boko Haram, a-t-on appris jeudi, 27 octobre 2016, de sources sécuritaires.
Ces nouvelles stratégies ont été arrêtées au terme d’une réunion récemment convoquée par le gouverneur la région l’Extrême-nord Midjiyawa Bakari.
Ont pris part à la rencontre, les responsables des forces de défense et de sécurité, notamment le général de brigade Bouba Dobekréo, commandant le premier secteur de la Force multinationale mixte (FMM) et le général de brigade Jacob Kodji, commandant la région militaire interarmées N°4.
Au regard de la porosité des frontières et avec l’avènement de la saison sèche, le Cameroun redoute l’intensification des incursions des terroristes dans son territoire.
D’après des sources sécuritaires, en saison sèche, au niveau des frontières avec le Nigeria, les pistes qui n’étaient plus praticables du fait des marécages seront accessibles, ce qui nécessite «un meilleur quadrillage de la frontière pour lutter efficacement contre des incursions de Boko Haram».
Boko Haram qui a énormément perdu du terrain face à la FMM, en témoigne la réduction de ses incursion en territoire camerounais, opère de plus en plus à travers des attaques suicides.
Il s’agit entre autres de la création d’unités spécialisées, de coopération et de collaboration entre les différents services de sécurité et de renseignements en Afrique Centrale et de l’Ouest
Les chefs des renseignements et de sécurité d’Afrique centrale ont élaboré des mesures de lutte contre le terrorisme. Il s’agit entre autres de la création d’unités spécialisées, d’une plateforme institutionnelle régionale d’échange d’informations, de coopération et de collaboration entre les différents services de sécurité et de renseignements.
La création d’un réseau de contacts chargés de la lutte contre la criminalité multiforme est également envisagée.
Les sources de financement du terrorisme ont été examinées lors de cette rencontre militaire tenue à Libreville.
Les Chefs d’Etats d’Afrique centrale et de l’ouest (Ceeac et Cedeao) qui se réunissent ce lundi 03 août 2015 à Malabo en Guinée Équatoriale vont explorer la portée de ces propositions d’actions.
Le Nigeria, le Niger, le Tchad et le Cameroun sont les cibles du groupe djihadiste Boko Haram, dont les attaques ont fait au moins 15000 morts, selon l’ONU.
Les résultats d’une recherche menée sur le sujet sous le couvert de la faculté des sciences économiques de Yaoundé II ont été présentés
Des résultats d’un travail de recherche sur l’impact des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans la productivité des entreprise industrielles au Cameroun, ont été rendus publics au Centre d’Etude et de Recherches en Economie et Gestion (CEREG) de l’université de Yaoundé II-Soa. Selon ceux-ci, les TIC auraient un impact soutenu sur les performances des entreprises industrielles au Cameroun. Il ressort de notre réflexion, que les TIC sont à l’origine des performances économiques des entreprises industrielles au Cameroun. Sans accroître les facteurs de production, les entreprises qui en font un usage efficient voient leur productivité globale et leur productivité de travail augmenter. C’est la conséquence logique des changements organisationnels qu’impose l’utilisation des TIC, a fait savoir Sone Mbassi Alain, le jeune chercheur à l’initiative du travail. Toujours selon l’étude, la seule utilisation des TIC ne suffit pas à générer la performance. Des variables de diverses et la durée d’utilisation de ces instruments seraient déterminants dans le degré de changements organisationnels effectué et par conséquent dans la productivité des entreprises. Pour les TIC utilisées il s’agit essentiellement du Fax, téléphone fixe, mobile, microordinateurs, internet, intranet et même extranet. Cette étude financée par l’organisation Trust Africa et dont les objectifs sont de renforcer le potentiel des africains à apporter des solutions au nouveaux défis du continent, survient à un moment où effectivement de nombreuses entreprises camerounaises se mettent à jour par rapport aux NTIC.
L’étude en elle-même n’apporte pas d’informations supplémentaires, sur la logique des relations TIC et performance des entreprises. Plusieurs travaux ont été déjà effectués sur la question. Mais le mérite de ces travaux est de deux ordres. D’une part, il est le fait de l’intelligence de jeunes chercheurs. Ce qui laisse dire que la graine se plante progressivement dans l’univers de la recherche au Cameroun, et d’autre part il est le fruit d’un travail entièrement coordonné par un centre de recherche locale. Ce qui renforce le premier point donc, on peut discuter sur le contenu ou la forme, mais le pas est franchi et doit se poursuivre, a déclaré sur la question M. Tabi Manga, le Recteur de l’université de Yaoundé II Soa. Selon de nombreux experts effectivement, il est désormais acquis et logique, que les NTIC sont incontournables au sein des entreprises modernes. Mais pour jouer pleinement ce rôle [i l’intégration des NTIC doit être accompagnée de changements organisationnels comme le renforcement de l’autonomie, la diminution du nombre de niveaux hiérarchiques, la mise en place d’une organisation transversale, le passage d’un pilotage séquentiel des activités à un pilotage interactif ou systémique. C’est la qualité et l’efficacité de l’organisation autour des nouveaux outils NTIC qui permettent à l’entreprise de gagner en efficacité et en compétitivité par rapport à ses concurrents, d’où une notion de «productivité organisationnelle». La recherche tout en validant ces hypothèses a introduit un facteur propre à l’environnement camerounais, c’est que l’utilisation des TIC d’une part n’a pas montré d’impact sur l’amélioration de la qualité du travail, et d’autre part a augmenté les coûts de production de ce travail. Des pistes de réflexions que nous soumettons aux universitaires, aux décideurs, et aussi au secteur privé qui pourront apporter des précisions sur certaines parties de l’analyse, afin de parvenir à la publication définitive d’un document plus pertinent et utile, a déclaré pour sa part Henri Tabi Ngoa, le Directeur du centre ayant coordonné les recherches.
Sone Mbassi Alain présentant les conclusions de son travail Journalducameroun.com)/n