Affaires : Christel Heydemann, Directrice générale du groupe Orange effectue sa première visite au Cameroun

Lors de son entretien avec le premier ministre chef du Gouvernement, la Directrice générale du Groupe Orange a promis une amélioration de la qualité du service à destination des Camerounais.

La Directrice générale du groupe Orange, Christel Heydemann est en visite officielle au Cameroun du 23 au 24 novembre 2023. Il s’agit de sa première visite officielle au pays depuis sa nomination en avril 2022. La Directrice générale du groupe Orange, vient au Cameroun avec dans sa délégation, Caroline Guillaumine, Directrice Exécutive de la Communication du Groupe, mais aussi Directrice Déléguée de la Fondation Orange.

« La visite de Heydemann est un signe d’engagement et de confiance du Groupe Orange envers le Cameroun, son potentiel économique et humain, sa position stratégique dans la sous-région, preuve que les deux parties peuvent conjuguer leurs efforts pour améliorer et enrichir l’offre de connectivité au Cameroun et dans la zone Afrique centrale », a souligné Orange.

Dans un Tweet, le Premier ministre, chef du gouvernement s’est réjoui du « réseau fluide » entre le Cameroun et l’opérateur. « Réseau fluide entre le Cameroun et le Groupe Orange, multinationale de télécommunications. J’ai eu des échanges productifs ce 23 11 2023 avec la Directrice Générale de l’entreprise de Télécom Française. Christel HEYDEMANN a promis d’agir pour l’inclusion numérique, et l’amélioration de la qualité du service offert aux consommateurs Camerounais », a écrit le Premier ministre Joseph Dion Ngute.

Son  agenda prévoit entre autres des audiences  tour à tour chez  le Secrétaire général de la présidence Ferdinand Ngoh Ngoh, ensuite chez le premier ministre chef du gouvernement Joseph Dion Ngute  et le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng.

Christel Heydemann en question…

Christel Heydemann est Directrice générale du groupe Orange depuis le 4 avril 2022. Elle a commencé sa carrière en 1997 au Boston Consulting Group. En 1999, elle rejoint Alcatel où elle occupe différents postes de direction, notamment lors de la fusion d’Alcatel et de Lucent. En 2008, elle est nommée directrice commerciale France et membre du comité exécutif d’Alcatel-Lucent France, puis est promue en 2011 au poste de directrice générale des ressources humaines et de la transformation du Groupe.

Elle rejoint Schneider Electric en 2014 en tant que Directrice des Alliances Stratégiques, avant d’être nommée en 2016 Senior Vice President Corporate Strategy & Alliances. En 2017, elle devient Présidente-Directrice-Générale de Schneider Electric France et membre du Comité Exécutif de Schneider Electric.

Puis en 2021 Christel Heydemann devient Directrice Générale Europe Opérations, poste qu’elle occupe jusqu’au début de l’année 2022. A cette date, elle prend la Direction Générale du groupe Orange, dont elle est par ailleurs membre du Conseil d’Administration depuis 2017. Christel Heydemann est diplômée de l’Ecole Polytechnique (France, promotion 1994) et de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées (France).

Télécommunications : les Equato-guinéens à l’école camerounaise

Des responsables de l’opérateur de téléphonie mobile de la Guinée équatoriale (Getesa), viennent d’effectuer une visite de travail à la Cameroon telecommunication (Camtel).

Une rencontre qui aura permis au Directeur général de la Camtel,  Judith Yah Sunday épse Achidi, de présenter à ses invités les avancées enregistrées par la société de téléphonie camerounaise. Les deux pays, Cameroun et Guinée équatoriale disposent  d’une connexion multisectorielle. En effectuant cette descente à Yaoundé le 19 septembre, la délégation conduite par  Carlos Esono Miko, le Directeur Général de Getesa  entend   consolider, des relations du secteur des télécommunications entre   deux pays amis et frères qui partagent le même espace communautaire. Un exercice qui passait  par la multiplication  des points de sortie de la Guinée équatoriale vers l’international.

Si les échanges se sont logiquement attardés sur la présentation des deux probables futurs partenaires, ils auront surtout permis à la délégation guinéenne d’apprécier non seulement,  les atouts de la société Camtel, mais aussi, d’avoir une idée précise sur l’arsenal infrastructurel du hub de l’Afrique Centrale.

« Getesa a des problèmes de connexion à l’international parce qu’il a un seul support qui connecte la Guinée à l’international, alors que le Cameroun a 5 câbles sous-marins qui permettent de donner de la redondance et avoir plusieurs sorties à l’international de telle manière que lorsqu’il y a un souci sur l’un des câbles,  que l’entièreté du pays ne soit pas couper de l’international. C’est donc une visite qui a beaucoup  de sens,  autant pour nous en tant que hub de l’Afrique Centrale,  autant pour eux, qui ont besoin de multiplier leurs sorties sur l’international » a indiqué Judith Yah Sunday.

Le DG de Getesa n’a pas manqué de souligner son admiration face aux atouts de la société camerounaise. Un arsenal qui permet à Camtel de développer une connectivité nationale et internationale qui fait du Cameroun la plaque tournante numérique de l’Afrique Centrale.

En effet, l’entreprise dispose d’un réseau backbone national à fibre optique couvrant  un linéaire d’environ 12 000 km et plus de 500 km de boucles optiques métropolitaines déployées dans huit capitales Régionales. Desserrant  les dix chefs-lieux de région, 51 sur 58 chefs-lieux de département, 209 sur 360 chefs-lieux d’arrondissements et est pourvu de points d’interconnexion aux frontières du Cameroun avec le Tchad, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la RCA et le Nigéria.

A en croire la gazeti237, sur le  plan international, Camtel dispose de trois stations d’atterrissement (Kribi, Limbé et Douala) lui donnant accès aux câbles SAT3, WACS, NCSCS et SAIL qui desservent l’Afrique, l’Europe,  l’Asie et l’Amérique. Il jouit sur ces câbles des droits de propriété sur un linéaire d’environ 50 000 km. Les capacités importantes dont dispose Camtel sur ces câbles lui permettent de se raccorder aux plus grands réseaux internet du monde et de fournir les services de transit IP aux opérateurs nationaux et sous régionaux. Cette rencontre s’est achevée par la visite de deux sites accueillant certaines structures techniques de Camtel.

 

Cameroun : MTN prévoit d’investir 136 milliards de F dans les trois prochaines années

Ralph Mupita, l’a souligné au sortir d’une audience avec le Premier ministre Joseph Dion Ngute, le 25 août à Johannesburg (Afrique du Sud), en marge du sommet 15e sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud).

Selon le PDG du groupe MTN, Ralph Mupita, la filiale camerounaise prévoit d’investir plus de 200 millions de dollars (121 milliards FCFA dans la technologie et les services réseau au cours des trois prochaines années. De plus, elle compte allouer 25 millions de dollars (plus de 15 milliards de FCFA) au renforcement de l’activité Fintech à travers sa filiale Mobile Money Corporation.

Ces investissements visent principalement l’amélioration de la qualité du réseau. Ces derniers mois, la qualité du service des télécommunications s’était fortement dégradée non seulement chez cet opérateur, mais aussi chez son concurrent Orange Cameroun. Entre mai et avril derniers, les consommateurs avaient lancé via les réseaux sociaux une opération de boycott dénommée «mode avion 237» qui consiste à désactiver  les téléphones portable entre 12H et 14H, pour protester contre cet état de choses et la cherté des services.

Il faut rappeler que, la situation actuelle de MTN Cameroon est compliquée à cause de la saisie de ses comptes bancaires depuis septembre 2022, dans le cadre de l’affaire avec Baba Danpullo. Cette saisie, d’un montant estimé à près de 144 milliards de FCFA, dont une grande partie provient du compte de dépôt Mobile Money, a eu des conséquences financières importantes pour l’entreprise. Pour faire face à cette situation, MTN Cameroon a dû s’endetter à hauteur de 91,5 milliards de FCFA au cours du premier semestre 2023 pour financer ses activités.

 

 

Performances : MTN Cameroun affiche 156 milliards de FCFA de Chiffre d’affaires au 1er semestre 2023

La direction de MTN Cameroun révèle que son chiffre d’affaires, au premier trimestre de 2023, se chiffre à 156 milliards de FCFA. Soit une hausse de 9,2% par rapport à la même période en 2022.

Malgré un contexte marqué par l’inflation et une bataille judiciaire avec l’homme d’affaires camerounais Baba Ahmadou Danpullo, MTN a bénéficié d’un marché où le taux de pénétration d’Internet a atteint 76%, l’entreprise a enregistré un chiffre d’affaires de 156 milliards de FCFA au premier semestre 2023, ce qui représente une augmentation de 9,2% par rapport à la même période en 2022.

L’opérateur a engagé environ 93,4 milliards de FCFA en dépenses d’exploitation, qui ont été influencées par des paiements au gouvernement et des dépenses liées à la régulation. MTN Cameroun a annoncé une valeur ajoutée (résultat brut d’exploitation) de 56,8 milliards de FCFA, en hausse de 12,4% par rapport à la même période en 2022. Cela constitue la meilleure performance parmi toutes les filiales de MTN dans les pays francophones d’Afrique de l’Ouest et du Centre.

MTN Cameroun a été créé en 2000 par rachat de la licence de Camtel Mobile par le groupe sud-africain MTN. Son capital de 200 000 000 FCFA est détenu à 70 % par MTN International et à 30 % par la société camerounaise Broadband Telecom. Son directeur général, depuis le premier septembre 2022, est Mitaw N’gambi. MTN Cameroon occupe la cinquième place nationale et la 268e place en Afrique selon le classement 2022 de jeune Afrique après avoir occupé la 319e place en 2021.

 

Cameroun : malgré les nouvelles mesures de MTN et Orange, les abonnés maintiennent le mode avion

Suite au mouvement persistant de boycott de ces deux opérateurs, MTN et Orange ont finalement réagit.

L’opération « mode avion » connait une avancée. Lancée depuis près de deux semaines par les abonnés pour réclamer les meilleurs et une meilleure gestion de leur fons (crédits, data etc), l’opération ‘mode avion » a finalement fait réagir MTN et Orange.

L’opérateur Orange Cameroun annonce sept mesures, et promet entre autres qu’« à partir de ce lundi 08 mai, nous lancerons une campagne d’information et de sensibilisation sur les astuces et méthodes qui vous permettront d’éviter les pertes des crédits (crédit voix et crédit Data) ; à partir du 11 mai, votre volume data inutilisé ou perdu en cas d’indisponibilité du réseau vous sera remboursé dans les jours suivant l’incident. Vous recevrez, dans ce cas, un message précisant le volume de data considéré et sa validité », lit-on dans le document signé par son directeur général Patrick Benon.

Une promesse consubstantielle à celle faite par son homologue de Mtn Cameroon, Mitwa Ng’ambi. Mtn s’engage également à lancer, au cours de ce mois de mai, un conseil consultatif des consommateurs qui permettra d’évaluer l’impact de ces mesures sur la qualité de son expérience avec sa clientèle.

Avant ces mesures, une réunion avait été convoqué par Minette Libom LI Likeng, ministre des postes et télécommunications. A l’issue, les « « instructions fermes pour que dans deux semaines, les opérateurs aillent revoir leurs applications pour que désormais quand un consommateur a acheté du crédit, s’il y a une perturbation de réseau, que ce crédit lui soit restitué. On a également demandé aux opérateurs de mettre à la disposition du consommateur, des outils qui lui permettent d’évaluer la performance du réseau. Ce qui est une avancée considérable. Et également qu’il puisse suivre progressivement comment son crédit est consommé ».

Pourtant les grandes figures de ce mouvement ne décolèrent pas « Orange et MTN parviennent à s’harmoniser même pour l’écriture d’un courrier aux consommateurs. On constate bien que les gars sont main dans la main pour bolè avec nous. Le peuple, main dans la main pour dire à orange cette semaine HA! », réagit Kareyce Fotso ce matin. « Ils n’ont rien cédé ça c’est simplement l’ensemble des résolutions de la réunion avec l’ART et le Minpostel », a renchérit un internaute.

Cameroun-mode avion : le gouvernement convoque les opérateurs de télécommunications

Après la campagne massive de Boycott des opérateurs de téléphonie mobiles MTN et Orange entre 12h et 14h lancée par les consommateurs, le Ministre des Postes et Télécommunications réagit.

Face au mode avion initié par les Camerounais, le ministre des postes et télécommunications convoque une réunion d’urgence avec les DG d’Orange Cameroun, MTN Cameroun, ART et Camtel.

Selon la correspondance du Minpostel, l’ordre du jour de cette réunion qui se tiendra ce jeudi 27 avril 2025, à partir de 15 heures à la Salle de conférence du ministère des Postes et des Télécommunications, portera essentiellement sur mesures prises pour l’amélioration de la qualité de service des communications électroniques et la protection du consommateur.

Cette réunion intervient au moment où les camerounais en grand nombres avec l’adhésion des figures bien connues (David Eboutou, Kareyce Fotso, Ebenezer Kepombia etc.).

 

Téléphonie mobile et télécommunications : le Cameroun était au congrès mondial en Espagne

Absente depuis 2020 du fait de la pandémie de Covid-19, la rencontre annuelle dédiée à la téléphonie mobile et la télécommunication a réouvert ses portes le 27 février dernier en Espagne.

75 000 participants se sont déplacés pour cette rencontre de « Mobile World Congress » qui a eu lieu du 27 février au 02 mars 2023, avec pour principal sponsor est la firme chinoise Huawei, géant mondial de la fourniture de services dans le domaine technologique. Au rang des participants ont comptait les opérateurs, fournisseurs de technologies, accessoiristes, développeurs, start-uppers, etc.

Cette rencontre internationale a connu la présence de Judith Yah Sunday, directeur général de la Cameroon Telecommunications, Enow Enow Ebot, directeur général de l’Agence nationale des Tic, et de nombreux jeunes passionnés des technologies digitales.

Lors de cette édition, le 5G a été l’un des principaux thèmes de débats, dans la mesure où la cinquième génération de réseau mobile apporte déjà plus de données, cela plus rapidement à des millions d’appareils à travers le monde.

En effet, selon les spécialistes présents à Barcelone, cette technologie a stimulé les améliorations de la réalité virtuelle et du métavers (monde virtuel, fiction), et sa bande passante accrue s’est avérée importante pour un vaste éventail de secteurs dont la médecine est l’un des champs d’expérimentation. Seulement, bien que la 5G soit toujours en développement, son successeur attire déjà toutes les curiosités. En effet, la 6G est déjà en cours de développement et devrait être très utile dans un contexte du tout connecté, avec une utilisation élargie aux véhicules autonomes (ou volants), aux villes intelligentes, à la réalité virtuelle, etc.

 

Cameroun-mauvaise qualité du réseau : l’ART somme les opérateurs

L’Agence de régulatioon des Télécommunications  a évalué les performances des quatres principaux opérateurs (MTN, Orange, Camtel et Viettel) au Cameroun.

L’ART au termes de son évaluation de perfomances a servi 13 mises en demeure aux opérateurs suscités, assorties d’un délai de mise en oeuvre des mesures correctives.

MTN Cameroon et Orange Cameroun ont pour leur part engagé des travaux d’optimisation des performances de leurs réseaux de téléphonie mobile dans le pays. Il s’agit d’une directive de l’Autorité de régulation des télécommunications du Cameroun (ART) pour améliorer la qualité des services télécoms.

Ce ne sont pas les premières mises en demeure que le régulateur adresse à ces opérateurs. En novembre 2022, l’ART en avait adressé aux mêmes opérateurs pour manquement à leur obligation de qualité de service à l’issue de contrôles de performances de leurs réseaux.

A ce moment, les opérateurs s’étaient engagés à mener des actions pour remédier aux défaillances relevées. Ils ont notamment prévu d’investir un montant total de 156 milliards F  en 2023 pour étendre la couverture du réseau et améliorer la qualité de service.

Une amélioration de la qualité de service qui n’est pas du tout visible. Rendu à la première moitié du second mois de l’année, les abonnés sont aux abois. « Le réseau Orange Pamla où c est mon téléphone qui ndem déjà ???? », un ras le bol qui est partagé sur la toile depuis un moment. « Les camerounais ont fait quoi à Dieu pour mériter des opérateurs qui ne peuvent pas nous permettre d’avoir un bon réseau. Appel, connexion, meme le SMS? », enrage un autre internaute

Fiscalité : MTN Group va payer plus de 465 milliards de F d’arriérés d’impôts au Ghana

Les autorités ghanéennes ont décidé de sanctionner l’opérateur de téléphonie mobile sud-africain MTN Group pour des « pratiques frauduleuses ».

La subvention ghanéenne de l’opérateur mobile sud-africain MTN Group a reçu une facture d’arriérés d’impôts d’environ 773 millions de dollars (environ 466 529 694 900 FCFA), y compris les pénalités et les intérêts.

La société de télécommunications précise que les autorités du fisc ghanéen reprochent à son unité de falsifier ses revenus (diminution de 30% par rapport aux revenus réels) en faisant une fausse déclaration sur la période allant de 2014 et 2018. MTN Group, qui a vivement contesté cette « forfaiture ».

La Ghana Revenue Authority a émis la facture à MTN Ghana après l’avoir vérifié pour les années 2014 à 2018 et en avoir déduit que la société a sous-déclaré ses revenus d’environ 30 % au cours de la période, a déclaré MTN dans un communiqué.

Le transporteur, qui est présent dans 19 pays d’Afrique et du Moyen-Orient, a déclaré qu’il contestait « l’exactitude et la base » de l’évaluation et qu’il la combattrait.

« MTN Ghana estime que les taxes dues ont été payées au cours de la période évaluée et a décidé de défendre la position de MTN Ghana sur l’évaluation », a déclaré la société.

Régulateurs en Afrique centrale : 3 Camerounais dans le nouveau bureau

Ils ont été commis le 22 mars 2022 à Douala à l’occasion de la sixième session ordinaire de la conférence des régulateurs de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (Artac).

Le Congolais Louis-Marc Sakala est le nouveau président de l’Artac. Il remplace à ce poste Candido Muatetema Baita. Pr Philémon ZOO ZAME, DG de l’ART au Cameroun est quant à lui, Régulateur garant du groupe.

Bernice Otie, du Cameroun est au secrétariat permanent et la Camerounise Madelaine Abossolo est pour sa part, Assistant du secrétariat permanent. Ils ont pris fonction le 22 mars 2022 à l’occasion de la sixième session ordinaire de la conférence des régulateurs de l’Artac.

L’ARTAC est une organisation interétatique regroupant les régulateurs des sous-régions CEMAC-CEEAC-COPTAC. Elle a été créée avec des objectifs précis pour relever certains défis qui se posent dans la sous-région Afrique centrale. Des organes, mis en place à la création, concourent à son fonctionnement.

Elle a été créée pour constituer une plateforme d’échanges en vue de l’harmonisation des points de vue dans la sous-région, la formation et l’entraide face aux défis rencontrés.

L’un des principaux objectifs visés par l’ARTAC est de « contribuer à la création d’un marché commun des télécommunications et TIC et à une bonne mise en œuvre des politiques et stratégies nationales des télécommunications/TIC en Afrique centrale, en particulier et en Afrique en général ».

Cameroun : l’ART débloque 49 millions de FCFA pour l’achat de fournitures de bureau

Le Directeur général de l’Agence de régulation des Télécommunications, Philémon ZOO Zame lance une consultation pour l’achat de fournitures de bureau à la Direction Générale de l’entreprise dont il est à la tête.

49 897 742 francs CFA. Tel est le coût TTC de cet avis à consultation. La fourniture consiste à la livraison des consommables bureautiques et petits matériels de bureau de bonne qualité.

Le régulateur du secteur des télécommunications indique que, cette consultation est ouverte à toute entreprise camerounaise justifiant des compétences et de l’expérience dans la fourniture des consommables bureautiques et petits matériels de bureau au Cameroun.

Dans l’avis de consultation, les soumissionnaires sont appelés à respecter les consignes, afin de ne pas voir leur dossiers rejetés.

« L’absence  de la caution de soumission délivrée par une banque de premier ordre ou une compagnie d’assurance agréée par le ministères des Finances, ou le non-respect des modèles de pièces du dossier de consultation entrainera le rejet pur et simple de l’offre sans aucun recours ».

L’Agence de régulation des Télécommunications  a pour missions entre autres de, veiller à l’application des textes législatifs et réglementaires en matière des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication.

Aussi, cette société doit garantir une concurrence saine et loyale dans le secteur des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication;

Elle doit par ailleurs, sanctionner les manquements des opérateurs à leurs obligations ainsi que les pratiques anticoncurrentielles.

Sans oublier de, s’assurer que l’accès aux réseaux ouverts au public s’effectue dans des conditions objectives, transparentes et non discriminatoires.

Cameroun : Camtel affute son réseau de 3ème et 4ème génération

Avec moins de 10% du marché acquis, la Cameroon Telecommunication entend augmenter sa clientèle grâce à cette nouvelle offre.

 

C’est un quasi paradoxe. Au Cameroun, la gestion de la fibre optique est sous le monopole de la Cameroon Telecommunication, Camtel. Malheureusement, l’entreprise traine le pas avec seulement  686 352 abonnements téléphoniques.

Ce chiffre équivaut 10% du nombre total de lignes téléphoniques en service au Cameroun selon un rapport de la  Commission technique de réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic (CTR).

« Des efforts restent à faire, dans la mesure où Camtel dispose d’un avantage comparatif dans le domaine de l’internet, car disposant de la plus forte capacité de fourniture de ce service, qui lui permet de contrôler 18,43% de parts du marché global des télécommunications électroniques. Malgré cet atout, le parc de lignes des réseaux d’accès à Camtel demeure toujours faible et se traduit par une balance de paiement due à l’interconnexion très déficitaire » explique le rapport de la CTR.

Pour pallier à cette situation, l’opérateur public s’est lancé en mode séduction pour attirer d’avantage la clientèle dans ce secteur très concurrentiel. Objectif, se repositionner sur le marché.

Pour ce faire, Camtel a récemment obtenu une licence du ministère des Postes et télécommunications. Elle entend ainsi misée sur un réseau de troisième et  de quatrième génération. Déjà à pied d’œuvre, les dirigeants de la boîte indiquent « Le lancement officiel devrait intervenir cette année. On le souhaite au premier trimestre de l’année en cours (2022 Ndlr).

L’autre option pour baliser le terrain et s’imposer dans un marché aussi compétitif est la mise sur pied de la carte Sim ‘Blue mobile’. Avec un service déjà actif, la commercialisation de cette nouvelle puce vient en prélude au lancement des réseaux 3G et 4G.

Cette nouvelle puce comme l’a souligné récemment Camtel, à une utilisation exclusivement réservées aux téléphones mobiles compatibles avec les technologies 3G et 4G. Et de préciser qu’elle ne doit en aucun cas être utilisée sur des modems et autres clés internet y compris ceux de Camtel.

Cameroun: Huawei étend sa certification en télécoms aux étudiants

200 étudiants bénéficieront de la formation et de la certification internationale que lance l’entreprise Huawei.

L’Ecole nationale supérieure des Postes, des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication (SUP’PTIC) a lancé lundi, 22 mai, la formation de 200 étudiants qui vont bénéficier du programme Huawei ICT academy.

La formation–essentiellement pratique–sera assurée par quatre enseignants de SUP’PTIC préalablement formés par l’entreprise Huawei. Ils ont reçu la certification internationale y afférente le 12 mars dernier. Il leur revient désormais de transférer le savoir acquis aux étudiants des filières « Computer Network Engineering», «Telecommunications Network Engineering», «Radio Communication Engineering », parvenus au terme de leur cursus.

La formation porte sur les éléments basiques des télécommunications, développement des concepts et solutions aux problèmes des télécommunications. D’une durée de dix semaines. Elle sera dispensée gratuitement à cette première promotion. A terme, la structure aura développé un véritable écosystème pour le partage des connaissances répondant aux normes internationales, a expliqué le directeur des relations publiques de Huawei Cameroun, Benoït Wu, mercredi.

Les jeunes qui se démarqueront auront la possibilité de participer au programme « Seed for the Future », et d’effectuer ainsi un stage dans les laboratoires de Huawei en Chine.

Audiovisuel: une quarantaine d’entreprises illégales à Douala et Yaoundé

Les travaux de la 8ème session extraordinaire et la 17ème session ordinaire du Comité interministériel d’attribution des bandes de fréquences se tiennent les 09 et 10 mai. Il est question entre autres d’analyser les difficultés rencontrées dans le secteur et de trouver des solutions adéquates.

Le fichier national compte 190 sociétés autorisées à utiliser les bandes de fréquences au Cameroun. Un chiffre qui place les autres utilisateurs dans l’illégalité. Dans le secteur de l’audio-visuel on compte «une quarantaine de radios et télévisions à Yaoundé et Douala» qui exercent au noir, indique Raymond Ayene, sous-directeur de la gestion administrative du spectre à l’Agence de régulation des télécommunications (Art). C’était lors de l’ouverture la 17ème session ordinaire du Comité interministériel d’attribution des bandes de fréquences (Ciabaf) ce 09 mai à Yaoundé.

Le Comité va tabler sur ces cas litigieux afin de procéder progressivement à leur régularisation. Comme autres questions abordées lors de ces assises de deux jours, le sujet lié à l’utilisation des fréquences aéronautiques, l’utilisation d’un certain nombre de bandes notamment la bande réservée pour la radiodiffusion, la Télévision numérique terrestre (Tnt) «qui doit être nettoyé. Il y a également le problème lié à l’installation d’un certain nombre d’infrastructures sur le site sensible du Mont Mbankolo qui a également été abordé. Il y a des conditions d’accès qui sont définis pour désormais installer des infrastructures au niveau de ces sites. Autres questions, le traitement du brouillage et les communications mobiles», explique M. Ayene.

A lire aussi: Vers la suspension des opérateurs illégaux de télécommunications au Cameroun

A propos du site du Mont Mbankolo à Yaoundé, le ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), Minette Libom Li Likeng a sommé plusieurs fois des exploitants de cette ligne radioélectrique à se conformer à la réglementation en vigueur. L’application des sanctions avaient d’ailleurs été évoquée. Ce sera également l’occasion au cours de ces travaux de voir ce qui a été fait depuis l’instruction du Minpostel, par ailleurs président du Ciabaf…

Comité interministériel d’attribution des bandes de fréquences (Ciabaf), crée en 2010 par décret du Premier ministre a pour mission d’adresser toutes les questions, toutes les problématiques liées à l’utilisation des fréquences notamment l’attribution du spectre de bande de fréquence au différent service de télécommunications.

Cameroun : un nouveau directeur général à l’ART (décret présidentiel)

Philémon Zo’o Zame vient d’être nommé par le président de la République. Il remplace ainsi  Jean Louis Beh Mengue.

Philémon Zo’o Zame  remplace Jean Louis Beh Mengue à la tête de cette entreprise. Le décret, signé du chef de l’Etat du Cameroun, a été lu au journal parlé de 17h de la Crtv, ce jeudi 08 juin. Le décret n’indique pas de nouvelles fonctions pour Jean-Louis Beh Mengue, qui dirigeait l’Agence de régulation des Télécommunications (Art) depuis sa création en 1999. Le désormais ex-directeur général de l’Art a longtemps été la cible de nombreuses accusations, fondées ou non, concernant des malversations financières au sein de l’entreprise. Récemment, Jean-Louis Beh Mengue a été éclaboussé par un scandale relayé par l’agence de presse Ecofin.

En effet, il y a deux ans, un rapport du Contrôle supérieur de l’Etat révélait ressort que « l’Art, à travers son Dg, a péché de plusieurs manières, faisant perdre à l’Etat des milliards de deniers publics. Les griefs étant nombreux, le Consupe prend pour exemple la gestion des sanctions pécuniaires respectives de 4 140 440 000 FCFA et 523 220 000 FCFA infligées à Orange Cameroun S.A. et Mtn Cameroon pour plusieurs manquements constatés. À l’insu du conseil d’administration, le Consupe indique que Jean Louis Beh Mengue, le directeur général de l’ART, a pris un certain nombre d’initiatives lourdes de conséquences », déclarait l’agence Ecofin.

Avant sa nomination, Philémon Zo’o Zame, lui, était secrétaire général du ministère des Travaux publics depuis 2010. Ingénieur d’Etat des mines, le ressortissant du Dja et Lobo a participé à de nombreux projets dans le département ministériel pour lequel il travaillait jusqu’à ce jeudi 08 juin, notamment l’élaboration puis la la révision du code minier, la mise en place du Fonds routier.

Avant le ministère des Travaux publics, Philémon Zo’o Zame a travaillé à la présidence de la République comme attaché au Secrétariat général de la Présidence de la République.

 

Cameroun: 53 milliards F pour restructurer la poste et les télécommunications

Il sera surtout question d’améliorer le cadre de travail d’une manière globale, sur la base du plan stratégique de développement de l’économie numérique

La restructuration du secteur postal et des télécommunications nécessitera une enveloppe globale de 53,388 milliards de FCFA en 2017, selon des informations rendues publiques mercredi par le ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel).

Au cours de cette opération, l’accent sera mis sur la consolidation des actions prioritaires engagées pour le développement du secteur postal, entre autres, l’optimisation de l’utilisation des infrastructures de télécommunications et Technologies de l’information et de la communication (TIC), ainsi que la promotion de la gouvernance.

Dans le domaine des services postaux et financiers, il s’agira de densifier le réseau, d’améliorer la couverture postale nationale et de développer le service postal universel en vue de favoriser l’accès du plus grand nombre d’usagers aux services postaux et financiers sur l’étendue du territoire national.

C’est dans cette perspective que les pouvoirs publics ont annoncé la mise en place d’un programme de développement numérique, afin de redonner au secteur postal « ses lettres de noblesse ».

Au sujet des télécommunications et des TIC, l’accent sera mis sur le renforcement des infrastructures à haut et à très haut débit dans le but d’améliorer l’offre de services en qualité et à des prix abordables.

Pour ce qui est de la gouvernance, assure-t-on au Minpostel, il sera surtout question d’améliorer le cadre de travail d’une manière globale, toutes choses qui se feront « sur la base du plan stratégique de développement de l’économie numérique ».


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«Seeds for the future»: la première cuvée camerounaise en route pour la Chine

Ces ingénieurs des techniques de l’information et de la communication ont été retenus dans le cadre d’un programme initié par la société chinoise Huawei. Durée de la formation : deux semaines

Dix étudiants camerounais se préparent pour un voyage vers la Chine où ils doivent suivre une formation sur les télécommunications organisée par Huawei, dans la cadre de son programme «Seeds for the future». Ils sont les premiers ingénieurs locaux à bénéficier dudit programme.

«Seeds for the future» vise à familiariser les jeunes avec les technologies de pointe et les dernières tendances de l’industrie des télécommunications. Pendant la formation, l’opportunité est donnée aux jeunes de mener des activités pratiques dans les laboratoires de Huawei.

Pendant deux semaines la délégation camerounaise – jointe à une centaines d’autres étudiants issus de plusieurs pays – suivra des cours sur la technologie 4G, les Data base, et la fibre optique.

Les dix jeunes retenus dans les dix régions du pays ont reçu leurs parchemins vendredi, 11 novembre 2016, au cours d’une cérémonie d’aurevoir tenue à Yaoundé, à laquelle ont pris part : le directeur général de Huawei Cameroun, Li Jiguang ; le 1er Conseiller économique, Weishengsi, représentant l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Cameroun ; et les représentants des ministres des Postes et Télécommunications, de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle.

Ces derniers prendront le vol à destination de la Chine ce samedi, 12 novembre 2016,.

Tchagna Kouanou Aurelle est ingénieur en Réseau mobile et service. Sa candidature, comme celle des autres, a été présentée par son université alors qu’il venait, cette année, d’obtenir son diplôme de fin de formation. «J’ai fini mon diplôme de télécommunications cette année, en sortant major de ma promotion. Après on m’a appelé pour me dire qu’on nous a présélectionnés pour une interview. A cette séance j’ai rencontré d’autres étudiants qui venaient de toutes les universités du Cameroun, notamment l’IAI, l’université de Buea, Polytechnique, l’université de Douala. Après l’interview dix candidats ont été retenus», explique-t-il.

Les dix étudiants camerounais retenu pour le programme « Seeds for the future 2016 »
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Tchagna Kouanou Aurelle ambitionne déjà de mettre cette formation à profit pour «enseigner» et «réaliser quelques projets personnels.»

«Seeds for the future», l’initiative de Huawei, est menée au Cameroun sans contrepartie de l’Etat. «Elle participe étroitement d’une contribution, mieux d’un accompagnement efficace du Cameroun dans sa route vers l’émergence à l’horizon 2035», a souligné dans son discours le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, Ngomo Horace Manga, représentant le Pr Jacques Fame Ndongo à la cérémonie.

Photo de famille des lauréats et des participants à la cérémonie d’aurevoir le 11/11/2016
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«A tous les lauréats, sachez tirer le meilleur parti de cette formation pour bâtir un avenir, votre avenir, l’avenir du Cameroun. Vous êtes de véritables graines du futur numérique de notre pays», a déclaré le directeur des Affaires générales du ministère des Postes et télécommunications, Koukolo Koukolo Germain.

L’entreprise Huawei est considérée dans le monde comme l’un des leaders dans la fourniture des dispositifs, produits et services de télécommunication. Au Cameroun, elle accompagne le gouvernement dans le projet E-post, mis en place pour «moderniser l’outil de production de la Cameroon Postal Services et sécuriser son environnement informatique». L’entreprise accompagne aussi la société publique des télécommunications (Camtel) dans le déploiement de 8000 km de fibre optique sur le réseau national.

Photo du parchemein remis aux lauréats camerounis du « Seeds for the future » le 11 novembre 2016
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Cameroun: ZTE annonce l’ouverture d’une nouvelle filiale

L’entreprise des télécommunications chinoises ZTE, dispose désormais d’une filiale au Cameroun conformément à une annonce légale dont APA s’est procuré copie dimanche

Dirigée par Mme Ruoyi Qi, cette nouvelle entreprise enregistrée en décembre 2015 est dotée d’un capital social de 480 millions de francs CFA et elle va gérer désormais cette multinationale chinoise, représentée jusque-là au Cameroun par la société Mitsumi distribution.

L’objet social de ZTE Cameroun Sarl couvre un spectre très large du secteur des télécommunications, entre autres, la construction et l’installation des infrastructures des télécommunications ainsi que leur entretien et leur maintenance ; la fourniture des formations sur les réseaux télécommunications; l’importation et l’exportation des matériels ; les services de consultation aux entreprises des télécommunications ; la fabrication, l’échange, la vente et le montage des infrastructures de télécommunications.

A travers sa filiale, ZTE pourra directement commercialiser ses équipements sur le marché camerounais, cette entreprise qui avait annoncé en 2015, la signature d’un contrat dans ce sens sur 15 pays d’Afrique dont le Cameroun.

En 2013, l’équipementier chinois ZTE a décroché au Cameroun le contrat pour la mise en place d’un plan national des télécommunications d’urgence raccordé aux administrations camerounaises en charge de la gestion des catastrophes naturelles.


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Fibre optique au Cameroun: l’ART met en garde contre le risque de saturation

Selon l’Agence de régulation des télécommunications, les capacités de déploiement de la fibre optique restent largement insuffisantes

Les capacités de déploiement de la fibre optique au Cameroun «restent largement insuffisantes en rapport avec les besoins actuels exprimés», selon l’Agence de régulation des télécommunications (ART).

Dans une communication publiée lundi, cette institution publique met en garde contre le risque de saturation, lesdits besoins étant appelés à «s’accroitre de manière considérable avec l’avènement de l’économie numérique».

En terme de diagnostic du déploiement de la fibre optique à l’intérieur du pays, l’ART constate que le backbone national, d’environ 10.000 kilomètres et actuellement déployé, «reste insuffisant».

S’agissant du backbone international, le Cameroun dispose d’un accès à trois câbles sous-marins à fibre optique appelés à s’étendre bientôt à un accès à cinq câbles à la fin de l’exécution des projets actuels, visant à relier Kribi (Sud) à la ville brésilienne de Fortaleza.

Par rapport à la stratégie de mutualisation visant à contribuer à la baisse des coûts, l’ART propose aux opérateurs l’instauration d’un mécanisme permettant l’exploitation efficiente des infrastructures de transmission interurbaines en fibre optique déployées par d’autres structures concessionnaires de services publics.

L’accord-cadre y relatif, portant sur l’exploitation des infrastructures de télécommunications au Cameroun et signé par les concessionnaires de services publics, vise en effet la mise en commun des infrastructures afin que leur duplication ne représente pas un coût additionnel à répercuter sur le tarif final au consommateur.

L’ART exhorte les opérateurs à respecter ledit accord, qui doit également assurer une meilleure gestion des ressources essentielles et faciliter l’extension des réseaux à des coûts abordables.

Le régulateur indique ainsi avoir engagé une démarche de sensibilisation des pouvoirs publics afin qu’à tout grand projet d’infrastructures de génie civil, soit associé un projet de déploiement de la fibre optique considéré comme un levier de l’essor de l’économie numérique du Cameroun.

Le génie civil représentant plus de 80% des éléments de coût pour la pose de la fibre optique, l’ART propose de s’appuyer sur les projets d’extension des réseaux d’adduction d’eau potable, mais également de construction des voies ferroviaires, d’autoroutes et autres routes pour tirer profit des fouilles et déployer une infrastructure de réseaux.

Déjà dans la soirée du 22 février 2016, l’accès à Internet des abonnés Orange a connu un fort ralentissement dans la ville de Yaoundé. Joint par plusieurs clients mécontents, l’opérateur de téléphonie mobile, dans un message d’excuse pour le désagrément occasionné, a expliqué que la cause de cette situation était la rupture, au niveau de la ville de Pouma, dans la région du Littoral, de la fibre optique « gérée par Camtel ». Une allusion que semble ne pas avoir du tout apprécié l’opérateur historique.


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Lutte contre la cybercriminalité: Cameroun et Commonwealth en synergie

En visite au Cameroun, le secrétaire général de l’organisation du Commonwealth pour les télécommunications a rencontré le Minpostel

En visite au Cameroun, Shola Taylor, secrétaire général de l’organisation du Commonwealth pour les télécommunications (CTO) a rencontré mardi, 09 décembre 2015, le ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), Minette Libom li Likeng. Entre autres sujets évoqués au cours de cette audience, l’état des lieux du secteur des télécommunications et la lutte contre la cybercriminalité. « Le Cameroun est un membre influent du CTO, très actif au niveau du secteur des télécommunications. Je suis venu établir un cadre de collaboration entre le gouvernement, l’agence de sécurité et les opérateurs de téléphonie du Cameroun », a-t-il déclaré.

Pour Shola Taylor, cette rencontre était plus que nécessaire, d’autant plus qu’elle se situe dans un contexte marqué par l’insécurité cybernétique et les attaques terroristes perpétrées par la secte Boko Haram. « Nous allons aider le Cameroun à affiner ses méthodes de lutte contre les cyber attaques », a-t-il promis.

Honorée par cette démarche, le ministre Minette Libom li Likeng s’est dit disposer à mutualiser et partager l’expérience camerounaise avec les autres pays-membres du CTO pour élaborer des stratégies efficaces, dans ce contexte d’insécurité généralisé. « Nous croyons que la collaboration avec le CTO va nous permettre effectivement de sécuriser notre secteur des télécommunications », a-t-elle déclaré.

La tournée en terre camerounaise de Shola Taylor est la première du genre depuis sa prise de fonction en septembre dernier. Elle intervient à quelques mois de sa nomination en juin dernier à Londres, lors du conseil du CTO. Après 35 ans dans le secteur des Tic, cet ingénieur en télécommunications a acquis l’expérience nécessaire pour une gestion efficiente des télécommunications à l’échelle mondiale et même au niveau des pays où il a aidé à la mise sur pied d’un agenda technologique.


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Loi des finances 2016.vers l’institution de trois nouvelles taxes

Seraient concernés les secteurs du commerce, du gaz industriel et des télécommunications, indiquent des sources au sein du Groupement inter patronal du Cameroun (GICAM)

Le gouvernement camerounais pourrait introduire trois nouvelles taxes dans la Loi des finances 2016 qui sera débattu courant novembre lors de la session parlementaire consacrée à l’étude et à l’adoption du budget de l’Etat pour le prochain exercice.

Selon des sources crédibles au sein du Groupement inter patronal du Cameroun (GICAM), le commerce, le gaz industriel et les télécommunications sont les trois secteurs qui seraient concernés par l’institution de ces nouvelles taxes.

Au niveau des télécommunications, il s’agit de la taxe sur les communications électroniques à laquelle seront assujetties les entreprises de communication audiovisuelle, de téléphonie mobile, les fournisseurs d’accès internet..

La taxe sur les transactions financières en cash devrait concernée tous les agents économiques; et la taxe sur la distribution du gaz industriel dans le pays.

L’Etat veut cibler ces secteurs porteurs pour s’assurer d’atteindre ses objectifs budgétaires en 2016. Année durant laquelle le budget pourrait s’équilibrer en recettes et en dépenses à 4249,8 milliards francs CFA.

Une enveloppe en hausse de plus de 503 milliards de francs CFA par rapport à 2015 dont l’enveloppe globale est de 3746,6 milliards de francs CFA.

L’entrée en vigueur des nouvelles taxes consacrerait la «pression fiscale» dénoncée par des organisations de défense des droits de consommateurs; bien qu’à la Direction générale des impôts (DGI) on estime que le taux de pression fiscale qui se situe à 13 pour cent dans le pays est encore «faible» par rapport à la moyenne africaine, d’où le relèvement souhaité à 18 pour cent sur le «moyen terme».


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Postes et Télécommunications: l’Afrique centrale fait son état des lieux

La session extraordinaire de la Conférence des postes et télécommunications de l’Afrique centrale (Coptac) pour la période 2014-2016 s’est ouverte mercredi à Yaoundé

Migration de la radiodiffusion télévisuelle de l’analogie au numérique, mise sur pied du câble Wacs, projet d’installation et de déploiement de la fibre optique. Autant d’atouts qui font du Cameroun, Etat gérant de la Conférence des postes et télécommunications de l’Afrique centrale (Coptac) pour la période 2014-2016, un bel exemple.

Mais, où en sont les pays de sous-région avec l’essor des postes et télécommunications? Réunis mercredi à Yaoundé à l’occasion de leur session extraordinaire, les experts de la Coptac ont évalué le niveau d’exécution des recommandations de la session précédente. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Armand Ndjodom, secrétaire général du ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel). Egalement sur la table des personnalités, les directeurs généraux de Camtel, de la Campost et de l’Art.

Lors de la 3e session extraordinaire de la Coptac organisée au Cameroun en avril 2014, des recommandations avaient été prises relativement à la migration de la radiodiffusion télévisuelle de l’analogie au numérique, du développement des transferts électroniques d’argent à travers le réseau postal et la politique d’exploitation des points d’atterrissement des câbles sous-marins à fibres optiques. Résolutions avaient alors été prises dans le sens d’améliorer la qualité de service et la sécurité du courrier et la promotion de l’inclusion financière à travers les réseaux postaux de la Coptac, entre autres.

Les assises de portée internationale qui interviennent dans un contexte marqué par la tenue en 2016 au Cameroun, de l’assemblée plénière l’instance, vont permettre d’évaluer à mi-parcours l’application de cet ensemble de recommandations et de résolutions. L’accent sera également mis, d’après Armand Ndjodom, sur les difficultés rencontrées et les suggestions à soumettre lors de la prochaine assemblée. Tout en se félicitant du regain d’intérêt pour les postes et des télécommunications en Afrique centrale, le secrétaire général du Minpostel a exhorté les participants à faire une évaluation froide afin de garantir un décollage définitif de ces secteurs.

La Coptac a vu le jour en 1988. Il s’agissait pour les Etats membres d’établir une institution spécialisée inter-Etats, servant de plateforme de concertation visant à définir une stratégie commune en matière de poste et de télécommunication. La session s’achève ce jeudi, 08 octobre 2015.

Acteurs du secteur des télécommunications au Cameroun.
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MTN toujours leader du marché des télécommunications au Cameroun

D’après les dernières informations sur le secteur, la filiale du Sud-Africain MTN, détient plus de 11 millions d’abonnés au téléphone portable

MTN Cameroon se taille la part du lion dans les informations trimestrielles du secteur des télécommunications au Cameroun, qui viennent d’être rendues publiques par l’Agence de régulation des télécommunications (ART).

Sur les deuxième et troisième trimestres 2014, la filiale camerounaise du groupe sud-africain MTN, opérant dans le secteur de la téléphonie mobile, est crédité de 11, 2 millions d’abonnés. Ces chiffres comprennent aussi bien les abonnées en mode prepaid que ceux utilisant le mode postpaid.

La Cameroon Telecommunications (Camtel), l’opérateur public, au 30 septembre 2014, possédait un parc d’abonnés de 322.790 personnes aussi bien sur les segments de la téléphonie fixe filaire que du CT Phone.

L’ART relève que le troisième opérateur, Orange Cameroun, n’a pas communiqué la situation de son parc d’abonnés, à la date du 30 septembre 2014. On sait tout juste qu’au 31 mars 2014, il était de 6 millions contre 9 millions pour MTN Cameroon à la même date et 10 millions au 30 juin.

Le siège de MTN Cameroon à Douala
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Les TIC emploient 50% de Camerounais actifs dans le secteur tertiaire

Depuis 1998, le secteur aurait créé quelque 6000 emplois directs et 500.000 emplois indirects selon les données du Minpostel

Depuis 2009, l’effectif employé dans les télécommunications au Cameroun et les activités liées aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) «représente plus de 50% de l’effectif total direct du secteur tertiaire», d’après des données communiquées jeudi, 11 décembre, par le ministre des Postes et Télécommunications. Jean-Pierre Biyiti Bi-Essam, qui a dressé un état du secteur dans la presse publique, a relevé que les télécommunications ont créé 6000 emplois directs et 500.000 emplois indirects depuis 1998.

L’accès aux télécommunications et aux TIC a par ailleurs connu un développement exponentiel. De moins de 5 millions d’abonnés au téléphone mobile en 1998, ils sont quelque 15 millions aujourd’hui. La téléphonie fixe enregistre quant à elle près d’un million d’abonnés. La contribution de ces opérateurs à concession au Produit intérieur brut (PIB) s’élève actuellement à près de 5%.

Le coût des télécommunications n’est pas en reste dans les mutations enregistrées. Les tarifs de communications mobiles intra-réseau sont passés de 270 F CFA la minute en 2002 à 90 F CFA en moyenne en fin 2013. «Ce qui représente une baisse de plus de 66% sur une période de 12 ans», explique-t-on au Minpostel. Les tarifs de communication inter-réseau quant à eux sont passés de 310 F CFA en moyenne la minute en 2002 à 120 F CFA la minute en moyenne en fin 2013, «soit une baisse globale de près de 61% sur une période de 12 ans». D’importantes baisses sont annoncées avec la concurrence à venir au sein des quatre opérateurs de la téléphonie mobile (MTN Cameroon, Orange Cameroun, Nexttel, Camtel). Le coût de la minute intra-réseau est déjà de 60 F CFA chez la plupart de ces opérateurs et même 30 F CFA chez MTN Cameroon dans l’un de ses forfaits.

Le « Call-box », vente de crédit de communication, est une activité en plein essor au Cameroon
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3e licence du mobile au Cameroun: Nouvelles avancées dans la sélection

Le comité de pilotage du projet a sorti une short liste de 4 candidats ce 12 novembre. La Commission d’analyse dispose de 7 jours pour étudier ces offres

Ultime étape
Ce 12 novembre 2012, la dixième session du Comité de pilotage du projet d’ouverture du marché de la téléphonie mobile s’est tenue à Yaoundé, sous les auspices du ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel). Deux principaux points étaient à l’ordre du jour de ces travaux, si l’on s’en tient au communiqué final signé par Jean Pierre Biyiti Bi Essam. L’ouverture des offres reçues suite à l’appel d’offres international restreint N°00000066/Mpt/Cab/2012 du 28 août 2012 pour l’établissement et l’exploitation d’un réseau de communications électroniques mobiles au Cameroun et la mise en place d’une commission d’analyse de ces offres. D’après Jean Pierre Biyiti Bi Essam, sur les sept investisseurs pré qualifiés lors de la première phase, quatre ont effectivement déposé leurs offres, synonyme de qualification pour l’ultime étape qui va permettre de retenir un seul opérateur. Il s’agit de Bharti Airtel (Kenya), Maroc Telecom (Maroc), Technologie et Système d’information/Korea Telecom (Cameroun) et Viettel Cameroun Sarl/Viettel Group (Cameroun). Trois opérateurs ont jeté l’éponge à l’étape des demi-finales. Detecon/Deutsche Telecom (Allemagne), Monaco Telecom/Cable And Wireless Communications (Monaco) et Porturgal Telecom Sgps (Portugal). Les trois postulants n’ont pas pu remplir les conditions exigées par le gouvernement par rapport à cette 3e licence qui est très convoitée. Le gouvernement camerounais exige, entre autres, au moins 200 millions de dollars américains de fonds propres au 31 décembre 2011. Soit plus de 100 milliards de Fcfa. L’opérateur à qui sera cédée cette licence pourra officiellement déployer la 3G. Ce qui n’est le cas pour aucun des opérateurs en service actuellement. Cet opérateur sera connu dans une semaine, si l’on s’en tient au communiqué de presse de Biyiti Bi Essam.

Le 3e opérateur avant janvier 2013
« La Commission d’analyse dispose de sept jours pour étudier ces offres et apprêter son rapport », écrit le Minpostel. C’est le 28 mai 2012 que le Minpostel a lancé un appel d’offres pour l’attribution d’une troisième licence de téléphonie mobile au Cameroun. Un précédent travail de sélection apprend-on, avait déjà été effectué par le cabinet privé Mass Télécom. Une procédure pilotée par le premier ministre Philémon Yang. Les conditions de suspension de ce processus restent à ce jour inconnues. Pour certains commentateurs, les choix du cabinet d’expertise Mass Télécom n’auraient pas avantagé les favoris de quelques hauts placés du régime. Le gouvernement est déterminé à divulguer le nom de l’heureux élu avant la fin de l’année. Jean Pïerre Biyiti Bi Essam l’a d’ailleurs affirmé il y a deux semaines à Douala. « Le 3e opérateur sera connu avant la fin de cette année », a-t-il indiqué confiant. Mais, pour le démarrage des activités, c’est encore une autre équation. « La licence acquise, il faut encore que l’entreprise mobilise les capitaux d’investissement, procède à l’installation des infrastructures d’exploitation et tout cela peut prendre au bas mot une année », pense un expert. En tout cas, le processus a connu une grande évolution. De neuf candidats à la première étape, sept ont été qualifiés pour la suite, avant d’aboutir à ce quatuor. Le secteur de la téléphonie mobile au Cameroun reste contrôlé par deux opérateurs qui gèrent paisiblement leur duopole. Orange Cameroun, filiale du groupe français France Telecom et Mtn Cameroun, filiale du géant sud-africain Mtn group. Pour l’instant, les deux opérateurs se neutralisent en termes de nombre d’abonnés, avec pratiquement 7 millions d’abonnés actifs chacun. Plusieurs abonnés pensent vivement que c’est un 3e opérateur qui viendra casser ce duopole vieux déjà de dix ans. Même le Minpostel est de cet avis. Mais, les uns et autres pourront déchanter le moment venu, car la réduction des tarifs de téléphone est tributaire de plusieurs facteurs qui ne sont pas encore vulgarisés au Cameroun. Comme le partage d’infrastructures.

3e licence du mobile au Cameroun, deux opérateurs camerounais qualifiés pour la finale
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Fonds spécial des télécommunications (FST): Le Minpostel balise le chemin

Le ministère des Postes et télécommunications organise depuis le 12 novembre à Douala, des rencontres de sensibilisation des opérateurs et fournisseurs assujettis au paiement du FST

Rôle
L’objectif principal de cette rencontre est de sensibiliser les opérateurs et fournisseurs aux nouvelles dispositions juridiques régissant le recouvrement des recettes destinées au Fst et d’organiser des consultations, en vue de déterminer les modalités de paiement des montants de la contribution et des arriérés à partir de l’exercice de l’année 1998 jusqu’en 2012. Les travaux ont été ouverts par le secrétaire général du Minpostel. Dans son allocution circonstancielle, Armand Ndjodom a beaucoup insisté sur le rôle de cet organisme. «Le rôle d’appui de l’Etat aux opérateurs dans le chantier des réalisations des missions de service universel et pour le financement des projets de développement des télécommunications et des Tic est primordial ». Les travaux vont s’étaler sur cinq jours, et quatre grands thèmes sont à développer. Les contours de la gestion du Fst au regard des nouveaux dispositifs réglementaires, les mécanismes de financement des projets du Fst, le cas des projets d’envergure finances par le Fst et les modalités de recouvrement des ressources du Fst. C’est le 26 juin 2012 que le président de la République a signé un décret fixant les modalités de gestion du Fst. Globalement, Paul Biya a validé, comme l’indique la loi de 2010 sur les communications électroniques, l’augmentation de la contribution des opérateurs et exploitants de services des communications électroniques au Fonds spécial des télécommunications à 3% de leur chiffre d’affaires annuels hors taxes.

Zones rurales
Cette taxe, instituée par un décret présidentiel susdit, servira à alimenter le Fst mis en place lors des réformes de 1998 qui ont abouti à la libéralisation du secteur. Cette nouvelle taxe remplacera celle de 2%, qui alimentait le Fonds spécial d’affectation logé au ministère des Finances. « Le but du Fonds spécial des télécommunications est de développer le secteur en portant les services de télécommunications dans les zones où, du fait de la recherche de profits, les opérateurs ne vont pas, notamment les zones rurales où les marges bénéficiaires sont faibles, voire inexistantes », explique le Minpostel. « Les ressources du fonds permettront aussi au gouvernement de s’acquitter, lorsque celles-ci concernent les technologies de l’information et de la communication, des contributions dues aux organisations internationales », poursuit-t-il. Selon le décret instituant la nouvelle taxe, le fonds est placé sous les auspices du ministre des Minpostel. Le conseil d’administration du régulateur des télécommunications est chargé de s’assurer que les opérateurs versent effectivement la somme requise au compte ouvert à cet effet. « L’utilisation rationnelle et efficace des ressources allouées au Fst permet à toutes les populations, de bénéficier des avantages liés à l’utilisation des Tic quelle que soit leur localisation géographique », souligne Armand Ndjodom. Les travaux de Douala vont permettre d’adopter une batterie de résolutions qui vont permettre au Minpostel de mieux asseoir sa politique de collecte du pourcentage annuel.

Le ministère des Postes et télécommunications organise depuis le 12 novembre à Douala, des rencontres de sensibilisation des opérateurs et fournisseurs assujettis au paiement du FST
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Huawei équipe l’école nationale des postes et télecommunications

Ce don en équipements de télécommunications à but didactique a une valeur de 1,5 milliards de Fcfa

«Ces équipements sont l’une des contributions de Huawei pour participer à la réduction de la fracture numérique entre le Cameroun et le monde extérieur. Ils permettent à l’ENSPT de posséder une plate-forme de tests, pour la recherche et l’enseignement», a déclaré le directeur général de Huawei Cameroun, M. Shi Weiliang. « L’ENSPT se positionne ainsi comme un pôle d’excellence pour la formation des jeunes et des professionnels dans les TIC. Il est un centre pilote pour la formation de Huawei dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. Nous espérons également que l’ENSPT et notre société continueront à coopérer pour la formation des talents dans les TIC au Cameroun», a-t-il ajouté. Ce don est constitué d’équipements de télécommunications qui rentrent dans l’architecture d’une communication numérique, qu’elle soit fixe ou mobile. Il s’agit de pilonne et de plate- forme de gestion des abonnés, de passerelle d’accès unifié à divers services, de matériels de réseau et de gestion de commutations des appels, de rack d’équipement pour la transformation de l’énergie et de panneaux solaires, etc. Jean-Marie Dongo, directeur de l’école, a estimé que l’appui de Huawei vient à point nommé pour participer au programme de refondation de l’Enspt qui est fondé, entre autres, sur le développement de nouvelles filières adaptées aux besoins du marché des télécommunications et la collaboration avec des entités privées.

Créée en 1969, l’Ecole nationale supérieure des postes et télécommunications du Cameroun a accusé un grand retard dans la révision de ses programmes et de son offre de formation, le renforcement des capacités de son corps enseignant et le renouvellement de ses outils pédagogiques devenus obsolètes, a expliqué le ministre des Postes et télécommunications, Jean-Pierre Biyiti bi Essam. Ce don de Huawei vient en appui au programme de refondation de l’ENSPT dans son volet modernisation des équipements didactiques. « Les jeunes diplômés du Cameroun et de la sous-région, les travailleurs des Postes et télécommunications et des TIC en particulier et du monde universitaire en général, vont trouver en ces équipements offerts par Huawei, un outil adéquat pour leur formation, pour leur recyclage et pour la recherche dans ces domaines», a expliqué le ministre. Le chargé d’affaires de l’ambassade de Chine au Cameroun, M. Li Changlin a invité toutes les entreprises chinoises à mener des actions sociales au Cameroun. Car, « la Chine, l’un des partenaires fiables et sûrs pour le développement, est prête à accompagner le Cameroun dans sa marche vers l’émergence», a-t-il indiqué.

Depuis 2011, Huawei (dont les revenus globaux en 2011 ont atteint 32,4 milliards de dollars) a formé 282 techniciens et ingénieurs camerounais parmi lesquels 42 ont été envoyés dans les centres de formation en Chine. Pour les deux prochaines années, cette entreprise installée au Cameroun depuis 2005 va former encore 68 techniciens et ingénieurs supplémentaires en Chine, ainsi que 406 en local, précise son directeur général.


Cameroun-Télécommunications: La Banque Mondiale prescrit la libéralisation du secteur

L’information a été donnée lors d’une conférence de presse clôturant le séjour de Jamal Saghir, un des responsables pour l’Afrique

Le monopole de CAMTEL doit être levé
Selon la Banque Mondiale, le Cameroun a suffisamment de potentialités pour devenir le leader sous-régional des télécommunications en Afrique centrale. C’est en substance ce qu’a indiqué Jamal Saghir, le responsable pour l’Afrique du développement durable auprès de la Banque Mondiale. La Banque Mondiale pense que pour cela, le Cameroun aura besoin de libéraliser le secteur, et surtout de lever l’exclusivité de la Cameroon Telecomunication, la société parapublique en charge de la gestion des télécommunications au Cameroun. Ses responsables estiment que faire ce choix de libéralisation absolue serait un premier pas, qui permettrait au Cameroun de jouer la carte de la sous-région Afrique centrale. Selon l’institution, si le Cameroun faisait ce choix, cela lui permettrait d’augmenter la part d’importance du secteur des télécommunications dans le produit intérieur brut. Cette recommandation de la banque mondiale va en droite ligne avec une des requêtes du patronat camerounais. Face à la presse il y a quelques jours, Olivier Behle le président du groupement interpatronnal du Cameroun (GICAM), avait déjà fait remarquer l’importance pour le gouvernement de mettre fin au monopole de la CAMTEL. L’opérateur public se retrouve en effet dans une situation exceptionnelle de juge et partie, parce qu’il est à la fois fournisseur des autres opérateurs en capacités et en même temps concurrent de ces opérateurs. Le GICAM propose de revenir sur cette disposition afin de permettre un développement des télécommunications au Cameroun avait fait savoir Monsieur Behle. Mais la banque Mondiale en prenant cette position a d’autres préoccupations.

D’importants investissements en jeux
Avec un appui de 215 millions de dollars américain prévu sur 10 ans, la Banque mondiale est le principal bailleur de fonds d’un projet visant l’interconnexion des réseaux de fibres optiques en Afrique centrale, et dont le Cameroun est la principale plateforme. Ce projet encore appelé Central African Backbone (CAB) a pour objectif de contribuer à accroître la couverture géographique et l’utilisation des services de réseaux régionaux à large bande et d’en réduire les coûts. Il comprend quatre composantes: la première consiste à établir un contexte porteur, cette composante vise plus précisément à promouvoir une intégration plus poussée des marchés à l’échelon régional; renforcer le cadre légal, réglementaire et institutionnel; soutenir la libéralisation des marchés et enfin promouvoir l’établissement d’une infrastructure qui, une fois en place, sera accessible à tous les prestataires de services de manière ouverte, transparente, compétitive et non discriminatoire. La deuxième composante est le volet connectivité et la troisième porte sur les applications e-gouvernement et les initiatives phares en matière de technologies de l’information et des communications. Enfin, la quatrième composante est la gestion de projet proprement dit. L’enjeu aujourd’hui est celui de la gestion de cet important financement, auquel il faut ajouter les 200 millions complémentaires apportés pas la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque islamique de développement (BID). Même si les dirigeants de la Banque Mondiale ne l’expriment pas clairement, il apparait évident qu’ils ne voudraient pas faire courir au projet, les risques d’une mal gouvernance, or le Cameroun sur la question n’a pas les meilleures notes. Pourtant de leurs côtés, les autorités camerounaises, ne semblent pas prêtes à laisser partir ce dernier élément de souveraineté, après celui de l’énergie et de l’eau. La position définitive du Cameroun est attendue à Bangui dans quelques jours.

Jamal Saghir, un des responsables pour l’Afrique de la Banque Mondiale

Cameroun: Nominations au Ministère des Postes

Jean Pierre Biyiti bi Essam a procédé à la nomination de nouveaux responsables

ARTICLE 1er : Sont à compter de la date de signature du présent arrêté, nommés aux postes ci-après au Ministère des Postes et Télécommunications,

SERVICES CENTRAUX SECRÉTARIAT GÉNÉRAL, DIVISION DES AFFAIRES JURIDIQUES
CELLULE DES ETUDES ET DE LA REGLEMENTATION
Chef de Cellule: Monsieur ETAH AFFUEH Bonaventure, professeur des Lycées d’enseignement Technique et Professionnel, précédemment en service au Ministère des Postes et Télécommunications, en remplacement en remplacement de Monsieur ETENG EYONG WILLIAM, admis à faire valoir ses droits à sa retraite.
Chargé d’Etude Assistant N° 1: Monsieur MBOCK David Désiré, Cadre Contractuel d’Administration, précédemment en service au Ministère des Postes et Télécommunications en remplacement de Monsieur NGAHANE Daniel, muté.
Chargé d’Etude assistant N° 2 : Monsieur ANDJEME Magloire Joël, Inspecteur principal des Postes et Télécommunications, précédemment en service à la direction des Affaires Générales, en replacement de Madame KANKEUR Esther, admise à faire valoir ses droits à la retraite.

CELLULE DU CONTENTIEUX
Chef de Cellule: Monsieur EYIKE Reihmer Henri, Cadre Contractuel d’Administration, en Poste.
Chargé d’Etudes Assistant N° 1: Monsieur NGAHANE Daniel, Inspecteur des Postes et Télécommunications, précédemment Chargé d’Etude Assistant N° 2 à la Cellule des Etudes et de la Réglementation de la Division des Affaires Juridiques, en remplacement de Monsieur NYANGONO Emmanuel, appelé à d’autres fonctions.
Chargé d’Etude Assistant N° 2: Monsieur NJOYA MOUANDI Kassimou, Cadre Contractuel d’Administration, précédemment en service dans la même cellule, poste vacant.

DIVISION DE LA COOPERATION INTERNATIONALE
CELLULE DELA COOPERATION INTERNATIIONALE DES POSTES ET TELECOMMUNICATIONS
Chef de Cellule: Monsieur NOUBISSIE Sylvestre, Administrateur des Postes et Télécommunications, en poste.
Chargé d’Etudes Assistant N° 1: Madame ZHORO, épouse MOHAMADOU BACHIROU, Inspecteur Principal des Postes et Télécommunications, précédemment Chargé d’Etudes Assistant N° 2 dans la même Cellule, en remplacement de Madame BITYE BIYA’A OYONO Pierrette, épouse EVINA, appelée à d’autres fonctions.
Chargé d’Etudes Assistant N° 2: Monsieur EKOBENA MBIDA Jean Claude, Inspecteur des Postes et Télécommunications précédemment en service dans la même Division, poste vacant.
CELLULE DES STRATEGIES DE COOPERATION ET DE PARTENARIAT
Chef de Cellule : Monsieur NDEME François Eugène Secondin, Administrateur Général des Postes et Télécommunications, précédemment Chef de service de la Règlementation à la Direction des Normes et du contrôle des Activités Postales.
Chargé d’Etude Assistant N° 1: Monsieur ISMAÏLA HASSOUMI, Ingénieur Principal des Travaux des Télécommunications, précédemment Ingénieur de projets à la Direction de la Planification et du Développement des Postes et Télécommunications, Poste vacant.
Chargé d’Etudes Assistant N°2: Monsieur ABBA Bienvenu, Ingénieur des Travaux des Télécommunications, précédemment en service à la Division de la Coopération Internationale, en remplacement de Madame ZHORO, épouse Mohamadou Bachirou, appelée à d’autres fonctions.

CELLULE DE FORMATION
Chef de Cellule: Monsieur NYANGONO Emmanuel, Inspecteur des Postes et Télécommunications, précédemment Chargé d’Etudes Assistant N° 1 à la Cellule du Contentieux, poste vacant.
Chargé d’Etudes Assistant N°1: Madame NGONO Honorine Christine, née ZOGO, professeur des lycées d’enseignement Technique et Professionnel, précédemment en service au Cabinet du Ministre des Postes et Télécommunications, poste vacant.
Chargé d’Etudes Assistant N° 2: Madame NGO LIHAN Agathe Merveille, Contrôleur des Postes et des Télécommunications, précédemment en service dans la même Cellule, en remplacement de Monsieur GUILLAME Jean Carlo, appelé à d’autres fonctions.

CELLULE DE SUIVI
Chef de Cellule: Monsieur NGONDI Alain Patrice, Inspecteur Principal des Postes et Télécommunications en service à la Direction des Affaires Générale, poste vacant.
Chargé d’Etudes Assistant N° 1: Monsieur ANOUBOUBO Fréderic, Contrôleur Principal des Postes et Télécommunications, précédemment Chargé d’Etudes Assistant N° 2 dans la même Cellule, poste vacant.
Chargé d’Etudes Assistant N° 2: Monsieur ESSOMBA Marc Florent, Contrôleur des Postes et des Télécommunications, précédemment en service dans la même Cellule, en remplacement de Monsieur ANOUBOUBO Frédéric, muté.

CELLULE DE LA COMMUNICATION
Chef de la Cellule : Monsieur AMADOU, Journaliste Principal, en poste
Chargé d’Etudes Assistant N°1 : Monsieur DJINGUI DJOUBAIROU, Journaliste, précédemment en service au Ministère de la Communication, poste vacant.
Chargé d’Etudes Assistant N°2 : Madame AMBANI Marie Antoinette, épouse OLINGA, Inspecteur Principal des Postes et Télécommunications, en poste.

CELLULE INFORMATIQUE
Chef de Cellule : Monsieur KAMGA Albert, Ingénieur Principal des travaux des Télécommunications, en poste.
Chargé d’Etudes Assistant N°1 : Monsieur NGUELE Paul Alain, Ingénieur Principal des Travaux des Télécommunications en poste.
Chargé d’Etudes Assistant N° 2 : Monsieur NGEUGA Moïse, Technicien des Télécommunications, précédemment en service dans la même Cellule poste vacant.
Chargé d’Etudes Assistant N°3 : Monsieur Wilfried FRU AWAH, Technicien des Télécommunications précédemment en service à la Direction des Affaires Générales, poste vacant.

CELLULE DE TRADUCTION
Chef de Cellule: Monsieur NIMESSI Clément, Traducteur Interprète Principal, en poste.
Chargé d’Etude Assistant N° 1: Monsieur AWOULOU ATANGANE Joseph, Traducteur interprète, en poste.
Chargé D’Etude Assistant N°2: Madame DIH NGALA Caroline, épouse YEMBE, Traducteur Interprète en poste.

SOUS-DIRECTION DE L’ACCUEIL DU COURRIER ET LIAISON
Sous-Directeur : Madame ZANG Irène Camille, épouse AMOUGOU EKOMAN, Professeur des Lycées d’Enseignement secondaire Général, en poste.
Chef de Service de l’Accueil et de l’Orientation : Madame NTATING DINYUY MARY, Épouse SHIYWONG, Contrôleur Principal des Postes et Télécommunications, en poste.
Chef de Service du courrier et Liaison : Madame ABENA, née MBESSA BELOBO Noëlle Gisèle, Contrôleur des Postes et Télécommunications, précédemment chef de bureau du courrier Arrivée, en remplacement de Madame PONKA Pauline Evelyne, admise à faire valoir ses droits à la retraite.
Chef de Service de la relance : Monsieur NDOUTKOUPAIN Jonas, Cadre Contractuel d’aministration, en poste.

SERVICE DE LA DOCUMENTATION ET DES ARCHIVES
Chef de Service : Monsieur FOGOU Gérôme, Inspecteur Principal des Postes et Télécommunications, précédemment Chef Service des postes à la Délégation Régional des Postes et Télécommunications de l’Est poste vacant.

Le monpostel à Yaoundé – Cameroun
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10 juillet, nouvelle date pour l’identification des abonnés du téléphone

Le ministère s’est refusé à parler de renvoi du délai, préférant utiliser le concept de délai de grâce

Délai fixé au 10 juillet
Selon un communiqué rendu public ce mardi 30 mars 2010, le ministère des Postes et Télécommunications rappelle aux abonnées de téléphone que la période d’identification volontaire est arrivée à terme depuis le 28 février dernier. Le ministre invite par conséquent les opérateurs de téléphonie mobile à mettre en place dès le 5 avril 2010, pour l’ensemble des abonnés non identifiés, un processus de notification par groupe d’abonnés pour se conformer à la réglementation. Le 10 juillet 2010 précise le communiqué, tous les abonnés non identifiés seront automatiquement désactivés en raison de l’impérativité de la lutte contre la cybercriminalité au Cameroun. Cet ultime renvoi est le troisième depuis la prise de décision du lancement du processus d’identification. Une prolongation du délais que beaucoup d’observateurs avaient déjà envisagé.

Opération complexe pour les parties
Initialement prévu pour trois mois, les autorités avaient dû renvoyer une première fois les délais d’identification en raison des difficultés liées à l’impréparation du processus. Depuis l’arrivée du deuxième terme de l’opération le 28 février dernier, plusieurs abonnés affirment avoir reçu des messages d’avertissement qui faisaient état de sanctions imminentes. Pour de nombreux observateurs la prolongation était inévitable. Seulement 15% des abonnées de téléphone ont pu se faire identifier.

Difficile dans ces conditions de mettre en application les sanctions. Les principaux opérateurs Orange et MTN Cameroun qui revendiquent 4 millions d’abonnés chacun y auraient laissé un gros manque à gagner, avec des conséquences sur les recettes de Camtel et de l’agence de régulation des Télécommunication. Selon les analystes, les précédentes campagnes d’identification sont revenues à la seule charge des opérateurs qui ne sont plus prêts à faire de grosses dépenses supplémentaires. Au rythme normal des identifications, l’opération ne sera pas bouclée d’ici juillet 2010.

Revoir le système d’identification
Chez certains opérateurs, il faut s’aligner pour se faire identifier, et chez d’autres, il suffit de déposer un dossier avec tous les éléments demandés et le tour est joué. Dans les campagnes, l’identification se fait au porte à porte, car les plus âgés ne peuvent souvent pas aller se tenir pendant de longues périodes debout pour effectuer leur identification. Celle des abonnés du téléphone portable avait été décidée par le gouvernement camerounais au motif que des personnes utilisaient ce moyen de communication pour poser certains actes incivils et immoraux. Une explication que les observateurs acceptent tout en relevant le laxisme du gouvernement camerounais qui a favorisé la vente à la sauvette des puces. Dans la majorité des pays du monde, l’utilisation du téléphone surtout mobile se fait après avoir été au préalable identifié. Le système est visiblement à revoir à la base. Quelles solutions faudrait-il donc appliquer pour l’améliorer et permettre une identification fiable des abonnés de téléphonie mobile? Difficile question à laquelle les opérateurs devront trouver solution. En attendant la date butoir du 10 juillet tombe un samedi. Logiquement un jour non ouvrable.

Le ministère de Postes et Télécommunications
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