A quelques jours de la rentrée scolaire, le petit commerce est déçu. Pour cause, les établissements scolaires font presque tous les business liés aux activités de l’année académique.
Le petit commerce en souffrance pendant la rentrée scolaire. Couturiers, libraires, etc. tous se plaignent. Alors qu’il y a quelques années les couturières étaient débordés à partir du début du mois d’août, en 2022 les choses ont changé.
« Je suis couturière depuis 7 ans ici à Mimboman-Est. Depuis que je travaille, ça n’a jamais été si triste que cette année. J’ai cousu à peine 30 tenues cette année. Pourtant, il y a quelques années c’était notre mois ». Comme « Sylvie couture », plusieurs autres sont dans cette situation.
« Les écoles proposent déjà les tenues scolaires dans la pension, les tenues de sports et même les livres. Nous allons encore vendre quoi. Le gouvernement devrait nous accompagner. Un établissement scolaire ne peut pas être à la fois couturier et libraire ; ça nous pénalise. Il manque seulement que les écolent vendent les chaussures et les caleçons », renchérit un autre couturier au marché Essos.
Du côté des établissements, les dirigeants semblent se soucier des parents. « Nous proposons la tenue de classe, les livres et les tenues de sports personnalisés. Notre but c’est de faciliter la tâche aux parents », déclare le Principal d’un établissement privé à Essos.
Selon certains parents, les établissements proposent la tenue dans la pension. « Quand vous avez tous les frais, on vous offre la tenue. En fait on vous oblige de façon subtile à prendre la tenue à l’école ».
Pour d’autres, il s’agit tout simplement d’un business développé par les écoles, qui tant à mettre à mal le petit commerce. « Les autorités doivent interdire aux établissements de faire le travail des autres. Les couturiers aussi attendent les commandes des tenues pour apprêter la rentrée de leurs enfants », déplore un parent.