Cameroun : la seconde vie des déchets électroniques

Au pays de Paul Biya, le traitement des tonnes de déchets électroniques produits chaque année est essentiellement aux mains d’acteurs informels, formés sur le tas.

L’image est saisissante. Sous un parasol rafistolé le protégeant du soleil, Ismaël Alioum farfouille dans des amas de déchets électroniques en quête de matériaux à récupérer : dans le quartier des ferrailleurs (Nkonkana) de Yaoundé, la capitale du Cameroun, l’activité informelle bat son plein tandis qu’une ONG propose une alternative durable pour gérer ces déchets, selon l’AFP.

Selon le ferrailleur Ismaël Alioum, les opérateurs chinois et indiens sont très actifs dans la filière et s’approvisionnent essentiellement auprès des acteurs du secteur informel. Sans gants, ni masque de protection, l’homme de 46 ans martèle un vieux régulateur de tension. « Le fer et le plastique sont très recherchés », explique-t-il, les mains pleines de boue. A ses côtés, trois jeunes hommes munis de tournevis et de couteaux s’attaquent eux aussi à de vieux appareils électroniques.

« Ils prélèvent ce qui est utile et abandonnent le reste dans la nature, y compris ce qui est toxique pour l’environnement », déplore Armel Poughela, directeur de Solidarité technologique, une ONG qui propose une alternative au secteur informel en donnant une nouvelle vie à ces équipements dans le respect des normes environnementales.

« Les déchets électroniques comportent des substances nocives qui peuvent provoquer chez l’homme des maladies telles que le cancer quand elles sont rejetées dans la nature », souligne Didier Yimkoua, militant écologiste et président de l’ONG World Action Phyto Protection.

« Quand les ferrailleurs cassent des tubes cathodiques, il y a du mercure ou du plomb qui s’échappe, ce qui est dangereux pour eux et pour les populations », lance-t-il.

En 2012, le Cameroun a adopté une loi sur la gestion des déchets électroniques faisant de Solidarité technologique, fondée en 2011, un des premiers opérateurs à obtenir un agrément de l’Etat pour exercer cette activité. Quelques 25 opérateurs en bénéficient, mais seulement deux sont actifs sur le terrain.

L’ONG récupère les appareils défectueux auprès des entreprises et des ménages, pour « éviter que les déchets ne se retrouvent à la poubelle », explique Augustin Kenné, chef de la section démantèlement.

Les collectes se font désormais sur rendez-vous grâce au travail de sensibilisation de l’ONG, se réjouit Camille Ndomo, employé de Solidarité technologique, qui charge sur son tricycle une plaque à gaz, un écran LCD et un téléphone fixe tout juste récupérés dans une maison du quartier Ewonkan, à l’Est de Yaoundé. Ainsi, plusieurs camerounais survivent grâce au dépotoir d’ordure de Nkolfoulou, dans  la banlieue de Yaoundé.

Cameroun : l’OMS pour le traitement des déchets dans les régions de l’Est et de l’Ouest

Les usines de traitement de déchets seront installées à Bafoussam, Malentouen, Foumban, Bertoua, Batouri et Bétaré-Oya.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) vient de lancer un appel à candidature portant sur un lot, pour les travaux de construction des zones de traitement des déchets dans la région de l’Est à l’hôpital régional de Bertoua construit en 1974 et des hôpitaux de district de Batouri et Bétaré-Oya.

 Les travaux concernent aussi la construction des zones de traitement des déchets dans la région de l’Ouest des hôpitaux de district de Bafoussam, Malentouen et Foumban. L’ouverture des offres financières aura lieu le 02 septembre 2022 dans la salle des réunions de l’OMS.

La gestion des déchets hospitaliers constitue une préoccupation majeure en termes de risque environnemental et sanitaire aussi bien pour les autorités du ministère de la Santé publique (Minsante) que pour les formations sanitaires, les collectivités locales et les populations en général. En effet, dans la plupart des formations sanitaires, des déficiences sont notées en termes de matériel de stockage et de collecte, de systèmes écologiques d’élimination, de faiblesses des connaissances et de médiocrité des comportements dans la manipulation des déchets hospitaliers.

Selon la Banque mondiale, la gestion inappropriée des déchets hospitaliers, notamment ceux infectés, fait peser de graves menaces, non seulement sur le milieu environnant, mais surtout sur la santé de plusieurs catégories d’acteurs, en particulier le personnel travaillant dans les formations sanitaires, mais aussi les agents de collecte municipaux et les personnes (notamment les enfants) qui s’adonnent au recyclage des déchets.

A en croire Camerouninfo.net, cette situation est aggravée par le rejet quais généralisé des déchets hospitaliers au niveau des décharges municipales d’ordures ménagères (à cause d’absence de systèmes performants d’élimination), mais aussi par le développement des soins à domicile (automédication) qui s’accompagne d’un rejet de déchets infectieux.

Avec la Banque mondiale, le Cameroun avait au préalable mené une étude avec pour objectif d’élaborer un système pertinent de planification et de gestion des déchets hospitaliers dont la mise en œuvre permettra d’améliorer la santé publique, tout en respectant les exigences et normes environnementales, techniques et socioculturelles du Cameroun.

L’étude avait pour but spécifique de permettre de déterminer les différentes étapes de gestion, de renforcer la coordination et d’identifier les besoins en investissements spécifiques et renforcement de capacités ainsi que les mesures de formation. Elle devait aussi permettre une évaluation adéquate des ressources financières requises ainsi qu’un dispositif institutionnel approprié pour sa mise en œuvre opérationnelle.

Cameroun – Alerte : il n’existe aucun traitement pour la rage

La rage n’a pas de traitement, une fois que les signes de la maladie ont commencé chez le patient mordu par un animal domestique ou sauvage, c’est à dire en moyenne 30 à 45 jours, après la morsure ou la période d’incubation ( entre l’entrée du germe et l’apparition des premiers symptômes).

Seuls des soins palliatifs sont administrés.  En d’autres termes, tant que le virus n’a pas atteint le système nerveux, le patient peut être pris en charge et sauvé. Il demeure important de se faire vacciner immédiatement, après morsure par un animal.
Il existe 09 centres antirabiques en dehors de ceux de Kribi, de Limbe et du Centre pasteur du Cameroun (CPC). C’est la vaccination intramusculaire, qui y est faite.  Elle utilise 4 à 5 doses de 0,5 ml pendant 28 jours, pour environ 10 000 FCFA.
Il existe pourtant une autre méthode de vaccination, intradermique (dans la peau), plus économique en terme de doses, et moins coûteuse,  pour régler les soucis de rupture du vaccin. Validée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS),  cette technique administre plutôt 6 doses de 0,1 ml pendant une semaine. Elle coûte environ 3500 FCFA.
D’après nos sources, elle est déjà appliquée au CPC, car c’est un centre autonome  sur le plan technique.  Mais tarde à être implémentée par le ministère de la Santé publique. Pour cela , il faudrait d’abord un renforcement de capacités des personnels employés dans les centres de vaccination.
A noter que la rage est une maladie contagieuse et mortelle. Elle est causée par un virus qui s’attaque au système nerveux des mammifères, y compris à celui des humains. Il se transmet généralement par la salive d’un animal domestique ou sauvage infecté lors d’une morsure ou par une griffure.
Seuls les mammifères peuvent être infectés par le virus de la rage et transmettre cette maladie à l’humain. Les animaux qui transmettent la rage  sont les chauves-souris; les renards, les chiens, les chats, les bœufs, les porcs, les moutons, les chevaux.

Cameroun: des chercheurs mettent au point une nouvelle stratégie de traitement de l’onchocercose

Cette stratégie se base sur un diagnostic rapide- moins de trois minutes- de la charge des parasites Loa Loa dans l’organisme, suivi d’un traitement à base de Mectizan.

Une équipe de chercheurs camerounais a mis au point une nouvelle stratégie de traitement contre l’onchocercose. Pour ce faire, le groupe conduit par le Pr Joseph Kamgno, directeur du Centre de recherche sur les filarioses et autres maladies tropicales (Crfilmt), a bénéficié du financement de la fondation Bill et Melinda Gates.

La stratégie proprement dite se fonde sur la méthode « Test and treat« , avec un rôle important des technologies de l’information et de la communication. Elle procède par trois étapes: un diagnostic quantitatif de la filaire Loa Loa (ensemble de vers menant une activité parasitaire) grâce à un microscope miniaturisé, le Loascope, couplé à un téléphone portable intelligent.

«L’équipe prélève une goutte de sang dans un capillaire qui est introduit dans le Loascope et, en moins de 3 minutes, la charge de microfilaires Loa loa hébergées par l’individu est affichée sur l’écran du téléphone. Lorsque cette charge parasitaire est inférieure à 20 000 microfilaires par millilitre de sang, le patient peut recevoir le Mectizan sans risque d’effet indésirable grave», est-il expliqué.

Les patients présentant des charges parasitaires supérieures à 20 000 microfilaires par millilitre de sang sont astreints à une cure de cinq semaines à base de cyclines (formes d’antibiotiques qui inhibent la multiplication des bactéries sans les tuer).

Ce qu’il faut savoir sur la dépression nerveuse

De nombreux facteurs exposent les individus de tous âges à cette affection paralysante.

On s’est déjà tous senti triste un jour. Une tristesse qui donne l’impression de toucher le fond du gouffre. Si pour certains il s’agit juste d’un coup de blues vite passé, vite oublié, pour d’autres ces moments sont beaucoup plus longs à surmonter. Ceux-ci ont beau tout essayé qu’ils n’arrivent pas à se défaire de cette tristesse profonde qui gâche tout leur quotidien : ils souffrent de dépression.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), « La dépression est une maladie qui se caractérise par une tristesse persistante, une perte d’intérêt pour les activités qui, normalement, procurent du plaisir ; et une incapacité à accomplir les tâches quotidiennes ». Cependant, une personne doit présenter ces symptômes pendant au moins deux semaines pour être considérée comme étant dépressive.

Bien que les femmes soient deux fois plus exposées à la dépression que les hommes, cette maladie peut frapper n’importe qui, à n’importe quel âge, sans distinction de classe sociale. Elle peut survenir brusquement, déclenchée par un événement de la vie ou s’insinuer dans le quotidien et devenir chronique. Dans tous les cas, elle est le résultat d’un dérèglement chimique, qui va provoquer les manifestations de la dépression. La dépression est la première cause de suicide : près de 70 % des personnes qui décèdent par suicide souffraient d’une dépression. Elle se manifeste le plus souvent sous forme d’épisodes. On parle alors d’épisode dépressif caractérisé (ou d’épisode dépressif majeur).

Les signes à détecter

La dépression entraîne un « ralentissement » dans tous les registres de la vie quotidienne : vie affective, fonctionnement intellectuel, forme physique, mécanismes vitaux et corporels. Ainsi, chez un dépressif :

– Le sommeil est souvent mauvais, moins profond, très court et peu réparateur. Le petit matin (de 3 à 5 heures du matin) est souvent marqué par un réveil précoce, avec impossibilité de se rendormir et une grande souffrance morale. Dans d’autres cas, le sommeil est en excès ; on parle de « sommeil refuge ».

– L’appétit est le plus souvent diminué (les aliments semblent sans goût, l’assiette paraît trop remplie). La préparation des repas devient une corvée.

– Il devient difficile de réfléchir, de trouver les mots, de parler avec fluidité. On a l’impression d’avoir la tête vide, que le monde est devenu trop compliqué, qu’on ne saura pas s’y adapter, y faire face.

– L’estime de soi est perdue. La personne qui souffre de dépression ne se sent bonne à rien ; elle se pense sans valeur ; elle s’accuse d’être responsable des événements pénibles qu’elle vit, au point de vouloir mourir.

Les causes

Bien souvent, la dépression est multifactorielle : les événements de la vie, le contexte social, le fonctionnement intrinsèque de l’individu l’ont prédisposé à la dépression à un moment de son existence. Ainsi, un choc émotionnel important constitue souvent le déclencheur de la dépression. Il s’agit, dans la majorité des cas, d’un événement négatif : deuil, rupture, conflit familial, perte d’emploi, accident…  Si l’on est fragilisé à ce moment-là ou mal équipé (entouré) pour gérer ce type de problème, il existe alors un véritable risque de sombrer dans la dépression.

Cependant, parfois, le phénomène est ancré dans la personnalité du patient. Sentiment de perte, manque d’estime de soi : il a développé des mécanismes psychologiques dont l’origine se trouve généralement dans l’enfance. La dépression peut alors s’installer sur ce terrain « favorable », petit à petit ou lorsqu’un élément déclencheur survient. En plus, un environnement social hostile, des conditions de vie difficiles, ne vont faire qu’ajouter aux sentiments de découragement et d’échec qui s’emparent souvent des personnes dépressives.

Le stress constitue lui aussi un facteur déclencheur de dépression, pas uniquement dans le cadre du stress professionnel. Bien sûr, un stress ponctuel, lié à un événement ou une période précise, est le plus souvent gérable. En revanche, s’il est prolongé, il s’incruste dans le quotidien et si l’on ne fait rien pour tenter de le diminuer, il risque, à la longue, de provoquer un épuisement qui favorisera l’apparition d’un syndrome dépressif.

Le traitement de la dépression

Même si cela prend parfois du temps, il existe aujourd’hui nombre de solutions thérapeutiques efficaces dans le traitement de la dépression. Ce traitement peut se faire par voie médicamenteuses ou par psychothérapie. Les deux sont souvent associés. Les modalités de prescription varient donc selon la sévérité des symptômes, les origines des symptômes dépressifs et prennent en compte les préférences du patient.

Nous devons noter que la dépression peut s’accompagner de douleurs (maux de tête, souffrances dans les articulations, problèmes digestifs…) et de dérèglements de certains indicateurs ou fonctions du corps (tension artérielle, perturbation ou interruption des règles…).

Bakassi: le forage de deux puits confié à la Dana Peroleum

Une période de quatre ans est impartie pour l’acquisition, le traitement et l’interprétation des données

Dana Petroleum va forer deux puits dans la zone de Bakassi au Cameroun en avril 2016. C’est la résolution qui a été prise lors de la signature, en juin 2012, d’un contrat de cession entre l’opérateur gazier et le gouvernement camerounais.

Suivant les termes de ce contrat, premier du genre dans la zone, la société écossaise dispose de quatre ans pour acquérir, traiter et interpréter les données qui seront recueillies sur une superficie de 250 kilomètres carrés dans le bassin du Rio del Rey.

Selon le même contrat signé avec la Société nationale d’Hydrocarbures (SNH), en fonction des résultats obtenus sur cette première période, le programme d’activités pourra s’étendre sur deux autres périodes supplémentaires de deux années chacune.

Durant ces périodes supplémentaires, la Dana Petroleum devra acquérir le traiter près de 100 Km2 de sismique 2D et le forage d’au moins un puits d’exploration par période. Pour un coût d »investissement total de près 71 millions de dollars, soit environ 37 milliards de FCFA.

Bakassi est une région très riche en Pétrole et en Gaz. Ces ressources naturelles sont actuellement sous le contrôle de la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH).
Depuis le transfert de son autorité au Cameroun en 2002, le gouvernement a formé des projets pour développer la zone. Il s’agit entre autres de l’ouverture et le profilage des routes ; la construction des édifices publics ; le financement de l’agriculture, l’aménagement des sites, etc.


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Le Nobel de Médecine pour trois

La saison des prix Nobel s’est ouverte lundi avec le prix Nobel de Médecine qui été attribué conjointement à 3 scientifiques. Un Japonais, un Irlandais et une Chinoise

Un Japonais, un Irlandais, et une Chinoise ont en effet découvert de nouveaux traitements contre les maladies parasitaires et le paludisme.

Satoshi Omura et William Campbell sont récompensés ensemble pour « leurs travaux sur un nouveau traitement contre les infections causées par des vers « .

Leur découverte ont permis de créer un médicament, l’ivermectin, qui permet de traiter l’éléphantiasis, et la cécité des rivières, une maladie qui rend aveugle et qui touche 37 millions de personnes, essentiellement en Afrique, et qui rend aveugle.

Tu Youyou quant à elle devient la première Chinoise à remporter un prix Nobel, pour sa découverte d’un nouveau traitement contre le paludisme.

Les traitements existants perdaient de leur efficacité.

Le Prof Youyou Tu a donc cherché dans la médecine traditionnelle à base de plantes.

Elle a découvert que les extraits de la plante armoise tuaient les parasites du paludisme.

Cet extrait sert aujourd’hui d’ingrédient à l’artémisinine, le traitement le plus efficace et sûr contre le paludisme.

A lui seul, ce médicament sauve plus de 100.000 vies chaque année sur le continent.

Le comité Nobel a salué aujourd’hui leur contribution à la médecine.

Tu Youyou, Satoshi Omura et William Campbell ont découvert de nouveaux traitements contre les maladies parasitaires et le paludisme.
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Carottes: Vertus cosmétiques reconnues

Bien des femmes utilisent cette plante du fait de ses effets bénéfiques sur la peau.

La carotte embellit ma peau et la rend plus douce. Elle contient la vitamine A qui, on le sait, est très efficace contre les affections de la peau. Je l’utilise toutes les semaines
Philomène

Tous les week-ends, Philomène, étudiante en 1ere année de droit à l’université de Yaoundé II profite de son temps libre pour se refaire une beauté. Et pour ce faire, elle emploie toujours le petit légume orangé que les lapins adorent. « La carotte embellit ma peau et la rend plus douce. Elle contient la vitamine A qui, on le sait, est très efficace contre les affections de la peau. Je l’utilise toutes les semaines » dit-elle. Il suffit de la regarder pour la croire. Le visage de cette femme mariée et mère de trois enfants demeure aussi resplendissant que celui d’une adolescente. Elle ajoute: « c’est presque une tradition chez nous dans le grand nord. Nos grands parents ne souffrent pas des problèmes des yeux. C’est justement parce qu’ils consomment beaucoup de vitamine A contenue dans la carotte et la tomate qu’on cultive beaucoup dans le Mayo Danaï. En ceci, je crois que la carotte est nécessaire chez les littéraires, puisqu’ils lisent beaucoup ».

Approchées dans leur cité près du stade Omnisport, Louise et sa voisine Sorelle disent utiliser elles aussi la carotte : « ça lisse et éclaircit la peau. Pour l’appliquer, je râpe la carotte et en presse le jus que je mélange à une petite partie de ma lotion. Je m’enduis le visage des déchets que je mélange avec l’Aloès Vera et je me oint le corps avec le jus mélangé à ma lotion », raconte Louise. Sorelle dit quant à elle l’utiliser pour combattre les boutons sur son visage. « C’est très efficace. J’ai même arrêté depuis un certains temps et les boutons recommencent à arriver. Je vais devoir recommencer », déclare t-elle.

Utilisatrice
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Une plante à redécouvrir
La carotte est très riche en bêta carotène (provitamine A) bénéfique pour les facultés visuelles, pour le teint et pour la croissance. Tonique et revitalisant, ce légume renforce les défenses naturelles. La plante est constituée des vitamines C et B9 qui donnent du tonus et protègent de la grippe; Elle contient aussi le calcium, le potassium et le magnésium qui ont une action positive sur la croissance et l’activité cérébrale. De même, elle contient des fibres (pectines) qui ont une action rééquilibrante pour le transit et pour le cholestérol.

Marie Amélie Picard, dans son livre intitulé « Ces 20 aliments qui guérissent » affirme qu’une étude américaine a révélé que la consommation quotidienne de 200g de carottes crues peut faire chuter de 11% le taux de cholestérol. Toujours dans ce livre, l’auteur ressort quelques vertus thérapeutiques de la carotte. Ainsi, la carotte agit contre l’anémie, l’aphte, l’asthme, les extinctions de voix, la constipation, le panaris et les plaies cutanées, la sinusite, la toux, les troubles de croissance, les troubles hépatiques, les vers intestinaux, et l’acné. En matière de beauté, la carotte permet d’éclaircir le teint ou de procéder à un soin complet du corps. On peut aussi s’en servir pour réaliser des masques de beauté.


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Aloes vera : La plante aux mille vertus thérapeutiques

Alors qu’on assiste à une ruée sur cette herbe sur le marché, chacun y va de sa méthode pour l’appliquer contre les maladies.

« Il me suffit juste de prendre un demi verre de ma décoction la matin et un autre le soir. ça va faire partir aujourd’hui même ce mal de ventre qui me dérange depuis hier. » Chimène, étudiante découpe une longue feuille charnue d’Aloes Vera à l’aide d’un couteau ce mardi. Elle s’est levée ce matin dans sa cité sise à Essos Yaoundé avec de petites douleurs au ventre. Heureusement, elle n’a pas cherché bien loin. La cour de sa cité est parsemée de quelques plants d’Aloes Vera. Comme elle, nombre de gens ont recourt à ce produit pour traiter diverses maladies, même les plus graves. Des problèmes de peau au Sida en passant par la tuberculose, ou le paludisme, vendeurs, guérisseurs et patients croient en la toute puissance de la plante. Seulement, son utilisation ne produit pas toujours l’effet escompté. Kelly, élève au lycée de Mimboman doit souvent faire face à des irruptions de boutons sur son visage. Mais « l’Aloes Vera n’agit pas lorsqu’il s’agit de boutons qui précèdent mes règles ». De même, certains organismes semblent indifférents à l’utilisation de la plante miraculeuse contre les maladies.

Toutefois, la ruée vers ce médicament va s’accentuant. « Un jour, j’ai vu un militaire dépenser 75 000Fcfa pour acheter trois têtes d’Aloes Vera pour sa femme atteinte d’un cancer. J’ai donc compris combien cette plante était importante et j’en ai planté plusieurs chez moi », se souvient Moo Samuel, maçon à Nkolmeseng. Dans ce quartier, il est reconnu comme guérisseur, simplement parce qu’il a su appréhender les secrets de la plante miraculeuse. « Les gens viennent me voir de temps en temps, pour que je leur compose des remèdes. Et ils sont toujours soulagés », renchérit Moo Samuel. Les populations de Yaoundé semblent avoir saisi l’importance de cette plante. Les citadins en plantent dans leurs concessions. A la poste centrale, au marché de Mokolo et dans bien des carrefours, les plants d’Aloes Vera abondent. Les prix eux sont divers aujourd’hui. Ils peuvent coûter 100, 200 voire 1000 Fcfa la plante.


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Des vertus universellement reconnues
Appelée Aloe Barbadensis ou encore Aloe Vulgaris par les scientifiques, cette plante est plus connue sous le nom d’aloe vera. Dans le site de Biogassendi, une entreprise parisienne spécialisée dans la diététique, l’on apprend que l’Aloe vera est originaire d’Afrique du Nord. Et le site de moteur de recherche Wikipedia de préciser que la feuille d’Aloe Vera contient plus de 75 éléments nutritifs et 200 autres composants, ainsi que 20 minéraux, 18 acides aminés et 12 vitamines. Les utilisations par les hommes de cette plante sont diverses. Ils s’en servent pour ornement, les soins de la peau et du corps et pour la cuisine. Une étude américaine a même montré par rapport à un certain nombre de patients qui manifestaient les symptômes du Sida, que l’évolution de la maladie en est retardée et améliorée. Ces patients souffraient moins souvent que les autres patients des symptômes typiques de la maladie. C’est pourquoi des séropositifs prennent des jus d’Aloès Vera et d’Aloe Ferox en très grandes quantités car ils supposent pouvoir retarder ainsi la déclaration de la maladie.


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« Il faut connaître la posologie du traitement pour chaque maladie »

Cyrille Tchamba, naturopathe à Yaoundé parle des bienfaits et des dangers de l’utilisation de l’Aloes Vera.

Il est établi que l’Aloes Vera est une plante aux milles vertus. Mais est-ce que la guérison arrive à tous les coups quant on l’utilise?
L’Aloes Vera est vraiment une plante miraculeuse. C’est la meilleure selon moi. Je l’utilise pour traiter de nombreuses maladies difficiles à soigner comme le mal d’estomac, le paludisme ou la typhoïde. Mais il y a des organismes qui ont des anticorps faibles et d’autres qui ont des anticorps solides. Même à l’hôpital, des gens prennent les remèdes sans guérir. C’est aussi le cas avec l’Aloes Vera. Mais l’inefficacité du produit peut être due à la quantité du produit. C’est pourquoi, il est conseillé de renouveler le dosage jusqu’à la guérison. Surtout qu’avec les produits naturels, il n’y a pas de risque d’overdose.

Est-ce que le fait que l’Aloes Vera soit une plante supprime aussi les risques d’effets secondaires?
Non. L’effet secondaire découle surtout de la mauvaise utilisation. L’Aloes Vera a trois parties. La partie blanche, le bord recouvert de piquants et la partie verte. Pour utiliser l’Aloes Véra, on enlève d’abord la partie blanche qui contient l’aloïne qui peut entraîner des effets secondaires car il irrite la gorge au fur et à mesure qu’on avale. De même, on jette les piquants des bords qui contiennent des substances susceptibles d’engendrer des effets secondaires comme les céphalées. C’est pourquoi il faut connaître la posologie du traitement pour chaque maladie.


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On entend souvent dire que l’Aloes Véra peut traiter des maladies graves comme le cancer ou le Sida. Que pensez-vous de ces allégations?
Je ne traite ni le sida, ni le cancer et je ne sais pas si on peut les traiter avec des plantes. Dans mon groupe, nous nous contentons de donner des conseils afin que les hommes évitent ces maladies. Nous conseillons par exemple les préservatifs et donnons des conseils pour éviter le cancer, les maladies vénériennes.

Est-ce vrai qu’il y a des maladies qu’on ne soigne pas à l’hôpital, mais seulement avec les plantes?
Pas du tout. On peut soigner toutes les maladies à l’hôpital. Le problème c’est simplement qu’il y a des organismes qui réagissent négativement avec les médicaments de l’hôpital et positivement à l’indigène.


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